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iV. année^_________________31 Décembre 1869 ______________ff.‘ 5*.
L EGNO DES VALLEES
FEUILLE HEBDOMADAIRE
Spécialement consacrée aux intérêts matériels et spirituels
de la Famille Vaudoise.
Que toutes les choses qui sont véritables.occupent
vos pensées — i Philippiens., IV. 8.)
PRIX d'abONNEHENT : j BOKEAUX d’abonnement ; ANNON' ES ; 5 cent. la ligne
Italie, à domicile Cttn an; Fr. 3 Ì Torrr-Pei.i.ice ; Via Maestra, } ou p«>rlion de ligne.
Suisse.............* ^ t N. 42. CAgfeniia &tô?t05rrti/iro) 1 Lettres et envois/ranco. S'a
France ................. . Pigneroî. : J. C/iianiofc Impr. \ dresser pour Tadministration
Allemagne. 6 s Turin Trou, via Lagrange } au Bureau d Torre'PelHce ,
Angleterre, Pays-Bas . • 8 > près le N. 2*2. î via Maestra N. 42. —pourla
Un numéro séparé '■ 5 cent ? Florknoe : Libreria Evange- t rédaction : â Mr. A. Revel
Dn numéro arriéré : 10 cent. » îica, via de'Panzaiti. c Prof, ix Torre-Pellice.
SOMMAIRE — Atùi importait. — La question du baptême. — Fondation de
l’Hôpital vaudois. — Correspondance. — Chronique locale. —
Souscription pour Lsseaux. — Annonces.
Ayis important.
L’Echo des Vallées continuera de paraître, D. V., l’an 1870,
en numéros de huit pages 8° par semaine. Il ne peut songer
encore à s’agrandir, bien que souvent l’espace lui manque ;
mais il imprimera son texte sur deux colonnes ; il se contentera d’une marge plus modeste, et ses rubriques seront
amenées à de justes proportions. Amincir les parois d’une
maison, c’est une manière de l’agrandir. Au reste, YEcho sera
toujours le môme : même directeur, mêmes collaborateurs.
Car nous avons des collaborateurs, voire des correspondants,
auxquels, comme toujours, nous serons heureux d’accorder
l’hospitalité. '
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— 418 —
Maintenant un mot à nos abonnés. Us nous rendront un
véritable service si au lieu d’attendre la publication du
premier numéro de 1870, il veulent bien renouveler leur
abonnement avant la fin de l’année courante. Le prix est le
même, à savoir :
Pour Vltalie , . . . Un an ; frcs.
» la Suisse ...» »
» la France . . . » »
» V Allemagne ...» »
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» y Angleterre et les Pays-Bas . » »
Pour les Vallées Vaudoises, on peut prendre aussi un abonnement de six mois : fr. 1, 50.
Outre les adresses indiquées, on peut s’abonner : — Au Val
S* Martin, chez le Docteur En. Rostan , Perrero ; — au
Pomaret, chez l’Instituteur H. Guigoü (Ecole latine) ; —à
Prarustin, chez l’Instituteur J. J. Jourdan ; — à Germain
chez MM. Rostan Frères; — à Bobbio-Pellice, chez M^l’Instituteur P. VoLLE ; —à Villar-Pellice, chez M^ l’Instituteur J.
f
P. Soulier.
On paie en s’abonnant ; l’aiTranchissement est de rigueur.
Le l'numéro de 1870 ne sera envoyé qu’aux personnes
réabonnées.
La question dLu Baptême.
fV. N. il J
■ t fl
Nous n’avons pas épuisé, tant s’en faut, le sujet ; mais noi^
sommes arrivés à un point où l’enseignement direct des saintes
Ecritures fait place aux recherches historiques ; en attendant,
et pour donner une conclusion à notre première série d’articles, nous appellerons l’attention de nos lecteurs sur un passage de la première épître de St Pierre,
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— 119 —
L'INTERROGATOIRE D’UNE BONNE CONSCIENCE
Nous lisons dans 1 Pierre iii, 20, 21 , que la petite famille
de Noé, en tout huit personnes, a été, grâce à l’arche, sauvée
à travers les eaux du déluge; à ce fait correspond le baptême
qui maintenant nous sauve nous aussi par la résurrection de
Jésus-Christ. Comment donc le baptême nous sauve-Hl? Par
la résurrection de Jésus-Christ qui est monté au ciel où il s’est
assis à la droite de Dieu. Nous retrouvons ici la pensée que
l’Apêtre Paul a particulièrement développée dans 1 Corinth.
