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Soixante-quatrième année - Anno VI“.
8 Juin 1928
N“ 23
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’MBONNEMBNTt
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deax Amériques)
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Par an
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S'adresser : pour la Rédaction» au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
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N* 31 - Torre PeUice.
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Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: 95 centimes
i
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
ii
Personne ne te l’ôtera
ff"
i
*Ne fréquente point les ivrognes...».
Proverbes XXIII, 20.
.-I
Un jour de marché, deux hommes, sortis
d’une gargote à la tombée de la nuit, se
dirigent vers leur demeure. Légèrement
éméchés, le teint allumé, ils cheminent
Îcôte à côte, ne s’écartant que très insensiblement de la ligne droite, et causent
^avec animation, à grand renfort de gestes.
’On comprend qu’ils continuent la conversation entamée autour de latable poisseuse
de l’auberge. Comme ils marchent sur
mes talons, sans se préoccuper de moi,
peut-être même sans m’apercevoir, je puis
entendre, je dis mieux, je dois entendre,
malgré moi, ce qu’ils se disent!
Il s’agit — vous le devinez sans peine
— de deux « amis de la bouteille » : un
|; homme d’âge mur, de 50 à 60 ans, à la
trogne illuminée, plutôt débraillé dans sa
mise, et un jeune homme de 25 à 30 ans,
un gros panier enfilé à son bras gauche,
à la mine plus avenante, un peu plus
’‘soigné de sa personne. J’aime à croire
- fe qu’il en est à ses premières armes et qu’il
n’est pas encore tombé tout à fait dans
la crapule. Je dis ça parce que je l’entends
manifester des regrets de s’être attardé
Si longtemps « au marché », alors que sa
jeune femme et les petits l’attendent
anxieusement à la maison depuis midi.
L’autre, l’aîné, rompu au métier et qui
en a vu bien d’autres, juge ces scrupules
souverainement lâches: «Es-tu un homme,
oui ou non? Tu es père de famille (!)
après tout et parfaitement libre de tes
actions. Les femmes n’ont rien à voir
là-dedans. Je voudrais voir que la mienne
me dise quelque chose à mon arrivée!
Quand on est un homme, on commande
chez soi et les autres n’ont qu’à filer doux ».
Et il ajoute un argument décisif: «Vois-tu
mon ami, — scouta, scouta — souviens-toi
de ce que je te dis...»; et il s’arrête au
j, milieu du chemin pour bien ponctuer ses
mots...: «la vie ne serait pas tenable, si
nous ne pouvions de temps à autre faire
un petit écart. Le plaisir que tu éprouves
à faire un peu de bamboche, personne
ne te l’ôtera, et nous n’avons en ce bas
monde que les jouissances que nous savons
nous prendre...».
Je ne voulus pas en entendre davantage et je rebroussai chemin. Il faut espérer
que notre jeune homme ne se sera pas
laissé convaincre par les raisonnements de
Son abominable catéchiste dont il aper[ cevra toute la perfidie sitôt que les fumées
^ du vin se seront dissipées. Pauvre garçon,
t me disais-je en rentrant chez moi, si tu
^ avais le malheur de te laisser entraîner
^ par les mauvais conseils et l’exemple du
vieux débauché qui voudrait te perdre,
I tu trouverais infailliblement dans ta vie
de tout autres choses que rien ni personne
: ne pourra plus t’ôter, bien d’autres choses
qu’on ne te rendra jamais si tu avais le
r malheur de les perdre! La joie animale
que tu trouves dans le vin est passagère,
et il est fort contestable qu’elle dure aup delà des heures d’ivresse, si tant est que
ce soit une joie réelle. Ce qui est abso; tument certain et de longue durée, aussi
; longue que le serait ta pauvre existence.
Ce sont les conséquences irréparables
d’une vie de débauche; et pour t’en convaincre, tu n’as qu’à jeter les yeux autour
de toi: l’expérience des autres serait ton
expérience.
Personne ne te rendra ta belle santé
d'aujourd’hui que l’abus du vin ruinera
petit à petit sans que tu t’en rendes compte
et qui fera de toi, bien avant l’âge, un
homme sans forces, épuisé, vidé, sans
énergie pour le travail, diminué dans ses
facultés intellectuelles.
Personne ne te rendrait les champs et
les prés que tu aurais bus, la jolie petite
propriété que tes ancêtres avaient arrosée
de leurs sueurs et qui va finir, un lopin
après l’autre..., dans les poches du gargotier sans conscience. Tu en as des
exemples dans ta commune même, qu’il
s’agit de méditer alors qu’il en est encore
temps.
Personne ne pourrait te rendre l’affection
de ta pauvre femme, victime, des années
durant, des privations qu’elle devrait
s’imposer à cause de ton vice abominable,
victime des maltraitements d’un misérable ivrogne. Personne ne pourra te
redonner l’estime de tes enfants qui ne
peuvent que mépriser un père dénaturé
laissant sa famille à l’abandon. Et qui
pourrait te rendre l’estime dont tu jouis
aujourd’hui parmi tes proches et tes
voisins, le jour où tu ne serais plus pour
eux qu’un objet de mépris, de dégoût,
un homme dont la parole n’a plus de
valeur et en qui personne n’a plus désormais la moindre confiance?
• Et qui donc et quoi donc pourra apaiser
^les remords dont ta conscience est bour^relée dans tes moments de lucidité, lorsque
tu aperçois toutes les tristes, les irréparables conséquences d’un vice qui te dominera à jamais? Oui, le remords pour
l’irréparable, voilà indiscutablement ce
que personne ne pourra jamais t’ôter.
