1
N“ 7
V4LLEES
^NDREDI
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8
PBIX D’ABONK *1;
Italie (y compris les Valu ; s) et colonies
Etranger........................., •
Plusieurs abonnements à la m£me adresse
Etats-Unis d’Amérique
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On s'abonne ! à Torre Petlice, au Bureau d’Admin
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..:.»,• dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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Les œuvres mortes.
« Le sang de Christ, (jiii par l'Es])rit, éternel s'est od'ci t à Dieu soiinênie, sans auc-ime larlie, purifiera
•vutre conscienro des wiivres moites,
jionr scrvii- le Dieu vi'i'ant
Héhrcuj: IX, 1 I.
L’apôtre Jacques a écrit: la foi, si elleli’a pas les œuvres, est moite en elle
Utême. La foi et les bonnes œuvres sont
inséparables, les deux forment urif unité
vivante. La foi sans les œuvres eSt morte
et les œuvres sans la foi sont mortes,
pareillement. On ne peut pas servir le
Dieu vivant par ce qui est mort; soit
foi, soit œuvres.
Les disciples de jésus-Clii ist et le monde
sont d’accord pour appeler liypocrites ceux
qui disent avoir la foi et ne font pas
lés œuvres.
Il n’en est plus de même quand il
s’agit des œuvres mortes; le monde les
appelle œuvres bonnes et glorifie ceux
qui les font, surtout s’ils ne se donnent
pas comme croyants. Le monde n’aime
pas les croyants, mais il aime les œuvres
belles.
Les églises chrétiennes, qui ont,dans
leur sein nombre de personnes qui ne
sont pas séparées du monde, ne sont pas '
sévères non plus pour condamner ies œu- vres mortes et elles aussi souvent les
appellent bonnes œuvres; elles ont perdu
le critère pour distinguer les bonnes œuvres des œuvres mortes.
Nous lisons dans Romains Vll^: «L’affection de la chair c’est la mort. L’affection de la cimr est ennemie de Dieu ;
car elle ne se soumet pas à la loi de
Dieu, et aussi elle ne le peut. C’est pourquoi ceux qui sont dans la cliair’ne peuvent plaire à Dieu ».
Tous les hommes sont, naturellement,
morts dans leurs fautes et dans leurs
péchés. La mort ne peut rien produire
tle vivant. Tontes les œuvres que nous
faisons dans cet état sont des œuvres
mortes. Et ces œuvres mortes s’attachent
à la conscience comme la rouille au fer,
comme la gangrène au corps humain. La
maladie des œuvres mortes est humainement inguérissable. Mais ce qui est
impossible à l’homme est possible à Dieu ;
le sacrifice de Christ purifie nos consciences des œuvres mortes.
:ii »
C’est au cœur que Dieu regarde;
riiomme regarde à ce qui paraît aux
yeux. De là procèdent les jugements
opposés de Dieu et des hommes sur les
actions humaines.
Le cœur auquel Dieu regarde est celui
de ses enfants, qui ont renoncé à l’amour
du monde, ennemi de Dieu, pour aimer
Dieu qui a répandu en eux, par son
Esprit, l’amour dont il nous a aimés en
son Fils (Rom. V, 5-8).
11 convient, ici, de rappeler que la religiosité est un des éléments constitutifs
de la nature humaine, même déchue. Cette
religiosité pread des formes très diverses.
Dans nos Vallées cette religiosité a pris
corps dans le christianisme biblique dont
elle a adopté les doctrines, les cultes et
•les pratiques; mais en les adaptant à sa
stature morale. Le cœur est resté le même.
La nécessité de la naissance de l’Esprit
«’a pas été comprise ; plusieurs même la
«ient.
Les péchés scandaleux, le monde aussi
les condamne; l’incrédulité, il la blâme;
mais ce christianisme raisonnable a toute
sa sympathie. Dans notre œuvre spirituelle
nous nous trouvons en face dé ce christianisme humanisé, mondanisé. C’est une
forteresse formidable! (2 Cor. X; 4-6).
:l! *
Passons maintenant en revue quelques
passages qui jetteront de la lumière sur
le Sujet qui nous occupe.
Dans Matthieu VI, il nous est parlé
de l’aumône, de la prière et du jeune
comme éléments de la vie religieuse; mais
quand ceux qui accomplissent ces actes
le font pour être vus des hommes, ils
reçoivent des hommes leur récompense,
le Père céleste n’en tient plus compte.
Le chapitre Vil parle de la ferveur religieuse de ceux qui disent: Seigneur! Seigneur! qui prophétisent en son nom et
possèdent des dons miraculeux, mais n’ont
pas dans le cœur l’amour du Père et de
la justice. Iis seront, dit Jésus, traités
comme des ouvriers d’iniqu'rté.
Le chapitre XV parle de ceux qui
rendent à Dieu un culte de bouche, l’honorent de leurs lèvres, mais ii’y mettent pas
leur cœur. Ce.culte formaliste est déclaré
un culte sans valeur.
Le chapitre Xlll de la I" aux Corintliiéns
passe en revue des manifestations glorieuses de la vie religieuse ; des connaissîmees extraordinaires; des dons miraculeux ; des œuvres de bienfaisance sublimes ;
distribuer tous ses biens aux pauvres;
le don de sa propre vie pour ne pas renier
sa religion. Tout cela n’a pas de valeur
aux yeux de Dieu. Ce qu’il apprécie
c’est un cœur rempli d’amour filial pour
ceux qu’il a sauvés par le don de son
Fils Unique. Il n’accepte rien autre.
Matthieu XXV nous présente dix vierges
qui attendent l’époux. Rien ne les distingue les unes des autres; Ce sont dix
ciirétiennes irréprochables tant pour leur
foi que pour leurs œuvres. Les hommes
en comptent dix, Jésus en compte cinq.
Aux autres il dit simplement: je ne vous
connais point. Jésus ne connaît que ceux
qui sont entrés en communion d’amour
et de ”ie avec lui par le Saint-Esprit.
Cette ^omnuiniou n’a jamais existé avec
les vierges folles. Et les lampes se sont
éteintes.
Dans Romains X nous lisons encore:
les Israélites, cherchant à établir leur propre justice, ne se sont point soumis à la
justice de Dieu. La justice de l’élite des
Israélites a été un événement remarquable
sur la terre ; mais ce suprême effort pour
arriver à la justice parfaite par la voie
de la force humaine a marqué, pour eux,
la suprême révolte contre Dieu et contre
son Christ (Psaumes II ). Quiconque n’accepte pas la justice de Dieu en Christ
est un rebelle.
