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m
Quarante-troisième année.
24 Juillet 190a
eu
l/ECHO VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignés de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Ne détournez pas le courant — Ephéméiides
vaudoises — Cours bibliques et Convention
chrétienne à Chexbres — Echos de la
presse — Chronique — Nouvelles et faits
divers — Livres et journaux — Nouvelles
politiques — Collège: Programme des concours — Souscriptions.
NE DÉTOURNEZ PAS LE COURANT
Nous remarquons cette année une
sensible diminution dans le nombre
des étrangers en villégiature dans la
vallée du Pélis.
Certes cela s’explique en partie par
le mauvais temps et la pluie persistante. Mais s’il n’y avait pas d’autre
cause que celle-là, les hôtels seraient
sans doute moins fréquentés que d’habitude, mais les appartements auraient
été loués tout comme les autres années, car les familles qui désiraient
venir passeï’ la belle saison au pied
de nos montagnes n’attendaient pas
jusqu’à l’été pour chercher un logement; elles tâchaient de s’en assurer
un dès le mois de mai si ce n’est
même plus tôt. Et les appartements
étaient recherchés, et il était bien
rare qu’une maison tant soit peu habitable ne trouvât pas ses locataires.
Le courant paraissait établi et nous
nous attendions à le voir croître d’année en année, d’autant plus que les
maisons se multipliaient et que la population semblait comprendre de plus
en plus le parti qu’elle pouvait tirer
de ce que les Suisses appellent l’industrie des étrangers.
Le courant aurait-il été détourné
comme il est arrivé à plus d’un cours
d’eau pendant les fortes pluies de ces
dernières semaines?
Nous voulons espérer que non. Mais
nous ne pouvons nous empêcher de
mettre nos gens en garde contre une
tentation à laquelle plusieurs ont peutêtre cédé plus qu’il n’aurait fallu.
Il ne faut pas oublier que les étrangers qui viennent en villégiature à
la Tour, à Saint-Jean, à Bobi ou ailleurs dans la vallée, sont en général
des Italiens, des Piémontais surtout,
qui désirent passer l’été à la campagne avec leur famille, mais qui n’ont
pas de grqsses bourses qui leur permettent de dépenser sans compter.
Ceux qui ont beaucoup d’argent à dépenser préfèrent généralement visiter
les endroits plus fréquentés et à la
mode; et s’ils viennent ici ils préfèrent descendre à l’hôtel et s’épargner
tout souci de ménage.
Ceux qui recherchent nos appartements d’été sont ordinairement des
gens de modestes ressources qui aiment bien aller à la campagne, mais
à condition de ne pas augmenter de
beaucoup les dépenses du ménage.
Plusieurs même y conduisent la famille et restent eux-mêmes à la ville
pour vaquer à leurs affaires.
Cela étant, il ne faut pas vouloir
trop exploiter cette industrie dans
l’impatience d’en retirer au plus tôt
le plus gros profit possible. Les profits augmenteront à mesure que les
embellissements rendront le séjour
plus confortable et que le pays sera
plus connu et plus apprécié comme
lieu de villégiature. Mais ne soyez pas
impatients. Ne vous hâtez pas d’élever les loyers au niveau de ceux que
l’on paye dans des endroits beaucoup
plus fréquentés. Et si vous fournissez
à vos locataires ou, en général, aux
étrangers, des produits agricoles ou
autres denrées, faites-les leur payer
le prix courant et rien de plus.
Pourquoi certaines classes de fournisseurs, les bouchers surtout, élèventils artificiellement les prix quand la
bonne saison arrive? Il est vrai qu’ «ils
ne font pas de tort » aux habitants
de l’endroit, puisqu’ils élèvent les prix
pour eux les tout premiers. Mais vous
comprenez bien que les étrangers qui
viennent à la campagne avec l’idée
que la vie y est moins chère qu’à la
ville, et trouvent tout le contraire,
soient déçus et tâchent de chercher
ailleurs.
Que les négociants et les fournisseurs veuillent bien se contenter de
l’augmentation de gain que leur assure l’augmentation de la vente, et le
mouvement continuera et ii’a en croissant, à l’avantage de tout le pays.
Mais si d’un côté les propriétaires demandent des loyers excessifs et de
l’autre les_ négociants vendent les denrées de première nécessité à des prix
qui ne correspondent pas aux conditions générales du marché, qu’arrivera-t il? Le courant se détournera
et il y aura une crise dont les premiers à souffrir seront ceux qui ont
des maisons à louer, mais qui se répercutera sur tout le commerce local
et sera plus ou moins ressentie par
la population tout entière.
éphemërides vaudoises
21 Jalllel.
Massacre de Béziers.
On a l’habitude d’appeler la guerre
faite en Provence par le pape Innocent III au commencement du IS”®
siècle « la croisade contre les Albigeois^; mais quiconque se rappelle
que les Vaudois étaient depuis quelque temps mêlés aux disciples de
Pierre De Bruys en Provence et que
le nom d’Albigeois désignait tous les
Réformés de cette région dont Albi
était la place la plus importante, comprendra que cette croisade compte
parmi les plus anciennes guerres de
la papauté contre les Vaudois.
