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Soixante-sixième année - lAnrìn ty*
21 Novembre 1930
N* 44
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L ECHO DE$ VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an Pour 6 mois
L. 10,— 6, —
» 24,— 12,—
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On s'abonnet à Torre Péllice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE,
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Gl^o Costabei, - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
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Tous les changements d'adresses coûtent ço centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le numéro: %5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
il DU f
MM. les Pasteurs, MM. les Menilires des Consistoires
Chers Frères,
Cette mnée encore, le Colloque Pastoral
qui vieM de réunir les Conducteurs de
toutes les Paroisses des Vallées, nom dispense d’entrer dans heoMcoup de détails
à l’égard de notre activité dam la nouvelle «campagne d’hiver». nous
honrwnsrnaus à vous rappeler brièvement
les poimits suivants:
1“ Nous vous prions de ne pas négliger
les exameins de quartier. Nom ne croyom
pas devoir vom proposer un sujet particulier, unique, à y traiter: que chacun
s’inspire plutôt ceux circonstances locales.
2® En vue â’intemidfier la vie spirituelle,
veuillez organiser de votre mieux les
échainges de chaire, ainsi que les réunions
d’appel qui doivent les accompagner. En
voici la liste ; les paroisses soulignées recevront la visite d’église, présidée par le
pasteur indiqué, fonctionnant, comme délégué officiel de la Commission.
Prali: M. R. Jahîer — Rodoret: M. A.
Rîcca — Massel : M. E. Ganz — Perrier ;
M. G. Comba — Vülesèche : M. E. Genre
■— Pomaret : M. L. Micdl — Pramol : M.. G.
'Mathieu — Saint-Germain : M. H. Tron,
senior — Prarusti!» : M. L. Marauda —
Pignerol : M. A. Jahier ■— Angrogm:
M. J. Tron — Saint-Jean: M. H. Pascal
—- Rorà : M. R. Rivoira — La Tour ; M. A.
Simeoirà — ViUccr : M. A. Fuhrmarm —
BcJ)i : M. H. Tron, junior — Tvcrin : M. J.
Tron.
3“ En temps utile vous recevrez une
«lettre de Noël», que vous vaudrez bien
distribuer à chaque famille vaudoîse. Notre désir est que ce message soit sérieusement médité par notre peuple et qu’U
devienne le point de départ de vos com
versatîons dans les visites paistorales de
cet hiver.
Que chaque Conducteur nom fasse connaître, pas plus tard que la fin du mois,
le nombre de copies qu^ü lui fand.
4“ Nom vom rapp&ms, enfin, la « campagne financière » : « inteUigenti, pcmca... ».
Veuillez agréer, pour Vom-mêmes et
pour vos chères Eglises, nos vœux Us
phiB ardents de bénédiction.
¡Vos dévoués en Jésus-Qirist :
L. 'Marauda
Th. Mathieu.
Pensées.
C’est parce que tant d’hommes (et de
femmes) ne prennent pas la peine de s’examiner qu’ils ne se connaissent pas ; c’est
parce qu’ils ne se connaissent pas qu’ils se
tiennent pour meilleurs qu’ils ne sont.
A. Schaeffer.
La vérité a toujours existé ; on a beau
la méconnaître, l’outrager ; on ne l’anéajitira jamais.
Fais toujours, dm matin au soir, la volonté de Dieu ; akxrs tu tiendras dlanis. ta
main le fil d’Ariane qui te conduira sûre- ■
ment, et dans cette vie déjà, hors du labyrinthe de l'agitation terrestre jusqiu'au
ciel. Même si tu devais chercher d'abooid
à découvrir œtte volonté, qui ne se manifeste pas toujours au premier abord, cette
recherche contient déjà une bénédiction.
Helty,
POUB 11 UE INTEmiUBE
Inventaire d’automne.
« Quel est celui d’entre vous, qui,
voulant bâtir une tour, ne s’asseye
d’abord et ne calcule la dépense, pour
voir s’il a de quoi aller jusqu’au
bout ? ». Eue XIV, 28.
Les brouillards voilent les cimes des
montagnes, les feuilles jaunissent et tombent, les nuits deviennent toujours plus
longues et froiidies, la terre commence à
œ reposer et ne produit plus...
• L’agriculteur avisé pense à l’hiver et
fait l’inVentaire de ses provisions. Il se
dit ; Il y a tant dfe foin, donc on dfevra
acheter ou vendre une vache; la quantité de pommes desterre eSt limités, dionc
il faudra s'en servir avec économie pour
ne pas arriver au printemps dépourvus die
semence; le blé h’est pas suffisant non
plus, il faut donc en acheter avant que les
routes soient impraticables...
Aprfe les grandes fàtigues de la saison
de travaü, il s'assied un moment et calcule
ce qui va lui être nécessaire pour passer
l’hiver sans trop de privations ; si la campagne n’a pas été favorable, il achète ce
qui lui manque et attend avec calme les
jours rigoureux de Thiver.
Il est sage, il ne se laisse pas surprendre dépourvu des choses les plus
élémentaires. *
Bst-ce que nous faisons aussi l’inventaire de nos provisions Spirituelles ?
Pendant la saison des grands travaux
de la terre nous avons été entièrement
, absorbés par les soins matériels et notre
vie spiritiueUe en a souffert ; le pain qui
nourrit le corps est assuré,, mais le pain
die l’âme semble pte loin de nous qu’il
ne l’était quelques mois auparavant; nos
esprits semblent plus fatigués, nos âmes
plus endormies à cause de l’effort mabériël. N’allons-nouS pas réagir et redonner
à l’esprit et à l’âme ce qui leur revient
et dont ils ont le plus grand besoin ?
Les gens avisés rentrent dans leurs églises, reprennent leutr place régulière aux
saintes assemblées et profitent dé tous les
moyens qui sont à leur disposition pour
ne pas laisser mourir l’esprit et languir
Tâme. Ils ont fait l'inventaire et ils ont
trouvé qiue leurs provisions étaient maigres, leur foi chancelante, leur amour
tiède, leur vie en contraste avec celle de
Jésus-Christ, et ils n’ont pas tardé à étur
dier la manière d’y porter un remède.
Malheureusement les geins sages et avirès ne sont pas nombreux et le plus grand
nombre de personnes iiensent qu'elles peuvent aller jusqu’au bout sans se donner
trop de peine. Est-ce possible? Sommesnous préparés pour résister au mal et à
la tentation, ou bien s’ils se présiententn’en soimmesrnous pas les victimes?
Avons-nous la force de supporter la
souffrance ou bien ne cédons-nous pas au
désespoir à peine quelque contrariété asM
sombrit notre horizon ? Sommes-nous préparés à mourir et à comparaître devant
Dieu, ou bien la mort n’est-eUe pas pour
nous le roi des épouvantements ?
