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L ECHO DE
N. 4.
VALLEES
PARAISSANT CHA<^UE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Pr , _
Etranger...............................! * , c’_
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....)« dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV. 8).
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SOMMAIRE: 1.1’Echo des Vallées — Avertissement — Aux amis de VEcho —
De souci du lendemain et la peine d’aujourd’hui — Chronique vaudoise — Nouvelles Evangéliques — Faits divers —
Nouvelles politiques — Comunicato.
continuera à être envoyé à tous les soldats qui se trouvent au iront et qui en
feront la demande. Prière de faire savoir
au plutôt les changements d’adresses,
afin d’éviter des envois inutiles.
AVERTISSEMENT.
Il nous revient, d'après des renseignements précis, que les Autrichiens, durs
et cruels, se servent des soldats prisonniers pour les envoyer combattre en première ligne contre les Russes ou contre
les Serbes. Ce qui, en d’autres termes,
signifie que ces pauvres malheureux sont
voués à la mort. 11 est urgent de faire
connaître une telle iniquité, afin que
chaque soldat fasse son possible pour
éviter de tomber entre les mains de ces
gens sans scrupules. Nous savons, du
reste, que plusieurs Russes se sont trouvés en première ligne contre nous et ont
été renvoyés en France ne pouvant rentrer dans leur patrie.
Aux AMIS de T «Echo».
Je sais qu’ils sont nombreux. Il q a
tout d’abord ceux qui payent régulièrement leur abonnement, sans se faire tirer
l'oreille, sans faire semblant d’oublier
qu’il ne faut pas négliger ce simple devoir,
sans essayer de sauter une année en renvoyant le réglement de leur dette à la fin
de. décembre, par exemple, ou même... à
plus tard. Ces chers amis ont droit à toute
notre reconnaissance et nous les donnons
en exemple aux mauvais payeurs... des
deux hémisphères.
Il y a ensuite les lecteurs bienveillants,
compatissants qui savent sympathiser avec
tous ceux qui consacrent gratuitement à
notre modeste, feuille une bonne partie de
leurs moments de loisir, croyant par là
faire œuvre profitable aux Vaudois. Et
.cette deuxième catégorie d’amis ne nous
tient pas moins à cœur que la première.
Mais c est surtout à une troisièm.e catégorie d’amis de /’Echo que nous désirons
nous adresser aufourd’hui. Il s’agit de
ceux qui, le cas échéant, savent et veulent
Inire plug que leur devoir. Je m’explique.
Personne, chez nous, n’ignore que par les
soins de l'Administration de rFolNp
*^^no des Vallées esl envoyé à nos soldats du front, et cela depuis tantôt huit
mois. Les lettres que nous insérons ici, semaine après semaine, vous disent combien ils apprécient cet Echo de leurs Vallées. Mais ce millier d’exemplaires en plus
de notre feuille, constitue, avec les frais
de poste, une charge considérable pour
VAdministration (de l’Eglise): voilà pourquoi nous adressons un pressant appel
aux Amis de l’Echo — qui en ont les
moyens, et qui n’ont pas l’habitude de rechigner lorsqu’on leur demande un léger
sacrifice — pour qu’ils volent au secours
de nos flnances.Quelques-uns l’ont fait déjà,
spontanément, et nous les en remercions ;
mais nous attendons beaucoup mieux.
Que tous ceux qui conviennent de l’opportunité de nous tenir en communion avec
nos soldats du front par l’organe de /’Echo
des Vallées, nous envoient leur obole; et
plus elle sera généreuse, mieux cela vaudra. Les noms de ces donateurs extraordinaires paraîtront dans notre feuille sous
une rubrique à part.
L’ « Écho des V.m.léf.s».
Le souei du lendemain
et la peine d’aujourd’hui.
Pendant que nos enfants risquent tous
les jours et toutes les nuits leur vie au
champ d’honneur, — qui est aussi un
champ d’horreurs — avons-nous tort,
nous, leurs parents, de nous inquiéter à
leur sujet? Craindre qu’il ne leur arrive
malheur, cst-ce manquer de foi ? Et nous
tourmenter au sujet de la Patrie, est-ce
ne pas avoir confiance en Dieu et en la
justice ?
Il y a des gens, sans doute ceux qui
n ont pas de fils à 1 armée, ou des sentimentaux qui ne regardent pas les choses
telles qu’elles sont et qui n’ont pas peur
de se contredire, pour qui tout est très
simple. Une amie racontait récemment
un passage d’un sermon qu’elle venait
d’entendre : « Sachez cela, disait le pasteur aux femmes qui récoutaient: Dieu
peut sauver vos fils soldats ; Il le peut.
Il le veut, et 11 le fait... ». Et cette amie
une sentimentale elle aussi — répétait et confirmait ces paroles si belles,
mais si audacieuses, avec une touchante
naïveté.
En realite, ce n est pas cela. La guerre
nous a placés, et nous replace tous les
jours, en face de faits, je dis bien, des
faits, qui montrent que rien ne nous garantit que nos fils ne seront pas tués ou
mutilés. La guerre en a enlevé dcs.quantités tout autour de nous, de nos familles, chez nos voi.sins, chez nos amis. Les
autres voient les obus éclater à côté
d’eux, ou s’élancent à travers la grêle
de balles que lancent des mitrailleuse,-«.