Dieu regarde au cœur. Le Père y trouve
l’amour qu’ii y a répandu par le SaintEsprit et y trouve aussi l’amour filial
qu’il y a fait éclore.
Jésus connaît ses brebis et ses brebis
le connaissent et le suivent. L’Esprit marque de son sceau ceux qui l’ont reçu et
personne ne peut effacer sa marque, qui
est en même temps un gage.
Réjouissons-noiis de ce que une source
a été ouverte pour le péché et pour la
souillure. Notre péché est lavé et la
souillure des œuvres mortes est détachée
de notre conscience. X.
•M
*
VIANDANTI
5'
! Ì
-17 FEBBRAIO -1927
Viandanti di strade lontane
Divergenti, ineguali... viandanti
Verso mète diverse, con passo
Baldo 0 stanco, sereni od affranti,
Vari d'anni e d’aspetto e recando
D'nna strana eguaglianza i suggeiii
(Forse in volto o nell’animo forse?)
Come fossero tanti fratelli.
Viandanti lontani, errabondi
Per !e pallide strade del mondo.
Questa notte !um sostato ad un tratto...
Questa notte dal fondo, Tini fondo
Delle tenebre, o forse del cuore, ^
Uno stesso richiamo hanno udito,
Uno stesso richiamo d’amore!
Si san volti al dolcissimo invito,
Haa fissato lontano nei buio
Aspettando. ^
Apparivan tra i veli
Della notte ondeggianti parvenze
F vibravano canti nei cieli f ^
Oh! di prati fiorili e chiesole
■ ■E di pòvere case, visióni.K..
Roccie impende, ruscelli, torrenti "
E preghiere, inni, ritmi, canzoni !...
Scoccpn Voie e con Vare i ricordi
Dell’infanzia più puri e soavi,
E ritornali col vento notturno
¿’aspre storie dei padri e degli avi!
O Paese, Paese, Paese
Sanguinoso e fiorito! Paese
Che l’amor.de’ tuoi figli agli estrani
' Cento volte contese e riprese,
i O Paese. Paese, Paese,
1
1 Cosa c’è nel tuo del, nel tuo suolo,
I Perchè mai non ti possa scordare
Chi, 0 Paese, ti nacque figliuolo?
' Passali ¡’ore, la notte s’imbianca,
ì Tendon animo e braccia ì Viandanti
Tutti a un punto : una vetta lontana
Che ora è cinta dh raggi abbaglianti!...
Bianca vetta, splendente corona
• Del più amato e più sacro Paese,
' Pria di prender quest'oggi il cammino
Ti saluta ogni cuore valdese!
_____1 Ada G. Meille.
Celte belle poésie, en langue italienne, qui a paru dans Ln ¿uee aussi et que M.me
Meille nous, envoie direetement, est arrivée en retard pour le dernier numéro. Nous
l’insérons dans le texte original, exceptionnellement — une fois n’est pas coutume —
et nous lie doutons pas qu’elle ne soit vivement goûtée de nos lecteurs... rnême an
lendemain du XVII.
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'iï
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^7 FÉVRIER.
Il est des voix qui nous parlent clairement, si nous laissons derrière nous le
vain tumulte de la vie journalière pour
nous recueillir et nous souvenir.
Ces voix-là, parlent bien fort, bien haut
à tout cœur vaudois le 17 février.
Prêtons l’oreille. Ce ne sont pas des
voix mystérieuses ni miraculeuses, non,
c’est d’abord la voix du Pays, de nos
cltères Vallées. C’est le grand hymne de
nos montagnes, toujours belles, qu’elles
soient roses sous les premiers rayons du
soleil, étincelantes à midi, mauves et violettes quand les grandes ombres des soirs
d’été descendent dans la vallée, ou encapuchonnées de neige comme en ce moment-ci. C’est l’hymne de ces montagnes
sacrées, où chaque rocher est marqué
d’histoire, où chaque pierre parle, de ces
Vallées, où nos ancêtres ont voulu revenir en bravant mille dangers.
Oh! murmure sévère de nos torrents,
plainte du vent dans les sapins et les
mélèzes, harmonies graves, comme vous
êtes tendrement enveloppantes ! Chantez,
chantez, vieilles chansons de chez nous *
Mais une autre voix s’élève, plus profonde, ef me fait tressaillir d’émotion. C’est
la voix de la race, voix qu’on ne peut
jamais étouffer, voix de cette race qui
était destinée a subsister. Et en l’écoutant je sens combien est réel, quoiqii’invisible, le lien qui m’unit à foz/s mes frères.
Oh! liens du sang, comme vous êtes puis-
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■-'», «- ' -*i, ' • *.: ' «■ .- <1* ■ **. •- ”
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sants! Et la voix me parle de nos Pères* ^
car c’est à leur endurance, à leurs saerilïces, à leur noble idéal que nous devofls
notre vie plijs heureuse et plus libre.
Oh vous, méprisés et persécutés, traqués comme des bêtes fauves, jetés au
fond des prisons, chassés en exil, brûlés
sur un bûcher... oh vous dout les cendres
ont été jetées au vent, comme vous res' suscitez lumineusement des pages de
l’histoirè! Vos enfants, frémissants d'admiration, s’inciineiit devant vous... parce que
vous avez'été des martyrs, des héros de
l’indépendance de l’esprit. Et, parce que,
vous nous avez transmis avec votre sang
l'Amour de la Liberté de Conscience; et
bien, cet amour, nous le transmettrons à
notre tour à ceux qui viendront après
nous. Voix de la Liberté, parlez bien fort.
C’est le 17 février!
Et vous, feux de joie, qui symbolisez
le bonheur de la délivrance, l’espoir en
un avenir de paix, de fraternité, brillez
sur nos montagnes, sur nos collines.
Nous voulons vous voir de la plaine,
beaux bouquets lumineux. Dansez, belles
flammes joyeuses, car c’est la fête des
V'audois, c’est le 17 février!
Tante Rose.
Le centenaire de Pestalozzi.
Les écoles et les églises suisses se préparent à célébrer, jeudi 17 février, le premier centenaire de la mort du gi’and péda.gogue Henri Pestalozzi.
Pestalozzi, né à Zurich en 1746, avait
d'abord étudié les langues, la théologie et
même l’agriculture, lorsqu’il sentit naître
■ en lui une vocation impérieuse pour fcduX cation. Chrétien convaincu, animé d'un esprit de la plus pure philanthropie, il se
voue, corps et âme, à l'instruction des
pauvres et fonde, en 1775, un ipstitut pédagogique dans son beau domaine de Newhof, en Argovie, où il accueillait les
enfants abandonnés. Plus tard, le Gouvernement suisse prend à ses frais l’établissement qui fut transféré successivement
à Stanz, puis au ch.âteau de Berthoud.
dans! le canton de Eerne, et enfin à
Yverdun.
