1
Année XII®.
PBlX B’ABOSNIiMESt 'PiR ÜS'
..............................II. 3
Tôuh Ifin payado rTTiiioTi du
poHt« . . . ■ . »
Amàdqiio (pi Suil . . , » 9
On y'abonnñ’.
Au »turnan iil''Adiiiui!iil:i'*tion ;
Chftx le« Paf'î.çTiirs,
Chc.K ?iT. Knieat (î?igiierol| et
h la i/ilvraiHe C-hiantoro «t
.Uaüèiuelli (-Vlgîiorpl
Ij*abonuemont pat|6 du 3aiivî<a*
et fis) pale. d\avanee
9 Àviiil 1886
N. 45.
Numérota ^parê.s ilemand®® avaiit
^ ie'^ÊÎWfc^iîÜ eeiitlittes chawiai
! ÎO centimes pàr^Ugue
pqfljr une seule fois, —lo eenfftrïeS' de Ü à 6 fois ot l» ôeal^
times pouv 3 fnis et au dessus.
S'advosser pour la liédaotion et *
l'A!tliiitfij8itraf.)6fi à M. lé ï*aè
toLir K. Bobîo — iS'ftiH/ Oerfiutii^
Cluson (I'meroie) ït'ifliè.
Tout, •ohangemetit d'adreasB est
payé 0,25 centimes.
ËCKO OES VALLÉES
Paraissant chaque V
VAUDQISES
•Voiis me seres 'témofm. Afrms I, 8.
epdhedi
Suivant la ve’Hté aves ta charité. Erir. iv, 15.
f
mu» il I l'tî.
La confémii’o géiiérali' ili' Klomico. —
Chiíindn'?. rElenmi <n votis Vivre«. — Il y
a lU'Uît (¡(‘lite ans. ,— Hvliiiimiaissamn). —
Noutihilcii veUiiicuses. —Cixmique Vauduise.
— tViiiiuiuîe.
La conférence générale
de Florence
éConiinudtio» , ro/r i,'; .V. précédentj.
La discussion est £|sse2 courte sur
le article. On itjoute le qualificatif
consaGra(;i au sqbstantif pasiori, sans
lirniler le nqiubre de ceux-ci, pour
ce qui concerne, l’Eglise Libre, et
cela à cause de l’assurance donnée par
qui pouvait la donnei’ que le nombre
des pasteurs que présentera l’Eglise
Libre sera relativement assez limité.
L’art. 3®, après une assez longue
discussion reçoit u,pe rédaction up peu
différente, destinée à le rendre piqs
clair et plus çpmplet. — Le yoiçi:
a H Sjinodo délia Ghiesa vaiciès.p
continuer^ p. fungere da Assepibleè
genevale p^r la eleziope delle Aflijqi|nislrazioni, per resame delle loro
i>.'»
geslionij e per tutte le qltre
zipni di sua esclusiva compèiispzà,,
finché sia giunto il momento di coronaré l’edifizio ecclesiastico coU’asseqj:,
bica generate». '
A ce propos, il est,^ajrement ,eolendu qne l’on he dpit fixer aucun
terme quelconque à l’institutipn de
rassemblée générale. Mr. Prochet en
particulier déclare que dans les pégocialions aucun engagement de ce
genre n’a été pris, quoique l’on ait
pu exprimer l’espoir que le développement de l’œuvre soit, dans up avenir
prochain, assez rapide pour rendre,
non seulement popible, mais nécessaire une telle assemblée, comme autorité suprême de l’Eglise.
L’art. 4 est adopté sans discussion.
Nous voici à l’osso duro. Mr. Combe
expose d’abord les modifications que
les diverses conférences de distHct
ont proposées à cet article. Elles sont
connues des lecteurs du Témoin, à
l’exception de celle de la conférence
Rome-Naples, tenue à Florence lundi
29 mars. Celle-ci a voté l’article du
2
nom sous la forme suivante : «La»
Chiesa Unita ritjen« il nome Valdese,
a motivo degli ingressi che con quel
nome storico sono connessi; del resto
nulla è mutato alla deliberazione sinodale dèi 1855. In quanto allo stemma
è conservato qiiello della Chiesa valdese ».
