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/ Soixante-neuvième année - Anno XI"
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O- Le numéro : »O centimes O
^:n^n^lënSSTraies, honnètei; «gnes de louange, occupent vos pensée. (PhiL IV. 8),
m U m IHTËItlIiDRIl
Cédons le pas.
« Il faut qu’il croiase, et que je
dinmtuie ». Jean III, 30.
Des savants, des philosophes, ¡même
des gens ordinaines ont levé la tête
au ciel et ont dit : « Suivez-noi^ et nous
vous dOMierons le bonheun ; vous alvez été
trop longtemps nourris de fables, et c’est
le moment de secouer le joug de la
vieille foi ».
Et la foule ignorante, qui écoute toUr
jouirs les derniers venus et ceux qui parlent avec le plus di’éloquence, a suivi; ces
pygmées de l’humanité, elle leur a crie
son adhésion, son enthousiasme, sa foi.
Mais où aboutit-on ? Quelle est l’issue
de cette attitude antichrétienne ? Ouvrez
les yeux et lisez dans le grand livre de
la vie de chaque jour : c’est le désenchantement, l’amertume, le trouble le plbs
profond.
Et alors, que penser ? quelle nquvelLe
attitude pnendre?
Jean Baptiste vient à mon secours et
me donne la réponse que je cherche, que
l’humanité d’aujound’hui, trompée, réckr
me de toutes sœ forces pour sortir du
bourbier où les sages die ce jnonde l’ont
^rlcipitéè avec' J^ir ôrguèîT eTTeiür dureté de cœur.
Le précurseur a ùn message pour nous
aujourd’hui et son exemple mérite d’être
mis en pleine lumière.
C’est lui qui a dit : Il faut qu’il croisse,
et que je diminue.
Dans quelle circonstance a-t-ü prononcé
ces paroles ?
Résumons la situation : Jean-Baptiste,
précurseur de Jésus, a attiré par sa prédication, sévère et juste, de vraips foules
sur les bords du Jourdain ; Jésus lui-même
s’était fait baptiser i>ar le rude prophète
vêtu de poil de chameau et nourri d© sauterelle et dè miel sauvage.
Tôt après cepeiudant, le Sauveur ayant
commencé son ministère, les foules se détournent de Jean et suivent le nouveau
prophète. Les plus fidèles disciples du Baptfete sont défavorablement impressionnés
fie cette désertion et expriment leur mécontentement par des paroles pleipes
d’amertume : « Celui qui était avec toi m
delà du Jourdain, et à qui tu as rendu
témoignage, void, ü baptise, et tous vont
(i lui».
Tous vont à lui ! N’était-ce pas à déconcerter le plus équilibré des hommes ? Jean
au contraire ne p©hd pas son calme, il ne
se montre pas fâché dp tout, et sa réponse est celle d’un sa^e, d’un enfant de
Dieu : « Un homrue ne peut recevoir que
ce qui hui a été donné du ciel », et encore :
« Il faut qu’H croisse, et qm je dimvrvm ».
Cette iparole révèle une merveilleluse
grandeur dkme et nous dit jusqu'à quel
point le précurseur avait compris sicar
Maître. Jean, par sa prédication ardente,
véhémente, avait gagné les foules; les
rives du Joutdain, habitueiliement calmes
et solitaires, s’étaient animées par sa présence et bruiasaient; sa renommée allait
grandissBint de jour en jour et une certaine auréole de gloire l’entourait déjà.
Mais^ dès que Jésus commence son ministère, 'tous vont à lui. Et les disciples de
Jean sentent l’offense, s’en inquiètent,
s’en plaignent, murmurent, attendant une
protestation, une r^cticaa.
Rien de tout cela, pas une parole amère,
pas uu mot de plainte, mais une résignation complète qui trahit une pure joie intérieum «/i faut qu’ü croisse, et que je
diminue ». . ¡
Il ne réclame aucun droit de priorité, |
il ne présente PW.S son œuvre comme indé- ;
pendante de celle de Jésus ; il pjevmet à
ses diisciples de suivre celui qui est déjà
plus grand que lui. Jésus monte et Jean
s’abaisse ; Jésus paraît dans la clarté la
plus lumineuse et Jean s’efface, disparaît,
la dernière nouvelle qu’ü nous reste de
lui c’est son martyre, digne couronnement
d’ulue vie entièrement consacrée au devoir.
Cette (parole me semble id une actualité
saisissante : où trouver un exemple semblable d’effacement, de renoncement? Nous
ne sommes guère disposés à nous éclipser,
à nous anéantir pour que d’autres, meilleurs, plus (dignes, prennent notre place :
c’est contre nature. Jean-Baptaste reste
donc devant nos yeux comme un exemple
lummeux que nous (devrions nous efforcer
de suivre.
Sommes-nous (disposes à ce sacrifice ?
Oh! théoriquement nous aiRrmons que
Chiist est notre Maître et notre Sauveur,
par les lèvres nous sommes ipprêts évidemment à 1© glorifier ¡ mais, bien au fondi
inotre activité tend à notre propre glori- ■
fication et nous ne reculons pas devant ce
qui humilie le Christ ; vérité, justice, paix,
s(u!hissent bien souvent des atteintes parce
que dans notre orgueil insensé nous ne
voulons pas courber la tête. Il serait bon
que Christ triomiphât, qu’il régnât, mais
nous |r*e savons lui céder le pas et la place ;
nous ne connaissons pas le genre de renoncement dont le rude Baptiste nous
donne un si bel exêmiple
Et les coùséquences de notre attitude
ne (ppurraient être plus fâcheuses : inca- ■
pables (de diriger le monde, nous voulons
être aux leviers de com(mande coûte que
coûte; mauvais dans notre propre fond,
nous nous (donnons des airs ide Vieirtus qui
cependant ne trompent personne : nous
prétendons faire la volonté de Celui qui
nous a envoyés, maiis au fond de notre
cœur ce qui s’affirme lOt veut s’imposer
c’est notre moi, ce sont nos vues ; nous
restons des ffiterprètes du Christ, mais
doublés (de notre plus belle humanité. ,
En présence d’un momdè qui semble rouler vers l’abîme, il faudrait que cette attitude de Jean-Baptiste devienne générale
et qu’elle crie son avertissement solennel ;
«Science noble science, tu as des meriveilles en réserve et tu charmes par tes
lumières, mais tu ne sauvieg pas le monde :
pourquoi ne serais-tu pas capable de briser
ton piédestal doré et dire : Il faut quM
croisse, et qm je diminue ? ».