Nous savons ce que cela veut dire et nos
jours et nos nuits sont troublés p.ar cette
pensée: « Où est mon garçon ? Que m’apportera la po.-ite de demain ?... ».
Ce sont là les réalités, les faits. Et nous
ne pouvons ni devons ignorer ou nier les
faits, ni faire semblant d’etre sans inquiétude et sans souffrances. Soyons
vrais J
reste, être inquiet pour la vie de
nos Soldats, ou pour l’avenir de la Patrie,
est-ce désobéir à la recommandation de
Jésus: « Ne vous mettez pas en souci du
lendemain... K chaque jour suffit sa
peine?» (Matthieu vi, 31-34).
P|s le moins du monde.
D'abord la recherolie du pain et du
vêtement quotidiens, c’est tout autre
chose que les dangers de la guerre. Ensuite les soucis du lendemain et la peine
d’aujourd’hui, ce sont deux choses tout
à fait différentes.
Il est très sage de ne pas se casser la
tete pour prévoir l’avenir et pour trouver
la solution de difficultés qui ne sont pas
encore produites. Car ce genre de soucis
ne fait qu’user les forces morales de celui
qui s’y laisse aller, et cela sans aucun résultat pratique. En général, ce n’est que
quand on est dans l’embarras qu’on voit
la manière d’en sortir.
Mais la guerre, mais les dangers que
courent nos fils, mais leurs souffrances
morales et physiques, mais le péril de la
Patrie, ce n’est pas l’affaire du lendemain ou de dem;iin. C’est celle d’aujourd’hui; c’est le présent. Ce n’est pas non
plus le produit d’une imagination craintive qui devance les événements et
s agite trop tôt. C’est la souffrance actuelle, réelle, cruelle. C’est la peine d’aujourd’hui.
Et nous pouvons ainsi dire, sans nous
éloigner des conseils de Jésus: «Je ne
me mets pas en souci du lendemain,
mais je souffre de la peine d'aujourd’hui.
Je souffre pour mon garçon. Je souffre
pour ses camarades. Je souffre pour la
Patrie. Car tous, tant qu’ils sont, ils sont
aujourd’hui en danger, dans la peine. Et
mon cœur est tourmenté à leur sujet... ».
Notez aussi que la guerre actuelle, même si elle devait durer un an encore,
c’est et ce serait encore aufourd’hui.
Nous ne pouvons la partager en tranches
quotidiennes et dire: «Je souffre de ce
qui se passe aujourd’hui, mais je ne me
préoccupe pas de ce qui arrivera demain ». C’est cela qui serait absurde et
léger !
La guerre est comme une maladie
mortelle qui s’empare d’un être que nous
aimons. Sa vie est en danger. Et nous
sommes en souci de lui tant que dure
sa maladie. Nous ne disons pas: «Je ne,
m'inquiète pas de ce qu’il sera demain;
il suffit que je sois inquiet aujourd’hui ».
Nous disons: «Je serai inquiet jusqu’à
ce que le danger soit passé ». Et il est
impossible d’agir autrement, d’autant
plus que rien ne nous autorise à supposer
que sa maladie tournera bien, que Dieu
épargnera sa vie.
Nous devons remercier Dieu pour chaque jour pendant lesquels les nouvelles
du front sont bonnes. Nous devons être
prêts à nous soumettre à la volonté de
Dieu et à accepter le malheur, s’il vient
à nous frapper. Nous devons souffrir de
la bonne manière, sans murmures, de
façon que le ciel et les espérances célestes
soient voilées. Nous devons voiries beautés des sacrifices et des souffrances que
nos soldats et nous-mêmes supportons
pour la Patrie et pour l’humanité.
Mais Dieu ne s’attend pas à ce que,
en ces temps d’angoisse et de mort, nos
cœurs soient sereins, nos yeux secs et
nos sommeils paisibles. En a-t-Il, Lui,
un cœur serein, des yeux secs et un sommeil paisible, alors que sa famille est à
feu et à sang ? Est-ce qu’il ne pense pas,
Lui, avec inquiétude, à ce que sera le
lendemain de l’affreux aujourd’hui ?
Souffrons donc sans scrupules. Mais
souffrons avec Dieu, selon Dieu et comme Dieu. C’est la meilleure manière de
vivre aujourd’hui et de préparer un
meilleur avenir. H. D.
[L’Ami Chrétien).
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. M. le pasteur .E. Revel
ayant été visité par l’influenza, M. Mathieu a eu la bonté de le remplacer dimanche dernier.
CAREMA. La fête de l’Arbre de Noël
a été pour Carema un triomphe de l’Evangile. Plus de 300 personnes assistaient à la cérémonie, dans laquelle les
enfants eurent la part du lion. M.me
Geymet, qui a fait des miracles, peut
être contente du résultat obtenu. L’impression sur l’auditoire catholique a été
excellen te.
COLONIA VALDENSE. I.e Collège
a recruté, cette année, ses professeurs
avec beaucoup de difficultés. Le prof.