D’autre part, ce que personne ne
pourra t’ôter, c’est la satisfaction intime
qu’éprouve tout homme qui lutte victoI rieusement, avec l’aide de Dieu, contre
ses mauvais penchants ; c’est le bonheur
domestique fondé sur l’affection réciproque
des parents et des enfants, c’est la reconnaissance de ces derniers envers un père
qui s'est sacrifié pour eux et qu’ils entoureront de soins dévoués dans ses vieux
jours; c’est la sérénité d’esprit, la conscience tranquille de celui qui, malgré
ses lacunes et ses imperfections, ne s’est
jamais écarté de la voie du devoir. C’est
cela et rien que cela que personne ne
pourra jamais te ravir. j. c.
Pensées.
Malheur à qui n’a plus rien à di&iirer!
ii perd pour aimsi dire tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu’on obtient
que de ce qu’on espère, et l’on n’est heureux qu’avant d’être heureux.
Rousseau.
La voix de la conscience s’exprime par
l’accomplissement du devoir et, si éUe
n’exerce pas son autorité régulatrice et
modératrice, la plus haute et la plus splen.dide intelligence même ne peut être qu’une
lumière insidieuse destinée à nous faire
sortir du bon chemin. Smiles.
Od déMcbe on nonvean sol.
Sicüe centrale, ce mai.
Après une montée qui semblait ne plus
finir, le train s’est arrêté sur les hauteurs,
et de loin on voit une mer de toits et de
fenêtres, comme jetés au hasard par la
main capricieuse d’un enfant, un asserar
blage gris qui s’harmonise étrangement
avec le ciiâ du soir.
Dehors ils sont plusieurs, qui attendent.
Ce sont les nouveaux frères, de la nouvelle
église, et ils me saluent avec ces mots bibliques ; « Que la paix du Seigneur soit
avec vous !
Les premiers frères ! Comme on jouit de
les trouver, à l’arrivée dans cette ville
étrange, après une randonnée à travers
les vastes soUitudes et les rochers aux aspects brigantesques ! Ils sont tous là,
grands et petits, tous avec ce mêmie sourire sicilien au charme indéfinissable, avec
ces mêmes mots sur les lèvres : « Que la
.pàix du Seigneur... ! » ; le reste se perd
dans le sourire.
« « «
Ils sourient, et pourtant ils ont une vie
bien tracassée, dans ce premier poste
avancé de notre oeuvre d’évangélisation.
Aussi, c’est avec fierté qu’ils me montrent
]|! local des cultes, où nous allons nous réunir ce soir. C’est déjà une victoire, ce local ! Il en a coûté des difficultés ! R en
cause encore des inquiétudes ! Et cependant, voici tantôt un an que la main de
Dieu est étendue sur lui, et que « les portes de l’enfer ne prévalent point».
Elles ne prévaudront point:! C’est la
grande certitude dont se nourrit cette poignée de nouveaux frères;. C’est cette certitude qui vit dans leurs paroles, fait briller leurs yeux, les fait trancher l’air de
gestes nerveux comme les éclairs d’un
glaive de batailles. Car ici, on vit pour la
bataille, on croit à la victoire spirituelle
prochaine. C’est évident, cela va de soi,
cela ne se peut autrement !
Il est vivant. Dieu!
* * 4!
Nous avons eu deux cultes, et chanté
tous les versets d’un grand nombre de cantiques. C’est un besoin que de chanter,
quand on voit de la lumière sur le seuil
de l’avenir. Et une lumière spirituelle est
là, éclatante; une fois de plus âUe prouvera la vérité de notre vieille devise : Lux
lucet...
Voici des enfants, encore des enfants,
toujours plus d’enfants. C’est l’église de
demain ; on les regarde avec espoir. Qui
sait, dans une génération ? L’Esprit fait
des plans larges, et l’avem’r verra peutêtre une riche moisson. Et cas enfants
tendent leurs petites mains en gazouillant
eux aussi : « Que la paix du Seigneur... ».
J’ai pensé à moi-même, à nos Vallées...
et je me suis senti bien petit !
« * «
J’ai maudit de tout mon cœur SaintPhilippe î A quatre heures du matin, voici
les cloches qui enlèvent un carillon formidable, presque au-dessus de ma tête.
C’est la fête de ce saint, le saint de la
ville. Voici des chèvres parées et guindées, qu’on amène à Saint-Philippe ; voici
des chars de blé pour Saint-Philippe, du
vin pour Saint-Philippe !
Et on me dit que Saint-Philippe a déjà
fait un miracle, ce matin : il a rossé d’importance une femme qui ne lui avait
pas apporté selon ses promesses et ses
possibilités.
Cette fois j’ai pensé aux petits enfants
qui me tendaient leurs mains en gazouillant ; « La paix du Seigneur... ». Ceci tuera
cela !
iÜ i» ^
C’est déjà fini! Les voici de nouveau
tous à la gare, mes frères connus, aimés
et quittés en 24 heures. J’ai de la peine
de sentir qu’ils vont rester là, dans leur
étrange vüe grise!
Le train ijart, tandis que mon compartiment s’embaume doucement du parfum
des roses qu’ils m’ont données comme dernier adieu. Et il me isemble que ce parfum
subtil doit monter jusqu’à Dieu comme une
prière de ceiix qui, sur cette, terre de nouveau labour spirituel, répandent le parfum
d’une vie sainte. Gutdo MIiiegge.
CORRESPONDANCE.
New-York, mai 1928.
Cher Memsiewr le Directeur,
Vous serez heureux d’a,pprendre qu’un
Comité de 60 personnes, appartenant la
plupart à notre Congrégation de la 4l.me
Rue, vient de lancer un appel aux Vaudois
épars de la grande métropole américaine
et des Etats-Unis pour une « Maison Vaudoise » à New-York.
