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Soixante-neuvième année - Anno XI"
5 afflai 1933
N» 18
PARAISSANT CHAÇOT VENDREDI
r PRIX D'ABONNEMENT: Par an: ■-.'■■'■"9^,=1S Pour 6 moia
Italie (y compris les Vallées et Colonies) L. 10,- 6,Etranger (y compris les deux Amériques) » 24,- 12,Plusieurs abonnements à la même adresse . » 22,-
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Pour toutes les'^aniioiices s’adresser au Bureaà du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement de l’annéé. ‘
Le numéro: 9ÌÓ oentimes
’ÎÎÜi)!:
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimable8..,i: tfljghes de louange, occuipent vos pensées (Phil. IV, 8).
POP» y lit iMTMmuBt
ir vôcii! le ËODf
{Contirmation - Voir le IV“ précédent).
« Elie se coucha et s’endiormit sous un
genêt. Un ange le toucha et lui dit :
Lève-toi ».
Nous aussi, lorsque nous sommies déprimés, découragés, désespérés, nous sommes
touché.s p’ar des anges, pair des envoyés
de Dieu, porteurs souvent incoiniscients de
forces, d’inspirations, d’appels mystérteux;
Lève'-toi, lève-toi.../'».
Des anges, ce sont les hommes et lés
iemmes de notre génération, nos comipagTiOns d’équipe idiains cette tragique et subh me cohue de rhumianité dont nous sommes. Ecoutez une voix plus autorisée que
la mieiTae :
■'< Pour reconnaître le divin qui vient à
nous, il faut le porter en soi. Or il est en
nous, ce divin, souvent ensommeillé : entouré de la légion de nos désirs impurs,
de nos pensées^ coupables, de nos passions
et de nos vices, comme un ange endormi
au milieu des démons...
«Il suffît de le réveiller. Alors le chant
de l’alouette iVre d’espace, le sourire d’un
enfant, un regard suppliaîit qui nous ap^TieILe„. le visage d’un vieillard lumineux de
sérénité, nous appapaissent comme des manifestations de Dieu aussi claires que le
feu iconsumant sur l’holocauste d’Elie au
Carmel, ou que les coups de foudre sur
les chemins de Damias.
« Elu chaque être humain, 4es yeux dessillés peuvent voir un miessager de Diep,
un ange souvent déguisé, défiguré, méconnaissable, aux ailes cachées sous quelque
triste défroque, inconscient de sa dignité,
chargé d’un rôle qui le dépasse, porteur
d’une nouvelle dont il ignore la grandeur
et ]:-i portée.
« Mon Frère, ma Sœur, qui que tu sois,
ajnge de Dieu, quel message divin m’apiportes-tu ? Quel écho céleste va éveiller
ta voix ? Viens-tu la main tendue ou le
cœur meurtri ? En ta personne, c’est la
grande pitié de l’humanité misérable' qui
vient étreibdre mon cœur. J’entends la
voix divine proclamer la loi d’amour :
« Tout ce que vous voudriez que les autres
vous fassent... ». « Celui qui aura donné
ne serait-ce qu’ulu verre d’eaiu... ».
« Mou Frère, ma Sœur, viens-tu Tâme
fermée, le mensonge alux lèvres, tromper
m-a confiance ? A ton insu. Dieu parle encore dans mon cœur : « Si vous n’aimez
quë ceux qui vous laiment... ». « Si quelqu’un veut te prendre ta tunique... ».
Frère inforfuiné, c’est toi qui te trompes.
« Viens-tu l’insulte et le blasphème à la
bouche ? C’est pour toi et tes pareils que
Jésus me répète; « Gontrains-les d’entrer ».
« Viens-tu l’esprit souiUé, le cœur impur ? Entre, au nom de Celui qui a dit :
«Je ne mettrai point dehors celui qui
vient à moi ».
« En cltaque être limmin, c'est une âme
fille de Dieu qui nom parle. Et voici que
par le moyen- de cette âme — Dieu
lui-même ment nous honorer d'une merveilleuse visitaticni. Les meilleurs d’entre
nous ont quelque chose à recevoir et à
apprendre des plais humbles et parfois des
plus coupables. Et Jésus lui-même — ouvrant son cœur à la, pécheresse au parfum
de nard p|ur, ou à la pauvre veuve aux
deux pites — recevait des anges de
Dieu ».
« 4c «
Des anges de Dieu qui nous touchent
et iuous disent : «Lève-toi». Ils nous entourent comme d’une nuée, les messagers
de Dieu !
C’est le travail. C’est la beauté die la
nature. Ce sont les émotions esthétiques
des beaux-arts, de la littérature, de la musique. C’est le charme |de l’amitié et la
douceur de la fraternité humaine. C’est
la vie de famille. Ah ! si nous avions des
oreilles pour entendre et des yeux pour
voir ! Nous nous sentirions baignés dans
une atmosphère toute vibrante die la, présence des ,anges... Car po(ur nous chrétiens,
pour nous dont la vie est éclairée par notre foi, l’ange qui est pprès de nous toujours, et qui nous touche, c’elst le Christ
vivant.
Mtes Frères et Sœurs, n’aggravons pas
nos sujets de tristœste en nous privant de
la présence spirituelle, mais bien réelle,
de Jésus-Christ.
U(ni chrétien, précisément parce qu’il est
un chrétien, n’est jamais désemparé. Il a,
en lui, des ressources inépuisables, ides réserves id’énergie morale suffisantes pour
résister atu désespoir et pour le vaincre.
Dexmis dix-neuf siècles, Jésus-Christ est
victorieux de la tristesse comme il Test
du péché et de la mort. A ceux qui regardent à’Lui, à ceux qui se idonnent à
Lui, Il dit : Lève-toi ! Et il leur'dispense
la force de se relever.
Quelle est cette voix que nous entendons?
Elle ne vient pas à nous du fond des
siècles,. Elle résonne à nos oreilles, tout
près de nous : « Venez à moi, vous tous
qm êtes fatigués et chargés, je vous
soulagerai ».
C'est la voix' de VAmi à qui n,ous pouvons offrir tout notre cœur — il comprendra, il consolera;!
C’est la voix du Maître à qui nous pouvons demander notre chemin — il guidena,
il accompagnera !
C'est la voix du Sauveur entre les mains
de qui nous pouvons nous remettre avec
une entière confianee — ü nous sauvera.
