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Quarante-huitième année.
13 Septembre 1912
L ECHO DES VALLEES
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Vallées Vaudoises , . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Trok, past., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. CoissoN, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE :
Synode Vaudois de 1912 — A propos de justice — Le Foyer de Pignerol et l’Ecole Normale de
la Tour — Chronique vaudoise — Minerva — Nouvelles politiques.
(Suite).
Jeudi 5 septembre.
C A propos du Collège on vote ce
qui suit;
Art. 3-11 direttore è nominato annualmente dalla Tavola Valdese su
proposta del Collegio dei Professori,
ed è rieleggibile per non più di quattro
volte consecutive.
Art. 5-1 professori sono nominati
dalla Tavola in seguito a regolare concorso, ed in base a tale nomina sono
iscritti nel ruolo che di essi sarà formato dalla Tavola stessa.
Trattandosi però di un pastore passato nel Collegio dei Professori gli sarà
computata l’anzianità dal giorno della
sua consacrazione.
S Ricorrendo quest’anno il 50" anniversario della morte del generale
Beckwith, nostro grande benefattore,
il Sinodo invita specialmente le Chiese
delle Valli a commemorare degnamente la sua memoria con conferenze
che ne facciano conoscere la vita consacrata al bene del nostro popolo.
S II Sinodo apprende con viva soddisfazione che la Signora John Stewart Kennedy (New-York) ha dato una
novella prova del suo cristiano interesse per la Chiesa Valdese e per la
sua opera, col dotare la Facoltà di
Teologia di Firenze del « fondo Henrietta Balker » ed incarica il suo seggio di esprimere alla generosa benefattrice i sensi della sua profonda gratitudine.
Ecole Normale. M. C. A. Tron relève
le fait que la paroisse de la Tour prit
l’initiative de cette question, à propos
des classes magistrales, contemplées
par le ministre Credaro, là où il y a
des gymnases, dans le but de refournir au plus tôt l’Italie des régents qui
manquent. L’essai a, paraît-il, bien
réussi et on va continuer. Seulement
il faut, pour être admis à ces classes
avoir fini le gymnase, et après cela
avoir une ou deux années d’école normale. Les classes magistrali seraient
Moins coûteuses, mais il y a la question de temps, d’argent et d’études
classiques, tels que latin et grec. Certes, cette culture est excellente, mais
elle requiert des aptitudes spéciales.
La Conférence du Villar, la Commission d’examen de la Table, la conférence pédagogique vaudoise, les administrations réunies, tous sont unafiimes pour approuver le beau projet.
Maintenant TEcole Normale ^parifèe »
serait plus pratique et utile pour nos
populations, mais plus coûteuse; pourrons-nous réaliser le projet? Il faut
s’asseoir et calculer pour pouvoir commencer et continuer, mais il en vaut
la peine.
M. le prof. Coïsson, membre de la
commission d’examen de la Table, croit
le projet utile et indispensable. Si tous
les corps consultés sont favorables, à
combien plus forte raison le Synode
doit-il l’être ; et il fait un appel pour
qu’il en soit ainsi.
M. le prof. Attilio Jalla non seulement appuie la proposition, mais apporte certaines .données qui laissent
espérer la réalisation du projet. En
supposant que l’instruction passe entre
les mains de l’Etat, l’avantage serait
d’autant plus grand si nous avions une
phalange d’instituteurs vaudois qui
pourraient exercer une influence bénie
dans l’Italie toute entière.
M. B. Léger voit la difficulté de l’effectuation, mais croit que la chose est
excellente. C’est une question qu’il faut
étudier. On vote ensuite cet ordre du
jour;
« Vu les progrès de l’instruction élémentaire et les besoins croissants de
régents et de maîtresses pour nos différentes écoles évangéliques d’Italie,
le Synode invite la Table et les administrations réunies à instituer à peine
l’état des finances le permettront une
école normale mixte parifiée, réalisant ainsi un des désirs exprimés maintes fois par la population des Vallées».
La proposition est adoptée.
Après le culte présidé par M. Rivoire et la lecture des procès-verbaux
on donne communication de l’ordre du
jour voté par le corps des pasteurs sur
le projet de la nouvelle liturgie, qui
est accepté.
On passe à la discussion des propositions et l’assemblée est appelée à se
prononcer sur la demande de Messieurs
David Peyrot et J. H. Meille d’être
placés sous la haute surveillance de
la Table. M. David Peyrot explique le
motif qui l’a poussé à faire cette demande ; appelé à assumer la direction
deV Institut des diaconesses et à se consacrer complètement à cette œuvre,
il n’a pas pu se soustraire à ce devoir, quoique regrettant amèrement de
se retirer du service actif de l’Eglise
Vaudoise. L’Institut, du reste, est composé en grande partie de Vaudoises,
et il espère que les nouvelles recrues
viendront encore de l’Eglise Vaudoise.