C’est une nudson, en effet, qu’il' nous
faut, beaucoup plus qu’une église. R ne
s’agirait pas de la faire construire, mais
de l’acheter toute faite. R faudrait cependant qu’elle eût deux ou trois étages. Légèrement modifiée dans télés de ses sections, elle pourrait loger, non seulement
notre culte du dimanche et nos grandes
assemblées occasionnelles, mais aussi les
différentes activités que nous avons présentement sur pied, et d’autres dont le
besoin se fait sentir dqpuis des années,
et qui ont dû rester, jusqu’ici, à l’état
d’aspiration.
Cette maison devrait être im centre social aussi bien que religieux, pour les
Vaudois...
L’entreprise n’est pas des plus simples,
étant donnés les prix du terrain dans l’île
de Manhatan, le quartier central de NewYork. A plus d’un point de vue elle peut
même sembler une entreprise folie ; mais,
avec l’assurance qu’ils ont qu’ele est approuvée de Dieu (parce qu’elle répond à
un besoin réel), les membres du sus-dit
Comité ont foi, foi entière en sa réalisation,
et demandent qu’d en soit de même de
tous ceux qui ont quelque intérêt à la
chose.
Ils se hâtent toutefois d’ajoutfer : « N’attendons pas des mirades, excepté celui
d’une coopération générale et enthousiaste.
C’est ainsi que notre désir prendra forme
et corps ; c’est ainsi que notre Maison sera
vraiment vaudoisa Nous sommes également persuadés que plus elle sera le résultat de nos efforts personnels, pliis nous
l’apprécierons ».
Las personnes qui parlent ainsi ont souscrit, entre toutes, 7085 doliars, pas moins
de 100 dollars chacune. Tout en amionçant
la chose comme un privilège qui leur est
accordé, elles se disent heureuses de penser que Mrs. Marins de Brabant, la dame
envers laquelle nous avons déjà, comme
église, une si grande dette de>'reconnaissance, nous est venue en aide, ici encore,
par un don qui constitue une bonne pierre
fondamentale pour la Maison que nous
avons en vue. « Mrs. Marins de Brabant
avait d’abord promis $ 1.000 ; puis, tout
récemment, ayant été renseignée sur les
premiers résultats obtenus parmi nous,
ê
2
iVaudois, ¿lie a augmenté sa souscription
de $ 4.000 ».
A son appel le Comité promoteur (au
sein duquel nous notons avec plaisir plus
d’un pasteur d’origine vaudoise et maints
laïques ne résidant pas à New-York), joint
une petite brochure, en anglais : The
denses: their stri^ggles, their aim, ayant
pour but de montrer l’œuvre que l'Eglise
Vaudoise a accomplie è. travers les siècles
et accomplit de nos jours. La brochure est
accompagnée d’un petit appel, également
en anglais, en faveur de l’entrqprise en
question, et faisant connaître, par quelques lignes, la Colonie Vaudoise de NewYork et environs.
Tout Vaudois ayant à cœur le projet est
prié de i>asser ces deux brochures à ses
connaissances américaines ; non pas à des
Comités d’Eglise, non pas à TAme-rican
WaMensian Aid Society, mais à ses connaissanceis personnelles. Pourquoi pas ?
L’intérêt que Mrs. de Brabant porte à notre œuvre depuis 1920 n’estnil pas dû, après
Dieu, au fait qu’alors elle avait, et que jusqu’à l’année dernière elle a eu, comme dame
de compagnie, une Vaudoise ?
D’ailleurs, lorsque cette propagande personnelle n’aurait d’autres résultats que de
mieux faire œnnaître l’œuvre de l'Eglise
Vaudoise, il y aurait déjà là une raison
plus que iSuiRsante, nous semble-t-il, pour
qu’on s’y donne, saisissant toutes les
occasions.
C’est du moins ce que pense le soussigné, qui, tout en vous remerciant, M. le
Directeur, de l’hospitalité que vous voudrez
bien accorder à cette correspondance dans
l’intérêt de l’œuvre, vous envoie ses salutations respectueuses. Pierre Griguo.
CHRONIQUE VAUDOISE
ECOLE LATINE DU POMARET.
La fête des promotions aura lieu, D.
V., samedi 16 juin, à 10 heures.
Toutes les personnes qui s’intéressent à
l’Ecole sont instamment priées d’y intervenir. Le Directeur: H. FORNERON.
Dimanche, 10 c., à 20 h. 30, dans la Salle
Synodale, aura lieu la séance anniversaire
de là Société d’étudiants « Pra del Torno ».
Tout le monde y est très cordialement
invité. Le Président.
ANGROGNE. Le 29 mai dernier, un long
cortège de parents et d’amis accompagnait
au lieu du re,pos la dépouille mortelle de
Monnet Susanne feu Pierre veuve Berlin,
de l’Arpanot, décédée à l’âge de 73 ans.
Nous demandons au Père Céleste de répandre ises précieuses consolations sur les
membres de la famille en deuil, épars aux
Vallées et à l’étranger.
— Deux mariages ont été bénis dernièrement : celui de Rivoire Jean Jacques feu
Jean Daniel, de la Rocciaglia, avec Rivoire
Maggîorina de Héli, de Cacet, et celui de
Benech Isaac Ernest de Barthélemy, des
Jouves, avec Gamba Ernestine Marguerite
feu Ernest, deis Jouves.
Nos meiheiurs vœux accompagnent ces
époux. D. P.