Ceux-ci étaient si multipliés et puissants en Provence, malgré l’inquisition établie à Narbonne par St. Dominique, que Innocent III crut devoir
recourir à des moyens plus énergiques pour les combattre. Il fit prêcher
une croisade contr’eux, avec l’assentiment du roi Philippe Auguste promettant force indulgences à quiconque s’y enrôlerait pour 40 jours, et le
paradis, à ceux qui y périraient. Ses
agents réussirent à ramasser une formidable armée de pèlerins croisés qui
partit de Lyon le 25 Juin 1209 commandée par le légat du pape Arnold
abbé de Citeaux assisté de nombreux
seigneurs et prélats ; juste 30 ans après
que de la même ville de Lyon était
parti Pierre Valdo pour se rendre à
Rome au Concile.
Le 21 Juillet cent mille croisés arrivaient à Béziers où devait avoir lieu
le premier grand exploit de la croisade.
Cette ville appartenait au comte
Roger qui soutenait les Vaudois. Quand
il se vit bloqué par une armée si
nombreuse, il sortit et alla se présenter au légat pour le prier d’épargner
une*>cité qui comptait parmi ses habitants aussi beaucoup de catholiques.
Le légat promet de l’exaucer si les
habitants Vaudois de la ville abjurent
leurs croyances et se font catholiques.
Le comte rentré à Béziers convoque
le peuple et communique la réponse
du légat. A quoi les Albigeois répondent que « pour prolonger une vie
périssable ils ne renonceront jamais
à leur foi >.
L’évêque (Raynaud de Montpellier)
essaye alors à son tour d’aller fléchir
le chef des croisés, mais en vain. L’assaut fut donné aussitôt par les croisés
(raconte Benoist « Hist. des Albig. I,
104 » ) « et s’étant rendus maîtres de
la ville ils passèrent au fil de l’épée
tous les habitants sans distinction d’âge
ni de sexe, saccageant et pillant partout. Ensuite ayant aperçu 7000 hommes qui s’étaient réfugiés dans l’église de la Madelaine, ils se jetèrent
sur ces malheureux qu’ ils massacrèrent sans qu’il en échappât un
seul*.
C’est ainsi que ce jour-là 23 mille
habitants de Béziers furent massacrés,
catholiques et Albigeois ; car au commencement de la boucherie les croisés ayant demandé au légat comment
ils devraient se comporter envers les
catholiques, il leur répondit : « Tuez
les seulement tous; le Seigneur connaît ceux qui sont siens ».
Il n’échappa de toute la population
de cette ville que le comte Roger qui
réussit à se sauver à Carcassonne avec
quelques compagnons.
Ainsi commença cette terrible croisade qui dura 20 ans et ne réussit
pas à exterminer les Vaudois, puisqu’elle en fit fuir un grand nombre
qui trouvèrent dans les Vallées du
Piémont un asile sûr où ils se sont
maintenus jusqu’à nos jours.
Teopilo Cay.
Cours Bibliques et Convention CbrOtienne
(sous la tente)
à CHEXBIIES, Vaud, Süisse - 1908 ■ Seconde aimée
Cette année encore, nous venons
fraternellement inviter les chrétiens
de langue française à prendre part
aux Cours Bibliques et à la Convention Chrétienne, dont on trouvera plus
loin le programme détaillé.
Les nombreux témoignages que nous
avons reçus du bien qui s’est fait l’année dernière à Chexbres, nous ont
décidé à reprendre l’œuvre cette année. Nous savons que la bénédiction
divine n’est pas liée nécessairement
à des instruments, des lieux ou des
moyens particuliers, mais nous croyons
que cette entreprise répond à un besoin actuel du peuple de Dieu, et que
la promesse du Seigneur ne nous faillira pas : « Si quelqu’un m’aime, il
gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous
ferons chez lui notre demeure » (Jean
XIV, 23).
COURS BIBLIQUES (24 AoOt Bü 14 septeiRdre).
Le but de ces Cours est de fournir
aux chrétiens des 2 sexes, et de tout
âge le moyen d’acquérir une instruction biblique solide et pratique, par
les soins de maîtres compétents, dans
une atmosphère de prière, de recueillement, et de consécration, sous la
direction humblement réclamée du
St. Esprit. La Bible, telle que nous
l’avons entre les mains, est donc la
base et la substance de l’enseignement
de Chexbres. Sans nous lier à aucune
théorie particulière de l’inspiration
des Ecritures, nous croyons que cette
inspiration surnaturelle leur donne
une autorité absolue en matière de foi.
Les frères qui ont accepté la charge
d’enseigner peuvent appartenir à des
écoles différentes, mais ils s’accordent
avec nous pour placer les Saintes
Ecritures au dessus de toute autre
source de connaissance religieuse.
Les éléves devront se faire inscrire
avant le premier Août. Ils recevront
une carte, qui leur donnera droit aux
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places privilégiées dans le lieu des
Cours. 'Le&visiteurs (non inscrits) n’auront droit qu’aux plact's disponibles.
Ecrire au seci'étariat dès Cours Bibliques, Chexbres, Vaud, Suisse. Comme l’année dernière, les personnes qui
en exprimeront le désir seront logées
chez des particuliers et prendront
leurs repas en commun, dans une cantine à l’organisation de laquelle le
Comité local a donné cette année des
soins particuliers, le tout à raison de
3 frs. par jour. Ce prix ne représente
pas la totalité de la dépense, et nous
serons reconnaissants à ceux de nos
amis qui seront disposés à payer un
peu plus.