M. le pasteur D. Buflfa abonde dans
le sens de la demande du pasteur Peyrot. Il n’est pas si fermement convaincu en ce qui a trait à celle de
M. Meille, vu qu’ à Milan il existe
déjà deux Unions chrétiennes rattachées à nos Eglises. Il ne se déclare
pas très enthousiaste des œuvres internationales.
M. Calvino voudrait retenir encore
au service actif M. Peyrot.
M. B. Revel demande la votation par
scrutin secret.
M. le prof. Bosio est de l’avis de M.
Calvino.
Le modérateur serait heureux de
partager les précédents avis, mais les
réglements existent et on ne peut les
violer. ^
M. le président du Comité partage
l’avis du. modérateur, et malgré toutes les sympathies, on ne peut se soustraire à l’observance des réglements,
à moins que l’on puisse trouver un
moyen jusqu’ici méconnu.
M. Giampiccoli ferait la proposition
suivante: Renvoyons à l’année prochaine la décision sur la demande de
M. Peyrot.
M. A. Muston voudrait définir la
question et propose que M. Peyrot continue à être maintenu sur le rôle des
pasteurs en continuant à se prêter
comme collecteur.
M. Peyrot remercie pour l’affection
qu’on lui témoigne et retire sa demande adressée à la Table.
M. J. H. Meille est maintenu au rôle
des pasteurs, placé sous la haute surveillance de la Table.
A 10 heures a lieu la réception des
étrangers. M. le D’' J. R. Fotheringham,
modérateur de l’Eglise Presbytérienne :
Je suis ici pour vous apporter nos salutations. On m’a dit que nos modérateurs avaient l’habitude de raconter
votre histoire en venant ici. Je n’ai
pas honte de suivre l’exemple d’un autre modérateur en vous apportant les
salutations apostoliques: La grâce du
Seigneur soit avec vous. Je suis heureux que votre foi soit connue dans
le monde entier. Le modérateur duquel je vous parlais est l’apôtre Paul.
Puissiez-vous être puissants dans votre
foi: nous nous approchons de vous
en ayant quelque chose à apprendre.
Nous avons célébré le 250“® anniversaire de la sortie de nos pasteurs de
l’Eglise établie. Il y a des liens qui nous
unissent: nous sommes deux anciennes
Eglises; tous nous venons de Christ.
Pierre Valdo et Wicleff avaient le
même esprit, animés du même désir
d’évangéliser les peuples. Nous avons
toujours eu des disciples de Wicleff
jusqu’à la Réformation. Comme vous
avez souffert nous avons souffert.
Nous avons reçu d’Italie Pierre Martyr; nous avons eu les puritains et
nous devons comme vous énormément
à Cromwell. — Nos deux Eglises furent persécutées, quoique pas au même
degré, mais nous eûmes les mêmes
ennemis. — Nous sommes un témoignage de la foi, de la vérité et de la
liberté, autant de liens que nous avons
en commun. Notre Eglise a été reconstituée comme aussi la vôtre ; vous êtes
et nous sommes l’Eglise de l’alliance;
vous avez votre monument à Sibaud,
nous avons le nôtre à Westminster.
Nous regardons à votre Eglise persuadés que vous maintiendrez l’alliance
contractée avec Dieu, comme nous
aussi nous le désirons pour notre Eglise.
D' Footheringham, fils: Notre modérateur s’est placé sur les sentiers de
l’apôtre Paul. Je ne sqis qu’un^ laïque
et je ne puis m’aventurer à vous apporter une bénédiction apostolique. Je
me limite à suivre les traces de l’apôtre. J’ai été choisi comme délégué
non pas à cause de ma science, mais
comme le dit l’apôtre en parlant de
St-Marc: « Il m’est utile daus mon ministère ». Je serais donc venu, même
si je n’avais pas été député.
Marc a été le plus bref des évangélistes et je le suivrai. Je n’ai pas
un message spécial à vous apporter,
mais j’apporterai un message à mon
Eglise sur ce que j’ai vu, car j’ai trouvé
au milieu de vous des qualités apostoliques: ainsi vos pasteurs sont pauvres comme les apôtres, vous avez aussi
le don apostolique des langues. Je vous
dirai deux mots de l’Université à laquelle j’appartiens et j’espère que vos
pasteurs nous rendront la visite. Vos
pasteurs ont 11 ans d’études avant
d’être pasteurs, il n’en est pas ainsi
chez nous; nos études se limitent à
deux ou trois années.
En une année je prépare, en latin
et grec, les étudiants afin qu’ils puissent entrer en théologie pour deux ans.
