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N. 28.
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et pour l’Administration à M. J. CoïssoN, prof. Torre Pellice.
On s_’abonne : â Torre Pellice au bureau d’administration et à
1 Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
•commencement de l’année.
Ees changements non accompagnés de la somme de 15 centimes,
ne seront pas pris en considération.
TJ
S
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. Mignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV,
SOMMAIRE: Gommunicatiou officielle —
Sois fidèle jusqu’à la mort ^ Ee Pape
et la Neutralité — Courrier de l’Evangélisation — Chronique vaudoise —
Nouvelles politiques.
COMMUNICATION OFFICIELLE
COLLÈGE VAUDOIS
PROGRAMMES DES CONCOURS.
I. Bourses Campbell.
A) Campbell Major.
1° Bible - Histoire d’Israël de la captivité à la naissânce de Jésus (Eri
langue française. '
2° Latin - Virgilió - Georgiche. Libro IV.
Sintassi dei modi.'
3° Grec - Lisia - Orazione contro Agorato. Uso delle preposizióni.
40 Histoire Vaudoise - Les Vaudois de
1790 à 1848 — Domination française
- Restauration - Emancipation (En
langue française).
5° Mathématiques - Sistemi di equazióni“"
a più incognite di ptimo grado.
NB. Pour les élèves vaudois promus en
2ine lycéale. ■
B) Campbell Minoi.
1° Bible - Les miracles de Jé.5us (En
langue française).
2“ Italien - La metrica italiana : norme
ed esempi.
3° Latin - Sallustio - La guerra giugurtina. Capo 1-30. Sintassi del dativo
, e dev’accusativo.
4° Histoire Vaudoise - Les Vaudois au
l&W siècle (En langue française).
5° MÎathématiques - Applicazioni pratiche della «proprietà pitagorica del triingolo rettangolo.
NB. Pour les élèves vaudois promus en
5“® gymnasiale.
IL Bourses Burgcss-Kinnaird.
1° Bible - La vie et les écrits de l’apôtre Jean — Evangiles et Epîtres
(En langue française).
2° Latin - Virgilio - Eneide Libro I , Sintassi dei casi.
3° Grec - Senofonte - Anabasi - Libro IV
c. 5-9. Analisi dei verbi.
4° Histoire Vaudoise - De la Réformation à l’exil - 1550-1686 (En langue
française).
5° Mithologie grecque - Le divinità minori e gli eroi. ' 1
NB. Ces bourses sont pour les étudiants
qui veulent se dédier au ministère évangélique ; qui appartiennent à l’Eglise Vaudoise,
doivent passer encore trois ans au Collège
et s’y trouvent depuis un an au moins.
III. Bourse Gillct-Brcz.
1° Bible - Les rois d’Israël et les prophètes contemporains (En langue française).
2° i/a/iano - Checchi - Memorie d’un
garibaldino - Sunto e commento.
30 Latino - Cesare - De Bello Gallico,
Libro VII c. 1-30 - Sintassi dèi genitivo.
4° Geografia - Orografia e idrografia della
Regione Italiana Settentrionale.
5° Matematica - Aritmetica commerciale.
Problemi d’interesse semplice, di tara,
di percentuale, di rendita dello Stato,
di sconto, di società e di miscuglio;
NB. Pour les élèves Vaudois sans distinction de sexe dont les familles sont établies
à Torre Pellice depuis au moins cinq années.
Torre Pellice, le g juillet.,
Pour la Table :
B. LEger, : Modérateur.
Sois fidèle jusqu’à la mort.
. • . Apoc. II, 10,
Cet ordre'donné par l’ange à une des
églises de l’Asie mineure est pour tous :
pour les peuples, pour les églises, pour
les familles, pour les'individus. C'est un
ordre toujours d’actualité et que ùous
devons entendre pour- réxècùter. En
nous en tenant à ce qui nous concerne
individuellement, la fidélité doit se manifester dans nos actions comme dàns
nos pensées. Nous sommés au service
d’uu Maître auquel nous devons rendre
nos comptes. En nous appelant à vivre
sur cette terre II a donné à chacun de
nous une mission à remplir. Il a confié à
tous des talents à fqire valoir et, comme
nous sommés des créatures libres, il nous
faut moutrer quel usage nous avons fait
de cette liberté, chacun ayant sa responsabilité.
Cette fidélité manifestons-là vis à vis
de notre conscience qui est la voix qui se
fait enteudre en nous pour nous avertir
des faux pas que nous pourrions faire; la
conscience est un ami qui ne nous cache
pas la vérité et qui sait appuyer le bien,
en nous rendant heureux, ou réprouver
le mal en nous montrant tout ce qu’il a
de hideux en lui. La conscience comme
une sentinelle ne dort jamais, elle veille
la nuit comme peudant le jour; elle jette
le trouble en nous, en nous rendant malheureux en présence du moindre écart,
ou elle inonde notre cœur par une joie
qui nous rend heureux, qui nous fait
voir tout en beau, qui nous facilite la vie,
qui nous donne du courage, qui dissipe
tout nuage. Voulons-nous donc obéir à
la voix de l’ange ? Dans ce cas soyons
fidèles à notre conscience; sachons lui
obéir. Le moindre doute, la plus petite
désobéissaTice"nous poussent à rendurcissement ou 'à la ruine. î, t, t *
Gettè fidélité manifestons-lâ dans l’accomplissement de nos devoirs journaliers.