En outre, le comité local assurera,
dans la mesure du possible, la pension
au prix de 4 à 5 frs. dans les Pensions, de 5 à 8 frs. dans les Hôtels.
Prière d’écrire au plus tôt au Secrétariat des Cours Bibliques à Chexbres.
Conveotion Clirétieiine (14 Sept, au soir, au 18 Sept, inclus).
Les principes qui gouvernent les
Cours Bibliques, sont aussi à la base
de la Convention Chrétienne, destinée
à réunir tous ceux qui veulent progresser dans la connaissance, l’amour
et le service du Père, révélé par Jésus-Christ, son Fils Unique, notre Sauveur, lequel nous communique la vie
divine par le St.-Esprit, cette vie ne
peut naître et se développer dans sa
plénitude que par le moyen de la Parole écrite, c’est pourquoi nous donûons à l’étude de la Bible la place
d’honneur dans nos assemblées.
Tous les chrétiens, sans distinction
d’école, d’église ou de nationalité, y
sont cordialement invités. Nos frères
désignés à l’avaqce y présenteront les
sujets choisis, mais il y aura place,
sous le contrôle du St-Esprit, pour des
allocutions spontanées, des témoignages et des prières.
Les réunions du soir seront consacrées plus spécialement à l’évangélisation. Puisse la Convention du 1908
contribuer pour une large part au
réveil de nos églises, et par elles, à
celui de nos patries respectives.
Pour la Convention, le Comité ne
peut prendre sur lui d’assurer le logement et la nourriture de tous les
visiteurs, mais il fera son possible, si
on veut bien lui écrire au plus tôt.
La proximité de Lausanne (40 minutes en chemin de fer) et de Vevey
(15 minutes en chemin de fer) rendra
possible d’assister à la Convention,
tout en logeant dans l’une ou l’autre
de ces villes. R. Saillens.
ECHOS DE LA PRESSE
Du Relèvement Social :
Un peuple qui veut vivre.
La Suisse vient de nous donner un
merveilleux exemple de courage moral. Le suivrons-nous?
En tout cas. Le Signal de Genève,
en rendant compte du vote du 5 juillet, a raison d’intituler son article: Un
peuple qui veut vivre; il aurait tout
aussi bien pu l’intituler: Un peuple
qui vivra.
Le 5 juillet, en effet, par 235.000
voix contre 135.702, c’est-à-dire par
100.000 voix de majorité, les Suisses
ont voté l’interdiction de la fabrication, de la vente, de l’importation et
du transport de l’absinthe.
Deux cantons seulement ont donné
la majoi'ité aux partisans de la libre
circulation de l’absinthe: les cantons
de Genève et de Neuchâtel. Pourquoi?
parce que à Genève l’élément étranger domine et qu’à Neuchâtel l’intérêt commercial et industriel — on
sait que Couvet, la patrie des Pernod
est dans le canton de Neuchâtel —
l’a emporté sur l’intérêt moral.
Les Suisses, en agissant comme ils
l’ont fait, ont prouvé qu’ils ne se laissaient pas duper par le sophisme de
la liberté à outrance. Et si je veux
m’empoisonner! crient à'tue-tête les
individualistes incorrigibles qui, dans
Le Siècle ou ailleurs dénoncent la tyrannie des solidaristes.
Empoisonnez-vous, répondons-nous
à ces derniers. Nous n’y voyons aucun
mal ; vous nous débarimsserez des
égoïstes féroces que vous êtes. Séulement, permettez : empoisonnez-vous
sans empoisonner autrui, d’abord, sans
porter préjudice aux autres ensuite,
et sans nous obliger enfin à vous soigner d’une part et à nous défendre
d’autre part contre les crimes et les
méfaits dont vous vous rendez coupables sous l’influence des boissons
alcooliques que vous absorbez.
Le buveur d’absinthe, en effet, empoisonne ses enfants que la société
est obligée de soigner à ses frais, il
ruine sa famille et devient une charge
pour le corps social, car il faut généralement lui ouvrir les portes des hôpitaux et des asiles d’aliénés, et ensuite il devient souvent un criminel.
Et c’est pour ces différentes raisons
que nous trouvons parfaitement absurde le raisonnement des partisans
de la liberté à outrance, aussi absurde
que le raisonnement du voleur ou de
l’assassin qui réclamerait la liberté
de la pince-monseigneur et du surin.
Il est vrai que l’association patriotique radicale du canton de Neuchâtel a repoussé à l’unanimité moins une
voix tout empêchement relatif à la
fabrication, la vente et la circulation
de l’absinthe.
Voilà un vote qui a dû réjouir le
cœur de M. Yves Guyot qui traite
d’imaginaire le péril alcoolique et de
malfaiteurs ceux qui réclament des
mesures énergiques pour enrayer les
progrès de l’alcoolisme.
Mais le peuple Suisse estime avec
raison qu’il importe de vivre avant
de savourer les beautés ineffables du
laisser faire et du laisser passer.
« Primum vivere deinde philosophare». Que les intellectuels et les
sophistes raisonnent, à perte de vue
et de vie, mais que les hommes qui
se sentent du cœur affirment leur volonté de vivre et fassent le nécessaire
pour cela.