BOBI. La paroisse a vécu, dimanche 3
juin, une journée de franche et gaie fraternité ! Guidée par son pasteur, M. Lupo,
la petite congrégation de Coazze, tassée
dans un autobus, arrivait à Bobi, vers les
9 heures, non pour y faire une promenade
sportive, mais une visite fraternelle. Et la
visite, qui se prolongea jusqu’à trois heures de raprès-midi, donna Heu, en effet,
à une belle manifestation de solidarité entre les deux églises qui se rencontraient
pour la première fois. C’était beau de voir
nos gens qui, comme les Vaudois en génér
ral, sont assez réservés, fraterniser cordialement avec ces frères plus expansifs,
fruits vivants des conquêtes de l’Evangile !
Pendant le culte, dignement présidé par
M. Lupo, des hymnes furent enlevés avec
entrain alternativement par l’une et par
l’autre des deux congrégations, unies dans
le même désir de glorifier leur commun
Sauveur. Nous y avons éprouvé et goûté
combien il est bon que les frères demeurent ensemble.
Dans l’après-midi on montait encore en
masse à Sibaud, et là, autour de ce monument grandiose dans son extrême simplicité, les mains se sont unies et les voix
ont vibré à l’unisson en élevant avec reconnaissance à Dieu les accents du Serment de Sibaud.
Belle et bienfaisante journée, malgré le
brouillard et la bruine ! — Nous avons dû prendre, la semaine
dernière, deux jours de suite, la route
du champ du repos : vendredi, l.er juin,
pour y accompagner les restes de Charbonnier Jean, de l’Arbaud, décédé après
une longue et pénible maladie, à l’âge de
78 ans ; et le 2 juin pour y déposer ceux
de la petite Judith Michelin, du Laus.
Nous exprimons notre sympathie aux
familles affligées. E. T.
FLORENCE. (Communiqué). « L’Unione
Cristiana delle Giovani di Firenze aprirà,
D. V., la Casa Estiva per Signorine, a Gavinana (Appennino Pistoiese - altezza 820
metri) dal 15 Giugno al 15 Settembre. —
Retta giornaliera : Giugno, Luglio e Settembre: L. 10 per camera a quattro letti —
L. 12 per camera a due ietti. — Agosto :
L. 12 per camera a quattro letti — L. 14
per camera a due letti. — La tassa di iscrizione è di L. 10 (dieci). Per schiarimenti
e iscrizioni rivolgersi in Via Barbano, 1 Firenze ».
LA TOUR. CUnim des Mères vient
d’avoir sa séance de clôture, exceptionnellement nombreuse ; la isalle des Bouïssa
était comble.
Comme à l’ordinaire, à 2 h. 30 du dimanche après-midi la réunion commence.
M .me Ida Jaüa veut profiter de cet entretien, le dernier de l’année sociétaire, pour
dire à son cher auditoire mille bonnes choses et lui faire goûter d’excellentes lectures choisies avec soin. Et voüà qu’une maman s’approche d’elle, dès qu’Æe se dispose à panier, pour la prier d’abréger la
séance. — Sentiment d’étonnement chez la
présidente ! Au bout d’une heure à peine
une autre maman, après avoir jeté un regard interrogateur tout autour et avoir lu
dans les yeux des présentes la réponse,
s’enhardit au point de répéter la • même
invitation à abréger. — Que signifie ceci ?
■— dut se dire M.me Jalla. On ne lui avait
jamais tenu un pareil langage. Comme le
temps passe vite à l'Uraon des Mères !
On veut que la séance finisse ? Soit. —
Nouvelle surprise : l’Amen prononcé, toutes les mamans sortent, sans serrer la main
à leur chère Présidente. C’est à ne plus
rien y comprendre ! Deux restent cependant, et expliquent à M.me Jalla l’étrange
manière de faire de leurs compagnes et
leur audace à elles deux de lui avoir recommandé la brièveté.
Il y a 25 ans que M.me Jalla est l’âme
de l’Union et les mamans veulent lui témoigner leur affectueuse reconnaissance
dans une salle à côté, toute garnie de
fleurs. Quand M.me JalUa entre, visiblement
émue, ses yeux se promènent lentement
sur ces dizaines de visages rayonnants. Ce
que toutes sentent profondément, M.mes
Mathieu et Charbonnier ont su si bien
l’exprimer dans des termes touchants de
gratitude. M.mie JaUa remercie vivement,
dit son grand amour pour cette œuvre,
son désir ardent ayant toujours été de
faire de l’Union des Mères un moyen efficace pour se connaître, s’aider, se comprendre, s’aimer. Un gentil cadeau ra,ppellera souvent à M.me JaUa cette belle
journée et un bien beau souvenir lui resitera de l’affection qu’elle a pu lire sur le
visage des présentes et sentir dans leurs
chaudes poignées de main au moment de
quitter la salle.
Un dêUcieux thé des plus complets fut
servi aux membres de l’Union et à quelques invités, entre autres M. Jean Jalla
et le Pasteur de la paroisse. j. t.
— Un groupe de 33 membres de l’église
de Coazze, guidé par leur évangiêliste
M. Carlo Lupo, a visité dimanche dernier
les différentes paroi^es de la vallée du
PéHs, s’arrêtant quelques moments au Villar, assistant à Bobi à l’éloquent et chaud
sermon de M. Lupo et se rendant après
dîner au monument de Sibaud; visitant
le temple, le « Convitto » et la Maison Vau
doise de La Tour, et finissant par la visite
à la Maison Vaudoise de Saint-Jean. Partout ces frères ont reçu un accueil fraternel par les Pasteurs, les Consistoires, les
Unions Chrétiennes, etc. Partout üs ont
senti la force des Hens qui les unissent
comme une seule famille à l’Eglise Vaudoise ; et partout ils ont porté la chaleur
de leur foi et de leurs sentiments fraternels. Cette visite a fait du bien à ceux qui
l’ont faite et à ceux qui l’ont reçue.