Après cela ils entrent dans l’Eglise
Anglicane. — Vous regardez à votre
Eglise comme si c’était une nation;
vous avez l’esprit de l’évangile et le
patriotisme. Je m’étonne qu’après de
si longues études vos pasteurs se contentent d’occuper une place si peu rétribuée; je voudrais qu’il en fût ainsi
chez nous.
D'' Carslaio: Vous comprenez toutes
les langues et je pourrais vous parler
en hébreu, en latin, en allemand, mais
pour les écossais le français est difficile. C’est ma première visite aux Vallées, et le désir de mofi coeur est réa-
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lisé. Il y a huit ans, j’avais fait le plan
de venir vous visiter, mais Dieu a disposé autrement. Aujourd’hui je suis ici,
et tout ce que j’ai vu est au delà de
ce que je m’attendais. Votre Eglise
nous est chère pour cinq motifs. Votre Eglise nous l’admirons par sa glorieuse histoire, pour son présent et
son avenir. 2” Vous avez une organisation 'preshytérienne. 3“ Votre fidélité
à la vérité telle qu’elle est en Christ.
4“ Votre zèle missionnaire, comme chez
nous: nous avons 500.000 membres,
mais aussi 4000 ouvriers dans le champ
des missions. 5° Une raison personnelle:
je suis un descendant des Vaudois, car
au temps des persécutions, un des disciples de Valdo arriva jusqu’à nous.
Je suis aujourd’hui au milieu de vous
et je termine en exprimant ma joie.
Sheriff Watson : On a dit en grande
partie ce que je voulais dire. J’ai
longtemps désiré visiter vos Vallées.
Dieu seul est le Seigneur des consciences, nous nous appuyons sur ce principe. Nous ne pouvons pas servir et
aimer Dieu si nous ne sommes pas libres. Notre intimité entre vous et nous
provient de ce fait : que nous aimons
Dieu et la patrie. Mais il y a des dif
férences entre vous et nous. Nous avons
eu des héros desquels nous sommes
fiers: Bruce et Wallace ont été célébrés
par nous, parce qu’ils étaient prêts à
donner leur vie pour leur patrie, mais
ils n’étaient pas une force spirituelle.
Nous avons eu cependant les Covenanters, qui n’étaient pas des guerriers.
Vos héros étaient des hommes de foi
et de guerre, tels que Arnaud et Janavel. Nous rappelons la vibrante lettre
de Janavel et les paroles écrites sur
la tombe d’Arnaud. Nous ne devons
pas vivre du passé, car nous sommes
entourés par des dangers, mais nous
sommes complets en Christ, qui n’est
pas du passé, mais de tous les temps.
Je vous félicite de la position que vous
occupez vis à vis de la patrie et du
gouvernement qui reconnaît votre loyauté et votre fidélité. Votre œuvre
d’évangélisation contribue à cela. Toutes les Eglises admirent le travail accompli pendant ces dernières 50 années. Nous admirons votre travail dans
l’Amérique du Sud, qui est très ignorante et superstitieuse. Je me rappelle
avoir entendu le D' Brochet et j’ai
le plaisir de revoir des amis que j’ai
eu chez moi. Je vous exprime ma reconnaissance pour votre bon accueil.
Rév. Barbour de l’Eglise anglicane :
Je parle en italien quoique imparfaitement. Je ne suis pas un délégué officiel, mais j’apporte les salutations des
Moraves et des vieux catholiques. Vous
pouvez compter sur notre sympathie
et sur celle de l’évêque de Canterbury. Ce serait peut-être bon de lui
envoyer un message auquel il ne tarderait pas de répondre. On contemple
des relations plus intimes entre l’Eglise
anglicane et l’Eglise morave. Ce serait
aussi bon de créer un lien plus intime
entre votre Eglise et notre Eglise, car
le but des temps présents tend à VUnion. Vous avez eu un beau passé:
vous êtes une Eglise nationale et catholique. Vos délégués se sont montrés
à la hauteur de leur tâche, sans fanatisme. Puisse votre Eglise devenir un
centre d’unité évangélique catholique.
Acceptez mes meilleurs remerciements.
Candidat Muller: Le D" Dryander
m’a envoyé au milieu de vous; j’en
ai été heureux et reconnaissant, car
je venais au sein de l’Eglise la plus
gncieune. J’ai étudié votre histoire et
je l’ai admirée. Vous continuez à travailler et à combattre. J’appréhendais
ma venue ici car je suis jeune et il
y a des différences entre vous et nous.
Cependant en vous voyant de près
toute appréhension a disparu, j’ai senti
que nous sommes un en Christ. Je vous
apporte les salutations du D' Dryander et nous vous suivons avec le plus
vif intérêt. Je m’en vais avec une foi
fortifiée. Le combat m’attend, mais la
lumière éternelle est là et dissipera
les épaisses ténèbres.