Du Journal de Genève:
Bu compte-rendu de la fête des promotions des écoles de la colonie italienne subventionnées par le gouvernement :
M. de Michelis, directeur du bureau
royal de l’émigration italienne en
Suisse, a ouvert la fête en remplacement de M. le consul général Basso,
absent de Genève. M. de Michelis a
prononcé un discours fort applaudi.
Il a dit que les élèves des écoles accomplissaient un acte hautement méritoire en sacrifiant deux heures de
leur temps pour suivre, après les écoles genevoises, les cours complémentaires de la colonie afin d’y apprendre, la langue, l’histoire et la géographie* du pays. Ils donnent ainsi un
exemple à quantité de nationaux in
différents ou oublieux de leur patrie
et travaillent à leur bonheur puisque
l’instruction est la clef de voûte de
l’avenir des nations.
L’orateur a passé en revue les progrès accomplis par l’Italie dans les
derniers trente ans. Grâce à son régime de liberté et aux progrès de
l’instruction, on a assisté à l’éclosion
de toutes ses énergies dans la finance,
les industries et le commerce. L’activité maritime est en progrès, les
centres d’activité industrielle se multiplient, le mouvement de caisse de
la Banque d’Italie a dépassé l’année
dernière 44 milliards tandis que le
taux d’escompte n’a pas dépassé le
5 1/2 0/0; la même banque dispose
d’une circulation de 1250 millions en
papier avec un patrimoine métallique
de 900 millions.
Tout cela est fort admirable pour
une nation qui n’existe enfln comme
telle que depuis 38 ans et qui a su,
en ce laps de temps, racheter presque
toute sa rente qui était à l’étranger
et absorber l’émission de tous les titres de l’Etat.
Ce mouvement d’ascension se répète dans les échanges avec l’étranger qui atteignent presque quatre milliards par an, dans l’industrie qui gagne de plus en plus la confiance du
marché intérieur et conquiert celle
des autres pays.
M. de Michelis a engagé ses compatriotes à aimer toujours plus leur
pays qui a derrière lui toute une histoire lumineuse d’activité et de progrès civique. Il les a aussi invités à
envoyer leurs enfants aux écoles italiennes qui n’appartiennent à aucune
confession religieuse ni à aucun parti
politique et qui sont ouvertes à tous
ceux qui veulent apprendre la langue italienne.
Après cet éloquent discours, suivi
de l’Hymne royal, écouté debout par
l’assistance, la parole a été donnée à
M. le D.r Zoppino qui a fait un rapport intéressant sur la marche des écoles. Celle-ci est très réjouissante.
Détail curieux : 12 élèves sont de nationalité genevoise.
L’Hymne de Garibaldi a précédé
quelques productions des élèves qui
ont été fort applaudies.
On a procédé ensuite à la distribution des prix, livres et diplômes et au
tirage d’une loterie gratuite organisée
à l’intention des élèves par le Comité
des Dames ; ce qui a fort amusé et
réjoui les jeunes étudiants.
Un petit goûter a réuni les élèves
dans l’intérieur du Stand tandis que
sur la pelouse s’ouvraient les jeux
champêtres habituels réunissant le
grand public.
La fête agrémentée par 1’ « Unione
Musicale « di Cesara » s’est prolongée
très brillamment jusqu’à 8 h. du soir.
CHRONIQUE
La 'I our. Dimanche le culte de
10 h. Ij2 au temple a été présidé par
M. Paolo Longo. A 3 heures M. le pasteur Appia a fait une conférence sur
la nécessité de la Bible pour l’éducation des enfants.
Le Comité constitué pour venir en
aide aux familles d’ouvriers restés
sans travail à la suite de l’incendie
de l’Imprimerie Mazzonis a ouvert une
souscription publique dont nous donnons plus loin la première liste. Ceux
qui désirent contribuer à cette œuvre
iUassel. M. le pasteur Bertalot nous
prie d’informer le public que la place
de maîtresse de l’école de filles de
Massel est mise au concours par le
Conseil scolaire — afin que les maîtresses vaudoises y pensent.
Nouvelles et faits divers
La Conférence de Toscane a élu
comme députés au Synode M. M. Ettore Ravazzini, Av. Vittorio Vannuccini, Av. Carlo Padelletti, et comme
suppléants M. M. Paris Melani, Egisto
Cignoni, Alfredo Nardelli, Antonio Nienti.
— La 93" réunion des députés des
Eglises wallonnes des Pays-Bas a eu
lieu à Bréda du 25 au 29 juin. Le
nombre d’âmes qui s’y rattachent est
de^ 16.833. L’instruction religieuse a
été donnée à 774 catéchumènes, dont
171 ont été reçus membres de l’Eglise.
— Le conseil municipal de Crest
(Drôme), sur la proposition de M. Fayolle, le nouveau maire républicain,
qui est catholique, a intitulé une rue
neuve au pasteur Eugène Arnaud,
l’historien des protestants du Dauphiné,
de la Provence et du Vivarais et l’auteur de plusieurs autres ouvrages très
appréciés.
^ — Le dimanche 5 juillet, la librairie Bridel, à Lausanne, a'failli être
détruite par un incendie. Des enfants
qui s’amusaient à faire du feu ont jeté
dans la caisse des brindilles qui ont
enflammé de vieux papiers, de vieilles
caisses. Les pompiers ont réussi à arrêter le feu dans la cave et la maison elle-même n’a pas souffert.