Peut-être nous sentons de ne pas être
en règle, mais nous nous soulageons par
la pensée qu’il y aura dU temps pour penser aux choses .de Dieu, Ceux qui sont
avancés en âge se sentent encore forts,
et les jeunes sont si loin des grandes difficultés de la vie et de la mort! Qu’ar
rive-t-il ? Au moment où l’on s’y attend
le moins les difficultés surgissent, la mort
même frappe à la porte et en est emporté
comme une feuiUe, flétri comme une fleur
.le matin éclose et le soir fanée. La tour
qu’on avait commencée avec tant de joie
et de certitude reste inachevée, les constructeurs sont emportes et les moyens sur
lesquels ils comptaient ne sont absolument
pas suffisants. Ne tardons donc pas à procéder à un inventaire de nos possibilités
spirituelles et morales ; asseyons-nous’ un
instant, car il y a des moments d’inactivité apparente qui sont beaucoup plus féconds que les heures de tracasserie, d’activité. débordante.
C’est l’automne, les grands travaux sont
finis ; nous pouvons avoir un peu de loisir ; pensons à notre âme immortelle, et
puisque Dieu nous acjcorde de nous approcher de lui, ne restons pas instensibliœ à
son appel.
La saison ecclésiastique d’hiver commence, elle est la saison de l’âme et il
faut que ceux qui pensent à leur âme ne
s’en désintéressent pas comme si cela ne
les regardait paS, C’est un privilège dont
nous devons tous tirer parti.
Parents, envoyez-vous régiulièrement vos
enfants à l’école du dimânehe et aux leçom (de catéchisme ? (Efet^ee vous qui
commandez dans la maison, ou bien estnee
que, dans votre f aible^e, vous avez cédé
vos droits de guides ?).
Et si vous vous préoccupez de l’instruction de vo(S enfants, est-ce que vous leur
donnez un exemple dé régularité aux cultes, aux réunions ?
Ne craignez pas de leur fournir des
moyens pour bâtir la grande tour de la
vie ; ils ne sont j amais 'assez nombreux ni
à la hauteur de toutes les situations. Mais
nous prévoyons l'objection dU lecteur : il
n’est pas nœessaire de fréquenter ni cult^ ni réunions pour cultiver son esprit
et nourrir sion âme.
Ce n’est pas indispensable, évidenunent,
maïs pour le plus grand nombre c'est
l’iunique moyen de le faire, et il ne faut
négliger aucun dés moyens qpe Dieu met
à notre dispositioin : voilà pourquoi à l’approche de l’hiver nous iaisistons sur la nécessité dé faire notre inventaire spirituel
et de nous remettre en contact avec tout
ce qui peut nous aider à nous humilier,
à nous réveiller, à nous perfectionner, à
nous élever dans l’atmosphère de la communion de Dieu. L’agriculteur avisé pense
en automne à tout ce qu’il lui faudra pour
passer l’hiver : les mauvais jouis de la vie
sont peut-être à la porte; sommes-nouS
en état de les supporter? Si nous n’en
sommes pas sûrs, à l’œuvre; soyons prévoyants et né négligeons rien de ce qui
peut nous permettre de vivre en enfants
de Dieu. L. M.
Essayons de nous abstenir pour un
temps de toute critique. Encourageons de
toutes nos forces, et soutenons partout où
nous le trouvons, le bien, en ignorant ce
qui est mal ou vulgaire comme une choee
négligeable et fugitive. Peut-être arriverons-nouB ainsi à une vie plus satisfaisante. C’est là très souvent le point capital.
Hilty.
La peste de 1630.
1930, qui tend à sa fin, nous fait retourner par la pepSée à trois siècles en
arrière, vers l’année 1630, où notre paya
fut désolé à la fois par trois terribles
fléaux, qui se déchaînèrent, d’aiUeurs,
aussi dans tous les pays environnants.
Il y a 300 ans, l'Europe entière fut ravagée par le terrible fléau de la peste, favorisée par la Guerre de Trente Ans. L’Italie aurait peut-être pu y échapper, si les
troupes allemandias venues au siège de Casai ne l’avaient apportée en Lcumbandîe,
et l’armée française en Piémont.
La salubrité de l’air et l’isolement des
grandes routes préserva nos Vallées jusqu’en avril 1630, alors que les premiers
cas éclatèrent à Pragela, se répandant
bientôt comme un feu dé poudlre dans tout
le bassin du Cluson,
La contagion se manifesta, d’autre part,
à Pignerol, s’étendant rapidement aux
Portes et à StCermain, où plus de cent
personnies moururent en moins d’un mois.
Un ballot de marchandises l'apporta soudain à Pral, non sans avoir infecté les
Clos au passage.
A la fin de mai, otn commença à tenir
les cultes en plein air et à éviter tonte
agglomération dé personmes en tïn lieu
fermé.
Le 5 juillet, les pasteurs se réunirent à
la Saumëtta, en amont du Cervin, sur la
crête qui sépare les hauteurs d’Angrogne
et de Pramol, pour étudier la situation.
Pignerol ayant compté plus de 600 morts
en cinq jours, la panique s’empara de la
population et de la garnison, qui se répandirent dlajifâ les vallées environnantes, apportant avec Soi le fléau qu’elles pensaient
fuir. Aussi, au commencement de juillet,
dut-on signaler les premiers cas à Angrognie. Le 10 de ce mois moururent les pasteurs de St-Jean èt de la Pérouse, et le 12
celui ide Pral. Deux jours plus. tard, il
y eut dix décès à la Tour. Le 19, les pasteurs de la vallée, réunis aux Copiiers, décidèrent die confier la paroisse de StJean
au pasteur d’Angrogme ; mais il tomba
malade le lendemain et mourut le 24.
La chaleur se fit intense et le nombre
des malades s’accrut si fort que, malgré
la disette et la cherté des vivres, les ré-'
coftes restaient abandonniées dans les
champs et les fruits pendaient aux arbres. On n’csaât pas apporter le blé aux
moulins, qui étaient tous infectés.
Les médecins, chirurgiens et apothicaires avaient, pour la plupart, succombé de&
premiers, et les survivaints, per prudence
ou par avarice, exigêaient des sommes fan
buleuses pour faire une saignée ou pour
appliquer simplement des ventouses. Un
chirurgien militaire français prétendit un
écu d’or pour dire à quelqpi’un, depuis la
fenêtre, comment il devait se les appliquer.,
La plupart des administrateurs des communes ayant aussi péri, toute vie civile
diemeura suspendue. Plusieurs donnaient
de fortes sommœ ou de belles propriétés
pour être sûrs d’avoir une sépulture décente, et il arriva souvent qu’on incendiât des maisons plutôt que d'en extraire
les cadavres.