Jésus-Christ — notre Frère aîné — le ,
même, h|er, aJujourd'hui, éternellement —
Celui qui a été, et qui est et qui viendra
•— Jésus-Christ notre Sauveur est là, près
de nous. Il nous aime, il nous soutient, il
nous pardonne...
O Jésus, ta présence
C’est la vie et la paix ;
La paix dans la souffrance
Et la vie à jamais.
Chaque jour, à clmque heure.
Oh! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Aiÿprès de moi!
Ainsi soit-il.
(Supplément a)u % Messenger paroissial » '
de l'Eglise d'Anvers - Pasteur M. J. H.
MeUle).
Bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont par conséquent les intérêts sont en quelque façon
distincts de ceux die reste du monde, m
doit toutefois pemer qu'on ne saurait
subsister seul, &t qu’on est en effet tmo
des parties de l’urdvers, et, plus particur
lier entent gmore, l'\me des parties de cette
terre, l’une des parties de cet état, de
cette société, de cette famille, à laquelle
on est joint par sa demeure, par son serment, par sa naissance. Desoaetes.
Ü
if
Si'rl
POUR LA VÉRITÉ
lies poD[ m île
(Deuxième Partie).
Da-ns les églises grecque et romaine
;..on donne une très grande importance,
iîcomme puissant moyen de sanctification,
au jeûne. Plus que cela, si l’on tient
compte du fait que la sanctification pour
iÇelJes tie se distingue pas de la régénération,
mais est une partie intégrante de l’appropriation du salut par l’homme pécheur,
oh^bomprendra le rôle méritoire qu’une,
telle pratique doit y avoir.
^ L’église grecque dans une année arriva
à célébrer plus de deux cents jours de
jeûne et celle arménienne un plus grand
nombre encore, d’après le principe que
^ si Adam a perdu le genre humain en
^l^hgeant, il faut le sauver en jeûnant».
D’ailleurs les anciennes religions en
i^héral et celles orientales en particulier
-jaPaient donné au jeûne une place marjgliante dans la piété privée et dans celle
;'|ationaIe.
¿^.Auprès du peuple juif, le jeûne fut
J^abord un signe de tristesse, de profonde
|Kfliction, sans caractère religieux. Depuis
la législation mosaïque, il devint un acte
de piété, qui était fixé un jour par an
pour la tête des expiations, devant signifier l’humiliation et le repentir (Lévitique
XXIII, 27).
En dehors de cette prescription, l’abstinence de toute nourriture pour tes privés,
comme pour le peuple, eut lieu dans
de nombreuses circonstances accidentelles
et pour des situations difficiles.
Ce n’est pas le cas de faire, ici, This'œire du jeûne au sein du peuple d’Israël,
mais il nous faut préciser que graduellement il devint une pieuse pratique en
grand honneur, parce qu’il fut considéré
comme agréable à Dieu, afin de se le
rendre propice et pour attirer son pardon
et ses grâces. Les prophètes eurent beau
s’élever contre le formalisme et l’hypocrisie qui trop souvent accompagnait
cette pratique (Joël II, 12-13; Esâïe
LVIII, 4-7; Jérémie XIV, 11 ; Zaccarie.VII,
5), mais elle n’en demeura pas moins,
pour le plus grand nombre, une vaine
exhibition de piété pharisaïque, si bien
représentée par Jésus dans la parabole
Luc XVIII, 12.
Le dernier prophète de l’Ancienne Alliance et précurseur de la Nouvelle se
maintint fidèle à l’usage de son peuple,
ainsi que ses disciples (Matth. IX, 14).
Mais quoique Jésus fît précéder son ministère public par un jeûne prolongé (40
jours) il appert clairement que, si jeûne
il pourra encore y avoir parmi ses disciples, il n’aura plus rien de commun avec l’ancienne pratique légale et
formaliste.
Le chrétien pourra se servir du jeûne,
jamais cependant Comme un acte méritoire
qui vaut quelque chose aux yeux de Dieu,
mais comme un moyen qui l'exempte des
lourdeurs et de la somnolence dues à de
laborieuses digestions, qui lui permette,
en de solennelles circonstances, de se disposer au recueillement et à la prière et
de se concentrer dans ce qu’il se propose
d’accomplir sous le regard et à la présence de Dieu.
Ainsi dans l’égüse d’Antioche, au moment solennel de choisir lès premiers
missionnaires itinérants et de leur imposer
les mains (Barnabas et Saul) on jeûna
et pria (Actes XIII, 1-3), Ges mêmes
missionnaires, avant de faire nommer des
anciens dans les diverses églises fondées
par eux, nous dit le livre des Actes (XIV,
23), jeûnèrent et prièrent.
Nous devons mettre en compte le fait
que le premier noyau de c€S églises était
composé de judéo-chrétiens, qui, par conséquent, conservaient un fort attachement
aux préceptes de la Loi ; pour eux le
jeûne accompli sincèrement ne leur paraissait pas heurter de front contre l’enseignement évangélique. D’autre part rappelons-nous le noble programme de SaintPaul dans son apostolat : « Bien que je
sois libre à l’égard de tous, je me suis
rendu le serviteur de tous, afin de gagner
le plus grand nombre. Avec les Juifs j’ai
été comme juifs, afin de gagner les Juifs...
Je me suis fait tout à tous, afin d’en
sauver de toute manière quelques-uns »
(1 Cor. IX, 19-22).
Ce serait bien à,tort qu’on invoquerait
ces cas pour soutenir que dans la nouvelle église chrétienne le jeûne prenait
une place bien spécifiée et définitive,
comme acte de piété, qui' devait concourir
à la sanctification du croyant. S’il avait
dû en être ainsi, Jésus et ses apôtres
, avec lui l’aurait pratiqué; et Jésus, en
répondant aux disciples de Jean qui
s’étonnaient qu’ils ne jeûnassent pas, n’aurait pas qualifié de « vieil habit », « de
vieilles outres » cette pratique légale (et
bien d’autres avec elle!) insistant sur
un entier renouveau de la piété religieuse.
Si occasionnellement il y a lieu de jeûner
c’est, comme à l’origine, une expression
de douleur, ce qui n’est pas le cas pour
ses disciples tant que Tépoux est au
milieu d’eux. Cette expression de douleur
ils .pourront en user lorsqu’il ne sera
plus visiblement avec eux (Matth. IX,
14-15). Affirmation qui n’impliquait pas
une véritable institution du jeûne, au
sein de ses disciples, d’autant plus que
l’absence charnelle du Christ ne les
privait pas de sa présence spirituelle, en
tout temps et toujours (Matth. XXVIII, 20).
