1
Cíimple-'Cüuríint a.vec la Poste
t'EUX D ABOWNJ£MfiNTPA.K aN
ìtalitì . * , Fr. 5
étranger . . » tì
AlloinagnQ, Autrichn-Hongrie,
Helgiqué. Bnwil, Danemark,
ligyple, Hollande, Suède,
Suisse, par abonnement
fwstal selon Y Accord de
Vienne Fr.
Ou s'abenne :
Au bureau d’AcLmini-slralioa;
Cbtì7. MM. les Pasteurs : et à
l'imp. Alpina à Torre Pelllce.
l/uTionnemerit se paye d'avance
Année XXXJl N. -i8.
Numéros séparés deiraadés arsi t
ìe tirage, 10 ceotimes cbacun.
Atinoncet. iU ceniixuebpaj ospac
de ligne pour 1 ioia — Lô centimes de 2 à 5 iois et 10 ceolimes pour 6 fois et au dessus
ïi'adresser pour la Bèdsctluii si
pour r Admlalsiration à M.
Jean Jalla, prof., Torre Pelticeo
Tout cbangement d'adresse cottte
15 cenlime?, sauf ceux du coin*
mencement de l'année.
L’ECHO
1)E!S VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
11! aerei wmuuia. *cl. 1,8. Suivant la vérité avec la cUarité. Bph. [V, 16. tjucto.^ i eK*‘o viouuo. VI, tu
O III III ai ■■ e
ICIi'fiiü —(îeqiii nous maini iiü —Nécrologie: M. ino llruee“ Evangélisation-Maison hospitalière
lie .San llemo — Noiiveanx pionniers — Nouvelles religieuses — Souscriptions — Avis
ÉLÉGIE
(In memoriam)
[j’atiiomae au front hrumeuæ ravit à nos prairies
Leur verdoyant tapis de verdure et de fleurs;
Le rossignol se taü^ les roses sont flétries :
Tout ¡oasse... et moi je meurs!
Adieu, riant vallon, adieu verte colline,
Sur vos gazons fleuris je nirai plus m’asseoir ;
Le zéphir peut encor reverdir Ieglantine.
Mais pour moi... pdus d’espoir.
,fe suis comme la fleur éclose avec l’aurore
El qui, dès le matin, s’incline pour mourir.
.le suis si jeune... hélas l je voudrais vivre encore-.
Et mon jour va pâlir.
Un nuage déjà me voile la lumière;
Tout s’obscurcit, tout passe... 6 Seigneur, aide-moi !
En ce moment fatal, à mon heure dernière,
Jésus, soutiens ma foi.
O monde, tu n’es plus, le ciel est ma patrie ;
O céleste Sion, qu’il est doux ton repos!...
Adieu ma tendre sœur, adieu, mère chérie,
Je vous attends la-haut \ Jean Jacques Ribetti, ptwieti»-.
2
378
Clî QUI mm lA^QlEC)
L’esprit (l’ordre.
i
Toi encore, conlradiclion enli c noire
caractèi'e ofiiciel comme église el
nos habiliules comme individus.
Quand on veut parler, en Italie, d une
église évangélique qui a de l’ordre,
ou cite l'Eglise vaudoise. Ceux qui
ne nous connaissent (|ue de loin se
figurent sîm.s doiile ()ue l’ordre le
plus parlait régne dans tout ce que
1IOU.S taisons, qu’il est dans notre
nature et pour ainsi dire dans notre
sang. 11 ii’en e.sl malheureusement
pas ainsi.
i/ordre c’est l’exacliiude, c'est le
travail Lien organisé, le temps bien
employé, une régie bien établie el
Ineu suivie. I.à où il y a l’ordre,
chaque chose est à sa place, et chaque chose se fait eu son temps.
Voyez les grands établissements indusli'iets, les grandes maisons de
commerce. Il y a un personnel nombreux, un mouvement immense de
capitaux et de marcbaudi.ses, une
vaste correspondance, les occupations les plus variées. Et cependant
il n'y a point d'encombrement; lout
~ ........... ' ..........’une
marche avec la régularité
horloge. C’est que l’ordre y règne.