La misère était encore accrue par la fan
mine, d’autant plus que les vivandiers de
l'armée française accaparaient tous les
vivres qu’ils pouvaient'se procurer.
Le 2 août, les pasteurs survivants se
2
retrauvèrant à la Saumëtta pour pourvoir
aux églises vamntes. Ils décidèremt d’envoyer aux étudies, à Genève, un fite du pasteur Gilles, accompagné du jeune pasteur
de Bcbi, qui devait obtenir l’envoi de
quelques ministres. Mais l’un et l’autre
moururent dans le courant de ce mois
d’août, qui fut de beaucoup le plus meurtrier et qui enleva aussi les pasteurs' de
PraviUelm, die Rora, d’u ViUar, de Eccheplate, de St-Germain, de Pinache et de
Maneille.
Genève, toujours secourable, dédgna six
jeunes pasteurs pour venir aux Vallées,
m'ai'S quatre seuls s’y rendirent à partir
de décembre.
La température rafraîchie du mois d’octobre atténua sensiblement les effets de la
contagion, mais toute la vie sociale et religieuse était désorganisée. Les trois pasteuiS survivants se retrouvèrent à Angrogne avec 25 députés dœ paroisses. Ils
constatèrent qu’en quatre mois plus de
la moitié de la population vaudioise avait
péri. Un jésuite, dians un récit demeuré
inédit, persuadé que la peste partageait
sa haine contre les Vaudois, prétend
qu’« eUe s’attaqua principalement aux Rehgionnaires ¡et ne fit que très peu de mal
aux Catholiques ». Par contre, le prieur
de Luserine, Rorengo, dit que la proportion des morts fut plus grande chez les
catholiques, plus exposés aux influences de
la plaine et aux courses des soldats. Les
deux tiers de ses paroissiens succombèrent.
Au Val St-Martin, la peste enleva 1.500
Vaudois, plus de 2.000 au Val Pérouse,
550 à Prarustin et Rocheplate, 6.000 au
Val Luserne, desquels plus de 800 à la
Tour, où une cinquantaine de famiUes disparurent oamplètement.
Ces chiffres ne comprennent que les habitants et non pas les .nombreux, étrangers,
qui s’étaient retirés aux Vallées pour y
trouver un air plus salubre, mais qui portaient déjà l’infection avec eux.
Le manque de personnes valides fit qu’oin
voyait encore en décembre des blés non
moissonnés, des vignes non vendangées,
des fruits non cueillis, La, mortalité qui
sévit alors dans toute l’Europe, décima encore davantage les agglomérations diœ villes. Pigiperol eut 10.000 morts, soit les dieux
tiers des habitants, Vigon les quatre cinquièmes, Turin 8.050 sur 11.000.
C’est alors que demeurèrent dépeuplés
les hameaux les plus élevés de nos vallées,
aujourd’hui réduits à n’être plus occupés
qu'en été. Certaines communes, comme
Chabran et Traverse, furent inhabitées
pendant de longues années.
Nos montagnes étaient loin d’avoir retrouvé leur population normale, lorsque
d’autres calamités vinrent la décimer en
1655, puis en 1686. J. J.
IOS leiiDii
Les derniers év^ôaements chinois ont de
nouveau attifé l’attention des Européens
. et surtout des protestants,. Plusieurs de
n'OB grands journaux avaient cru bonnes
derniers temps, de s’adonner à cœur joie
à la...** diffamation systématique de l’œuvre des missions protestantes en Chine.
Il n'y avait que le pape poûr s’intéresser,
sans arrière-pensées, aux misères des pauvres chinois affamés ; les missionnaires
-américains, naturellement, n’avaieiït pour
but que l’expansion de Sa Majesté le dollar. D’autre part, qui pensait à initier leis
Chinois à la science, si ce n’est le... débonnadne jésuite ? Il est bien vrai que les pro. testants avaient fondé des universités fréquentées j>ar des foul^ d’étudiants, mais...
on n’en parle jamais, par conséquent elles
n’existent pas !
Quant à l’esprit de sacrifice, petits et
grands, c'était un seul chœur ; tous les
jours on annonçait la fuite d’un missionnaire protestant, la mort glorieuse... d’un
catholique. Ces lâches américains se pressaient en foule à Schiangai pour grimper
sur le premier bateau qui les porterait en
’Amérique !
Or, un de ces derniers jours, une nouvelle étourdissante s’est répandue : le pré
sident du gouvernement nationaliste cliinois s’est converti, à Schiangai.
« Bon, direz-vous ; puisque tous les missionnaires protestants s’étaient enfuis, il
est devenu.,, catholique ». « Non, non, ...il
a été admis dans l’église méthodiste ! ».
Il faut avouer que la chose est assez étonnante; mais, dans ce... mxMie, lorsqu’il
s'agit des évangéliques, il faut renoncer
à comprendre si ceux qui en parlent sont...
souverainement... bêtes ou prodigieuæment... fourbes.
Pour éclaircir 'un peu nos idées il nous
arrive, fort à propos, une intéressante
étude du docteur H. T. Hodgkin, sur la
Situation Religieuse en Chine. Il nous
avertit, toutefois, modtestement, que son
étude n’est que le résultat de plusieurs
années de travail dans ce vaste pays. (Probablement :n’a-t-il plus trouvé de place
sur les bateaux américains ; le fait est
qu’il a vécu, en Chine, la période tragique de la révolution, avec ses o-cilègues !).
Lorsique nous parlons de ce vaste pays,
nous pensons généralement à un Etat divisé politiquement, habité par dies gens
d’une même race, pour qui la religicln est
une chcse secondaire : ce sont des payens
et il faut envoyer des missionnaires, tout
comme au Lessouto ou au Zambèze. En
réalité, il n’est rien de cela. Fort d’une
civilisation très ancienne, le Chinois est
un être très intelligent, qui s’est créé 'des
religions dams lesquelles on peut trmiver
plus d'uine vue profondé ; ce qu’il nous
demande c’est de lui donner les moyens
d’une élévation spirituelle et intellectuelle.
L’œuvre missionnaire en Chine est toujours une œuvre de sacrifice, mais ses
systèmes sont perfectionnés ; il ne s’agit
pas d’enseigner à lire ou à écrire, il faut
dresser des esprits, effacer las plis que
des traditions centenaires ont faits daœ
les cœurs.
