1
I.
f'
Cinquanti^Áie année.
23 Janvier ldi4
N. 4.
L
Prix d'abonnement par an;
Vallées Vaudoises . * Fr. 2,50 — Itaiie .... Fr. 3,00
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et pour l’Administration à M. J. Coisson, prof., Torre Pellice.
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commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 16 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... ^gnes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8),
\ .
SOMMAIRE:
Avis — Revue religieuse de l’anuée 1913
— L’Abbé Lemire — Mort de la Reine
Sophie de Suède — Chronique vaudoise
— Nouvelles politiques.
AVIS.
Devant nous absenter pour quelque
temps, nous prions nos correspondants
d’adresser la correspondance destinée
au journal, jusqu'au 30 avril prochain,
à M. le professeur Jean Coïsson - Toire
Pellice, qui a bien voulu se charger de
nous remplacer, ce dont nous le remercions très sincèrement. C.-A. Tron
r
riliiii
10t,0ü0,000 121,000,000
22,000,000 24,000,000
22,000 24,000
88,000 111,000
2,300,000 2,600.000
4,80u,000 6,Üj0,U00
152,000 212,000
Les statistiques missionnaires sur l’œuvre des Eglises protestantes au sein des
peuples païens, mahométans, catholiques,
grecs, témoignent d’une marche en avant
qui ne s’est point ralentie en 1913. Voici
les chiffres pour 1911 et 1912, en attendant ceux de 1913. ,
ioèiétés mission*
. Recettei^
^naires " ....
Recettes dans les champs de la
mission................
Missionnaires des deux sexes .
Aides indigènes
Communiants . . , ,
Chrétiens................
Baptisés dans Tannée
Les progrès du christianisme au Japon,
qui avaient été arrêtés par suite de certaines ingérences des grandes puissances,
blessantes pour le sentiment national, ont
repris dès lors.
De la Chine, des nouvelles étonnantes
arrivent. Les réunions pour étudiants ont
été favorisées par le gouvernement comme elles ne le sont nulle part en pays chrétiens. L’époque de certains examens d’Etat a été modifiée pour ne pas nuire aux
réunions présidées par M. Mott. L’autorité a fait construire, pour ces mêmes réunions, une salle de 5000 places. Le président de la République a voulu avoir un
entretien avec M. Mott pour s’enquérir de
ce que le christianisme apporterait à la
Chine.
Les Sociétés de missions les plus connues chez nous: Bâle, Paris, moraves,
mission romande, continuent leur travail
à travers des succès et des difficultés. Elles
poussent à l’Emancipation des Eglises indigènes plus que par le passé, mais ont
toutes à lutter contre les déficits chroniques. La Mission philafricaine a quelque
peine à trouver qui la prendra sous ses
ailes.
La grande œuvre missionnaire catholique: La Propagation de la foi voit ses
ressources faiblir et porte envie aux missions protestantes sous ce rapport. En
tête des contributions, on trouve toujours
la France avec 3 millions de francs. Puis
viennent les Etats-Unis avec 1.830.000;
4’Allemagne avec 950.000; l’Autriche
• Avec 600.000; la République Argentine
avec 300.000; l’Italie avec 270.000; l’Irlande avec 260.000; l’Espagne avec
200.000; le Mexique avec 120.000; l’Angleterre avec 100.000; le Chili avec 95.000
et enfin le Canadá avec 60.000. Les données manquent pour les autres nations
dont les ressources sont employées, sans
doute, en bonne partie, à la mission intérieure catholique.
*
* *
La lutte entre protestants et catholiques s’est accentuée en 1913. En Autriche, 4876 personnes ont encore passé au
protestantisme. Ce sont 70.000 personnes
depuis le commencement du mouvement
connu sous le nom de: Rompons avec
Rome 1 (1898). Le 2 mars 1913, 300 personnes se sont jointes en une fois à l’Eglise protestante à Hermannstadt.
Les catholiques espéraient que la Bulgarie donnerait essor à son ressentiment
contre les Slaves en rentrant en corps
dans le giron de Rome, tout en conservant, comme les Uniates, le mariage des
prêtrftk fit la eéiébxatiohi du cnlte dans la
langue n'atiorialé. Ce bruit a pris une certaine consistance, puis a été démenti.
Le catholicisme s’organise d’une manière toujours plus serrée et cherche à
s’imposer aux esprits par de grandes manifestations publiques. Ni le congrès universel eucharistique, à Malte, ni le jubilé
de la reconnaissance du christianisme par
Constantin, comme religion de l’empire
(Edit de Milan 313) ne paraissent pas
avoir soulevé beaucoup d’enthousiasme.
Le centenaire de la naissance d’Ozanam,
célébré à Paris, a été honoré de la présence d’un cardinal.
Pie X a été un moment arrêté par la
maladie dans son zèle de restaurateur du
catholicisme intégral. Il poursuit toujours le modernisme et a fait bientôt taire
toutes les voix qui entonnaient en ce ton* là. Les insoumis avancent de très bonnes
raisons mais se dissimulent derrière des X.
En France, les catholiques, qui ont énormément travaillé pour réorganiser leurs
paroisses et leurs écoles, voient les esprits
leur revenir grâce à l’insuccès de la Libre
Pensée, et au retour des idées spiritualistes. Les écoles libres font une rude concurrence aux écoles primaires de l’Etat.
On redemande les sœurs de charité dans
les hôpitaux. Un sentiment de vide commence à se produire dans les âmes. Le
danger, c’est que ce ne soit en même
temps une affaire de mode ou de parti.