Tout n’est pas beau dans la vie, bien loin
de là et, comme ces jours-ci, nous voyons
le soleil s’obscurcir, les orages se déchaîner, la pluie tomber par torrents, jetant
l’homme dans la perplexité et dans l’an
goisse,f à cause du travail qui s’accumule.
des récoltes qui sont en retard ou gravement (menacées, il en est ainsi dans nos
devoirs quotidiens. On est dérangé, on
apprehd’de mauvaises nouvelles, le travail n^st’pas récompensé à sa juste valeur, c|i ne voit pas bien où l’on va aboutir, al|rs le découragement s’empare de
nous tout devient sombre. N’importe,
soyons fidèles, continuons notre besogne,
per-,évféroiis dans l’accomplissement de
notre tâche. Comme après l’orage le soleil brille dans toute sa splendeur, de
même après les difficultés nous verrons
de meilleurs jours. Oh ! savoir persévérer.
lutter-îsortir de la lutte vainqueurs, quel
bienfait, quel bonheur !
Soyons fidèles, aujourd’hui, d’une manieie spéciale, à notre patrie. Point d’impatienje ni de découragement. Il est
vrai {^e le canon gronde sourdement, sur
les iiaptes cimes de la frontière, il est
vrai q^e le mauvais tenàps rend la tâche
encom plus pénible, il est vrai,'qu’on va
se heurter à dés Forteresses formidables,
naturelles ou préparées de longue main
par feniiemi, il est vrai que cet ennemi
est implacable là où il peut exercer sa
tyrannie, tout cela est vrai et, cependant,
plus que jamais soyons fidèles à notre
patrie. Nous croyons qu’il faut unir à la
grande famille quelques membres laissés
jusqu’ici eu dehors, membres qui ont
attendu patiemment l’arrivée de ce jour;
eh bien, montrons-leur que si nous nous
sommes imposés des sacrifices d’argent
et de, vies ponr unir la Vènitie au royaunié ^Italie, Rome à la patrie, nous vou
Iqiiâ'etre fidèles à notre mission jusqu’au
bout.
Nous qui restons à la maison,
sbySns fidèles par notre dévouement, par
notre, abnégation, par nos sacrifices sans
murmurer et vous, chers amis, qui êtes
sur î.e front, en présence du danger, de
millè difficultés, peut-être mêrne de la
mort, soyez fidèles jusqu’à la mort, s’il
le faut. Nous ne pouvons comprendre ces
misérables, ces lâches, qui jettent le découragement dans les cœurs ou qui poussent Jusqu’à la trahison; que ces gens
soient dignes de notre mépris ou de no
trë compassion, mais que cela ne nous
fasse: pas faiblir un instant au devoir de
“la fidélité.
Ecoutez : un soir, au coucher du soleil,
en rejoignant son poste à X... près de
Verdun, avec un brigadier et deux collègues, un gendarme aperçut dans un
champ une vieille femme penchée sur une
tombe fraîche. Ils s’approchèrent pour
interroger la pauvre dame. « J’avais eu
déjà cinq fils tués dans cette guerre ! -rleur dit-elle. — « J’habite la Rochelle. Je
suis venue pour pleurer le sixième, mon
dérnier, qu’on a enterré ici ». — Pouvant
à peine contenir leur émotion, les quatre
hommes présentèrent les armes à cette
mère en deuil. Elle aussitôt se releva
brusquement, et s’écria dans un sanglot:
« Vive la France quand même » 1
Il s’agit d’un fait authentique; quelle
force d’âme ! quelle fidélité ! mais aussi
quel encouragement pour ceux qui sont
au front comme pour ceux qui 'rèMéUt à
la maison ! ' '*
Mais surtout sogans fidèles à notre Dieu.
Puisque c’est Lui que nous devons servir,
suivre et aimer, ah'l n’hésitons pas à Lui
témoigner par notre fidélité toute notre
reconnaissance pour les bieufaits infinis
dont II nous comble, pour notre bonheur
terrestre, pour notrè salut éternel.
De notre fidélité à Dieu déjjeiidra notre fidélité envers notre conscience, nos
devoirs quotidiens, de notre fidélité à la
patrie. C. A. TnoN.
Le Pape et la Neutralité.
Contrastant avec ce sursaut de l’opinion du mónde civilisé, l’attitude de la
papauté reste toujours, jusqu’ipi, celle
d’une invariable neutralité, et ce n’est
pas un petit scandale pour la conscience
de beaucoup de catholiques. 11 faut lire
-lés articles dé M. de BonneîOii, et Surtout
ceux de M. Julien de Narfon, notamment une étude parue récemment dans
la Revue, pour se rendre compte de la
puissance des influences germaniques à
la cour de Rome. Il est certain que la
plupart des cardinaux n’aiment pas la
France. L’un d’enx n’a-t-il pas osé dire,
en plein conclave, au cardinal Mercier:
« Eminence, ce que la Belgique a fait est
tellement idiot... ». Il n’acheva pas sa
phrase, ajoute M. de Narfon, parce que
le cardinal Mercier lui imposa silence én
déclarant qu’il n’hésiterait pas à quitter
le Vatican plutôt que d'en entendre davantage. Quelles que soient du reste les
causes qui expliquent que le pape n’ait
encore pu se résoudre à sortir de sa neutralité — et les déclarations anodines de
sa lettre au cardinal Vannutelli ne peuvent être considérées comme un Changement d’attitude — elles ne la justifient pas aux yeux même de catholiques
qui comptent parmi les plus fervents et
les plus soumis. Avec un « catholique
belge », écrivant dans le Petit Parisien,
ils disent ou pensent: «Si la papauté
n’est plus le soldat du Droit, si les plus
flagrants attentats contre l’indépendance
et la liberté des peuples pacifiques ne lui
arrachent pas une protestation, si elle
n’ose ou si elle ne peut, soit diplomatie,
soit prudence, élever la voix en faveur
d’un peuple martyrisé pour être resté
fidèle à ses obligations internationales,
de quel front prétendra-t-elle désormais
au rôle de définiteur moral et d’arbitre
spirituel ? ». Et ils ne peuvent s’empêcher d’acquiescer à ces paroles de M. de
Narfon : « Le Saint-Siège n’est pas, ne
doit pas être une puissance politique! Et
agi»'
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•.IM
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'*
--.^■çiÇkV a«.'-a-JCt.t. .LTcr”i'.tf .í^-S^^^.-.'^^■^~J■.'ZL'^'-Z.^.'.-^^
, il lie j>eiit pas faire de plus grande faute
suliordonner^ dans sa conduite,
J’p^dre »postplique "-à l’ordiP politique.