Pestalozzi, qui menait de front renseignement des langTies, des mathématiques,
de l’agriculture et de l'industrie, se pro!30se de rompre avec la routine et les méthodes alors en usage. Il veut que l’élève
comprenne toujours le but et .l'application
de ce qu’on lui apprend. Imitateur de
P^usseau dans l’enseignement fondé sur la
nature, il montra comment se développe
cette nature et comment l'instituteur doit
y approprier son œuvre.
Ce grand éducateur, qui tout en s'occu}>ant de l’intelligence ne négligeait pas
3’âme de l’enfant, ne fut cependant pas
parfait. L’école de ÏPfestalozzi manquait un
peu d'ordre, parce qiu’il était trop bon avec
les élèves et, enthousiasmé du sujet de la
leçon, il s’oubMait parfoit et ouMiait la
discipline. Mais sa méthode devdnt célèbie
et fut bientôt adoptée en Suisse, et dans
maints pays d’Europe, d’où des éducateurs
distingués accouraient à son établissement
pour l’étudier à iond.
Il laisse une quantité d’ouvrages réunis
en 15 gros volumes, dont les plus connus
sont ; Léonard et Gertrude, Mes recherches sur la mctrche de la nature dans Tédu'^cation, Comment Gertrude instruit ses enfants, etc.
I-<e 17 février, son souvenir sera donc
rappelé dans toutes les écoles par une « leçon 3î> sur sa vie, legón suivie partout de
l’exécution d'un chœur de circonstance. Et
le dimanche 20 courant, les églises s’associefont à la commémoration, très probablement par des discours où sera accentuée la note religieuse de l’éducation pestalozzienne. Une liturgie spéciale a été
préparée à cet effét. ?. c.
* est en vente (prix : L. 1) à ?« « Bottega
deUa Cartas et à la Librairie Hugon, à
Torre Pellice. Pour les commandes en gros,
s’adresser à la Tipografía Alpina - Torre
PeUice.
Le Chev. AIMÉ JALLA,'
Bien qu’originaite de-Saint-Jean, A^né^
J alla naquit à Florence en 1862. Il interrompit ses études pour séjourner à l’étran- f
ger, d’où il revint, en possession des ]an- I
gués allemande et anglaise et d’une solide;*^'
pratique commerciale. Etabli à Turin, #
d’abord comme employé, puis comme prin-^
ci pal, il sut, par son activâté intellig ente, s*
faire de sa maison une des principales, '“
dans son genre, de tout le Piémont et la
f.ombardie.
Toujours prêt à .contribuer largement, *
chaque fois qu'il s’agissait des intérêts de
l’Eglise et du peuple vaudois, Aimé Jalla
se préoccupa de la nécessité d’encourager
les campagnards des Vallées à entreprendre des études. De là les Bourses Aimé
Jalla qui, depuis une di^zaine d’années, perinettent à de nombreux .élèves des deux
sexes de poursuivre les études secondaires^
Au cours de la grande guerre, sympathisant avec les souffrances et les privations
des Vaudois, qui étaient au liront, et des
prisonniers de guerre, il organisa, sur une
v’aste échelle, la distribution régulière de
secours, non seulement a.ux intéressés,
mais aussi aux femmes, aux enfants, aux
vieux parents, que leur absence plongeait
dans la gêne.
. La guerre finie, la Commission des extraprofits de guerre le faxa sans vouücir tenir
aucun compte des fortes sommes qu’il avait
dépensées en bienfaisance, ce qui le contraignit à réduire coirsidérablement ses
largesses.
Au reste, quoique « hérétique indigne de
vivre sur le sol italien », plusieurs institutions catholiques ont aussi été l’objet de
sa générosité.
Notre sympathie va à ses parents, et
aux nombreux indiigents qui perdent en lui ,
un ami, dévoué et généreux. x.
CHRONlOûE WUDOISÉ
SQUSCRIPTIOtl POU» LES COLLEGES SAOD'OIS.
Listes précédentes L. .38.740,—•
M.mes et M.î's : ' '
Enrico et Amüda Eounous,
Rome » 1.00,0,—■
Henri Ribet, banquier. Turin » 500,—
Piof. Emmanuel Gril!., de l’Université. de Modène (à la mémoire de sa mère et de son
frère), un titre du « Prestito
del Littorio », valeur nominale » 1.000,-—
Alexandre Parise, Buencs-Ayres
(à la mémoire de son père,
Àl. Jules Parise), 2.me don » 1.000,—
Auguste Jahier, pasteur » 100,—
Alexis Bahnas, pasteur émérite,
et avœat Cesare Gay » 200,—
Roberto Cavagnaro, Rome » 50,—
Maggiore Abele Ghigo, Id. (l.er
versement) » 250,—
Davide Revel, pasteur ' » 125,—
G. D. Maurin, ,id. » 1(X),—
Giovanni 'Grilli, id. » 100,—
Ernesto Benech, Luserna S. G. » 50,—
Pierre Tron, ex-instituteur » 50,—
Anonyme, Torre Pellice » 25,—
Enrico Bihour, Eordighera » 100,-^
Rodolfo et E'sa Eollier, Milan » 250,—
Coram. prof. Alexandre Vinay » 100,—
Prof. Jean Jalla » 100,—
Auguste Coïsson, missionnaire » 100,—
{A suivre).
Total L., 43.940.—
Le beau don du prof. Emmanuel GrM
était accompagné d’une charmante lettre,
adressée au docteur Rocchi, d'où nous détachons ces lignes significatives : « ..Sincèrement convaincu que nos deux Instituts
sont un phare lumineux qu’il ne faut pas
laisser éteindre et que, sans eux, non seulement je ne serais jamais arrivé à l’Umversité, nuds je n’aurais même pas pu être
acheminé aux études, c’est pour nud un
devoir sacré de souscrire... ».
H" 4: Sî
LA TOUR. La « conférence de SadnteMarguerite » a été présidée, dimanche dernier, par le président de la Société d’Histoire Vaudoise, M. le pretf. D. Jahier, qui
a voulu donner au nombreux auditoire la
l'-riiîieur de sa récente étude : I Valdesi
itaïiani e la 'Rijorma del secolo XI''I », qui
est le sujet de la brochui'e — en langue
italienne — du 17 février, destinée tout
particulrèrement à nos frères de la Mission en Italie. Nous en dirons deux mots
prochainement, ainsi que de celle en langue française, de la plume du prof. Jean
Jidla. — La coriférence a naturellement
été vivement appréciée et fort applaudie.