M.me Adam, la grande amie de Gambetta
vient de confesser publiquement son retour à la religion par un ouvrage tout récent. Les Annales littéraires recherchent
l’approbation de nos seigneurs les évêques, et pour qu’un roman ait trois ou
quatre éditions, les éditeurs conseillent
de le faire aboutir non à uri mariage, mais
à une prise de voile artistement présentée, Léon Xm avait demandé aux ca
tholiqiiês de se rallier franchement à la
république. Pie X leur a rendu la liberté
à cet égard et l’on péut craindre que le
parti catholique ne se transforme en parti
monarchiste.
En ¡Belgique on signale une forte augmentation des couvents et de leur personnel.
En Italie, où le dévergondage de la Libre-Peisée était aussi allé assez loin, le
catholicisme regagne du terrain comme
les récéhtes élections l’ont montré. Le catholicisme allemand, plus savant, plus
habitùé à la liberté scientifique, a peine
à se sémmettre aux ordres du Vatican.
Le courant ultramontain, qui a son centre à Berlin, lutte avec acharnement contre le *6burant qui a Cologne pour centre.
Cette blême lutte agite en-dessous le catholicisme suisse. M. le professeur Decurtins est à la tête du parti le plus étroit,
qui a»^ur organe La Sentinelle. La gazette jOs/scùiaeiz, les Zurcher-Nachrichten,
repré|efitenU la tendance plus large. Le
partL^Sôscial eatholiqfue ffiu fiatlton d’ At-1
govie s’est prononcé le 8 juin dans lé sens ‘
étroit.
Au sein des pays protestants, où le catholicisme se présente sous une forme plus
raffinée et jouit d’une grande liberté, les
progrès relatifs du catholicisme, dus essentiellement à l’immigration, sont réels,
mais les pertes ne manquent pas, amenées surtout par les mariages mixtes. Les
journaux catholiques déclarent que Rome perd annuellement en Autriche
100.000 enfants, 20.000 en Hollande. Ils
se plaignent souvent de la tiédeur des
membres de leur Eglise.
En Espagne, il existe 280 églises ou
lieux de réunions évangéliques.
L’état intérieur du protestantisme n’est
pas malheureusement aussi bon que le
réclame la crise actuelle du monde chrétien. En Allemagne, les luttes sont surtout dogmatiques. 11 s’agit de savoir si
les libéraux pourront rester de plein droit
dans les Eglises nationales, lesquelles ont
une profession de foi, ou s’ils n’y seront
que tolérés et encore à la condition de ne
point faire d’éclats.
En France, les uns espèrent que le renouveau spiritualiste amènera beaucoup
d’esprit au protestantisme et qu’on verra
se réaliser enfin le mouvement vainement
essayé, après 1870, par MM. Renouvier
et Reveillaud; les autres voient le protestantisme se fondre peu à peu, au moins
dans les campagnes. Bersier disait déjà:
« Nous perdons ch'aque année, par les mariages mixtes, la population d’une église ».
Le Congrès pour le progrès religieux a été
fort exalté par la Revue chrétienne; il a
rencontré une appréciation beaucoup
plus mêlée de réserves chez les évangéliques. On se plaint aux Etats-Unis que
la sève religieuse diminue au sein des Eglises et qu’on cherche à la remplacer par
des moyens artificiels. Les Eglises nationales de la Suisse sont depuis bien des années émancipées de toute autorité dogmatique. Elles sentent le besoin d’unir les
protestants pour résister aux entreprises
du catholicisme, mais en dehors des questions ecclésiastiques et dogmatiques, c’est
presque dire en dehors de là réalité, A Zurich, à Berne, à Genève, on fait des enquêtes sur les moyens de ranimer les Eglises engourdies et de leur permettre de reprendre quelque action sur la marche de
la pensée générale. On essaye toutes les
panacées: vote des femmes, questions sociales. On fait des enquêtes sur les vœux
des membres des Eglises. Dans la Suisse
allemande, un certain nombre de pasteurs se sont déclarés socialistes, ce qui a
amené le parti socialiste à Zurich à voter
la loi pour l’augmentation du traitement
des pasteurs. Mais l’accord ne règne pas
dans ce clan peu nombreux. Si M. Ragaz
a pris la défense de la grève de Zurich, le
pasteur Kutter estime fâcheux que les
pasteurs se' mêlent autant de * politique
active. C'est eh dehors des Eglises que se
font les grands efforts d’évangélisation,
et ceux qui prétendent les ranimer croient
devoir constituer à part leurs diverses activités.
Sile courant théologique pousse quelques
esprits toujours plus à gauche, il ne manque pas de symptômes d’un revirement
assez général vers des conceptions plus
positives, dont on sent mieux le besoin
urgent si le christianisme doit redevenir
une puissance spirituelle. Il y a des aspirations au sein de la jeunesse.
Le socialisme chrétien a toujours de la
peine à arriver, non seulement à des solutions pratiques, mais même à des solutions théoriques. MM. Gide et Rist, deux
maîtres en la matière, tout en constatant
qu’il se constitue peu à peu un fond común de doctrines économiques, avouent
que les divergences sur le but à atteindre
et sur les moyens à employer restent et,
vraisemblablement, resteront irréductibles; que les grands courants qui s’appellent; libéralisme, socialisme, solidarisme,
syndicalisme et même anarchisme, répondent si profondément à certaines déterminations de l’esprit humain et sont téllement influencés par les autres facteurs du
développement général tels que la science
la morale, l’art et la religion qu’l/ est utopique de penser qu'ils disparaîtront un
four. N’est-ce pas reconnaître avec d’autres mots ce qu’on dit depuis longtemps ;
c’est qu’il n’y a pas une question sociale,
mais une quantité de questions sociales
qu’il faut résoudre au mieux, le temps
aidant et qu’au fond de tout cela se trouve
comme facteur essentiel, le facteur moral
et religieux.