C’est celte fautejqu’il est en train de
eoHUuettre... Etre apostolique ou n’jêtre
pas; vivre apostoliquement ou perdre sa
raison de vivre, voilà pour l’Eglise, et
pac conséquent aussi pour le Saint-Siege,
, dUe'^*^®' C’est assez dire qu’il ne saU"
raitj y avoir pour un pape de défaillance
plus grave que le consentement pour soi
..à la neutralité morale, car il faut choisir.
Ou ne peut pas être tout ensemble, apostolique et neutre^. Il n’y a point, dans le
loyal et. clair langage de France, deux
, ,roots qui s’opposent plus invinciblement».
Est-ii besoin de le, dire: bien loin de
pôus inspirer je ne sais quelle satisfaction'mauvaise,* cette abdication de la papanté, à' l’une, des heures les plus solennelles de rhistoiré, nous attriste sincè
rement, comrrie cîoit le faire toute dé
faite de la conscience et de la vérité.
(Le Témoignage).
.iv: : : Très honoré: M\ le Directeur
- , Si r : ,(ie r, « Echo des Vallées
~,.rq Je désire wus donner quelques, noui -ivelles sur une tournée d’évangélisaUon
que je viens dè faire daps le Molise à Pescolanciano, province de Campobasso,
,, . Après avoir présidé,le culte et ayoir eu
la. réception des çatéçhumènes .à Borello
le. 6 juin, je ro’acheminai à pied pour Ga,,stel. de| Gjudipe à 20 km. environ d’ici.
eircore là, le soir, une bonne réu. rpLon.qjii ipt vite, cqnvoquée par le bandifOFÇ pu crieur.public. C’est avec plaisir
. que,-je,vois là le^^yieux frère Zaccardi s’occuper activement de cette congrégation.
,, ^ Com.me il jubilait dernièrement en assis.tapt au ¿aptêmé de. sa petite-fille et en
’’^Voyant là'salle remplie d’àüdite’ùrs'très
' attentifs Î Ôïi,,' s’ils étaient plus hom' breùx lés êvàhgéliquës comme ce noble
viéillà'rd irifàtigable lorsqu’il s’agit' de
Α'ihtérêt îiü règne de Di'éu, S'oubliant
ppür le Sauveur I
"Le 7( au matin, je m’acheminai pour
" " iAtèletà et San Eietro di Avéllaha, pour
prendi'é le trairt à Celte gare jusqu’à Per: scolaaciano.,J,’arrivai là vers 2 heures, et
Je trouvai le, frère Pasquale Antonio
i-; r Calderara qui dirigeait les trayauxd’esca•' vation pour la bâtisse de notre temple.
, Voyez-vous, me dit-il, comme l’Ad.1 ministration communale est gentille pournousîielle me permet de déposer toute la
terre là près de la gare sur un talus, ce
qui me facilite ma tâche. —^ En effet, j’ai
pu constater que l’Administration est
: progressiste en visitant plus tard le pa■ lais de écoles et les locaux de la mairie.
■ 'On'a dépensé là 126,000 francs. Ce qui
fait honneur aux administrateurs. Je fus
heureux de constater que notre temple,
avec le logement pour l’évangéliste, s’élèvera dans la rne principale à deux pas
des écoles monumentales. J’ai pu examiner le plan fait par M. l’ing. et prof.
Benjgmin Serri, de Salo, et je n’hésite:
pas à dire qu’il est merveilleux.
■ Notre édifice sera petit, mais coquet,
^ ‘ et fait suivant toutes les règles les plus
rribdernes. Espérons que quelque ami
' fions fera cadeau de la cloche pour appeler nbs frères àu culte. Cela est très im
■ ‘ portant, car on ne peut pas avoir partout
‘ cohime à Monteferrante et à Castel del
Giudice le crieur public qui avertit lorsque le pasteur ou l’évangéliste est là.
---Donc « buon intenditor poche parole; qui
, , nous fera çgdeau de la cloche ?
