1
M. B. Léger, pasteur
2 copies
âo©ô^t
Année XXXlX.
5 Août 1904.
N. 32.
L’ÉCHO DES VALLÉES
1»A.KAKS»OHAQUE> VEÎIVOieKüI
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S'adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. Alex. Kivoir, instit., Torre Pellice.
Tout changement d'adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE :
Avis — Le missionnaire Verbeck .—
Considérez Jésus — Société Biblique
Britannique et Etrangère — Les vacances — Chronique — Bibliographie
— ISlouvelles et faits divers — Kevue
Politique.
Le soussigné prie les membres de la
Commission des Réglements, d’avoir
la bonté de se trouver à La Tour, à
l’occasion de la convocation du Corps
des Pasteurs, et invite, ceux d’entr’eux
qui ne pourraient pas s’y rendre, à
faire parvenir, avant cette date, les
modifications qu’ils croiraient convenable d’apporter au projet imprimé
qui leur a été communiqué.
H. Tron. président,
s ■ ' '
Le missionnaire Verbeck
^ (suitej
C’est en 1854 que le Commodore
Perry, avec ses vaisseaux de guerre
Européen^, entra dans la baie de Yedo,
et obligea le Japon à signer le traité
par lequel, les ports de cet empire
sont ouverts au commerce de toutes
les nations. Quand cinq ans après Verbeck arriva a Nagasaki, l’empire se
réveilla comme un enfant dans la nuit
qui veut la lumière, et la lumière était
dans ses mains et dans son cœur. La
même Providence qui réveilla dans le
cœur de Murata, la soif de l’eau vive,
mit dans le cœur de Verbeck l’ardent
désir de le sati.sfaire, et procura la
rencontre de ces deux hommes, qui
avaient besoin l’un de l’autre, l’un pour
être instruit à l’égard du salut de son
âme, l’autre, pour être instruit dans
les raffinements de la langue Japonaise.’
Le plus jeune frère de Murata connut
le premier Verbeck, qui avait ouvert une
école de langue Anglaise et ce fut ce
jeune frère qui s’étant pris d’une grande
affection pour son maître, parla souvent
de lui à son frère aîné, le gouverneur
du port. Mais quand Murata fit sa visite
à Verbeck, il lui dit : «Je vous connais
depuis longtemps en esprit, je désire
m’entretenir avec vous, et je remercie
Dieu de pouvoir satisfaire ce désir —
Et quelques moments après il dit : «Je
ne pourrais vous décrire les sentiments
que j’éprouvai quand je pus lire pour
la première fois, le récit du caractère et
de l’œuvre de Jésus. Je n’ai jamais vu,
ni entendu, ni imaginé une semblable
I'. personne. L’admiration et l’émotion de
I mon cœur étaient telles que j’étais tout
I à fait captivé par ce grand caractère.
Après une semaine de sérieux entretiens, accompagnés d’ardentes prières,
cet homme qui pendant des années
avait cherché Dieu comme à tâtons,
reçut, avec son frère, le Saint Baptême
et retourna à Sagu, sa demeure, animé
d’une sincère foi chrétienne, à laquelle
malgré les lois de son pays, il demeura
fidèle jusqu’à sa mort, en 1874, à l’âge
de 60 ans.
C’est presque incroyable que dans
ces jours de trouble et de guerre civile,
quand le Japon seipblait passer par les
douleurs de la seconde naissance, un
étranger comme Verbeck, pût inspirer
une grande confiance à ce peuple, qui
n’avait aucune confiance en ses concitoyens et professait une véritable
haine pour toute nation étrangère. Et
cependant des hommes du plus haut
rang venaient à lui pour chercher des
conseils et de l’instruction. Chaque jour
l’on venait puiser à son trésor de connaissances, mais la quantité d’avis qu’il
donnait, et d’instruction qu’il répandait
semblait inépuisable. Parmi les riches
dons qui le qualifiaient, l’on remarquait
surtout son bon sens, son bon jugement
chrétien, qui le rendaient un courageux
et décidé conseiller dans les cas les
plus difficiles, à tel point que le gouvernement impérial lui même crut bon
d’y recourir souvent. Dans les classes de
jeunes gens qu'il enseignait à Nagasaki
se trouvaient plusieurs jeunes gens de
familles nobles, qui devaient un jour prendre part au gouvernement de l’empire.
Naturellement Verbeck avait soin, dans
ses enseignements de détruire, dans
l’esprit de ses élèves tout préjugé anti
chrétien. Quelques uns de ces jeunes
gens devinrent des hommes très importants, dans les diverses administrations
de l’état, et le missionnaire, aidé par
d’autres amis chrétiens, contribua puissamment au développement de la nation
Japonaise.
Sa renommée se répandit rapidement.
En 1867, quatre des princes gouverneurs des provinces de l’empire le .supplièrent de venir les diriger dans le
chemin du progrès dans lequel ils voulaient voir marcher leur peuple. Mais
il était réservé à des œuvres plus grandes encore. Deux ans après il fut appelé à la capitale même, et après 10
ans de travaux dans la cité du Sud, il
devint directeur de l’université Impériale, et donna des conseils aux hommes du nouveau Gouvernement, qui
s’était formé à Tokio. Alors l’importance et la multiplicité de ses travaux
furent quelque chose d’incroyable.