«Richesse, tu as créé tout Un merveilleuK train de vie, et cependant tu es incapable de ipirocurer la paiix à notre cœur ;
au contraire, tu es l’oraige et la tempête :
pourquoi ne pas t’humilier et te mettre
au service du seiul vrai Mâître » ?
« Et toi, civilisation, dont nous sommes
si fiers, nous t’avons presque divinisée ;
.mais on ne crée pas eh' vain de nouvelles
divinités, et s’il est un conseil que nous
puissions te donner aujourd’hui, c’est de
preindre le sac et la cendre en te prosternant aux pieds du ptur et simple prophète
de Naaareth, qui a les paroles de la vie
•Si. ■<
étemelle, tandis que tu n’as que rrinquie"
tude d’aujourd’hui et la préoccupation de
demain ».
'^Science, richesse, civilisation, auront
leur heure bénie, lorsque, dépouillées de
orguêil et de leur souUlure, elles se
thettr-ont au service de Christ,
il Tl nae semble que les gens (disent : nous
sommes d’accoidi c’est vrai, nous n'avons
à redire...
I le danger des abstractions, il nous
leurre leit rious pierdi. La. science, la civilisatioh, la> richesse, c’est moi, c’est vous,
o’est (un chacun. Elt alors ? Il faut que
chacmi, en toute sincérîté, s’examine, et
'Seonnaiisse sa propre faillit© morale, et
s^rie une fois encore, sur l’exemple de
Jiean le pirécurseur : « H faut qu’il croisse,
et qm je diminue ».
i-,îîsLce trop, pénible (pour nous? Une
«ilutre parole peut nous y aider : « Celui
àmrehera à sauver sa vie, la perdra j
îi ^ui qui la perdra, la retrouvera ».
POUR LA VÉRITÉ
La paiticipaüon an saM.
(DeuxièHie Partie). .
ITaSelnord^ar lequel le pécheur paî“h ' ticipe lUU salut, d’après les expressions bibliques, semble se présenter sous des aspects divers, que l’intellîgence humaine
s’efforce d’analyser et ensuite de classifier.
Mais, au fond, ü en est comme du rayon
de lumière dont le prisme décompose les
nuances qui concourent à le former ; celui
qui jouit de cette bienfaisante clarté ne
s’applique point à énumérer la proportion et la diaposition de ces divers éléments
colorés ; il y voit clair et c’est ce qui plus
lui importe. ^
11 sera toujours difficile de reproduire
graphiquement l’action du Saint-Esprit
- qui vient éclairer, réchauffer et activer
une âme, car il y a souvent simultanéité
l>lus que gradation dans cet acte salutaire,
qui renouveiUe le p|édieur.
Nous devons, maintenant, nous occuper
d’un de ses éléments les plus essentiels,
qui s’associei et s’unit à tous les autres :
la foi.
Voilà une pairole usée et abusée dans
le monde religieux ; aussi est-ü nécessaire
dès l’abord d’en prêcher la réelle signification, pour ne pas la confondre avec la
croyance générique et moins encore avec
la crédulité.
Le fait (de croire, chez un être moral,
intéresse ses facultés supérieure et distinctivies. Le pécheur, sous l’afction du
Saint-Esprit, par son intelligence comprend que Dieu le cherche et s’adresse à
lui, par son ccem il en est ému et reconnaissant, par sa conscience il se décide à
accepfter la miain qui lui est tendue et à
.se tourner vers sein. Saïuveor.
La réunion harmonique, en un faisceau,
ces trois éléments constitue une foi,
seule (digne de ce nom, qui ne saurait être
formée d’un seul d’entre eux, ppur ne
pas être stérilement intellectuelle, ou morbidement sentimentale ou pharisaïquement
légale.
Cette foi est, comme le salut lui-même
dont elle nau,s met (en possession en nous
unissant au Sauveur, l’œuvre de Dieu.
de
Jésus l’a affirmé : « L’œuvre de Dieu c'est
que vous croyiez en Cd.ui qu’il a envoyé »
(Jean VI, 29), et Saint-Paul nous assure
que «nul ne peut dire que Jésus est le
Seigneur, ^ ce iVest i)^ le Saint-Bspirit »
(1 Cor. XII, 3).
Ici encore nous voyons se rencontrer l’action prévenante divine et la réponse humaine, qui ne peut être que l’acceptation
d’une offre de grâce, l’appropriation d'un
don gr,atuît. « C’est par la grâce que vous
êtes siaUvés, par le moyen de la foi. Et
cela ne vient pas de vous, c'est le don de
Dieu» (Ephés. II, 8),
Peut-on désinOf une affirmation plus
claire, (Plus nette, plus concluante ? Aussi
les chrétiens évangéliques soutiennent et
proclament qu’ils participent ou salut par
un acte de foi, qui n’a en soi rieln de méritoire, pas plus que l’acte de l’enffiant
éploré qui, à l’offre maternelle d'un baiser, tend sa joue, ou à la promesse paternelle d’un vêtement neuf, que celuÎKîi tient
étalé devant lui, tend; la main pour le prendre et s’en revêtir.
Cette foi .se traduit en une entière confiance dans les promesses de Dieu, dans
ses intenticKis bénév(oles à inotre égard,
dans le plan ide salut qu’il a tracé, dans
la personne et l’œuvre du Sauveur, qui l’a
entièrement acccanpli ponr nous.
Cette-fs® perscamelle, directe, sans intermédiaire humain.
Ce n’est pas la notion de la foi que professe l’Eglise romaine, qui la fait consister
dans la sôumissioh à l’église et à ses enseignements. Le caractère de la foi, pour
le catholique, est en .plein désaccord avec
celui que lui reconnaissent les chrétiens
évangéliques. C’est une foi d’autorité, qui
a une valeur d’autant plus grande qu’elle
accepte, sans bénéfice d’inventaire ni discussdon., tout ce que le Maigistère infaillible de l’Eglise lui dicte et lui impose.
Croire est donc professer les doctrines enseignées par l’Eglise qui, pour le catholique, est la gardienne et la dispensatrice
de la vérité.
Cette notion d’une foi pæsivie, impersonnelle, aveugle, est tout ce qu’il y a de
plus contraire aux enseignements des
Saintes-Bcritunes. Jésus commence son miuistère en invitant ses auditeurs « à croire
à la Bonne Nouvelle » qu'il annonce (Marc
I, 14), et toutes les fois qu'il se trouve
devant un malheureux, qui invoque la guérison, il* fait appel à une foi personnelle
et oMisciente dans son pouvoir et son bon
vouloir dé guérir. C’est après ayoir ouvert
les yeux de Tentendement de l’Eunuque
éthiopien, en lui expliquant les Ecritures,
que Phïliipp© lui demande de «croire de
tout son cœur» (Actes VIII, 37).