^ Ji, Apr^= ?V.9ir .examiné les travaux de
terrassement et fait visite à un frère malade, nous eûmes, le soir, un culte excel
lent. Comme on travaillait à l’édificàtion
d’un temple, je parlais de l’église maté-’'
rielle, faisant remarquer comment l’ifi^#
nîeur Salò avait su disposer merveiUefi- i
semeiit toute chose. Dans cette structure
il y a des pierres de taille et des pierres
ordinaires, mais tout est solidement
agencé pour faire un tout harmonique
basé sur un fondement solide. Ainsi'j’ai
dit, dans l’église spirituelle'il faut àVoir *
un fondement solide, c’est à dire Christ
et l’église spirituelle doit être solidement
agencée de manière à faire, un tout organique. Chaque pierre, c’est à dire, chaque membre doit occuper sa place et le
lien de l’amour doit unir tous les membres.
J’insistai surtout sur l’union, l’harmonie, afin que en face du monde qui nous
contemple on puisse dire: Voyez cómme
iis s’aiment ! —Si l’église de Jésus àpôur
but d’attirer les pécheurs au Sauveur,
puisse cette église de Pescoianciànò attirer les pécheurs des environs, Agnone,
Carovilli, Chianci Fietrabbondante,'Roccasicura, etc. Puisse-t-elle être un phare
pour le Moiisé, cette partie si pittorésque
de la province de Campobasso.
Le lendemain j’exàminài le paysage
depuis le château du seigneur de l’endroit Giovanni D’Alessandro et j’écrivis
la biographie dé Pasquale Antonio' Galderara, le fondateur de l’œuvre de Pescolanciano. Voilà un jeune homme pàiti de
son pays à l’âge de dix-sept ans et ^i va
gagner son pain an Brésil. Là il est converti par nn ma^on de Salerno. J1 retourne à son pays en 1906 et il essaye de
convertir sa famillé, mais il ne. put y
rénssir. Il retourne en Amérique-êt va
s’établir dans l’Ohio, à Columbus (EtatsUnis).
Il devient l’un des fondateurs de l’églisé italienne et collaborateur dâ' pasteur Napoli de l’église, presbytiéienne
' uhié. 'Pendânf qüatrë années il'éatiâ’Utnô- ;
hier du pénitencier et il s’occupe aussi à
instruire ses concitoyens. En 1912 il retourne chez lui en Italie ét il a <la joie
' de convertir toute sa famille et dfefonder
règlise de Pescolanciano.
Maintenant, grâce à une dam^ américaine, Mrs; Colgate, nous aurons bientôt
à Pescolanciano un joli temple grâce à
Ce laïque dévoué et consacré à Dieu.
Jè tiendrais beaucoup à publier cette
biographié, mais il me faudrait environ
100 francs. Y aurait-il un donateur pour
cet objet ? Il ferait là une œuvre; bénie.
Aujourd’hui plus que jamais nous
avons besoin de laïques instruits et dévoués. Je lisais dans VEclaireur, journal
populaire évangélique, qui je crois se
publie encore à Sainte-Foy-la-Grande
(Gironde - France),.ces mots que j’ins-,
cris textuellement: «Trop souvent l’on
a considéré: dans nos églises protestantes
que la prédication devait être la tâche,
unique, exclusive et absorbante du pasteur si bien qUe, presque toujours, le pasteur est jugé sur sa prédication. D’abord
pour l’appel qui lui est adressé, ensuite
pour son ministère. Et cela est souverainement injuste. Car la prédication n’est
pas, à mon sens, la tâche essentielle du
. pasteur, c’est même l’une de celles dans
lesquelles il devrait lui être loisible de se
. faire suppléer. Et j’appelle de tous mes
vœux le jour où nous entendrons dans
nos chaires, alterner les voix pastorales
et les voix laïques.
« ...Le prédicateur laïque est eelni dont
la parole a ce je ne sais quoi qui constitue
l’allure laïque ; et qui saurait traduire en
hautes et puissantes affermations, dans
un langage tout imprégné d’Evangile,
sans doute, mais aussi éminemment populaire et laïque...
« ...Ce prédicateur formé dans la pratique de la vie, vivifié dans lés réunions
de prièrés, armé dans les classes bibliques
tout ihiprégné d’Evangile, qu’il vienne f
faire entendre dans nos églises à côté de
la voix du pasteur si nécessaire pour élever î’âme vers les choses invisibles, la voix
de l’homme plongé mais non submergé
dans le monde des choses visibles, qu’il
.vienne surtout se faire entendre aux
multitudes du dehors dont il se fera comprendre d’autant mieux qu’il partage
leurs difficultés et leurs tribulations ».
Paroles d'or que celles-là.;. Calderara
■'e-st le type du prédicateur laïque, mais
ils sont rares en Italie ces prédicateurs,
et même aux Vallées Vaudoises...
La guerre qui nous prive de plusieurs
pasteurs, poussera-t-elle des laïques à se
consacrer à la prédication ? Y aura-t-il
parmi nous un renouveau de vie religieuse ? Qu’ils se lèvent ceux qui veulent
s’enrôler au seryiee du Roi céleste. Je
vois qu’il y a des hommes âgés, des vétérans qui demandent comme une grâce
de s’enrôler pour aller combattre au
front contre l’Autriche; où sont-ils ceux
qui veulent s’enrôler pour Christ ?
À mon retour à San Pietro di Avellana,
je fus conduit à la caserne des carabiniers
où je dûs prouver mon identité. Je n’avais pas de certificat, mais j’avais à la
caserne un témoignage vivant. Deux carabiniers qui m’avaient vu dans le train
évangéliser et que j’avais ensuite évangélisés jusqu’à San Pietro se levèrent
comme témoins en ma faveur. Mon témoignage fut si évident et si éclatant que
je fus de suite relâché.
Frères chrétiens, savez-vous comment
nous pouvons être de suite,reconnus ?