— Nos chers Unionistes qui avaient oublié, la semaine dernière, de nous communiquer le programmé de la « soirée du 17 »,
nous prient d’annoncer qu’il y aura une
deuxième soirée, samedi 19 courant, à
20 h. 30, avec le rnême programme : Sanpue valdese, drame historique ; Les souliers de noces, .saynète amusante en un
acte ; iJus l’exécution de trois beaux .
cl'.œurs.de la part de notre Choraile, ,Et
vous verrez qu’on fera encore salle comble,
— Conférence de Sainte-Marguerite. Dimanche prochain, à 8 h. du soir, M. le
prof. Attflip Ja’la parlera sur Sa.n Frayicesco, il più santo degli Italiani.
PRALI. Décès. Lundi, 7 février, est décédée, après de cruelles souffrances supportées avec une inébranlable foi chrétienne, Joséphine Peyronel mariée Grill, de
la Ville, à Tâge de 54 ans. Sa mort est vivivement regrettée car la chère disparue
jouissait d’une grande estime parmi nous.
Un nombreux cortège en accompagnait,
mardi, les dépouilles mortelles au champ
du repos, — A la famille affligée, au beaufrère M. le pasteur Pierre Griglio, de NewYork, nous exprimons notre vive sympathie chrétienne.
— Nous avons eu, dimanche . dernier,
l’agréable visite de M. Giovanni Rostagno,
étudiant, délégué du Comité de Groupe des
Unions Chrétiennes, Son message pratique, en même temps que chaleureux, réchauffa les cœurs de nos braves Unionistes de Pral qui, soit dit en passant, travaillent hardiiment à la prospérité de leur
cher*« Circo’o 'Edelweiss ».
— Fête du 17 février. Tandis que les
enfants de -la Paroisse se préparent à débuter le matin, à liO h. 30, dans notre
temple, devant iin publie qui sera nombreux, si le temps le permét, les grandes
personnes convoquent à leur tour jparents
ci: amis au banquet fraternel qui se tiendra, cette année, à 1’« lAibergo délia* Pace ».
l,s prix convenu est de 12 lires, vin et
café compris.
L’Union Chrétienne a délégué, pour chaque village, un de ses membres qui recevra
l’adhésion et le versement préliminaire de
5 lires.
SAINT-JEAN. Dimanche, 13 courant, une
foule de plusieurs centaines de personnes
se pressait à la Cartei-a pour témoigner
sa sympathie à la famille de M. Jean Daniel Arnoidet, entré dans son repos le 10
■ courant, dans sa 83me année,
M. Arnoulet était bien connu dans la
Paroisse voisine où il a consacré cinquante
années d’enseignement comme maître
d’éco’e aux Coppiers. Après la mort de sa
fidèle compagne, il s’était retiré à SaintJean, où la cadette de ses filles est insititutr'ee dans une école du centre, et jouis•sait d’une heureuse vieillesse, entouré des
siens, et rendue pffls heureuse par sa piété
vivante et par Ta.ttente chrétienne d’une
vie meilfeure. C'est une belle figure de
Vaudo's de la vieillie roche qui s’en va. et
qui ’aisse u’^e influence bienfaisante dans
son entourage.
MM. ''es pasteu’"s Emile Tron, Juks Tron
et Buffa. à la maison mortuanre et au cimetière de La Tour a.^^ec de to'’cban+es
paroles, évoquèrent la belle carrière et la
vie du défunt et lui rendirent le plus beau
témoignage.
Nous sympathiisons profondément avec
la famiPle qui a été. cette semaine, doucement éprouvée par un accident survenu
à deux de ses membres. A la suite d’un
feu de cheminée. M. Rodolphe Arnouüet et
sa fille sont montas sur le toit, et, à cause
de la neige qui s’y trouvait, cette dernière
a glissé entraînant dans sa chuite son père
qui voulait la retenir. Ils ont eu chacun
un brâs cassé, et le père d’autres blessures multiples, et ilj gît maintenant à la Qlinique dans des conditions inquiétantes.
Nous formons des vieux pour une complète
et prompte guérison, tout en leur reno»•velant l’expression de notre vive sympathie.
— Lundi matin, un autre lo.ng convoi
funèbre accompagnait au champ du repos
]a dépouille mortelle de Suzanne Gi'ill, rappelée par le Maître, soudainement, à l’âge
lie 66 ans, I^e culte fut présidé par M. ÎE.
Tron, et M. Gardiol termina par une fey
vente prière.
Y.
SAN RBMO. Le Pensiero di Sayi Remo,
du 5 courant, insère un article magistral
du pasteur vaudois-M. Ugo Janni sur le
sujet : Pietro Valdo e S. Francesco. Un parallèle entre ces « deux Chevaliers de
Christ » dont l’â propos est indiscutable au
lendemain des commémorations franciscaines célébrées dans toute l’Italie ; une vraie
« étude » historique, destinée à faire connaître au gros public - qui l’ignorait,
d’abord les mouvements de réforme du
moyen-âge, et enisuite et surtout la personnalité et la mission de ’Valdo, comparées
avec la personnalité et la mission de François d’Alsise. Il met en relief avec beaucoup d’efficace et dé preuves d’abord les
« affinités » des deux mouvements, et ensuite la diversité des méthodes aboutissant
à une inévitable diversité de résultats. (Ner
pas oublier que le mouvement franciscain
est demeuré « canalisé dans les dîgues ae
la discipline ecclésiastique papale », au lieu
que 'Valdo se proposa d’obéir à iDieu plutôt qfflaux hommes). :■
"VILLAR. La visite ordinaire de cette
l'glise eut lieu les jours de vendredi, samedi et dimanche, c’est à dire du 11 au 13
courant. Trois journées bien remplies pour
le président ,de la Commission de District, M, le pasteur Louis Marauda, qui a fiait
à peu près tout le travail ; mais trois journées abondamment bénies pour toutes les
personnes gui eurent, une ou plusieurs .foLs,
le - privilège d’entendre le message de
l’Evangile annoncé d’une manière simple,
claire, .pratique et partant toujours efficace. Malgré le peu de temps disponible,
non moins de cinq réunions d’appel furent
tenues ; à la Piantà, au Serre, au Teynaud,
à l’Emrers et la dernière — celle de clôture — au cheLlieu. Il est presque superflu d’ajouter que toutes furent très bien
fréquentées, grâce aussi au ' temps ;favorable. L’as§emhlée de dimanche matin dans
le temple fut particulièrement imix)sante,
soit pour le nombre des assistants, soit
surtout pour l’attention religieuse avec laquefle on écouta l'édifiante pi'édication de
M. Marauda sur ces paroles ; « Tes autels,
ô Eternel des armées, mon Roi et mon.:.