Il expose ensuite les difficultés très
grandes devant lesquelles s’est trouvée
la commission dont 11 est le rapporteur (1), Cette coramissiòn s’est bien
vite convaincue que le nom vaudois
sfimpose; qu’on le veuille ou non,
ilest une nécessité. Il doit donc
demeurer le nom officiel de la totalité de l’Eglise. D’un autre côté, U
est juste de faire un pas dans le sens
d^TÉ^Iisc librei de lui acèorder toutes
Ifeé'concèssions possibles, et dont le
germe "se trouvé, djins l’application
lôjiale dé rarfi'cle dii ^yriodé de 1855,
qui laisse de la mission
Ia'‘ liberté’ (le se, constituer et de se
choisir.uri nom.,ta commission modifie
donc l’article de la manière suivante:
a té Chiese sòrte nella missione ,
nell’unione loro colla Chiesa antica
delle valli, intendono che il nome di
Chiesa JEvaiigeiica^ Valdese resti a rappresentare la,Chiesa nella sua totalità
di fronte al Governo, e davanti alle
autorità tanto civili' come ecclesiastiche; ma esse "Chiese, valendosi
dèlia libertà garantita dal Sinodo valdese del 11855, assumono il nome
speciale di Chiese unite d'Italia, ferme
nella speranza che* questa unione
ormai fondata abbia in un non lontano gyvenire a .coronarsi col nome
di ^ Chiesa Evangelica d'Italia •!>.
! .Résumer en peu de^ mots une discussion de plusieurs heures n’est pas
.]56„
. Cl :h
(l),EJle était ¡oomposée
du MM. Comba
llijjeUi, Turino, P. Longo et Giosuè Trun.
chose facile. Nous,nous efforcerons,
cependant, de le faire nous attachant
m(3jns à reproduire le discours dç
chacun, que les idées développées des
deux côtés, et nous le ferons avec
toute l’impartialité possible.
A peine la discussion entamée, H
devient évident que 'le nouveau nom
« Ch iese Unite d’Italia » n’a pas. le
bonheur de plaire au-grand-nombre.
On lui Irouve le tort de ne rien résoudre,'. d’augmenter ¡le nombre des
dénominations déjà existantes, tandis
qu’il faudrait les diminuer. C’est un
nom incolore et froid, qui ne dit rien
de positif, et rappelle précisément
les divisions que l’on voudrait faire
oublier. Un seul orateur en prend la
défense sans grand succès. Les partisans du nom c Chiesa Evangelica
d’Italia» semblent peu satisfaits de
voir renvoyer aux calendes greéques
d’un «non lontano avvenire» leur
nom, préféré, tandisque d’autres pro-'
posent- carrément celui de «Chiesa
Evangelica valdese ».
Aussi au commencement de la séance de l’après raidi la commission
présente un nouveau projet. Elle jette
par dessus bord le nom si peu favorablement accueilli de «Chiese unite»,
et propose l’article 5 sous la forme
qui a été adoptée en définitive et que
nous avons publiée dans le numéro
précédent. Cette proposition ne pouvait que diviser rassemblée en deux
camps bien distincts.
D’un côté l’on objecte que le nom
« Chiesa Evangelica d’Italia » sera mal
vu auprès'des autres dénominations,
et peu acqeptable auprès du Synode
vaudois. L’histoire des Vaudois montre
qu’ils savent .dire non. Us l’ont dit
aux papes ; ils' l’ont dit à leurs sou' verains; ils l’ont même dit à leurs
3
bienfaiteurs; et ils n’auront pas peur
de le dire au projet d’union s’il ne
leur paraît pas acceptable. Un membre
de l’assemblée va jusqu’à dire: «Ce
nom creusera deux fossés : l’un entre
nous et les autres dénomination^;
l’autre entre nous et l’Eglise dés
Vallées ». D’autres font observer que
ce nom ne peut embrasser les Eglises
que nous avons, et que nous pourrons avoir à l’avenir hors dè ntis
frontières ' ^ nationales ; il n’ attirera
certes pas à nous nos frères dü dehors
qui séjournent en Italie. L’ôn demande, en voie de transaction, que
l’on se contente pour le moment du
nom générique de « Chiesa Evangelica » auquel on pourra ajouter celui
de la localité, selon l’usagé déjà
adopté dans quelques-unes de nos
Eglises. '
Du côté opposé, l’on répond que si
l’on veut réellement l’union avec
l’Eglise Libre, il faut faire un pas
vers elle, en adoptant le nom qu’elle
propose, et auquel elle tient très
particulièrement. Elle ne se contentera
pas, nous assure-t-on, de celui de
a Chiesà Evangelica î>. M. Combe , en
particulier, rappelle que le bureau
du Synode de 1864,, avait dqjà adopté
le « caro nome di Chiesa Evangelica
d’Italia».