L’apôtre Paul emphatiquement s’écrie :
«Je sais en qui j’ai cru» (2 Tim. I, 12),
c’est à dire qu’il a une profonde, intime
connaissance de l’objet de sa foi.
Jésus et ses apôtres ont donc toujours
fait appel à des décisions personnelles,
éclairées, fondées sur la connaissance directe, pour chaque âme, de l’objet de la
foi' qui lui est proposée (Jean VI, 45, 69 ;
XVII, 3 ; IV, 42 ; Hébreux XI, 1 ; 1 Jean
V, 9, 10, etc.).
On se idemiaindera comment, devant tant
d’évidenoes scripturaires, le Catholicisme
en est arrivé à transformer de la sorte
le caractère de la foi ? C’est en sacrifiant
la vérité à l’uniformité conventionnelle de
2
J'
la croyance et à l’unité eKtérfeire 't
croyants! ^
n y a pjlus: la \aleujr de la foi n'est
pas la même dans les deux confessions.
Ici encore le chrétiein évangéli<ïue, donnant
toute leur portée aux nombreiuseB déclarations de la Parole de Dieu, qui nous assurent que qui croit n’est point condamné,
mais qu'il a la vie éternelle (Jean III, 1516; V, 24; VI, 47;' Eom. VUI,.!) — ce
que les exiemples du larron sur la croix,
du geoUea* de Philippes (Luc XXIII, 4243 ; Actes XVI, 31) confirment et documentent — soutient que le pécheur est
sauvé uniquement par la foi ; cette foi,
telle que nous avons eu soin de la définir
dans ses élémiqnts constitutifs. Or cette
foi n’est pas quelque chose d'abstrait,
d’étranger à notre vie pratique, mais au
contraire elle est le générateur et le moteur d'une vie bonne et sainte.
Notre foi est une couvre par le fait
qu’elle transporte en nous la vie imre
vécue humainieinnient par le Christ, aussi
Saint-Raiul écrivant aux ’Thessialoniciens
(2® épître I, 12) les assure qu’il prie pour
eux afin que Dieu «accomplisse l’œuvre
de votre foi pour que le nom' die JésusChrist soit glorifié en vous ». Aux Romains
(I, 5) ¡1 priotejste que son apostolat, reçu
de Jésus-Christ, est «d’amener à l’obéissance de la foi tous les payens ».
Ce qui ne signifie pas que notre foi devienne une œuvre méritante en elle-même.
Combien, donc, est calomnieuse et mensongère la vieille et toujours répétée accusation des ûaltholiques-romains que notre
maxime religieuse est ; « Croyez seulement et puis faites ce que vous voulez »,
en d’autres termes que la foi-opinion suffit pour le salut, sans se soucier des bonnes œuvres qu’elle devrait produire.
Bien loin de là, nous croyons que notre
vie doit être la démonstration de notre
foi, qu’elle doit en être la consente justification, qu’il y aurait iucompialtibilité et
contradiction si nos œuvres en étaient
l'ouvert et effronté dénventi.
Aussi c’est tout à fait arbitrairement
que les catholiques veulent nous opposer
l’enseignement de Saint-Jacques à ce sujet, qui ne leur donne nullement raison.
Pour nous il y a une complète conciliation, un ¿iccond parfait entre les enseignements de Saint-Paul et de Saint-Jacques,
qu’on a voulu à tort placer dans deux
camps opposés et presque les représenter
comme aiveirsaires. Ce sont les nécessités
surgies par les tendances, les préjugés et
l’attitude de leurs auditeurs et lecteurs
respectifs, qui ont rendu nécessaires leurs
accentuées et tranchantes déclarations.
Saint-Paul se - trouve en face de judéochrétiens qui ne s’étaient pas entièrement
dépouillés du principe dorndtiant de l’Ancienne Alliance de la justification par les
œuvres de la Loi, c’est à dire que le juste
était tel par l’obéissance légale. Si dans
la Nouvelle Economie ce même principe
devait se perpétuer, c’était rendre vaine
la venue et l’œuvre de Jésus-Christ (Rom.
IV, 13-14, 16 ; Galates III, 20). Aussi SaintPaul insiste avec force sur le fait, que désormais 00 n’est plus la justice de la loi
que les croyante de l’Anciemne Alliance
se montrèrent inoapia,bIes de réaliser —
mais que c'est la parfaite obéissance, en
un mot la justice de Christ, qui entre en
compte en notre faveur, puisqu’il l'a accomplie ipour nous.
C’est un point de vue juridique que
1 apôtre développe : la justice réclame ses
droite, et ne peut être bravée ni écartée
impunément, c’^ pourquoi Jésus l’a pleinement satisfaite, die sorte que tous ceux
qui sont en Christ, i)ar la foi, bénéficient
de la vie et de la mort du Juste (Rom. I,
17 ; Kl, 21-23, 27 ; IV, 4-5 ; X, 5-13 ; 2 Cor.
V, 21 ; Galates III, 10-14, 24-25 ; Phil. III,
9; Tite III, 6-7...).
Saint-Jacques, d’autre part, avait dû
s’apercievoir que parmi les nouveaux chrétiens, surtout parmi ceux venant du paganisme, trop facilement un certain nombre se vantaient d'avoir embrassé et de
professer la foi chrétienne, sans que leur
vie en fût; eütièrement pénétrée,'et partant renouvâé© ; die criantes inconséquences de conduite se produisaient ; c’était
le vieux levain des. mœurs relâchées du paganisme qui reprenait ça, et là le dessus,
et aloris il lance son cri d'avertissement,
qui /peut revêtir parfois quelque chose de
paradoxal, mais qui est grandement salutaire : « !Mdntre-moi ta foi sans les œuvres, et moi je te montrerai la foi par
mes œuvres... » ; « ...comme le corps sans
âme est mort, de même la foi sans les
œuvres est morte» (Jacques II, 18, 26).
Probablement, si Jacques écrivait aujourd’hui, il aurait inverti les termes de
sa comparaison et aurait dit que comme
une âme sans le corps ne peut manifester
ici-bas sa vie, ainsi la foi sans les œ;uvres
est sans vie, comme morte, et cela sans
altérer en rien sa pensée.
Pour qui n’a pas de systèmes théologiquies préconçus, l’enseignement de Paul et
de Jacques se fondent dans une unité parfaite ; oar et l’un et l'autre a professé et
a p,rêché le salut par la foi en Jésus-Christ,
foi démontrée vivante et agissante par
les œuvres : « pour lesquelles Dieu nous
a préparés d’avajnce, afin que nous les pratiquions » ; tellemeUt, dit l’apôtre Paul,
que « nous avons été créés en Jésus-Ohrist »
à cet effet (Elphés. II, 10).