Tourn n’a pas pu donner ses cours d’une
manière régulière, sauf pendant un mois
ou deux. Le prof. Barbaroux a donné
quelques leçons de physique. Les autres
cours ont été donnés par M. Daniel Armand-Hugon qui, malgré son âge, continue vaillemment à être directeur du
Collège, pasteur de sa paroisse et professeur, et par ses enfants M.lles Anita,
Jeanne, Lucie et M. Victor, élèves, ces
deux derniers, des classes avancées.
Les examens ont eu lieu vers l’époque
habituelle, mais ils ont donné des résultats peu encourageants et pour les élèves
et pour les professeurs. En effet, 13 élèves ont perdu tous leurs examens et 17
seulement ont été promus. Le Lycée
n’avait jainajs eu une surprise si désagréable à la fin de l’année.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Nous apprenons que le lieutenant des
« bersaglieri » Guido Quattrini vient d’être promu effectif dans l’armée avec ce
grade. Félicitations.
— Les soldats Henri Bouchard, de
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Pramol, Legger Paul Sam., Jean Beri,
Rosabrwsin Ambrogio, Rosian Jules, remercient pour l’envoi du journal et des
colis postaux.
— Du soldat d’infanterie David Gaydou, de La Tour:
Cher Pasteur,
C’est avec grand plaisir que j’ai reçu
votre aimable lettre avec l'Echo que je
reçois régulièrement, pouvant lire toutes les nouvelles de nos belles Vallées.
Tout en étant sur les plus hautes montagnes, dans la neige, exposés aux dangers, c’est avec une grande joie que je
reçois vos nouvelles. Je vous remercie
infiniment, ainsi que toute la Jeunesse
de La Tour qui pense à nous. Ayez la
bonté de la saluer de ma part.
En vous assurant de ma parfaite santé,
veuillez, cher M. 7'ron, ainsi que votre
dame, agréer mes sincères salutations
avec les meilleurs vœux.
— Du soldat d’infanterie Rivoir Alessandro:
Egregio Signor Tron,
Benché in ritardo, la devo ringraziare
di cuore per il cortese invio dell’£c/io des
Vallées che ricevo da parecchi mesi, e
che leggo con molto piacere, portandomi
notizie delle nostre care Valli e dei miei
compagni che si trovano al fronte. Mentre leggo il suo giornale, mi sembra di
essere nelle nostre Valli. Questo è un
piacere e un incoraggiamento di più per
noi, sentirci accompagnati col pensiero
dai nostri fratelli in Cristo. La prego di
voler scusare il mio ritardo. I miei compagni Valdesi che si trovano nella mia
compagnia sono in buona salute, come
pure io godo una perfetta salute. Ci troviamo sempre nei posti avanzati.
Gradisca i miei più cordiali saluti.
— Du soldat de M. T. Carola Giovanni,
de Villar Pollice :
Egregio Signor Pastore,
Ricevo regolarmente e ringrazio sentitamente pel suo pregiato giornale l’Ec/io
des Vallées, che leggo con grande piacere
portandomi notizie dei miei cari fratelli
al fronte, e delle nostre care Valli, alle
quali Dio ci ricondurrà dopo questa orribile guerra, per godere una pace ben
guadagnata, ove lotteremo sempre per
il bene di tutti i nostri cari fratelli. Mi
trovo in perfetta salute. La prego scusare il mio involontario ritardo, e la
prego pure di voler accettare i miei più
devoti sinceri saluti.
— Du soldat d’infanterie Andrion
Michele:
Spett. Direz. Echo des Vallées,
Le mando questa cartolina per ringraziarla dell’invio del tanto amato giornale, il quale parla sempre delle nostre
amate Valli; sono rientrato in compagnia pochi giorni fa dopo aver passato
quei beati quindici giorni di licenza:
come sono belli I I ma troppo corti I Ricevo regolarmente il giornale, mi dà un
gran conforto in mezzo a questi monti
del Trentino, dove la neve ed il freddo
si fanno sentire. Saluti a nome mio tutti
i compagni che combattono sugli altri
fronti.
— Du soldat Pasquet Enrico:
Stim. sig. Direttore dell’iic/io,
Lontentissimo del pacco di indumenti
di lana confezionato gentilmente dalla
Società di Cucito e dall’Unione Cristiana,
riconoscente ringrazio tutti di cuore,
pensando con piacere che, mentre ci troviamo esposti ai pericoli, ci sono quelli
che non ci dimenticano lavorando per
noi per preservarci dai rigori deH’inverno. Ringrazio pure l’Amministrazione deU’Echo per l’invio continuo del
giornale, ed il Comitato di Assistenza di
Torino per i graziosi opuscoli ricevuti»
— Du soldat de M. T. Gras Daniele:
Ill.mo Signore,
Benché in ritardo la ringrazio molto
del suo pregiato giornale VEcho des Vallées che ricevo dal principio dell’anno
1916, dove ricavo le notizie delle nostre
care Valli e di tutti i miei compagni che
si trovano al fronte. Ringraziando Iddio
mi trovo sempre in buona salute. Gradisca i miei più cordiali saluti.