C’est à souhaiter que ce bel xemple soit
suivi plus fréquemment, dans le but de
resserrer les liens entre les églises et de
contribuer à une plus grande intensité de
vie spirituelle. a. j.
— Mardi soir, 5 c., eut lieu, au théâtre
Trento, une soirée populaire a l’occasion
de la fête, de la Croix-Rouge. Nombreux
public.
La soirée comprend ; d’abord la projection, en deux parties, d’un fihn sur la tuberculose, intercalé par un discours du
président de la Croix-Rouge, le prof. Attilio Jalla, qui passe en revue là belle œuvre accomiplie sur l’initiative; du Comité local, dans nos ValUées.
Suit une conférence-causerie du docteur
Paltrinieri, sur la tuberculose dans la Vallée du Pélis, enrichie de données très intéressantes.. L’orateur estime que, dans notre Vallée, la tuberculose est en diminution, grâce à l’intelligente propagande du
doct. Guido Malan sur les moyens de la
combattre et grâce à notre colonie de
Piampra qui soigne particulièrement les
enfants prédisposés à la terrible maladie.
M. Paltrinieri ajoute qu’il y a cependant encore, dans notre Vallée, environ 250
tuberculeux : d’où la néoessité de continuer la lutte et de donner notre appui
moral et matériel aux hommes et aux institutions qui luttent contre le fléau. Les
deux orateurs ont été vivement applaudis.
MASSEL. Le dimanche des Mères a été
célébré par le culte du matin et par la
petite fête traditionnelle, unissant les
Unions des Mères et des Jeunes Filles,
dans ra,près-midi. On commémora Joséphine Butler, on donna la bienvenue aux
catéchumènes reçues, on chanta, causa,
récita, prit le thé. Bref, tout comme
d’habitudeL
A la séance précédente TUnion des Mères, dans l’intimité, avait dit adieu à M.me
Balme, lui offrant un petit souvenir en signe de reconnaissance pour son œuvre
bienfaisante dans TUnion.
— Le jour de l’Ascension a eu lieu le
traditionnel Bazar. Bon public, temps un
peu capricieux, encaisse respectable, aussitôt distribuée entre les œuvres de l’église et
la bienfaisance locale,
— Le dernier dimanche de mai, grand
dîner d’adieu à M. et M.me Balmei Une cinquantaine d’amis, anciens élèves, collègues
de Massel, auxquels s’ajoutèrent quelques
amis et collègues de Maneille, Perrier, Pomaret et Pérouse, entourait le fidèle instituteur qui, débarqué jeune homme à
Massel, nous quitte avec les cheveux gris.
Le dîner, impeccablement servi par d’anciens élèves, fut suivi, naturellement, de
discours. Le podestat, M. Pons, offrit à
M. et M.me Balme, de la part de la population, un album-souvenir et une belle pendule, dont la voix grave et harmonieuse
leur rappellera, à chaque demi-heure, Massel. Le Pasteur exprima la reconnaissance
de l’église pour l’activité multiforme de
M. Balme et de sa compagne en faveur des
enfants, des jeunes gens de l’Union, des,
malades, par ses connaissances médicales.
Le secrétaire communal, aw. Micd, évoqua d’une façon brillante et poétique la
longue carrière de M. Balme \ M. Barthélemy Micd, au nom de la population (en
patois), et M. Rostagno, au nom de la Direction scolaire, ajoutèrent quelques expressions appropriées à la circonstance.
Plusieurs adhésions furent lues. M. Balme
répondit à tous. La fusion des cœurs était
parfaite, et à quelques reprises bien des
yeux se mouillèrent de larmes.
Et maintenant il ne nous reste qu’à répéter, comme chroniqueur, le vœu qui a été
formulé par tous : « Longue vie et activité
féconde dans votre nouveau champ del
travail ! ».
PIGNEROL. Notre famille vaudoie^
vient de faire une perte très sensâble^
en la personne du prof. Daniel Ricca. AnJ
cien instituteur au Vilar, il se voua pim™
tard, pendant 21 ans, à l’enseignement se^
condaire, à l’Ecole Latine du Pomaret ;
puis sa retraite il s’était établi dans nott
^ ville.
Ici — comme partout où il a passé
ü laisse le souvenir d’un homme religieux^
___J__
et intègre, craignant Dieu et se rendant;«
utile à son église. Les personnes (pamt
lesquelles beaucoup de catholiques-romains)J
accourues à ses obsèques, à Pignerol et àl
la Pérouse, témoignèrent de l’estime génê
raie dont il jouissait.
Notre sympathie, ainsi que celle de|
l’Eglise, et nos prières sont assurées à sa;
veuve et à son fils, au beau-frère et à tousl
les parents affligés. Im. M
Nous tenons, de notre côté, "^^pport^
notre témoigiiage d’affectueuse estime etrj_
de regret pour la perte d’un collègue qvî‘%
fut, sa vie durant, consciencieusement dé-, i
voué à sa tâche, toujours plein de zèle etm
de bienveillance ; et nous- prions la veuve,^
le fils et les autres parents du défunt, de\
trouver ici l’expression de notre vive sym-'^
RÉd. J
pathie personnelle.
PRALI. On a pris nouveHament, la ssr!
7i
maine dernière, le chemin du cimetière.
Un autre sympathique vieillard venait de’
nous quitter, le 28 mai, dans sa 80.me aintnée. François Richard, père de l’ancien des
Jourdan, de Louis, directeur au « Convitto»
des étudiants en théologie à Rome, et
d’un frère maréchal des gendarmes, nous
laisse l’exemple et le ¡souvenir d’un travailleur et d’un chrétien. Nous exprimons :j
à la famille affligée notre profonde sympatie et remercions de même le pasteur de
Rodoret, M. L. Rivoir, candidat en thédo^
gie, d’avoir bien voulu remplacer le Pas-^
teur local à l’enterrement.