L’exemple même d’Abraham que les
_ deux apôtres invoquent pour soutenir leur
thèse respective, prouve, au fond, leur accord. Saint-Paul donne le relief à la foi,
à la confiance que le patriarche eut dans
les promesses dé Dieu ; Saint-Jacques accentue l’obéissance d’Abraham allant jusqu’au sacrifice (de soU fils... ; mais il ajoute:
« La foi agissait avec ses œuvres et par
ses œuvres sa foi fut rendue parfaite »
(II, 22). SaiPt-Paul n’enseigne pas autre
chose que la foi doit nous inspirer l’obéissance, qui (dans le pécheur, pardonné et
renouvelé, s’épajiouit dans une vie de
sanctification. Les deux apôtres emploient
l’expnesBiion de la Gepèse (XV, 6) : « Abraham eut confiance en l’Eternel, qui le lui
imputa à justice ».
Notre jmtificatim ne peut donc avoir ""
lieu que moyennant la foî ; c’est iincontrovertible selon les enseignements de la
Parole de Dieu et oela sans aucim concours
méritoire de notre part. A. M.
(A suivre).
C’est toot (oort...
Ah ! ces vieux ! Pleins de verve et d'esprit, sans sermonner, ils savaient rendre
justice de tous les pharisiens de la terre
én racontant une historiette. Qui sait si
ce bon esprit à l’antique ne pourrait faire
du bien à quelque pharisien d’entre nious !
Voyons uinn peu. Je vais voœ raconter une
histoire inédite qiue je viens de découvrir
dans ime vieille bibliothèque; vous en tirerez la morale et vous jurerez qu’dlle ne
vous touche pas.
Il y avait donc u!ne fois un couvent dans
lequel vivaient quinze moines. Les bons
types ! toujours contents et pleins de
bonine humeur ! Mais voilà qu’un jour il
s'en arrive de Rome un autre moine : petit, bossu, un pied dans la fosse.
— Comment, vous êtes contents, vous?
Pensez donc à la mort de Christ, et
pleurez !
Mes bons moines, que faire ? C’était
bien vrai, il fallait pleurer, et ils pleurèrent nuit et jour.
Une semaine se passa. Le petit bossu,
son pied dams la fosse, s’en allait parcourant la campagne en faisant pleurer tout
le monde. Un soir il arriva dans un tribunal où l’on jugeait un assassin :
— Il n’y a qu’un juge, s’écria-t-iL
Et le juge de /pleurer et l’assassin de
s’enfuir.
Le matin après, sur la place (nous sommes vers 1550) un> bonhomme avec un
fouet fait danser son singe. Le moine
s’approche :
— As-tu donc (Oublié le jour du repos ?
Pour ce jour-là le singe se passa de imin
ger et pleura lui aussi.
Noitré^moiné iefet content, et tout en cio- "
pinanf.^ ^oupnt sia bosse, il reprend le
chemin* tiens, là-bas, deux hommes
sont^ eÀ:?î;raiiu (de se tuer : il s’approche.
Un giêant et fin jeune guerrier.
— Què faites-vous là ?
— Ce géant m’a volé ma sœur, qui est
la fée Blaucihe !
=— Comment, comment, âme damnée,
r, pose l'épée, ne sais-tu p(as que Dieu veut
la paix!
Et le, guerrier de fra(pper le géant.
--- Arrête, arrête ! — fait le moine. —
Dieu te maudira !
Alors le guerrier dit au géant :
— Atte)njds-moi, bonhomme, que je vais
revenir.
Il prend le moine par un pied et lui dit :
— Ne sais-tu pas que seulement le diable peut être boiteux, bossu et encapuchonné comme toi ? retourne-t’en donc
dans ton royaume.
En disant ces mots, il jette le moine
dans un torrent qui passait là près ; retourne, tue le géamt et (délivre la fée.
Bh bien, mon cher lecteur, ceci racontait un bon écrivain ide trois siècles passés. Tires-en la morale, et la morale s’en
viendra tout doucemimt si tu te proposeras cette demande toute sim,ple : « Eîst-ce
que le temps ides bossus est passé ? ».
Gustave Vinay.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
DH Mini DECISIF
Dais la latte maaliale caitie les Épiaats.
Appel de la Commission sociale internationale du « Mowvement de Stockholm ».
La Commifesion sociale intemaltionale du
Conseil œcuménique du Christianisme pratique (Mouvemién,t de Stockholm), d’accord
avec la Section des Recherches sociales et
écqniomiques du Conseü international des
Mifesions, attire l’attention des milieux religieux de tous les pays sur l’effiort immédiat possible (pour obtenir un progrès décisif dans la lutte mondiale contre les stupéfiants. EUle demande que dans chaque
pays des démarches pressantes soient faites auprès du gouver'nement et qu’une action pubUcpie soit (déclanchée pour obtenir
que la Convention internaltionale de 1931
pour limiter la fabrication et réglementer
la distribution des stupéfiants puisse, comme prévu, entrer en vigueur en 1933. Les
ratifications des Eîtats doivent être déposées au Secrétariat de la Société des Nation d’ici le 13 avril 1933.
Qudqms renseignements sur la situation signalée dans cet appel.
I Malgré les mesures de lutte indirectes
' prises depuis une vingtaine d’années, le
trafic illicite (dés stupéfiants et la toxicomanie continuent à faire des ravages. La
lutte contre de tels maux a été entreprise
en vertu de son Pa(Cte même par la Société des Nations et, plus récemment, par
l’Organisation iutemationale du Travail,
préoccupée des méfaits de l’opium dans les
masses ouvrières (des pays d’Orient.
Pour mettre fin à cet état de choses
désajstraux, on est parvenu, sous les auspices de la Société des Nations, à élaborer en 1931 une nou/veUe convention intenKationale (dite /« Corwention pour limiter la fabrication et réglementer la
distribution des stupéfiants ». Son application permettra des progrès décisifs. En
effet, cette convention, qui établira au
siège même ,dé la Société des Nations une
sorte 'de comptabilité centrale du trafic
mondial rites (drogues, marque un développement nouveau importatut de la collaIroîiation internationale. C’est la p.remière
fois que l'on institue une réglementation
internationale d’une industrie eit que l’on
a complètement subordonlné la fabrication
dans le domaine économique à des fins supérieures d’ordre hurruanitaire et moral ;
œtte Convention tend |essentitelltement à
s’assurer par les soins d’un Organe international de Contrôle, que les quantités fabriquées ne dépassent pas les quantités
jugées nécêssaireâs pour la consommation
légitime, Í
* * •
Mais cette Convention pourra-t-elle entrer eii vigueur ? G*est la grande question qui se pose aujourd’hui, i
{Commission internationale de la Presse
Chrétienne).