On organise dans le monde Israélite une grande souscription pour
créer une Université juive àjérusalem.
— Nous extrayons les données suivantes du 104® rapport annuel de la Société Biblique Britannique et
Etrangère: Au cours du dernier
exercice, une partie de la Bible a été
traduite en trois langues nouvelles, le
Lengua, parlé par les Indiens du
de solidarité sociale sont priés de le
faire au plus tôt.
Société Pédagogique. La 35° Conférence annuelle de la Société Péda- r
gogique vaudoise aura lieu à SaintGermain le jeudi 6 août prochain à ï?
8 1|2 du matin. .3
Toutes les personnes qui s’intéressent à l’instruction sont cordialement
invitées.
Ordre du jour:
1° Culte.
2° Lecture du procès-verbal de la
dernière Conférence.
3° Nomination de la Présidence.
4° Rapport sur la marche de VUnione Magistrale Nazionale.
5° Rapport sur l’enseignement de
l’histoire biblique dans nos écoles élémentaires.
6° Propositions et objets divers.
7° Nomination du Comité directeur.
Le Comité.
l*omar»t. Un généreux subside de
mille cinq cents lires vient d’être accordé par le Gouvernement, et par
l’intermédiaire de Son Exc. Thon. L.
Facta, sous-secrétaire d’Etat à l’Intérieur, pour le bâtiment de la Salle
d’Asile Vaudoise (Asilo Infantile Valdese), qu’ on est entrain d’achever
tout près du jardin du presbytère, sur
la gi'ande route provinciale. H reste
cependant encore une somme assez
forte à trouver pour couvrir toute la
dépense. En attendant, c’est avec la
plus vive reconnaissance que le Consistoire a reçu du Ministère de l’Intérieur une preuve si belle de son
intérêt et de sa bienveillance.
J. W.
3
Chaco, au Paraguay, le Lu-Nyànkole,
parlé au S. O. de l’Ouganda, et VHindou-Sindhi, parlé dans la région de
ce nom, sur les frontières de l’Inde
anglaise. Un travail semblable est
presque prêt pour six autres idiomes
nouveaux. La liste des langues qui
possèdent, en tout ou en partie, les
Saintes Ecritures, est actuellement de
412, dêsquelles 105 possèdent la Bible
en entier, et 99 autres tout le Nouveau Testament.
La Société emploie 900 colporteurs,
qui visitent de nombreux pays où jamais aucun missionnaire n’a porté ses
pas. L’an dernier, ces colporteurs ont
vendu 140.000 exemplaires au Japon
et plus d’un million en Chine. Les
dépenses ont été de 5.662.325 francs
et les recettes de 5.988.750. La somme
due aux ventes marque un progrès
réjouissant et atteint 2.343.175 fr.
La Société compte 5800 branches
en Angleterre et 2430 au dehors, surtout dans les colonies britanniques.
Depuis sa fondation, elle a publié plus
de 209.600.000 exemplaires de l’Ecriture.
LIVRES ET JOURNAUX
G. B. Marchesi. « Il Pensieroso ».
Studio su F. Amiel. Tre tavole.
Un vol. di pag. 200. Ulrico Hoepli,
editore, Milano, 1908. L. 4.
Le Journal intime de Frédéric Amiel, ce
livre si suggestif qui a été traduit en plusieurs
langues et dont la dixième édition française
vient de paraître chez Fisehbacher, est par
contre fort peu connu en Italie. C’est donc
avec plaisir que nous annonçons ce volume
où M. Marchesi étudie la pensée d’Amiel non
seulement dans le Journal mais aussi dans
ses autres écrits moins connus. Les Italiens
cultivés, et les éiiangéliques en première ligne, lui seront reconnaissants de leur avoir
fait connaître cette pensée si vigoureuse, cette
personnalité si attachante et si originale.
Associazione nazionale italiana per il
Movimento dei Forestieri. Le Acque Salutari d’Italia. Guida ufficiale pratica per la scelta di località fornite di stabilimenti termali,
, idroterapici e di acque per bibita o
-t'Ter bevanda. Diffusa gratuitamente
a 10.000 esemplari.
Ce volume fait suite à celui dont nous avons
rendu compte il y a 15 jours: Monti, Laghi,
Marine- Il a, comme on le voit, le même but:
faire connaître aux Italiens les ressources que
notre pays offre à ceux qui ont besoin de cures climatériques ou hydrothérapiques et qui
trop souvent vont les faire au loin parce qu’ils
ignorent ou n’apprécient pas les richesses qui
se trouvent à leur portée. La méthode est la
même et les données concernant l’analyse et
les propriétés des eaux sont scientifiquement
exactes, étant tirées des publications officielles du Ministère de l’Intérieur.
Dott. Giovanni Luzzi. Le Lettere di
San Paolo agli Efesini, ai Golossesi, a Filemone, ai Fllippesi.
Traduzione Commentario Riflessioni. Firenze, Tip. Claudiana, 1908.
Prezzo L. 4. - Rilegato in tela e
oro: L. 5.
Nous rendrons compte prochainement de
cet important ouvrage.
Minerva.
Sommario del Numero 32.
