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Cmqnante-troisième année. , ' ' / 6 Juillet Î 917
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SOMMAIRE; Orientations ^’âmes— Conférence du deuxième District — La page
de nos Aumôniers et de nos Soldats —
Chronique vaudoise — Nouvelles potiques.
Orientations d’âmes.
•
Jour après jour nous nous nourrissons
avec les fruits de nos campagnes et nous
en remercions le bon Dieu. Ainsi jour
après jour nous communions avec notre
sol et avec notre Père céleste, chaque repas devient un rite sacré où nous affirmons de toute notre pensée et de toute
notre âme notre qualité, d’italiens et de
chrétiens. ’ '
Cette fusion de nos sensations patriotiques et de notre foi religieuse nous la
revivons dans tout son charme rêveur
chaque fois que notre fleurissante jeunesse scolaire a une fête et qu’elle entre
dans nos temples bondés de pareiits et
d’amis avec nos drapeaüx glorieux et
flamboyants en tête ; comme si par là
elle voulait redire ce qu’elle a appris en
famille, renouveler devant le monde le
serment de se consacrer aux deux seuls
biens qu’elle connaît: son sol et son Dieu.
Et vous, les membres précieux de nos
églises qui deviez être l’objet de notre
joie et qui êtes la cause de notre deuil,
nous ne vous oublierons jamais. Vous
avez pris votre place parmi les vaillants
car vous vous êtes enlevés à vos projets de
pensée et d’action, vous vous êtes arrachés aux baisers de vos parents et de vos
frères, de vos femmes et de vos enfants,
vous avez contribué à former ces forêts
de baïonnettes qui refoulen4- les hordes
barbares dans leurs lointaines contrées.
Vous avez vécu; dignes héritiers de la
valeur vaudoise, de vos corps froids et
immobiles, vous avez élevé un rempart
insurmontable à nos ennemis. Nous vous
pleurons avec l’Italie entière qui»s’unit
à nous pour vous bénir; nous entourerons de notre sollicitude ceux qui vous
ont été chers. Nous mêleron.s votre souvenir à nos cultes, aux heures les Jplus
pures de notre vie; nous graverons vos
noms sur une pierre sépulcrale que nous
placerons près de la chaire et il nous semblera ainsi de vous avoir encore au milieu
de nous, de nous trouver déjà auprès de
vous, tandis que le pasteur nous parlera
des nouveaux deux et de la nouvelle
terre, des éternels revoirs. Nos enfants,
les enfants de nos enfants viendront relire vos noms avec des sentiments ten'H'
dres de regret et d’admiration; ils parleront de vous tout bas comme on parle
en prière, et leur bouche innocente répétera dans le silence religieux que vous
avez été des braves. ^
Ainsi pensent et vivent les Vaudois,
les chrétiens réformés d’Italie.
♦* * '
Nos compatriotes catholiques se sont
rangés ces dernières année^. Eux aussi,
di.sent-ils, aiment l’Italie; eux aussi se
sont engagés à lui reconquérir les frontières que Dieu même a tracées en créant
les Alpes. Mais ils voudraient lui soustraire sa capitale, en tout cas le Vatican
et un lambeau, de terre qui rendrait au
pape la liberté en lui donnant la faculté
de communiquer avec la mer sans toucher au territoire du royaume. Mais ils
souhaiteraient une Italie dominée par cet
esprit clérical qui règne en Autriche et
qui recommande cet Etat/ à leurs vives
syiripathies. Ils comptent pour beaucoup
l’unité des italiens, mais ils comptent
pour si peu leur liberté, ne fut-ce que la
liberté de se plaindre; ils ne peuvent
souffrir qu’on raisonne; ils désirèrent
donc éluder chez nous le droit de l’homme, du citoyen à la liberté, droit naturel,
inaliénable et imprescriptible; ils aimeraient flétrir, étouffer, même dans le
sailg^s’il le faut, la fraternité chrétienne
sitôt qu’il s’agit de ses adversaires et
surtout des chrétiens réformés. Ils voudraient ordonner de croire et procéder
avec énergie galopante à l’apothéose
humaine, à l’adoration du Dieu qui s’est
révélé dans le pape, à l’adoration du pape
imbu de divinité. Comme si les fastes de
cette religiosité inférieure n’avaient pas
été néfastes à la France royale et à l’Espagne, comme si notre peuple, qui s’est
constitué en nation en vomissant la papauté, pouvait réaliser ses destinées supérieures en revenant à ce qu’il a vomi
et en s’y roulant !
Nos compatriotes incrédules et aréligieux aiment l’Italie, disent-ils; mais ils
ne peuvent souffrir qu’on propose à leur
culte un dieu qui s’est fait prêtre et qui
a institué la plus odieuse tyrannie dont
parle l’histoire, la tyrannie sacerdotale.
Ils savent désormais que qui mange du
pape en meurt et cette science ils la prônent comme le viatique indispensable
pour tout homme d’Etat. Mais ils voudraient convier notre peuple à glorifier
l’aristocratie intellectuelle de l’humanité
au point de remplacer dans nos sanctuaires le culte de Dieu par celui de l.a
science. Comme si la science pouvait calmer les remords de notre conscience,
consoler nos cœurs ulcérés par les décep
tiens de la vie et répondre enfin à la question qui nous hante sitôt que nous nous
trouvons devant la mort, la question du
néant et de l’éternité ! Comme si le
triomphe de la science appliquée sans
conscience, appliquée au militarisme par
exemple, loin de donner le bonheur au
monde, ne s’était pas annoncé par un
cataclysme social sans pareil dans les
annales humaines 1 Comme si notre peuple pouvait réaliser ses destinées supérieures avec la science pure, avec la
science sans la conscience !