Trente-six de ses élèves de Nagasaky,
le suivirent à Tokio et formèrent le
noyau du corps des étudiants de l’université. Bientôt un millier de jeunes
gens affamés d’instruction entourèrent
ce second Abélard. C’est alors qu’il
copia le code de Napoléon, les commentaires de Blakstone, le Cosmos de Humbold, les traités de Bluntschli, de Wheaton et de Perry sur l’économie politique, et les lois internationales. Le
Docteur Griffis, qui le vit à son poste
en 1871 décrit en quelques mots le travail de Verbeck. «Comme son maître
cet hommq se montrait le serviteur de
tous ceux qui avaient besoin de lui.
Je vis un premier ministre de l’empire, des chefs de départements, des
officiers de tont rang, des hommes les
plus importants dans le pays, demandant les conseils du missionnaire, discuter avec lui sur divers points : tantôt
c’était sur l’éducation nationale, tantôt
sur quelque place importante à confier
à des étrangers, sur des dépêches reçues de l’Europe, sur le choix de la
meilleure langue pour l’étude de la médecine, comment se comporter dans
des matières de neutralité, entre la
France et l’Allemagne, dont les vaisseaux de guerre se trouvaient dans les
eaux Japonaises, sur la vérité de quelque assertion d’un diplomate, sur les
persécutions de quelques chrétiens, ou
sur quelques mesures de police. C’était
le moment où le Japon marchait à
grands pas vers une réforme. Les changements qui eurent lieu pendant les 10
années qui précédèrent 1870, semblent
être quelque chose de miraculeux. C’est
à peu près le progrès qui a été fait en
Europe dans les derniers 50 ans. Les
ports du Japon ouverts au commerce
du monde, des magasins remplis de
marchandises Européennes, les Messieurs tous habillés à l’Européenne,
ainsi que les militaires dans leur uniforme, bateaux à vapeur, télégraphes,
machines de toutes espèces. Les collèges
ont des professeurs de toute nation, etc.
Les lois contre le christianisme existaient toujours, mais en 1869, le Dr.
Verbeck présenta un plan de tolérance
de la religion chrétienne au puissant
comte Okuma son ancien élève qui le
publia et depuis lors règne la liberté
religieuse.
Considérez Jésus
C’est pourquoi, frères saints qui
avez part à la vocation céleste,
considérez l’apôtre et le grand prêtre de la foi que nous professons,
Jésus, qui a été fidèle à celui qui
l’a établi.
Uéb. 111, 1.
Considérez Jésus: C’est là l’idée centrale du verset, de la péricope 1-6, et
de toute l’Epître. C’est le but de l’écrivain sacré de persuader les Juifs que
s’ils connaissaient exactement le Sei
gneur Jésus comme le fidèle, miséricordieux et tout puissant sacrificateur
dans le ciel, ils trouveraient en lui tout
ce qu’il est nécessaire pour mener une
vie telle que Dieu la demande, leur
vie serait en harmonie avec leur foi,
en harmonie avec la vie de Celui que
leur foi saisirait. Considérez Jésus, voilà
la clef de voûte de l’Epître.
Le mot considérer, de la racine d’un
mot latin qui signifie étoile, signifiait
originairement contempler les étoiles.
Il suggère l’idée de l’astronome, et de
la tranquille, patiente et persévérante
attention avec laquelle il cherche à découvrir tout ce qui peut être connu
des étoiles, qui sont l’objet de ses études. Et Jésus, qui est Dieu, devenu
homme, qui a perfectionné la nature
humaine dans sa vie merveilleuse de
souffrance et d’obéissance, et qui demeure maintenant dans le ciel pour
nous en communiquer la vie et le bonheur, oh 1 quelle raison n’y a-t-il pas
pour dire : considérez Jésus. Regardezle, contemplez-le. Pour obtenir quelques
découvertes dans les étoiles, avec quelle
ardeur, quel enthousiasme et souvent,
avec quels sacrifices ne les contemplet-on pas ! Oh I puisse l’étude et la contemplation du Fils de Dieu réveiller
notre attention et notre enthousiasme,
pour pouvoir dire aux hommes quelle
beauté et quelle gloire se trouvent en
Jésus.
Frères saints. Dans le chapitre précédent le mot frères a été employé deux
fois. « Il n’a pas honte de les appeler
frères. Il convenait qu’il fût semblable
à ses frères^. Ce nom sacré est maintenant employé personnellement. Tous
les frères de Christ sont, entr’eux, frères
en Christ. Et le cœur de l’écrivain inspiré, brûle d’amour pour eux personnellement, quand il les presse de considérer Jésus, ce qui est tout le but
de cette Epître.
Frères saints. Le mot saint aussi a
déjà été employé. Celui qui sanctifie
rend saint, et ceux qui sont sanctifiés
rendus saints, sont tous issus d’un seul.
Nous avons vu comment la sainteté est
le caractère de Christ et de son peuple, leur lien d’union, et le grand objet
de leur recherche. Un des grands mystères de l’Epître est de nous révéler
comment le grand sacrificateur a ouvert
pour nous l’entrée du lieu Très Saint.
Là nous avons un libre accès, là nous
avons notre demeure, entourés de la
sainteté de Dieu. Nous devons connaître que nous sommes saints en Christ,
ce qui nous donnera le courage d’entrer dans la sainteté du Dieu trois fois
saint, de laisser la sainteté de Dieu
prendre entière possession de nous, et
de remplir tout notre être. C’est Jésus
qui nous rend saints, c’est nous mêmes
2
2 —
qui devons devenir saints.- Il est donc
naturel d’unir les . deux expressions :
« Frères saints, considérez Jésus.
i'Vèr^.9 saints, qui amz part à la vocation céleste, considérez Jésus. Cette céleste vocation est appelée ailleurs une
sainte vocation. Ce qui ne signifie pas
seulement une vocation dn ciel, ou une
vocation ait ciel, d’où procède la vocation. Il y a plus que cela. Le ciel n’est
pas seulement un lieu, mais un état, un
mode d’existence, une vie dans laquelle
se révèle la présence de Dieu, et où
l’on fait l’expérience de sa douce puissance. Quand Jésus était sur la terre
le royaume des deux était proche ;
quand il est monté au ciel, et a reçu
le royaume de la part du Père, le royaume de Dieu est venu sur cette terre
avec puissance, par la descente du Saint
Esprit. Les chrétiens à la Pentecôte
étaient un peuple qui par la nouvelle
naissance entraient dans le royaume
céleste, ou dans un état de vie céleste.