Par notre témoignage vivant. Ne craignons pas d’être les témoins de Christ
partout et toujours, voilà notre meilleure
défense deyânt le monde, voilà notre èer-tificaV notre feuille de route.
Il était presque nuit quand j’arrivai
à Castel del Giudice, tout mouillé par
■■'l’orage et fâtigüè, mais j’eus encore la
joie d’aller prier au lit d’une sœur malade.
Ma prière fut exaucée, et elle se rétablit peu- après. La plus belle récompense
du ministère apostolique, c’est d’amener
à Christ les âmes, c’est d’élever les cœurs
En-Haut.
Je sais que j’ai été accusé par le Carrière d’lialia de Rome d’avoir tenu, un
discours antipatriotique à Pescolanciano,
dans lequel je me serais manifesté partisan de l’Allemagne. Cette accusation est
tellement absurde qu’elle démontre la
lâcheté de mes ennemis. Ils me promettent même de me battre ; cela m’est absolument égal, car leurs menaces sont
ridicules et je n’en ai cure.
Mon seul désir est de publier la vie de
notre frère Calderara et de la répandre
autant que possible et de retourner joyeusement à Pescolanciano.
Puisse la Parole de Dieu se répandre
partout, et que les souffrances que nous
endurons pour Christ nous fortifient dans
la foi et nous rendent dignes d’être des
messagers de la croix.
Veuillez me pardonner, cher Directeur,
si j’ai été trop long, mais je tenais à me
disculper de l’accusation qui a été lancée
lâchement contre . moi par ce journal
clérical.
Agréez, Monsieur et frère, l’expression
de mon dévoüement.
À vous en Christ .
G. Bert, évangéliste.
Borrello, le 22 juin 1915,
CHRONIQUE VftUDOISE
ANGROGNE. Notre aumônier, M. le
pasteur. Pascal, nous fait savoir qu’un
des membres de notre Paroisse vient de
succomber, en étant frappé mortellement
par l’ennemi. Il s’agit de notre jeune
frère le caporal major Jacques Boulard,
des Jôûves. Que Diep veuille soutenir la
tìjfiille fïàppée par cfe deuil.
BOBL Le chev. Geymonat ayarit démissionné, le Conseil communal, dans sa
séance du 27 juin, a désigné comme son
successeur M. Jean Caialin, que nous félicitons sincèrement, la commune de
Bobi acquérant en lui un administrateur
fidèle et zélé.
— Le pasteur de la paroisse nous communique la,triste nouvelle que le 23 juin
un autre de ses paroissiens est tombé sur
le champ d’honneur: Joseph Calrus, de
la Ferrière. Le soldat Jean Baridon est,
par contre, blessé, et se trouve actuellement à l’hôpital de Casale. Que Dieu soutienne les familles affligées.
FALERNA. Une lettre de faire-part
nous annonce le départ de M, Galli Bruno
feu Vincent, décédé à Falerna le 16 juin.
Nous ne pouvons que sympathiser avec
la famille affligée.
LA TOUR. M. le sénateur Henri Soulier, après un très court séjour à La Tour,
est rentré à Rome.
— M. le sous-lieutenant Mariinat, tout
à fait remis en santé, a repris le chemin
de la frontière pour rej.oindre son régiment.
— M. Paul Oudrg vient de perdre le
cadet de ses enfants, Emilio, enlevé à
l’affection de ses parents à l’âge de huit
mois. Un très nombreux cortège en a
accompagné au champ du repos les dépouilles mortelles, en donnant à la famille affligée une preuve de sa sympathie,
— Un bon nombre de jeunes filles:
M.lles Costabel des Fassiots, Mathieu des
Coppiers, Goss des Appiots, Lina Eynard dés Arnoulets, Jourdan des Coppiers de Ville, et C. Poët des Chabriols
viennent d’obtenir leur diplôme comme
instituteurs.
— M. Humbert Coucourge, lieutenant
des Alpins, vient d’être proposé au grade
de capitaine, à cause de sa bravoure déployée dans les différents assauts qui ont
eu lieu.
—■ Comitato di assistenza pubblica. Relazione mensile. Questo Comitato ha compiuto il 7 corr. il suo primo mese d’attività, i cui risultati sono veramente
soddisfacenti.
Alle cucine economiche furono ammessi
36 adulti e 22 bambini. Condizione per
l’ammssione degli adulti è l’assoluta povertà e l’assoluta impossibilità d? lavoro
utile. Tale condizione è stata richiesta
per tutti, senza eccezione. Fra i 36 a\dulti,
4 hanno più di 80 anni, 25 ■’sono fra\i 60
e gli 80, 5 fra i 50 ed i 60, 2 soli fra i 40 e
i 50. Gli uomini sono 10, di cui 9 sopra ^
i 60 anni; Le donne 26. Tutti coloro che
possono guadagnarsi il necessario per vivere sono stati giustamente ed inesorabilmente esclusi dal beneficio della minestra e del pane gratuito.
I 22 bambini sono tutti inferiori ai 10
anni, salvo 2, e consumano alle cucine
stesse la loro razione di minestra. Sono
figli di genitori che, per quanto validi al
lovoro, non possono guadagnare abbastanza per mantenerli. È sempre commovente vedere quei poveri bimbi, seduti
gli uni vicino agli altri, divorare la loro
minestra fumante con un appetito degno
della loro età.
Inoltre sono state ammesse, dietro pagamento, alle cucine alcune famiglie bisognose dei richiamati.