Les Vaudois, nous l'avons vu, sont italiens sans regrets, sans équivoques et
sans arrière-pensées, iiafiens de corps et
d’àrae, italiens devant les hommes et de
vant Dieu, aussi fortement décidés que
les fondateurs de la nouvelle Italie, Mazzini, Garibaldi et Cavour. Ils pensent
qu’il vaut mieux obéir à la conscience
qu’aux hommes, que la tyrannie met
celui fini la souffre au-dessus des lois humaines et que l’opprimé a contre son
oppresseur des droits éternels. Leurs
luttes épiques les ont élevés au premier
rang de ceux qui ont souffert pour la
liberté. Jamais ils ne renieront la conscience an profit d’un homme, fut-il un
confesseur; jamais ils ne l’abaisseront
au niveau d’une simple convention sociale dont les forts s’affranchiraient.. Ils
vivent dans la persuasion que quiconque
pèche contre la conscience pèche contre
Dieu; ils saluent la consÎience comme
l’écho de la voix divine, comme la seule
puissance capable d’harmoniser les saints
principes de l’autorité et de la liberté;;
ils lui donnent ainsi une sanction souverainè. Sur la conscience pénétrée de Diea
et qu’ils ont reconnue en Christ, sur le
Christ ils veulent reconstituer l’Italie,,
sur les passions austères qu’il a soulevées et qui ont plus raison que la raison.
Voilà en germe le programme de vie nationale que les Vaudois représentent, quenous recommandons de toutes nos forces
à nos compatriotes et qui seul peut élever
notre peuple aux destinées les plus nobles, les plus lumineuses ! Voilà en abrégé
notre orientation d’âmes.
Quant à notre orientation dans les affaires intérieures et étrangères, nous en
parlerons plus tard, sitôt que les circonstances le permettront. G. G.
lEAN GRIGLIO, de.RochepIa'te
(^e la classe 1897- tombé au champ d’îuoaneur
le 20 Mai 1917, à Monte Cucco,.
Conférenee du 2.me District.
La Conférence s’est réunie’à Gêriesi les
jours 26 et 27 du mois de juin et a été
inaugurée à 10.30 h. du matin par un
culle public présidé par M. V. A. Costa*bel de Milan qui a pris pour texte de son
discours les paroles du verset 10 du. l.r
chapitre de l’épître aux GaJates,
La Conférence s’est constituée sous la
présidence du doyen des p»asteurs et <iu
député de Gênes, le prof. T. Longo. Elle
comptait 13 pasteurs et 11 députés des
Eglises, plus 6 membres avec voix propositive, parmi lesquels le Modérateur,
M. V. Perazzi, le pasteur de l’église de
Turin et le directeur de La Luce,
L’assemblée ainsi constituée a nommé
son Bureau en appelant à la présidence
M. V. A. Costabel, à la vice-présidence
M. ring. Erriile Eynard et à la charge de
secrétaire M. le prof. T. Longo, assisté
par M. A. Quattrini en qualité de vicesecrétaire.
La Commissiiin du District a présenté
son rapport sur l’état des églises, rapport
qui a été discuté et approuvé. Toutes les
Eglises se sont occupées très activement
des soldats qui sont sous les armes et des
prisonniers, mais surtout celles de Sampierdarena, S. 'Remo, Brescia et Verona
■où nous avons des « Case del soldato » où
•des centaines de soldats se réunissent
chaque soir et dès milliers de Nouveaux
Testaments sont distribués gratuitement.
M. V. A. Costabel etl’ing. Em. Eynard
»ont présenté des rapports très intéressants sur un sujet de la plus haute importance, la « Jeunesse ». On s’est ensuite entretenu longuement sur les moyens d’attirer et de retenir les jeunes gens
dans les‘églises et de les intéresser aux*
questions religieuses.
M. Giov. Petrai a lu son rapport, très
intéressant aussi, sur les « Ecoles du dimanche », s’arrêtant sur ces deux points;
■« Comment attirer des enfants dans nos
écoles et comment se procurer des Moniteurs et des Monitrices ». Une conversation très animée suivit la lecture du rapport et plusieurs conseils .excellents ont
•été donnés.
On s’est aussi occupé de la question
■d’un catéchisme officiel de l’Eglise et une
proposition spéciale a été transpiise au
Synode pour qu’il s’intéresse à la question.
La Conférence a nommé comme ses députés au prochain Synode: MM, J. Griot
•et W. Varese de Milan, G. Alimonda et
le prof. T. Longo de Gênes, G, B.ruzzone
de S. Remo et P. Michela d’Aoste; et
comme suppléants: MM. G. Gandini, R.
Conti, A. Quattrini, G. Rossi et Scaravelli;
La Conférence noipme encore comme
membres de la Commission de. District,
MM. B. Revel en qualité de vice-président et le prof. T. Longo en qualité de
secrétaire.
La prochaine Conférence se réunira à
Milan et M. Ugo Jauni est chargé du
service d’inauguration et à son défaut,
M. A. Balmas.
■ Que le Seigneur bénisse le travail qui
a été fait et toutes les Eglises de ce District.