Ce royaume entra en eu-x, et ils furent
faits participants d’une vocation céleste,
parce que l’Esprit de vie et la puissance céleste étaient en eux. C’est à de
tels hommes que s’adresse 1' invitation ; « Frères saints qui êtes participants de la vocation céleste, considérez
Jésus ». Il est Dieu, le roi du ciel. Il
est homme monté au ciel, pour être
notre sacrificateur et notre Sauveur, il
l’a ouvert pour nous, et peut nous en
communiquer la vie et la bénédiction.
Oh, considérez Jésus, donnez-lui votre
cœur, il veut vous rendre saints et
célestes.
Combien de chrétiens souffrent parce
qu’ils connaissent si peu ce que c’est
que de vivre une vie sainte et céleste.
Ecoutez la parole que Dieu vous adresse:
Frères saints, participants d’une vocation céleste, considérez Jésus. La cause
de votre faiblesse est en ceci, que vous
regardez à vou.s-mêmes et à votre force,
vous ne contemplez pas Jésus. Votre
remède est de considérer Jésus chaque
jour et à toute heure et vous trouverez
en lui toute la sainteté et la vie céleste dont vous avez besoin.
D. T.
Sûdété llililimic Brilaiifiiie et Etrangère
Le Fonds du Centenaire.
Cher Directeur,
L’invitation qui m'a été adressée dans
votre dernier N®, de donner à vos lecteurs quelques détails sur les résultats
des collectes faites en Italie pour ce
Fonds m’a trouvé précisément occupé
à faire le dépouillement des résultats
obtenus dans le premier sémestre 1904.
C’est vous dire tout de suite que la
collecte n’est pas finie. Elle continuera
pendant l’année entière du Centenaire,
c’est à dire jusqu’à Mars 1905. Je ne
connais pas même encore tous les résultats de ce premier sémestre, car bien
des collecteurs ont encore leurs cartes
en main et un certain nombre de souscripteurs versaient leur souscription par
petites quotes mensuelles. Autre cause
d’incertitudei est le fait que bien des
sommes, même souvent assez fortes,
recueillies en Italie ont été envoyées
directement à Londres.
Je crois cependant ne pas exagérer
en évaluant à près de vin<jt mille francs
le produit de notre collecte du centenaire, jusqu’à ce moment, sans compter
plus de quatre mille francs, donnés
pour les contributions annuelles. Il va
sans dire que le plus gros de ces sommes
a été fourni par les colonies et églises rosité que quelques unes de nos vieilles
anglaises, dont plusieurs ont contribué paroisses le fond du centenaire aurait
généreusement, bien que celles qui se été couvert et au delà.
rattachent à la « Haute Eglise » n’aient La Tour, 2 Août 1904.
pas répondu à nos appels. Par contre A. Meii.le.
la réponse des Eglises évangéliques
italiennes a été presqu’unanime. Ne
pouvant pas imprimer toutes nos listes. • Les Vacances
je me contente de vous demander
l’hospitalité pour celle des collectes du
centenaire qui ont été faites dans nos Heureux ceux qui en ont 1 Plus heudifférentes églises vaudoises et qui nous reux encore ceux qui, en ayant, ont le
intéressent de plus près. cœur assez bien placé pour en proPAROISSES. curer à ceux qui n’en ont pa.s.
Aiigrogne L. 35 C’est une grande pitié qui nous enBobi 55 vahit quand nous voyons dans les
La Tour 500,20 gares tant de gens partir radieux pour
Maasel 15 la campagne et quand nous songeons
Péiier-Maneille G4 par contraste à la grande masse des
Pignerol 70,45 ouvriers, petits employés et artisans
Poiuaret 38,15 qui ne connaissent en fait de congé
Piali 152,60 que les temps de chômage forcé et ne
Pramol 9,75 communient avec la terre que le jour
Prarustin 30 où on les emporte au cimetière.
Rodoret 11 Est-ce juste? Je ne dis pas: est-ce
liorà 21,15 possible? Je sais fort bien qu’aujourS.t Germain 25 d’hui affirmer pour tous les travailleurs.
S.t Jean 40 pour toutes les femmes et pour tous
Turin 583,45 les enfants le droit aux vacances est un
AGllar 75,35 idéal que de bons esprits jugent imYillesèclie 30 possible à réaliser.