Ces livres sont tenus avec une rigoureuse exactitude; toute enliée et
toute sortie est inscrite à la place
voulue; la correspondance est soigneusement classée à mesure qu’elle
arrive, et ceux qui .sont chargés de
celle partie répondent jour parjour
aux lettres reçues; toute commande
est exécutée sans retard et lout ce
qui arrive est exactement enregistré
et mis à la place qui lui coiivienf.
A quelque moment que l’on ait besoin d’une lettre, d’uii document ou
d’un objet quel qu'il soit, ou sait
toujours où le prendre et l’on ne
perd pas un imslant à le chercher.
(1) Voir les N.ros 38, 39, 40 et 41.
Mctne exactitude <lims les payements
à luire on à exiger. Climpie joui'un
sait (|uels elléts ont leur échéance,
(pjels |)ayemetils doivent êire (ails,
el jamais on ne laisse passeï' le
teime; el ce que l’on fait avec ses
créanciers on l’exige de même de
ses débiteurs. Uue chose ne saurait
aller sans l’autre.
Go qui arrive en grand dans ces
grands étahlissemeuls devrait ai river
eu petit dans toute les maisons.
L’ordre el l’exactilude devraient régner partout. Hélas! ce n’est pas le
cas chez nous; ce n’est pas une exagération de dire ipio nos habitudes
sont la négation de rexaclitiide el
de la ponclualilé.
jyiampier à un rendez-vous on
arriver une demi'lieure, une heure,
une heure el demie en retard, cela
se fait, chez nous, tons les jours et
par des personnes de tous les degrés de prospérité, d’iiistruetion et
(je morajilé. Gela se fait partout; à
, Téglise, à l’école, aux réunions l eligieuses et à celles où l’on truite
d’intérêts matériels, dans les séances
des sociétés, dans les moindres groupes de personnes convoquées pour
s’eiitreleuir de quoi ()ue ce soit.
Partout où il y a un nornhie grand
ou petit d’individus qui doivent se
trouver ensemble, il y a toujours
deux classes: ceux qui viennent lard
et ceux qui ne vieuiieut pas du tout.
Il semble (jne ce soit la chose la
plus naturelle du monde, el l’on
aurait bien mauvaise façon de s’eu
étonner, 11 y a bien parfois une
troisième classe; ceux (|ui arrivent
à l’heure, mais c’est presi]ue partout l’excepliou.
Quoi d étonnant que nous porlioiis
avec nous ces mêmes habitudes
lorsque nous eutrepreuoiis un commerce, une industrie, uue de ces
professions où l’ordre es!, jjlus (pje
dans d autres, une coudilion sh/e qua
non de réussite? Ou a promis de
faire nu travail dans un temps déterminé; ou lie se croira nullement
digne de reproche si, le jour venu,
3
379
on n’i.1 pns lenu sa promesse. De
iiiêfïu! ilans les altaires ti argent. On
ne se IVra pas plus île scrupule de
laii'c aüendi'e deux ou trois mois ou
(leux cm Irois ans ce pu ou avail
promis do payer dans un mois ou
dans un an, liuede se faire altendro
deux on trois heures à un rendezvous. Une fois ((u’oii est sur ce chemin on va loin; et si nous raisioua
l'hislcdi’e d’une foule de lamilles pui
avaient une jolie position et qui oïd,,
peu à pou, tout perdu, nous ne
Irouv.erions pas d’autre cause que
celle-là. Ou a une [reüte dette, on
nopUge de la payer, on laisse croître
les intérêts, on laisse passer le terme
fixé pour l’échéance sons même y
penseï', on a des frais; puis l’on
emprunte dans un endroit pour
|)ayer dans l’autre, et l’on agit avec
la même négligence; peu à peu les
dettes croissent, et la ruine est à la
porte.
Ce n’est pas avec de telles habitudes pue nous préparerons de bons
industriels et de bons commerçants;
et si plusieurs ne réussissent pas,
c’est à nous qii’en revient en grande
partie la faule, Nous sommes indignés lorscpi’ou nous raconte eerlaities
clioses de certains négociants (qui
ont du reste, la réputation d’être
de fort braves gens!) — Quel désordre! quelle négligence! c’est incroyaldel — Hélas! si nous y rélléchissioris mieux, nous devrions
commencer par noua indigner contre
nous-mêmes et contre nos détestables
ha!)iludes qui, de négligence en négligence, de désordre en désordre,
conduisent, presque latalemenL aux
conséquences les plus désastreuses.