Le mardi soir M. Fasulo a donné une
conférence sur le sujet: d’actualité: /Z
Crisiianesimo in presenza della guerra aU
iualc e dopo, B. R. ;
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...Nous sommes sur le Debeli, Fuhrmann et É|Mi à la recherche de nos coreligionnaires; C’est en temps d’action,
quoique action d’artillerie seulement. Il
faut entendre le bruit assourdissant des
canons, il faut voir les colonnes de fumée
noire, âpre qui s’élève un peu partout,
mais tout particulièrement le long des
tranchées ennemies ! Certes l’endroit est
dangereux, et comme ce n’est pas le imomcÿ|^Jia|fprable ppi^r chercher les soldâtes,
Fuhrmann mentiré le pan de l’habit et
me suggère de descendre plus bas. Comme le conseil est bon, je descends de ma
sommité, quoique à regret, et nous mous
acheminons vers l’autre versant, à la re- *
cherche d’un régiment d’infanterie où nos
soldats vaudois sont assez nombreux.
Tout à coup, Furhmann me dit: «Un
général 1 ». Je me retourne et je vois en
effet qu’à peu de distance de nous se
trouvait un général, tranquillement assis
devant la baracoa, entouré de quelques'*
officiers. Je file directement sur lui et me
présente. C’est toujours bien de se présenter sinon on court le risque d’être pris
pour un espion, ce qui n’est jamais agréable ni avantageux. Apprenant que nous
sommes deux aumôniers vaudois, il nous
prie gentiment de nous qsseoir à côté de
lui, nous raconte ses visites aux Vallées,
son amitié avec le pasteur Revel d’Ivrée,
que sa dame est hollandaise, évangélique...; je n’oublierai jamais l’enthousiasme et l’admiration avec laquelle il
parlait de sa famille. ^11 me recommande
d’aller la voir. Nous eûmes alors une
bonne conversation simple, familière,
échangeant nos points de vue sur quantité de sujets. Avant de nous laisser partir, il nous serra très cordialement la
main et nous pria de revenir à nouveau.
Hélas, peu de jours après il tombait victime de son devoir, où nous l’avions
trouvé, frappé d’une grenade autrichienne, presque sur la fleur de l’âge. —
Repose en paix, général Alessandro Ricordv, héros d’une plus gránete Italie,
martyr de la justice et de la liberté !
Que Dieu console sa famille affligée, par
lui tant aimée 1
*
* *
...Nous sommes sur les rives du fameux
Isonzo aux eaux si bleues si bleues, au
pied de ce Carso maudit, tombe de tant
de héros italiens, dans la petite ville de
S... Je passe le pont en planches, construit par notre génie, à côté du pont mojnumental en fer, en partie fait sauter par
les Autrichiens, avant de se retirer. On
est en train de le remettre à neuf. Je me
rappelle cette petite ville en 1915. Quelle
désolation elle offrait aux regards ! tandis que maintenant elle commence à
prendre un air coquet, quoique de temps
en temps elle soit encore saluée par quelques grenades intempestives. Les Eglises
sont rebâties, les palais sont remis à neuf.
La civilisation réparait dans toute sa
splendeur, sous l’oeuvre magique de nos
ouvriers. C’est là qu’il y a un hôpital de
camp et dans cet hôpital travaillent deux
dames évangéliques, anges de bonté et
de dévouement, mesdames Beserti et Camperio. Je vais saluer cette dernière de la
part de sa grande amie. Madame Costabel de Milan. Elle m’accueille d’une manière charmante et se montre toute heureuse de pouvoir présenter à ses collaborateurs et collaboratrices son aumônier, un pasteuf évangélique. Comme il
fait bon de rencontrer sur son chemin
tout spécialement semé d’épines en ces
jours, une chrétienne d’une piété aussi
vivante et aussi agissante 1 Elle me con
duit dans une vaste chambrée au milieu
de ses chers enfants, de ses grands bllssés. Il faut voir comme les yeux de ^
pauvres garçons la'suivent partout, dalîs
tous ses mouvements, avec amour et re^connaissance 1 Ici c’est un garçon napolitain dont lès intestins oùt été perfoi^s
et qui peut mourir d’un instant A Tautre.
On l’entoure de soins infinis. Là c’est lin
jeune homme blessé à la tête. Jamais U
ne se lamente, jamais il ne demande rién,
de crainte dé déranger. fSes yeux souriants parlent pour lui et disent toute sa
reconnaissance.^ P|ûl''ito'iii c’est ’dhi''éoldât
qu’on avàit^cru mort.'X îoVee soinS*
empressés et savants on lè rappela pour
ainsi dire de la tombe. Un jour il dit
brusquement à Madame Camperio: «Tu
hai salavto la viia ! et ses grands yeux»
noirs étaient tout un poème. Plus loin
encore c’est un bersagliere dont une jambe
a dû être amputée. Il est proposé pour la
medaglia d’argenio al valore, et il en est
tout fier', le pauvre. Madame Camperio
fait l’éloge des auniôniers. Elle raconte
des scènes touchantes. Elle se trouve au
chevet d’un soldat mourant, en compagnie de l’aumônier. Le soldat prend le
bouquet de fleurs qu’on lui offre, le serre
sur sa poitrine etjegardant tendrement*^
Madame Camperio et l’aumônief, il murmure: Ora muoio felice, perché sono Ira il
padre e la madré /, ,
Le travail de Madame Camperio est très
estimé, de manière que dernièrement
elle a eu l’honneur d’être appelée par
le Direttore di saniià à travailler dans son
hôpital à lui. (^ue Dieu bénisse nos sœ\irs
et leur donne la force de continuer leur
humble et noble tâche.
,:;j--Milano, li 1° Giugno 1917.
Tll.iruo Sjg. Commendatore,
' Culla pf^ente i sottbscritti ringraziano
J sentitamente 4a S. V. Ill.ma per il pre
ti
'7 giàtp jÉornale l'Echo des y allées, che gentilmenr*^t'ella ci fa tenere regolarmente.