Il faut former, refondre la conscience
individuelle diu Chinois potur la porter au
niveaai du Christ. Or, c’est là une oeuvre
fort difficile, car le Chinois obâerve : il voit
le désordre qui règne dans son pays ; les
empereurs sont détrônés, les présidents se
combattent et ae succèdent continuellement. Le brave Chinois •se dit que tout
ce chaos est provoqué par la différence des
systèmes politiques ; par conséquent, si ces
luttes venaient à se porter aussi dans le
camp religieux, qu’arriverait-il ? Il faudrait ajouter à l’anarchie politique, l’anarchie religieuse, la plus terrible de toutes.
Ces considérations ont profondément
contribué à un mouvement qui eut une
grande vogue, il y a 'une dizaine d’années.
Quelques penseurs chinois, troublés par
l’esprit de division qui ré'gnait, ont essayé de fondre les principales religions
dans un grand courant spiritualiste ; Bouddha, Confucius, Christ contribuaient largement, avec leurs préceptes, à ce mouvement fort artificiel, en vérité.
La légèreté avec laquelle les généraux
chinois trahissaient leur gouvernement,
l’ambition et l’égoïsme dont tant d’hcmmœ d’Etat faisaient preuve, la futilité élevée au rang de moteur des actions humaines, tout cela a puissamment contribué à la formation d’un autre mouvement
religieux : le neo-,bouddhisme, qui a obtenu un grand succès, surtout parmi Iss
intellectuels. Ces néophytes veulent refondre les enseignements de Bouddha, les
rendre plus actuels, plus modernes, tout
en ayant comme but, noble et profond, le
développement d'une vie intérieure toujours plus intense, seule base sûre pour
une vie active !
Le peuple était laissé de côté ; la vague
(du matérialisme se déferlait violente ; ouvriers, employés, agriculteurs, la grande
majorité des chinois ocrntinuaient dans
leurs pratiques traditionnelles, répétant
leurs formules et adorant leurs idoles.
Nos missionnaires ont essayé d’affronter
le problème et de le résoudre d’une façon
unitaire. Ils ont porté l’instruction élémentaire au peuple, répandu l’éviaingile et
combattu les us et coutumes contraires
aaxx principes du Christ. Ils ont fondé des
université, formé une florisgainte fédération d’étudiants, présenté la doctrine du
Christ en affirmant la supériorité de Sa
Révélation.
On aurait pu croire qu’après de longues
années de travail, le temps de la mcisson
serait enfin venu ; malhaureuisement, un
mialentendu esprit de nationalisme a
trouvé, en Chine, ces dernières ainnésS, un
terrain fertile.
Les Chinois réclament une indépendlance
politique, économique, plus complète que
celle apparente seulement dont ils jouiraient aujourd’hui. De Canton est parti
le mot d’ordre : guerre à la religion étran?
gère, guerre au Christianisme. Lutte souvent sanglante ; des temples ont été détruits, Noël est un sujet de railleries, les
missionnaires soint faits prisoniaiers.
II est bien vrai que les Soviets qui, dans
l’ombre, dirigent le mouvement, combattent toute religion ; mais l’ennemi plus
dangereux c’est toujours le Christianisme
et l’œuvre éducative protestante. Le prétexte est aussi toujours le même ; on parle
de « exploitation intellectuelle » et les nationalistes-communistes veulent éliminer
toute « ingérence » religieuse dans les
écoles.
Grâce à Dieu, le nombre des Chinois
qui 'dnt subi l’infliuence bénie des Ccllèges protestants n’est pas négligeable, et
ils sont encore le plus sûr appui d’un renouvellement de vie religieuse en Chine.
Ce problème qui se pose d’uine façon an■goissante, est provoqué par l’attitude de
la jeunesse qui n’est plus retenue par aucune ides traditions sacrées pour ses ancêtres. La morale de Confucius a reçu un
coup mortel, et les. freins de la morale sont
relâchés.
Les .anciennes religions n’ont pli^s d’autorité ; dte nouveaux cdurants religieux •se
forment et c’est au milieu de ces esprits
désorientés qu’agit le Christiainisme, notre
Mission. Et nous pouvons mainltenant
comprendre toutes les difficultés de son'
œuvre. Il faut recomnaître la pleine liberté du, Chinois en même temps qu’on
doit lui apporter la Bonne Nouvelle qui
détruira les anciennes, insuffisantes Nouvelles. Il faut reconnaître la née-ssité
d’une philosophie spiritualiste, mais éviter
toute... accointance avec les mouvements
religieux de la Chine, Il s’agit de problèmes très graves, dont nous ne pouvons
pas comprendre, .d’ici, toute la portée, ma'S
dont nous pouvons hâter la solution, par
nos prières. Moisius.
oooooooooooooooooooooo
A vous, les jeunes.
Le mois de novembre est celui qui est
tout indiqué pour la reprise du travail
religieux, .dans nos vallées aussi bien que
dans les villes. En novembre, tous les rouages sont mis en mouvement ; ce sont les
écoles du dimanche qui se rouvrent, les
réunions sérales qui reprennent, les catéchismes qui recommencent, les Unions
Chrétiennes qui font appel à la jeune'^se.
Cette campagne d’hiver, qui va de novembre à Pâques, requiert toutes les forces et les énergies dispo>nibles. Tous sont
invités à prendre leur place dans les rangs,
les vieillards aussi bien que les jeunes,
mais c’est surtout à cos derniers que
s’adreæe l’appel. Nous suivons avec intérêt la marche progreæive des Unions Chrétiennes, nous admirons les efforts de la
«Pra del Torno» qui a déjà obtenu de
si beaux résultats ; qu’elles ccntinuent à
travailler avec zèle pour le réveil spirituel des âmes ; qu’elles demandent l’appui
et les conseils (des pasteurs, toujours heureux de les accueillir à bras ouverts pour
oollahorer d’un même accord.
Nous avons, cette année, dans les Vallées,
un nombre considérable de jeunes pasteurs,
et nous nous en réjouissons en leur souhaitant la bienvenue, mais nous voudrions leur
dire : vous, les jeunes, une grande tâche
vous attend. Nous nous rappelons avec reconnaissance que, il y a de ceci cinquante
ans, nos temples étaient bondés, le dimanche
Scrupuleusement observé, la Sainte-Cène
attendue avec joie, la Bible régulièrement
lue, la famille unie obéissant à la voix du
père et de la mère, tous ayant la même
foi ; et aujaurd’huî ? Ne nous faisons pas
d’illusions, tO'Ut a sensiblement changé. A
quoi devons-nous attribuer ce revirement
au poiint de vue religieux ? A la guerre ?