— Des fusiliers Giaiero Bartolomeo,
Baridon Giovanni, Mourat Giacomo, Pons
Filippo, Bornions Filiberto, Bounous Alberto et Bounous Carlo:
Monsieur l’Administrateur,
Je viens par la présente pour vous remercier au nom de quelques amis des
Vallées Vaudoises pour l’envoi de votre
gracieux journal l’Echo des Vallées, lequel est le seul qui nous donne régulièrement des nouvelles du pays, de nos
Eglises et un résumé de notre sainte
guerre. Nous avons pensé, avant de repartir pour le front, étant tous en parfaite santé, de nous réunir et envoyer
par la voie de votre journal les plus cordiales salutations à tons les amis, parents et connaissances, sans oublier l’Administration ainsi que ses généreux donateurs; nous remercions les divers Comités pour l’envoi des effets de laine que
nous avons reçus avec grand plaisir, et
qui nous sont d’une grande utilité en
cette saison.
Pour tous Bounous Filiberto,
IRIS. Le 3 octobre l’assemblée d’Eglisc a étudié les réglements et décidé,
parmi les autres choses, d’accorder le
droit de vote aux femmes, et en mêiu'e
temps le droit d’être élues aux, différentes
charges de l’Eglise. La Union Vaidense
ne dit pas si les électeurs étaient nombreux, mais elle fait observer par la
plume du pasteur, qu’il y a eu unanimité.
LA TOUR. Comme nous l’avions annoncé, c’est M. le missionnaire Adolphe
Jalla qui a prêché dimanche dernier, en
prenant pour texte ces paroles; « Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon
père qui est dans les cieux ». M. Jalla
espère partir pour l’Angleterre, D. V.,
mardi prochain. Nous lui souhaitons un
bon voyage et un heureux retour.
—• M. le prof. Attilio JaUa a parlé, dimanche dernier, dans la salle de SainteMarguerite sur le devoir de souscrire à
l’emprunt national.
— Le soir, dans la même salle, le Pasteur de La Tour a donné une conférence
sur Christ Philanthrope.
— Mardi dernier, 18 courant, eut lieu
l’ensevelissement du petit Bruno Tourn,
devant un nombreux auditoire, présidé
par le prof. Rivoir qui se trouve dans
sa 91.me année. Notre sympathie est
assurée, aux parents affligés.
— Un bon nombre de nos soldats qui
étaient au front viennent d’arriver, pour
un congé de 15 jours. Ils se portent à
merveille et ont le moral élevé, entre
autres, notre ami Malan de l’Envers.
MANTOUE. Les journaux nous apportent la douloureuse nouvelle de la
mort du lieutenant Guglielmo Reoe.l, fils
d’Etienne Revel, pasteur de Mantoue,
décédé à la suite d’une maladie, contractée sur le champ de bataille, à l’àge de
24 ans. C’est le quatrième officier vaudois qui tombe au champ d’honneur.
Signalons aussi la mort du major Conti,
fils du pasteur Conti de Rome.
Que Dieu soutienne notre collègue de
Mantoue et le console lui et sa famille.
Quant à nous, ses collègues, nous ne
pouvons que lui exprimer notr^ vive
sympathie chrétienne. ^
— Nous recevons et insérons les deax
lettres suivantes:
Mantova, li 35-1-16.
Stim. collega e carissimo amico.
Come dal Corriere di Mantova, che io
t’invio, e dalla semplice lettera che io ti
accludo, sarei a pregarti di fare risultare nelVEcho des Vallées che mio figlio
Guglielmo è spirato nell’Ospedale Militare Dante di Udine, in seguito a fulmineo morbo che lo ha rapito alla famiglia
e alla chiesa, all’esercito e alla patria, in
sole poche ore.
^ Tutto il personale dell’Ospedale circondò le sue ultime ore di cure affettuose
e una Dama della Croce Rossa provvide
poi una splendida corona di garofani
bianchi con palme.
L’avere, dopo cinque intieri giorni
dacché era spirato, potuto vedere la faccia così composta e serena del nostro
figlio, l’avere saputo che era egli stato
accompagnato da un plotone di soldati
e da una numerosa comitiva di ufficiali
al camposanto, ci porgi, certo un qualche
conforto.
Quanto ci sarebbe tornato caro il sentire che il nostro cappellano militare, sig.
Eli Berlalot, aveva presenziato la mesta
funzione ! Ciò, purtroppo ! non aveva
potuto essere, il sig. E. B. trovandosi in
viaggio.
Il sig. Luigi Sala, ministro della Chiesa
Metodista Episcopale, accompagnò, con
i genitori, la sorella ed il cognato, la cara
salma dalla tomba dove era stata tumulata alla nicchia dove essa è stata deposta e murata in modo definitivo.
Raccomando me stesso c i pochi cari
che mi rimangono, alle tue preghiere colidiane, e con sentiti riguardi alla sig.ra
Tron, mi confermo tuo dev.mo in G. C.
St. Revel, pastore.
Ecco fedelmente trascritta una lettera
scrittaci da un caporale (evangelico) della
... compagnia, della quale mio figlio era
sottotenente, nel ... fanteria:
IlLma Famiglia Stefano Revel,
Mantova.