Cessons de nous payer de mots
et de nous excuser en disant que,
si nous manquons d'ordre, du moins
nous sommes bonnêles et consciencieux. Dans les alTaires, si l’on na
pas d’ordre on u’est ni consciencieux
ni honnête. Mampier à ses engagemeuU^ i^ar son dé.sordre n’est gué'
re plus consciencieux que d’y man •
qiier pour d’autres causes^ et du
désordre à la fraude la distance
n’esl pas toujours aussi grande qu’oii
le suppose. Eu tout cas ne cl>erchons pas à excuser nos mauvaises
bal)iludes, dont nous ne voyons que
trop les conséquences. Disons-nous
l)ien, au conlraire, qu’elles soûl un
obstacle iusurmontahle à notre progrès, et que nous devons refaire
complètement notre éducation, sur
ce point comme sur d’autres, si
nous ne voulons pas nous condamner à rester stationnaires, c’està-diie à reculer.
Que ceux qui, i>ar leur position,
par leur instruction et par leui' caraclère, ont plus d’intlueuce que
d’autres soient les pierniers à donner
l’exemple de l’ordre et de I exactitude. Qu’ils ne se permettent jamais, sauf pour nue raison do loi'ce
majeure, de manquer à un devoir
de leur profession.
Que le pasteur ne se croie pas
moins digne de reproche s il néglige un acte lilurgique, s’il tient
mal ses régistres ou s’il ne pi'end
pas [lart, le pouvant, aux l'énnions
du corps pastoral ou autres que s il
manque à d’autres devoirs de son
ministère; que l’instituteur ne néglige pas une préparation, ni une
correction; que le médecin mette
autant de soin à avoir^ ses instruments en bon état qu’à faire une
opération selon toutes les règles de
l’art, le pharmacien à tenir en bon
ordre sa pharmacie quà bien exécuter les ordonnances du médecin,
et le négociant à bien tenir ses livres qu’à donner de la bonne maicbandise à ses clients.
Et ce que nous faisons pour les
devoii's inhérents à notre pi'ofession,
faisons-le de même pour ceux qui
nous viennent des charges que nous
avons volontairement acceptées dans
l’Eglise ou dans toute autre institution. Quand les circonstances ne
nous permettent pas d occuper utilement une place, refusons-la : mais
(juand nous l’avons acceptée acquittons-nous conoienscieusement des de
< >
4
- 380 _
voirs qu’elle nous impose, Qu’on ne
nous parle pas de ceux(|ni oui tous
les litres imaginables et ne s’en
servent que pour en faire parade,
qui sont de loutes les administr.a*
tions, (le tous les comités et n’y
brillent le plus souvent que parleur
absence. Que chacun soit à son poste, à la séance du consistoire comme a celle du conseil communal, à
l'assemblée d’une société commerciale comme à la réunion d’un comité de bienfaisance... Et qu’il y
soit à l’heure précise. Que tous
ceux qui ont vraiment à cœur le
bien et le progrès de noire peuple
se disent bien que cette maudite habitude (l’adjectif n’est pas trop fort)
de se (aire attendre toujours et partoiit doit disparaître à tout prix, et
(]u’ils en donnent l’exemple.
En commençant ainsi par prendre
nous-mêmes de bonnes habitudes,
nous pourrons aussi travailler à l'éducation de l’esprit d’ordre chez les
autres: dire à l’agriculteur comluen
il i.nporte pour la bonne réussite
des récoltes <]ue loutes les Ibiws
soient bien em[)loyées, tous les bras
utilisés et tous les travaux faits à
temps; dire à la mère de famille
que l’ordre dans la maison ce n’est
pas seulement l’économii^ c’est une
grande partie du bonheur dornesli'pie; dire à l’homme d’alTaire que
le désordre paralisera ton les ses
bonnes qualités, tandis que l’ordre
en multipliera la valeur; dire à tous:
Ayez de l’ordre dans tout ce (pie
vous faites: l’ordre c’est le bien être
le progrès matériel et moral. ’
Valdestus,
NÉCROLOGIE
lœ 22 novembre mourait à Kioreuce, à Vllôlel d'ilalie^ M.me R.