Le grandi città nel XIX e XX secolo - I
regimi alimentari - I pretesi amori di Maria
Antonietta - L’inglese come lingua universale
- La casa degli artisti tedeschi a Firenze Professioni femminili - Costumi del Canadá
Francese - Note militari - Spigolature - Recensioni - Notizie bibliograflche - La pittura
alla « quadriennale » di Torino - Rassegna
Settimanale della Stampa - Rassegna Finanziaria.
Lumen de Lumino
Sommario del N. 7.
Ancora del Catechismo fllosoflco, P. Taglialatela — Il Modernismo cattolico come nuovo
tipo di esperienza religiosa — Saranno chiacehere, ma....! G. Banchetti. — Bozzetti omiletici — Per il pulpito — Note bibliograflche
— L’origine del male.
Pagine libere.
Sommario del N. 13 ( 15 Luglio).
A. Labriola-. Per la teoria dello sciopero
generale — G. Marangoni-. Dopo i processi
germanici — A. 0. Olwetti-. A, proposito di
anacronismi sindacalisti — Prof. E. Loncao:
Come si dissolveva Roma secondo i padri della
Chiesa — A. Ribera: L’Altalena — U. Mondello: Versi — A. Semita: La politica della
quindicina — Cronaca scientifica — Notizie
varie.
Conferenze e Prolusioni’
Sommario del N. 14.
Le tradizioni matematiche delT Italia-,
discorso pronunziato in Roma l’8 aprile 1908
per inaugurare i lavori della Sezione storica
del VI Congresso Internazionale dei Matematici, dal prof. Gino Loria, dell’Università di
Genova. — Il generale Giovanni Cavalli ;
commemorazione centenaria tenuta il 30 maggio 1908, in Torino, dal rhaggior generale Ugo
Allason. — il concetto di malattia ; discorso
letto il 4 novembre 1907, per l’inaugurazione
dell’anno academico nella R. Università di
Modena, dal prof. A. Dionisi
IVouvelles politiques
M. Marsengo-Bastia est sans contredit non seulement un de nos députés les plus en vue, mais encore
et surtout un de ceux que les électeurs
entourent de sympathie et d’affection
sincère. Le fameux banquet populaire
qui lui fut offert à Vigoné, il y a
quelques années, et le banquet colossal de dimanche dernier sont là
pour le prouver. Parmi les 1.500 commensaux accourus à Scalenghê à l’appel du comité organisateur, figuraient
tous les électeurs influents du collège
de Vigone, les autorités politiques et
administratives de Pignerol et Turin,
un certain nombre de sénateurs et
plusieurs députés. Tous les ministres
et les sous-secrétaires avaient fait
parvenir leur adhésion par lettre ou
par télégramme. Le banquet de Scalenghe a donc revêtu un cachet politique, et le discours que le héros
de la fête y a prononcé, a été un
discours politique. En résumant l’histoire des travaux parlementaires de
ces dernières années M. Marsengo entonne un hymne de louange à M. Giolitti dont il à toujours suivi la politique. L’orateur estime qu’ il nous
convient de maintenir le droit d’entrée sur les blés pour protéger l’agriculture nationale ; qu’il nous faut
éduquer les masses afin d’en éviter
les conflits sanglants avec la force
publique; que nous devons coûte que
coûte nous modérer dans les dépenses
pour ne pas trop affaiblir le budget,
etc. Des lieux communs comme vous
voyez; A propos d’élections générales,
M. Marsengo, qui se fait le porte-voix
de M. Giolitti, dit que la Chambre
actuelle a bien mérité de la patrie
à laquelle elle va rendre d’autres
services encore ; et que par conséquent
il n’est pas question au moins pour
l’année en cours, de la dissoudre.
— Nasi s’est enfin décidé à quitter
Rome, le 21 c. De nombreux amis,
siciliens pour la plupart, étaient groupés devant la gare pour le saluer à
son départ. A son arrivée à Naples
des milliers de personnes lui ont fait
une démonstration des plus enthousiastes qu’il pût souhaiter ; et le comité «pro Nasi» l’y attendait avec
le vapeur expressément affrété poulie conduire à Trapani, où ses conèi^
toyens lui ménagent une entrée triomphale, que dis-je, une vraie apothéose.
— En Macédoine, le mouvement
révolutionnaire provoqué par les «jeunes turcs» prend chaque jour de plus
vastes proportions, et on a lieu de
croire que les Bulgares, les Cuzto
valaques et les Grecs se préparent à
le seconder. Les Jeunes Turcs ne réclament que l’application libérale et
intégrale de la constitution de 1876;
ils déclarent de ne pas être hostiles
aux chrétiens ; de ne pas vouloir verser le sang innocent ni attaquer les
villages, qu’ils défendront au contraire contre les bandes de voleurs
étfixngers. Les Albanais de leur côté
invoquent la constitution et s’opposent
aux réformes proposées par les puissances. En présence de toutes ces
manifestations hostiles, le gouvernement turc demeure indécis, n’osant
trop avoir recours aux moyens extrêmes de crainte de plus graves complications. A ce qu’on affirme, les
Jeunes Turcs seraient en train d’organiser une révolution à Constantinople même.
— Ainsi que nous l’annoncions la
semaine dernière, le voyage de M.
Fallières a commencé par la visite
au roi de Daneniarck. Réceptions cordiales à Copenhagen, dîners de gala
donnés et rendus, visite à Roskilde,
i’ancienne capitale, réception et lunch
au municipe de là capitale, discours
de bienvenue, protestations d’amitié,
rien enfin de ce qui caractérise ce genre
de visites n’a manqué, et le président
de la République va pouvoir partir
on ne peut plus satisfait de l’accueil.