La triste notizia della morte di WUlie
mi giunse or ora da mio zio. Mi giunse in
un momento, quando proprio la credevo
felice e gioviale al nostro reggimento ad
impartire le istruzioni quotidiane. —
Quando, saputolo infra i superstiti delle
sanguinose lotte del novembre ultimo —•
provavo gioia, soddisfazione intima,
grande pel soldato, quando vede salvo
il proprio superiore: Lui per me era anche fratello-maestro.
Ho vissuto con lui giorni intieri, notti
lunghe in faccia al nemico, superato con
abnegazione fatiche e stenti ed affratellati nella causa che in noi era comune,
affrontammo con entusiasmo pericoli
gravi.
Era l’amico mio di quell’epopea gloriosa che mi sarà perenne.
Era ruffìciale affettuoso che io contraccambiavo con affetto sincero.
Dunque il lutto è comune; anch’io
sono addolorato molto per la perdita del
caro WiZZ/e, a cui mi sentivo legato da
vincolo sacro, indissolubile.
E mi unisco a loro per recitare la santa
preghiera al buon Dio - a Lui che lo avrà
già accolto.
Con ossequio.
Dev.mo A. Mor.\ndi
Osp. Mil. Baggina - Sala M. Milano.
PERRIER-MANEILLE. M. Pierre
Tron feu Pierre a été nommé à l’unanimité par mie bonne assemblée d’Eglise
à la charge d’ancien pour le quartier de
St-Martin. C’est plus de six ans que
cette place était sans titulaire, et nous
espérons que l’exemple pourra être bientôt suivi par les autres quartiers qui sont
sans ancien. Dimanche 31 janvier, aura
lieu l'installation du nouveau membre
du Consistoire. Nos meilleurs vœux de
bénédictions divines à celui qui a accepté de bon cœur la charge comme un
appel de Dieu à son service.
— Union Chrétienne de Jeunes Filles.
Jeudi dernier nous avons eu l’inauguraration officielle de notre Union Chrétienne qui, sous la présidence de M.me
Renée Jalla a déjà commencé son activité
dès le mois de novembre.
M.lle Elise Meynier, notre secrétaire
nationale a adressé la parole à une trentaine de. jeunes filles en tirant ses exhortations du texte; « Le Seigneur en a besoin » (Luc XIX, 31). Nous la remercions
vivement des bonnes paroles, des excellents conseils qu’elle nous a adressés, et
qui vont nous donner du courage pour
continuer. .\près avoir tricoté pour nos
militaires au front, et remis en bon ordre
la bibliothèque paroissiale, les Unionistes
travailleni/ maintenant activement à
préparer un petit bazar.
ROME. Hier, le 27 janvier, dans notre
temple de Via Nazionale, a été béni le
mariage de M.lle lAlianne Prochei, fille du
chev. Robert, avec le docteur Daniel
Pennington de Jongh. — Félicitations
cordiales aux parents et aux époux.
RORÀ. Après quelques jours passés
à l’Hôpital, notre cher collègue de Rorà,
M. le pasteur Forneron, est rentré chez
lui à peu près l’établi, ce dont nous remercions Dieu.
SAINT-JEAN. La Commission Hospitalière s’est réunie jeudi dernier au Refuge Roi Charles-Albert. Parmi les nouveaux admis dans cette Maison de bienfaisance, nous citons les noms de D. Coïssou d’Angrogne, depuis longtemps à
l’Hôpital, et de Charles Revel, de La
Tour.
TARARIRAS. Le pasteur Tron a
porté quelques innovations dans le culte
qui, paraît-il, ne sont pas également appréciées partout. Avant le sermon et
après la prière le petit chœur organisé à
cet effet, chante en italien un cantique
choisi dans le Cento Canli ou ailleurs. —Naturellement cela a soulevé quelque
opposition et provoqué des discussions
au sein de la paroisse; il y en a même qui
menacent de se retirer de la congrégation si on ne revient pas à l’ancien svsteme. Et puis, on dit que les Vaudois ne
sont plus conservateurs 1
— Nous lisons dans le journal Colonia
du 7 décembre qu’il y eut à Tarariras une
magnifique fête, pour venir en aide à la
cause de la Croix-Rouge. Au-delà de 500
personnes y prirent part, quelques-unes
venant de très loin, de Ombues de Lavalle, de Miguelete, de Cosmopolita. Remarquables furent les discours de M.
Dalmas et du pasteur Jules Tron, qui
communique à l’assemblée son prochain
départ pour défendre la patrie. La fanfare de Miguelete se distingue aussi. Le
programme était riche et attrayant.
TRAVERSE. Nous apprenons avec
plaisir que le notaire M. Alexandre Poët
a été décoré de la croix de chevalier de la
couronne d'Italie, ce dont nous le félicitons.
VÉRONE. Une lettre du past..ur Celli
nous donne des détails fort intéressants
sur la fête de Noël qui a eu lieu dans le
villino des soldats et qui a accueilli un
grand nombre de soldats, tous fêtés et
cadoijés. Le journal local parle de cette
fête avec enthousiasme.
3
NOUVELLES EVANGELIQUES.
BOLOGNE. L’ Eglise Méthodiste
Episcopale vient de rouvrir son temple
remis à neuf et qui occupe une des meilleures positions de la ville. La cérémonie
de l’inauguration a été imposante. Nous
souhaitons à M. Burattini, qui en est le
pasteur, un grand succès.