XV, à savoir que sans la résurrection de Christ, non seulement
le baptême n’a pas de sens, mais il ne peut être question
de salut. La résurrection de Christ, c’est l’arche du salut.
Mais si Noé seul a pu entrer dans l’arche et se sauver.
par ce moyen , à travers les eaux du déluge, tandis que les
pervers couraient au devant de leur perte, la raison en est
que le patriarche seul fut trouvé juste, intègre et selon le
cœur de Dieu, au milieu de la corruption et de la violence
qui régnaient sur toute la terre habitable. Nous de même, si
nous avons le témoignage d’une bonne conscience , nous
serons, comme lui, sauvés par la grâce de Dieu. Car l’eau
du baptême n’a en soi aucune efficace ; l’eau jaunâtre du
Jourdain non plus que l’eau claire des torrents de nos mon*
tagnes , ne possède d’autre propriété ou d’autre vertu que
de maintenir la propreté du corps. Ce qui a du prix, c’est ce
que l’Apôtre appelle «l’interrogatoire d’une bonne conscience
devant Dieu ».
Une conscience droite, délicate, vivant de lumière et de
vérité;, se posant à elle-même des questions sous le regard
de Dieu , et capable de les résoudre dans le sens qu’exige
l’avenir d’une âme immortelle ; un sérieux interrogatoire
poursuivi dans le for intérieur ; un examen de soi-même
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- 420 —
par rapport à Dieu et à notre participation réelle au salut
que Christ nous a acquis par sa résurrection, — tel est le fait
intime que S* Pierre découvre sous le signe extérieur du
baptême.
« Or comment pourra la conscience estre bonne et pure,
jusques à ce que notre vieil homme soit corrigé, et que nous
soyons renouvelez en la justice de Dieu ? Et comment respondrons-nous devant Dieu, si nous ne nous appuyons sur
le pardon gratuit de nos péchez? En somme, St Pierre a voulu
monstrer l’effet du baptesme, afin que nul ne se glorifie du
signe nud et mort, comme les hypocrites ont accoustumé
de faire » [Calvin).
FoiKiatioix
d.© l’Hôpital vaudois. W
I.
Madame Charlotte Geymet — au Rée, S. 5. Robert pasteur à Amsterdam.
La Tour, 24 juillet 1822 (2).
J’ai appris par mon neveu (M' Sert) avec une vive satisfaction que vous.
Monsieur, ainsi que vos collègues, approuviez le plan d’un Hôpital pour les
pauvres vaudois, qui sont vraiment à plaindre quand ils sont malades, malgré les secours que leur envoient tous ceux qui le peuvent. — Les Vaudois
sont très charitables, et en général chaque église fournit aussi suivant ses
moyens. —Mais sans hôpital, que d’heures de délaissement, d’angoisse, faute
de soins, de manque de linge pour la propreté ! — Croiriez-vous, Monsieur,
que nos requêtes au souverain pour obtenir son consentement pour l’acquisition d’un local restent sans réponse? — Nous avons déjà des fonds à Geqève.
produit d’une collecte faite par le bon, l’excellent pasteur Cellérier et son digne
fils, qui y ont mis un zèle vraiment chrétien. Ces fonds sont placés chez un
banquier, en attendant que quelque heureuse circonstance nous permette de
les faire venir. Le Seigneur, je n’en doute pas, mettra sa main toute puissante,
lorqu’il eu sera temps, pour le soulagement de celte portion de ses créatures
souffrantes. Joignons y tous nos ferventes prières.
Charlotte Getmet née Peykot.
(l) V. VScho N. 43.
Ce n’est ici qu'un post scripium à une lettre*
5
- 4il
11.
