1
avec la Poste
f/i* •l’abonnement par an :
l*?be . . . Vi-. 3
®ti-anR0i. ... „ (1
d’un ex. à la même
Ali chacun Fr. 5
¿^Y‘*^K>ifi.Autriclie-Hongi‘ie.
^‘gique, Brésil, Daîiernarh»
^Kypte, Hollande, Suède,
fuisse , pav U J> O n }> é-mefi t
selon \' Àrrord ,h
. . . Fr. 3
i On s’abonne
Ct,.^‘*jcan d’AdinîtiistraMon ;
Pbî Bas! ours ; et à
à Torre Bellice.
A^nék^XV. jN^_38.
B’abomieniftnt se paye d’aTance.
An)mn>;e$: 20 centiuics par espauB
do ligne pour 1 foia — ib centimes (le 2 à R foia et U> centimes pour t! fois et an deasna.
Tout changement d’advease coûte
Ih centinies, sauf ceux du coinmencemoiit de l’année.
L’ECHO
Vqi
DKS VALIDÉES VAUDOISEH
Paraissant chaque Jeudi.
ineuei'Bx LSiiiuiii». Ad. 1,3. Suivant, la v6i‘U,6 av8u;la «havitô. lîph. IV, IR. Que ton r6;;'ie vienne. Malt.. VI )0.
Sommaire:
9n
®opteinbre — Lg.s délégatioii.3 étrangères
au Synode — Aiii’ès le Synode — Chroaiqne — liiforinations — Pour le cin•inaiitenaire de MM. Gleymonat, Tlivoir et
I Turin — Eeviie Politique — Aimouees.
l'" ...........
20 SEPTEMBRK
Ce numéro porte une date mémo,^hle, qui rappelle un des plus grands
'^^nements de ce siècle et de l’his
toir
des temps modernes, quoiqu’ il
ait
. Î pu s’accomplir sans un grand
^ploiement de forces et, grâces à
•Un
presque sans effusion de sang.
®l's nous unissons de cœiu' à la
^^lUinémoration patriotique qui se
l'^^lebre aujourd’ hui à Rome et à
^.•lUelle sont invités, selon l’expreshap comité promoteur, « tous les
ns qui sentent encore vivre en
^ le culte des Idéalités patrioti3 ®s». Cps idéalités, à vrai dire, ne
. pas les mêmes pour tous, et la
'^mémoration n’est pas comprise
tous de la même* manière. Les
® Veulent en faire surtout une
i. °testation contre certaines mani
,^1i
stations de l’intransigeance papale
ont justement indigné tous les
libéraux ; les autres y voient une
affirmation solennelle de droits qui,
vraiment, ne devraient pas être discutés et ne le sont, en effet, que
par les ennemis de la patrie. Pour
nous, cet anniversaire patriotique a
une signification bien plus élevée,
et nous voudrions qu' on laissât de
côté tous ces motifs d’ordre inférieur,
pour ne penser qu’à la grandeur de
l’événement que cette date rappelle,
lequel, en mettant fin au pouvoir
temporel des papes, a permis à FItalie, non seulement de prendre possession de sa capitale, mais de proclamer, dans la forteresse même du
papisme, le grand principe de la
liberté de conscience et de toutes
les autres libertés qui en découlent.
Voilà le grand fait de Fhistoirc
nationale, et aussi de l’histoire du
monde, que nous sommes appelés
à commémorer aujourd’hui. FaisonsIc avec un sentiment de noble fierté,
comme citoyens'de la nation à laquelle il a été donné de l’accomplir,
mais en même temps avec le sentiment de la responsabilité et des
devoirs que ce titre même nous impo.se. «L’Italie e.st faite; il faut faire les
Italiens » — disait un grand patriote.
Vivons nous - mêmes en hommes
«véritablement libres», et travaillons,
W
S*
O
B’aih’easer jiour la. Réilaction à M.
N. TüllnJ. ^ivof.. Torre i‘éUivé et
pour l'Ailuiiiiîstration à M. Jean
.Jalla, pi'of-, Ti/rv'ti i'vlliet.
w
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I
2
— 298 —
chacun selon son pouvoir, au véritable
* affranchissement » de nos conci-'
t03'’ens.