Total 1.756,10 J’ai vu sourire, d’un sourire plein
d’indulgence et de raillerie, de très
^ EVANGELISATION braves gens assis à l’ombre d’un parc,
Ancône L. 7 au mois d’août, quand je leur disais :
Barcellona 2,40 pourquoi les ouvriers n’auraient-ils pas
Biella e Piè di Cavallo 10 leurs vacances comme les juges, les
Borello 8 professeurs et les fonctionnaires en géBordighera 20 néral ? Ne .se livrent-ils pas à un traBrescia 10 vail aussi fatigant ? S’ils ne sont pas
Caltaniasetta 20 menacés de neurasthénie ne sont-il pas
Casale 11,80 menacés d’usure précoce ? Comparez,
Caserta 4,60 je vou.s prie, un ouvrier de 40 à 45
Catane 40 ans à un fonctionnaire 1 Quelle difféChieti 13,45 rence ! Le premier est souvent déjeté,
Co azze 15,95 déformé, vieilli avant l’âge, courbé et
Como 39,20 courbaturé ; le second porte beau et,
Corato 8,10 sauf le cas où il est atteint de maladie
Falerna 15 accidentelle ou générique, marche droit
Favaie et Carnagna 12 comme un peuplier et sa physionomie,
Florence (Serragli) 74,22 en vérité, pas plus que son allure gé» (Oratoire) 40,20 nérale ne trahissent la fatigue en août
» (Asile Comandi) 83 ou en janvier, en hiver ou en été.
Gènes 94 Il y a, sans doute, des exceptions et
Grotte 11 les professeurs, notamment, ont un beIvrée 16,30 soin absolu de repos après dix mois
Livourne 6.3,66 d’enseignement, mais reconnaissez avec
Lucques 12 moi qu’en général les vacances que
Messine 52 nous prenons sont en raison inverse
Milan (S. Giov. in C.) 56 de notre fatigue ou du travail que nous
» (Sig- Borgia) 42,80 accomplissons. Si bien qu’ on pourrait
Pachino 7,20 émettre cet axiome : moins on travaille
Paierme 34 et plus on a le droit de se reposer.
Pietra Marezzi 10,20 Je le répète, est-ce juste ? PosezPise 15,45 vous cette question en août et en sepPoggio Alirteto 4,05 tembre, quand vous goûtez sur les bords
Nice 117,60 de la mer ou dans un chalet des monKiesi 8 tagnes la joie d’être soustrait, pendant
Rio Alariua 11,50 un ou deux mois, à vos occupations
Rome 90 ordinaires et envoyez-moi votre réS. Pier d’Areaa 46,35 ponse.
Sanremo 20,10 Alor.s, penserez-vous, vous voulez que
Sienne 12,50 tout le monde, le mineur, le tourneur,
Su8C 12 le menuisier, le savetier, le balayeur
Evangélisation 1.171,63 aient leurs vacances comme les ioncParoisses 1.756,10 tionnaires ou les gens riches ? Sans
Total L. 2,927,73 doute, je le voudrai,s, et je ne vois pas
pourquoi ce qui est indispensable pour
N. B. -— 11 manque peut-être quel- les uns serait inutile aux autres. Seuque nom à cette liste. R faudrait surtout lement, je reconnais volontiers que la
pouvoir y ajouter bien des offrandes chose est impossible momentanément.
individuelles, peut-être même de quel- Mais il me suffit de savoir que l’idée
que Eglise, remises à des colporteurs est juste ()our que je sois convaincu
locaux et qui ne me les transmettront qu’elle trouvera tôt ou tard le moyen
que plus tard. J’ai cependant, la con- de SC réaliser.
viction que si tout le monde chrétien Et vous chers lecteuns, vous travailavait répondu à l’appel de notre Société lerez à la réalisation de cette idée en en
avec le même entrain et la même géné- reconnaissant la justesse et en essayant,
par tels moyens que votre cœur et
votre conscience vous suggéreront, de
réparer ce qui vous apparaîtra, avec
un peu de réfiexion, comme une des
grandes injustices de notre civilisation. L. COMTK.
[Belèvement Social)
ClîïlOJNIIQlJtt
La Tour. — M. le pasteur Georges
Appia, qui a assisté dernièrement à la
commémoration célébrée par l’église réformée de Francfort à l’occosion du
350.6 anniversaire de la fondation de
cette première église du Refuge (14
juillet 1554), nous a parlé dimanche
soir des événements qui conduisirent
à la fondation de cette église et nous
en a retracé brièvement l’histoire. A
travers beaucoup de péripéties, l’église
de Francfort a eu le bonheur d’avoir
toujours des pasteurs fidèles qui ont
prêché et enseigné selon la pure doctrine évangélique. Un autre grand bienfait dont elle a joui et jouit encore,
c’est une intime affection, un vrai et
cordial attachement entre le pasteur et
les fidèles. ].e pasteur actuel est M.
Charles Correvon, frère du botaniste
Henry Correvon que beaucoup de nos
lecteurs connaissent et qui a largement
contribué à la fondation du jardin alpin
Rostania. M. Appia nous assure que
AI. Charles Correvon désire beaucoup
visiter les Vallées comme son frère.
Nous souhaitons que ce désir puisse se
réaliser.
AI. le missionnaire Louis Jalla est
arrivé il y a quelques jours à SaintJean. Nous lui souhaitons cordialement
la bienvenue et faisons des vœux-pour qu’il soit promptement délivré de l’accès de fièvre dont il a été atteint à
son arrivée.
Villiir. — L’école de filles du Villar
a fait une grande perte en la personne
de Madame Marguerite Chauvie née
Charbonnier, décédée lundi ihatin à
l’hôpital de la Tour, à l’âge de 54 ans.
Après avoir tenu quelque temps l’école enfantine à la Tour, M.lle Charbonnier, épousa, il y a une trentaine
d’années, M. Paul Chauvie, instituteur
à Prarustin et plus tard à Naples où
il mourut, laissant dans la désolation
sa jeune femme et trois enfants. La
jeune veuve supporta vaillamment l’épreuve et pour pourvoir aux besoins
et à l'éducation de sa famille, elle se
remit aux études et prit son diplôme
de maîtresse. Elle tint pendant 24 ans
l’école du Villar, aimée de ses élèves
et de toute la population. Avec une
santé débile et une humble apparence,
c’était une vaillante femme, et elle a
pu, avec de très modestes ressources,
élever ses trois enfants, dont l’aînée,
hélas ! fut enlevée à l’affection des siens
il y a quelques années, peu de temps
après son mariage. Notre vive sympathie aux deux fils qu’elle laisse et aux
nombreux parents.