— Vous n’avez pas oublié la ré
volte parlementaire de Théhéran
qui avait abouti à la suppression du
Parlement et des garanties constitutionnelles récemment accordées. Mais
la révolte ne s’est pas arrêtée pour
cela ; elle s’est au contraire étendue
à plusieurs grands centres, notamment
à Tabriz, où les antiroyalistes sont
maîtres de la situation. On dit que
le shah semble maintenant animé de
bonnes dispositions, qu’il compte réunir le parlement en octobre prochain
et lui soumettre plusieurs projets de
réformes sérieuses. Si l’on osait y
croire ! j. c.
collège:
l*i’og'i‘àiitinc des Coiieours.
I - Burgess-Kinnaird.
1. Bible. Les voyages de l’Apôtre
Paul. En français.
2. Latin. Tite Live, Livre I, les 20
premiers chapitres. Traduction ; usage
des modes.
3- Grec. Xénophon, Anabase, Livre
II, les trois premiers chapitres. Traduction, analyse des verbes.
4. Histoire. L’Empire Romain d’Auguste à Théodose. En français.
5. Histoire naturelle. Les insectes.
Pour les élèves appartenant à l’Eglise vau
doise qui doivent encore passer au moins 3
ans dans l’Institut et qui y sont inscrits depuis au moins un an.
II - Gillet-Brez.
1. Bible. Les Juges. En français.
2. Latin. César, De Bello Gallico,
Livre III. Traduction ; analyse des
ablatifs.
3. Mathématiques. Problèmes élémentaires de géométrie plane — à
faire sur papier à dessin et avec l’exposifion du procédé suivi.
: 4. Géographie. L’Australie et les
autres îles océaniennes.
5. Histoire. Histoire d’Italie de 1848
à 1870.
Pour les élèves vaudois, sans distinction de
sexe, promus en 4® gymnasiale et dont les
familles sont établies à la Tour depuis cinq
ans au moins.
Les concours auront lieu au mois
d’octobre prochain, après les, examens
de promotion et de licence.
Listes précédentes L. 2320,90
M.me Augustine Bérard-Gonin . » 100,M. et M.me G. P. Pons, modérateur » 25,M.me P. Croff-Staub . . » 25,—
M.mes Rose et Louise Pons-Karrer et
M.lles Amélie et Emma Karrer » 25,—
M. L. Jalla, missionnaire . » 25,—
M. Elisée Davit, Luserne S.tJean P 15,—
M.me V.ve Peyrot, Perrier » 5,U. C. des Jeunes Gens, Villesèche » 15,U. C. des Jeunes Filles, » » 15,M. Emile Pastre, Pomaret . » 2,M. Auguste Pastre » 2,M. et M.me Weitzecker » 5,Consistoire Vaudois du Pomaret » 20,—
M. Daniel Grand, Uruguay (par M
B. Gardiol, pasteur) » 20,M. Paul Catalin, New-York (id.) » 10,M. Joseph Mondon,. (id.) » 10,M. Daniel Mondon feu Joseph, (id.) » , 5,M. David Mondon de J. J., (id.) » 5,M. Jean Mondon, (id.) » 5,M. Jean Favat, (id.) . » 5,M. Joseph Rivoire, (id.) » 5,—
M. P. Bertinat, (id.) » 5,M. Etienne David, (id.) » 6,M. Jean Baridon, (id.) » 5,—
M. A. Jouvenal, (id.) . » 2,50
M.lle Benech, Lyon » 5,M. C. M.c dure, Londre » 12,60
M. Paul Negrin feu Etienne, Bohi » 5,M. B. Gardiol pasteur, » » 10,Consistoire vaudois, » » 25,—
U. C. des Jeunes Gens, » » 30,—
Mères de famille, » » 25,—
M.me H. Burke .... > 20,Eglise de St-Germain » 81,Ecole du Dimanche, Id. » 16,M.lle S. Revel, Id. . . . » 3,Une élève de l’Horphelinat » 2,M.me et le Com. Alinari » 20, » 2,Total b. 2939,
POUR LES SINISTRÉS DE MASSEL
Listes précédentes L. 122,—
M.lle Marie Monastier . . » 20,—
M.me Amélie Kraal, La Haye . » 5,—
M. Henri et E. Geymonat (Ciarmis)
Villar Pélis . . . . » 5,—
M. Léopold Bounous, Turin . » 5,—
Total L. 157,
ERRATA. Daus la liste précédente, au lieu
de Paolo Calvino, 15, on est prié de lire:
Signora Cimino ... 10
Paolo Calvino . . . . 5
Piiur les iecemllís de la fabrlpe Mazzoois
Municipe de la Tour L. 500 — Costabel prof.
Elisée, syndic, L. 10 — M.lle C. Beckwith
L. 100 — Prat com. Gaspare et famille L. 50
— M. et M.me Bérard-Caffarel, L. 50 — Comtesse Erminia di Santa Rosa L, 25 — Pietro
De Rossi di Santa Rosa L. 25 — Tron chev.