Sig. Stasio d’Amérique : L’assemblée
est fatiguée, mais je me présente à
vous avec un péché d’origine, étant
fils d’un méthodiste, ma mère a été
élevée sous l’infiiience des Vaudois à
Rome; là son mariage a été béni par
M. H. Meille et j’ai été baptisé par M.
J. Ribetti. J’ai suivi l’onde dés émigrants en Amérique. Je suis heureux
d’avoir vu vos vallées et vos Synodes.
Je représente l’Eglise Presbytérienne
des Etats-Unis qui vous envoie ses plus
cordiales salutations. Tous connaissent
votre histoire, votre passé et votre présent. Je vous apporte aussi les salutations de mes collègues Italiens travaillant au milieu des Italiens. Vous avez
un brillant avenir, je souhaite que vos
efforts soient couronnés par un grand
succès.
M. Alfred Barrai: Messieurs et chers
frères, c’est la première fois que j’ai
la joie d’assister à votre Synode. Je
suis un peu étonné de m’y trouver
comme représentant des Eglises des
Hautes Alpes, qui sont vos sœurs, ayant
les mêmes origines. Nous avons un patrimoine commun et les Alpes ne doivent pas être un obstacle pour nous
séparer. Notre raison d’être se trouve
dans la fidélité à Dieu et dans notre
mission au milieu de nos concitoyens.
Je finis en disant avec Moïse: Va, car
je serai avec toi et que l’accomplissement de cette promesse soit pour
vous une assurance de succès.
M. B. Tron de la Pensylvânie: Je
suis venu en Italie non pas seulement
pour vous saluer, mais pour emporter
avec moi la belle langue italienne. Le
désir de prêcher en langue italienne
à nos compatriotes d’Italie, m’a poussé
au milieu de vous. Le désir d’être uni
à vous, à l’Eglise de mes pères, espérant vous être utile à l’avenir. Je vous
apporte mes plus cordiales salutations.
Midi a sonné depuis assez longtemps
et le public donne des signes de fatigue, aussi le président est-il très bref,
mais incisif, en répondant à tous ces
chers frères qui ont laissé un excellent souvenir au milieu de nous.
L’Eglise Méthodiste épiscopale devait être représentée, mais le délégué,
M. Bani, en a été empêché, et au dernier moment a envoyé une dépêche
pour exprimer le désir de son Eglise.
Vendredi 6 Septembre.
Après le culte présidé par M. le D''
Brochet, l’assemblée procède à l’élection des différentes administrations.
Sont élus pour la Table: M. B. Léger,
modérateur avec 99 voix sur 112 votants; C. A. Tron, modérateur-adjoint
avec 102 voix; Ph. Grill, secrétaire
avec 64; Ch. Decker avec 86 et prof.
David Jahier avec 65.
Pour le Comité d’évangélisation : M.
A. Muston avec 83 voix sur 115 votants, B. Revel lOl, J. Tron 94, Fasulo
94, Perazzi 94, G. D. Buffa, 75 et H.
Meynier 68. — Pour la Commission
Hospitalière, M. J. Maggiore, prof., est
reconfirmé avec 87 voix sur 108 VO'
tanta et pour de Théologie M.
Louis Rochat, docteur, avec 77 voix
sur 78 votants et le D’' Grilli avec 76.
On donne lecture des procès verbaux; on indique M. le D” Grilli comme prédicateur d’office; les actes du
Synode viennent communiqués, après
quoi M. le pasteur Calvino propose de
voter un ordre du jour exprimant la
sympathie du Synode pour les familles qui ont perdu quelques membres
pendant la guerre en Lybie et pour
nos soldats et marins qui exposent leur
vie pour la patrie. L’ordre du jour n’est
pas voté, mais chacun est prié de prendre bonne note de la chose.
M. le président prononce quelques
paroles de remerciements à l’adresse
des membres du Synode qui l’ont aidé
dans sa tâche et fait les meilleurs
vœux pour eux tous en retournant dans
leur sphère d’activité. — On chante
la doxologie, M. le pasteur Rochat clôt
par la prière et le président en déclarant close la session synodale du
1912 prononce la bénédiction.
A propos des administrations, il est
bon de remarquer que dans laTable les
deux nouveaux membres remplacent
l’un, M. le D’’ Gay, admis à la retraite
et l’autre, M. H. Rostan, non rééligible.
Dans le Comité, MM. Fasulo et Meynier remplacent MM. Alb. Costabel et
Ugo Janni qui, tous deux, pour des raisons plausibles, avaient publiquement
renoncés à une réélection.
Dans l’Ecole de Théologie, M. le D''
Rochat remplace M. le D” Rocchi, non
rééligible.
Nos impressions.