SAINT-JEAN. Nous annonçons avec tristesse le départ pour la patrie céleste de
M.me Lydie Armand-Pilon veuve Parise,
décédée à Gleveland (U. S. A.),, Je 17 mai,
à la suite d’une pneumonie qui l’a empor-'
tée en trois jours.
M.me Lydie Parise avait quitté StJean
depuis une vingtaine d’années pour suivre ’’
ses enfants établis à Gleveland. Elle,'
comme d’ailleurs tous ses enfants, n’oubliait pas.son pays d’origine, et la CroixRouge pendant la guerre, l’Asile des Vieil;
lards et le Refuge Roi Charles-Albert, rece-'j
valent très régulièrement de fortes contributions de sa part.
Notre très cordiale sympathie aux amis.
Adeline, Elisa, Ernestine, Edouard et leu
enfants. v. m
— Le 19 mai,, M. le pasteur émeri
B. Gardiol a présidé le service funèbre dè
M. John Talbot Cooke-Collis, entré dans son;
repos à l’âge de 78 ans.
D’origine irlandaise, il était venu s’éta-j
blir dans cette paroisse, aux Lantarets, il;
y a quelques années seulement et avait;
su se faire estimer iiar sa bonté de cœuï.
et -sa foi sincère. 11 aimait, aussi longtemps
que ses forces le lui permirent, à assisté
au culte hebdomadaire qui se tient au Refuge, et souvent il rendait son témoignage,
de foi vivante -et de piété personnelle.
'Notre sympathie va, en cette triste mfi
constance, aux membres de la famille qt<^
ce deuil afflige.
— SaintJean a eu le privilège de reiCfr T
voir, dimanche dernier, la visite appréciée
et bienfaisante de la communauté de Coaz:^l
avec son évangéliste M. C.‘Lupo, qui re
naient de Bobi où ils avaient passé la joof'
née. La rencontre, annoncée pour 4 heur^
a été quelque peu retardée à cause- d’.
arrêt involontaire survenu en route.
M. Tron, qui préside la réunion, api^.
avoir souhaité la bienvenue à csee frèiAS
venus de loin pour nous visiter,
quelques faits d’histoire vaudoise ayi,,,,.,
trait à Saint-Jean et Luserne et parle ^
cet esprit de fraternité qui unit 1’,
Mère, aux églises de l’évangélisation.
M. Lupo, touché du bon accueil reçu
jVaUëes, assure qu’ils partent avec
Ì);
3
ì^'
jcoupe remplie et débordante de joie, et
qu’ils emportent et conserveront un souvenir de reconnaissance pour tout le bien
qu’ils ont reçu dans cette belle journée.
M. Gardiol ajoute ses souvenirs persom
nels de la petite mais vaillante congrégation de Coazze et termine par ime fervente prière.
Des rafraîchissements offerts après la
réunion et quelques instants de conversations amicales unissent ces frères qui se
rendaient à Saint-Jean pour la première
fois. l. c.
— Mardi, 5 juin, a eu lieu la bénédiction
idu mariage de M. Gualtiero Grati, fils du
Podestat de notre commune, et dei M.Ue
Stangalini Serafvm Liliana, de Novare.
Nos félicitations et nos meilleurs souhaits accompagnent ces jeunes époux.
— La personne qui, par inadvertance,
a emporté dimanche, de la Maison Vaudoise, un parapluie ne lui appartenant pas,
est très vivement priée, de le rapporter à
la concierge de celle-ci ou bien à celle du
temple, pour être rendu à son légitime
propnetaire.
— Ruralia. Reçu par les quatre fiduciari
de la Commission Provinciale de « Propaganda granaria», par le destinataire d’un
prix, M. Ernesto Besson, et par plusieurs
agriculteurs progressistes de l’endroit, le
prof. Chiqj-Gamacchio, directeur des « Cattedre Ambulanti » d’agriculture de la province, a visité, lundi dernier, en compagnie
d un de ses « assistenti », un bon nombre
ae cnamps de blé de la commune.
Il a admiré partout le bon vouloir des
cultivateurs, le choix intelligent et avisé
des semences, soit d’abord pour des essais
sagement limités et soigneusement surveillés, soit ensuite pour la grande culture.
Il s est cordialement félicité avec les plus
diligents pour les remarquables résultats
obtcijus malgré l’année peu favorable ; il
a promis à notre Podestà de s’intéresser
pour obtenir la réouverture d’un de nos
moulins à la mouture du froment ; et, en
reparlant de chez nous, il a recommandé
aux agriculteurs de persévérer dans lejurs
T en les assurant que, même si, vu
le petit nombre de techniciens disponibles,
nos \ ailées semblent parfois abandonnées,
elles n’occupent pas la dernière place dans
sa pensée, car il y est rattaché par le doux
souvenir d’un de ses premiers collaborateurs et éminents collègues dont la dépouille mortelle repose dans le paisible cimetière d’Envers-Portes. R.
SAINT-GERMAIN. Samedi dernier, le 2
juin, ont eu lieu les funérailles de M.lle
Elise Theüer, décédée à Saint-Germain, à
l’âge de 80 ans.' Elle s’e(n est allée la dernière de la famille. Son père, d’origine
suisse, avait été pendant longtemps le directeur très estimé de la manufacture Mazzonis. Les pasteurs émériteS C. A. Tron
et J. J. Eibet prirent part au service
religieux.