Bruce, veuve du regretté Tliomas
Bruce, qui fut de 18ü0 à 1881 agent
pour l’Italie de la. Société liibliipje
Britannique et Etrangère. Soit à
Livourne, où ils résidèrent d’abord
et où il furent les collaborateurs
précieux de M. et M.me Stmvarf,
soit à Borne, Madame Bruce fut
toujours une aide intelligente et.
dévouée dans l’œuvre de sou mari.
Elle tut aussi pendant plusieurs
années membre du Comité des écoles
vaudoises de Livourne.
Malade depuis longtemps elle vcna'it chaque atmée passer l’été à la
Tour ou à S. Jean, fiour fnrlitier sa
•santé Pt. celle de ses petites tilles
qni étaient devenues sa seconde fa •
inille, et ipii sont maintenant nue
deuxième fois orpheline,«.
Qu’elles soient assurées de toute
notre sympatliie ebrétienno !
La défunte a été ensevelie à Borne
auprès des dépouilles mortelles de
son mari.
ÉVANGÉLlSA'l'ION
- {extrait du rapport anmieip
Bonnes nouvelles de lSi.ee on les
cultes réiinis.seni |)arfois jusipi’à 500
auditeurs, et où les services de .S.bi
Gène sont suivis par mi grand tiombre de conitmmianls. Les deux écoles
du dimanche réunissent de dSO à
150 élèves, 18 monitrices et un mouiteur, et les instructions religieuses
ont été suivies par 41 catéchumènes
desquels 22 sont devenus rnemlires
de ) église. I.a société de coul.ure a
distribué aux pauvres [dus de 2000
bous (le jiaiti et rnainis articles de
vêtemeiOs.
L’après midi du dimanche M.
Malan [U'éside un eu Ile ou langm>
ilalienue auquel assistent, bon iiomlu'(í
de Vaudois. Les dernoi.œlles Symington, qui s’occufieut aussi avé'C
amour de ! œuvre d’évattgéli.satiou
à Tende, (lirigeiit à Nice l’étmle du
dirnancbe Iréqueulée par tes enlaiits
5
M —
des familles italiennes, au nombre |
de 35 élèves réguliers sur 50 iiiscrils.
En passant la frontière nous arrivons à Vallecrosiaoù l’église pleure
le regretté M. Hamîlton qui prenait
un si vif intérêt à l’œuvre du Seigneur. I>a fréquentation des cultes
laisse à désirer, et quelques auditeurs l'éguliers eneoui'agent le |)asteur. Ees ealéchuménes ont été au
nombre de d2, l’école du dimanche
a complé 45 élèves et celle sur semaine 53. Sept élèves ont obtenu
le certificat de proscioglhnonto.\/Ai sile compte 42 élèves qui allendent
leui' pain quolidieu de la main des
erifatds de Dieu, auxquels le Sei' giieur a prêté l’or, l'argent, ou simplement le cuivre,
J^es choses marchent bien à San
Bcmo où le.s cultes du dimanche
sont bien (réquentés et où le.s école.s
donnent d’excellent résultals. Cellesci comptent une centaine d’élèves
dont le grand nombre fiéquenle l’école du dimanche. Sur 9 candidals
au proscioglimento, 8 ont obtenu le
cerliiicat.
M.ile Malanot fait une Ijonne
œuvre comme lecttiee de la Dible
au sein de 80 familles, dans leshô])ilaux et dans les bourgades avoisinanle.s. Les collectes donnent de
bous résultats et pourvoient à l’entretien du culte, aux be.soins des
écoles et fournissent encore une
somme satisfaisante à la caisse centrale.
Suivons le chemin de la corniche
et arrivons à Sampierdarena où
lions trouvons M. Turino à la lête
d’une œqvre prospère. Les cultes
du dimanche matin sont bien fréquentés, la vie religieuse a fait des
progrès réjouissaiils et plusieurs
frères prennent la parole dans les
réunions. Iæs écoles du dimanche
«d, sur semaine sont en [irogrés et
M. Turino a commencé l’œuvre à
la Cerlosa où il tient une réunion
cbatpie Inn-di.