Et maintenant que dirons-nous de
notre Synode? Il a déçu l’attente de
tout le monde. On s’attendait à un Synode long et laborieux, à des discussions orageuses et sans fin. Il n’en a
rien été, car jamais Synode n’a été de
si courte durée et serein. — La bonne
harmonie a régné au milieu de ces
140 membres, qui ont appris à se connaître et à s’aimer. Rarement nous
avons vu un aussi grand nombre de
pasteurs évangélistes, car ils étaient
à peu près au grand complet.
On a fait de la bonne besogne. Non
seulement on a voté Vadministration
unique, qui fera de ce Synode un Synode historique, mais on a encore décidé Vimpression de la nouvelle liturgie, la continuation de Vétude des réglements, l’examen de la question de
l’institution d’une école normale mixte,
la commémoration du 50“'’ anniversaire de la mort de notre grand bienfaiteur le général Ch. Beckioith.
Nous regrettons cependant une chose,
et l’expérience ne sera pas perdue.
Nous sentons qu’il y a eu une grande
lacune en ne disant pas un mot sur
la marche de nos Eglises des Vallées
et de notre Collège. Il en valait cependant la peine, car si nous n’avons
pas des faits éclatants à signaler, il
y a cependant tout le travail d’une
année qui a été fait avec foi et zèle.
L’idée d’arriver, aussi vite que possible, à la question brûlante, a fait négliger tout le reste. Nous ne voulons
cependant pas nous décourager, car
nous sentons que le Maître continuera
à être avec nous, et c’est sur lui que
nous comptons. — Que l’Esprit de Dieu
souffle sur notre Eglise, sur nos ouvriers, sur nos efforts, sur nos moyens
à employer, sur notre faible foi.
C. A. Tkon.
Ce qui nous a manqué au Synode.
D’abord c’est le temps qui nous a
tnauquéf car chacun le sait la besogne
était grande et l’on a rudement travaillé. Outre les séances ordinaires il
a fallu en avoir d’extraordinaires pour
la présentation du futur Professeur de
théologie et pour l’examen du projet
de liturgie, ce qui a fait qu’il n’y a
pas eu le temps d’avoir une soirée où
l’on aurait invité le public à entendre
quelques récits intéressants et édifiants
du champ de l’Evangélisation et pourtant rien ne serait pins opportun j’ajoute : indispensable.
Il nous a manqué parmi les députations étrangères un représentant officiel de la Société des Missions de
Paris. Et pourtant l’homme qui mieux
que tant d’autres aurait pu être chargé
de ce mandat était présent et la tradition qui unit le nom à toujours
vénéré de G. Appia ne devrait jamais
être interrompue.
Il nous a manqué la célébration
traditionelle de Ste-Cène, le vendredi
matin, célébration à laquelle aussi le
public devrait être invité.
Je ne veux pas parler du dîner èn
commun, le jeudi, puisqu’il n’est guère
toujours possible de trouver un local
convenable, capable de contenir tous
les membres du Synode, mais il serait
opportun d’avoir chaque année une
séance plus amicale qu’officielle dans
laquelle on s’entretiendrait familièrement des moyens de réveiller la vie
spirituelle de nos églises, soit des anciennes paroisses soit des nouvèlles
congrégations.
Il est certaines questions, intéressantes sans doute, qui gagneraient à
être étudiées à fond par des commissions de personnes compétentes, dont
les conclusions n’auraient qu’à être
votées en Synode, sans que l’on perdît
trop de temps dans des discussions
souvent superflues. .
Caveant cónsules pour Pavenir.
Spectator minimus.
A PROPOS DE JUSTICE.
Nos journaux ont donné un compterendu de ce qui a été dit au Synode,
moi, par contre je désire parler de ce
qui n’a pas été dit.
Notre Synode s’est passé assez paisiblement quoique l’on ait ti’aité des
sujets de haute importance. J’ai remarqué qu’on a parlé beaucoup de
justice, surtout sur la question des
droits de la femme aux charges ecclésiastiques.
A propos donc de justice, je voudrais soulever une question qui me
parait assez vitale pour nos Eglises
des Vallées, et qui cependant, à mon
grand étonnement, si je ne me trompe,
a passé sous silence.
Je désire toucher une question morale, c’est à dire la facilité avec laquelle quelques pasteurs quittent leur
paroisse après un ou deux ans de ministère, sans se soucier des conséquences que peut amener cette action.
Traitons la question du droit réciproque, sur le terrain de la justice:
Une paroisse, lorsqu’elle a nommé son
pasteur, doit le garder (sauf de graves
motifs) pendant 14 ans, qu’il soit à la
hauteur de sa tâche ou non, tandis
que le pasteur peut la quitter quand
bon lui semble, très souvent pour un
avantage personnel; ce qui fait que
les paroisses qui sont un peu écartées,
et qui offrent moins de privilèges que
les autres, sont souvent abandonnées
par leur pasteur, on peut bien s’imaginer avec quelle édification des fidèles. — Mais qui est le plus coupable
daos ce fait? est-ce le pasteur qui est
■(
3
sollicité, ou la paroisse qui le nomme
tout en sachant qu’il est moralement
engagé avec un autre ? La faute est
des deux, c’est évident, et peut être
plus encore de cette dernière ; si l’on
veut être plus précis il y a encore un
* autre coupable, c’est à dire la Constitution, et dans ce cas, je suis coupable moi aussi, qui avec les autres
l’ai votée sans prévoir cet inconvénient. Je remarque seulement qu’il
n’est pas trop moral d'acquitter sa
conscience chaque fois qu’on ne transgresse pas les réglements.