FLORENCE. Sauerio Fera n’est plus.
Le grand maitre de la franc-maçonnerie
et l’évangéliste d’abord de l’Eglise Wesleyenne. Libre, et ensuite de nouveau
Wesleyenne a fait beaucoup parler de
lui et a travaillé avec une grande énergie.
Il aurait voulu fonder une Eglise T.ibre
Italienne, mais son rêve a sombré au
milieu de mille difficultés. Ses funérailles
à Florence furent solennelles et imposantes.
ROME. Un autre champion de l’Eglise Libre. Italienne vient de disparaître.
Ludovico Conti, jadis membre de l’Eglise du prof. Geymonat, ensuite pasteur
de l’Eglise Libre, une des colonnes les
plus en vue, conducteur de l’Eglise de
Rome, à deux pas du Castel Sant’Angelo,
s’en est allé avancé en âge, sans avoir vu
une brillante moisson, après tant de fatigues. Son Eglise fut aussi incorporée
dans celle des Méthodistes. Il a été un
ouvrier actif et son départ rappelle tout
un passé qui n’est plus.
FAITS DIVERS.
Pour nos soldats.
Ici et là, des chrétiens à l’âme inquiète
se sont demandé ce que Jésus ferait s il
était des nôtres, en cette heure tragique
de l’histoire. Les réponses données à cette
question se sont montrées étonnamment
contradictoires, ainsi que les lecteurs du
Semeur ont pu en juger. Cela prouve
que la question était mal posée, ou que
nous sommes encore trop peu chrétiens
pour la résoudre avec certitude. Ce que
Jésus ferait ? — non; mais ce que Jésus
ordonne de faire à chacun de nous, à la
ptece où Dieu l’a mis, dans les circonstances où il se trouve; ce que Jésus prescrit en particulier à tous ces soldats qui
se réclament de lui et qu’une inexorable
nécessité a contraints de prendre les armes : voilà plutôt ce qu’il importe de se
demander, à l’heure actuelle. Or le livre
de M.me Noëlle Roger éclaire cette question d’une merveilleuse lumière. Lisez,
par exemple, dans le troisième carnet, ce
récit qui le termine:
« Une scène qu’on m’a racontée se déroule avec une netteté telle qu’il me semble en avoir été le témoin.
« Une patrouille française découvrit
dans un bois quatre Allemands grièvement blessés qui demeuraient là, sans
nourriture, abandonnés, attendant la
mort. Les Français s’arrêtèrent et donnèrent leurs provisions. Trois blessés se
ranimèrent. Ils se jetaient sur le pain.
Mais le quatrième, d’un signe, refusa,
il était trop mal pour manger, il n’avalait plus... Il ne parlait plus. Il exprima par un geste qu’on ne pouvait
plus rien pour lui.
<( Le plus jeune Français, un soldat de
vingt ans, le regardait, tout triste de ne
pouvoir rien lui donner. Peut-être se figurait-il la sensation de solitude infinie
qui était en ce désespéré ? Alors, ne sachant quoi faire, n’imaginant rien de
mieui, il se rapprocha doucement, s’agenouilla, et mit un baiser sur le front
mouillé du soldat ennemi.
« Le contact de la joue imberbe, des
lèvres fraîches, amenèrent comme une
ombre de sourire sur le visage mourant.
Le petit soldat français avait trouvé
moyen d’évoquer autour de cette agonie
une présence aimée, une tendresse de
femme, le visage maternel, peut-être...
Il avait donné le bienheureux viatique...
« Nos soldats héroïques, si endurants
et si joyeux, je vous aime aussi parce que
vos cœurs sont accessibles à la pitié ».
Soldats héroïques: je souscris pleinement à cette appellation. Ils sont même
deux fois des héros, ceux qui, animés des
sentiments du Maître, prêts, comme lui,
à sacrifier leur vie, et gardant dans leur
cœur l’amour du prochain, étendent cet
amour jusqu’à leurs ennemis. Dans le
déchaînement de convoitises et de haines auquel la guerre a donné lieu, c’est
le consolant triomphe de l’Evangile. Mais
cela ne vient pas des hommes, c’est un
don de Dieu. A Dieu seul soit la gloire 1
{Semeur Vaudois). J. Martin.
Honneur aux braves.
Cet épisode vraiment admirable et qui
tranche si heureusement sur le fond
d’horreur de cette abominable guerre est
raconté dans le Daily Mail par un soldat
anglais. Après avoir décrit une charge à
la baïonnette en pleine nuit entre les
tranchées anglaises et allemandes, il dit :
« Au jour levant nous fûmes surpris de
voir que les Allemands avaient emporté
tous leurs morts et tous leurs blessés, à
l’exception d’un seul qui agonisait, juste
à mi-chemin, entre les deux tranchées.