La salû^ è buonissima come speriamo
pure di Lei e della distinta sua Signora
Oggi partiamo da Milano col treno carico
„di infermi alla volta di Pisa. — Ringraziahdola.sentitamente, Lei e Signora, cordialmente salutiamo con tutta osserffvanza. —Devotissimi
‘Balma Giov. Beniamino e Poèt
Giovanni Pietro.^
-i- Z(jfl«fde guerre,, le 24-5-1917. h
auTr^honoré MpnsieujyT^onj;;.,
h’Echo des Vailles vient'toujours iU|e.
trouver et me réjouir avec les bonnes pa-'
rôles que j’y trouve qui m’encouragent
à faire mon devoir et à tenir haut le nom
de Vaudois. C’est avec plaisir que je le
lis car il m’apporte les nouvelles des amis'
et de notre chère Vallée. Je remercie infiniment les personnes qui s’intéressent
pour l’envoi de votre journal aux soldats.
Bien des salutations aux parents, frère
et amis au front, et en particulier Jean
Rivoir; la santé, grâce à Dieu, est bonne.
Agréez, très cher M.r .Tron, l’expression de ma profonde reconnaissance.
Dévoué Pegrot Alfred (de St-Jean).
•'â
*
* *
Nous sommes à C... à l’hôpital 219.
C’est là que se trouve notre ami le souslieùtenant Cesan Benoni. Le capitaiùe
Martinat et moi entrons avec émotidn,
car nous eiitrons dans le sanctuaire de la
douleur. Lorsqu’il nous aperçoit, un sourire de bonheur parait sur sa figuré. Qu’y
a-t-il don*, cher ami, demandoi^s-nous
ensemble, après l’avoir embrassé cordialement. En souriant, notez bien cela, en
souriant il soulève de sa main droite le
drap et agite le tronçon de son bras gauche. Nous ne nous évanouissons pas,
comme cela est arrivé à une dame le jour
avant, mais cela nous fait impression,
tout de même. Notre ami montre une sérénité d’esprit et une force d’âme remarquables. Selon moi. Dieu seul peut
donner cette force là. Il nous raconte comment la chose s’est passée, et dans le fait
si 'àimp'lé'qu’il nous raconte d’une manière presque naïve, nous voyons peu à
peu^se révéler la figure d’un héros. Il
n’était pas obligé de monter vers la bataille, mais voyant .les soldats sans officiers, il quitte son poste où il était en
sûreté pour aller-oonduire ces soldats au
devoir et à la victoire. Une grenade lui
emporta presque le bras et le blessa très
grièvement à la jambe. Lorsqu’il partit
de Plava, il eut encore la force de badiner.
A l’officier-médecin qui lui aemandait
s’il h’oubliait rien, il répondit que oui.
— Qu’avez-vous oublié, je l’envoie chercher de suite? — Mon bras, répondit
imperturbable Cesan. — Le médecin ne
put retenir quelques larmes et l’embrassa.
Grâce au fait qu’il est sain, et à la grâce
divine, notre ami est en train de guérir.
Pas de suppuration, pas de fièvre. —
Cher et noble ami, le baiser que le capitaine Martinat et moi avons déposé sur
ton front est le baiser de tous les habillants des Vallées, Emblème de leur affection et de leur admiration. Que Dieu
te guérisse et te bénisse.
10-6-1917. n
E. Bertalot, aumônier
■— Zone de guerre, 5-5-17.
Très honoré M.r Tron,
Je iprends la liberté«d*e vous écrire ces
quelques lignes pour vous exprimer toute
ma reconnaissance pour l’envoi du cher
Echo des Vallées, cet ami fidèle qui, un
peu plus tôt ou un peu plus tard, à cause
du changement de position, m’arrive
toujours avec de bonnes paroles d’encouEg|ement, qui me sont toujours si
nécessaires; les nouvelles du pays et du
front sont toujours lues avec grand plaisir car j’y trouve toujours de bonnes paroles qui certainement ne manqueront
pas de me faire du bien.
Veuillez, cher M.r Trom-ávoir la bonté
par le moyen de votre aimable journal,
de bien vouloir transmettre mes cordiales salutations aux parents et amis, les
assurant de ma parfaite santé.
Agréez, Monsieur, et Madame, mes
respectueuses salutations. Votre bien
dévoué Long Alexandre (Pramol); '
— Zone de guerre, le 30-5-1917.
Cher Monsieur Tron,
Quelques lignes pour vous donner de
mes nouvellea qui sont bonnes, en remerciant le Seigneur, comme j’espère que
la présente vous trouve vous et votre
Dame. — Si ça ne vous dérange pas trop,
auriez-vous la bonté de changer l’adresse
du journal YEcho, pour que je puisse
avoir quelque nouvelle de mes chères
Vallées et des autres soldats vaudois qui
sont parsemés par tout le front ? Si vous
avez l’occasion de présider quelque réunion à l’Envers, vous aurez la bonté de
saluer de ma part tous les chers frères et
sœurs et non seulement ceux de l’Envers
mais tous ceux de La Tour. — Vous remerciant du dérangement que je vous
donne, recevez les affectueuses salutations de votre, dans le Seigneur,
Henri J alla.
Ici avec moi il y a aussi Jean Pizzardi.
— Zone de guerre, le 3-6-17.
Très cher Pasteur,
Je me sens le devoir de vous remercier
du cher Echo que je reçois régulièrement chaque mardi et qui m’apporte
tant de nouvelles qui me font plaisir. La
santé est assez bonne, bénissant le Seigneur. — Veuillez, par le moyen du cher
journal, saluer les paroissiens que je n’oublie jamais. — Agréez, cher Pasteur, les
plus affectueuses salutations. Votre dévoué r. Ayassot.
— Zona di guerra, 4-6-91'/.