ÜU:
b'
AU SYNODE
N’aj’-ant pu que mentionner, la
semaine passée, la séance de réception des délégués étrangers, nous
croyons répondre au désir de nos
lecteurs en y revenant brièvement
aujourd'hui.
Le Rév. Donalrt-Millcr, que nous
sommes si heureux de revoir au
milieu de nous, commence par exprimer sa reconnaissance pour les
nombreux témoignages de sympathie et d’affection qu’il a reçus pendant sa longue et grave maladie.
Mes pensées étaient, dit-il, constamment tournées vers ma seconde patrie. A l’hôpital, en voyage, partout
où je me suis trouvé, j’ai parlé de
vous, j’ai prié pour vous avec des
milliers de personnes. Je continuerai
à prier pour vous et pour votre
oeuvre. En partant pour mon long
voyage, je ne pensais pas que je
pourrais parler de longtemps. Je
voulus cependant essayer, à peine
sur le bateau. Je tins chaque semaine,
un culte avec les marins, et je fus
heureux de voir que c’était chaque
dimanche plus facile. A la Nouvelle
Zélande j’ai parlé régulièrement deux
fois par semaine. J’ai cherché partout à exciter l’intérêt pour votre
œuvre et j’ai trouvé partout des
cœurs bien disposes. J’ai fait de
même en Australie, et si le résultat
a été au-dessous' de mon attente,
parce que la grande collecte pour
le fonds du XA’ siède absorbe le
plus gros.des re.ssources, du moins
j’ai ouvert la porte et quand vous
enverrez quelqu’un, il sera reçu à
bras ouverts. A Melbourne il y a
une excellente école de théologie.
Pourquoi n’enverriez-vous pas un
étudiant ? Il ne serait pas difficile
de trouver une bourse spéciale, et
il ne faut pas vous effrayer de
distance. ■'<
M. Miller représente , « pour
dernière fois », l’Eglise Libre d’E'
co.sse. T.e 31 octobre, cette Egh®®
célébrera son mariage avec l’EghS®
Presbytérienne - unie, et les deu*
formeront _ensemble l’Eglise
libre d’Ecosse” {Unüed~Free 67i?«w
of Scotland). L’Eglise Libre a vécu
57 ans. et pendant ce temps s®®
contributions se sont élevées à
de sept millions de livres sterling. Eh®
a donné au monde l’exemple de 1^
libéralité chrétienne et fourni la preuve
l’Eglise de Christ peut fait®
que
de
par elle-même, sans le secours^
l’Etat. Elle compte 1112 congréga'
tions, 296085 membres, 110590 adhe*
rents au-dessous de 18 ans.
entrées ont été l’année dernière^ d
756596 L. st, près de 19 million
de francs, somme dépassée une seul
fois et grâce à un gros legs. J’espet®
que l’union des deux Eglises, ®
diminuant les frais à l’intérieur, aut^
pour effet d’étendre davantage
térêt pour les églises du continud
et en particulier pour l’Eglise va
doise. Continuez à envoyer des c®
lecteurs, et faites-vous représeu ®
à- l’Assemblée d’Octobre.
S’il y a une nation qui ait SJ^ .
pathi.sé de cœur avec l’Italie da ^
son grand deuil, c’est la nôtre.^
de nos grands journaux éxpriffi .g
bien les sentiments de tout uo ..
peuple en disant : La Grande Bf
tient l’Italie par la main. I.’EvaU
est le seul moyen pour éclairei"
peuple italien et guérir les
qui rongent, non seulement l’It®^ t.
mais le monde entier.
mésen®
Le Rev. U. W. Weir repr
1®
l’Eglise nationale d’Ecosse. Il
une très grande satisfaction à&
voir visiter, pour la troisième,
les Vallées. « Nos Eglises se
sent des progrès de vos
parmi les catholiques romainsnous donnez l’exemple du z®!®
3
299
r.
sionnairc ». L’Eglise d’Ecosse est une
^ncienne Eglise elle date de 1600.