Mnsael. — liéunion d'évangélisation,
Sous le grand rocher du château de
la Balsille, au milieu de majestueux
fayards, se réunirent. Dimanche dernier, non moins de 150 personnes, accourues de différentes parties de la paroi.sse. On y voyait des vieillards à la
barbe blanche, des hommes, des femmes, beaucoup de jeunes gens, joyeux
comme toujours, beaucoup de jeunes
filles, avec leur doux sourire et bon
3
_ y _
Inorabre d’enfants, dont quelques-uns
perchés comme des écureuils sur des
f branches d’arbres.
Le temps est splendide, le lieu mémorable et pittoresque ; les orateurs
^sont trois, la réunion ne peut pas manquer d’être intéressante. M. Soulier pasteur, après une fervente prière ét la
lecture d’un passag'e des Saintes Ecritures, compare nos évangélistes aux
; apôtres de l’Eglise primitive qui allaient
6 annoncer la bonne nouvelle dans des
I' contrées éloignées et retournaient ensuite raconter les grandes œuvres que
Dieu opérait par leur moyen. Ensuite
ï il cède la parole à l’un d’eux M. le
ï professeur Théu2)hile Mathieu, ci-devant
* évangéliste à Falerna (Calabre), qui
veut bien accorder aux Masselins le
privilège de l’entendre au moins une
fois avant de partir pour Guastalla, son
nouveau champ de travail. M. Mathieu,
avec sa vivacité habituelle, fait en lant, gue italienne l’histoire de l’œuvre d’ér vangélisation-qui se poursuit à Falerna.
I' Il fait naître et progresser la station,
malgré l’opposition des cléricaux qui
' lui livrent une guerre acharnée et consr tante ; il illustre son récit d’anecdotes
r touchantes de conversions et de périI pétiés, et donne un apecçu du champ
' tel qu’il est à l’heure actuelle. Une chapelle a pu y être inaugurée, grâce surtout à une société constituée non loin
de Philadelphie, ayant pour bot d’aider
l’Eglise Vaudoisc dans son œuvre en
^ Calabre. Les communiants s’élèvent au
nombre réjouissant de 76, dont plusieurs
sont de vrais chrétiens, qui s’efforcent
eux-aussi de répandre l’Evangile et, ce
qui est remarquable, même lorsqu’ils
; vaquent à leurs occupations champêP très. L’orateur termine en faisant des
vœux pour cette œuvre en particulier
et pour toute l’œuvre de Dieu en général.
M. H. Tron pasteur adresse ensuite
: un chaleureux appel à tous en faveur
^ de l’Evangélisation. 11 insiste sur le
fait qu’il ne suffit pas de répéter: «Que
ton règne vienne » et ne rien faire,
mais qu’à la prière il faut ajouter l’action, qu’il faut imiter les nouveaux
convertis de Falerna qui parlent de
Dieu même aux champs.
Une prière de lui clôt ensuite la réunion ; puis des groupes se forment et
tous laissent, non sans regret, les fayards
. séculaires de la Balsille.
•- AemiUus.
S'filbertraiid. — La société « Pra
del Torno » a tenu mercredi dernier
sa séance de Juillet dans un beau pré
tout à côté du pont de Salbertrand,
célèbre dans notre Histoire Vaudoise.
Ilius.
Dimanche 2t Août dans la grande
école du Poiiiaret à 2 1^2 de l’après
midi aura lieu la distribution publique
des prix proposés par la S. V. U. P.
pour la tenue du bétail et des étables
‘ip. (Val S.t Martin).
Ordre du jour:
lOIntroduction du président de la Société.
. 2® Conférence de M.r le vétérinaire
Giugiaro.
30 Rapport de la Commission de concours.
4*^ Distribution des prix.
G. Furnagalli : Chi F ha dctto ?
P Quarta Edizione. Milano Ulrico Hoepli,
1904. Prezzo : L. 5 ; legato : L. 6,50.
I;, Tous ceux qui lisent savent combien
il arrive souvent de rencontrer dans
les livres des citations, des sentences,
que chacun reconnaît pour les avoir
déjà lues ou entendues, qui circulent
comme monnaie courante, mais dont
on ignore le plus souvent la source.
Qui a dit cela ? De qui est ce mot, ce
vers ? — telle est la demande que l’on
se fait, sans pouvoir, dans la plupart
des cas, trouver la réponse.
M. Furnagalli s’est proposé de répondre à cette demande pour un grand
nombre de ces citations. Il en a recueilli plus de 2000 et les a illustrées
dans ce volume de 637 pages, avec
deux amples tables des matières. Chi
l'ha detto ? est donc un livre utile à
toute personne cultivée, et le public a
bien montré qu’ il le j ugeait tel, puisque voilà trois éditions écoulées en peu
d’années.
Rappelons, par la même occasion, la
nouvelle édition du Libro d'oro délia vita,
de Mànfredo Cagni, recueil de proverbes, maximes, sentences, d’auteurs célèbres de tout temps et de tout pays.
Même éditeur. Broché : 5 fr. ; relié; 6,50.
Aux mères et aux jeunes hommes :
Pour le bonheur de mon fils, par
M.me Adolphe Hoffmann. Lausanne,
Georges Bridel, Prix : 20 cent. l’ex. ;
2 fr. la douzaine.