Certes, elle’y entre pour beaucoup, car
que idç traces a laissé cette calamité ! Aux
amusements modernes ? Certes, il y a en
eux die gra.ndS attraits. A la conquête de
l’argent ? Hélas ! oui, on dirait que c’est
la divinité du jour devant laquelle on se
prosterne et que l’on adore. A vous donc,
les jeunes, de faire entendre votre voix,
à vous d’appliquer de nouvelles méthcdes,
à vous de faire accourir les auditeurs au
temple, à vous de faire accepter le message du Christ, à vous de réparer ce qui
peut être réparé, en faisant renaître les
beaux jours du passé.
Notre Modérateur, da.ns une vibrante
circulaire .adressée aux ouvriers de l’Eglise, a touché la note du jo'ur, à laquelle tous nous devons répandre. Allons donc, jeunes et vieux, à l’assaut de
■l’ennemi des âmes ; allons-y comme un
Gédéon, avec la force qui eSt en nous,
c’est à dire avec la force de Dieu: même,
et la réponse ne se fera pas attendre ;
Dieu bénira nos efforts pour le salut des
âmes. C. A. Tron.
Les Unions Chrétiennes
après la Semaine de Prière.
La Semaine de Prière, que les Unions
Chrétiennes des Vallées et d’aiUeuns ont
fidèlement célébrée (dans telle de ncs paroisses huit réuinions oint été organisées
dans ce .but) a renouvelé, pour la jeu.n!esse
chrétienne, l’inspiration dont elle avait besoin pour reprendre sa tâche. D’un côté,
c’est le 'sentiment du lien très étroit qui
l’unit à la jeulneSse chrétienne évangélique d’Italie et du monde entier, à -tous
les innombrables groupements ,de jeunes
qui, en ce moment même, méditaient le
même passage de la Parole de Dieu, et
élevaieint, dans des ceintaines de langues
différentes, la même prière. De l’autre
côté, c’est le sentiment de la nécœsité du
service de Dieu et du prochain, c’est à dire
de la collaboration toujours plus effective
de la jeunesse avec sa propre Eglise, sous
l’affectueuse direction, de son propre Pasteur, en vue dlu progrès du Règne de Dieu.
Ces deux sentiments ne sont pas contradictoires ; au contraire, ils se renforcent
l’un l’autre. Le fait que par l’Union Chrétienne notre jeunesse — et nous voulons ^
surtout faire allusion ici à la jeunesse
vaudoise — établit des rapports suivis,
pratiques, avec d’autres jeunesses chrétiennes, d’autres églises, d’autres pays, et
acquiert peu à peu la conscience d’appar- :
tenir réellement à l’immense famille lunio- |
miste mondiale, que nulle distinction ne
peut séparer, et par elle à l’église universelle, lui porte un élément vital die
force et d’action, qfu’elle n’aurait pas autrement ; la pousse toujours plus à développer son œuvre dams son propre milieu,
qui est celui de soin Eglise, et à l’aimer,
cette Eglise, , qui est le centre de son
monde religieux, et à lui consacrer ses
forces. C’est pour cela que les Unions
Chrétiennes dicB Vallées et d’ailleurs, qui
traditionnellement sont liées à leur église
et collaborent très fidèlement avec elle, on
suivant du reste les indications très clai- ¿
res et très précises du Congrès National
des U. C. de J. G. d’Italie à Forni, tiennent à rester dans le mouvement uinioniste mondial, qui leur est une énergie
très précieuse et qui, par elles, porte un
élémemt nouveau de force à leur ^lise
même.
C’est dans ce sens que le Comité de
Groupe des U. C. de J. G. va s’adreæer,
par une circulaire, aux Unions des VàUées
et de Turin. Partant des deux Sentiments
■ essentiels que la Semaine de Prière leur
a inspirés, de la nécessité de l’uinion wee
Dieu, de la nécessité dlu service id® P™"
chain, elle leur indique les trois points du
programme unioniste que les Ünions doivent particulièrement observer. Ce sont :
le travail d’éducation et d’instruction chrétienne peréoninelle, par les études, les dis-
3
<îussians, l’échange d’idées et d’eicpérietticeS, la prière ; la collaboration avec l’Eglise,
avec le Pasteur, pour le progrès du Règne de Dieu dans leur milieu; le service
fraternel du prochiain, surtout de ceux
qui se trouvent dans la maladie, dans la
pauvreté, dans l’affliction. Et c’est ainsi,
danls cette œuvre de sacrifice, dans cet
esprit de prière en commun, que les groUr
pements de notre jeunesse constitueront
réellement l’Union Chrétienne, c’est à dire
la grande famiUe des frères au service
du Christ. y
« H: îî*
Noas publions en résumé les indications
que le Comité de Groupe des U. C. de J. G.
des Vallées donne aux Unions dans une
circulaire spéciale, en vue de leur programme d’action ;
»
1“ Les études bibliques et unionistes,
qui sont développées dans chaque numéro
de Gioventù Umonista, sont chaudement
recommandées.
2" Pour faciliter l'étude des différents
sujets, qui se traiteront dans les séances
unionistes, le Comité enverra gratuitement à chaque Union un opuscule par
mois, adapté pour la préparation des
sujets suivants : novembre : Les Vaudois en Calabre ; décembre ; Dieu visible
dans la •npiiture physique (le bel opusieule
du regretté pasteur G. Banchetti) ; janvier : Considérations d’hygiène pour la
maison et la famille (l’excellent opuscule
du prof. Guido Malan) ; février, l’opuscule publié en italien par la Société d’Histoire Vaudoise ; mars : Georges Williams»
le héros de l’uniqnisme.
3“ Le Comité organisera, pendant l’hiver, deux tournées de conférences dans
toutes les paroisses où ss trouvent les
Unions, la, première sur l’œuvre d’évangehsation, faite par un pasteur évangéliste, l'autre sur différents sujets illustrés par des cinématographies spéciales, très intéreSsantefe.
4“ Le Comité offre gratuitement aux
Unions du Groupe, qui veulent s’en servir
pour leurs activités, 30 séries de projections lumineuses, dont nous 'avons puiblié
la liste, quelques Recueils Unionistes, en
italien, pour le's exercices de chant, et
quelques nouvelles comédies et farces, dont
on publiera les titres.
5“ Le Comité indique comme action
religieuse nécessaire une œuvre pour
l’Eglise, soûls la direction du Pasteur, et
une activité sociale en faveur du prochain.
Ch.aque Union est naturellement liibre de
choisir l’oeuvre religieuse et sociale qui
lui convient. Le Comité suggère, comme
pratiques et faciles, les suivantes ; encourager la fréquientation des cultes, par la
parole et l’exemple; recueillir des abonnements pour L’Echo des Vallées; enrichir la Bibliothèque paroissiale, en se servant du rabais du 30 pour 100 que le
Comité a obtenu pour les Unions par toutes les librairies évangéliques italiennes
(Claudiana, Luce, Risveglio, Orme, Speranza, Doxa) ; et favoriser la circulation
des livres dans la population de la paroisse ; s’üccuiaer des Missions ; recueillir
le dons en nature pour nos Institutions de
bienfaisance; organiser un travail d’arrigianato ; collaborer à la Colonie Unioniste
d’été i)our enfants pauvres de familles
unionistes, que le Comité National est en
train de préparer, ©te.