□□nnnnnnnnnapanagg□□□□
de la Mission dn Lessonlo.
Au mofe d’avril prochain la Mission du
Lessouto célébrera sou jubilé centenaire :
c’est en mars 1833 que nos premiers missionnaires, Casalis, Arbousset et Gosselin,
arrivaient a;uprès du roi Moshesh ; peu
alprès ils s'établissaient à Morij(a et commençaient cette œuvre qui, par la grâce
de Dieu, a sauvé tout un ¡peuple et a été
une source de bénédictions non seulement
pour toute une partie de l’Afrique du Sud,
mais aussi pour nos Eglises de France.
Depuis plusieurs mois ¡déjà les Bassputos se préparent à célébrer cet -émouvant
araniveraaiire qui soulève, dans toute l’Afrique du Sud, un profond intérêt : EgUses
et Sociétés (de Missions enverront à Morija de nombreuses délégations. Nos missionnaires espèrent que les Eglises de
France tiendront à se faire représenter et
à envoyer à leurs enfants du SUd de l’Afrique le message qu’ils attendent d’elles.
Dans les circonstances difficiles que traverse la Mission idu Lessouto et malgré le
petit nombre de missionnaires que nous
avons ipu envoyer c,es dernières années,'
il est nécessaire que tous sentent et voient
que la véritable mission « fora » (française) est notre vieille mission, celle qui
unit en un commun effort toutes nos Eglises die langue française.
Nos mfesionnaireà espèrent que la délégation ide notre Société et de nos Eglises
sera en même temps une mission de Réveil, grâce à laqueEe ces fêtes du Jubilé
pourront être l’occasion d’un véritaible renouveau spirituel, d’un réveil de l’ardeur
conquérante des premières années et le
point de départ ¡d’une nouvelle marche en
avalnt pour la conquête entière du payi
Nous avions désiré, à cause de la, situa
tion économique générale et de laoa .di
cultés finiancières, remettre les fêtes du
bilé et l’envoi d’une délégation à 1934.
Conférence de nos missionnaires nous a ré-pondu que cela était absolument impossible.
Il a paru au Comité qu’il ne pouvait pas
preUtire la responsabilité de décevoir l’a(ttente des Eglises et de tout le peuple des
Bassoutos qui comptent sur nous à un moment si important ¡pour l’avenir, mais qu’il
devait réduire au minimum la dépense et
ne pouvait prendre à sa charge qu’un seul
délégué.
Mais il compte que quelques autres dé-;
légués, dont 1^ frais de voyage seront
payés par des laimis personnels de France'
et (de Suisse, poumonit partir aussi.
Nous recommandons la préparation dei
cette délégation à la sympathie et aux prières de tous les amis de notre œuvre en
général et du Lessouto en pairticuliêr.
Dieu veuille que cet effort soit en bénédiction à nos Eglises par le témoignage
que nos délégués pourront rapporter et
contribuer au développement général
l’intérêt missionnaire. Le Comité.
Jui
deJ
mm m mmmmm
Mort dn Sénatenr 6ARBASS0.
Le matin du 14 mars, le sénateur Gorbasso est nKort à Florence, où il était professeur à l’Université, ¡alprès avoir enseigné aussi (dans les Athénées de Pise, Turih, Gênes.
Croyant et catholique, mais libéral, il'
fut en rapport avec ceux qui rêvaient un
renouveau religieux.
Nous ne parlons pas de son œuvre scien-;
tifique qui fut considéralble, ni des diffé-i
rentes charges qu’il occupa avec ¡distinc-i
tion (« podestà » de Florence, président,
de la « Cassa Nazionale delle Assicurazioni Sociali, etc.), cela n’étant pas danSj
la nature du journal ; mais nous tenoni
à .mentionner son nom jiar le fait qu’
1912 il vint à La Tour comme commissaib
d’examens à notre Collège et rédigea su:
le Lycée-Gymnase un rapport détaillé
très élogieaix. Il nous revient qu’il visii
et examina tout avec la plus grande
tention' et rapporta avec parfaite c
naissance de cause.
Nous le rappelons donc avec reconni
sance et regrettons sa perte, à l’âge
62 ans.
en]
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n.
SEMAINE DE RENONCEMENT.
5* Liste.
Chiesa di Napoli L. 650,—
» » iMIessina » 1.353,—
Gruppo (di Rocchenere » 50,—
» » Cuneo » 50,—
Chiesa idi Rodoretto » 385,—
» » Frali » 645,—
» » Pinerolo » 1.476,—
» » Rorà » 405,—
» » Perrero-Maniglia » 1.113,—
» » Poiniarettio (1" vers.)» 1.416,—
Gruppo di Guglionesi (2" id.) » 10,—
Chiesa di San Giacomo defeli
Schiavoni e Diasp. (2" id.) » 30,—
Scuola Domienica]© Valdese di
Borgo S. Donato, Torino » 100,—
Pastore Eli Benbalot e famiglia, DorMieloye » 100,—
Una Valdese .a Pietra Ligure » 25,—
Chiesa idi Brescia (2° vers.) » 40,—
Stazione di S. Lucia » 104,—
» » Dovadola » 30,—
Chiesa di IFirenze, Via: Manz. » 933,70
» » Firenze, Via &rr. » 900,—
Priòf. Eugenio Dalvit, Mbndovì » 100,—
Chiesa di Palermo » 560,—
CHRONIQUE VAUDOISE
Pour le Collège.
Prof. Ermanno Vinay, Carmagnola, L. 50.
^ ^ H»
BOBI. Mariage. Samedi, 11 courant, se
sont Unis en, mariage Gorniet Etierme de
J. Pierre et BcmjcMr Marie de J. Daniel
Nos souhaits de bonheur et de prospérité au jeune ménage qui s’établit à
Sihaiud.
— Nous avons de meilleures nouvelles
de nos colons de TUruguay. Après la terrible invasioint de sauterelles qui a dévasté
la campagne, une pluie abondante est tom*bée qui l’a faite renaître.
Nous nous réjouissons avec eux, surtout
pour le fait que, idans leur ép,reuive, nos
frères n’ont pas oublié les œuvres du règne de Dieu. Un d’eux. Grand Daniel, de
Colonia Valdehœ, originaire de Bobi, nous
a fait parvenir, comme par le passé, L. 100
pour notre œuvre d’évangélisatioUi et
Xb 100-pour la de Paris.— ------
Nous les en remercions de cœur.