Les socialistes purs ne s’empressent
pas du reste, de serrer les mains que leur
tendent les socialiste^ chrétiens. En Aile«
2
iòì\ a„A, î; í.
. V i í u'J £■ 0 iíí y' * ) Oji í} « iiii -j
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" pagne, les premiers rejettent le nrincipe
Vc(»nnu jadis: La rej|gio# ^affprè|)ri^yé4, et poussent éy|^sorti^M mas^^itdes
Elises. — Ce s|pn ,4e ^«Heur:, m^S^en
id’^ ramener la pbp^îatiTO%Wriliréi.'''En ^
Çufsse, le langage du socialisme avancé
éstt dans le même goût.
^ $ur le terrain firatî^e, si les cob
¿i\»s de consommation font de brillantêÿ
^ires.4éeo^Sfllç de Bâle,4es,j;^pé^3^
rafives de production sont dans un état
beaucpup5«ipps,J5éjp^is^riîr|^.pj[^ajç ip, p^s
diise plïis. 'La tt’A»i'>&’€
pa? large eta^oy^longtepgg qj|e Jpn n’a
plus parlé de la colonie agricole de Liéfra.
il se trouve aussi que majgjçeJes grands
ateliers et les grands magasins, la petite
industrie et le pelÿjti^mmeiçe pe sont nulfelMPten baissejet que pas mal d’ouvriers
arrivent à être de bons bourgeois.
- Bâle, qiÿ a-qu^ dans sa cathédrale, un
Congrès de Ifi iPaix si réussi, doit avoir en
1914 un grapdCongrès du socialisme chrétien. Il, faut espérer qu’il en jaillira quelque claire et bienfaisante lumière.
Le réveil de la foi, de l’amour, de l’espérance, qu’inspire l’Evangile gardera sa
- place essentieiie dans^Poeuvre dé la trans
formation sociale. Il faut se tourner résolument vers lui, car il n’est nullement
épuisé. Jacq. Adamina^
(Journal Religieux),
L’ABBÉ LEMIRE.
Tous les journaux se sont occupés, ces
derniers jours, de cet ecclésiastique qui
a attiré sur lui l’attention du public français et de tous ceux qui s’occupent de la
question religieuse. L’abbé Lemire est
député à la Chambre depuis nombre d’années ; ses électeurs de Hazebrouck ont une
confiance illimitée en lui et, malgré toutes les menaces des autorités ecclésiastiques, n’ont pas eu de la peine à les braver, en reconfirmant M. l’abbé.^ Pepuls
tantôt deux ansj Rome avait fait connaître sa pensée, en ordonnant que aucun ne
pourrait se présenter à la députation sans
l’autorisation de l’évêque; cette décision
mirait directement l’abbé Lemire qui n’a
pas paru s’en préoccuper et a continué
tranquillement son travail à la Chambre
des députés, en soutenant en même temps
son journal,; qui se propose de travailler
à la convaljdation de la république et de
la paix religieuse. Les choses allèrent de
l’avant ainsi jusqu’à ce que, tout dernièrement, à la rentrée des Chambres, presque toutes les gauches s’affirmèrent sur
le nom de l’abbé Lemire en le portant à
la vice-présidence. Evidemment cette affirmation était une démonstration hostile aux autorités ecclésiastiques, une réponse trop claire à Rome et à ses,, représentants. L’abbé Lemire qui aurait pu
arrêter cette démonstration, ayant appris
qu’elle était sérieuse, a laissé faire, et a
accepté la vice-présidence à la Chambre
des députés, comme un témoignage d’affection de la part de ses collègues. Il en
a été tout ému et profondément reconnaissant.
L’évêque de Lille, entrevoyant les fureurs du Saint-Siège, a mis en interdit
l’abbé Lemire, en le suspendant a divinis,
c’est à dire, en lui interdisant la messe.
Le cœur de l’abbé, bon catholique, à son
point de vue, et bon patriote républicain,
doit en souffrir et, pour la première fois,
il devra constater qu’on ne peut pas être
un bon catholique et en même temps un
homme libre. Cela est dur, cruel, inadmissible, mais cela est ainsi et il n’y a
rien à changer: ou se soumettre ou se démettre. Nous voulons croire que l’abbé
Lemire aura assez de courage pour se
montrer conséquent jusqu’au bout, car il
*n vaut la peine.
Rome est libre d’agir comme elle l'entend, cW son'affaire, mais l’hommé est
i^ssi li^ et ^ponsable de ses actiblja.
ll’il X a^îifonfl^ il faut eh appeler #îa|
cbnsétfehhe, à un tribunal supérieur et agir
en conséquence. Il en sera de l’abbé Lemire commé’de l’abbé Mürri, comme d’uii
Bàrtoli et tant d’autres. Quand la con'tscience proteste et réclame ses droitsi-H
„est sage d’écouter sa voix. Voici ce que^
écrit à ce propos un ex-prêtre « aux droits
' de l’homme »; « Cher abbé. Il y a des gloii res dont on a peine à se consoler. Sous
l’auréole, de votre front, je suis sûr que
vous sentez comme une couronne d’épines. Vous êtes prêtre, comme moi. Vous
venez de dire votre dernière messe. La
dernière messe d’un prêtre, c’est quelquechose comme sa première. Et vous avez
foi dans l’hostie qui tremblait dans vos
mains. Car vous n’ayez rien d’un prêtre
de comédie. Et vous vous êtes demandé
peut-être — le cœur a ses raisons ! — si
iPieu allait^aênir le citoyen ou maudire le
prêtre. Après vous être agenouillé esclave
vous vous êtes redressé homme. Et vous
.avez dit, résolu : «Ce n’est pas moi qui
quitte l’autel; les responsables, ce sopt
ceux qui me repoussent. C’est celui qui
m’écarte. Moi, je m’en irai, le cœur endplori, mais je ferai les sacrifices qui sont
nécessaires pour rester fidèle à mon pays,
à mes idées républicaines, à mon devoir ».