6" Le Comité demande la collaboration
la plus cordial^ de toutes les Uniolns en
vue dès deux Convegni Uniânisti de
l’Ascension, du Camp Æpin d’été, et de
la participation à la tournée dans les lieux
historiques des Vallées Vaudoises, qui probablement sera organisée l’été prochain
par la Société d’Histoire Vaudoise.
7“ Le Comité recommande les visites réciproques des Unions, et tous les moyens
de resserrer les liens fraternels entre
unionistes.
8“ Le Comité, enfin, recommandé d’activer
le payement d^ cotisations fédérales (L. 2
par membre) ; aux Unions qui le feront
â temps il enverra, à leur choix, un dœ
deux livres suivants, très utileé potur la
préparation des séances religieuses ou int^ectuelles ; Jésus homme, le" chefnd'œuvre de Fosdick ; ou Breve Storia dei Valdesî, du prof. Comba
La circulaire du Comité se conclut par
oes mots : Par le moyiein du travail que
nous accomplirons tous en&emble, par le
moyen de la prière que nous élèverons tous
ensemble à Dieu, nous voudrons constituer,
frères Unionistes, la famille unioniste du
Groupe, bien unie, bien ferme, au service
du Christ et du prochain. A. J.
Titre : L’Un d’eux partit (M.me Lucie
Rauziee-Fontayne - niustrations-de M.Ue
G, De Pomaeet - avec uine planche en
couleur) - 244 pagœ - prix ; 10 frs» —
Ed. La Cause,
C’est .bien loin d’jci, m'ais dans un pays
qui ressemble singulièrement à'nos Vallées que se déroulent les événements que
M me Rialuzier-Fonitayne nous conte.
C est dans les rudes Cévennes, ojine humble miaiisoin où l’on parle un « patois » qui
rappelle notre «patois»; un temple rustique et un pasteur à la barbe blanche, qui
rappellent nos temples et nos pasteurs.
Mais ce n’est pas uin récit « religieux »,
un récit des persécutions ; c’est une véritable histoire qui pourrait fort bien être
un récit de choses vues, tout en gardant
l'attrait d’un.,., roman.
Or, dans ce pauvre village où les mères
filent encore et les jeuines fiUdl « essuient
les assiettes de terre brune », il y a une
marné» qui tous les soirs se préoccupe
à causie du retard de sa « droulette » / Il
y a, naturellementi, aussi deS demoissllse
qui «jugent bon de faire des exawsions
en montagne avec de petits escarpins en
daim blanc, à très hauts talons».
C'est un tout petit village, bien ennuyeux pendant Thiver, et que ceux de la
ville vont visiter parce que on y fait de
bon... beurre. ^
C’est, nous semble-t-il, un petit monde
que 'nous connaissons fort bien, où l’attrait
de. la... ville, le désir de descendre à la
plaine se font aussi sentir, et tourmentent le cœur de la pauvre Laurentine gfui
oublie le pauvre Milet et...
Et rhistoire de cette gentille fillette et
de ses longues trœses, vous la lirez tout
d’un trait, car elle vous saisira. Saine lecture, donc, et pas du tout,., sermonneuse,
qui fait passer le temps sans le faire
perdre.
» « «
Le Livre des Protestants disséminés (Th.
Roux) — Ed. La Cmm — 96 pages prix; frs. 6,40 (franco).
Si un Seul adjectif pouvait servir comme
article bibliographique, je crois que j’écrirais : lexcellent. C’est un tout petit volume
qui s’adresse aux disséminés, à tous ces
nombreux protestants que le travail arrache aux pays d’origine et qui se trouvent .isolés, loin d’une église. L’auteur qui
connaît la réalité de la vie, ses nécessités,
s’est probablement dit qu’un gros volume
aurait risqué d’être considéré comme un
'de ces livres Sacrés, dignes «d’une certaine vénération», qu’il faut serrer «om
femd de la -¡mile ou de l’armoire ». Il a
donc condensé eiv peu de pages Thistoire
de ses expériences ; et analyser ces études
n’est pas chose, facile, car la forme et le
contenu sont unis si intimement que Ton
ne peut que donner uine idée fort imparfaite de ae qu’est ce livre. Il est divisé en
9 chapitres qu’on pourrait comparer à des
sermons, avec leurs textes, et pourtant
c’est mieux que de bons sermons; les titres des chapitres donnent l’impression, die
méditations sévères (Le Psaume des Protestants disséminés - Une page de catéchisme des Protestmts disséminés, etc.) ;
toutefois c’est mieux qu’une méditation.
Enfin ! ce qu’il y a de sûr c’est que ce
livre n’est ni ennuyeux, ni lourd; il est
pétri de bon sens et de bonté. Ce n’est pas
un ascète qui écrit, mais c’esst un pasteur
qui a vécu la vie des dissémiinfe et qui
veut leur être utile ; ce n’est pas un philosophe qui tranche les questions sans tenir
compte de la réalité, c’est un homme qui
sait que les difficultés de la vie matérielle
sont grandes et que souvent le pauvre isolé
doit aller à la faveur du clair de lune, ou
à la hmur de la lanterne, en bicyclette, rejoindre quelques coréligicmmi'f'es, bien loin.
Ce sont des (exhortations, des appels
qu’adresse M. Roux, mais la conBolation, la
joie ont aussi leur place. Et même les disséminés qui liront ces pages (ils devraient
être nombreux) troiuvieront l’exaLation de
leur condition dans ce magnifique IX= chapitre : Ce que firent des disséminés.
g. c.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Les huit réunions que
l’Union Chrétienne a organisé dans tous
les quartiers à l’oceasion de la Semaine db
Prière, ont été bien fréquentées. Elles ont
été toutes dirigées par des Unionistes,
— La Chorale, sous la direction de M.me
Balma, a chanté, dimanche dernier, au
culte, avec beaucoup d’entrain et de 'Sens
artistique, le cantique N, 240 idu Recueil
français.
— Samedi dernier, à la Commune, a eu
lieu une réunion deis Présidents de toutes
les Œuvres d’aissistance en faveur des pauvres, dans le but d’établir un accord en
vue (de l’hiver. Le Pasteur était présent.
L’accord a été organisé avec une très
bonne entente, soit pour les pauvres adultes, soit pour les enfants.