Air Ufficio di pubblica assistenza, aperto
in Municipio il Martedì ed il Venerdì
dalle 14 alle 15, si presentarono nel mese
scórso, per aiuto, circa 80 persone. I più
numerosi fra questi vennero per l’aipniissione alle cucine economiche. Altri vennero per aiuti supplementari, per vidi
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mazione di ricette mediche, per formulazione di certificati, per altri consigli e
provvedimenti. L’Ufficio s’è occupato
inoltre del rimpatrio di due mendicanti
che avevano altrove il loro domicilio di
soccorso ed ha inoltrato due domande di
ammissione al Ricovero di Pinerolo.
Infine, per cordiale intesa della locale
Congregazione Civile di carità, presieduta dall’assessore Alessio, soltanto all’Ufficio si ricevono ormai le domande di
sussidio, le quali sono passate, col proprio parere, alla Congregazione stessa per
l’accettazione. Furono ricevute 9 domande di sussidio, di cui 6 furono accettate e 3 rifiutate.
Il Comitato ha richiamato più volte
l’attenzione dell’Autorità comunale e di
Pubblica Sicurezza sulla tnendicità nel
Cornune. Un vero e notevole miglioramento in proposito s’è verificato; e ne
va data lode agli Agenti che se ne sono
occupati con solerzia. S’invita nuovamente e caldamente il pubblico ad agevolare l’opera contro la piaga dell’accattonaggio, rifiutando l’elemosina alla porta
e rimandando i mendicanti all’Uflficio di
pubblica assistenza.
— Nous avons eu l’occasion de visiter
les cuisines économiques, qui fonctionnent
depuis quelques semaines et nous avons
assisté à la distribution de la soupe et
d’un petit pain à 43 familles. Nous ne
pouvons que louer la bonne marche de
cette œuvre de bienfaisance. Si on peut
réussir à déraciner la mendicité, on aura
obtenu une belle victoire. MM. A. Jalla
et Pesando, ainsi que quelques autres
messieurs et dames, apportent à cette
œuvre de charité un vrai zèle chrétien,
guidé par l’amour et la prudence.
— Nous apprenons aveic plaisir la pro
motion de M. Charles Maggiore au grade
d’officier dans la marine, ce dont nous
Je félicitons. . . .
Mc DONALD, PENN. Une nouvelle
triste et inattendue d’Italie est vende
mettre sous le coup d’une douloureuse
oppression l’église de Mc Donald, .en apprenant la mort de l’un de ses pastenrs,
M. Henri Garrou. M. Garrou était retourné en Italie pour travailler au milieu
des siens il y a presque cinq ans. Plusieurs
fois il avait été appelé et ce n’est qu’avec
beaucoup de résistance qu’il a dû céder.
Il avait travaillé à l’œuvre du Seigneur
à M% Donald sept années pendant lesqueMes il a su gagner l’affection tant de
cexÆ du dehors que de ceux de l’église.
Comment en aurait-il été autrement ? Il
parlait avec tout le monde toujours avec
sourire sur les lèvres; il attaquait mêle les petits enfants et leur parlait tou^jours amicalement. Je citerai un fait qui
me fut raconté par une femme qui n’était pas de l’église. J’étais en ville, ditelle, et comme j’étais là j’aurais voulu
acheter un chapeau à mon mari pour lui
causer une surprise, mais ne sachant pas
parler l’anglais, je ne savais que faire;
je ne voyais personne qui put m’aider,
sauf M. Garrou, auquel je n’aurais osé
parler s’il ne se fût mis lui-meme à me
parler. J’ai profité de l’occasion et je lui
dis mon intention. Eh bien ! lui dit-il,
je crois que ma tête est à peu près la
même que celle de votre mari. Venez,
nous en chercherons un.
Il nous avait promis, lors de son départ, que dans 5 ou 6 ans, s’il plaisait à
Dieu, il viendrait nous rendre visite.
Dieu en a décidé autrement, que son
saint nom soit béni.
C’est avec une soumission et une résignation chrétiennes que sa chere compagne nous informe de cette nouvelle.
Il laisse pour le pleurer sa chère compagne et quatre enfants: trois filles et
un garjçon. Dernièrement il nous annonçait avec joie la naissance de ce petit dernier tant désiré dont il n’a pu jouir longtemps. Que Dieu veuille donner à cette
chère sœur la force d’En-Haut pour supporter ce lourd fardeau 1
En mémoire de ce frère bien-aimé, no
tre pasteur actuel M. Mage a fait lever
l’assepiblée pour chanter le cantique:.
Ah ! pourquoi Vamitié gémirait-elle encore ? — Ensuite il a adressé une fervente
prière, implorant les bénédictions de
Dieu sur la veuve et les orphelins.
(De r Aurore). G. E. M.\squelier.
MONFORTE D’ALBA est une commune qui n’arrive pas aux 3000 habitants
mais qui compte un bon nombre de famille influentes. Nous nous limiterons à
signaler celles du marquis Scarampa del
Cairo, du général Moscone, du général
Beccaris, du prof. Garelli. Le bourg prin-'
cipal qui se trouve au sommet d’une colline, à 500 mètres du niveau de la mer,
est de toute beauté. On y arrive par des
chemins superbes et, quoique en pente,
on ne se fatigue pas, à cause de la nature
si belle qu’on ne peut se lasser de copr
templer. La principale ressource du pays
c’est le vin ou ‘plutôt le raisin, car c'est '
environ 500.000 mirias de raisin que l’on
vend chaque année, ce qui donne bon an
mal an un^revenu qui dépasse le million.