Apôtre du devoir civique, vous en avez
été le martyr. La Chambre a proclamé
que vous en étiez aussi le héros... Cher
Monsieur Lemire, du haut de voti;-e fauteuil présidentiel, agréez l’humble supplique d’un ancien prêtre. Nous sommes
plusieurs milliers par la France qui avons
jugé que si le fardeau de Jésus est léger,
le joug de son Eglise n’a rien de suave.. Et
nous avons jeté notre barette par dessus
les moulins... de nos don Quichotjte papistes. .Nous sommes laïcisés. Nups gagnons notre vie comme nous pouvons,
plusieurs péniblement, quelques-üns héroïquement. La liberté a ses risques, comme elle a ses joies. Tous nous avons; aimé
l’Eglise comme vous. Presque tous nous
avons cessé de croire en elle ». —- Cette
lettre est triste, car elle nous laisse apercevoir comme résultat final, Y incrédulité.
Oh I pourquoi ne pas pouvoir être des
chnétinnset des patriotes en même,femps?
Cela est possible; que l’abbé Lemire brise
ses chaînes et qu’il regarde à Celui qui est
la Lumière et il sera éclairé. C. A.Thon.
MûPÉ de la Heine Sophie de ^uede.
La reine douairière de Suède est morte le
31 décembre 1913. Elle était la fille du
grand duç Guillaume de ¡Nassauu ,
Née le 9 juillet 1836, elle épousait le 6
juin 1857, au château de Biebericb, le duc
Oscar d’Ostrogothiê, qui succè4a à son
frère Charles XV en 1872, et devint roi de
Suède sops le nom de Oscar IL, ^ j
La reine Sophie eut quatre fils: le roi
Gustave V, les princes Oscar, Charles et
Eugène.
Notre collègue, M. H. Bach, qui a été
en relations personnelles avec la reine,
lorsqu’il était pasteur de l’Egli$e française de Stockhlom nous communique
les souvenirs suivants:
« Elle était aimée et vénérée de son peuple. C’était une femme distinguée à bien
des points de vue. Bien que le roi, brillant
par son esprit, majestueux par sa taille,
superbe par sa prestance, ami des arts,
.poète et orateur de race, exerçât autour
de lui une grande influence personnelle,
et, semblait-il, exclusive, la reine sut garder toute sa place. Plus modeste, et naturellement réservée, elle complétait l’action
du roi par sa bonté, sa charitéi sa persé
yérante activité. Elle s’intéressait à toutes lès œuvries de bienfaisance en général :
elle avait uñe préférence marquée pour
les œuvres religieuses. Profondément
pieuse, elle aimait la piété active, missionnaire, conquérante. La vie de la cour
se ressentait forcément de cette-tendance
religieuse si marquée. Les fêtes, les bals,
les réceptions avaient toujours un certain
cachet de dignité, de respectabilité. On
s sentait qu’un esprit religieux, plutôt austère soufflait à travers les hautes sphères.
La jeunesse en souffrait un peu... on laissait dire, mais on ne cédait en rien sur les
principes.
« La piété vivante du prince Oscar, son
second fils, son mariage avec une jeune
fille de la cour, distinguée et pieuse, sa renonciation à ses droits de succession au
trône pour épouser M.lle Munck, et vivre
d’une vie chrétienne active et indépendante, furent un grand sujet de joie pour
la reine.
« Elle fut une des bienfaitrices des hôpitaux; elle en fonda un qui porte son
nom. L’Armée du Salut trouva en elle
une amie, à cause de ses œuvres sociales.
« En un mot, elle fut attentive à toutes
les manifestations de vie et d’activité religieuses et sociales. Aussi était-elle devenue très populaire. A son passage dans
la rue, elle était saluée, non pas avec cette
révérence officielle due aux princesses
royales, mais avec la grande cordialité
pleine de respect et d’affection que le
peuple sait exprimer à ceux qu’il aime.
« Le dimanche, elle tenait à assister au
culte du château. Mais elle se sentait libre
d’aller entendre aussi d’autres prédicateurs que ceux de la cour. Elle vint aussi
à l’Eglise française. Comme les places y
étaient toutes louées d’avance, et qu’elle
ne voulait déranger personne, elle avait
même pris la précaution une fois de faire
apporter des pliantjs. Au fond elle n’aimait pas paraître jen reine dans un lieu de
culte: elle désirait y venir tout simplement comme une servante du Seigneur.
« Pendant mon séjour à Stockholm, j’ai
eu la joie de fonder, grâce à la touchante
générosité de nombreux amis, le premier
asile de nuit pour femmes en Suède.
« L’Asile était ouvert et fonctionnait
depuis quelque temps, lorsque Sa Majesté me fit exprimer le désir de le visiter.