— Nous n’entrons pas dans une discussion sur le passage Matth. XVII, 21,
puisque les plus anciens sodés Mss. du
Nouveau Testament ne le contiennent
pas; quant à celui parallèle Marc IX, 29,
la parole « jeûne », qui ne s’y trouvait
pas, a été interpolée par quelque copiste
peu scrupuleux. —
Jésus-Christ qui n’a pas donné une
importance sanctifiante au jeûne (Matth.
XV, 11) s’est élevé, avec une admirable
véhémence, contre sa défiguration par ceux
qui l’affichaient publiquement, tandis qu’il
doit rester pour chaque fidèle une secrète
et facultative occasion de se disposer à
une vie d’intime communion avec Dieu:
,« Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un
air triste comme les hypocrites qui se
défigurent le visage pour montrer aux
hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis, en
vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais
quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave
ton visage afin de rie pas montrer aux
hommes que tu jeûnes, mais à ton Père
en secret...» (Matth. VI, 16-18). Tout
l’enseignement chrétien qui, des formes
extérieures de la piété, ramenait le croyant
2
•.îi.TifiaittV.
aux dispositions intérieures de son^âme,
aurait dû préserver l’Eglise de donner
au jeûne l’importance qu’il prit rapidement. Sur les traces des traditions
judaïques l’on commença bien vite à
mettre à part des jours et des époques pour
les jeûnes qui prirent des extensions différentes et une réglementation plus ou
moins stricte. ^
E.'de Pressensé qui admet, comme ja'
-•>r’
plupart des historiens des premiers siècles du christianisme, l’influence prépondérante du montanisme quant au jeûne
et à sa valeur expiatoire, remarque «qu’au
temps de Tertullien (160-240) l’Eglise
maintenait encore une grande liberté à
ce sujet; il n’y avait de jeûne obligatoire
que celui de la semaine de Pâques, dans
la nuit commémorative' de l’ensevelissement du Christ, Il fut bientôt plus strictement réglementé et la coutume de le
célébrer le jour des stations, le Mercredi
et le Vendredi de chaque semaine, en
souvenir de la passion, devint de plus
en plus général ».
On établit ensuite les jeûnes des Quatre
Temps, d’rnie manière régulière, les Vigiles et le Carême. Ce dernier s’appuyant
sur les 40 jours que Moïse passa sur le
Sinaï sans manger, les 40 jours de jeûne
de Jésus au désert, et les 40 heures qu’il
passa dans le tombeau. Dans ce dernier
cas le fait de la mort aurait dû exclure
l’idée d’une période d’abstention de
nourriture.
Bourdaloue, dans son « Instruction sur le
temps du Carême », avec une audacieuse
et restrictive application du passage 2 Cor.
VI, 2‘; « Voici maintenant le temps favorable, voici le jour du salut», veut voir
dans le Carême un temps dans l’année
des plus favorables pour fravaillerà apaiser la colère de Dieu ; des jours les plus
précieux pour le salut, employés à expier
nos péchés... H aurait dû se rappeler
en même temps du passage Hébreux IV,
7 : « Aujourd’hui, si- vous entendez sa
voix, n’endurcissez pas vos cœurs» qui
exclut toute distinction de jours et d’époques, y compris celle de Carnaval et
de Carême, quant à l’opportunité de se
réconcilier avec Dieu.
Le Carnaval est la digne antithèse du
Carême, puisque dans l’année catholique
il doit y avoir une époque de réjouissance, — on sait à quels extrêmes elle
est poussée, — et une époque de tristesse.
Tant pour le Diable et tant pour Dieu.
Mais quel est ce Dieu qui du haut de
son trône regarde, avec débonnaireté, ses
créatures qui se livrent aux plus fous
désordres du relâchement moral, tout en
se disant: Sous peu ils vont venir se repentir à mes pieds ? Et cela périodiquement
chaque année.
Ce n’est certes pas le Dieu de l’Evangile et de Jésus-Christ !
Mais laissons à Massillon de nous dire,
dans l’exorde de S'On sermon du Mercredi
des Cendres, queHles sont les vues que
l’Eglise se propose dans l’institution de
la loi du jeûne: «Le jeûne solennel est
imposé à tout le corps des fidèles pour
apaiser la colère de Dieu, faire cesser
les fléaux qui nous affligent, expier nos
iniquités, nous rappeler dans les voies
de la justice... rétablir la discipline des
mœurs... ».
Si en privant notre corps de nourriture
on apaise Dieu et on expie ses péchés,
on se demande ce que Jésus est venu
faire sur la terre, et en tout cas si sa mort
n’a pas été superflue puisque chaque
chrétien, avec un peu de diète, entière ou
partielle, s’assure les bienfaits qu’il croyait
venir nous offrir?
Qu’on nous parle du jeûne au point
de vue hygiénique ou économique, nous
pourrons en voir et en comprendre certaines applications, mais nous repoussons
sa valeur méritoire religieuse, comme
contraire à l’esprit de Christ et offensante
pour son œuvre rédemptrice.
L’Eglise romaine dut bien vite se relâcher de l’ancienne sévérité, au type ascétique, en espaçant, en raccourcissant, en
supprimant même, parfois, les époques
de jeûne; mais son accommodation à la
-CWfe''»
masse des fidèles se trouve surtout dans
la^transformatiori du jeûne en l’abstinence
de certains aliments comme viandes, laita
ges, œufs... Chaque Carême les évêques,
dans leurs mandements, dressent le menu,
en régime maigre, pour la table de leurs
ouailles, qui varie d’un diocèse à l’autre;
on y énumère aussi les cas de complète
exemptîôn accordés à certaines catégories
de^personnçs. ",
^11 est du su et du connu de tout le
monde que si les pauvres font, parfois,
toute l’année «maigre», les riches couvrent, pendant le Carême, leur table
(comme certains végétariens) de mets
beaucoup plus raffinés et succulents que
ceux qui font « gras » ; il n’y a donc ni
mortification de la chak, ni châtiment du
palais. Sans compter que qui a de l’argent
peut obtenir des dispenses.