Mr. A. Revel fait un généreux essai
de sauvetage en essayant de repêcher
le nom de «Chiese Unité, » mais sans
beaucoup de succès. '
Enfin, vers 4 heures de l’après
midi, l’on demande et l’on adopte la
clôture de la discussion.
Le Président met d’abord aux voix
l’article 5“® tel qu’il est contenu dans
le projet présenté au dernier Synode.
Personne ne se lève; il est repoussé
à l’unaniraîlé.
Quelques membres de l’Assemblée
demandent alors que l’article proposé
par la Commission examinatrice soit
divisé en deux parties; sur chacune
desquels la Conférénce votera successivement. L,» Corn mission s’ÿ qppoée,
alléguant que son article est le produit
de concessions réciproiiues, qu’il faut
le voler Ou le rejeter en entier.
L’on demande qu’au moins le nom
plus général de « Chiesa Evangelica »
soit,volé le premier. L’on pourrg ypter
ensuite sur l’adjonction « d’Itajiaii
qu’y fait la Commission. ;ij
Ceci encore est.vefusé. .. iio'.iii;.
L’article de la Commission mis aux
voix, par, assis et Iqvé, n’obtient que
34 voix. :
L’on demande ajors la qontr,’épreuve
qui est; assez longuement conlesîlée.;
mais M, Proohet ayant fait; appel à
l’équité et à la conciliation, le Président demande à ceux qui soutiennent
le nom de « Chiesa evangelica » seulement, 4e, se lever ,,,et 17, mera.bi;es
de rAssémbléejrépondent,à,sori..aiPfjel.
Le nombre exact des memhreS|4e,
la Conférence présents, à la votation
n’est pas connu, Il y a eu plusieqijs,
abstentions ; mais nous teno,n.s à LairiÇ,
observer que ,les trois [pembresi,présents du Cjomi,té. ,d’Evangélisa.lipn, par
délicatesse, n’ont cru devpir prendre
part à aucune des volalions sur lo
projet d’union, i.,, . . , liOt ¡.
Le 5“® article une fois voté, - les
autres n’offrent pas de difficultés bien
grandes. A part l’enterrement complet
et bien nécessaire du 10“®, les changements apportés ici et. là, au reste
du projet'sont pure affaire'de rédaction, qui ne changent presque rien
à la substance'de chaque article. ’
4
WVs/*M'WWWV^A/w
,128.
Une bonne partie de la séance du
vendredi matin est employée à la
discussion de l’appel de six membres
expulsés de l’Eglise de Rome, contre
)a sentence qui les avait frappési
L’Asserpblée recopnait la parfaite régularité de la conduite du Conseil de
l’Eglise de Rome en celte affaire, et
confirme purement et simplement la
sentence d’expulsion.
La dernière séance, celle de vèhdrèdi, est conSacVée à l’exameh des
propositions des districts pour la mbdiflcalion de l’Orgànamento Ges propositions sont aésez riombretfses; nous
nOtfs contenterons de prendre rfot’e
des suivantes:
La proposition du dlstficl de Sicile
poülr dcCôrder aux membres femmes
de rEglis'e le droit de voté dans
rË^Îise est acceptée, et l’âge âù’qüél
les femmes pbOrrddt jbtiir dè Ce droit
est fixée ’h 21 aiis.
PTusiébr's districts ayant proposé des
m'ôdificalîons ponr ce qui concerne là
représentation des Eglises âli Sein
de là conférence, là Gomnfiission des
■ propositions les a réunies èn bri pCojet
que rÀssè'mblée adopte. D’àprês cé
projet, Cfïâqüè Eglise enverra un député pour chaiïüe Cent cOmniitiniahts.
Là Gonféreilce de Dîslriot nomrrierâ
l'es députés des Eglises ayaiit moins
de 100 communiants.
Le terme extrême dans lequel doit
être convoquée la Conférence Générale
est porté de 3 à 5 ans.