■^lle compte environ 650000 mein°res. Tout le monde a pris part à
la douleur de l'Italie.
Le Rev. Drysclale apporte à l’Assernblée les salutations affectueuses
6t les souhaits de l’Eglise presbytérienne d’Angleterre. Il a été habitué
dès sa jeunesse à considérer le nom
de Vaudois comme une parole .sacrée.
Use rappelle que 40 ans passés il dut
parler, devant une réunion d’étudiants,
de la fondation du Collège et du docteur Gilly, par lequel Beckwith fut
3-pené aux Vallées où il accomplit une
®i belle œuvre et c’est ain,si que les
homs qui vous sont sacrés me sont
^Ussi familiers : Pra-du-Tour, Balsille,
Kenri Arnaud..... Vous êtes l’en
*^lume .sur laquelle bien des marteaux se sont brisés. J’ai parlé et
R parlerai de votre histoire et de
^otre œuvre. Ma prière et mon .soudait, c’ est que le Seigneur vous
i^énisse ».
M. Patoil représente lui aussi
i’Eglise presbytérienne d’Angleterre
ÿ>nt il est ancien à Liverpool. Cette
église a donné l’exemple de l’union,
1876. Elle éttiit unie, en partie
" l’Eglise Presb.-unie et en partie
^ l’Eglise Libre d’Ecosse. Les deux
^3-rties se sont fondues en une seule
tlglise. Je suis heureux d’être délégué à l’Assemblée d’Octobi'e . J’aurais
désiré que l’union embrassât aussi
JEglise établie. J’espère qu'un jour
Î.1 y aura une Eglise libre et. unie.
l'Ion œuvre est une œuvre financière.
J® me suis beaucoup pccupé du fonds
^ entretien des pasteurs et du fonds
Pour les ministres émérites. Dans
“otre Eglise nous croyons qu’aucun
klinistre ne doit recevoir moins de
^uo L. st. par an, et nous y sommes
presque parvenus au moyen du fonds
U entretien. Je regarderais comme une
de Dieu de pouvoir aussi faire
Quelque chose pour aider l’Eglise
uudoise. \"ous avez l’habitude d’enV’oyer des députations ^ nos jAt-S”
®®mblées, et quand elles viennent,
c’est souvent l’occasion pour plusieurs de s’en aller. Si vous envoyez
encore des députés, je veillerai à
ce qu’ils soient écoutés et bien accueillis. Qu’ils viennent les poches
vides. J’irai à leur rencontre avec
un bon bâton et un sac et nous
parcourrons les rues de la ville.......
puisqu’on m’appelle h gai collecteur
de Liverpool.
Dès mon jeune âge j’ai entendu
parler de vos persécutions. Vous
avez été conservés pour que la lumière de l’Evangile fût répandue
en Italie. Nous aussi nous savons
ce que c’est qu’être persécuté. Ne
VOU.S vantez pas d’avoir Abraham
pour père. Grande e.st votre responsabilité. Vous avez un nom noble :
conscrvez-le. Soyez fermes, inébranlables, et votre travail ne sera pas
vain.
Le doyen Perk, président du Comité Wallon. Notre Comité, fondé
en 1734 a toujours eu le plus grand
attachement pour vous, et plus spécialement pour l’instruction secondaire et supérieure. Il est toujours
avec vous par le cœur et par l’e.sprit. Il étudie avec soin les demandes
de subsides quand elles lui parviennent dans les termes et dans les conditions pour pouvoir être examinées.
Mais il ne veut pas donner son concours à un fait accompli. Nous ai
mons à donner. Vous avez en nous
des amis sur qui vous pouvez compter.
Nous nous intéressons à tout ce que
vous faites. Nous avons été avec vous
quand le crime a été commis ; nos
prières se sont unies aux vôtres. —
Le Synode de l’Eglise réformée des
Pays-Bas m’a chargé de ses salutations et de ses vœux pour que vous
restiez toujours attachés à l’Evangile
pour lequel vos pères ont tant souffert et que vous vous consacriez avec
énergie à l’évangélisation de l’Italie.