En conclusion, si l’on croit que les
pasteurs soient trop sacrifiés dans certaines paroisses éloignées, ne pourraiton pas trouver un moyen pour les compenser, et restreindre en quelque sorte
la liberté qu’ils ont à abandonner une
chaire qu’ils ont acceptée spontanément? Il va sans dire, qu’ils auront
^ leurs bons motifs et leurs raisons pour
justifier leur action, et l’on veut bien
le croire; mais cela n’empêche pas
leurs paroissiens d’en être péniblement
affectés.
C’est ici que la justice s’impose : que
l’on accorde les mêmes droits et que
l’on prétende les mêmes devoirs aux
pasteurs et aux paroisses; donc que
les devoirs et les droits soient réciproques.
Je me permets encore d’avancer une
proposition. La question que je viens
de toucher ne serait elle pas à traiter
à la prochaine conférence et la présenter ensuite au Synode ?
Giovanni Vicino.
LE FOYER DE PIGNEROL
ET L’ÉCOLE NORIÏIALE DE LA TOUR.
(Retardée).
Puisque c’est moi-même qui ai lancé
l’idée d’un foyer à Pignerol, j’espère_
qu’on voudra bien me permettre quelques observations sur la manière dont
cette idée a été mise en pratique.
La première année d’existence du
foyer en question a été tout autre que
fiorissante et bien qu’on ne puisse trop
juger d’après une première année, on
s’attendait à quelque chose de mieux.
Il s’ensuit de là que ou bien l’idée
n’est pas réalisable, ou bien l’exécution en est défectueuse. Comme je suis
toujours persuadé qu’un foyer bien organisé ne peut pas manquer de réussir à Pignerol, c’est naturellement la
manière dont il a été ouvert que je
me permets de critiquer et voici mes
raisons :
1° Le foyer a été ouvert au faubourg
S. Michel qui est le plus éloigné de
l’école normale. Or, si une promenade
de 10 ou 15 minutes pour aller à l’école et en revenir est une bonne chose,
une promenade d’une demi-heure est
déjà trop longue, surtout à midi. C’est
en outre un faubourg de fabriques et
d’ouvriers, par conséquent le moins
indiqué pour une institution de ce
genre.
2“ On a décidé trop tard l’ouverture
du foyer ; il aurait fallu le faire au
mois de juin, avant la fin de l’année
scolaire, c’est à dire avant que les jeunes étudiantes eussent renouvelé leur
pension pour l’année d’après.
3" La pension qu’on paye au foyer
est trop élevée. Si on trouve des pensions privée à 45 francs, on n’ira certainement pas en payer 50 au foyer.
Les étudiants du « Collegio-convitto
normale » ne payent que 37 francs
par mois, aussi sont-ils très nombreux.
De même il faut que le foyer puisse
compter sur un grand nombre de pen
sionnaires vaudoises et mêmes catholiques et pour cela il faut que ces dernières trouvent leur intérêt à y aller.
Je ne veux pas dire par là qu’on puisse
réduire la pension à 37 fr., non, car
pour le « Collegio-convitto normale »
le local est fourni gratuitement par
le Municipe, mais je crois que 45 fr.
devraient suffire et peut-être même 40
si on pouvait obtenir un subside pour
payer l’appartement.
Est-ce que vraiment l’Eglise Vaudoise ne pourrait rien faire pour cette
institution qui serait si utile non seulement aux Vallées mais même à l’Œuvre d’évangélisation, comme pépinière
d’institutrices? Si l’on parviendra à
ouvrir une école normale à La Tour, il
faudra bien trouver les quelques milliers de francs nécessaires et ne pourrait-on pas en trouver quelques centaines pour le foyer de Pignerol ? On
pourra toujours retirer ce subside
quand l’école normale de La Tour
sera ouverte et que par conséquent
le foyer de Pignerol ne sera plus indispensable__ JosuÉ Balma.
CHRONIOl^UDOISE
La Tour. Dimanche dernier c’est
M. J. D. Buffa, qui a présidé le culte
du matin, en prêchant très fidèlement
et clairement sur l’amour de Dieu envers son peuple, envers notre Eglise
et envers chacun de nous.