— Vendredi 14 courant, M. Daniel
Henri Péllegrin, à l’âge de 75 ans, s’est
éteint paisiblement ,dans le Seigneur, entouré par sa nombreuse famille. C’était
un bon Vaudeis de la vieille roche, travailleur honnête, sérieux, inspiré à des sentiments religieux simples et profonds:.
L’immense cortège qui a accompagné sa
dépouille mortelle au cimetière a démontré la profonde estime et la sympathie dont
il était entouré par toute la population.
Que sa mémoire soit en bénédiction pour
ses enfants.
— Le Ricreatorio pour enfants pauvres,
organisé par la Croix-RoUge, s’ouvre ce
jeudi 20 courant, à 2 h. 30, dans la Salle
du Fascia
LIVOURNE. Nous sommes heureux
d’annoncier à ces lecteurs qui se préoccupaient du silence de M. le pasteur A. Muston, qu’il était dû à un déménagement, et
que M. MuBton va bientôt reprendre la
plume, ce dont nous le remercions,. La
nouvelle adresse est : Livourne - Via
Calzabigi, 1.
LONDRES. Void le nom d’une ville qui
m paraît pas souvent dans la Chronique
Vaudoise. C’est avec une vive joie que
tous les lecteurs de i’Echo liront les lignes
suivantes, car elles sont un noble témoignage de l’attachement que les Vaudbis
disséminés ont pour le sol natal. Que Dieu
veuille bénir tous les efforts qui se font
pour grouper nos chers disséminés. Réd.
Dans la grande cité brumeuse où souvent les prend la nostalgie de leur généreux soleil, ils ne sont qu’une trentaine,
dispersés aux quatre coins de l’énorme métropole, mais ils ont l’impression que d’autres seraient heureux de venir grossir ce
noyau s’ils en connaissaient l’existence. Ils
se,, réunissent' en moyenne une fois par
mois, sur l’initiative d’un Comité qui
compte parmi ses membres : M. F. H. Christol, paisteur de l’Eglise Française de Londres, inécédemment missionnaire an Rhodésie du Nord et au Cameroun, président
honoraire du groupe ; Mrs. Sturge-Mcore
née Appia, présidente ; M.me J. Lageard,
ancienne misBionnaire au Zambèze, secrétaire ; Mrs. Micol et M.lle Hugon., secrétaires adjointes ; M. Gras, trésorier.
Dimanche dernier, 2 novembre, a eu
lieu la première réunion de la session
1930-31 et tous ont été heureux de sentir
se développer dans le groupe cet esprit
de vraie fraternité et de bienveillance réciproque qui fera la vie si agréable et si
belle lorsqu’il sera partout m'anifesté. C’est
ce qui nous donne confiance .dans l’avenir
de œ petit mouvement et la hardiesse de
le signaler aux lecteurs de VEcho, en invitant tous les Vaudois et toutes les Vaudoises de passage ou en séjour à Londres
à notre prochaine réunion : le 21 décembre, à 3 heures après-midi, dans la petite
Salle de l’Efelise française, 9, Soho Square
- Londres, W. I. Eb raison de sa idlate, cette
réunion aura plutôt un caractère dé fête
de Noël.
Toutes communications à ce sujet peur
vent être adressées à M.me J. Lageard 148, Highbury New Park - Londres' N. 5,
qui sera reconnaissantje pour tous les
noms et adiretees de Vaudois en Angleterre
qu’on voudra bien lui envoyer maintenant
ou dans le courant de l’année.
Graui>e Vaudois de Londres.
Pour la Secrétaire ;
L. Hugon.
PBAMOL. Nous sommies heureux de
constater que la physionomie de notre paroisse est depuis quelques semaitnies..»
normale !
Beaucoup de familles qui, pendant les
mois d’été, demeuraient « à la miandb »
sont rentrées au village.
~ L’Union des Mères, nombreuse aussi
cette année, a repris Ses séances et l’ouvrage inachevé de rannée'’dernière avec
élan et avec joie.
— L’Union des Jeunes Gens aussi a pris
possession de son magnifique local qui réclame d’être utilisé pour... le bien de la
jeunesse en tout premier lieu, et, par elle,
pour le bien de l’Eglise.
— Le lundi 27 octobre, a été célébré,
dams le temple, le mariage de M. Barthélemy Long fm J,. Jacqués, originaire de
Pramol et membre apprécié de l’Eglise de
Pignerol, avec M.Ile Travers Alice de J.
Henri, retournée 'des Etats-Unis, il y a
quelques mois seulement. A ces chers amis,
qui vont s’établir au Pont Saint-Martin,
nous renouvelons ici ¡nos vœux de bonheur !
— Dimanche dernier, la chaire a été
occupée par le pasteur émérite M. Biwrth.
Soulier,. Tandis que nous lui reinouveloins
nos chaluds reraercîmerits, nouB voulons
bien lui dire aussi « au revoir... ! ».
Rep.
RICLARËT. M. le pasteur Guido Miegge
s’est embarqué le mois 'cternier pour les
Etats-Unis, afin d’y tenir une tournée de
conférences. H est remplacé par le candidat en théologie M. Guido Mathieu, qui
s’est mis au travail, plein d’ardeur.
A notre collaborateur M. Guido Miegge
nos meilleurs vœux pour une honnie campagne, avec l’espoir de recevoir quelquefois des nouvelles de l’autre... monde.
Réd.
SAINT-GERMAIN, (Retardée). Après
une longue douloureuse maladie, notre cher
frère Henri Combe, des Martinatsi, s’est
paisiblement endormi dans le Seigneur.
Pendant 'de longues années il avait été
ancien de son quartier et il avait rempli
sa tâche avec la plus grande fidélité et le
plus grand dévouement.
Une très grande foule pris part au service funèbre et témoigna de quelle estime
et de quelle affection notre frère était
entouré.
L’ancien Henri Combe laisse une très
nombreuse famille; à laquelle nous voulons
exprimer encore notre plus profonde
sympathie.
SAINT-JE AN. Le 25 octobre, à Sampierdarena, M. le pasteur Maurin a béui
le mariage de M. Charles Allio et «te M-He
Hélène Pavese. Ncs meilleurs vœux aux
deux époux.
— Mariage^ Samedli, 15 courant, eut lieu
la bénédiction du mariage de Péllenc David et Theiler Marie Louise. Nos souhaits
aux époux.