FELONICA PO. Les membres de cette
église traversent des moments difficiles à
cause de la réaction cléricale qui se manifeste de toutes manières : une mission
qui dura onze jours, des prédications (?)
de la part d’orateurs de renom venus du
dehors, des calomnies tendant à les moAtrer comme étrangers, ,anti-fascistes, communistes, etc. Mais la plus grande difficulté e.st d’un ordre matériel : on veut les
affamer en leur niant le droit de travailler, en les menaçant d’êbignement. Voici
un cas entre tous : un boulanger perd, en’
moins d’un mois, une dizaine de clients
qui se servaient chez lui depuis sept ans
et qui lui déclarent qu’ils prennent cette
mesure ^pour dœ motifs religieux.
Mais dans ce cadre douloureux un rayon
de lumière : une grand© fonce morale et
une fidélité à toute épreuve reconnues par
un catholique de l’endrOit qui disait au
Pasteur : « Vos membres d’églîse sont
vraiment admirables ; la plupart sont pauvres avec de nombreuses familles, et mal-'
gré cela ils résistent, ils se cramponnent,
ils ne faiblissent pas même devant le specolo de la faim qui les menace eux et leurs
enfants ».
Résister: c’est le motto du chrétien,
car il salit que la résistance mène à la victoire, que la vérité ne peut être enchaînée,
qu’on peut tuer le corps mais qu’on ne
peut pas tuer l’âme.
Frères de Felonica, résistez, accomplissez votre devoir, distinguez-vous par un
travail plus honnête que celui des autres,
par une vie plus ipure, et le jour viendra
que ceux qui aujourd’hui vous persécutent et vous maudissent, se sentiront humiliés de leur attitude et feront les premiers ipas pour venir vers vous. Et lors
même que cela ne devrait pas se vérifier,
rappdez-vous que ce n’est pas a|ux hoii>mes que vous vous devez, mais à Dieu.
LA TOUR. Dimanche dernier a eu lieu
l’ensevelissement de M.me Cécile Frache
née Stringat, que Dieu a rappelée de ce
inonde à l’âge d© 62 aïis.
Nous voulons redire à la famille en deuil
toute notre sympathie chrétienne.
PERRIEB-MANEILLE. Le 24 février,
dans le cimetière du Crouset, a été ensevelie la petite EUda Peyrot, de 3 ans, enlevée à l’affection de ses parents après
une courte maladie.
Le 9 du mois courant, nous avons eu
l’enterrement ide dimmi Morìe vewve Ferrier, de Barbencio, âgée de 78 ans. Deux
jours après, celui de GrUl Suzamm vewm
Ferrerò, décédée à la Roche à Tâge de 79
ans. Le jour après, dimanche 12 courant,
une vraie foule se rendait à la Bafisse de
Maneille pour rendre les obsèques funèbres à Anna Mied, décédée à Tâge de 65
ans. Efie a souffert avec patience et avec
foi des douleurs atroces, et se(ul©mie(nt ces
derniers temps elle avait retrouvé lai gaîté
qui avait toujours fait apprécier son
caractère.
A tous ceux quii pleurent, notre sympathie profonjdiec
SANREMO. (J). La campagne d’hiver,
commencée dès l’arrivée de l’automne, va
son train.
Les conférences apologétiques données
dans lai première ipérîode de cette campagne, tous les dimanches après-midi, attirèrent de magnifiques auditoires, soit pour
le nombre soit pour la qualités
Les réunions d’évangélisâtion, qui ont
lieu rég;ulièremieinit chaque vendredi, sont
suivies par un nombreux public non-évangélique. L’église est toujours pleine, parfois tout à fait bondée. Malgré le mauvais
temps que l’on a eu quel<^ues soirs, le
concours dü publie n’a paß subi d’arrêt.
L’auditoire de ces réuniolns est formé d’un
cinquième d’évangéliques et de quatre cinquièmes de non-éva|ngéli|lques.
La presse locale et odle de Gênes ne
nous ignorent pas, ce qui aide à nous
affermir.
Le dimanche 5 mars nous avons eu un
culte spécial, présidé par le pasteur local
qui a fait la partie liturgique, y compris
le service de Sainte-Cène, tandis qpe la
prédication fut confiée ia(u docte;ur Albert
Prochet, pasteur à Nice, qui prononça un
puissalut sermon sur la signification spirituelle jdu Carême. Ce culte peut être considéré comme le point de départ de la période la plus intense de notre campagne
d’hiver. Ce matin-là il ipleuvait à verse,
mais l’église était bondée quand même de
fidèles et d’auditeurs occasionnels. Si le
temps avait été favorable, nous nous serions trouvés dans l’impossibilité d’accueillir tout le monde. L’assemblée fut attentive et émue ; beaucoup, de personnes participèrent à la Sainte-Cène ; l’impresSion
produite sur les non-évajugéliques fut profonide et bénie.
— Nous avons commémoré le XVII février avec entrain. La collecte spéciale du
XVII, pour la Table, a donné L. 1200.
— Les personnes qui ont manifesté le
déisir de faire ipart de notre église (personnes adultes proveniant du catholicismeromain) sont au nombre de dix Cinq d’entre elles seront reçues à Pâques ou à Pentecôte. Les autres continueront leur cours
d’instruction religieuse qu’elles ont comr
mencé plus tard.
Les écoles (une éc,harde dans la chair
des adversaires et combattues avec le plus
grand .acharnement) sont fréquentées on
ne pourrait mieux. Miais la difficulté de
la cdiecte pour les maintenir (leur existenœ dépend uniquement du succès de la
collecte du Pasteur) cause une anxiété
bien réelle.
Si quelque lecteur de Y Echo voudra bien
envoyer au Pasteur ^de Sanremo un don
pour le maintien de ces écoles, U lui en
sera très reconnaissant.
SAINT-GERMAIN. Les conférences données le dimanche soir, au Temple^ continuent à être suivies par un nombre imposant d’auditeurs. Dimanche dernier
nous .avons eu le privilège d’avoir M. le
pasteur Simeoni, qui nous a entretenus
sur la crise qui l’a conduit à devenir
membre de l’Eglise Vaudoise.
Rarement le Temple de Saint-Germain
a vu une assemblée si imposante; plus
de 500 personnes ont écouté avec le plus
grand intérêt pendant rme heure le puissant discours du Pasteur de Turiïv, que
nous remercions encore vivement.
Les Livres
((
))
I
H y a 70 ans, VUnione Tipografica
Editrice de Turin publiait la première
Chiave Biblica^ en langue italienne. On
désigne p(ar ce nom ou par celui de Concordarne des Saintes Ecritures, .un Index
QU DictionUaire dans lequel les mots de
lai Bible, disposés par ordre alphabétique,
sont accompagnés d’une portion des versets qui les renferment et d’ime indication
dies endroits où s© trouvent les textes
cherchés.'