• LhiètHièz Ifl'cTlIirt et viitis VNiéi i
Félix Neff, l’évangéliste qui a fait
une oeuvre si bénie à Mens, chez les
Vaudûis des Hauies-AIpes, et môme
chez nous par une visite de quelques
jours, eut dès son enfance un esprit
sérieux. On le pressait, à l’âge de
douze ans, d’aller voir jouer une
pièce très à la mode. « Croyez-vous
qu’on ne s’amuse pas au théâtre?
lui demanda quelqu’un. — «Au contraire, Je crois qu’on s’y amuse trop, »
répondil-il. Sa première communion,
sans être le point de départ d’ùnc
vie renouvelée, fut cependant pour
lui, un solennel évènement.
De bonne heure, Félix Neff éprouva
la vérité de cette paimle de Jésus^
au sujet des choses de la vie; '«Qui
boit de cette eau, aura encore soif».
Croire et s’humilier devant Dieu,
devint pour lui un besoin pressant.
Lorsqu’il était travaillé et chargé, il
s’écriait; «O Dieu, qui que lu sois,
enseigne-moi ta vérité; manifeste-toi
à mon cœur»..
Il a cherché l’Eternel, il a reçu la
vie, et a été revêtu de ,)a vertu d’en
haut, pour révetllei' un grand nombre
de pécheurs. • , ¡,
Il y a deux cents ans
>Le 9 avrii i68d. ^ Lés fniniétrèS
du duc de Savoie ayant appris què
la majorité des Communes Vaudoisès
se résignaient à accepter l’exil, se
hâtertt de foire publier, sous la date
du 9 avril, un décret dont voici la
substance:
«Quoique nos sujets des vallées de
Luserne proféssant la Religion P. R.
soient dignes ,des plus sévèrês peinés
pour n’avçiir pas obéi à notre Edit
du 31 janvier et poui' avoir cômnais
d’énormes actes de rebellion, cependant notre Clémence innée nous porte
à leur ouvrir la porte de nos grâces.
5
^..129-.
» ConfiiTnant quant au reâte notre
Edit du 31 janvier, n'ûhs ordonnons
il nos sujets réformés de déposer les
armes dans l’espace de huit jours
^après la publication du présent.
* Noué leur défendons de former
des assemblées ou des détachements,
afin de laisser l’accès libre aux juges,
aux Pères de la Mission, aux religieux,
aux catholiques et àtix catholisés pour
qu’ils retournent dans les mèîsons
qu’ils dht abandonnées.
» Les dommages soufferts par les
dits missionnaires, religieux, catholiques et catbolisés devront être remboursés par lès réformés en général,
si l’on ne pe'iil prouver par qui ils
ont été causés.
» Et pour montrer combien est
grande notre Eléraencô, nous permettons à ceux qdi le voudront, de
partir de nos états dans le terme
fixé par le présent Édit, nousréservant
de faire partir nous-mêmes ceux que
nous jugerons à pwpos pour assurer
la tranquillité dès catholiques et càtholisés.
Nous accordons à ceux qui partiront d’emporter leurs bardes et de
vendre leurs biens pourvu, que cè soit
à des catholiques ou catholisls; leur
permettant de passer, procuration à
4 ou 6 personnes qui pourront rester
à Luserne pour concluCè ces contrats.
y> C’eut qui pàttironl devront se
t'rwyêr sans armes à feu aux lieux
et jours qui leur sont fixés , pour
prendre la routé qui leur sera indiquée, soit par la Savoie, soit par la
Vallée d’Aosle. Ceux du Val Luserne
se trouveront prêts à partir de La-Tour
le 21 avril courant; ceux de la Vallée
d’Angrogne, de St. Barthélemi, fiochcpiale et Prariastin se trouveront à
S. Second le 22 et ceux de la Vallée
de s. Martin et de l’EnVèrs dé Pérouse
formant la troisième brigade se trouveront à Miradol le 23. '
» Moyennant une ponctuelle obéissance à nos Àrdrès, nous accordons
à nos dits sujets le complet pardon
de leurs excès défendant aUx juges
de les poursuivre pour ce fait. S’ils
se rendaient iridignès d'une si grande
grâce nous meitrioris en ceùvre pour
les ehâtier tous lès moyens que Dieu
nous a confiés.