Au jour dit, elle vint, accompagnée d’une
seule dame d’honneur. Elle fit le tour des
petites salles, Arrivée dans le bureau, au
moment de prendre congé, elle me remercia de ce que j’avais fait, me pria d’accepter, avec sa souscription un don: un
tableau encadré qui portait le verset:
« Venez à moi, vous tous qui êtes travaillés et chargés ». « Je l’ai dessiné moi-même, dit-elle, je vous les remets en souve;
nir. Je suis venue à l’Asile non comme
reine, mais comme femme, comme une
sœur désireuse de rencontrer mes sœurs
plus malheureuses, et leur rappeler par
ces paroles la source de toute consolation
et de toute espérance. Dieu bénisse cette
œuvre »,
« Cette visite discrète, les sentiments si
fins et si délicats exprimés à cette occasion jettent une singulière lumière sur les
richesses du cœur de Sa Majesté.
« Je dépose avec respect une palme de
reconnaissant souvenir sur le cercueil de
la reine Sophie de Suède ».
(Le Témoignage). Henri Bach.
CHRONIOU^UDOISE
ANGROGNE. Les journaux nous apportent la nouvelle de plusieurs changements dans les titulaires des écoles de
quartier. C’est ainsi que notre brave M.
Pierre Coïsson du Serre, après tant d’an*
I
nées d^nseignement, se voit remgïirëé
par BèfiÇn Nfémi¡fècole du Verniet
confié^^Anne Beipn et celle des pops
à Rivoi^Méry. No^ ne voulons pa^ dh*
trer dans" le mérÉe^iÉe la question, |náis
c’est regrettable que ces déplaeen|ehts
aient lieu après deux mois d’instruction
donnée par de braves amis, qui croyiièht
arriver tranquillement au terme de? leur
tâche. Il faudra avismpoiir i;avenii.?S
BOBI. Pour les victinieS*äe?)?incdnäie
de Rodoret. — 2.me iisti:’ÇdlUçté pdr E.
Gönnet, diacre: E. Gonnet,‘i|frs. 1,^
Mondon-Marin Jean, père, 1 — Moi^iôhMarin J., fils, 0,75 — Mondon Marih P.,
1 — Et. Mondon, meunier, 0,50 — Grand
Anne, 1 — J. J. Bertinat, 1 — paúl
Grand, 0,50 — J. P. Grand, 1 — Jcéeph
Negrin feu J., 0,40 —• Grand D. (Grugli),
0,50 — Veuve M. Negrin, 0,10 — Joseph
Pontet feu Paul,.l -^ Pontet Th., 2 —
Paul Pontet, feu Et., 1 — Paul Pontet
feu P., 1 — Jacques Pontet, 1 — Pierre
Gönnet, 1 — Paul Gönnet feu Et., 0,50 —
Paul Gönnet feu Pierre, 0,75 — J. Negrin
feu Jos., 0,50 — Paul Pontet (Albarea),
1 — Jos. Negrin feu Et., 1 — D. Bertinat
(Foulon), 0,50. .
— Collecté par Daniel ßaridon, ancien:
D. Baridon, 1 — M. Salbmon J., 1 — M.
Salomon Paul, 1 — Meyron David, 0,50
— Re Baptiste, 0,50 — Jacq. Grand, 0,50
— J, Charbonnier, 0,50 — Baridon J. D.,
0,50 — D. Charbonnier, 0,50 — Grand J.
D., 1 — Charbonnier Paul, 0,50 — Veuve
Grand Sus., 1 — D. Grand, 0,40 — N. N.,
2 — Rivoir J. P., 1 —Meyron D., 1 —
Berton Anne, 1 — Lausarot Marie, 0.25.
— Collecté par J. E. Favat, ancien: Baridon Salomon, 1— Veuve Grand Annd^
1 — Baridon J. feu J., 0,50 — Baridon
Elisée, 0,40 Baridon D., feu D.?70»50r'—
Baridon Jean feu D., 0,50 -- M. Sâlotn'on
Salomon, 0,50 — M. Salomon J. D., 0,50
— M. Salomon J. Pierre, 0,30—- Charbonnier J. feu J., 1 — Favat J., 0,40 —
Negrin Etienne, 1.
— Collecté par J. Caffarel, ancien: Paul
Davit feu Et., 2 — Davit Fr., 1 ^ Et.
Pontet feu Et., 1 — P. Geymonat feu D.,
1 — J. D. Bonjour feu J.* J¿; 0,75 —;Et.
Reynaudin, 1, —• D. M. SâloiMïi, .!—• P.
Geymonat feu «P. (Courtil), J. D.
Geymonat (Subaisc), 1 — Sus. et P.Volle,
2 — D. Grand, 0,50 — J. Caffarel, 3.
— Collecté par P. Pontet, ancien: Paul
Pontet, 1 — J. Michelin, 0,50 — Et Charbonnier, 1 — Charbonniér D., 1 — Charbonnier Paul, 0,50 — J. J. Geymonat,
0,50 —■ Paul Catalin (Barolin), 1 — El.
Catalin feu J., 0,50 — Et. Reynaud, 0,50
— Paul Michelin, 0,50 — Bertinat J. 0,50
— Paul Michelin feu Et., 0,50 —r Miche
lin D. feu Et., 0,50 — D. Canton Louis,
0,50 ;— Pontet Paul feu P., 0,50 — Pontet
Et. feu J., 1 — N. N., 1 — Caïrus Paul
0,50 — Charbonnier D. feu Sam., 0,50 —
Catalin D., 0,50 — Catalin Paul, 1 —^ J.
Bonjour, 0,50 — Elisée Catalin, 0,50 -rJ. Michelin feu Et., 0,50 . Michelin D,
feu Paul, 1.
— Collecté par D. Mondon, ancien: D.