Quoique le feu continuât, je fus heureux
de voir qu’aucun de nous ne tirait sur
lui. Alors nous vîmes un homme sauter
hors de la tranchée opposée, évidemment dans l’intention de sauver le pauvre diable: mais à peine eût-il fait une
douzaine de pas, qu’il fut abattu par une
volée de coups de fusil. Aussitôt l’ordre:
Cessez le feu ! se fit entendre. C’était notre officier. Il sauta hors de la tranchée
et marcha vers le blessé. Aussitôt les Allemands, pour venger leur camarade, firent feu sur lui. Il fut grièvement blessé,
car il chancela, mais," par un magnifique
effort, il réussit à rester debout et même
à continuer à s’avancer. « 11 est devenu
fou », dit une voix à côté de moi ; mais
un instant après, cette exclamation fut
couverte par une salve d’applaudissements, partis des deux tranchées à la fois,
et, dans l’attente, tous les fusils se turent.
Arrivé jusqu’à l Allemand blessé, notre officier, quoique ayant peine à se tenir lui-même, le releva et, à la stupéfaction de tous, il le porta jusqu’à la tranchée allemande. Là, il le déposa devant
le capitaine et, après avoir fait le salut
militaire, il fit demi-tour pour revenir à
nous. Mais il n’avait pas fait quatre pas,
que l’officier allemand, sautant à son
tour de la tranchée, courut à lui et, détachant la décoration de la Croix de fer
qu’il portait, l’épingla sur la poitrine de
l’Anglais.
Avez-vous jamais entendu les applaudissements qui saluent le vainqueur le
jour du Grand Prix ? Alors vous aurez
une idée du tonnerre d’applaudissements
qui courut tout le long des tranchées. Je
suis sûr que si à ce moment un Allemand
avait tiré sur notre officier, il aurait été
tué par ses compagnons. Mais pendant
près d’une heure, aucun coup de feu ne
fut plus tiré...
« ...Le général dit à notre officier qu’il
le proposerait pour la croix de Victoria
dès le lendemain. Mais c’est la mort dans
l’âme que je termine ma lettre en disant
que la seule croix qu’ait eue finalement
notre héros a été une croix de bois plantée à côté de beaucoup d’autres ».
(Extrait de l'Aube).
La dispersion israélite dans les armées.
«Semaine religieuse», 17 mai 1915:
11 est manifeste qu’une des conséquences présentes de la guerre mondiale c’est
que les Israélites sont, politiquement,
plus divisés et plus dispersés que jamais.
On en trouve actuellement dans toutes
les armées rivales, combattant les uns
contre les autres. La Revue internationale
des Missions observe, dans son numéro
de janvier, qu’aucun peuple non chrétien
n’est plus fortement chargé par la guerre
que le peuple juif. Sur 13 millions d’israélites, plus de 9 millions habitent la zone
envahie par la guerre. Dans l’Europe
orientale, le théâtre de la guerre est un
pays rempli de juifs. Il y a plus de 200.000
juifs sous les drapeaux russes; il y en a
bien des milliers sous les drapeaux allemands. Des centaines de milliers d’israélites ont été chassés des demeures qu’ils
occupaient depuis plusieurs générations;
250.000 juifs se sont déjà enfuis de Gaücie pour se réfugier en Hongrie ou en
Autriche. La confusion est donc à son
comble. Et Dieu seul peut savoir comment la situation se tassera au moment
inconnu où la paix se rétablira. Puisque
la race israélite a conservé, malgré dixneuf siècles de dispersion, une certaine
unité nationale, et que la Terre-Sainte
n’a jamais pu être réorganisée d’une manière satisfaisante sous la domination
d’un autre peuple, il est naturel de penser que l’idéal sioniste finira par se réaliser dans une certaine mesure par le rétablissement d’un Etat juif en Palestine.
Mais quand et comment cette restauration s’opérera-t-elle? C’est ce que (n’en
déplaise à certains exégètes trop simplistes ou trop présomptueux), personne au
monde ne peut prédire, à coup sûr, à
l’heure actuelle.
Le Cristianisme au XA“® siècle.
NouTeiles politiques.
Dans la vallée du Chiese et dans la val
Sugana, l’artillerie ennemie s’est de nouveau acharnée à tirer sur les villages habités, provoquant des incendies. De hardis détachements de nos skieurs se sont
avancés, à travers les glaciers et la neige
très haute, jusqu’au col de la Sforzellina,
aux sources du Noce, à une altitude de
plus de 3000 m., et sont descendus dans
la haute vallée de Monte. Bien que pris
sous le feu de l’ennemi, ils ont détruit au
moyen de bombes deux blockhaus à
3 km. à l’ouest du col. Ils sont revenus
indemnes dans nos lignes. Nos troupes
ont développé Leurs lignes d’occupation
au nord de Mori, dans la val Lagarina,
où l’infanterie a remporté la victoire
dans plusieurs petites attaques offensives et repoussé une colonne ennemie qui
tentait de s’approcher par surprise. Deux
attaques contre nos positions de Santa
Lucia dans le secteur de Tolmiuo ont été
promptement repoussées : l’ennemi a
laissé dans nos mains un certain nombre
de prisonniers. Les épais brouillards des
bords de l’isonzo ont ralenti le duel des
artilleries.
Notre roi a visité la flotte qui se trouve
dans le port de Tárente et longuement
conféré avec les amiraux.
La question du renchérissement du
charbon, et la difficulté d’en faire venir
d’Angleterre à cause du haut prix des
transports continue à préoccuper le
pays. On parle d’accords avec l’Angleterre qui aurait réquisitionné des navires dans ce but.