Le jour où Victor Amédée signait
cet édit, le député des Communes
réfractaires arrivait à Turin pour déclarer aux ambassadeurs que ceux de
Bobi, d’Angrogne et de S. Jean persistaient dans le desseip, de 1^ résin
stance, et que d’autres église aèjoi"
gnaient à eux. « Ils sont résolus, dit
la lettre apportée par Blanqui, d’être
les enfants de leurs pères et espèrent
que le Seigneur sera leur libérateur;
qu’il voudra se servir des c|u?fes
faibles pOUr "'cohfôifdfe ïés fçjrieâ’».
Signés pour Bobi ; Jean Àghit, ¿„‘Gras,
Et. Danna; pour St. Jean: Michel
Parisa, Jean Muston; poür Ahgrogne:
J. Buffa, Pierre Bnffa, L, Odin.
RècpttüàlSsariôë i
A propos de la brochure: Il ÿ a
deirx cents ans, distribuée aux éhfants
le 17 février, nous lisons dans le
Journal de Genève:
' ' i '
« Ce qu’on remarque dans cette
brochureii ce sont les expéeèsiôns de
la plus profonde reconnaissance pour
nos pères qui ont récueilli les exilés
Vaudois dans leur détresse. Les descendants de ces exilés ont gardé un
souvenir vivant de la conduiïe des
6
-130
Suisses et témoignent leurs sentiments
de la façon la plus touchante, il est
intéressant de voir, après un si long
espace de temps, l’impression de
gratitude se perpétuer d’une manière
aussi vive; et comme c’est une vertu
rare on doit la signaler quand on la
rencontre. Nous remercions les Vaudois de la mémoire du cœur qu’ils
ont , conservée et sommes heureux
avec eux en pensant que ces triste^
temps de persécution sont bien passés.
C’est le plus beau titre de gloiie du
roi Charles-.èlbert que d’avoir émancipé les Vaudois; aussi sa mémoire
est-elle bénie dans les Vallées et
l’attachement qu’on a eu pour le roi
se transmet-il en faveur de ses descendants. Aucune contrée de l’Italie
n’est plus affectionnée à la Maison
de- Savoie que les Vallées vaudoises.
lloui^eUcâ reliûictiees
Eglise Libre d’Italie. — Le 15® rapport 'anglais', publié dernièrement à
Florence, sur la marche de cetfe
Eglise pendant l’année 1885, vient
de nous tomber entre les mains. Le
temps nous manque pour donner
même un résumé très succinct de son
contenu. Nous nous bornerons, pour
aujourd’hui, à transcrire les données
statistiques, qui sont placées en tête
de ce rapport. Les voici:
5 Ministres consacrés.
19 Evangélistes laïques.
32 Anciens.
76 Diacres.
22 Diaconesses.
3 Colporteurs.
1220 Auditeurs au culte principal.
1880 id. le dim. soir.
1680 id, aux services sur semaine.
1580 Communiants.
254 Catéchumènes. /
55 Moniteurs de l’école dimanche.
756 Enfants à l’Ecole du dim.
30 Maîtres des écoles du jour et du
soir.
898 Élèves dans les écoles.
28 Eglises grandes et petites.
43 Stations.
Frs. 2941,98 collectés pour l’evangélisation.
Frs. 10.008,86 collectés pour des
objets divers.
Il a été collecté ou reçu, pendant
l’année, frs. 112.800,64 pour les divers
besoins de l’œuvre, outre un encaisse
de 6.617,92 de 1884, et sur cette
cette somme frs. 8.516,16 restaient
en caisse au l" janvier 1886.
J. P. P.
Missions. — Pendant l’exercice 18841885, la Suisse a fourni au Comité
des Missions de Paris un total de
dons s’élevant à la somme de 52,980
fr. 70 c. et provenant essentiellement
de la Suisse romande. L’œuvre supplémentaire du Zambèze, dirigée par
M. Coillard., a reçu de la Suisse
pendant le même exercice la somme
de 4,677fr. 80 c.
Pendant la même période,*'*|a Suisse
romande a donné une somme de
80,844 fr. 78 c. en faveur de la Société
des Missions de Bâle.
De son côté, la Mission romande
a recueilli dans nos cantons romands,
pour son œuvre, la somme de 48,707
fr. 50 c. (Ses recettes totales sont de
54,166 fr. 80 c.)