Mondon, 1 — J. E. Mondon, 1 •— J. Mondon, 1 — Pontet Anne, veuye, 0,50 ^—•
Et. Michelin, 1 — Elisée Michelin, 0,30
— P. Negrin de P., 0,60 — Et. Negrin,
0,50 — D. Negrin, Ò,5Ó — J. D. Negrin,
0,70 — Judith Charbonnier, 0,50.
— Collecté par Et. Mondon, ancien: Et.
Mondon, 1 — D. P. Mondon, 1 — Bonjour P. D., 1 — Bouchard-Gay, 2 — D.
Bertin, 1 — Jud. Bertin, 0,50 — Jos. Negrin, 1 Paul Navache, 1 — Sœurs Mondon feu D. D., 1 — Gay J. P., 0,50 —
Gay Alexis, 0,50 — Gay J. D., 0,50 —
Gay-Prassuit, 0,50 — Pontet D. feu Et.,
1 — Bonjour Et. feu J. D., 5 — Mondon
D. feu Paul, 1,50 — Bouchard Paul, 0,50
Davit D. feu P., 1 —• Jos. Melli, 0,50 —
Negrin J. Elisée feu P., 1,50 — Negrin J,
El. feu El., 0,50 — Negrin El. feu Pierre,
2 — Negrin El. feu J. P., 0,50 — Melli J.
D. feu J. D., 0,75 — Melli Paul, 1 — Navache Mad., 0,75 — Navache J. D., 1 —•
Const. Melli, 1 — Davit, frères, feu Jos.,
5 — Lausarot Marie veuve Negrin, 0,75
— Bonjour Pierre feu Jos., 0,50 —- Mondon, sœurs, feu Jean, 1.
— Paul Artus (Ressia), 2 — J. J. Fostel, 1 — Et. Reynaudin, 1 — J. J. Bonjour, régent, 1 •— D. Rostagnol feu F.,
0,50 *— Jean Catalin, cens.; 3 — J,
■i-r
3
i *
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{
Bertinat, messo. 1 —.J, Unaa —
Véti^e % Geyi#o«aí f«u4»ái^'iP^ltóe
nqXf,
:^eraldo, 1 — N. N., 1 — N. N., 1.
-rl^HetWpar THJGaràkMiacte.-^J.
Geymonat, ancien, 5 — Th, Garniçr, yBo
Lausarot J. J., feu J. J,,"0,56 — îttellil.,
a„ 0,50 — Gras Etf. cühs!,^ 0,50 --- Gras
D. feu D., 0,50 — Gras D;<feu Et., 0,50—
-Rostagnol Sus. yo^ve Lausarot,-^0,50 —
Rostagnol Et. feuÆI;, 1 U4-iRhstàgliolsS.
Veuve Geymonat, Q,80,;t- Gj^mouatS.,
O, 50 — Rostagnol veuve feu iacq , 0;50
^ Geymonat J; ftu Paul, 0,60 — Gèÿmonat Et. feu Et., 0,50 — Garnier Mày.
veuve La«s»of,if;.A^ Patl..Gat'n1»îSi D.,
1 —Garnier, frères feu P., fi,50 —Rosta
jiHor. veuve jacq„ 0,50„—JSoniour. J. J.
I de 0,60 —JVeuve J.:BnUldiif, 1
Bonjour P. “feu Et.;! — Bonjour J. feu’
P. ,^ 1 — Bonjour J. P., de P., 1 — Et. Ros
tagnol feu El., 0,50 — Artus P. feu P.
(Villeneuve), 1 4rtus
tus J. D., 1—RoœtâgnèhJv D. îèii^.; 0|
— Artus Jos., 0,50—Martogliô GiukL '|
0,25 — Total des deux premières listes,
frs.-247,75. -J ..lia. i
LA TOUR. Nous avons reçu le 16.me
Rapport sur le Refuge Roi Charles-Albert,
et abus felévons avêc&plailirljuêTai&Îe I
a été bonne. Le coût du Pavillon Ay^aad
s’est élevé à 70.000 francs. Quatorze malades ont été admis pendant l’annee;' 4'"
sont sortis, 3 sont morts; il ençéstp 50 à
la fin de 1913. De ces 50, 16 viennent du
dehors des Vallées ou ne sont pas^Yaudois de naissance, ce qui montre la lar-j
geur d’esprit des administrateurs. Nous',
remarquions aussi que sauf u'n^vieilIàVd,^
de 92 ans et deux dépassant les 80, tous *
,oont au-dessous de cet âge, et même plu-,
sieurs au-dessous de la trentaÎné;
lits sont complètement dot^jjgt^dfpiçtlf ^
seront bientôt. La Suisse, et d’une ma
nière spéciale Genève, a continué à contribuer d’une manière admirable.
Dieu veuille bénir le Refuge et ses administrateurs, en suscitant une quantité
d’amis.
Jeudi dernier, malgré que le temps
fût à la neige, un nombreux cortège voulut accompagner au champ du repos les
dépouilles mortelles de Susanne Peyrol
veuve Arnoulet, décédée en ville à l’âge
de 87 ans. Elle a été entourée jusqu’au
dernier moment par les soins affectueux
de sa fille M.me Jachia, à laquelle nous
exprimons notre sympathie chrétienne.
Le petit-fils, M. Jachia, accouru de Lyon,
a encore pu voir sa grand-mère, pour laquelle il nourrissait une affection spéciale.
Dimanche soir, dans la grande salle^
de l’Ecole Normale, une délégation de la"
Pra del Torno a tenu une réunion avec
projections lumineuses, sur le Japon. _
L assemblée, assez nombreuse, a apprécié 1 orateur M. Besson. M. le pasteur D.
Forneron a ajouté quelques mots et a terminé par la prière.