Nous adressons au Podestat de SaintGermain et aux parents notre vive sympar
thie chrétienne. N. N.
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Nouvelles de la Semaine.
La Chambre s’est ajournée après avoir
examiné et voté le budget des Finances.
Au cours des dernières séances, le Sénat
discute et approuve les budgets des Corporations, des Communications, des Colonies, des Affaires étrangères, avec un
puissant discours de M. Mussolini, et
de l’intérieur. A propos de ce dernier,
le sous-secrétaire Bianchi met en relief
l’activité que le Gouvernement a déployée
au profit des œuvres sociales; pour la
maternité et l’enfance, pour les mineurs,
pour les colonies scolaires, pour la lutte
contre la tuberculose, etc. En outre, il
déclare que le contrôle le plus sévère va
être fait dorénavant sur les frais des administrations publiques, vu que leur diminution s’impose. Souhaitons que ce dernier
avertissement arrive .à son adresse, d’un
bout à l’autre de l’Italie, dans l’intérêt
des contribuables qui eux, les pauvres,
ne pèchent généralement pas par mégalomanie! Enfin, M. Bianchi peut constater
— et il faut nous en réjouir — une diminution sensible dans la criminalité.
Parmi les projets de lois approuvés
par le dernier Conseil des Ministres, il
nous faut relever celui qui a trait aux Secrétaires communaux. Le secrétaire communal aura désormais la qualité de «fonctionnaire » et sera nommé directement,
par le Ministre de l’Intérieur pour les
grandes villes, et par le Préfet pour toutes
les autres communes, à partir du l.er
janvier de l’année prochaine.
Bon nombre de nos lecteurs ont intérêt à savoir que les « nouvelles mesures
pour les loyers» défendent au propriétaire d’augmenter les prix de location
jusqu’au 30 juin 1930, à moins qu’ils ne
soient inférieurs au quadruple de ce qu’ils
étaient avant la guerre. A partir de cette
date, il paraît qu’il n’y aura plus de
limitations.
Le « pacte de neutralité, d’arbitrage et
de conciliation» conclu récemment entre
l’Italie et la Turquie, vient d’être signé
et paraphé à Rome par l’Ambassadeur
de Turquie et M. Mussolini. Les deux
Etats s’engagent, entre autres choses, mutuellement, à ne pas entrer dans des combinaisonspolitiquesmenaçant l’une ou l’autre
des parties contractantes. Nul doute que
ce nouveau pacte n’ait une portée considérable au point de vue de la paix dans
la Méditerranée et dans l’Europe entière.
Nous n’allons pas oublier de mentionner la -^grande croisière aérienne» entreprise par notre puissante flotte d’hydroplanes de guerre, à travers la Méditerranée
occidentale, aux ordres de De Pinedo.
Nos aviateurs, qui avaient atterri dans la
rade de Los Alcázares, ont été chaleureusement accueillis par la population
espagnole, et à leur retour ils reçurent
un accueil non moins cordial à Berre, de
la part de l’aviation et de la marine françaises. Dans la nuit du 2 c. la brigade
aérienne est descendue èn ligne sur l’étang
d’Orbetello.
Et, toujours en matière d’aviation nationale, mentionnons en outre le vol merveilleux de nos célèbres aviateurs Ferrarin
etDelPrete, dans le ciel de Rome, vol qui a
duré 59 h., sur un parcours de 7.800 km.,
le record mondial, jusqu’ici, de durée.
Mercredi, 30 mai, eut lieu à Rome,
à la présence du Roi, l’inauguration de
l’Institut International pour l’unification
du droit privé », que le Gouvernement
offre à la Société des Nations. Le corps
diplomatique au complet et les représentants de la Société des Nations et du Bureau
du Travail ont pris part à la cérimonie
inaugurée par un discours de M. Mussolini.
— Les manifestations anti-italiennes,
accompagnées d’insultes au drapeau italien,
qui ont eu lieu la semaine dernière en
maintes localités de la Yougoslavie, se
sont malheureusement répétées dans les
mêmes localités et dans plusieurs autres
endroits. Il est donc arrivé ce qui était inévitable : des manifestations anti-yougoslaves du côté de Tltalie, sans désordres
cependant etorganiséesgénéralement, dans
la plupart de nos grandes villes, par les étudiants. Et la presse, des deux côtés, du côté
yougoslave surtout, qui par son langage
manquant de mesure, souffle sur ce feu
au lieu de s’employer à calmer les esprits!
Notre Gouvernement, cela va de soi, a
aussitôt demandé satisfaction des dommages et des insultes subis par l’Italie
au Gouvernement de Belgrade, qui a
reconnu le bien-fondé de nos réclamations et a pris des mesures pour que les
désordres n'aient plus à se renouveler.
Il est à souhaiter que nos rapports avec
notre remuante voisine deviennent peu
à peu de moins en moins tendus, ce
qui nous semblerait possible, si l’on y
mettait un peu, ou beaucoup de bonne
volonté, de part et d’autre.
— FRANCE. Différents symptômes, le
dernier gros emprunt de 10 milliards de
francs entre autres, semblent présager
la stabilisation du franc. On fixerait la
valeur de la livre sterling à 125 francs
français ou, en d’autres termes, le fran|^
serait stabilisé à 20 centimes or; tandis
que notre lire l’est à 27 centimes environ.
— On est malheureusement toujours
sans nouvelles de Vitalia et de nos
hardis aviateurs de l’expédition Nobile.