De cette manière et sans compter
ce qui a été envoyé aux Missions
moraves et à d’autres œuvres de
moindre importance, la Suisse romande
aurait donné pendant le dernier exercice la somme de 177,200 fr. 78 c.
pour l’évangélisation des peuples
païens.
(Evangile et Liberté)..
€^Kroni)C|ue ®auboise
Torre Peluce. — Visite aux Unions
Chrétiennes. — Lundi dernier, à 8
h. du soir, les membres des quatre
7
Unions'de La Tour, auxquels s’était
joint un public très nombreux, étaient
réunis à S.“' Marguerite pour entendre
M. Charles Fermaud, secrétaire du
Comité central international desUnions
Chrétiennes de Jeunes Gens. — Impossible de reproduire ici, même en
abrégé, le discours, plein de vie et
de chaleur chrétiennes de cet ami
dévoué des Unions. Puissent nosjeune.s
gens profiter des appels qui leur ont
été adressés et jles conseils sages et
pratiques que M. Charles Fermaud a
su leur donner.
J. P. P.
pR^^JïOL, — Ües réunibns spéciales
viennent d’avoir lieu dans la paroisse
le 4, 5 et 6 Avril, dans le but
d’adresser un appej pressant en vue
du réveil religieux après lequel nous
soupirons. Les ’personne.s désignées
par la Table vaudoise pour présider ces réunions étaient MM. E.
Bonnet pasteur â Angrogne et B. Pons
pasteur à Rodoret. Tous les quartiers
de la paroisse ont été visités, et nous
avons eu au centre principal trois
réunions. La chapelle a réuni le
Dimanche à deux reprises un nombreux
auditoire, et uous avons trouvé dans
chacun des quartiers une grande affluence de personucs qui ont écouté
avec attention et avec recueillement
ce qui leur était dit de la part du
Seigneur, Le temps magnifique n’a
pas été un eippêcnément, et les personnes qui stispendaienl leurs travaux
pour asjsister aux réunions disaient
qu’elles n’en travailleraient que mieux
après. .‘Les deux frères qui sont venus
ajouter leur témoignage à celui du
pasteur, ont pu constater partout la
reconnaissance du public, et le bon
accueil fait à la Parole du Maître.
Qu’ il plaise au Seigneur de bénir
les efforts qui se font pour obtenir un
réveil au milieu de nos populations!
Marseille. — On nous écrit: «Notre
ville éprouvée déjà par tant d’épidémies, ne semble pas encore ra|ircher
vers une délivrance prochaine. Nous
continuons à avoir de 70 à 75 décès
par jour, tandisque la moyenne est
de 25 à 30. Aveé cela le commerce
va on ne peut plus mal. Nous avons
environ 25000 ouvriers sans travail,
parmi lesquels beaucoup de Vaudois.
Le'Consistoire de l’Eglise Réformée
est assailli chaque jour par une foui«
de gens qui vont demander des secours. La moitié des postulants sont
Vaudois. L’irifirmerie est comble et
encore ici la proportion des Vaudoises
est considérable. Et à côté de ces
misères matérielles, que de misères
morales dans celte pauvre colonie!
» Nous avons eù de grandes réunions de réveil, Puissent-elles être
abondamment bénies jf»our le salut
de beaucoup d’âmes».
Missouri. — Nous empruntons les
détails qui suivent à une lettre d’un
colon vaudois:
s Au commencement de janvier et
de février nous avons eu beaucoup de
neige. Les anciens colonÇ disent n’en
ivoir jamais vu autant dl(f§ ce pays.
Elle a été suivie d’un vent glacial
glacial
qui a causé beaucoup d’accidents.
» Nous avons été visités par un
pasteur évangéliste, français d’origine,
mais venant de Genève. H s’appelle
J. Roux et a passé un mois parmi
nous. 11 est bon prédicateur, zélé
pour la Parole de Dieu et nous espérons qu’il viendra se fixer parmi nous
avec sa famille pour prendre la place
de feu M. Salomon. Nous nous engageons à lui fournir entre tous deux
cents dollars par an, une maison, et
du blé, du maïs, des pommes de
terre jusqu’à ce que nous lui ayons
défriché sa ferme.