Nous avons reçu, pour les incendiés
^ ^h^P du Clôt les sommes suivantes;
rû . ^ugon, past. ém., frs. 5 — M.
Lharles Frache, ancien, 1.50 — M.lle Virgmie Frache, 1 — M. Henri Frache, 1.50
D 1 — Ayassot J.
®V^“"tana, 0.50 — David
Jalla, 1.50 — J. Travers, ancien, 1 — J.
Bertalot et famille, 3 - j. e. Goss, architecte Geneve, 20 - Josué Tron, past.,
10 — Ahce Tron, Biella, 5 — M.me
V.ve Av. Vola née Peyrot, 10.
— Soirée récréative à Sainte-Marguerite. L’exercice de chant pour le 17 février, de jeudi dernier, a été suivi d’une
petite soirée récréative, dûe à l’initiative
du directeur de la Chorale, M. le’prof. Attilio Jalla. Les jeux de société tous réussis
^ tout est bon, tout va bien, pourvu
qu’on joue — ont fait voler les heures.
Pas n est besoin de dire que tous les vrais
jeunes gens s’en donnèrent à cœur joie.
Une tasse de bon thé (préparé sous les
auspices de la maison Rivoire) noya les
4,yms des, çljapJ^nj-s^ jifiney ^liBaîi#-èsc4 ÿè| Nebiolp »^saUésip^q.fgçto p.ar l^sjpjh^|... couQuand miV*^t sopn^T mV H, Pel
IfdeglÎnSâ iâ^pjiiJdéi ^timlï#tee
connaisspnce des membres de laXhorale,
remercia la Dire^^n pour sa libéralité,
et, sous sa proposition, la soirée sera répétée avant le l7 février. M. Jàllâ pria enfin lés'chantéursMe ne pas dé;sértef Îèur
posté. ' .■¡Jiifl
NEW-YORK.'"—‘Pas/eurs vaudois de
passage. —^Cë^sént M.‘Èmilé'Tron, ïê
noûvëàü côndûctéUr'de rEpsëiafi lal
sâ" jèü^
M.' David Bbsio, en tburftêe df eMlecte.
Le premier nous a donné, le dimafiche 7
un excellent sejmon sur Rom.
y, 1; 1 autrCj M. BoSio —f„15 jours? àprès
voÿagéur.lnous’a fait parimûrir
tout le monde vaudois dans l’affaifé de
4Ô minutes, nous apportant d’abOrij les
salutations des Eglises des Vallé^ etnous parlant ensuite des différents? g|‘oude Vàud^s établis SauxÆtatSèHnis,
de nos colonies de l’Amérique du 8d<î, et'
surtout, en des termes mttfiousiastes, de notre œuvre d’évangél|s^on.
frères^nous ont fait unj^nd
sommes sincètîé|ent ;
reconnaissants. I i j
I V-'ï S j
Razpn. ft-'La vente annuelle enfti4euri
les Vaudois dq^ew- ;
■XP.r^ ?-^ eü lieu le 10 et le 11 décémbre,
SOUS la direction de MM. Henry lÎ6|tan,
;J^p 'Tron. Jean Piepça ?Rostan, Snlma
ChadVii^'Phili^jjeGr^ produit dOO
i dollars îirets, vUn; résultat tout à faiL réef qui montr® de quelleîutilité
est pour notre Eglise la « Valdesik i)i
Re^àiter.
Nous devons, à notre Igr^nd
regret, annoncer au public que l’iéàîfgu^ajioa du| nouyeau Ten^C sà RoniéJiqui
* déyait hvbir Iféu le' premiW’Mvrieiilaiété
rérivbÿéé àu 8 du même mois. — Iwâ l:ollègues voudront en prendre bonneïhpte,
et nous voulons espérer que cettfe -date
fixée sera bien définitive. s;|
^ RORA. Êo^^ilé^usTÎ^^
c’est M. l’ancï^Da^ GapSu qui n
sidé le culte, dimanche defhiër.'Lès'cultes
seront à l’avenir présidés cômmé suit; 25
janvier: M. J. J. Tron, past.'*émï; 1 février
M. Th. Mathieu, instituteur ;Î8 février i M.
B. Fontana, régent; 15février; M. D. Peyrot, pasteur; 22 février: M. Jean Bonnet,,
pasteur; 1 mars; M. E. Revel, pasteur
(visite pastorale); 8 mars: M. Â'ügüste;
Jahier, pasteur; 15 mars: M. B. Gardidl,
pasteur; 22 mars; M.Th. Mathieu, iUstiiui
teur; 29 mars: M. D. Forneron, pasteur;
4 avril: M. A. Rivoir, instituteur; 11
avril: M. J. J. Tron, past. ém.; 19 avril:
M. D. Gaydou, régent-évangéliste. Cette
liste pourra subir quelques légères modifications, mais, dans tous les cas, nous
avons la ferme assurance que nos frères
de Rora sauront apprécier ceux qui leur
apporteront le message de la vérité en
accourant au culte. Encore une fois, nous
souhaitons à notre collègue M. J. B. Bosio un prompt rétablissement, espérant
que ces quelques mois de repos suffiront
pour lui permettre de reprendre son travail.
nwfaôuiU,
pastie-Volle Susanne, 3 — Bastie Cath.,
P N. N., 0,30 — Revel Marguerite, 1,50
vçhet, 1 J ean Beqnçt, G jr- Rpbept Pau
line et Susanne, 6 '^ joniiVenal Clémentine, 2,5û:w,M.me Fÿbehet-SubiiiaiiÂ>»*i'i
Yeuve Paul Gay, 2. — Total frs; 139,5Ô^n
L “ Lantaret-.Ççlkd^ur& Albert
fiivoire et Aimé Ja/ffi; Fénoûil’^PieiTè, l"
? M. R., 1 — Genre B., 1 — Bonnet P. 1
— Bonnet D., 1 — Pons J. D., 1 — Ber
¡Frache Daniel, 0,70 — M.me Malan-Lan- ^
taret et famille, 5 -^N. N;rO,30 — Boulard Mad., 1 — Caisson, famïlle, 3 ReV et oJâU2u(Raim;L A '-nr,Gardiol -Rhilippeî A
Favout Margue^rite, 1 -j- Gay Pierre,'|i
— Rivoir HehriLL JA Total frs. 32,85. ^
Rosine (Villa), 0,50, — Total frs. 12,7^.