Encore un Innnel et nous sommes
à Gêne/f, où nous irouvon.s des
nouvelles réjouissantes à côté de
l)ien de.s motifs d’humiliation devant
le Seigneur. La fréqueutatiori des
cultes a été satisfaisante dans les
locaux de Via A.ssaroiti et stationnaire dans la rue Ciiialirera. I.’école
du dimanche compte 85 élèves, elle
est régulièrement fréquentée et les
élève.s contribuent aux œuvres missionnaires et de bienfaisaince avec
leurs petits sous. Les collectes sont
en progrès et à côté des dons des
riclies viennent se ranger les oboles
des pauvres; l’un de ces derniers
a sacrifié une partie de sa maigre
pitance quotidienne et il l’a fait gaîment. Grâce h l’iniliative de M“
Dons, une société de bienfaisance
a été fondée et elle a déjà fourni
pour 300 fr. en secours divers aux
pauvres. Les leçons de dessin de
M. Lepri ont été suivies par 87
élèves.
Il u’a pas encore été possible de
trouver à Chiavari un local pour
les réunions, vu l’influence qu’y exercent encore les adversaires. Malgré
ce fait qui rend impossible nn cours
suivi de prédications, M. Romaiio
a pu recevoir 17 catéchumènes. Il
a été possilile à notre évangéliste
de commencer à Seslri Levante une
oeuvre évangélique dans la cliapelle
de M® Fries qui a ouvert aussi une
école du dimanche qui s’annonce
bien pour l’avenir, et même ime
école sur semaine, grâce au concours du maître d’école de la commune. On ne pourra avoir de congrégation à Olviavari que lorsqu’on
aura acheté le terrain et. construit
un temple.
M’' E. Geregbino continue son œuvre à Favale, Gornia, Cieaqna et eu
général dans l’Apennin ligurien. I.es
cléricaux lui font la guerre mais la
partie cultivée de la population lui
e.st favorable. L’école compte 10 éléves et la vie religieu.se est .satisfaisante chez tous les membres de la
petite église.
D. S. — Nous lisons dans 17lalia Evangelica qu’une inslilutiou
6
ÎÎSâ
de Ijieiifaisnnce en faveur des élèves
paiivj'ea a été fotiflée à Livourne ai
ijiie ir li, Corsât)! en est rnembi'e.
Ce Labaro nous apprend (|iie l’Union efirélienne de Home vient de
fairo !’ao(niisil!on d’une maison pour
ses séances. Elle est dans une belle
position, entourée par ies jarditis du
Quirinal et près de l’Exposition des
Heaux Arts et de la Banque d’Italie.
l'Iusieui's jeunes gens ont trouvé
dans les entretiens des unionistes
la vérité qui sauve, et les anttes,
qui sont déjà évangéliques, ont été
édifiés et réveillés s|)iritnellemenl,
Ca secliot) biblique a continué ses
séances <iu samedi soir pendat)t toute
l'année
E. B.
MESSINE. — Nous extrayons les
données suivantes du sobre rappoid.
qui viet)t d’être publié sur la 2“
année d’existence de VJnsUtul évangélique de cette ville;
On a pu compléter l’institut en
y ajoutant les classes 4® et 5" élémentaires. Les élèves ont été au
nombre de 80 répartis entre 6 classes. D’aul res ne purent être acceptés faute de place. Avec la nouvelle année l’école vient de s’installer dan.s un local aéré et vaste de
la rue Oratorio di S. France.^co. La
nouvelle installation étant plus coûteuse, exigera de nouveaux sacrifices de la fiart des amis de cette
œuvre. I,e bilan se monte à 2234
Il ancs.
miSON HOSPITALIÈRE DE SAN RE«0
Nous avons sous les yeux le 5®
iat»port annuel sur cette bienfaisante institution qui a déjà rendu
et va rendre à l’avenii' de précieux
services aux domestiques sans ¡ilace.
t-a maison bospilalière a donné
asile l’année dernière à 54 personnes de diveises nationalités, dont
32 protestantes et 22 catholiques..'