L’auteur de la brochure ; Pour les
Mères, le Devoir social de nos filles, dont
nous avons rendu compte il n’y a pas
longtemps, donne, dans ce nouvel écrit,,
des conseils non moins excellents aux
mères au sujet de leurs fils, et, par
la bouche d’une mère, aux jeunes gens
eux-mêmes. Elle nous présente un jeune
homme que sa mère, veuve, a élevé
avec un soin intelligent, dont elle s’est
surtout appliquée à protéger la pureté
par un régime à la fois frugal et hygiénique, de sains exercices, de bonnes habitudes et l’amour de travail. Il est à la
veille de son mariage, et sa mère achève
son œuvre en lui exposant les devoirs
qui lui incomberont comme époux et
les conditions auxquelles leur union sera
heureuse et les enfants qui en naîtront,
sains de corps et d’esprit. T.a vie a ses
lois que nul ne peut transgresser impunément. Nulle part il n’est plus néce.ssaire de les connaître et de les
observer que dans les actes qui ont
pour but et pour effet la transmission
de la vie. Instruire le jeune homme
sur ces lois et le préparer à s’y conformer, c’est le préserver de bien des
fautes auxquelles il sera exposé après
comme avant son mariage et dont sa
compagne et ses enfants surtout souffriraient plus encore que lui. Nous recommandons cette brochure comme la
précédente à l’attention des parents et
des jeunes gens.
MINFRVâ rivista delle riviste
ItOMA — Via Toniacelli, 15 — KOMA
“ Minerva,, esce tutte le (lumeiiiche in
fascicoli di 21 pagine, con elegante copertina,
e contiene, riassunti in diligente compendio, i più
interessanti articoli delle principali Kiviste di
tutte le parti del mondo, su tutti gli argomenti
che possono interessare qualsiasi persona colta,
ri.sparitiiando al lettore tempo e denaro e dandogli modo di tener dietro al movimento del
pensiero e della coltura contemporanea.
Nouvelles et faits divers
Le Congrès italien anti-alcoolique, qui
s’est réuni dernièrement à Venise, a eu
un véritable succès. Outre les ligues
anti-alcooliques d’Italie, il a eu l’adhésion de nombreuses organisations ouvrières, des autorités de Venise, de
beaucoup de sociétés d’éducation, d’hygiène etc., et de bon nombre de savants, de médecins, d’aliénistes etc.
Les discussions, dit le Secolo, ont été
complètes, concluantes, élevées et un
esprit de modernité et de fraternité a
plané sur l’a.ssemblée et uni dans un
même but des hommes de croyances
et de partis fort divers. Sans bannir
Tusage modéré du vin ou de la bière,
le Congrès a été d’avis que l’alcool
n’est réellement utile aux personnes
saines sous aucune forme et qu’en tout
cas les enfants, les femmes enceintes
ou qui allaitent, les neuropathes et les
personnes de constitution faible doivent
s’en abstenir. On a voté pour la fédération de toutes les ligues italiennes
et VAlliance d’Hggiène sociale, c’est-à-dire
l’alliance de toutes les œuvres qui ont
pour but le relèvement et le progrès
matériel et moral de l’humanité.
■— Un congrès international de librespenseurs doit se réunir à Naples les 20,
2Î et 22 septembre. Quelques-unes des
sommités de la science et de la philosophie contemporaines y prendront part active. Notons Haeckel, Berthelot, Maudslay, Séailles, Denis, Ardigô, Lombroso,
Sergi, etc. Le ministre Orlando vient
d’annoncer officiellement son adhésion.
«Nous Verrons, dit le Rinnovamento,
si ce congrès fera la distinction voulue
entre le christianisme et les systèmes
catholiques qui oppriment la libre pensée, ou s’il érigera en dogme le conflit
de la religion et de la science, démontrant ainsi qu’il n’a une juste conception ni de l’une ni de l’autre. Nous
verrons encore si les libres-penseurs
pensent librement et ne tombent pas
dans l’intolérance en imposant aux autres, Comme autant de dogmes, les négations du matérialisme et du positivisme athée. »
L’église de Palerme, dont nous avons
reçu le rapport imprimé, compte, comme
l’année passée, 158 membres communiants. Elle a reçu au cours de l’année
29 nouveaux membres dont 6 issus du
catholicisme. Les cultes sont bien fréquentés soit le dimanche matin soit le
jeudi et le dimanche soir, l’école du
dimanche est prospère ; l’Institut international compte une centaine d’enfants
parmi lesquels plusieurs de familles
catholiques fréquentent l’école du dimanche. l.e produit des collectes a été
quelque peu inférieur à l’année dernière ; cependant l’église a pu venser
1000 fr. à la caisse centrale. M. Louis
Eynard a été nommé député au synode.
Une note communiquée aux journaux
par le Comité (les Missions de Paris
nous apprend que le 24 juillet le déficit de la Caisse de Madagascar était
entièrement comblé. Il restait même un
excédent d’environ un millier de francs,
qui sera reporté sur l’exercice courant.
« Nous bénissons Dieu, ajoute-t-il,
pour cette nouvelle délivrance et nous
remercions cordialement tous ceux qui
ont contribué à l’obtenir. »
On annonce la mort de l’éminent
théologien .Tules Bovoil, professeur à
la faculté libre de Lausanne.
— La ville de Ssiiiit-Gall a érigé
une statue à Joachim Vadian, qui introduisit au XVI.e siècle la Réforme
dans ce pa3's, livré auparavant à la domination des moines bénédictins.