Cette publication de 1864 étant épuisée
depuis plusieurs années, et la version de
DiodOti, qui lui’ avait œrvi de base, ayant
été généralement remplacée par la Fersione riveâMa, la « Société Editrice Claud.iia|na» a chargé, il y a qiiatre ains, un
Comité de préparer une nouvelle « Chiave
Biblica» en se servant de la Ver siane riveduta. Ce Comité (prof. D. Bosio, président, J. Bertinatti, H. Tron, senior. Guido
Comiba, Arnaldo Comba, Ermanno Genre,
pasteurs) a achevé son travail et l’ouvrage
va paraître dans quelques jours, à Là
ToUr, imprimé par la Tipognalfia Alpina.
L’on comprend aisément toute l’importance d’une publication ide ce genre : elle
rat absolument nécessaire à tous ceux qui
s’intéressent aux études bibliques et qui
ont à cœur de saisir toujours mieux l’enseignement des Saintes Ecritures.
L’ouvrage que nous iprésentons consiste
en un volume de près de 800 pages en 4®,
sur deux colonnes ; il sera vendu au prix
de L. 40 l’exemplaire broché (L. 50 relié)
en Italie. Toutefois, afin de favoriser ceux
qui l’achèteiiont tout de suite, la « Société
Editrice Claudiana» offre les réductions
Süi’vOntes ;
, Les acheteurs résidant en Italie, qui au^
pont envoyé la somme de L. 32 avant la
fin du mois de j^n, recevront le volume
^anco (L. 40 ^ on désire le volume relié) .
Les acheteurs résidant à ^étranger pour■ont aussi jouir d’un rabais : üis recevront
: le volume franco, en envoyant, amnt la
fin du mois de juin, L. 40 pour le volume
broché et L. 50 pour le volume relié.
S’.adresser uniquement à :
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Torre Penice (Torino).
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
Fails el Nouvelles.
Conversions confessionnelles. Il circule
dans la presse catholique des légendes auxquelles, par simple amour de la vérité, il
iinporte d’opposer la réalité des faits, sans
aucune velléité de ipoléraique. On se plaît
à faire accroire aux lecteurs de ces feuilles
que Ira conversions au catholicismie sont
en notable augmentation, yoici ce qui
,en est.
Qu’il y en ait eu quelques-unes ces dernières années, c’est certaki. Mais leur nombre n’est pas comparable aux conversions
inverses. Tout récemment même il y a eu
quelques conversions retentissantes de catholilques venus au protestantisme : le conseiller Kiecret du pape, Rodolphe de Gerlach, le vicaire général prince Egon de
Hohenlohe, les professeurs Aloys Riehl,
Auguste Meeser, L. Fendt, l’écrivain Walter de Molo, l’artiste Hans 'Thoma, les dominicains Alphonse Victor Muller et baron
de Fürstenberg, le jésùite comte Hoensbrœch, l’évêque Jules Garret, etc.
En Allemagne, pendant les dix années
de 1910-1920, les conversions de catholiques au protestanitisme ont dépassé de
24.000 celles de protestants au catholicisme
et ipend,ant les quatre années Suivantes il
y en eut 22.0(X) de plus. En Italie, en Autriche et en Espagne ces conversions sont
encore plus nombreuses. En Suisse également. A Bâle-Ville, en 1931, vingt protestants ont passé au catholicisme, tandis
que 93 catholiques sont venus Ou protestantisme : à Zurich, contre 8 personnes
ayant adhéré à l’Eglise romaine, 78 ont
quitté cette dernière pour se rattacher à
la foi évangélique. A Saint-Gall, même phénomène. Tels sont les faits et il ne sert
de rien de les déformer. S. p. p.
« »
Ru.9sie. Un témoignage et un avertissement dun journaliste anglais. Dans une
réunion privée à Londres flVLr Smith, ré
dacteur au Netvs Chromde, a fait deniièrement, après un voyage (d’études en U.
R. S. S. en compagnie de quatre autres
journalistes anglais, des déclarations très
importaÉtites sur k liberté ide croyance
sous le règne comraunfete. Il faut préciser
en premier lieu que ces hommes de lettres ont visité ru, R S. S. sur l’invitation
spéciale du Gouivememient, qu’ils jouissaient d'une entière liberté d’observation
et de déplacement et qu’enfin ils étaient
»déjà auparavant très au courant de tout
ce qui se passe chez les bolchéiviks ; l’un
d’entre eux parlait même couramment le
russe. ,
Voici quelques remorques de M.r Smith:
« Toute ipensée indépendante est opprimée
et interdite en Russie. Le but du Gouvctnement communiste n’est nullement la réorgonisotion des conditions sociales et économiques du pays. Les chefs bolchévistes
veulent simplement transformer la nature
même de l’homme. Par dleis méthodes de
violence absolument inconnues dans k civüteotion humaine,, ils détruisent k religion, k morale, l’amour envers le prochain,
les sentiments de reconnaissaince familiale
et enfin tout ce qui rat à la base de k
culture chrétienne contemporaine. Si cette
exjpérienc© réussit, k civilisation ©uropéenUe actuelle sera condamnée à l’anéantissement complet, car le bdehévisme porte
en lui les semences d'un fanatisme et d'un
prosélytisme fareuches ». Précisément dons
ceS conditions M.r Smith voit le danger le
plus terrible de l’expiansion du communisme : « C’est un dOhger réel et l'Europe
(doit lutter avec uni© suplrême énergie et
une persévérance inlassable coutre ce
fléau, s’il n’est pas déjà trop, tard ! ».
{Eedesia à Genève).
4< » «
Grèce. .La langue des Grecs a tellement changé que le peuple ne pouvait pas
comiprehdre le grec du Nouveau Testament, et k Société Biblique décida de publier le saint Livre dans k langue p|arlée
aujourd’hui par le peuple. L’Eglise et
l’Etat s’opposèrent fortement à ce qu’on
donnât la Bible au peupjle dlans k forme
moderne du grec, k seule effi' usage
actuellement.
En dépit de l’opposition, k Société persista, si bien- qu’aujourd’hui, pour chaque
exempjkire dans le grec ancien, elle en
vend sept dlans le grec moderne. L’année
passée, elle atteignit les chiffres de dix
miUe elt de soixante-dix mille volumes.
Le même travail fut entrepris pour les
Abyssins, les Serbes, les Bulgares, les
Russes et les Syriens. (L’Aurore).