S Dans l’après-midi nous eûmes une
bonne réunion aux Giourdanots où le
pasteur de la Tour et M. Buffa adressèrent la parole au public. Ce dernier
donnant des nouvelles sur l’Evangélisation.
Ü Mardi, le 10 Septembre, les deux
administrations de l’Eglise Vaudoise,
la Table et le Comité d’Evangélisation
se sont réunies pour examiner les questions qui sont du ressort de l’Eglise
en commun. L’attention s’est portée
sur nos Eglises de Valdese et de l’Amérique du Sud, ainsi que sur d’autres questions très importantes, entre
autres, l’institution d’une Ecole Normale.
S Mercredi, le 11 Septembre, nous
avons accompagné au champ du repos
les dépouilles mortelles de Marie Chanforan née Long, des Michelins, décédée
à l’âge de 67 ans. Que Dieu soit le
soutien des deux filles laissées par
notre sœur.
S Jeudi dernier notre aula magna
du Collège était plus que bondée d’un
public choisi, pouvant goûter la bonne
musique. C’est ce qui n’a pas manqué
d’avoir lieu, car nos trois artistes, Mesdemoiselles Didero, Bachi et M. M.
Peyrot se sont vraiment distingués, en
faisant passer deux heures d’une manière très agréable. Il s’agissait d’une
œuvre de bienfaisance, de venir en
aide au Comité pour les réparations
de notre Temple, et nous sommes heureux de pouvoir annoncer que la somme versée à cet effet a dépassé les
400 francs. Nous remercions avœc reconnaissance nos trois amis, et d’une
manière spéciale M““ H. Didero, qui
a bien voulu se charger de l’organisation du concert.
Alorges (Suisse). A la convention
de Morges qui a lieu ..^ette semaine,
nous sommes heureux S’annoncer que
deux pasteurs Vaudois ont le privilège
d’y assister, MM. B. Gardiol de Bobi
et A. Simeoni de Brescia.
I*raru8iin. M. le pasteur A. Arias
nous a consaçré sa journée de diman
che dernier en présidant le culte du
matin et, dans l’après-midi, une réunion pour les deux paroisses de Prarustin et Pignerol, à la Veirolera, en
nous donnant des nouvelles fort intéressantes sur son champ de travail et
en 3icile et à Casale Monferrato. La
collecte pour l’évangélisation a produit
L. 15,50.
Nos bons remercîments et nos meilleurs vœux à ce cher frère.
jSaint-Germain. M. David Bosio
a remplacé M. le pasteur Comba au
culte de dimanche dernier. Dans l’après-midi eut lieu une réunion à laquelle prirent part MM. le D' Bosio,
Ugo Janni, Meynier et David Bosio,
lesquels parlèrent sur le Synode dernier.
S Nous avons reçu pour VAsile des
Vieillards francs 25 de la part d’un
ami: de l’œuvre, francs 10 de la part
de M. Ant. Bertalot de l’Abbaye et frs.
25 (Je la société de couture des dames
de §t Second. Nous exprimons notre
vive reconnaissance à tous ces amis.
Villar. Notre temple étant encore
en réparation, c’est sous les magnifiques châtaigniers des Combettes, du
Sablón et des Cassarots que nous avons
eu l’avantage d’entendre, ces deux derniers dimanches, au culte principal,
MM. les pasteurs Jean Rochat et Emile
Tron.
Q C’est aussi en plein air, dans la
réunion de l’après-midi, que le premier de ces frères nous a parlé des
encouragements et des difficultés qu’il
rencontre dans l’œuvre d’évangélisation^ de Rio Marina, et que le second
nous a raconté plusieurs faits intéressants concernant Naples et la Sicile.
Le public, vivement intéressé, les remerbie.
^ Actes liturgiques du mois d’août.
Baptêmes: Monnet Ernest et Lina Madelaine, de Jean (Moutiers). — Mariage : Déglon Jean de feu Louis Jean
Auguste, de Lausanne, avec Prache
Lydie de Jean Daniel, du Ciarmis.
, A. J.
Minerva
Rivista delle Riviste.
Colloquium'. Venti articoli seguono, in questo Vumero di Minerva, alle Questioni del
giorno e alle Note e Noter elle', quindici riassunti da riviste italiane e cinque da riviste
straniere. Da un’autorevole rivista svizzera
riassumiamo uno scritto molto interessante su
la Casa di Savoia in Oriente-, da una inglese
alenile considerazioni di attualità sulla situazione politica negli Stati Uniti ; da una tedesca il quadro di Firenze ai tempi di Dante,
tracciato da uno studioso ben noto e competente, il Davidshon ; da una americana qualche
notizia sulle moderne Olimpiadi-, da una francese il seguito di una inchiesta sulle Idee della
gioventù contemporanea', le più degne di nota
fra le molte risposte pervenute ai promotori
di tale inchiesta noi veniamo compendiando
in tre articoli, dei quali oggi pubblichiamo il
secondo.