Au sujet du jeûne absolu et de l’abstinence relative, nous rappellerons ce que
Jésus disait à ces pharisiens qui substituaient leurs traditions aux commandements de Dieu qu’ils transgressaient : «Ce
n’est pas ce qui entre dans la bouche qui
souille l’homme, mais ce qui sort de la
bouche c’est ce qui souille l’homme »
(Matth. XV, 11).
Saint-Paul s’inspirant à l’enseignement
de son Maître, écrira aux Romains : « Le
Royaume de Dieu n’est pas le manger et
le boire, mais la justice, la paix et la
joie par le Saint-Esprit» (XIV, 17). Dans
un esprit prophétique il écrivait à Timothée: « L’Esprit dit expressément que dans
les derniers temps quelques-uns abandonneront la foi pour s’attacher à des
esprits séducteurs et à des doctrines de
démons par l’hypocrisie de faux docteurs,
portant la marque de la flétrissure dans
leur propre conscience, prescrivant de ne
pas se marier et de s’abstenir d’aliments
que Dieu a créés, pour qu’ils soient pris
avec action de grâces par ceux qui sont
fidèles et ont connu la vérité » (Pépître
IV, 1-4; à lire aussi 1 Cor. X, 25-27).
Il y a encore deux déclarations de l’apôtre Paul qui devraient soulager de quelconque scrupule toute conscience timorée:
« Ce n’est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu: si nous en mangeons
nous n’en avons rien de plus, si nous
n’en mangeons pas nous n’avons rien de
moins » (1 Cor. VIII, 8).
« Que personne ne vous juge au sujet
du manger ou du boire, ou au sujet d’une
fête, d’une nouvelle, lune ou des sabbats;
c’était l'ombre des choses à venir, mais
le corps (la réalité) est en Christ » (Col.
Il, 16-17).
Quand on a le réel accomplissement
de figures et de types prophétiques, on
ne'rebpusse pas chemin pour courir
après ces ombres !
Le jeûne catholique fait donc partie de
cet outillage sacré, qui comme les flagellations, les cilices et autres tortures de
la chair, opérant sur le corps, doivent
acquérir des degrés de sainteté méritoire.
C’est en harmonie avec toutes les théories romaines, touchant ie salut, gagné
par le croyant lui-même, mais comme
nous l’avons vu tout du long, ce n’est pas
selon les enseignements de l’Evangile.
Les églises réformées (sauf celle anglicane) n’ont pas conservé le Carême, ni
imposent-elles des jeûnes obligatoires,
tout en admettant, comme nous l’avons
vu plus haut, que le jeûne peut en des
circonstances spéciales, soit pour l’individu que pour la collectivité, être un
moyen de se préparer à l’examen de soimême, à l’humiliation et à la prière, mais
jamais pour avoir des extases, pour se
procurer des hallucinations mystiques.
L’apôtre Paul, en parlant de ceux qui
courent dans le stade et des lutteurs,
remarque qu’ils s’imposent toutes sortes
d’abstinences pour obtenir le prix; mais
cela est du pur et simple entraînement;
lui aussi a une course à faire et pour cela
dit-il: «Je traite durement mon corps et
je le tiens assujetti » (1 Cor. IX, 24-27).
C’est à dire qu’il évite tout ce qui
pourrait le relâcher, l’amollir, le détourner
du but; le corps devant être au service
de l’âme et non l’âme à celui du corps.
ÎS
Tl y a peut-être de nos jours un"peu
de relâchement à ce sujet,^et dans ''nos
milieux protestants, le jeûne, par réaction
aussi contre l’abus qu’en a fait le romanisme, est rarement pratiqué, comme auxiliaire, aucunement méritoire mais utile,
pour une vie sanctifiée. A. M.
(Catéchisme, chapitre XIX...).
❖ ❖ *> *î» *1**1* *** <• *x* »:♦ <♦ <♦
Le dimanclie des Mamans.
' Depuis quelques aJinées, nos Eg-lises ont
pris Lhftbituide — et quelle bonne habitude — de consacrer un dimanche aux
Mamans. Il s’agit d’une célébration intime
où toutes les cordes du cœur humain vibrent. à l’unisson, cajr l’être le plus abruti
ou le plus blasé ne peut pas penser sans
émotion à celle qui lui a donné la vie ;
pour rester inænsibles, il faïudruit être des
monstres.
Nous voulons donc cette .année encore
mettre à part un dimanche qui sera entièrement consacré aiux mères, afin qu’elles
sentent que leurs enfants ne sont ipas oublieux. Nous résumerons en quelques paragraphes notre pensée.
SOUVENIR.
Pour plusieurs d’entre nous, la maman
n'est plus présente que ipialr le souvenir ;
elle est partie, depuis Iqngtemips peut-être,
pour les régions des aurores éternelle ;
I elle nous ,a devancés dans les (demeures
célestes où eUie nous attend. Elle n’est
pas moins vivante : elle s’est transfigurée, elle nous paraît plus sublime
qu’elle ne l’était lorsque nos yeux la
contemplaient ici-bas.
La chaîne de l’affection me peut pas
être brisée, ehe' représente une forme de
l’immortalité, et ses anneaux mystérieux
unissent le présent et le passé, ce moïide
et le moude invisible. Je dirais même que
l’union spirituelle devient plus intense et
intime à mesure que les jours passent et
que le temps, loilu d’accomplir une œuvre
de diestruction, comme c’est le cas pour les
choses miatérielles, fait croître en nous le
besoin du revoir.
Ceuxf-mêmes qui n’ont plus le bonheur
d’avoir leur mère, peuvent ainsi, nous en
avons la préfonde conviction, s’unir par la
pensée et par le cœur à la célébration du
dimanche dés Mamans.
RECONNAISSANCE.
Il est impossible de se souvenir d’une
mère sans que le cœur ne déborde de reconnaissance, même si, par hasard, elle n’a
p/as toujours été à la hauteur de sa noble
et grande mission, et a commis ;des erreurs
dans motrie éducation. Il suffit de penser
qu’une mère frôle la mort cliaque fois
qu’elle donne la vie à un enf,ajit et que
les années qui suivent la naissance sont
des années pénibles, où elle n’a plus aucune liberté, d’autant plus si la famille
devient nombreuse et réclame toute son
activité, toute son attention, tout son
dévouement.