M. le pasteur Benoît. Enfant du
Dauphiné, j’appartiens à ces Eglises
cjui ont été vaudoises. Mon enfance
a été nourrie de l’histoire de vos
martyrs. Je me vois encore- lisant
4
— yuo —
CCS brochures d’vMcxis Miistoii c[ui
restent gravées dans ma mémoire.
Plus tard je connus cet historien
poète, et je tiens de sa. main un
exemplaire de la Valdéiiic, ce poème
d’inspiration inégale, mais qui contient quelques-uns des plus beaux
vers de la langue française. Plus
tard, j’cirs le bonheur de coniraître
l’un des vôtres, Barthélemy Fenouil,
dont je me souviens avec vénération.
Des liens fraternels et puissants vous
unissent â toutes les Eglises- évangéliques. Mais s’il en est une qui
SC sente attirée vers vous par des
liens d’une puissance invincible, c’est
l’Eglise des fluguenots. Nous avons
les mêmes destinées, nous avons été
battus par les mêmes orages, subi
les mêmes persécutions, nous nous
sommes rencontrés sur la route de
l’exil, il y a aussi entre nous communauté de devoirs et nous avons
à lutter contre le même double courant de l’incrédulité d’une part et
dé la superstition do l’autre. Nous
formons des vœux pour l’Evangélisation de ritalic. Que Dieu bénisse
votre jeune et sympathique Roi —
et que le Roi de paix règne sur la
France, sur T Italie, sur l’Europe
qui se dit chrétienne et sur le monde
entier.
M. Appiil remercie les Vaudois
et les représentants des Eglises étrangères pour leurs dons en faveur des
missions.
M. Biauquisi. Je suis profondément ému de me trouver .sur ce sol
de mes ancêtres. Merci de vo.s dons.
La souscription de l’Italie atteint
déjà une belle somme. Mais vous ne
nous avez pas seulement donné de
r argent, vous nous avez donné des
hommes. Nous vous devons Weitzecker, les frères Jalla, Pascal, Davit,
Coïs.son et ceux qui se préparent à
partir prochainement. Nous vous deVOU.S aussi M. Appia, le conseiller
toujours écouté, qui connaît mieux
que personne notre champ' de mission
comme il coniiait' tous les autres.
Continuez à nous aimer et à nous
soutenir dans notre œuvre qui s
tend de plus en plus. Donnez-noU®
toujours en jilus grand nombre deS
jeunes gens pour le Lessouto et 1
Zambèze, auxquels nous voulons coH
server leur cariictère de mission
ternationale — et pourquoi ne nOUS
en donneriez-vous pas aussi pour 1®® '
colonies françaises. Je souhaite qd®
le progrès de nos Missions fasse pr®®
pércr nos Egdises, et que nous oR'
tenions le réveil par le moyen d® \
Mission.
M. Ad. Talla. Nous sommes heU
-1
reux de nous retrouver au milieu
de.
vous et de pouvoir vous dire, cet
année, de vive voix; Que l’Eteru®_’
vous béni.ssc. Nous vous . apportoU
les salutations de tous ceux qui
posent la mission du Zambèze. " '
Bœgner espère que l’élément vaU
dois sera toujours représenté à
Maison des Missions ; il 1’ aime,
croit bon. Nous sommes des vôtr
et nous désirons que notre ceuVi
soit toujours plus la vôtre. Le chah*”
c’ est le monde.
Le Docteur Lang, de T
de 1’ Ambassade allemande à
salue le Sjmode au nom de la Soci®
Gustave Adolphe. Cette société alu*
rEgli.se vaudoi.se, et son amour®®,
fidèle. Je vous remercie de
accueilli comme un ami.