Ht «H «
Secret professionnel des Pasteurs. On a
souvent posé et discuté la question de savoir si les Pasteurs avaient, juridiquement, le droit de se retrancher derrière
le secret pfrofessionnel. Un tribunal américain s’est récemment prononcé pour l’affirmative. Un Pasteur luthérien de Mim
neapolis ayant été condamné à 100 d.ollars
d’amende ou à 30 jours d’emprisonnement
pour avoir refusé de divulguer une commiunication confidentielle qui lui avait été
faite par uin paroîssien., k cour supérieure,
à laquelle il fit appel, a cassé ce jugement
et reconnu ainsi au Pasteur le droit de
faire état du. secret professionnel, même
devant im tribunal, n serait Intéressant
de savoir si k juridiction de notre pays (1)
admet également cette façon de voir.
S. p. p,
« 9 *
Un anniversaire. On s’apprête à fêter
le 400® anniversaire de k naissance du
prince d’Orange, Guilkume le Taciturne,
né le 25 avril 1533 au château do Difienbourg en Allemagne. Fils d’un fervent
partisani de k réforme luthérienne, Guib
klume de Niassau devint le libérateur des
provinces unies qui devinrent, au 19® siècle, le royaume de Hofianjde,. Il joua tm
rôle prépondérant par son énergie à défenidre k liberté de conscience. Un de ses
contemporains a dit de lui : « Ge qui était
surtout remarquable chez cet homme éminent, c’était la fermeté qu’il déployait
dans l’adversité ». S. p, p.
(1) Il s’agit de la Suisse.
Institations Hospitalières Vaadoisei.
Pour l’Hdipital du Pomaret : Prof. Ermanno Viniay, Carmagnok, L. 50.
CROCE ROSSA ITALIANA.
In seguito a delega avuta dal Comitato
Provinciale di Torino, rendo noto che l’esor
zione dei contributi annuali sarà fatta
dal « cassiere » ing. L. Merlo.
Il detto Cassiere è quindi autorizzato
a svolgere, come negli anni scorsi, le incombenze derivanti dalla detta carica.
UIspettrice della Croce Rossa:
Ltnsii Tauston*
4
j£^., --tr.'r.^.^-: « ;_- ^ .-■ :_■ \w-ví,'
W.
•Sii.
-ij-' -'■¡f-> -^'
^"TftRIFFA mSERZIONI
-í¿f''
Avvisi Co<ni»9FCi«U)i te Unea«
MortuàtU Cpnivniwti.Ringraztetnentl. L. 1
A luei •■ Avviai ei^nomict, L. 0,9ft per
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indicato) alla
libreria editrice CLAUDIANA - Torre PaucE (Torino)
1NÜIB1ZZ1 delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
valli valdesi.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Éntico Tron, S.
LUSEENA S. GIOV. - Pastore : LoreùzO RlTOira.
massello - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastóre : Oreste Peyronel.
PINBROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido C(«nba.
FRALI - Cand. TeoL Lamy Coisson.
PRAMOLLO * Caad. Teol. Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivolr.
RICLAi®TTO - Pastore : Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore ; Giovanni Trcp.
RORA’ - Pastorè : Enrico Pascal.
S. GERM.CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista : C. A. Arnoulet
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Cand. Teol. Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 68.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosatiy Casa Fiorila, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Plani di Vallecrosia
- Ì*astore : Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico RivOire, ivi.
BRINDISI - Caiiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertln.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore ; C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Via Filippo Mellana, 3.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica,
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore Eugenio Revel, ivi - Coadiutore :
Cand. Teol. Umberto Bert.
OERlGNOLA - Pastore : Alfonso Alessio, Via
Twtora, 13.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Vastiffe emerito : B. Celli.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan.
OORATO - Chiesa Valdese - Via Garibeildi Pastore Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47,
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore V. Sommani, ivi. — Chi^a di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynief, ivi.
PIUME - Óiiesa ; Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Ctuid. Teol. Valdo Vinay, Via Pascoli, 8.
FORANO - Cliiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coisson.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
j^milio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d'Airoi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 8 • Pastore :
Arntddo Comba, ivi.
LUCCA - Oliiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franaci ni, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
ME.S81NA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore: Seifiredo Colucci, Via Risorgimento,
isoL 122.
, COMMISSIONE DELLE PUaREIC4ZI0NI
Ernesto Cómba» presidente";' Davide Bosio,
■ Enrico Meynriéi', Davide Pons, • Antonio
; V Rostan.
CQNVi™ MASCHILE. - Torie-Pellice - Di■' Jtettoi'C : Pastore DÓ»ide Pórnerm.
'.ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons,
. ORFANGfROFTO FEMMINILE - Torre Pel
fnOR.T€ Al TOPI
Pasta fosFOÙeA LSTEINER
IHPIE60 FACILE
CmCUZIONE SICURA.
lice,' Direttrice : Sig.na Adele Arias.
¡CHI
orfanotrofio MASCHILE (rstituto Gould)
Via Serragli', 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDÈSII - a Torre Pellice - a
Ponraietto - a Torino, Via Berthollet, 36.
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I OOOOQg]
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COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO SAN PEDRO (Departamento de Colonia).
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUBLETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : Carlo
Negrin, Ombues de Lavalle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Cotonía) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
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SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane).
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
"COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
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MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore: Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Pastore Giusepi>e OastlglioBa — Chiesa di
Via Pa,bbri, 9 - Pastore : Francesco PeyroneL"Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 latore : Mafiano MorescMnl.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffreào, 50 - Pastore :
Alberto Proehét, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore ; Alberto Ribet
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard. ' ,
PALERMO - CSiiesa ; Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - CJhiesa; Via Derna, 15 - Pastore: Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mlscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Trlpepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Teodoro
Balma.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. En*
rieo Corsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembie, 107
- Pastore : Giovanni Boiinet, ivi. — Chiesd'
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) •Pastoie : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evajigelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Clilesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi. :
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese ; Viale S. Domenico, 5.
SIRACUSA - Cliiesa : Via Cavour (Culto il Martedì alle ore 18) - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umljerto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(a,ngolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutore : Cand. Ted. Achille Deodato.
— Per la Dia^ora : Pastore emerito Bartolomeo Souller.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : ^Olov. Bertlnatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore emerito Enrico Rivolre,
Via Valerio Catullo, 18.
VITTORIA - Cliiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Sil^ vio Long, Estación Jacinto Arauz, P. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wildermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé).
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in Torre Pellice ogni Venerdì, ore antlmerldlut
In PerosB Argentina ogni Martedì, ore ponierU
Il culto principale si celebra in tutte In
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pafelore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-castsiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (101).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro (tossa,
42, Roma (126) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio,
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Péllice - Preside : Prof. D. Jahier.
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