M. le pasteur Charles Wagner a
été invité par le ,président Roosevelt,
grand admirateur de ses ouvrages, (en
particulier de la Vie simple), à lui faire
visite aux Etats-Unis. M. Wagner par-'
tira pour l’Amérique en septembre, ac- ’
compagné probablement de M. le pasteur
Kœnig, et y fera une tournée de conférences. Nous espérons qu’il en rapportera les matériaux pour un nouvel
ouvrage.
Le Christian Life fait ressortir les
merveilleux progrès accomplis, pendant
les trois derniers siècles, par les Eglises anglaises séparées de l’Etat,
Il y a 300 ans, les nonconformistes
formaient à peine le trentième de la
population religieuse ; il y a 100 ans,
le huitième ; aujourd’hui, ils sont la
moitié. « C’est, dit M. Hall Caine, la
charpente du corps de la Grande-Bretagne à cette heure. Le nonconformisme
impose le respect par sa vitalité, et
l’admiration par son zèle. II est vivant,
en éveil, actif, et il n’est pas d’homme
d’Etat, pas de prédicateur, pas d’auteur qui fasse vainement appel à lui.
C’est la plus grande force missionnaire
du pays, et quiconque veut, aujourd’hui, faire quelque chose de grand en
Angleterre, doit compter d’abord avec
lui, et peut-être compter finalement
avec lui.»
Dans l’église anglicane une Commission à été nommée par l’Etac pour
lutter contre le ritualisme et s’opposer
ainsi à la catholicisation de cette église.
Russie. Suppression des fêtes.
Le Saint-Synode considérant avec
raison que le nombre des fêtes chômées
était excessif, vient de prendre une
mesure radicale en supprimant 'toutes
les peines qui étaient édictées jusqu’ici
contre la profanation de ces jours sacrés.
Les fêtes ecclésiastiques et civiles, ajoutées aux fêtes locales, portaient en certains endroits au nombre de 140 les
jours fériés de l’année, dont 77 tombant
d’avril à septembre, c’est-à-dire dans
la partie de l’année où, pour des raisons
climatiques, le travail des champs est
seulement possible. Rien ne s’opposait
à ce que l’on en diminuât la quantité,
mais de là à l’article suivant, il y a
loin. Voici, en effet, le texte de l’ordonnance du 10 mai :
« Chacun pourra à son gré travailler
■ les dimanches et les jours de fêtes religieuses et civiles, sans qu’aucune autorité puisse d’aucune façon l’en empêcher ».
(Eglise Chrét).
Amérique. Retour du Dr. Dowie.
Le Dr. Dowie est rentré en Amérique avec sa femme, son fils et cinq de
ses adeptes, y comprLs, dit le Christian
W'orld, une « baronne suisse, une belle
jeune dame qui a renoncé à son titre
pour suivre le prophète et qui consacre
sa fortune à la secte. » Sur le vaisseau
où il a fait sa traversée, le prophète
a eu des altercations avec les passagers parce qu’il adressait des paroles
offensantes aux fumeurs et aux personnes qui jouaient aux cartes, et le capitaine a dû intervenir pour empêcher
qu’on ne lui fît un mauvais parti. A
New-York, M. Dowie a prononcé un
discours qui a été interrompu par des
coups de sifflet, parce que l’orateur y
injuriait le roi Edouard VII.
A son arrivée à Zion City, M. Dowie
a été reçu par ses adeptes avec des
démonstrations enthousiastes.* On avait
4
— 4 —
élevé en son honneur un arc de triomphe, sur lequel on avait inscrit les noms
des villes que le prophète a visitées
depuis un an ; celles qui lui avaient fait
bon accueil figuraient en caractères noirs
et les autres en caractères rouges. London était peint en rouge. Oeneoa l’aurat-il été en noir ?
{Semaine religieuse).
POUR LE UT WILLIAM MEILLE
Listes précédentes L. 13.197,10
N. N., par M. Maggiore 2
Monsieur Bourgeois 5
Collecté par M.me Adami :
quelques amis de l’œuvre 18
J. J. ^
Total L. 13.224,10
Revue Politique
Tout bien considéré, ne voulant pas
se compromettre vis à vis de la date des
prochaines élections politiques, nia l’égard
de certaines questions palpitantes dont
il aurait dû toucher un mot dans son
discours, M. Giolitti a prié ses amis de
Naples de bien vouloir ajourner au 15
oct. prochain le bamjuet que la députation méridionale a l’intention de lui offrir.
Il est à peu près certain que le Gouvernement, d’accord avec les Sociétés des
ch. de fer, va proroger les conventions
actuelles pour cinq autres années, après
avoir réglé les questions pendantes avec
la Mediterránea et VAdriatica. D’ici là le
Gouvernement compte mettre les lignes
dans les conditions voulues pour l’exercice
d’Etat éventuel, à l’expiration des cinq
années. Cette solution qui n’en est pas
une, est peut-être la plus sage qu’on
pût trouver à l’état actuel des choses,
vu qu’on n’était préparé ni à l’exercice
d’Etat immédiat, ni au renouvellement
des conventions sur d’autres bases.
Naples et Bologne ont eu dimanche
dernier les élections administratives. Les
clérico-modérés, coalisés contre les partis
populaires y ont battu ces derniers sur
toute la' ligue. Voilà un premier fruit de
l’attitude de soumission que le Gouvernement a prise depuis quelque temps à
l’égard du Vatican, et aux grandes élections de l’année prochaine nous en verrons bien d’autres. Le parti modéré ne
semble pas avoir compris en Italie que
le cléricalisme est un ennemi autrement
redoutable que le socialisme qu’il veut
combattre coûte que coûte et sans prendre
garde aux armes dont il se sert, pourvu
que la victoire lui soit assurée. Mais c’est
peut-être là une fatalité et il avait probablement raison celui qui affirmait il
n’y a pas longtemps, que dans un avenir
peu éloigné nous n’aurons plus que deux
partis bien distincts : le clérical et le
radico-socialiste.