Telle est la dernière lettre ou portion de lettre que nous connMfssions de
Madame Geymet au sujet de l’Hôpital Vandois. Elle en écrivit bien d’autres
encore, sans aucun doute ; mais ces documents ne paraissent pas nous avoir
été conservés. En attendant, l’entreprise ne laiifiuissait qu’en apparence. On a
vu quel zèle y déployaient Mil. Cellérier de Genève. Au congrès de Vérone en
1822, S. Exc. le Ministre de Prusse, le comte Waldbourg Truebsess, obtenait
de l’Empereur Alexandre de Russie, plusieurs milliers de francs, dont une
partie pour l’achat du local. Le Synode tenu à S' Germain à la fin du mois
d’aoftt 1823, approuva la requête et le projet de règlement à présenter au
Gouvernement, et le 10 janvier 1824, l’Intendant de la province portait à la
connaissance de la Table le décret royal émané le 8 du même mois par lequel le roi Charles Félix « accordait bien volontiers ( ben di bunn grado) aux
Vaudois la faculté d’ouvrir l’hôpital demandé — Le 27 janvier la Table déclare la Commission de l’hôpital « légitimement installée, > et f.ail, au nom de
l’Eglise, l’acquisition du local depuis longtemps proposé.
11 restait à déléguer un quêteur avec mandat de recueillir à l’étranger les
dons des personnes charitables. Le choix tomba snr M^ Pierre Appia, le fils
de Mf Appia auparavant juge de paix à La Tour, et la circulaire imprimée
dont il fut muni par la Table porte les signatures de P. Rert modérateur, Alex.
Rostaings modérateur-adj.. G, Muston secrétaire, avec la date de La Tour Je
3 mars 1824.
Voici maintenant la dernière lettre que nous a3'ons de M' Cellérier père.
III.
M. Cellérier père — à Mad. Charlotte Geymet de la La Tour.
PiMssy.'le 5 juin 18’î4.
Madame. — Je n’ai reçu que tout récemment votre lettre du 7 mai dernier (1)
comme je suis à la campagne et que je ne vais qu’avec peine à la ville, je
n’ai point vu M' Appia, mais je lui ai préparé cpielques lettres de recommandation. Mon fils, qui e.st à peine relevé d'une maladie assez grave, lui en a
donné plusieurs, et le comité de Genève lui aura sans doute donné aussi de
bonnes directions. Dieu veuille bénir son voyage. Je me réjouis de la permission que vous avez obtenue et de l’espoir qùe vous pouvez avoir maintenant de voir élever cette maison de charité, dont on sera principalement
redevable à votre zèle et à votre persévérance..... Miss Greaves, qui avait eu
une attaque de paralysie dont elle paraissait pourtant rétablie parfaitement,
s’est décidée, quoique avec beaucoup de peine, à retourner en Angleterre où
elle était fort désirée par toute sa famille. C’est une grande perte pour tou.s
ceux qui ont eu le bonheur de la connaître, i.
Ma santé décline de plus en plus, et tout m’annonce que mon départ n’est
pas éloigné. Priez Dieu avec moi qu’il me soutienne jusque dans là vallée de
(I) Nous n’avons pas cette lettre de Mad. Oej-met.
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— 422 -
fie l’ombre de la mort, et qu’il élève de plus en plus mon âme à Lui, Je ,1e
prie de mon côté de vous bénir dans votre personne et dans toute votre famille. — Veuillez présenter mes salutations cordiales à NF le pasteur Bert, et
agréer les sentiments de respect et d’amitié de votre tout dévoué
Cellërier Ancien Pasteur.
IV.
Qu’on nons''permette maintenant de clore cette portion do la correspondance
de Mad« Geymet avec M'' Cellérier, par deux mots que SF le pasteur Pierre
Bert, alors Modérateur, écrivait en 1826 (2). « C’est principalement depuis la
Restauration de 1814, dit-il, que ce projet ( de fonder un Hôpital) s’est réveillé
dans l’esprit de plusieurs d’entre nous. Notre dénuement et notre état a excité
l’intérét d’une foule d’étrangers bienveillants qui nous ont honorés de leurs
visites successives ; et leur langage n’a pas peu contribué à nous faire croire
possible l’établissement dont il s’agit. Madame Charlotte Geymet née Peyrot,
épouse de M' Pierre Geymet, autrefois pasteur de la La Tour et Modérateur,
puis, .sous le gouvernement français, Sous-Préfet de l’Arrondissement de Pignerol, est la première qui ait mis sérieusement en avant une idée qu’elle caressait avec complaisance et qu’elle fit partager à son digne époux ».