Egregio Sig. Pastore,
Da queste alte vette Cadorine le invio
queste poche parole, che sono apportatrici dell’ottima mia salute, come sempre
auguro a Lei ed alla sua Signora. Sempre
ricordo quella bella giornata, passata in
sua compagnia, e con vivo senso di simpatia vengo a ringraziarla del generoso
accoglimento che ci ha fatto, e massimamente delle buone parole riconfortanti
che ha pronunciate. — Sempre aspirando,
ad una pronta pace, cordiali salùti a Lei
ed alla sua Signora. — Aff.mo
Justet Carlo.
Zona di guerra, 9-6-1917.
Chef Pasteur,
En portant de l’hôpital, j’ai pensé de
vous écrire cette carte pour vous donner
de mes nouvelles qui sont très bonnes,
et de même mes collègues Baret et Jules
Soulier de St-Germain; tous*les trois
nous envoyons nos meilleures salutations
à toutes nos vallées, ainsi qu’à vous. -—
Vous nous feriez bien plaisir de mettre
. nos sincères salutations sur l’Echo, que
je reçois régulièrement. — Un bonjour
à mon pasteur, M.r Grill de Pramol et
à sa Dame.
Le capitaine M.r Bertalot m’avait fait
f^me. visite ayant', que jp .sorte do,' l’^^ôpital; j’en ai été bien çpntent. Votre dévoué
' Long'Auguste tPramoÎ-tlibét).
— S. Remo, 13-6-917. ' "
Ill.mo Sig! Tron,
Ci è i-doveroso porgere i nostri più
sentiti ringraziamenti alla S. ,Y. Ill.ma
per l’invio regolare del pregiato suo giornale. Ricorderemo sempre le infinite delicatezze e gentilezze che continuamente
porge in nostro favore.
Esprimiamo la nostra riconoscenza
augurando che Ella possa vivere lungamente nel seno della sua famiglia fra
ogni bene e felicità, y . ■ >
• Accetti l’augurio che offrono con tutta
l’anima loro due soldati valdesi, riconoscenti, degenti al Convalescenziario Militare di S. Remo.
Favorisca salutarci, per mezzo del
« caro Echo », parenti ed amici.
Gradiscano, Lei e Signora, saluti ed
ossequi. Enrico Bouchard e Ribet Cesare.
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. Le Pasteur de La Tour remplaça, dimanche dernier, M. le pasteur
Gardiol.
— Nous avons au milieu de nous le
pasteur américain de Rome M. Lowrie.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. Le soldat Oscar Benecchio, blessé, se
trouve à l’hôpital de Vercelli, remercie
pour A’Echo; Constantin Henri salue et
remercie; Long Louis, de Pramol, remercie, lutte avec courage et espère dans le
retour; Jean Charbonnier salue M. Gardiol, parents et amis; Pegrot Pierre, de
Praly, remercie pour le journal, ainsi
que les Comités de Turin et du Perrier .et
tous ceux qui s'occupent des militaires,
il salue parents et amis; Josué Pons salué
et demande changement d’adresse; le
caporal Armand-Hugon salue, le sergent
major Jean Louis Garrou envoie de chaleureuses salutations; Fiandra Giovanni
remercie et salue ; Raineri Jean remercie,
salue et se confie en Dieu; Danna François salue ses chères Vallées, et remercie
aussi le Comité de Turin; Henri Long,
de Pramol, fait saluer ses chers Pyamoulins, ses comipagnorîs d’armes, ses parents et sa famille; Rochon Jean, de la
574 Centuria, 3» armata; avec plusieurs
autres VaudoiS; réclament la visite d’un
aumônier; Enrico Andrion salue et remercie le Comité de Turin, Pastre Gustave du haut des cimes neigeuses envoie
ses cordiales salutations; Charles Bounous jouit d’une bonne santé, salue et
remercie pour la bonne visite de M. Bosio.
Nous recevons'du Comité de Turin:
Dal cappellano Bonnet, in data 22-617: Revel Giovanni, del 1° alpini, ferito
spalla destra da un proiettile — Caporale
Tron Beniamino, della 257® comp. mitraglieri, ferito, già trasportato a Genova
— Caporal maggiore Gardiol Luigi è rientrato al corpo guarito. — Visitai i seguenti: Giacomino di Riclaretto, caporale Gay Davide, Peyronel Francesco, che
stanno bene, come pure Chauvie Leopoldo
— Vinçon Enrico, entrato in un ospedale
territoriale per malattia — Vidi il caporale Pascal Ernesto, 3® Comp. mitr., sta
ottimamente. — Il soldato Benecchio
Oscar è trasferito all’ospedale di tappa a
Belluno.