C’est toujours avec l’émotion la plus
profonde que je lis sur les faire-part de
mort l’expression « mère exemplaire » :
heureux les enfants qui peuvent se séparer de celle qui leur a donné la vie avec
ce sentiment. Elle a fait vaillamment sa
tâche jusqu’au bout, peut-être est-elle tombée sur la brèche. Mère exemplaire ! que
je sache, il n’est pas un titre plus noble
à décerner, il n’y a pas une décoration officielle qui vaille cellœlà. C’est le résumé
d’ujne noble vie : épouse fidèle, mère dévouée, ehe laisse derrière elle le plus doux
et le plus saint des souvenirs. On n’oubliera pas ce qu’elle a fait, luttant pour
élevetr sa famille, s'évertuant à gagner un
peu d’argent lorsque les affaires ne marchaient p|as et que le mari rentrait à la
maison tout sombre, à la suite d’une journée où il semblait que la faillite était à
la porte.
Et quelle force morale lorsqu’elle encourageait les autres membres de la famille,
tandis qu'elle-même sentait ses forces faiblir et san cœur manquer !
Fouülons notre passé et nous trouverons
'*■ tous, dans la vie de notre mère, des actes
qui la relèvent à riios yeux, qui en font
un-e héroïne inconnue. Nous la reverrons
près dé notre petit lit nous saignant mar
lades, priant pour rious ; nous la reverrons
au travail dès les premières lueurs de
l’aube jusqu’à la nuit avancée, afin que
nous ne manquions pas du nécessaire et
afin que nos habits fussent propres et
raccommodés.
Et qui piourrait oublier ses précieux conseils qui nous ont aidés à ne point faire
naufraige sur la mer de la vie ? Et les
pleurs qu’elle versait (dans la solitude si
elle apprenait que, malgré tout ce qu'elle
avait fait pour nous, mous étions des naufragés que la grâce de Dieu seulement
pouvait encore sauver ?...
Est-ce trop que d’être reconnaissant envers une mère ? n’^-ce pas le moins qu’on
puisse faire pour elle ?
REGRETS.
Que notre mère soit vivante ou qu’elle
ne soit plus ici-bas, il est impossiblè de
penser à elle sans que notre cœur ne sente
une secousse : c’est le remords, le regret
de (ue pas avoir été ce que nous aurions
dû et que nous aurions pu ; c’est le sentiment de notre manque id’amabilité, de
respect, d’obéissance ; c’est la pensée de
l’avoir lajæée dans le besoin lorsque peutêtre nous aurions été à même de la secourir de nos deniers. Et comme nos égarements l’ont affligée, comme nous avons
fait blanchir ses cheveux avant le temps !
Ils ne manquent pas lels enfants qui, en :
rentrant dans le sanctuaire de leur con-.
science, doivent reconnaître qu’ils n’ont i
pas fait leur devoir envers leurs mères, et“'
nous sommes convaincus qu’ils en souffrent ?
et qu’ils ont honte de leur vie désaxée.
Ces regrets sont d’autant plus douloureux^
en face de l’irréparable, lorsque la maman '
ne vit plus, lorsqu’il n’est pins possible!
d’aller lui dire un repentir bien sincère|
et entendre, comme un doux baume, la parole du pardon, car une mère pardonne|
toujours et aime toujours. Il n'y a rien ]
qui l’éloigne spirituellement de son enfant:''’
lui, il peut s’éloigner, mais elle le suit,!
l’entourant de sa tendresse, renveloppantl
d’un voile de charité qui lie se démentiti
jamais. Négliger, offenser, bafouer ime|
mère, • devient donc un crime qui nous faitj
rougir de lionte, mais qui n’est .pas moins^
rare pour cela.
Le regret est bien quelque chose et ceux!
qui n’ont plus leur mère doivent s’en tenir]
là et pleurer de honte s’ils lui ont causéj
de la peine.
PROMESSES. ■
Notre célébration du dimanche des Ma>j
mans doit avoir un but pratique et ne pasj
se pendre dans le ciel nébuleux de la poésie et idiu sentimentalisme. Se souvenir de|
notre mère, lui être reconnaissants, sentirl
de profonds regrets, c’est fort bien ; maisj
il reste quelque chose à faire, il faut que;|
la fête soit en étroit rapport avec l’avenir,]
et cet avenir doit être meilleur que le]
passé.
Des promesses, donc ? Que d’enfantsj
voudraient ipouvoir en faire et réparer)
des torts, mais il est trop tard : leurs mè-|
res sont mortes et le passé est irréparable.|
Ce sont ces enfants qui parlent aujour-1
d’hui et qui disent à tous ceux qui onti
encore le bonheur d’avoîr leurs mamans :|
Soyez dignes d’elles, aimez-les ; obéissez-i
leur, soignez-les ; que vos paroles ne soieïitj
jamais aigres, que votre attitude soit tou-i
jours bienveillante.
Que notre célébration puisse donc don-|
ner ce beau résultat : de saintes promesses
pour l’avenir ; l’engagement que désormais
nous serons des enfants dévoués, respec*]
tueux, généreux.
Après avoir pris ceitte décision, hous
nous sentirons iplus dignes de fêter les
mamans et ide leiur apporter notre hor
mage de fleurs printanières.
IN MEMORIAM
A la mémoire du pasteur émérite J.
R. Tronfi, la Famille, pour la Caisse Enii
ritation, L. 1.000.
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ÍC*J
SEMAINE DE RENONCEMENT.
T IO» Liste.
Union Vaudoise de Marseille L. 500,—
N. N. » 500,—
Chiesa di Milano II » 825,—
» » S. Germano Chisone,
1“ versamento » 1.400,—
» » Pomiàretto, 2“ id. » 150,—
» » Aosta e Dìasp., 2" id. » 10,—
Stazione di Dovadola, 2” id. » 20,—
»k**
POUR LE COLLÈGE.
Union Vaudoise de Marseille L. 300,—
P. et A. Boeio, Pome » 100,—
CHRONIQUE VAUDOISE
La Fête de Chant au Vàl Gluson.
La Fête de Chcmi pauir les Sociétés Chch
raies du Val Cluson aura lieu dans le
Temple de Prarustin, le dimanche 7 mai,
à 3 heures de Vaprès-midi.
Les Sociétés Chorales sont priées de se
trouver au presbytère de Prarustin dès
2 h: 30, pour un essai préliminaire.
Le 'public et la jeunesse de 'nos Paroisses sont cordialement invités à prendre
part à cette Fête de Chant.