M. le pasteur Zicglci* salue
des Vallées au nom de la petite ^
Ionie vaudoisc de Waldensberg, jl®'^j
la liesse, laquelle a voulu témoigÎ*} •
son affection à la m.cre patrie en ^
envoyant un petit don. — Nous
pérons pouvoir donner prochainetU®^^
à nos lecteurs quelques détails ®
cette intéressante colonie. ,
M. DiU'dier apporte les salutah*^^
de la. Société évangélique de Gen® ^
J
«Frères bien-aimés, demeurez
dans l’Evangile éternel,
de plus en plus, de mieux en
sachant
que votre travail ne
pas vain dans le .Seigneur. Et
réveil se manifeste dans toute®
Eglises». _ ¿a
M. Cou'VfhUx, de l’Eglise Hfif®
5
— 801 —
de Vaiid, bénit Dieu d'avoir
P’i se trouver au milieu des frères
Vallées. J>’œuvre de l’Eglise
^^udoise est bien connue et aimée
Suisse, et M. J. Pons, l’infatigable
Collecteur, est touiours reçu à bras
ouverts.
le président Weitzccker répond
^Occessivement aux différents oraÇùrs, Il le fait avec tant de tact et
,3- propos que, malgré l’heure avan(il est près d’i heure), personne
î'c quitte la salle et l’on écoute
au bout .avec le plus grand
intérêt.
APRÈS LE SYNODE
^6 déclaration du Bul'eau.
i avons raconté, la semaine dor
L i«re, commont les choses s’étaient
ÿ yées à l’élection du modévateuret on terminant nous nous
v®niaudious : Que faut-il en pemer f
;■ J ^ demande était si peu superflue que
i I® Bureau se l’était liii-mêino posée.
11(1 en effet, d’adresser à ceu.x
’ I?' ont fait partie de l’Assemblée la
; j®claration suivante, qui porte la date
• I septembre, mais n’a été distri
• qao ces derniers jours :
Dccliiratioii dii Hürcaii (Jii Syoodc'
Bureau du Synode, réuni en
le Samedi 8 .Septembre, a
de porter à la connaissance
^ les Àlembres de la Vénérable
les faits suivants, se réfé. U la séance synodale de l’après_ du Vendredi 7 Septetnbre.
^csidence du Vice Président),
l’éi première votation pour
de la Table, personne n’ayant
Itr noitibre de voix necessaire pour
^ ® uommé modérateur-adjoint, le
ode fut appelé à un second tour
scrutin. Dans ce second tour de
scrutin, les votants étant au nombre
de quatre-vingt-dix-,sept (majorité
quarante-neuf) — quarante-neuf voix
furent attribuées à M. Henri Tron,
et quarante-six à M. Ch. A, Tron..
M. H. Tron fut, par conséquent,
proclamé modérateur-adjoint. Toutefois, après la proclamation du vote,
des réclamations s’étant produites sur
ce que le Bureau avait attribué à M.
Henri Tron un bulletin qui portait
l’indication : « Cav. Enrico Tron», le
Bureau, unanime, décida de consulter le Synode. Après une discussion assez prolongée, engagée d’abord
sur la validité du bulletin contesté,
— plusieurs membres de 1 ’ As.scmbîée ayant demandé que la votation
fût renouvelée, le Président mit aux
voix la question suivante ; — « Fautil revenir en arrière et refaire la
votation ?» — lœ Synode, sans avoir
rien décidé sur la validité du bulletin contesté, répondit par quarantetrois oui. et quatorze non; plusieurs
membres du Synode s’étant abstenus,
ainsi que cela résulta de la votation
suivante. Le Bureau décida alors de
procéder immédiatement à une nouvelle nomination, qui donna les résultats que voici : M. Ch. A. Tron,
quarante-trois voix ; M. H. Tron
trente-sept, sur quatre-vingt-un votants (majorité : quarante et un). Par
conséquent M. Ch. A. Tron fut proclamé modérateur-adjoint.