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— Dal cappellano Pascali il caporate — Les amis des Missions seront heu- M. At^lio Pe3Tot est loin d étre- ip- antiaedennes. A titre de^prémil
Bastia Gimanni è entrato all’ospedale ^reus dapprendre^^ue, grâcp à Dieu, le ^ f ous-Ueutenant^s ^esjmm^e a^ pos ro^yi^^^
malato di Orecchioni-4-Il soldato Gi'ar- voyage de nos missiotuiaires'^ travers alpms, il;ise aussipôt pemarqu^ùlteSr triple'de Yrièsté. *
bonnier Stefano trovasi all’ospedale di l’Atlantique,s’est accompli dans les meil- sa grande bravoure; fut gravemeflt Ì>Ì^só Dés Français consolident leurs po
Arta per contusione ad un piede, ma sta leures ^conditions. M. Adolphè ^ilalla et au bout d^, quelques mois de campagn® gitionp à l’est dp plateau de Çraonne. Ils
M.lles Briod et Burger ont débarqué au et déporé^cou]^ 'sur coup de deux mé- ènaparés’de la première ligne al
Cap de Bonne Espérance le 4 juin, tous ^ dailles d'^fgént' à ja, valçur piilitairp. P ^ lemaqde Biv lléperonjSP^dement fortifié^
treis én route poür Ìe<'Zam^è2fe. ’ ' \dent d’êtjié; D^s àéfinitiÿemérit À là ■e-'' au* nord-ouest de kùrtebise. Les contre-*
-Lastation.de,Lhdhgstanea été rô» traite, iiite SuHer de ^aiwiitilaüon à la attaques aUemdndés sont restées sate
jouie par la naissance d’un petit garçon, main droite, et nom^é .chevalier de la , mêmes. » •
Èdivin Siloio, fils de M. et M.me Gustave couronne d’.Italie. — Touto nos chaudes troupes du maréchal Haig encer
Pons-Qoy. La grand-mère, M,me Goy, félicitations et nos vœux de bonheur et méthodiquement Lens. Elles ont
à cette occasion,^ est venue , revoir ce prosperili,
Çfidri
guarendo.
— A Torino vennero visitati^ ull^ma-,
mente dal pastore Jahier, i seguenti mi-’
litari : soldato Rostagnol Giacomo; soldato
Mourglia Adolfo, caporal maggiore Poet
Giovanni Giosuè, caporale Rostaing Umberto, migliora; soldato Pons Emanuele
pure; sergente Gay Giosuè e soldato Ja
hier Bañolcrmeo-, Boüvief EÌi stíP miglio- 'Hîhamp de^ftiission “ où„«il. y a-plusieurs
rando; caperai maggjope PâÿcaZ Giosuè, "années, elK^àlété JappUteo’d oreuiSeriles
4*^« iri ÍV r, ivÜin-L il »»i .’'ä4- Lr) A >■« fé »1 Í r« »1 4:C»
guarito; Genre Beniamino, trasferito-a
Pinerolo; caporal maggiore Rostagnol
Giovanni, ferito da scheggia di granata
alla spalla sinistra; tenente Jahier Eugenio, ferito da pallottola di mitragliatrice
al braccio desiro, al petto, e nella schiena.
— Il soldato Ribet Emilio Ferdinando
manda i suoi saluti affettuosi alla famiglia e conoscenti. >
— Il soldato Pellegrini Bartolomeo, ferito in .Macedonia, spera presto essere >
trasportato in Italia.
— Il sottotenente Cesan Benoni è stato
trasferito all’ospedale in Alessandria
(28-6). «4.
LA TOUR. Dimanche dernier la chaire
a été occupée par M. D. Revel, de Rorà,
qui a pu s’adresser à un très nombreux
auditoire.
— Notre Jeunesse a pu, enfinj'effectuer la course projetée et renvoyée de
mois en mois. Elle s’est rendue à Bobi
par une délicieuse journée, et nous pouvons bien dire qü’èlle a jôni. Après avoir
assisté au culte et fait une visite à la
Fontaine de la Santé, où chacun fit hÙtineur aux provisions apportées, elle se
rendit à Sibaud où le pasteur lût deux
traits se référant à l’héroïsme d’une femme et d’un homme qui ont Uccpmpli leuï
devoir'sur'le champ de bataille, après
quoi il retrace brièvement ce qui eut lieu
à Sibaud eh 1689 et en 1889, invitant son
jeune auditoire à se retremper dans les
souvenirs de ce glorieux passé, S^pt dçmoisiUes exécutèrent ensuite, SQUS la
direction de M.lle Italia Malan, le Serment de Sibaud et le Retour, dt l’exil qù|
nous laissèrent tous sous une impression
sérieuse. En redescendant au villagè,,
M.me Gardiol nous attendait pour nous
inviter à accepter une tasse de'thé offerte de grand cœur par TUnion Chrétienne représentée par une quinzaine
de jeunes filles qui, toutes, s’empressèrent à nous faire la plus cordiale
réception, ce dont nous les remercions sincèrement. M.me Gardiol eût
la bonté de nous adresser la parole; on
chanta encore quelques cantiques et on
se sépara en emportant un excellent souvenir de cette aimable invitation et de
cette course qui fit du bien à tous. Nous
regrettons que la pluie des deux jours
précédents ait réduit le nombre de ceux
qui prirent part à la. course à 24 personnes seulement.
Ecole Normale. Ont été promus sans
examens de la 2.me à la 3.me classe:
M.lles Aprosi'o Irene, Ayassot Hélène,
Beux Julie, Bounous Olga, BrunerolBastian Emma, Cesan’ Emma, Clôt Thérèse, Coïsson Jeanne, Giraudin Judith,
Jalla Letizia, Poët Catherine, Pons Hélène, Ribet Emma, Ricca Emma, Rostan Marguerite, Serri Caroline, et MM.
Caffarel Frédéric, Coïsson Henri, Pascal
Auguste. — De la l.re à la 2.me classe:
Bertalot Elisa, Chauvie Anna, Gay Mélany, Gaydou Erminia, Guigou Elvire,
Girardon Marguerite, Gonin *Emma, Mathieu Livia, Seves Giulia, Bertin Etienne,
Gelso Giovanni, Geymonat Josué, Jourdan Charles et Perrucca Michele. V?;
tombes de sôW’diarè'et d’ifti de ses enfants
MASSEL, Dimanche 17 çourant, nous
avons nouvellement eu le plaisir de serrer Ja^ main là un bon nombre de nos chers
soldats,venus pour une courte permission.