M’’ Pierre Bert ajoute que « la première impulsion consista dans une espèce
de prospectus rédigé par M^ Geymet et signé par les oiDciers de la Table sous la
date du 20 novembre 1821 (3)... M^ Geymet en répandit des copies en plusieurs
pays, et l’expérience a démontré que cette mesure ne fut pas inutile ».
®orrc6|)onbance.
— Un de nos abonnés à l’étranger nous manifeste le désir qu’à VEtat cinü
de la Commune de Torre-Pellice nous joutions celui de la Comnmnetde
S. Jean. Nous ferons droit à cette réclamation ; et nous exprimons nouvellement
le souhait que dans chaque chef-lieu de commune, ou tout au moins dans
chaque chef-lieu de mandement, il se trouve enfin quelqu’un capable de comprendre l’opportunité et l’utilité, non-seulement de l’^iai civil, mais en général
de toute statistique propre à jeter quelque lumière sur notre situation in-*
térieure; elle est si peu connue encore que l’on s’ignore les uns les autres à
quelcjues milles de distance! Prêcherons-nous au désert,^)u notre appel serotril écouté ?
Un genre de statistique que nous aimerions voir cultivé, et dont nous entretient un de nos correspondants, serait celui de rechercher les origines des
termes géographiques et topographiques usités dans nos Vallées, de reeueillif
les traits de mœurs, d’expliqer certaines coutumes etc., toutes choses que
bien peu de personnes connaissent et qui ne seraient nullement dépourvues
d’intérêt. A la montagne, le pasteur est sans contredit le mieux placé pour se
livrer avec un esprit de suite à ce genre de travail; que nos amis du Val
S. Martin nous pardonnent, ils ont assez de loisir pour chercher de ce côté tm
délassement fructueux. Les élèves, les plus avancés de nos établissements,
î) Voir aux archives de i'hApital.
(3) Voir cette pièce au N. 30 de l’Ecliü I8G9.
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— 453 —
»’ilsy étaieut encouragés par quelque prix, ne pourraient-ils pas eux aussi coutribuer au résultat que nous avous eu vue ? Ne nous lassons point de le répéter: aux Vallées, l’on s’ignore réciproquement; tout ce (qui peut diminuer
cette ignorance, doit être, par conséquent, vu de bon œil.
On nous écrit de Lyon, le 22 décembre : — Les soussignés), Vaudois résidant à Lyon, ont l’honneur de vous adresser un ^mandat sur la poste de 67
francs 50 centimes, produit d’une souscription faite parmi eux en faveur de
VEcangélisation et des Hôpitaux de Torre-Pellice et du Pomaret. Ils vous
prient de bien vouloir en faire parvenir le montant aux deux Commissions
respectives, savoir, 25 francs à la Commission d’Evangélisation, et 42 francs
50 centimes à la Commission des Hôpitaux. Agréez etc.
Voici la liste détaillée de la souscription:
Hôpitaux Evangélisntioa
MM. Baptiste Odin fr. 6 fr. 7
» Paul Benech » 5 » 5
» David Al barin » 5 » 5
> J. P. Cliauvie > 2 50 » 2 50
» Matthieu Bellion » 3 » 2
» Joseph Gaydo » 1 50
» Henri Jahier » 3
» B. Monnet > 2
» Paule Goss » 3
» Pierre Fenouil » 2 > 1
> Jean Griset » 2 50 J» 2 50
Mme Veuve Garnier > 2
Une vaudoise anouvme » 5
Total fr. 42 50
Vgio fr. 1 50
■ ,H'- ■
(Chronique locale.
Total fr. 25 00
^0 fr. 1
'T'ot'r*©—JPelllo©. Collège Vaudois: Une double démission et un concoure. Après plus do quarante années de service, MM. les Professeurs Jean
Rbvel et A.NTOINE Monastier, par lettres du 30 novembre et du 12 décembre,
ont offert à la Table Vaudoise leur démission pour la fin de l’année scholaire.