Le Bureau du Synode,' qui a la
conscience d’avoir agi en tout cela
aussi loyalement que possible, ouï
certaine.s qjlaintes sur la manière dont
cette seconde élection s’est faite, croit
de son devoir de déclarer :
I® Que le Bureau avait considéré
comme valable le Bulletin portant
l’indication: Cav. Enrico Tron, ce
qui résulte : a) du fait même de la
proclamation ; b) des , déclarations
expresses du Président, quand il s’est
agi de consulter l’Assemblée ;
2^ Qu’après avoir examiné attentivement le texte des Réglements,
le Bureau du Synode a reconnu que
pour revenir en arrière, il aurait
6
302
fallu íes deux tiers de. l’A.ssemblee
entière (composée de 102 membres);
et non pas seulement les deux tiers
des votants. (Voir Régi. Org. Chap.
III, art. 25);
3® Le Bureau regrette de ne pas
s’être aperçu immédiatement de cette
erreur commise en toute bonne foi,
et due en grande partie à l'agitation
et même à la confusion dont il était
entouré à cè moment ; — comme il
regrette qu’aucun membre du Synode
n’ait fait, à ce propos, un appel au
Réglement, en temps utile ; il exprime la conviction que le Réglement
du Synode devrait donner de plus
claires indications sur ce qui concerne les séances en général et les
votations en particulier; et il se reserve de proposer à qui de droit
quelques mesures pouvant simplifier
et faciliter à V avenir la tâche du
Synode et de son Bureau pendant
les votations.
Çue faut-il en penser ? Le Biireiiu
ne se prononce pas. Tout en faisant
quelques réserves sur la ^clarté des
indications du Réglement, U reconnaît
que pour revenir sur ce qu il^ considère lui-même comme une délibératiou prisG — proçlainatioii
H. Trou — il fallait une majorité qui
n’a pas été atteinte. C’ est donc illégaiement qu’ on a fait une nouvelle
votation. Il semble donc que, logiquement, il aurait dû déclarer iiulle_ la
seconde proclamation, et la première
seule valide. Il ne s’est pas prononce
là-dessus. Le président, M. le docteur
Geymonat, interpellé par lettre du
Modérateur, a répondu, si notis ne
faisons erreur que, d’après 1’ avis du
Bureau, il ne devrait pas y avoir de
vice-modérateur cette année, parce
qu’il considère la première nomination comme ayant etc annulée pai
la seconde, et celle-ci comme ayant
été faite illégalement. D ’ un autre
côté, M. C. A. Tron, proolann; le
dernier, affirme qu’ il a^ le droit de
siéger dans l’Administration, et a fait
■valoir ce droit en assistant a la pre
mière séance. — Et maintenant ®
corc, que faut-il en penser ? .
Notre avis, à nous, c’est que
cuii peut bien en penser'par devers W
qu’ il croit (les avis sont partages
luiss®
itioi
il n’y a plus de majorité qui p
décider — à moins d’une coiivoca
extraordinaire du Synode U), mais L
pour éviter tout danger que ce reg
table incident ne trouble la bonne a
monie et la cordialité^ de_ rapP^^
qui doit régner dans l’Eglise, *
électeurs et élus devraient e.çeep 1
volontairement l’avis du^ n» Î
tout en étudiant les modification
introduire dès l’année prochaine djjj
le Réglement, pour que de P^^ j
incident ne soient plus jrossi
l’avenir. Nous espérons qu’ils le t®,
par la raison ci-dessus, et aus
nom de la respectueuse affection H j
nous avons tous pour notre en®
vénéré Professeur.
IQlf^
Mutations d’Evangélistes
M. le doct. Th. Gay ayant n ¿g
le poste de pasteur de la
St. Jean, M. Quattrini a été n
pour prendre sa place à Naples> ^^,0.
D. Buffa celle de Quattrini à
M. A. Oostabel est transfère n®
à Messine, M. Em. Rivoir, n®. <2*.
de
Marina à Aoste, M. J. B. Bosi®
Jean à Venise ,ct M. J. J. «oi*®
Venise à Schiavi d'Abruzzo- B
de Rio Alarina sera occupé
Soulier, qui laisse vacante
Eglise de A’aldese dans la
du Nord. 1»
]tf- *
Saint Jean. L’mstallation
pasteur Th. Gay, aura lieu l® F , ,
Dimanche d’octobre.