Dans les derniers combats nous ne
comptons pas de pertes, mais seulement
trois blessés qui sont tous en bonne voie
de guérison. Ce sont: Micol Charles de
Chabers, qui se trouve à l’hôpital militaire de Marink di Pisa; Pons Emmanuel
des Ayasses, qui a été heureusement
transféré de Milan à l’hôpital iriilitaire
Maria Laetitia à Turin, et Tron Alfred de
César du Robers, blfesSé au nez, espérons
non grièvement. — Micol Emile du Pqrrinche a succombé â ùne pneumonie foudroyante. M.r le pasteur Albert Prochet
de Turin, appelé télégraphiquement à
Oulx; est arrivé à temps pour le service
funèbre, auquel voulurent assister . les
autorités militaires dû corps des alpins,
■ .auquel «appartenait le jeune homme. ^—
Que Dieu veuille soutenir dans son deuil
la famille éprouvée.
— Le soldat du génie Baral Emmanuel
se trouve parmi nous pour une convalescence de trois mois, à la suite d’une
grave pleurésie. ^ ^ '■
PRAMOL, le.l8 iuih .1917. — Hier, à
la, réunion à Peumian, ûf^s avpps eu
cripiion pgar lit Major . X
14me Ust^; ; .
Suo fratèllo'Alberto^'' “ ■ '
Alina è Luigi Oleari-Ribèt'
Il piccolo nipote Luigi ‘ Oleari
Ing. Giistayo Decker v C .
. •> . L
l:
»
»
12,50
50r
V, I
* iibij
112,50
Listes précédentes » 6.657,50
V*. Total L. 6.770,—
— RefugeRoi Charles-Albert : Souscription poùrlitWiet L.MEJLtiE —29«»« Liste;
M.r Loüis Jallà, missionnaire L. ; 25—
Listes précédeMes » 15.345,35
’ Total L. 15.370,35
• ^ ■
VILLÀR. Actes LiTriRGiQUES du second TiWiiEsrRE 1917, BapZèinjes:-Bpuïsse
Jean Etienne de Jean Daniel et de Jariavel Anne Marie (Teynaud) ^ Favat
Jean’Hehn de Jean et de Scavia Èmilie
(Saret) — Favat Lydie Emilie de Jean
et de Scavia Emilie (Saret)— Janavel
Paul Auguste de Jean Daniel et de Çaïrus Pauline,(Barneoud) — Davit Eugène
d’Etienne ei de Catalin Marie (Bessé) ,—
Da^it Constance Marie‘d’Etienne et ‘de
Catalin Mûrie (Bessé) .— Catalin Marie
de Jean Joseph et de Bouchard Sûsanne
(Bessé) — Catalin Madeleine de Jean
Joseph et-de Bouchard Susannè (Id.) —
Catalin Jean Joseph de Joseph et de
Boudhard Susanne (Id.)—Gaydou Mar
- tpénétré^d^i^ i® hour^M’Avion, ^occupé
Alberl' Sous- _ des coihnes kpr les rives qeda Soucnez et
i»T riViaiSip ~ enlevé”dès’positions' eriTrémies'‘‘£(iP^hû’à ‘
‘‘ etç à« i’oiiest .d’Oppy. Plïiéieurs itidleus
■ portent k.croire que les Allemands se pré25,— parent à évacuer cette région.
— L’armée «russe a repris son activité
sur le front de Galicie. C’est un événe-ment de la plus haute importance dans
l’ordre militaire comme dans l’ordre des
choses morales.
La propagande vigoureuse de Kerensky
a produit son résultat: l’Allemagrié et
rAutriche savaient, déjà qu’elles ,n’a- .
valent plus à espérer une. paix séparée, jj
Maintenant leurs communiqués signalent une cannonade croissante sur le
front orientai. Le général Broussilof, qui
s’illustra par sa campagne de 1916, a été
nommé généralissime il y a quelques semaines, et il a ordonhé la poussée en
avant sûr le« même terrain, La première
journée de l’offensive a déjà donné d’excellents résultats.’ Trois lignes de tranchées ont été enlevées, avec un bütin de
plus de 10.000 prisonniers, plusieurs canons et mitrailleuses. Sur le front du
Caucase les troupes russes'-ont repoussé
les Turcs et occupé un village au bord
du lac de Teribar. .
— Le premier'contingent américain a
débarqué en France, ayant échappé à
tous les dangers de la traversée., *
— Les séances secrètes à la Chambre
des députés ont pris fin. L’échange de
vues à été complet; grâcçuux frànehes
guérite Marie d’Alexis. et de Michelin
Pauline' (Bessé) — Gaydou Albertine explications entré lès hommps àü poud’AlexiS et de Michelin «Pauline.. (Id.). ' voi^ et.les.,mandataires deTu natimi, la
-Décès; Geymonat Joseph feu Joseph criée ministérielle a été évitée.^. Son-^
e, • " J ’ ■ U 1 ■ ^ sa ('•Tpvnc.ÎiU ■ Allie rTiiillfliiTfie feu nino a dOiHié toutes les explications de
■l’a^eabte surpn.se,^ 5LrD^ fl ¡ns^Æ - maiidées)'important de nouveau un
Jean Jacques iîe^f/îaurf; mutile de.güçrre, g ' j- ne arand suctèsi A.la rcDnse des séances pu
Jacques Reynaudy miAîio de^aerre, | p^na, 95ians (Barnéoud)., grand sucCes; Ala reprise des seances pu
venu de Spezia pour une permission ,|ie - _ charbonnier Marianne née Costabel. bliques M. Boselli a, declare iïue la con
' 71 ans (Ville) ^.Ëarîdon Mariettè de'” co^dp entré le Parlément et le Gouver-,
Etienne, 2 ans et; % (Ciayoun de Vila).