Charles Albert, pasteur évangélique, L. 20 —
Perrot Don Michele, priore, L. 20 — Pharmacie Perino & Alloa L. 5 — Sacerdote Heritier
Don Giovanni Francesco L. 5 — Pons Michele
L. 5 — Decanale Fratelli L. 5 — Famille Alessio, Luserne, L. 5 — Don Barale, prevosto
di Lusernetta, L. 5 — Giuseppina e ing. Vladimiro Giorcelli L. 10 — Teologo Camillo Mondon, priore di Luserna, L. 5 — Idem, per conto
dell’Opera Pia Ballesio, L. 10 — Teologo Gaietto Giuseppe, vice-curato di Luserna, L. 1,50
— Martin Don Gio. Battista L. 6 — Vittorio
Soldati et famille L. 2 — Veuve Ceresole L. 1
— Donzino Modesta, veuve, L. 4 — Miegge
Giovanni et famille L. 1 — Mollea Ludovico
L. 5 — Rinaldi Raimondo L. 2 — Chiarpotti
Camilla, vedova, L. 0,50 — Canepa dott. Gio.
Battista, L. 2 — Bertea Domenico L. 3 — Famille Roletti-Fenoglio L. 4 — Getterò Lorenzo
L. 1 — Castellano Giacomo L. 2 — N. N. L. 0,40
— Grosso Pietro L. 1 — Panetto Don Gio. Battista, L. 5 — Giacomo Bosio-Gay L. 20 — Toscano Mattia L. 5 — Avv. Bersezio Carlo, pretore, L. 5 — N. N. L. 25 — Costabel Matteo
L. 5 — Avv. Davide Valabrega L. 5 — Prof.
Davide Jahler L. 5 — Geymonaf Enrico, (Ciarmis) Villar Pellice, L. 5. Total L. 850,40
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che benefizi.
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COMUNE DI PRAROSTINO If
AVVISO l»l FOACOBSO.
Il .Sindaco sottoscritto — Visto il verbale di questo Consiglio Comunale, in data 23 Marzo 1908
AVVISA
Essere aperti i Concorsi ai seguenti posti di insegnanti :
1“ Di scuola inferiore elementare, mista, fuori classe, con sede
in S. Bartolomeo.
2“ Di scuola inferiore elementare, mista, fuori classe, con sede
nell’edifizio scolastico denominato Umberto I.
Entrambe sotto la direzione di una maestra. Le nominate dovranno
impartire l’insegnaraento dei lavori muliebri durante due pomeriggi
di ogni settimana, cioè quella di S. Bartolomeo, alle fanciulle che
frequenteranno la scuola di terza ivi istituita, e quella dell’eilifizio
Umberto I, alle fanciulle che frequenteranno la scuola del Rocco.
Ad ogni posto va annesso lo stipendio annuo di lire 800, pagabile a
bimestri.
Il tempo utile per presentare le domande, corredate dai documenti
pre.seritti dall’articolo 129 del Regolamento generale per l'isLruzione
elementare 9 Ottobre 1895 (modificato), scaile col 31 Luglio corrente
anno.
Praroslino, H Maggio i908. Il Sindaco
Firmalo: BONIN P.
N. 251 — Pineroio, 20 Maggio i908.
Nulla osta.
Il R. Ispettore Scolastico
Firmato: POCHERO.
il
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Società. Bancaria Italiana
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i
Società Anonima col Capitale Sociale L. 40.000.000
Sede Sociale; AHIj.AAO
Genova, Torino, Como, Pineroio, Alessandria, Cuneo, Chieri, Nizza Monferrato
Novi Ligure, S. Remo e Venezia
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COMUNE DI PRAROSTINO i
AVVISO l»l COWOBSO.
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II sindaco sottoscritto — Visto il verbale di questo Consiglio Comunale, in data 23 Marzo 1908
i
AVVISA
Essere aperto il concorso al posto di maestro elementare di 3“ rurale mista, con sede alla Borgata Rocco, sotto la direzione di un
maestro, al quale posto va annes.so lo stipendio minimo legale, alloggio
e orto. Lo stipendio sarà pagato a rate bimestrali.
II tempo utile per presentare le domande, corredate dai documenti
prescritti dall’articolo 129 del Regolamento Generale per l’istruzione
elementare 9 Ottobre 1895 (modificato), scade col 31 Luglio corrente
tmno. L’eletto dovrà assumere la carica al principio dell’anno scolastico 1908-1909.
Praroslino, li Maggio 1908. Il Sindaco
Firmato-. BONIN P.
N. 255 - Pineroio, 20 Maggio 1908.
Nulla ostali 11. Ispettore Scolastico
Firmato: POCHERO.
i
La ACeiVZIA DI l’UVEKOLO
Rappresentante della Banca d'Italia, del Banco di Napoli e del Banco di- Sicilia
con Servìzio di Tesoreria Militare
ISicuv'c Denaro ad interesse in conto corrente ed a scadenza fissa ;
» Depositi di titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
Itilaseia Assegni (chèques) pagabili in Italia e aU’estero, Lettere-circolari di credito
per tutti i paesi ;
Aequiisla Valute metalliche, divise. Biglietti Banca esteri ;
'H'iiiearìca della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali,'ecc. sia del Regno, sia
dell’Estero ;
» dell’esazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, effetti
cambiari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
» del servizio di Classa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc. ;
» della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
Nconla Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e Warrants ;
Apre Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni;
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