Saint Second. M.
de Pramstin, ci-devant (“sti ^ <*
Rio Marina, a été nommé
F Ecole vaudoiso de Saint oO
7
- 303
de MM. Geymonat, Rivoir et Tarin
Cinquante iiiis (»nt passé snr leur jeune espériince,
Depuis l’heure saerée où, sc (loniiant la main,
Du devoir tous les trois ils prirent le eheniin,
Implorant de 1’ Esprit la divine assistance.
Cinquante ans ont passé, parfois dans la souifrance,
Mais, certains que pour Christ aucun effort n’est vain,
Ils «nt, sans se lasser, répandu le bon grain,
A Gêne, au Poniaret, à Milan, à Elorence.
Et maintenant, sur eux descend l’ombre du soir,
Mais, ainsi qvie leurs jours, a grandi leur espoir.
Et leur foi triomphante a saisi la promesse.
O Dieu de leur jeunesse et de leur âge mur,
De nos chers vétérans toi l’Aini le i>lus sûr,
De dons encor plus grands couronne leur vieillesse.
Daniel Benoit.
Lu Tour, a septembre 0)00.
S®:
y espoaitiou didactique a été organisée
à r occasion des fêtes par lesquelles
lif célèbre le deuxième millénaire de
v|®iidatlon.
tOft Ministre de l’instruction publique re■Ji^tiaude aux professeurs et aux maîtres
Îtoflt visiter cette importante exposition,
{jj’*taut des prix réduits (pre les chemins de
Accordent aux visitenr.s.
Le 1 octobre pr. le inini.stère ouvrira,
jùtin, une école technique féminine. . ,
üti ùillets d’aller et retour sont valables
• au 24 c.
nouveau tarif vient d'être établi
lat w®'.®Mis postaux entre l’Italie et les
de T Amérique cln Nord. Adressés
H J ports ^de New York, Brooklyn, Hohokeu
'sey City, ils cofitent 2,75 pour 1 kg. ;
pour 3 kg. ; 4,25 pour 5 kg. Pour toutes
E . rI.Tl T va ^ ^ 1.*.. . * ______J
Çs, Mitres localités les prix reaiiectifs sont
6,75, 9,75.
Jjn .
'^ial Alfred Eyiiard, de S. Jean, avec
Turin et Bielle, pour 1’ extraction
lamellaire, s' est mise eu liquidation
biant pour la liquider M. .Alex. Falco.
T'a 27.ft compagnie du 3.e B,eg. alpin
transportée de Tarin à 3. .lean.
Instruction secondaire
Collège et Ecole Supérieure.
Les examens de la Session d’automne auront lieu, comme suit ;
I.e 2 octobre et jours suivants, à
8 h. : Examens de licence.
I.e 2 oct., et jours suivants à 8 h.,
iCxamen.s de réparation et d’admis.sion dans les différentes classes.
Le 9 oct., à 8 h.. Examen d’introduction en E-ri* année.
Le i6 oct. à 3 h. de l’après-midi :
Promotions et inaug'uration de la
nouvelle année dans la Salle du
Synode.
Torre Pellice, le 18 Septembre 1900,
La Direction.
A.
Mîtison jaliier, Torre Pellice.
S’adrcs.ser à. IM. le prof. El. Costabcl.
t
8
,^'j
304
Revue Politique
Les réceptions eiitlioLisiastes faites deCMasso
à Naples an duc des Aljrnzzes et à son hêroïtjne coinpagnou, le capitaine Oagni, sont
dignes de l'entreprise qu' ils ont accomplie au
milieu de tant de dangers. Turiu, Tîotnc et
Naples ont montré par la manifestation spontanée de leur joie et de leur admiration de
savoir apprécier le courage, l’audace, la feriiieté et la bravoure du prince de Savoie dont
la gloire justement acquise au prix de mille
périls va rejaillir sur notre patrie tout entière.