Sans nouvelles, mais non pas sans un
reste d’espoir de les retrouver sains et
saufs. Parmi les nombreuses suppositions
sur l’endroit probable où l’équipage de
Vitalia se trouverait, il en est une
à laquelle on s’arrête tout particulièrement: Vitalia, dit-on, doit vraisemblablement se trouver au N.-N. E. du Spitzberg, autour du 18.me degré de longitude
est. Et c’est d’abord de ce côté que
vont commencer les recherches. Car ce
n’est pas l’Italie seule qui s’est émue,
mais le monde entier, on peut dire! Des
expéditions de secours sont en train de
s’organiser en Suède, en Norvège, Russie
et ailleurs; Amundsen en personne se
prépare à partir. Et l’Italie ne reste naturellement pas en arrière ; notre expédition aérienne de secours, organisée à Milan, va être prête incessamment et pourra
précéder toutes les autres. Nous unissons
nos vœux les plus ardents à ceux de
toute l’Italie, pour que nos vaillants aéronautes soient rendus à l’affection de leurs
familles et du pays qu’ils ont honoré.
Jon.
Amministrazione deile Poste e dei Teleorafi.
Si avverte che, giusth quanto stabilito
dai relativi RR. Decreti, i seguenti franco
bolli e segnatasse speciali, dal 1° Luglù)
1928, mm saranno più validi :
1° Francobolli ordinari soprastampati
centesimi 7 1/2 su 85 centesimi.
2° Francobolli ordinari da centesimi
25, stampati noi colore verde e nel tipo
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da centesimi 15, stampati nel colore lacca
viola di garanza.
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tutti, ne danno l’annunzio con profondo
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« Beati i puri .di cuore, perchè
essi vedramjo Iddio
Matteo V, 8.
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dei Mille, 11), Sabato 2 Giugno, alle ore 8,
ed alle ore 11 in Perosa Argentina (sepolcreto di famiglia).
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1A.NGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Eniiico Tran, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore ; Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Mlcol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore; Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO ' Pastore : Pietro Cbauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore ; Guido Miegge.
RODOREPTO - Cand. teol. Lorenzo Bivoira.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
,S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Troin, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
PILLAR PELLICE - Pastore ; Bart. Souller.
IPRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
¡ABBAZIA - Chiesa - Pastore, ; Corrado JaUa,
da Piume.
AOSTA - Chiesa ; 3, Rue Crodx de VUle Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore ; G. Moggia, Via
XXIV Maggio, 36.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Plani di VaJiecrosia
- Pastore; Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei MiRe, 4 - Pastore :
Luigi Roetagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Con,gregazione, Casa
Zaccaro - Pastore ; Alberto Billour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15 Evangelista C. Bonavla, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa ; Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivL
flHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinei, Largo Vezio, 19.
' Cand. teol. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore •
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica ; Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
' Pastore E. Meynler, ivi.
PIUME - Chiesa; Via Sem BeneUi 6 - Pastore ; Corrado JaUa, Salita Flanatiea,
Casa Benco cd Calvaria
FORANO - Chiesa Evangelica - EvangeUsta
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastoie ;
Curtatone, 2.
GROITE - Chiesa EvangeUca - EvangeUsta
G. B. AzzareUi.
^ ai ■ 5 - Pastore ;
T a m Ravero, Piazza d’Armi.
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LUOCA - ^esa ; Via GaUi Tassi, 18 - Culto
ogni Domemca aUe ore 17.45 - PastoreLUGANO^” Malan, Via Dema, 17, Pisa.
^^2scìni^"ÌL ' Giovanni GriUi, Viale
MAOTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 5 - Pastore :
CeUl, da Verona.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci.
CJiovanni in Conca Fetore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
.77 di Via Fabbri, 9 - Pastore ;
Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - CWesa; Hazzetta Tagliavia, 25 Pastore ; Davide Porneron, m.
Gioffredo, 50 - Pastore •
Alberto Prochet ivi.
Elio Eynaid.
PACHINO - Chiesa EvangeUca - Cand. teol.
Gustavo Bertin.
PALERMO - I^esa : Via Spezio, 41 - Pastole : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - EvangeUsta Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Arl!lituto Femminile Valdese.
Chiesa; Via Cifrlo Alberto.
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore • RiMalan, Via Derna, 17.
REGGIO CALAiraiA - Chiesa; Piazza San
iMarco, 4 - Pastore : S. Cduoci, da MesDomenica aUe ore 16.
lUJiM - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo
Mingardì.
Rio MARINA - Chiesa EvangeUca - Pastore ;
Roberto J ahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore; Paolo Bosio
Via Marianna Dionigi, 57. ’
SAMÌPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, 16-6 - Pastore ; G. D. Maurin, ivi.
^ANAEMO - Cliiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa EvangeUca.
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore ;
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18. - Cand. teol. G. Bertin, da
Pachino.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Vìa
Pio Quinto, 15. — !Per la Diaspora : Cand.
teol. Carlo Lupo, Corso Vin,za,glio, 73.
TRIESTE - Cliiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Vìa Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Oavggnls (S. M.
Formosa) - Pastoore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Ermanno Genre.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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VALDESE - Pastore Bartolomeo Léger,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori; G. Ristagno,
■Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice Via Arnaud, 31. — Comrnissione delle pubblicazioni : sig. V. Alberto Costabel, presi"
dente sig. Davide Bosio, sig. Valeriano
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, prof. T. Longo, sig. Paolo Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Tome Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttcsre :
Prof. D. Jahier, Torre PeUice.
CONVITTO MASCHILE - 'Torre PeUice - Direttore ; Pastore F. Grill,
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIEPH
VALDESI - Torre PeUice - Presidente:
Th-of. Giovanni JaUa.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Tome Pellìce - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
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Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna S. Giovanni (Tonno) Direttore : Pastore L. Marauda, Pinerolo.
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ALBERTO» - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
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SAN SALVADOR (Cafiada de Nieto - Dolores
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