Dieu» (Psaume LXXXI'V, 4b). L’entre- ,
tien ifraternel qui suivit roula spécialement
sur ces deux points: «l’amour quelles
membres doivent avoir pour leur église»,
et « la sanctification du dimanche en rapport avec la fréquentation du culte ». M* le
prof. Th. Pons, vice-président de la Commission de iDistrict, fonctionna comme secrétaire. :En résumé : visite des plus bienfaisantes et dont nous garderons le rhéillour souvenir. Nous confions à cette feuille
le soin de porter encore à M. ¡Pons et à
M. Marauda en particulier l’écho de notre
vive reconnaissance.
— Après avoir très fidèlement servi son
église pendant onze années environ, M. le
diacre Elisée Puy, de Subiasc, n’a pas .cru
pouvoir conserver plus longtemps cette
charge. L’assemblée électorale du; 6 février
lui donna un remplaçant dans la personne
de M. Jean Bonjour, fils du vénéré esx-ancien et ex-syndic M. Jean Jacques Bonjour,
de la Barma ; de sorte que notre Consistoire est nouve'lement au grand complet
avec ses dix-sept membres y" compris le
Pasteur. B. S.
* * *
Un ami, qui est aussi un de nos correspondants d’occasion, nous envoie un petit
article par lequel il voudrait persuader le
public vaudois, avec force arguments à
l’appui, à transporter la date de la fête de
l’Emancipation au dimanche le plus rap-
3
< '' '
'’í-.7¿
Iv^
proché du 17 février et cela dans le but
de ijermettre à tous les Vaudois d’y prendre imrt.
sujet n’est certes pas dépourvu d'intérêt ; mais comme nous allons avoir douze
mois devant nous avant le 17 février 1928
...et que l’artide est rédigé en lang-ue italienne, tandis que son auteur est à même
({'écrire en français correct — il l’a toujours fait — nous invitons ledit correspondant à traduire lui-même son article,
que nous serons heureux d’insérer ensuite.
Et nous ajoutons, à l’intention de tons
•ceux qui écrivent à Y Echo, en langue itaHeî’ine - à l’exception des poètes ! —
qu’aussi longtemps que nous avons l’hon
de diriger la feuille vaudoise, nous
..'onliiuierons à nhnsérer que des articles
ou des-chroniques en langue française. Par
principe et aussi parce que nous n’aimons
pas les bigarrures. RÉi).
i^VjïvcÜPs de la Semaine.
Italie. Le Conseil des Ministres a api>rouvé, dans une de ses dernières séan
ues.
règément sur l'ai>i>!ication du dé
-•ret in^ituant un nouvel impôt sur les
■élihataires ; voici en résumé son contenu:
.k'vront payer 35 lires par an les céliba. ta ires de 25 à 35 ans ; 50 lires ceux de. 35
I 5h ans ; .25 lires ceux de 50 Ei 65 ans (en
plus une cotisation pî’ogressive survie revenu, correspondant à un quatrième de
l'impôt, eomplémentaire). Sont exemptés
du payement : les prêtres catholiques et
les religieux, les gnmds .blessés de la
guerre, .(es officiers et les sors-oiïiciers, les
étrangers séjournant en Italie et les
interdits.
Pour la grande Charte du travail qui
devra être prête le 21 avril prochain, se
sont réunis à Rome les représentants les
.plus en vue- des différente.3 coi'porations.
Ijc premier Ministre a voulu établir, iuinième, ceux qui devront être les principes
essentiels de la Chaite en préparation, à
laqueBe on attache, d'ores et déjà, une
grande importance, car elle devra déterinuier, d’une façon tout à fait nouvalle, les
îvipEiorts réciproques entre travaUleurs et
entrepreneurs, entre ouvriers et patrons.
Îjs commandant De.Pimdo vient de partir de Sesto Calende (Lac Majeur) sur son
idropJane Santa Maria, pour atteindre, toujours en Italie, une 'locahté plus occidentale d'où il î>uisse plus facilement prendre
i’es.sor pour le vol qu'il se prépare à effectuer ; le tour du rnoude, en volant audessus des cinq continents et des grands
océans. Son avion, qui peut porter une
charge effective de 4 tonnes, est entièrement de construction italienne, y compris
îe moteur.
Les magnifiques grottes de PosUanm
Viennent d'être visitées {jar plus de 6iJ0
étudiants américains av'^ec leurs proies
CE QUE L’ON PENSE OE JESUS
DANS LE lïIONDE
{Suite, voir N. 3).
FR.i\NCESCOiDES.ANCTIS (1818 11889),
tn>,igné critique et patriote napolitain, iniJ tre de 1 Instruction Publique, après avoir
: Lî)du un beau témoignage à la Rible, écrit:
i', ...Staccare 1 uomo da. se stesso, e disporlo
a! .sacrificio per tutti gli ideali umani, la
:scienza, la libertà, la patria,- questa è la
morale, questo è la religione, e questo è
rimitazione di Cristo».
RUGGERO BONGHI (1828 t 1895), littérateur et philoso]>he italica, ministre de
’ In.struction Publique, écrit dans sa Vita
di &CSÙ (pag. 495); « ...E ch’egli, egli solo
(il Cristo), debba e possa essere il maestro
di verità, è pur chiaro. Giacché chi ha l’inr.
tuito del vero, se gli manchi quello di Dio ?
t hè altro è la verità, se non Dio ? Che altro
è Dio, se non la verità ? Ora chi ha visto
ddio, eccetto uno solo ? E chi è stato quel
solo che l’ha visto, se non il Figliuol suo
unigenito ? Questi, che perpetuamente vi? ' ^ ^ nel seno del Padre, questi
e so o in grado di esporlo, di comunicarne
la cognizione; e l’ha esposto e ne ha comunicato la cognirtone, mentre viveva
, quaggiù, e lo ifa tuttora e lo farà sempre.