La Table, considérant que le droit de Jean Revel à l’éméritation est incontestable et que sa capacité pour l’enseignement doit faire désirer à l’Administration de I utiliser encore soit pour le bien du Collège, soit pour le bien de
tel autre établissement; — considérant quant à Mf Monastier que 43 années
d exercice et le zele avec lequel il s’est employé à l’enseignement l’autorisent à attendre une éméritation; — considérant enfin le vif désir témoigné
à plusieurs reprises par le Comité Wallon de faciliter à la Table la solution
des difficultés relatives à la réorganisation dû Collège; — a accepté la démission offerte per MM. Jean Revel et Antoine Monastier. et s’appuyant du
projet de règlement proposé au Synode, qu’elle est autorisée à appliquer dans
les limites du possible, a arrêté que les deux premières années du Collège
seraient confiées à un seul professeur, lequel pourra, au besoin, être assisté
par des sous-maîtres.
Un concours est donc ouvert pour la place de professeur des deux classes
inférieures du Collège de La Tour; ce concours aura lieu, dans la seconde
quinzaine du mois d’août 1870, aux conditions qui suivent:
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— 424 —
— 1. Professer franchement les doctrines de l’Eglise Vaudoise, et se soumettre à son gouverment; —2. posséder une culture classique générale et en
donper des preuves dans l’examen ; — 3. être capable d’enseigner dans les
langues italienne et française : aj l’histoire biblique, b) l’italien, cj le français.
dj le latin, ej le grec, fj la géographie, ÿ/* l’arithmétique, hj l'histoire universelle, ij l’histoire Vaudoise;
B. — 1. Le professeur a la direction et la responsabilité de la première et
de la deuxième année du Collège Inférieur; — 2. Il a à sa charge 23 heures
de leçons par semaine; — 3. Des leçons supplémentaires pourront être confiées le besoin l’exigeant, à des maîtres particuliers; —4. Les honoraires affectés h cette place sont de francs 1500, outre le logement, ou une indemnité
de francs 300.
D. — Les aspirants devront se faire inscrire auprès de la Table jusqu’au
juillet 1870;
E. — Le professeur entre en charge le P octobre 1870.
f Communiqué par la Table).
— Ecole supérieure [ Pensionnat). Nous avons assisté avec la plus complète
indifférence aux démarches nombreuses tentées par la Table pour obtenir à
l’étranger une directrice de l'Ecole supérieure; inutile de rechercher la cause
pour laquelle ces démarches n’ont pas abouti. Mais voici une bonne nouvelle;
contre toute attente; .Mbe Caroline Dalgas, bien connue pour sa capacité supérieure dans renseignement, ayant manife.sté l’intention de se charger de cette
tâche si elle lui était confiée, la Table s’est empres.sée de profiter de cette
offre et a nommé MUe Dalgas directrice de l’Ecole supérieure avec toutes les
char{fes et tous les avantages attachés à cette place. Mi'« Dalgas, bien que
Danoise de naissance, est italienne par le cœur et par la langue, et l’on doit se
féliciter de la détermiuation qu’elle a prise. Elle entre en fonctions dès le
janvier 1870, et nous accompagnons de tous nos vœux son entrée dans ce
nouveau champ de travail.
S. Olovannl-Pellico. Le 23 décembre s’e.st éteint l’nn des plus
âgés de nos pasteurs émérites, Jacques Vinçon , miné par un prompt dépérissement. iP Vinçon a été, pendant plus de 32 ans, au service de l’Eglise Vaudoise, et il a. presque dès le commencement de sa carrière, desservi en qualité de pasteur la paroisse de Pramol. Un accident l’ayant rendu impropre
aux longues courses que nécessite souvent l’activité pastorale, il s’était vu
obligé de demander sa retraite plustôt qu’on n’aurait pu s’y attendre. Malgré
son infirmité et de nombreuses épreuves, il avait atteint l’âge de 77 ans alors
que Dieu l’a rappelé à Lui. #
— Chemins vicinaux. On se demande, comment le Conseil Communal de
S. Jean peut avoir songé à macadamiser les routes au moyen de la terre glaise.
SOUSCRIPTION EN FAVEUR D’USSEAUX.
De Mr Alexis Muslon, Pasteur à Bourdeaux fr. 5 00
Collecte faite au Palais Salviati (Florence) . » 16 20
Un vieillard alité . . . • . » 2 00
D’un ami anglais (par M’’Etienne Malan) . » 125 00
ETR.EIV1VE! poixr l’Enfanoe et la Jeixoesse. — 1 Vol.
12«, Lausanne. — Se vend au Bureaii de VEcho des Vallées._^
A. R«vel Gérant.
Pignerol, J. Chuniore Impr.