Le fromént aussi est un revenu et, grâce
à la richesse du terrain, quoique les prés
soient rares, le bétail se fait admirer par
ses proportions gigantesques et par son
embonpoint.
C’est dans cè charmant pays, à quelques minutes des fameux pays de Barplo,
qu’a vécu le colonel Martina, ne en 1820
et décédé en 1910. Cet homme de bien
qui a pris part à nos grandes batailles pour
la formation du royaume d’Italie, qui a
été en Crimée, dans l’Italie méridionale, à
Palerme, a parcouru brillamment la carrière militaire en obtenant le grade de
colonel et se retirant à 43 ans.
Cet homme de bien, avons-nous dit,
ayant probablement eu l’occasion de connaître et d’entendre à Turin Jean Pierre
Meille, reçut une bonne semence dans
son cœur, qui germa et produisit des
fruits: En effet, après des économies exceptionnelles, vivant de la manière la
plus simple, donnant un exemple d’activité surprenante,'conçut l’idée de sé‘rendre utile à son pays, en y établissant une
école technique ou agricole, dirigée par un
professeur pouvant donner des conférences populaires sur des sujets de morale
ou d’activité pratique. S’étant proposé
un tel but, après avoir pensé à ses parents, tout ce qu’il économisa avec une
grande intelligence devait servir à réaliser son projet. Lorsqu’il mourut il
laissa après lui cinq fermes et une belle
somme d’argent. Malheureusement, à
son lit de mort, par des voies détournées
on lui arracha un testament qui léguait
aux parents deux des cinq fermes et on
ne sait comment, bien des choses ont disparu. D’après ses dernières volontés, la
commune de Luserne St-Jean fut choisie
comme héritière et exécutrice de ce qu’il
se proposait de faire, cela surtout grâce
au pasteur Meille qu’il avait connu, et
son fils ou son successeur devait,, de concert avec la commune, exécuter ses volontés.
La commune de St-Jean a accepté le
mandat et réalisera le but que s’est proposé le comm. Martina. Au moment
voulu une école sera établie à Monforte
dans l’intérêt de la population, de la commune et de celle de Luserne St-Jean.
Certainement, d’autres encore pourront
profiter de ce privilège. En attendant, la
commune de Luserne St-Jean a fait placer dans le cimetière de Monforte un
marbre monumental, rappelant les vertus de ce généreux donateur, et c’est pour
ce lever de voile que mardi 29 juin une
délégation de Luserne St-Jean se rendit
à Monforte, présidée par le syndic M.
Bagnari, accompagné de MM. Frache,
E. Vola, C. Vola, Stallé, Revel, Paira et
P'. Gay. M. le pasteur Bonnet se trouvant
sous les drapeaux, c’est M. C. A. Tron,
pasteur de La Tour, qui le remplaça en
prononçant le discours d’occasion devant un auditoire choisi, dépassant les
200 personnes. Comme dans le testament du colonel Martina pn lisait ces paroles : Spero in Dio e il irapasso di questa
vila non mi spaventa, l’opportunité était
trop belle pour ne pas en profiter et montrer que la foi en Dieu est le secret de
toute activité, patriotisme, générosité,
vie, tandis que, hélas ! sans elle la vie est
bien triste et les maux nombreux. M. le
marquis de Scarampa et le major du 49®
régiment prononcèrent aussi quelques
paroiés très ^ntips, c ii O -o
Somme toute, la cérémonie a été solennelle et a laissé une excellente impression auprès de ces populations qui
ont été’mises en contact direct avec celle
des Vallées. —„Nous souhaitons un brillant succès à la noble idée du colonel
Martina.
PÊRRIER-M ANE ILLE. Une lettre
de nÿre chapèlain, M, H, .Pascal, nous
icomnî^qne là.mort du soldat Micol Ernest AcChabrans (Fnureng). Il s’était
déjà^ttu, avec nos autresVlpins du bataill^,« P^^ inin, et par
sa bravoure ses supériéurs lui avaient
décerné la médaille « al valore militare ».
Le 2p>, en défendant sa tranchée, il fut
morteliement blessé. Le 25 il expirait.
Bpn soldat, il s’est aussi démontré bon
chrétien et bon fils: il a supporté vaillampient et avec résignation ses souffrances et il a pensé jusqu’à la fin à sa
chère famille.
Nous exprimons encore aux parents,
aux frères et à la sœur de notre défunt,
notçp.yive et profonde sympathie, implorant sur eux les consolations de Dieu.
— Un autre soldat de cette paroisse,
Pegr^i E/é du Crouzet, a été blessé, mais
non pas, heureusement, d’une manière
gravé.t II est, à présent, dans un hôpital
d’Asti., Nous espérons de le revoir dans
quelques jours au milieu de nous.
RODORET. Le 29 juin, à l’hôpital
vaudois de Turin où elle était descendue
potié se soumettre à uiie délicate opération, la mère du pasteur Paseal s’endormait d^ûslés bras de Dieu au moment
mêine où elle espérait que la science qllait
finalement lui rendre la santé perdue de. puis longtemps, - ..n ; :; O fr
Le service funèbre a été présidé par les
pasteurs dejTurin, MM. A. Prochet et F.