» Nous faisons notre possible car
étant sans pasteurnous sommes comme
un navire sans gouvernail ou comme
un char sans timon. Jusqu’à présent
Al. Bounous a fait le service comme
régent outio l’école du Dimanche».
8
'VV^,n,r^,,rw>^/</vvrw^^VWVVV^An•n^^>’^^,
13?,
— La CJiarnbrc t|es dépuiéf
continue à s’occuper, avant ses vacances de Pâgues, de lois d’inipoi'T
lance secondaire. Sa dissolution paraît
çire décidée et les nouvelles élections
g^néral^es seraient fixées au 9 mai
prochain et poprraient même être
portées au 2 du même ííioís.
La mortjtnoissoiineautour de nous;
hier c’était le g-énéral du corps
d’armée d<K Turin, Mazé de la Roche
3ui a succombé à la suite d’une chûte
e cheval; aujourd’hui c’est le comte,
Paniss^it, grand-maître des cérémcMiiès au Quiripal, qui, bien jeune
eflÇPfe! a été emporté par une courte
mais’ violente maladie. ,,
Les tumultes de Milan se sont a
f»aisés. La cause en était vraiment
utile. Les ouvriers 'des faubourgs
étaient autrefois autorisés à enlrer
dans la ville avec un pain de 800
grammes sans payer l’octroi ; l’on a
réduit récemment Icette autorisation
au poids de 500 grammes; de là les
protestatiqps,^les cris, le.s coups donnés et rectó;, d’abord dans le v
,, vomi
n'nge de l’octroi de Porte Fenaglia,
puis dans la vRlé, de là les arrestations. La junte municipale présidée
par le syndic Négri devait pour l’exemple allèr en av;inï, tenir ferme et
punir, ou bien par humanité céder
et revenir à l’ancienne coutume des
800 grammes. L’ancien syndic Be-llinzaghi a préparé la voie aux conseils
de la modération en disant qu’il fallait
savoir dans certaines occasions fermer
un œil et mémo IçS deux; enfin le
syndic dans un discours inspiré par
la modération pt par rhiiirtanitê q
proposé et le çopseil a adopté, à une
très ' forte majorité , d’en revenir à
l’ancienne coutume des ^00 grammes.
El tout le monde est rentré dans le
devoir L’on craint' que cette mesure
ne soit considérée comme un acte de
faiblesse et n’ait des suites fâcheuies.
L’on blâme le syndic et la majQril,é
du conseil. Mais c’est le cas de dire:
la critique est aisée, mais l'art est
difficile.
L’on signale, de temps à autre,
des cas de choléra dans la ville ei
dans la province de Padoue. Venise
qui jouH d’une excellente santé se
plaint de la quarantaine à laquelle la
soumet la ville de Trieste.
iPfCMtoe. — Toujours des grèves ;
il y a cependant apaisement dans le
Nord soit en France soit en Belgique.'
Par contre la situation s’est'agravée
à Décazeville, où l’on a dù envoyer
de nouvelles troupes.
A mioiioo
Ai*ligian«lli Valdesi
■ : i
Turin, 1«.' T) avril ISHO.
(4.2 bis, via Borthollct).
Cher Monsieuv/et frère,
Auriei-vous la grande bonté d’an~
noncer, dans le plus‘prochain numéro
du Ténaoin « que le poste ^’Econome
de VInstitution des 4rtîgf|#^ilf Val>
des! est â repoûrvoir, ét que les
personnes qui se setiliraienl vocation
à l’occuper., trouveraient, auprès -du
soussigné, toutes les informations désirables à ce sujet. ^ Les demamdes
devraient être adressées au plus tôt.
J. P. MEILLE, p. t!rn.
[A SAiaiTE BIBLE
Version réyjsée d’OsTERWALD
— -n ■ ' ■ ^ I
La Société Biblique BritanBij|ii| et
Etrangère, ayant adopté la q^rpière
et plus complète révision. d’Osterwald,:
met en vente les deux éditions ci-après
des Saintes Ecritures d’après cette
révision:
La Sibleentière, ed. in-24‘ toile fr. Ì—
Le Nouveau Testament avec Ps. » 0 20
Ces deux éditions sont en vente chez'
MM. J. Tron, Temple Vaudois, Pignerol
J. Goss, 15, Via Pio Quinto, Turin.
Ernest Robkrt, tìeravi
PiSpieroi, Imprim. Chiantore ot Mascarelli.