« 4s as
ŒCUMENISME PRATIQUE.
Pendant la Semaiihe Sainte, les différentes dénominations italiennes ont tenu ensemble ides cultes très édiffaihts : à Rome,
à Plonence, à Gênes, etc., des assemibliées
recueillies et imposantes ont écouté des
messages de circonstatnce de la part des
Pasteurs des diverses Eglises.
On déniontre aihsi que le protestantisme,
divisé par la forme, reste bien uni par
l’esprit, et c’est ce qui compte, car nous
n’avons jamais été enthousiaste de l’uniformité. Nous préférons, en effet, 1’,unité
de l’esprit à l’uniformité extérieure qui
peut coexister avec les (divisions iin»
térieurœ.
4: « 4:
ANGROGNE. Baptême : Le 25 avril a
été baptisée Monnet Iridié Giovanna de J.
Paul. C’est une jolie petite enfant qui a
déjà pensé à son église en lui faisalnt un
cadeau de 10 lires.
— Mariage : Monnet David de Héli et
Benech Lina d’Etienne, le 29 avril. Nos
vœux suivent les chers époux.
— Contributions. Nous prions encore
tous les paroissiens de vouloir faire pai>
venir, le plus tôt possible, au Diacre ou
.au Pasteur, leur contributioh annuelle
pour l'église, en l’iaaigmeintant, possiblement, d’une lire.
Nous recommanidons vivement radoption
du nouveau système de contribution journalière, qui a déjà été adopté par une
trentaine de personnes.
•— Nous attendons une bonne assemblée
ITOur le culte de dimanche prochain, dans
lequel le Pasteur fera des communications
importantes. Robert Nisbeï.
LA TOUR. Le culte de dimanche prochain, à 10 L 30, sera présidé par le délégué du Comité Wallon, iM. Blommaert,
pasteur à Middlebourg, en Hollande, qui
prêchera en français.
— Le idilmainche 23 avril dernier, la
chaire du Temple était occjupée' par M. le
pasteur David Revel, qui nous donna un
excellent sermon, dopit le nombreux auditoire sapra, nous l'espéroins, tirer du
profit. Nous remercions de cœur M. Revel.
— La jparoisse a joui, durant les mois
dhiver d’octobre à Pâques — du ministère de M. l’évangéliste David Gaydou.
Tous ceux qui conniaissént M. Gaydou
savent avec quel zèle, quel dévouement,
quel bonheur il fait son travail d’évangéliste. Comme par le passé, il a mis tout
soin cœur dans l’accomplissement de la tâche qui lui laA^ait été confiée : réunions de
quartfer, visites, instruction des catéchumènes ; œuvre que l’esipérience d’un ministère de “langues années rend efficace.
Le Consistoire, au nom aussi de la paroisse dont il interprète les sentiments,
lui exprime toute sa reconnaissance, et
demande à Dieu de bénir le travail qui a
été fait.
— Dimanche dernier les Unions des Mères et (des Jeunes Filles ont donné une fête
aux catéchumènes reçiu^ cette année.
Nous n'avans jamais vu, à :une pareille
occasion, une réunion au^si nombreuse.
Toutes les catéchumènes présentes alussi,
sauf une qui est au service hors de La
Tour. La saUe, bien fleurie, était des plus
accueffiantes ; un.' programme varié, s’ouvrant par le culte tenu par le Pasteur, se
continuant.par .une bonne allocution, de
la. présidente de la ^iété des Mères,
M.me Ida JaUa, et se terminant par quelques conseils pratiques donnés par M.me
Maghit-Lecomfe ; et entre les deux allocutions, des chants, de la musique : piaUo
et violon, des monolc^ui^, des saynètes,
le tout fort bien, préparé par l’Union des
Jeunes FiUes ; et nous n'oublions pas deux
Xioésies récitas par doux mamans aux cheveux blancs. Puis ce fut le thé complet,
cadeau des Mères.
La fête de famille a été fort goûtée et
des mieux réussies.
— «Le Guide de La Tawr». Nous sig'nalons cette .brochure, tralvail soigné et
artistique (qu'il suffise de dire que le prœ
fesæur Paplo Pasdhetto y a coHalboré),
qu’on pûblie afin de faire connaître la
« Ginevra Italiana ». C’est en soi-même un
joli petit souvenir et il faut espérer qu’il
recevra un bon accueil.
On peut se le procurer à la Tipogralfia
Alpina, au prix de L. 1.
LONDRES. Le club des amis Vaudois
de Londres s’est réuni pour la dernière
fois aviant l’été, dimanche dernier.
Nous atvons eu le pjaisir d’avoir au milieu de nous le plasteur de Massel, M. A.
Ribca, qui a présidé la séance.
Cette année les réunions ont été un peu
moins nombreuses, mais nous espérons
nous réunir en «grand nombre», D. V.,
au mois d’octobre prochain.
Nous prions toius les Vaudois qui viennent à Londrœ de se joindre à nous ; ils
seront toujours ajccueÜis les bras ouverts !
L’adresse de Mrs. Moorer-Stmrge, la présidente, est ; 40, Well-Walk - London N. W. 3.
Après Un charmant petit discours d’adieu
et de souhaits à M.. Ricca pour un bon
voyage de rietoiur, de la part de la Présidente, on s’est dit « au revoir » à l’automne prochain. Auce H. Revel.
MASSEL. Encore quelques nouvelles,
surtout pour nos paroissiens qui sont à
l’étranger et qui s’intéressent à la vie de
leur église.
En général les cultes sont bien fréquentés, mais le vendredi! saint et le dimanche
de Pâques nous avons eu de bonnes assemblées, et les participants aux deux services ido Saimte-Cène ont été bien nombreux. D^ chœurs de circonstance ont été
chantes par (notre Chorale sous la vaillante direction de M.me Ricca, qui a aussi
présidé la fête en l’honneur de nos catéchumènes, leur adressant un beau discouns
riche en conseils, eu encouragements et en
exhortations a marcher toujours dans les
voies de notre Père céleste.
POMARET. Le jour du vendredi saint
ont été reçus dix catéchumènes ; trofe
autres personnes, provenant de l’Eglise
cathbbque-romaine, se sont unies à eux
pour devenir membres de notre église;
Un grand nombre de persoiines
écoute le message du jour de Pâques.