Les jeunes filles sont heureuses de'
venir à l’Asile où elles reçoiveuf ;
conseils et pi'otection et elles ouf
soin d’expi'imer de divei ses manières
leur reconnai.ssance. Les réunion^
du dirnancbe ont été régulières ef
très fi'équentée.s, et les jeunes filles
trouvent dans l’asile la [iroprefé) ;
l’ordre, la [irdx et la joie.
Les dons en argent dont l’asile
besoin .sont leçus par Madame Juliette Béchef, l’résidente et jiar IVl"^
le [lasteur Giovanni Petrai, secré'
iaire-ti'ésorier, 7 Via Peirogallo, Sau ,
Bemo.
E. B.
NOUVEAUX PIONNIERS
Les lecteurs de VEcho suivent avec
intérêt les missionnaires vaudoB
qui travaillent en Afrique; ils s’as'
socient volontiers aux prières de«
chrétiens pour que Dieu bénisse d’un®
manière toute spéciale l’oeuvre si
noblement entreprise jiar le Comil®
de Paris à iMadagascar, où les ennemis de la lumière ont déploy®
toute leur astuce pour détruire l’œU'
vre pi'ospère et bénie des sociétés
missionnaires de l’Angleterre et de
la Norvège, mais cela ne doit pa-s
nous faire oublier les ell'orts de l’Eglise en général pour donner l’assaut
aux forteresses du prince de ce
monde. The church missionary so~.
ciely est sans contredit la plus
puissante agence missionnaire du
monde entier; déjà vers la mi-juillet
elle a pu envoyer à l’étranger 55
serviteurs de Dieu et au commencement d’octobre 97 autre.s. N’est-ce
pas là l’œuvre de la foi, une réponse aux prières des enfants de
Dieu ? Bien des heures avant l’quvei'tiire de la séance, la célèbre et
vasie salle de Exeler Hall était bondée, de telle sorte que plusieurs
centaines d’amis durent avec regret
7
383
l'epiemlce le cliemtn He lu niaisoîi.
Sous la |u ésiileticc de Sir Jolm
Keimaway prirent ]ilace sur la plaleforme riioii. seciélaire Rev. Fox,
hieii connu par sa piété et son
dévouement à la cause de Dieu
et (les missions, l’évêquo de Siena
Leone, Biu|fliam, Tucker, ijonl Kiiitiair«l, Canon Rogers, Canon AUdieson, Prebendary Webb Pc()loe, l’ami
des Vaudois et une (juanlilé de
pasteurs des dillérenles déno.minalioris, mais surtout de 1’ Eglise
anglicane, puis(]u’il s’agissait de
Sa mission.
D’après les (tonnées du secrélaire,
de ces 97 pionniers, 55 partaient
pour la première fois, c’est-à-dire
l6 pasteur.s, 9 docteurs, 15 jeunes
demoiselles, ü dames de missionnaires et quelques artisans. Ce qu’il
y a de plus réjouissant, c’est que
tous ces nouveaux ambassadeurs
du Maître sont envoyés par des
groupes de cliréliens ou des individus, de telle sorte qu’ils ne pèseront pas sur la caisse générale.
Voilà ce (lui s’appelle comprendre
'le devoir d’évangéliser le monde et
tair'e avaïicer la cause de Christ.
Voilà ce qui s’appelle encore la
C’est le
religion mise en pratupie.
sacriiiee en hommes et en argent!
Tant (|ue l’Eglise anglicane fournira une telle armée de pionniers
et donnera l’exemple du sacrifice,
elle n’aura rien à craindre de ses
ennemis du dedans et du dehors
malgré tous leurs efforts, et nous
félicitons les chrétiens ardents de
cette Eglise qui savent si bien être
le sel de la terre et la lumière du
monde.
Plusieurs de ces missionnaires
s’adressèrent aux milliers de frères
qui formaient l’auditoire en laissant
la meilleure impression et avec l’assurance qu’ils ne parliraient pas
seuls mais accompagnés par les
’ prièi'es des entants de Dieu. Ce
nouveau départ marque une victoire
de pins dans l’iiistoire de. l’Eglise
et c’est pour chacun de nous un
a[ipel à pei'sévérer davantage dans
le lémoigtiage (|iie nous devons rendre au milieu d'une société anémique et hostile,
^ G. A. Tron.