Balnfas, et par celui de la paroisse de
. , Rôdoret, Mï-Henri Pons. Lâ. pftroisse de
Rodoret a perdu par ce départ une chrétienne que chacun aimait: Son caractère
frahe et affectueux, sa piété sincère, son
amabilité naturelle et Tacceuü généreux
que l’on recevait toujours chez elle lui
gagnaient, rapidement l’affection et la
sympathie de ceux qui la connurent.
CîNoüs préséntons-à M.'iHenti Pascal, à
son mari, aux enfants dont deux se trouvent sur le front, et aux parents l’expression dé nôtre profonde sympathie,
Chrétienne.
Toulon. Une carte postale de M.
Ed. Tourn nous apprend que parmi les
fils de pasteurs qui se trouvent sous l^ i»
drapeaux, nous devons aussi mentionner i
son fils, M. le pasteur Samuel Edouard^^,
qui se trouve actuellement à la Venaria
Reale au 5* régiment artillerie^e cam-^
pagne, 2“ compagnie « autonomìa »| Nous j
remercions M. Tourn pour ce renseigne- '
ment et nous ne manquerons pàs de le
placer dans la liste de nos défenseurs.
# Ajoutons que parmi les fils de pasteurs, If nom de M. Bruno Revel, fils du pasteur
, de Milan, a aussi été omis. i
Purin, nous apprenons avec plaisir
qùe la Sociêié d'Histoire Vaudoise vient
d’avoir une‘surprise fort agréable: M,
s Georges de Rorà comte d’Angrogne, par
sa dernière volonté, vient de lui léguer
l'a belle somme de mille francs et toute
sa bibliothèque. Voilà une noble action,
digne de la maison De Rorà.
IVouyelles ttolitiques.
>jï ( • ' .
; Chaque jour le bulletin du général Cadorna nous apporte des nouvelles rassujirantes du front de bataille. On avance
sur toute la ligne; Les progrès ne^sont*
pas rapides. Les difficultés sont considérables, mais le courage indomptable de
nos soldats, T habileté des chefs, la parfaite organisation des services, tout concourt à yaincre les^öbstacies. Les combats d’artillerie ont redoublé d’intensité.
Les forts de Malborghetto et du Prédil
ont beaucoup souffert du feu de nos grosses pièces, portées sur des hauteurs inaccessibles d’une manière qui a du ipiraculeux. Chaque jour, de nouvelles tranchées sont jjrises «Î’assaut et lé nombre
des prisonniers augmenté de plusieurs
centaines par jour.
L’avancée lente et méthodique devient
une poussée irrésistible. Jusqu’à présent
aucune attaque autrichienne n’a réussi
à chasser nos braves soldats des positions
conquises. Un communiqué officiel rend
aussi hommage aux qualités solides de
nos troupes du génie. Des" ponts'démolis
ont été reconstruits sous leJeu de l’artillerte ennemie, des routés tracées en quelques heures, des tranchées creusées, des
voies ferrées rétablies, des lignes télégraphiques et téléphoniques placées dans les
endroits les plüs périlleux. Les éloges à
nos troupes ne viennent pas seulepient
de la paft rie l’étàt major, omdes eprrespoiidahts des journaux italiens, mms la
presse étrangère est unánime à le reconnaître. Les journaux autrichiens ont essayé de dénigrer notre armée, mais personne dû ;l®s b êms, bors dé leur pays où
la constg^ié inexorable est qu’il pe iaut
croire' qué la vérité officielle.^ *
M. Salandra a fait »un rapide voyage
sûr le frontUIt est rëVieUU, ürie: impresión éXCélleUtè.LFm
ne pourrait être plus élevé. Le roi a signé
un décret qui règle la mobilisation inriustrielle, pour . assurer, 4à production - de
tout ce qui est nécessaire à l’arméé et en
première ligne les armes et les munitions.
Toutes les œuvres en faveur des combattants et de leur famille continuent à
développer d’une manière sâtîsfai
se
santé. D’énormes sommes ont été souscrites dans ce but. L’initiarive privife a
''f, I ’■ * ‘ •'
fondé des hôpitaux, des âsiles, dés bibliothèques, des œuvres d’assistance diverses. La solidarité et runion du pays dans
un seul sentiment d’union fraternelle est
un des bons effets de la guerre qu’il ne
faudra pas négliger dans lé bilan final.
La retraite des Russes a continué en
Galicie. Ils sont désormais à peu près rentrés dans îëürs frdfitièfês. Lés Allè'màhds
ont commencé un grand mouvement de
troupes à l’intérieur: la frontière suisseallemande a été fermée pendant plusieurs
jours, ce qui prouve que les armées impécialés Veulent frapper un grand coup ailleurs. Dans la tuer Baltique une rencontre navale a mis en présence des croiseurs russes et allemands. Ceux-ci se «ont
retirés-avec quelques ^rtes. Un sousmarin allemand a coulé à la suite d’un
accident,“ mais on annonce qu’il va être
renfloué.
■T • .
En France et en Belgique le caractère
de la lutte n’a pas changé. Les succès
français au nord de Arras n’ont pas eù
de conséquences décisives, mais l’armée
française a un peu avancé en Alsace.
La lutte dans la presqu’île de Gallipoli
a recommencé avec violence. Les Turcs
ont subi d’énormes pertes, mais ils gardent encore les hauteurs fortifiées à travers la péninsule. C’est là qu’ils ont concentré toutes leurs meilleures troupes,
organisées et commandées par des officiers allemands. E. L.
C.-A. Tron, Directeur-responsable, i
pour des rechercher sm* lés famittes
* des Vallées Vaudoises s’adresser
à l’Imprimerie du journal.
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