«Cosi abbiamo a pensaj-e Gesù Cristo,
e a credere in Im ; Dio ab eterno, uomo nel
tempo : il mediatore, per cui k natura
■ umana è assunta alla divina, senza che •
Luna si confonda con l'altra ; ñon mai Dio
per modo che scordi di essere stato uomo,
non mai così uomo che scordi di essere
Dio ».
seurs. Üs constituent une espèce de « Urvix ersité Itinérante ». ayant pour but de visiter l’ancien continent lasio-européen^ qu’ils
auront — à la fin de leur voyage — parcouru en entier, du Japon à l’Angleterre,
il'où ils .repartiront ix)ur le pays des
dollars.
IjC torpilleur italien Muggia a laissé, le
7 courant, l’üe de Sumatra, dirigé vers Sinl aixire ; de là il poursuivra vers le nord,
pour rejoindre au plus tôt la ville de Shangai, que l’Angleterre, les Etats-Unis le Japon et l’Italie semblent bien décidés à youioir protéger contre les troupes de Pékin
et de Canton, toujours aux prises entre
elles, ixiur le moment.
D’après les dernières nouvelles, les Anglais auraient déjà débarqué dans la grande
x ille asiatique 15Ü0 hommes.
- Frànce. Une conférence pour Tanger
a lieu actueÿement, à Paris, entre la,/
France et l’Espagne. On prévoit que les
négociations seront longues et laborieuses,
celle-ci réclamant l’annexion de Tanger à
la zone nwocaine. qui est sous son injluence; la France demandant, au cont: aire, que la ville en question demeure
sou-s le régime international actuel.
- Allemagne. L’enquête sur l'activité
jjolitique passée de von- Keudell, qui avait
été promise au Raichstag par le Chancelieu, a eu lieu, et le résultat en a été im'médiatement communiqué au pays. ID’après
eÜc, il parait que les imputations qui
iivaient été faites au ministre de l’intérieur étaient sans fondement. Von Keudell
aurait en effet agi en serviteur fidèle et
loj'al, même à l'époque du fameux coup
d'Etat de von Kapp, et. par conséquent,
aucun reproche ne peut lui être adressé.
i\m;-:i, .le Cabinet Marx s’est retrouvé en
majorité, après les communications du
Président, et peut désormais continuer son
chemin ax-ec plus de sûreté et de confiance.
— Pontiugai. La révolution portugaise
(3ui avait eu lieu la semaine dernière vient
d’êt re domptée par les forces du Gouvernement. Malheureusement la guerre civile,
durée six jours, a fait un assez grand
nombre de victimes et des d^âts considérables, surtout à Lisbohe : les morts somment — d’après nos quotidiens — à 300
environ et »un millier les blessés. Main»
teaant, paraît-il, le calme et la tranquillité
sont compilètement rétablis.
— Etats-Unis. Le président Coolidge a
envoyé un mémorial, très intéressant au
ixiint de vue psycholqgique, aux chefs des
Gouvernements qui avaient pris part, en
1922, aux travaux de la Conférence de
Washington. Son but est d’inviter ceux-ci
à étudier les possibilités d’une limitation
réciproque des .constructions navales de
.second ordre, en prenant pour base les
proportions qui avaient été adoptées pour
les grands navires, en 1922. Les armements
tene.strcis seraient — nous ne comprenons
pas exactement pour quelles raisons —
lais.sé,s complètement de côté. De là les protestations de la France qui voudrait —
avec raison^ nous semble-t-il — que la ques- i
tien du désarmement /fût traitée sous tous
VilTOlRiO BERSEZIO (1830 t 19C0),
journaliste. romancier, auteur dramatique
et député piémontais, écrit, dans un article intitulé II Natale, ce qui suit :
« ...Ija nascita di Gesù... segna il j>iù
importante degli avvenimenti nella storia
del genere umano. Con quel bambino è nato
il nuovo mondo, sè rifatta una nuova vita
.sociale, s’è redenta davvero, anche nella
e.sistenza terrena, l’umanità.
« ...Quel bambino sarà il figlio dell’uomo
più santo e più grande su cui abbia mai
sorriso il sole, darà al mondo ammaestramento ed esempio di tanta sublimità, qual
ne-ssuno mai diede nè darà più l’uguale
in eterno.
« Natale ! Rallegratevi, o afflitti ed oppressi ; sollevate il capo di sotto il giogo,
o schiacciati dalla tirannia del vecchio
mondo ; alzate al cielo i polsi lividi dalle
catene, o schiavi ; ritèmprati neUa tua dignità, o bellezza avvilita della donna... ;
il vostro Salvatore è nato. Egli, un giorno,
sulla montagna..., pronunzierà poche parole, che saranno la sintesi, l’essenza di
tutto quello che vi ha di buono e di bello
nel mondo morale ; e quelle poche parole
cadrannò nel seno deirumanità scombuiata,
e fi utteranno e rinnoveranno la faccia della
terra. L’azioné di quelle iiarole si è fatta
immanente nelk vita del mondo, e dura,
e si svolge — ora più aperta e più splendida — e scorgerà l’uomo nella prosecuzione dei suoi misteriosi destini».
GIUSEPPE SAIRACCO (1821 f 1907).
sénateur piémontais, président du Conseil
des Ministres, écrit en 1861 : «(Leggendo
con riverenza le immollali pagine del 'Vam
geio, rispetto e onoro altamente la religione di Cristo ».
I/hon. GiAiETANO NEGRI (1838 f 1902),
philosophe, historien et littérateur mila
ses aspects ; naval, terrestre et aérien. La
pensée des hommes d’Etat italiens n’a pas
encore été manifestée officiellement, mais
nous avons raison de croire qu’elle approuvera, dans cette question épineuse, le point
de vue français. Même l’Angleterre et le,
Japon, puissances essentiellement maritimes, ne semblent pas être excessivement
enthousiastes du projet américain, et avancent des difficultés : la seule Allemagne
parmt appuyer — et pour cause — les
propositions du président Coolidge. ' pj\.
BIBLIOGRAPHIE.
PiEïiiü Enkico Thon : Una testimonianza
~.Roma, Schmid, 1927 - 55 p. 16’.
L’opuscule que nous présentons à nos
lecteiys est en quelque sorte un complément du volume Per non dimenticare, paru
l’an dernier. A cette époque, M. P. Basio,
qiii en avait pris l’initiative, avait prié
M. P. H, Tron d’.y participer, mais sans
résultat, .soit pour des raisons de famille,
soit par crainte de mettre l’homm.e en
avant, là où il s’agit de l’œuvre de Dieu.
Après lecture du volume, M. Tron a constaté, non seulement que cet écueil avait
été évité, mais que son propre témoignage
aurait comp’été les impressions, souvenirs
et expériences de ses collègues, en les présentant sous un aspect particulier. Voi'iià
pourquoi ces mémoires portent le titre cidessus.