— Dons en faveur de VAsile des Vieillards: M.me Giuseppina Primo-Rostagno,
en souvenir de ses parents, L. 100 - M. et
M.me Giulio et Laura Jon-Scgtta, en souvenir de leurs grands-parents, 100 - M.me
Eva et M. Leopoldo Bounous, en souvenir
de leur chère tante Joséphine, 100 - Pour
augmenter le Fonds Gustave Bounous, Consolidato 5 %, L. 1.000 - M.me Lydie Bertin-Revel, 10 - M. Corrado Galvano, 19,50
- M. Giulio Revel, en souvenir de M. Henri
Goss, 20 - Conjoints Francesco Bounous, 5Ó
- Docteur et MisS TomlinSon W, Egham,
en souvenir de M.me Gardiol, 100 M. Henri Peyrot, en souvenir d’Adrien
Coïsson, 80.
4
VALLECROSIA. Voici la 61° année de
vie de l’Institut Vaudois des jeunes filles ;•
vie Auvent agitée et difficile, mais toujours inspirée par le noble désir dd service de Dieu. D’année dernière, 16 jeunes
élèves ont été admises, et toutes ven'aint
des milieux les plus misérables. Elles reçoivent une saine éducation chrétienne,
celles apprennmt à aimer leur patrie»,
et on les prépeire'afin qu’elles puissent un
jour æ gagner leur pain quotidien.
La somme nécessaire pour la vie de l’institut est montée, l’artnée dernière, à plus
de 100.000 lires, fruit de contributions
volontaires.
PERSONALIA.
Nous apprenons avec joie que M. Emanuele Quattrini, ancien élève de notre Oollège, fils du docteur M. A,- Quattrini, .bien
connu et estimé parmi nous, vient d’obtenir la laurea an médecine et chirurgie,
avec une brillante votation, à l’Université
de Turin. Nos meilleurs' vœux pour une
longue et bienfaisante carrière.
— Nous apprenons que le sergent-major Henri Melile, de 21 ans, du Camp
de Mirafiori, fils du pasteur J. H. MeiUe
et d!e notre poète, prof. Adia Meille, vient
de participer à un concours pour l’admisraon à la troisième annæ de l’Aocaidemia
Aeroïlatutica de Caserta- Pour les deux
places mises au concours il y avait 38
postulants. Notre jeune frère vaudois
Henri MeiUe a été classé ^premier».
Nos félicitations et nos voeux d’une brillante carrière.
OOOO 0"0'0<>0000-oooo o-oo-ooo
Pensées.
Quand une fois l’on est entré dans le
roymme de la charité, alors le monde, malgré ses imperfections, nous paraît beau,
comme un vaste champ, riche en moissons,
car OKïus n’y voyons idus que des occasims
d^mmer et de faire du bien. Htlty.
Si nous désironis la présence de Dieu,
laquelle est l’essence meme de tout .bonheur humain, nous devons aussi accepter
Quelques souffrances, car qmconque a l’expérience de la vie sait que nous sommes
plus près de Dieu, dans l’épreuve que dans
n’imijorte quel autre mament. Hilty.
La moitié de l’ignorance «st détruite par
l’échange des pensées, la moitié de ce qui
reste s’évanouit en s’appliquant à se faire
une philoBophie, et le dernier reste disparmt à la lumière de la réflexion sur scdmême. Prorverhe hindou.
Les grandes nouvelles.
Angleterre : S. M. le roi Georges a inauguré, le 12 courant, la Ooinférence indienne,
à Londres. Pour la première fois, après
de longs siècles, les délégués hindous, musfulmams, les « marajas », les « pari'aS » siègent à la même table, pour lexaminer le
problème de l’autonomie de l’Inde.
Italie; L’aviateur Francis Lombardi,
avec deux appareils de « tourisme »,, est
arrivé sians incident à Capetown (Le Cap),
après avoir parcouru, avec ses aréoplaîies,
12.295 km. en 16 jours.
France : Une terrible catastrophe a
frappé la France. La colline de « Fourvièras », près de Lyon, a éboulé provoquant
la ruine du pittoresque quartier de SaintJean. Pendant la nuit, vers 1 heure du
matin (13 courant), plusieurs éboulements
se sont Succédés ; toutes les maisons se sont
écroulées et il y a de nombreuses victimes,
Pérou; Les troubles ne manquent pas
dans cette république : l’ancien gouvernement et l’ex-président sont sous procès ;
les mineurs se sont mis en grève !
Japon; A Tokio, pendant que le premier ministre Youko Hamaguchi se préparait à monter dans le train, pour aller
assister aux grandes manœuvres de l’armée
japonaise, il a été victime d’un attentat.
Un jeune nationaliste a tiré un coup de
révolver, qui a gravement blessé l’homme
d’Etat.
Espagne; Les rues de Madrid ont été
ensanglantées par de nouveaux incidients,
provoqués par les grévistes qui participaient aux funérailles de quatre Ouvriers.
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Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyix)nel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa : Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, Ivi - Ctoadiutore : Enrico Corsanl, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Casti gUone,
PACHINO Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Cliiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi - Coadiutore : Cand. TcoL
Mariano Moreschini.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour,
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - CMesa : Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Eterna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mlscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Alberto Billour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembie, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore ; Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 67.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè CarduccL 16 - Pastore; G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi,
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRU7ZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì aUe ore 18 - Pastore ; Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUl, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin,
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand,
Teol. Oreste Peyronel, ivL — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiore - Pastore : G, Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B, Celli, Via'Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO’PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Pastore Luigi Micci, Perrera
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUIce - Direttore : Pastore Davide Forneron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Dtretr
trice ; Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe.
eresia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellioe - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Sen'agli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Lu.serna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Gennano Clilsone;
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe nelle
Valli Vakiesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE - Ernesto Tron, pastore
valdese.
COLONIA COSMOPOLITA -,-Bnrico Beui, pastore valdese - Pietro Bounous, pasUme
emerito.
COLONIA ARTTLLEROS,- Enrico Beni, pastore valdese.
COLONIA TARARIRAS - Guido Rivodr, pastore valdese.
COLONIE RIACHUELO-S, PEDRO : Guido Rivoir, pastore valdese.
COLONIA OMBUES DE LAVARLE - Daniele
Breeze, pastore.
COLONIA MLGUELETE - Daniele Breeze,
pastore.
COLONIA SAN SALVADOR - G. E. Gönnet,
evangelista.
Argentina.
COLONIA IRIS - Silvio Long, pa.store vaWe^
Indirizzo: Estacion Iacinto Arauz, F,C»P.
(Rep. Argentina).
COLONIA BELGRANO - Lévy Tron, pastore
valdesa Indirizzo : Colonia Belgrano, Està- |
don Wildermuth, F. C. C. A. (Prov. do ^
Santa Fè - Rep. Argentina).
Colonia del Sacramento, Colonia de Nln Y Suva, ,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie, J
non hanno un Pa.store a poeto fisso e sono |
visitate periodicamente.
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