Notevoli, attraverso le riviste italiane, due
articoli sul Cavour (Il Conte di Cavour e la
liberazione delVItalia meridionale ; Cavour
nelle ultime pubblicazioni) e quelli che più
0 meno direttamente si riferiscono alla nostra
impresa libica e mediterranea (il Convegno
di Malta e una nuoaa soluzione della questione maltese ; Tripoli nella storia marinara d'Italia; il Dominio del mare; un Ammiraglio toscano contro i Turchi ; Memorie
e cose italiane a Corfú ; VAviazione in Italia)._ Ma non giova qui indicar uno per uno
tutti gli articoli, tutti variati e interessanti,
che trattano di poesia e di letteratura, di sociologia e di astronomia, di colonie e di ferrovie...; nè le consuete rubriche, Vet ab hic
et ab hoc (questa volta si parla del Divano
turco) le recensioni, i sommari : il lettore sa
quanto ogni numero di Mirerva sia ricco di
fatti e di idee.
IVouyelles politiqaes.
Les bruits d'une paix prochaine entre l’Italie et la Turquie nous arrivent
de toutes parts, mais surtout de l’étranger et avec une insistance croissante.
Notre gouvernement continue à les
démentir, sans réussir à effacer l’impression que des négociations ne soient
réellement entamées par des représentants des deux pays qui se trouvent
actuellement en Suisse, sur les bords
du lac Léman, réunis dans ce but.
Malheureusement ces pourparlers officieux n’ont pas encore abouti a une
base d’entente. Des deux côtés on ne
veut pas faire des concessions ; de la
part de l’Italie il n’est pas question
de céder sur le point de la souveraineté absolue de la Lybie, ratifiée par
un acte solennel du Parlement. Et la
guerre continue. C’est du côté de Misrata et de Zanzur, les dernières localités occupées que l’ennemi fait des
attaques pour empêcher les travaux de
défense, ou pour tenter une surprise
sur un point qu’il croit moins défendu.
Ainsi le 30 août nos troupes ont dû
repousser deux attaques simultanées
près de Misrata. Un nouveau combat
s’est effectué l’autre jour à 15 km. de
Zuara sur la route des caravanes. Nos
troupes continuent à montrer la vaillance et l’enthousiasme qui les a caractérisées pendant toute la campagne, et heureusement elles n’ont pas
eu trop à souffrir de la saison chaude.
Une nouveauté importante est que
le général Caneva a quitté le comandement suprême des troupes de la Lybie, il prend un repos bien mérité
après une campagne qui a duré 11
mois. Le gouvernement a rendu indépendants les deux corps d’expédition
de la Tripolitaine et de la Cirénaique
en confiant le commandement du premier au lieutenent-général Ragni et
celui du second au général Briccola.
Ils ont, tous les deux, les attributions
du gouvernement civil. Dans les deux
provinces africaines on se prépare vivement pour avancer vers l’intérieur
maintenant que toute la côte e^ en
notre pouvoir. ■ ’ . . ,
Après une crise partielle le cabinet
Turc s’est reconstitué et tâche de faire
face à la situation qui se présente toujours plus sombre, surtout dans les Balkans. Les Serbes et les Bulgares s’agitent pour la guerre, des bandes armées
parcourent les pays de frontière en
pillant et répandant partout la terreur.
Les soldats turcs ne restent pas en arrière en fait de massacres et de cruautés. La Turquie pour éviter une intervention étrangère et prévenir les puissances qui voudraient adhérer à la
proposition Berchtold, promet d’étendre à toutes les provinces les réformes promises aux Albanais. Le cabinet
bulgare a envoyé à toutes les puissances une note pour qu’elles exigent de
la Turquie l’observation intégrale de
l’article 23 du traité de Berlin : c’est
l’article qui oblige la Porte a introduire dans toutes les provinces européennes et chrétiennes un réglement
organique analogue à celui de l’île de
Crête. Mais l’Europe est impuissante
pour agir, et le danger d’une conflagration dans les Balcans est bien loin
d’être conjuré.
La Suisse a fait bon accueil à l’empereur Guillaume qui vient de passer
quelques jours à Berne pour assister
aux grandes manœuvres. La visite a
bien réussi. C’était la première fois
que l’empereur d’Allemagne faisait officiellement un si long séjour dans la
Confédération ; et on est enchanté des
deux côtés d’avoir ajouté aux bonnes
relations qui existaient déjà entre les
deux pays une note plus cordiale et
personnelle. L’empereur n’a pas manqué de s’affirmer prince protestant,
soit en témoignant un intérêt généreux
au monument de la Réformation à Genève, soit en affirmant sincèrement sa
foi devant les pasteurs bernois qui lui
faisaient les honneurs de la cathédrale. E. L.
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