Après une introduction, dans laquelle
l’éditeur retrace rapidement le demi-siècle
de ministère; pastoral de M. Tron, ce dernier prend la parole pour nous faire assister,, par une fine analyiSe psychologique, au
travail graduel de l’Esprit de Dieu dans
sa propre âme, en même temps qu’à la
marche lente, mais progressive, d’un réveil
des consciences dans les Paroisses de Macel, La Tour et le Vülar.
L’auteur parle longuement de la distinction entre Paroisse et Eglise, du sérieux
profond qui doit toujours présider à la, préparation, et surtout à la réception des catéchumènes, de la participation des laïques,
hommes et femmes, enfants même, à la
vie de l’église, des relations avçc les séparatistes, de l’orgueil spirituel et de
l’humilité chrétienne, de la réalité de la
conversion et de mainte antre question
concernant la vie ecclésiastique et le développement de la spiritualité.
Description attachante, malgré son aridité apparente, parce qu’on la sent profondément vécue et pratiquée. Jœcture
bienfaisante et Litile aux bergers d’âmes
tout comme à leurs troupeaux. On doit
être reconnaissant de ce que, de sa retraite
de Pignerol, M. Tron a encore voulu tracer un sillon où ¡ses collègues, jeunes et
vieux, peuvent continuer à semer, en attendant que ¡Dieu donne l’accroissement et
une moisson bénie, pour le bien_^d® nos chères Vallées. J. J.
On cherche un BON INFIRMIER pour
l’Hôpital de Torre Pellice.
nais, écrit: « ...Gesù è venuto a rivelare
quel subì,ime principio della fratellanza e
della solidarietà umana, che è k sola fonte
da cui può scaturire la moralizzazione del
mondo ».
TONIOLO, professeur de sociologie à
l’université de Pise, envoyant, en 1900, son
obole pour l’érection d’une croix sur le château de la Verruca (Pisa), écrit: «Tutto
è vano se, dopo aver eretto la Croce in sul
culmine dei monti, non la collocheremo
maestra e donna al sommo dei nostri
cuori ».
UALDASSARE LABANCA (1829 11913),
Ï professeur d’histoire des religions à l’uniyei'sité de Rome, publiait en 1910 un livre
intitulé ; Gesù di Nazareth. Nous y lisons
entre autres ; « ...Risuscitò di nuovo in
mezzo ai popoli o^ii volta che nel giro di
venti secoli lo spirito del Nazareno, beneficante, moralizzante e santificante, aleggiò
tra le genti, e ne fu il sommo duce e maestro. La risurrezione delto spirito morate
di Gesù è stata perenne, più o meno efficace da venti secoli nella vita. E’ necessario che il vissuto spirito del profeta di
Galilea riviva neU’odierno mondo sociale, e
compenetri tutti i sentimenti umani, per
sperimentare con fatti innegabili quante
gi' stizie si otterrebbero, e quante ingiustizie si eviterebbero nella vita pratica
e pubblica ».
Le pape LEONE XIII (1810 t U03),
composa, sur son lit de mort, une poésie
latine intitulée; Chrisfus adrst (== Chrùt
est présent). Sur le point de quitter cette
torre, il tremble à la pensée de sa grande
re-sponsabilité. Tout à coup « lire douce
figU'e se présente à moi — rcrit-âl — et
une voix plus douce encore se fait entendre à mon âme : Pourquoi es-tu oppressé
VENDO terreni fabbricabili con casa
rusticane civile, terreni coltivabili, bella
posizione, in VillarPellice, — Rivolgersi
all’Amministrazione del Giornale.
Jean Coìsson. direeteur-responsable
Tarra Pellice - Imprimerle Alpine«
La famille du regretté
Jean Daniel Arnonlet
ex-Institateu? (Colombiers - Torre Pellice)l
décédé dans sa 83 .me année d la Cartertu
de Luserne Saint-Jean, profondément touchée par les si nombreux témoignages de
sympathie et d’affection reçus dans cette''
douloureuse circonstance, remercie vivement toutes les personnes intervenues au
service funèbre, soit à la maison mortuaire, soit au cimetière de Torre Pellice.
Lusema S. Giovanni, le-16 février 1927.
M.me Cécile Ferrari-Eravo, M.me et
M. YiTTOiiio MEsruitiNO et leur enfant^
M.me et M. JiiVN Jalla et leur fille, M.me
et M. Mario Botteko et leurs filles, M. et
M.me Amato Besozzi, Mile Cécixe Bksozzi, et les famàUes Parander, Be^xin,
Jalla ei Bounous ont la douleur d’annoncer la perte qu’ils viennent de faire par
la mort du .
Chev. AIME JALLA
leur onde et cousin, décédé à Turin le 14
couraUt,-après quelques heures de nuüadm
aiguë.
Gîoiheika paolo rostagno
TORRE PfLLICE
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RICEVE
in Torre Pellice ogni Venerdì, ore antimeridiane
in Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerid.
par une si grande frayeur ?, me dit la voix.
Pourquoi t’attardes-tu à alimenter dans
ton âme les tenaces tristesses du passé ?
Le Christ est présent, riche en compassions
et en pardon pour celui qui l’imptore hunrblement, et dont les transgressions sont
toutes effacées par la foi ».
BENEDETTO XV, pontife de 1914 è
1922, écrit : « ...L’esperienza insegna... che
i deviamenti dell’odierna società hanno origine dal fatto che la vita, la dottrina e le
opere di Gesù Cristo sono caduti nel più
profondo oblìo, nè più si curano gli uomini
di ispirare ad essi le loro quotidiane
azioni » {Lettre au cardimi Cassetta, 1914),
GIUSEPPE CESAIRE ALBA (1838
t 1910)', patriote et historien de la « Spedizione dei Mille », écrit dans son testament : « ...J’ai aimé Dieu et cru en lui ;
j’ai été dévoué à Christ, et un disciple
Immble et convaincu de sa doctrine ».
GIOVANNI PASCOLI (1855 t 1912).
que D'Annun io appelle « il più gran poeta
dopo il Petrarca », a une prédilection toute
spéciale pour Jésus. Il lui consacre plusieurs de ses poésies. Dans II picede Vangelo, il décrit différentes scènes de la vie
de Jésus : dans la Buona Novella, ü raconte
la naissance de Christ, qui apporte la paix
sur la terre ; dans l’Inno a Mazzini, il deci it la passion, la crucifixion et la mort de
Jésus, le « doVe Rabbi di Nazareth :
A propos de sa belle poésie où Jésus
bénit les enfants, le critique Luigi Pietrobono écrit ; « So’o per questo carme il Pascoli meriterebbe di esser chiamato il poeta
di Gesù ». )
La célèbre actrice ELEONORA DUSE,
décédée en 1924, écrit : « Amo la religione
nella semplicità di Gesù ».