On ne nous accusera donc pas d'exagérer no.s
sentiments, ni de faire monter notre enthousiasme d’Italiens à un diapason trop élevé,
vu que le voyage d'exploration de nos Italiens
est, par les résultats acquis, de ceux qui honorent un pays. Du reste, si F Italie n' a que
trop souvent à rougir dos actions de tels dé
ses entants, il est bien naturel qu’ elle uiaiiife.ste une gratitude sans réserve à ceux qui
s’efforcent de relever son prestige.
Le duc (les Abrnzzes se trouve actuellement
n Naples, auprès de S. M. Victor Emmanuel,
d’où il se rendra à Venise pour y saluer la
reine mère. La' relation du voyage que le
capiitaine Cagni est eu train de préparer, ne
sera publiée que dans quelques mois.
Il semble que la fête du 20 septembre sera
célébrée cette année avec une solennité toute
particulière dans le luit de répondre aux
provocations des cléricaux.
Le vieux lutteur du Transvaal,'M. Kriiger,
est dompté ; il a demandé un congé de six
mois et s’est rendu àLouveni;o Marquez tVoù
il va s’embarquer pour l’Europe. La Hollande,
dit-on, lui offrira un asile. Les Anglais aflirment que ce prétendu congé vient à point
pour prouver l'impossibilité dans laquelle se
trouvent les Boers de continuer la ^ guerre
et ils demandent la soumwsiou iiioouditioimée
de tous les hommes armés.
La France et les Etats-Unis appuient la
proposition de la Eussie de retirer les troupes
de Pékin avant la eouclusiou de la pai.x,
tandis que les autres puissances, y compris
l’Italie, y voient de graves incoiivéïiieuts.
j. C.
Abonnements i»ayés.
Uo«: Negri 11, Davit; Ph. drill, Pral ; R.
Ricca, la Tour; Geymet, Fralafera; Congn,
S. Jean ; J. H. Sappé, l’ieiics ; B. Coucourde,
E. Pinache; S. Germain: Louis Vinçon, Bertalüt. Blancs; B. Ghigou, Pérouse (du l.r
Sept.) ; prof. Monnet, Pignevol ; Turin : Mourglia, Meyiiier; Rivoirc, Modôiic; Turin, Sampierdareiia 1901, Ph. Guigou, Omîmes 9 copies.
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versale di Parigi, ia Gazzetta del Popolo ‘aine«*'’
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utilità a tutti lineili che vorranno fare u»
nella capitale franeesc. „,aißur»to/„u
iua caiilUbio iiauL.c.31- , „„ì/.nvatr» F ,1
inoltre la OizzzetUt del Pofioio ai “,¡ ^11*^'
11MU» la pubblicazione di romanzi origuiau
Ginlio liari'ili, di Edoai'do
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lìersezio, di De Gastyiic a di altri
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il SERVIZIO Tisi
Popolo verrà pel 190(1 ancora ampliatOi
all’aoquistodi una quarta nuieohma roj““ ,,¡1.«,
zionata, detto giornale sarà in piegate-®,«
ZlOliaia, UbLLU oriiiv *iL 4,*^
tutte le pagine tagliato, uigqininat.e « P^ie 4«*^
pubblicare al nialTino le ultiniiasime non»
notte. , ,, „ ..lift
, Coloro ehe si abbonano .m»
del l'opolo direttamente al ^
d’aniministrazione in Torino, 0 con
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cartolina-vaglia, hanno diritto: miniB*'
1. A la GaziCttii del Popolo della >
eattiiiiaiiale, illiistnita; io,io»l ,.¡«1
2. Alla Cronnen Agricolii, colle '‘’y“oi P’-'®**
Oaiola A’it-nrid dell’Università di 'lorino. «
dei principali Mercati Italiani ed Ester 1 . y|ii» ^
a. Al Bollettino Uflicialo delle Estra/. 0 valoA
ziarie, colla Vaheliahimmstu dei corsi d
titoli quotali alle Bor.se più importanti “
Coloro ohe prenderanno l’abbonannm
mente alPAmminlatrazioiis della G"«’'’“. crafìfà
in Torino riceveranno gratuitamente (jaifift'l’
Agricola.le E-strazioiiì Finanziarie juoattfqt».
del Popolo della Domenica (leMe»P®i„ni
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