Nouvelles Religieuses
Franco. — Parmi les élèves lilires inscrits à la Eaeullé de Ihéolügie prolestante de Paris, on rematapie M. Seheller, âgé de 50 ans,
ancien mi.ssioimaire papiste aux îles
Hawaï où il se propose de retourner comme missionnaire évangélique.
— I.e mouvement (pii a déjà fait
sorlir (le l’Eglise romaine un bon
nombre d'ecclésiastiques continue.
C’est mainlHiiatil rabl)é Vidalof, curé
dans t'Ariége, (jui jette le fi'oe aux
orties. Il va, lui aussi, éludier à la
Faculté de théologie de Paris.
Cîumcs. — M. Humbert, pasleur,
va passer l’hiver à Cannes pour seccmler M. le pasleur Bonnefoii.
Lausanne. — L’Eglise nationale
du Canton de Vaud est décidément
prospère. Chose inouïe, elle a eu le
liOnheur de consacrer 14 jeunes ministres, le lÜ novembre, lors de la
session du synode annuel. Non seulement il n’y a plus de paroisses
vacantes, mais on va en dédouliler
pour faire place aux nouveaux venus.
Ajoutons que celte Eglise paraît
animée d’im souffle nouveau puisque partout on sent le besoin d’organiser des missions spéciales pour
la sai-son li’biver; cette activité ^ ne
peut être qu’un moyen de réveil et
de conversion pour beaucoup d’àmes.
Une nouvelle revue , va paraîtrii
dans celle ville littéraire, «la Liberlé
Chrélienne » qui sera rédigée par
trois hommes en qui nous pouvons
avoir pleine confiance, Màl. .lulos
Bovon, Ph. Bridel et Lucien Gau-
8
384
lier, pfofesseurs. « Une grande parlie de nos colonnes, écrivent les
fondaleiirs, sera remplie par des articles de loud, traitant les divers
sujets qui peuvent intéresser' le[uihlic religieux. L’iiistoire, la hiogi'aphie, les études Iribliques, la morale
chr étienne, y auront leur place, aiirsi que l’examen des questions ecclésiastiques ou doctr inales qui s’imposent à l’attention de tout ci'oyant».
Tout eu nous gai'dant bien de fair'e
de notre publication une revue tbéülogique, nous chercliei'orts à mettre
tros lecteurs au bénéfice des résultats obtenus par la science et à les
orienter au milieu des divers courants (jui agitent le monde religieux,
Nous serons heureux de penser qu’elle pourra, à certains égards, oomIrlei' le vide si settsible que va faire
parmi nous le Chrétien évangélique
en cessant de [raraîtr'e, api'és avoir
lounri pendant rjuaratile ans utte
belle et utile caiTtére». Voilà une
borme occasion pour' enrichir nos
connaissatrces.
C. A. Thon.
Alleiiiagno. — Tr'eize bétels de
Nirremberg ont demandé au comité
de la missiott irrtérieure de leur
lourttir' 75Ü Nouveaux-'reslameiits.
SOUSCRIPTION
pour nos frères d’Amérique.
Report 988.
IJ. Léger, ¡rasteur 6.
Total 99i
SOUSCRIPTION
POUR LE MONUMENTA ARNAUD
He|)or't 60.
C. A. Trou, pasteur 0 - H. Trotr,
pasteur 5.
Total 71.
La .sousct'ipLloti irour le Refui'-e,
en soiivenir ilu IV Vola, est ar r iv^ée
jusqu’à ce jour à barres 598,65.
Aboimemeiits payés:
Pour 1897■. M.rs Coucourde, I’raru.stir) ; \
Bci'lalot, Ouitroril.à, .S.t Gorfiuiii]; Meyiiior.
PérotLse ; Paul Gaydou, Pomarot ; Poyrot, ,
Crouset; Baimo, Tr'averse; E. Kcvol, Gust,
Dcker', marquis d’Augrogrie, Turin; Justet, Bra.
Pour 1808: Meynier, Justet, Bois.set.
JK.'V'XB
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