{A sìdvre).
4
IM)lltlZZl delle priiiclpali Chiese ed Opere Taldesl in Italia
■;
t
VALLI VALDESI.
INGROGNA - Pastore ; Davide Pons.
BOBBIO PELLrCE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teoL
FERRERÒ - Pastore: Luigi MicoL .
PINEROLQ - Pastore : Luigi Marauda.
FOMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
FBAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore; Augusto Jahier.
HIOLARETTO - Pastore: Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio Eynard, cand. tool.
BORA’ - Pastore : Enrico Pascal, J.
S. 6ERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
FORRE PELLIOE - Pastore: Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Bari. Soulier.
FRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
'ABBAZIA - Chiesa - Pastore: Corrado dalla,
da Fiume.
AOSTA - 'Chiesa : 8, Rue Croix de ViUe Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Boglietti, Bielta-Piazzo.
BORRELLO - Cliicsa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via .Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore”: Alberto Billour, ini.
CALTANISSETTA - Cliiesa ; Via .Maida, 15 Sig. C. Bonaria, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Scarinci,
evangelista, Villa Comunale, Casa" Miinez.
CXIAZZE - Sig. Gustavo Bert, e^ang., da Susa.
COMO - Chiesa : Viia Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Sig. Alfonso Alessio, candidato teol.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.,
CUNEO - Culto ogni Domenica, alle oie
in Via Alba, 15.
DOVADOLA - Óiiesa Evangelica.
FELONIGA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro Varvotli, anziano-evangeli.sta.
FIRENZE - Chiesa ; Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Cliiesa ; Via Manzoqi, 13 - Patere : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem Beneili, 6 - P;i-storo ; Corrado dalla. Casa Benco, Via
Flanatica, Fiume 15.
FORANO - Chiesa EvangeUca - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Sig. G. B. Az-zarelli, evangelista.
IVREA - Chiesa : Coreo Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vìnay.
LA MADDALENA - Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LDOCA - aiiesac Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pastore
emerito; A. Muston, Via Montcbcllo, 8,
Livorno. .
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
• Franscini, 11.
MANTOVA - Cliiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsanl.
MILANO ' Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore; V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pa-store :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLF - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Forneron, ivi.
NIZZA - Ctiiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig, E. Salerno,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Oolucci.
PALERMO - Ciiiesa ; Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
■ Sig. Amato Billonr, evangelista.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Arnaldo Comba, Lstituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa ; Via Carlo Alberto
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Bulla, Vìa Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4.
illESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Ciiiesa EvangeUca - Sig. Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Boll net. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bo.sio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurih, ivi.
SANREMO - Chiesa; Via Roma - Pastore;
Ugo danni, ivi.
SAVONA - Chiesa ; Corso Cristoforo CfJomVxi,
33 - Pastore: G. 1). Maurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore ;
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore ; S. Golucci.
SUSA - Ciiiesa:^ Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, 'evangelista, ivi.
TARANTO t Chiesa : Via Di Palma, 13 - l’astore ; Antonio Mtstia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele Tl
(angolo Via Prìncipe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronei, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Ciiiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Gìov. Bertìnatti. ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa. Evangelica - Si,g. T. li..
Castiglione, candidato teol.
Il evito principale si celebra in tvtte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
SARTORIA
per Uomo e Signora
TORINO
42, Corso Re Umberto
Specialità l^estiti
per Società e Sport
SIOFFEILESIE m
FACILITAZIONI
per correligionari evangelici
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TA VOI.A
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léper, moderatore - Sig. pastore Antonio
Restali, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107. Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Vìa Pietro Cossn.
42, Ptoma (26) - Professori : G, Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Pelli ce Via Arnaud, 31. — Commissione delle pvtihlìcazioni : sig. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. Davide Bosio. sig. Vaicriano
Perazzi, dott. E.nrico Meynier, prof. Ernesto Comba. sig. Paolo. Bosio. prof. T. Lnneo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre TelUce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Poraareitto - Direttore ;
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MAS>CIIILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice ; Si,g.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
CO.MMISSIONE ISTITUTI OSPITALTETH
VALDESI - Torre Pellice - Presidente :
Pref. Gimytnni Julia.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : .Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice; Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CAPJ.O
ALBERTO » - Lnserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Ben ni.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - DiriM^trìce : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino. Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano ChLsoiie.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEM.MINILE VALDESE - Vnllecrosia - Direttore ; Pastore Arnaldo Cariba.
ASILO PET VECCHI - Luserna S. Giovanni..
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Linserna San Giovanni (Torino) Direttoi’e ; Pastore A. Comba. Angrogna
(Torino). *
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VaUi Valdesi : Carema, Dovadola, Falern.s,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
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NAVIGAZIONE GENERALE ITAUANA
PROSSIME PARTENZE
{Salvo variazioni)
Per GLI 5TATI UNITI
Roma : 22 Febbraio da Genova, 23 da
Napoli per New York.
Duilllo ; 11 Marzo da Genova, 12 da
Napoli per New York.
Per IL SUD AIDERICA
Duca d'Aosta : 18 da Napoli
19 da Genova
per Barcellona. Dakar (ev.), Kio
Janeiro, Santos, Montevideo e
Buenos Aire.s,
Taormina: Genova, 4 MarzoNapoli il 5
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos, Montevideo e Buenos
Aire-'^
Principessa Mafalda: Genova 26 Febbr.
per Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo e Buenos Aires.
Per IL CENTRO AMERICA
E SUO PAICFICO
Napoli : 17 Marzo da Genova
18 da Marsiglia.
per Barcellona, 'l'enerilTe, Trinidad, La Guayra, Curasao, P. Co- ,
lumbia. Cristobai (Colon), Guayaquil, Callao, Moliendo, Arica, Iquique,'^Xntofagasta, Valparaiso, Talcahuano (ev.), S. Antonio (ev.).
Per L’AUSTRALIA ,
Palermo : 8 Aprile da Genova,
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (ev.), Porto Sani, ¿uez
(ev.), Aden (ev.). Cochin lev.),
Alleppey (ev.). Colombo, l .emantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
Informazioni presso tutti gli Uffici ed Agenzie della N. G, T.. in
tutte le principali città dcUTtalia
e delTestcro.
A Torre PeUice presso
il Sig. Cesare Gardiol.
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fondato
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