Après le sermon la Chorale, dirigée par
M. L. Rostegno, chanta Un chœur de
circonstance. '
Dans l’après-midi, les catéchumènes
se réunirent encore à la grande école o‘ù
les Mères et les Jeunes Pilles voulurent
leur offrir >une petite fête qui termina
paft- une bonne tasse de thé et quelques
jeux.
Nous vDuibns exprimer encore une fois
à ces nouivelles recrues notre souhait sincère : que Dieu veuille les bénir dans leur
nouvelle vie.
— Dimanche, 23 avril, la chaire a été
occupée par M. le pasteiur H. Trcm, de
Bobi, et le 30 par M. G. Bert. Nous leur
ejqprimons notre vive reconnaissance pour
les messages qu'ils nous ont adressée.
' 'Aster.
PBABÜSTIN. Le 22 avril, le Pasteur
unissait en mariage M.Ile Clémentine Cray,
dn Rounc, et ¡M. César Gardiol, die Costallungia ; nos meilleurs vœiux.
— Le 25 du même mois, bon nombre
de parents et d’amis accompagnaiènt au
^metière de Saint-iSecond la dépouille mortelle dtAdolphe Roman, des Brusis : nos
condoléances à la famille,
i- Nous eûmes le plaisir d'entendre, le
dimanche 23, le message chrétien du pastewr Çorrado Jalla, de La Tour. Merci.
’ ' G. R.
RORA. Dimanche, 30 avril, notre église
célébrait la fête des mères, par anticapation, pour ides raisons laçâtes. Notre
grand salon unioniste, tout orné de fleurs,
était hopdé 'de mères, venues de tous les
«ïlMlHiers de la paroisse, d’enfants et de
uiombres de nos trofa Sociétés d’activité
chnétitínne.
.. Après te culte, présidé par le Pasteur,
les enfants de l’école du dimanche développèrent ,Un beaû programme de chants
et de récitations de circonstance, ideux
belles rondes, et la Chorale nous fit entendre deiux chiants d'occasion bien préPaïlée. Suivit la distribution, à tous, de
fleurs et d’une tasse de chocolat garnie.
Smne fête, donc, q|ui a laissé dans nos
cœurs le meilleur souvenir.
; Mariage. Samedi, 29 avril, le Pasteur
a c^ébré à l’église le mariage de Durand
LoMs de Jean Barthélemy, avec Townr
Bcmccew Elina d’Auguste, tous les deux
de la Villa Nos bons vœUx les accompagnent dans leur vie conjugale, que nous
souhaitons longue et bénie.
SAINT-GEBMAIN. Jeudi, 27 courant, les
dames de la Sociiêté do couture, au nombre
dp plus de quarante, ont fait une magnifique excursion, en automobile, à Bobi En
route, la comitive s’arrête d’abord à La
I Tour, et M. le prof, Jeah, Jalla, préI venu et se prêtant avec son obligeance
I et sa compétence bien connues, accompar
gne les visiteurs pendant leur Visite au
Mhjsée Vaudois. En passant, on visite ensuite l’église du Villar. A Bobi, on reçoit
un chajeuœux accueil de la part du Pasteur et de MLme Tron, et, après un repas
frugai, on tse rend aJu monument de Sibaud.
Là, M. le ipasteur Tron, de Bobi, nous décrit les péripéties émouvantes du voyage
de nos lancêtreS, leur arrivée à Sibaud, le
serment de (fidélité au Dieu de leurs jières.
Debout, en chœur, l’on chante le Serment
de SibanM.
Après avoir remercié M. et M.me Tron
et la paroisse de Bobi de leur accueil si
aimable et si généreux, l’on reprend la
voie du- retour. X.
SAINT-JEAN. Le 26 avril a eu lieu Tense velissement de notre sœur 'M.Ue Henriette Makmot, décédée à Turin après une
longue et pénible infirmité.
A la famille Mlaianot-Combe, si douloureusement éprouvée par ce départ, not^e
profonde sympaithie. ,
Dimanche dernier, -30 avril, notre
chaire a été occupée ipialr M. le pasteur
Robert Jahier, secrétaire de la- Commission exécutive, qui, accompagné 'par M. le
prof. G. Costebel, vice-président de la même Commission, était venu chez nous pour
la visite d’église.
Nous remercions ces chers frères pour
te prédication et les autres messages qu’ils
hous ont adressés.
— Dimanche après-midi â eu lieu Tenseyelissement de Albarin Marguerite ma'Méc Charrier, des Naizerots, âgée de
56 ans.
Lundi après-midi, nous avons confié à
te terre la dépouille mortelle de Bastie
Baptiste, des Favouts, décédé à Tâge de
71 ans, après uine douloureuse maladie.
Le même jour Dieu rajppdait à Lui notre sœur Malan Jenny vemve Meletti, âgée
de 70 ans, demeurant à la Combe.
Que Dieu console toutes ces familles visitées par le deuil.
SUD-AMÉRIQUE. Le Mensajero du !«*■
avril nous apporte les nouvelles de nos
Colonies.
M. Emile GaUiiz, évangéliste, est parti
pour San Gustavo, envoyé par la Commis
fidon de District pour y dùiger une écòle
et organiser l’église.
'M. Hraldo Lageard ¡passera quelques semaines à Dolores pour se perfectionner
dans Tespagnol.
Le 5 aivrii naissait, à Jacinto Àrauz,
(Pampa), Omelia, le troisième enfant du
Pasteur MI Silvio Long. G. R
aaAaaaaaaaaaaaaaa'À
Opera 3alfleari8C.7.JMcill(.
E’ aperte l’iscrizione per la cura marina
a Borgio-Verezzi. Le) domande devono essere inviate entro U giorno 15 Miaggio al
Pastore della Parrocchia cui appartiene
il richiedente. In queste domanda, perchè
denga presa in esame, i richiedenti devono indicare :
1" Nome, cognome, paternità.
2“ Il preciso hudirizzo (borgata, contrada
e numero). • ,
3° La date di nascite (giorno, mese,
anno).
4“ Professione o condizione dei genitori
0 chi per essi.
5” Se ed in quali anni vennero già ammessi alla cura marina, -aiwertendo che coloro i quali halnno 'compiuto ~consecutiviamente un triennio di cura, non potranno
essere accettati.
6” La date precisa alla quale saranno liberi dia obblighi scolastici. Quelli che ritengono di essere esenti da esami dovr,anno
notifliciairlo nella domanda stessa, onde si
possa formare e far partire al più presto
ulna squadra.