Le Président du Conseil avec le ministre Martini se sont rendus à Florence,
où ils ont prononcé des discours patriotiques. À Milan, à l’occasion de l’inauguration d’un hôpital de la CroixRouge, fondé au moyen des contributions de 700 Communes françaises, il y
a eu une grande fête franco-italienne.
Le ministre Barthou et le sénateur Pichón ont été très applaudis en parlant
de l’unité morale des nations alliées qui
conibattenL pour la même cause de justice et de liberté. M. Barzilai a répondu
au nom du Gouvernement et de toute
l'Italie.
La propagande en faveur de l’emprunt
national est poussée activement dans
toute notre patrie. Les ministres, les
députés, une foule de personnes parlent
dans les différents milieux pour encourager l’épargne à affluer dans les caisses
de l’Etat qui o.ffre un placement si avantageux. Le droit de souscrire sans versement des intérêts échus est prorogé
jusqu’au 31 janvier; la souscription
reste ouverte jusqu’à la fin de février.
L’événement dont on a le plus parlé
pendant la semaine est la rupture des
négociations austro-monténégrines. Effrayé des prétentions du Gouvernement
de Vienne, le Montenegro a repris les ar
mes pour organiser la défense à outrance. Le Gouvernement .a démenti le
fait d’avoir demandé la capitulation. Il
n’y aurait eu qu'un armistice, pour permettre à l’armée de se retirer en lieu sûr.
Les Autrichiens ont occupé Scutari presque sans difficulté et ils sont déjà arrivés
à St-Jean de Medua d’où ils menacent
Vallona. Le roi Nicolas, la reine et les
princesses ont débarqué à Brindisi et
traversé l’Italie pour se rendre à Lyon.
L’armée continue à se battre, mais tout
n’est pas encore clair dans la situation
de cette partie de la péninsule balkanique, qui nous intéresse d’une manière
toute particulière.
L’empereur allemand, complètement
rétabli, ^st parti pour le front méridional. On a signalé sa présence à Belgrade
et à Nich. Ici il a rencontré le tsar Ferdinand de Bulgarie entouré de ses fils.
Il y a eu naturellement grand échange
de discours, amabilités et décorations.
Une escadre franco-anglo-italienne a
bombardé de nouveau Dédéagac, le port
bulgare de l’Egée. Le croiseur Piernonie
de notre marine a tiré près de .100 obus
sur des édifices militaires. La flotte russe
continue a détruire des voiliers turcs sur
la mer Noire. L’armée russe a remporté
de bons succès en Arménie et dans le
Caucase. E. L.
COMUNICATO.
La Direzione Generale della Cassa di
Risparmio di Torino comunica, in data
18 Gennaio;
a) Il Consiglio di Amministrazione
della Cassa di Risparmio nella sua seduta di Sabato ha deliberato di prender
parte affa sottoscrizione del Prestito Nazionale sino alla concorrenza di undici
milioni.
b) La sottoscrizione è stata aperta non
solo nella Sede Centrale e nelle Succursali di Torino ma in tntte le 91 Succursali della Cassa di Risparmio, disseminate nelle quattro Provincie Piemontesi.
c) Per facilitare la sottoscrizione al
Prestito da parte dei meno abbienti, ha
deliberato l’apertura di speciali libretti
per versamenti rateali, consegnati in
modo che al termine massimo di dieci
mesi i sottoscrittori abbiano compiuto il
loro pagamento delle L. 97,50, prezzo di
emissione, e possano ritirare i titoli del
Prestito.
d) La Cassa ha pure procurato che
anche nelle più lontane sedi succursali
siano posti a disposizione dei sottoscrittori titoli del nuovo Prestito, sicché essi
possano essere subito consegnati a chi
ne faccia richiesta e ne paghi l’importo.
e) La Cassa concede tutte le agevolezze
possibili ai depositanti, titolari di libretti
idi risparmio non specialmente vincolati,
per il prelievo dei fondi richiesti per sottoscrivere al Prestito presso la Cassa di
Risparmio.
/) Le sottoscrizioni agli sportelli della
Cassa di Risparmio fino al giorno d’oggi
ammontano a L. 3.698.300.
I II — Il —^
Ab. payés et non anittancés.
1915: P. E. Monetti, Cleveland — Et.
Grill, Malzat, Pral — Ant. Grill, Conchillas
fr 12 p. 1915 et im ab. p. 1916 — Pascal,
missionnaire — L. Jalfa, missionnaire.
1915-16: Sant. Costabel, Conchillas —
Jules Hugon, Meridiano.
1916: Louise Werslott-Jourdan, Hollande
— Amélie Parisi, New-York — F.çois Ferrier, Faët — N. Zimino, Nervi — Doct.
Pons, Rodoret [et 2,50 Echo sold.] — Ph.
Canton, St-Jean — Mme Vve Pons, Marseille — J. Aguet, Rome — G. Bert, Bor.
rello — Mme Boër, La Tour — Lavinia
Vaidata, Arenzano — L. Meynier, S. Josè
— Jacq. Marauda, Suse — Judith Vinçon,
St-Second — Joséphine Barai, St-Germain
— Louis Vinçon, Id.
N. N. pour V Echo des soldats.
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
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