'' ' ' - -'B. S. '
15 jours.,,^
Notre jeûne frère, mûfl*paf'l’éprëuVe,
a porté comme un rayon de soleil dans,
le sein de sa famille éprouvée* dé plu
sieurs manières ces derniers temps
II
nous a dit quelle ’est sa gratitude envers
M.r Georges Pons pour tout ce que celui
ioiiveües paHliqués.
Dés actions d’artillerie assez vives ont
ci a fait pour lui, et nous nous faisons un a eu" Ilûu entre le lac de Garde et l’Adige,
J, __.1... 1 .—^ 4- ... .-h « ^ t-* .-fc r-, •• 1 1 T V, ^“v T-, 4- y4 i-v 1 r*
devoir de transmettre ses remercîments
ainsi que ceux de ses parents.
Ont aussi eu une permission de quelques jours l’artilleur Bounous Louis et
Bertalot Alexis, de la M.: T.
Nos- bons vœux à tous. P. G.
RGDORET. Mariage: Le 16 juin eût
lieu la célébration du mariage de Pascal
Jean Renri avec Paseal/Mélanie, tous
les deux des Fontaines.
sur le plateau d’Asiagq, sur le front de la
Carnie, à l’est de Goriria, près de Faiti
nemént s’est affirmée upe fôis de^plus,
que les buts et les méthôdes de notre politique étrangère ' ont obtenu l’entière
approbation’dü Pariement, et quant à la s
situation militairel'Îe Parlement a affirmé
sa foi inébranlable en la victoire finale.
Les relations entre le Gouvernement et
le Commandement suprême Sont des
meilleures: le Commandement suprêïûe
qui a la pleine et‘èhtière confiance de
l’armée et du pays tout entier, jouit éga
et le Carso au sud de. Versic. ,A. la m cLLnce la plus absolue du
suite des bombardements violents et pro- GouverLment.
longes de ladversaire nous avons retiré ,, , i,-.; „ . .«
nos postes avancés d’infanterife,dii>»Rasso ; t ordre du jour de confiance est vote
dell’Agnella, dont ils occupent à présent « Pàr»361 voix çontre 63.
le versant oriental. '' :« T t i Le Sénatilâ chii|mencé aussi à se réunir
D|ms la. région dé Mpnte OMgaH l’ac- ®h pomité Secretii ^ ^
.tivité enriémie a diminué. Quelques li^j « Pôî4iét®‘‘^e â’chmrgé M. Veni
gnès de pdsitions situées shr les sommets, zelos de constituer le nouveau Cabinet,
complètement boUléVersées et'facîlemëd'l ^ LènquVeavi président a commencé immé
N os militaire i Tron Pierre, blessé .^battues parles conCentratioiïs-trèS vio«.iMiatement* son cé'uvre-M’épuration. Il
1 J .-rxinn v>jA/> /h _ ~ ^ - X. _ . ______/"'l 1 ZI
légèrement à une main, est parmi nous
en convalescence,comme aussi TronLouis
et Tron Benfamin. — Genre François
jouit d’un congé de quinze jours. î—
Pascal Josué, entièrement remis, est ren«
tré à Turin après une courte visite chez
les siens.
SAINT-GERMAIN. Le dernier dimanche de juin nous eûmes l’agréable
visite, du pasteur d’Angrogne, accompagné par les membres de la Chorale. Ils
assistèrent au culte et visitèrent l’Asile.
Ils reçurent au presbytère un accueil
cordial. . ,
— A l’Asile est décédé Jacques Bertalot
à l’âge de 80 ans.
' ' SAINT-JEAN. Un faire-part nous annonce le mariage du che\.^ Attilio Peyrot
avec M.lle Aiiita Tissi de Forno di Canale (Belluno) .. .H
lentes dn feu ennemi n’ont pas été réoccupées par nous. j - '
Une attaque tentée par l’ennemi contre nos positions du Piccolo Colbricon a
échoué coÀplètement « malgré la prép'âratién intense de l’artiHerie qui l’âvait
précédée. ,Sur la fronte Giulia, au sud-est
de Vertoiba l’ennemi a fait irruption
dans une de nos tranchées avancées. Il
a violeinnlent/repoussé après une
énergique intervention de nos renforts
accourus aussitôt. Dans la vallée de Ledro des forces ennemies assez considérables oiit attaqué nos lignes entre San Giovanni et Biacesa. Nous les avons repoussées avec des pertes séhsibles,^ Toutes ces
attaques ont eu lieu pendant la nuit.
Dâns la nuit du 29 au 30 juin un groupe
d’avions ennemis a eflèctué uû raid suif
la lagune de Venise et a lancé des bombes incendiaires et explosives sur Venise,
Murano et Chioggia, Il ju’y a pasi eu de
victimes. On a des raisons de'croife que
deux avions ont été atteints par nos bat
ebmpte'convoquer la Chambre élue en
1915 et dissoute Htlègalcment par l’ex-roi
Constantin. La Grèce se Considère désormais en état de ¿uerre^ avec les empires centraux. , ^ ^
— Un coup d-Etat mi Chine a remis
SUT le trône le jeûné .empereur HsuanTung de T ancienne dynastie Mandchou.
Les manoeuvre? des agents allemands
sont pour*beaucôup dans cetté réstauration. ' * f E. L.
' PETITE POSTE.
H. Beure, Belgrgno - prochainement. .
H.‘ Tron, Corâtà - prochain numéro, i ’
?<r. Grilli, Como - Nous publierons, merci.
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M.me Madeleine Baridon, Chiaus, Villar,
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Turin, 1917.
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