Attiriamo l’attenzione degli interessati
sui punti seguenti :
a) Perduranido ¡ancora te ragioni di vite
enormemente cara, verranUjo rigorosamente
esclusi tutti_ coloro iper i quali, a giudizio
del Sanitario dell’Opera, te cura marina
non ^sarà giudicate assolutamente indispensabile.
h) Gli ammessi dovranno iportair seco un
corredino con biancheria di ricambio,
scarpe in buono stato, pettine, forcelle,
ecc., e sopratutto un costume da bagno,
senza il quale noq saranno accettati.
NB. I richiedenti verranno ulterionnente
avvisati del luogo, della data della visite
medica, (delle speciali norme per liaccettezione e déUa date precisa della partenza.
Torino, 30 Aprile 1933.
Il Presidente : A. Simeoni
Via Pio (Quinto, 15.
E USCITO
«PRO VERITATE»
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Tu souffres de l’injustice diu méchant ;
pardonne-lui, afin que vous ne soyez pas
denp méchants. Saint-Auoustin.
La famUle et pareiits, à l’occasion du
départ pour la Patrie céleste de leur bienaimée ,
lETINA MALANOT
institutrice
exprime la plus vive recornnaissanœ à
toutes les personnes qui ont, de queUque
f<^on, témoigné leur sympathie, et en particulier à celles qui la confortèrent pendant sa longue maladie ; à Mw le pasteur
Retnzo Rivoira pour ses paroles bienfaisantes de foi chrétienne, ainsi qu'à MM.
Soulier et Deodato. pasteurs de Turin, qui
la visitèrent.
Luserne Saint-Jean, 2-5-1933-XI.
4
l-îv.
K. 1
I^DJIUZZI dell« principali Ohleie ed Opere Taldesl in Italia.
VAl-W yALpe^L W-^; i
ÌNGRPGNA - Pastore ; Jtoberto Nisbet.
ÒBBIO PELLI CE - Pastore : Ewico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
ri Alberto Ricca.
lOreste Peyronel.
Ltiigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Combà."? '
FRALI - Cand. Tcol. Lamy Coïsson.
¡PPAMOLLO - Cand. Teol. Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoìr.
.»RICLARETTO - Pastore: Guido Mathieu,
ROtSDRETTO - Pastore; Giovanni ^oin.
EGRA’ - Pastore : Enrico Pascal. ■ si: '■
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
IPRRE PELLICE - .Pastore« Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO P Evangelista ; C. A. Arnoulet.
ABBAZÌA - « Cliiesa di Cristo ». Culto alle ore
’ 16 - Cand. Teol. Valdo Vina:y, da Fiume.
AOSTA Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa, - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario,- Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons.
iTORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maìda, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Via Fl" lippo Meilana, 3.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore Eugenio Revel, ivi - Coadiutore :
Cand. Tèol. Umberto Bert.
CERIGNOLA - Pastore ; Alfonso Alessio, Via
Tortora, 13,
CHIETI - Chiesa Evangelica.
CXDAZZE - Pastore emerito : B. Celli.
COMO - Clilesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan.
CORATO - Chiesa Vald^e - Via Garibaldi Pastore Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa dì Via de’ Serragli, 51 Y ’ Pastore V. Sommani, ìvf. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynler, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Cafid. Teol. Valdo Vtnay, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
' Ccnsson.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsanl, Via Cnrtatone, 2.
GROITE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Bostagno.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d'Arml.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
IjypRNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
‘Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Vìa B^chio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore ; Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
Isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore; Pastore Giuseppe Castiglione. — Chiesa di
Vìa Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moreschinl.
NIZZA - Chiesa : Rue Gloffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Cliiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Cliiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Nava, Vìa Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Teodoro
Balma.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsanl.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore ; Paolo Boslo, Via Marianna Dionigi. 57.
SAMPIERDARENA - Cliiesa ; Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONT - Chiesa
Eva,ngellca - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivL
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - (|lie.sa Valdese : Viale S. Domenico, 5.
SIRACUSA - Cliiesa : Via Cavour (Culto il Martedì alle ore 18) - Pastore : Elio Eynard,
dn. Parli ino. ,
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro' Varvelli, ivi.
TARANTO - Clilesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore:
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutoi e : Cand. Teol. Achille Deodato.
—- Per ia Diaspora : Pastore emerito Bartolomeo Soulier.
TRIESTE - Chièsa ; Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 6.
YENiiZIA - Chiesa; Palazzo Cavagnis (S. M,
Formosa) - Pastore; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore emerito Enrico Rivoire,
Via 'Valerio Catullo, 18. VITTORIA -. Cliiesa Evangelica - Pa.store : Arturo Mjngardi. 3;: '
tg^lf
Il culto piincipale sì celebra in tutte la
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UITFICIO DI PPESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V, Alberto Costabel,
' moderatore - Pastore Antonio Rostan, se
,'S gretario-cassiere - Via Quattro Novembre
107, Roma (101). ’
54COLTA’ DI teologia - Via Pietro Cossa,
42, Roma (126) - Professori ; G. Bostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINN ASIO PÀREGGLATO - Torre Pel-’
lice - Preside : .Prof. D. /ahier,
COMMISSIONE Delle pubblicazioni
■ Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
- Enrico Meynier, Davide. Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore ' Davide Porneron.
ISTITUTD FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore; Pastore Davide Pons
ORFANOTROFIO, FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino, Via Berthollet 30
CASA DELLE DIACONESSE, - Sede : Pomaretto (Torino) - Direttore ; Pastore Luigi
Marauda, Pineroio.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI -■• S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre, a quelle nello
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotto
Paciiino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, VaUeerosia, Vittoria.
ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via EertlioUet, 34.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngnay,
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento (to Colonia) - Pastore Enrico
Beuz — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO SAN PEDRO (Departamento de Colonia).
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : Carlo
Negrin, Ombues de LavaRe.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.,to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gonnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soria,ne).
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Vlsitée périodiquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Visitée périodiquement.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wlldermuth, F. C; C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé).
Jult« Tr»n, dlrectenr-reipoiifabl#
Torre PelHoe - Imprimerie Alpine
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PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM, N. 6
Piano primo (e cioè piano superiore a quello
occupato dalla levatrice Sig.na Alice Chauvie)
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