— Tandis que chez nous il y a comme
un regain de cléricalisme, la France vient
de prouver qu’elle est avec son Gouvernement dans la lutte qu’il a engagée
avec cet ennemi déclaré des institutions. Les élections des Conseils Généraux de dimanche dernier assurent en
effet au parti ministériel une majorité
prépondérante. C’est dire que la politique
de M. Combes est loin d’être malvoulue
des masses, comme les nationalistes se
plaisaient, à l’affirmer. Et cela va encourager le Président du Conseil à poursuivre son œuvre jusqu’à la dénonciation
'du Concordat. Après la rupture des relations diplomatiques avec le A^aticau et
le rappel des ambassadeurs respectifs,
qui vient d’avoir lieu, il n’y a plus qu’un
pas à franchir pour rompre tout à fait
avec Rome. Le fera-t-on ce pas qu’on
estime si dangereux f C’est ce que l’avenir
nous dira.
— Jeudi dernier, vers 10 h. du matin,
tandis que le ministre russe de l’Intérieur
se rendait à la gare pour prendre le train
de Péterhoff, un certain Porozneff lançait
une bombe sous sa voiture. L’engin
meurtrier éclata aussitôt et en moins de
rien le ministre De Plehwe, son secrétaire, le cocher, les chevaux furent horriblement fracassés. La nouvelle, aussitôt
divulguée, a produit une impression terrifiante surtout dans l’entourage Immédiat
du czar et dans les cercles du Gouvernement. Après Sipiaguine, — le prédécesseur de De Plehwe — Bobrikoff,
gouverneur de la Finlande ; après Bobrikolf, De Plehwe. Les réactionnaires
qui sont au pouvoir peuvent raisonnablement se demander quand viendra leur
tour maintenant. Et il viendra à n’en
pas douter pour peu que le système
terroriste continue à régner en Russie,
et qu’aux vœux légitimes des populations
qui soupirent après un peu de liberté,
on continue à répondre par les répressions
sanglantes, le knout et les infâmes galères
de la Sibérie,
Yoici d’autres victoires à l’actif des
Japonais. Après des attaques répétées
pendant plusieurs jours, les Japonais se
sont emparés de Siinu-Tcheng et à l’heure
qu’il est ils auront réussi à faire évacuer
Hai-Tcheng aux Russes. Port-Arthur
tient encore, mais les Japonais viennent
de s’emparer de trois forts avancés dont
ils vont faire tout autant de bases d’opération. La reddition de la place n’est
donc plus qu’une question de temps.
.1- c.
PENSEE
» -e
Faire du bien n’est pas seulement
la vie des belles âmes, c’est une divine
manière de se perpétuer, un moyen
de triompher de la mort; un art de
ne mourir jamais.
Abbadie. '
Il est évident que l’homme ne vaut
que par sa foi. Changez la foi, vous
changerez tout l’homme.
Samuel Vincent.
Horaire d’été
La Tour-Pignerol-Turin
aecél. aocèl. fest.(l)
5.10 7.40 8.30 12.15 15.32 19.10 20.15
a. 5.34 8.1 8.B6 12.41 15.54 1 9.86 20.30
(î. 5.87 8.2 9.1 12.44 15.56 19.41 20.23
a. 3.59 8.16 9.2S 13.6 16.12 20.3 20,5B
d. 6.7 S.22 9.S1 1S.13 16.20 20.12 21.2
Turin 7.26 9.15 10.55 14..32 17.82 .;21.35 22.24
(1) Jours de fête des mots de juitletf août et septemhre.
La Tour
Briijuéia8<t
Pignerol |
Turin-Pignerol-la Tour
accêl. accél.
Turin 5.35 9.15 12.55 16 — 17.35 19.49
Pignerol / rt, 6.56 d. 7,5 10.36 14.2 17.21 18.21 21.2
X 10-45, 1-4,10 17-31 18.28 21.11
Briquéras { » 7.27 d. 7.30 il.7 11.10 14.28 14.30 17-53 17.57 18,56 18.58 21 33 21.38
La Tour 7.56 11.36 14..54 18.2 a 19.21 aâ.6
Tramway Pignerol-Pérouse
(1)
Pignerol 5.4 7. 9.30 10.40 14.30 17.25 18.44 21.20
S, Germain B.41 7,36 10.6 11.16 15.6 18.1 19.10 21.56
Pérouse a. 6.15 8.10 10.40 11,51 15.40 18,35 19.54 22.30
dêjp. diligences 8.20 18.45
arr. PeiTÎev 9.50 20.15
„ Féneatvellea 11. 21.25
(1) Facultatif depuis le l.r Septembre,
(Fénesirelles-Perrier)-Pérouse-Pignerol
(3) fest.C2)
,5> (Tenesti-, 4 30 16.30 17.30
i| (Perrier CD 5.15 17.15 18.15
Pérouse a. 6.30 18.30 19.30
n 4.45 6.41 8-12 11.45 14.50 17.26 18.45 20 19.47
S. Germain 5.20 7.16 8.47 12.20 15 25 18.2 1921 20 .35 20.23
Pignerol 5.55 7.52 9.22 12.55 16. 18.37 19.56 21 .10 20 58
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