—fD6«érié aWiérnptef là janvier, 68,2^.
r" Jntal dp la coljeçte. trs. 400. i
» ¿A 5. ’ L ji.-BèNNET.?
^ ' il^èvélles uoliliques. \
^d^'Dn fï^^iiÎgôUre*V sévit depuis plusieurs jours dahâ divérses régions de l'I
neige est
i y Dajns
les Pyrénées des trains ont'été bloqués
par la neige et les communications entre
^»cp.ft|PlI^flfinterp)mpues. 0n
• signale de nombreuses victimes du frtàd
à la süite d’accidents divers.
— Les électeurs dû Vl.e collège de li|ilan dévront procéder dimanche à l’éléc-*tioB»td»u««’m)U¥eau 'député.« 44(-5Pisewes
^^^^J-JDAN. — Pour les victimes de
1 incendie de Rodoret. — Collecté par les
jeunes gens de l’Union Chrétienne. __
Qmrtier des Airals et Blonats - Collecteurs
Henry Bellion et Daniel Malan: Famille
Malan-Muston, frs. 5 - Bellion Ida et
Henry, 5 — Cougn J. D., 10 — Veuve Albann Cath., 10 - N. N., 5 - M. GayMorgha 5 - B. B., 3 - E. A., 2 - D.
■runn. docteur, 5 — M. et M.me Amato
Albarin, 5 — Albann Auguste, 2 — Frache Jean (Scierie), 3 -.Bagnari, famille.
O — K. G., 2 — Canton Ph., famille, 5 —
Turin André, 3 — Gay Adèle< 10 — Tu
' HWfoh’ÇoMiJpurfi A,ißi
âafrllti éy5RiÔÔ(yi.la
— Malan Susanne, 1 — Rivoir Jacq.,: i
•r- M.;N.,«1 &.î?FaVout Wârttf 10,50— M.
rite, 5 Ghâüvie Pièrrè,'il --s Davit Eii
34,^8î,,-« „ n
— Quartier Fonds. St-Jean - Collectepr <
Goss Rizieri: Pavârin David, 0,50 — Vola
,^arth,, 3 Pons Jean, 0,50 — Jourd^ '
B. ff,, 1 — Sàlbih’on îèânné,’ fâmille||l :
— Bértin JeMh (Gossi)ÿ"#L^ Allio Et.,i|
— Fenouil Susanne, 0,50 — N N iL- '
lan faille, L — G(^s Daniel, 1 — Rostagnol Jean, 2 —jlS|. ÿ,, 1 —. Bertin Jean, 1.
— Total frs. 21.Ì J
—<Jiuaî^r^DpnA:es - "^Collecteur Stallé
V ^«S^oRAIrtbiir, 2 — Bonnet Ch.,
^ ~':y*#i^‘Î^Jôuprd, 1 —^tallé Piecte, .1
— B'on^t Josei*,c|),50 -ÂRi&aipaûr, 1
—- P^rotJSusètt^, |»50 "
1 >—PastrfrJeânl 1^ S
-é- Steig Jî-DÎ il., 4 —___
^y^ÖSrles,! 1 ^ Peyrot Otto, 2 —
Bellion MicheL | Jalla Auguste, h. 4Vpogp Jeani li--j ^col Jeanne,il —■ Muria Susairi^ 0.5Ó -tÿ Jouve, famille, 1 —
Revel-Tron, ip j—¿Boudoira Chiâffrédo,
1 — Chauvîe Da’vid, 0,25 —«ArHouPEt-.;Bivoire |e^, 0,25 -- Peyrot Caroline, 0,50'— Long Henri, 0,25. — Tô
tal %. 33.25. t ^ ^ ■
|— (Quartier, JmUA - ColUcteur Daniel
^^^i;Boëi^Piïr|e,(2 — Coucourde Oscar,
5 — M.me Cav^lëtei>KMI'Goaïabel Alexis, 1 —Gaydou; JacqueàfT*'L:-Gay’Jéân,
B — 1
Jalla Clément, 1 — Goss Rizieri, i —
Revel payid, 2; «t-ITotal frs. 19.
— Quarter Peyrot - Collecteur Coïssorv
péérè
ydamné en cqur'ü'asrisês I)bùl-dèâ*’ass^sQsinâts éoffiiffis éff Ë^pte, et membre de
I Ra CoffiïhUnë à PàrisVLâ-Îiitte électorale
ris ana0ncf i;très<,yiye„^t jil ¡ept ¡ipapossilile
«de faire des prévisions sur le résultati|
i4 — La FRANCE vienl»dl §er(f^’dei|ix
y hommes qfL8U]ré«aPie grând^part d^s
l.;Ja^:Çéyisloqt du,,prdçàs Dr^fus. Ce génial
pPiCiüMrffidridésiiiîteJ’d chuté|le
|f| cheval, allait a voir soixante ans ièt cdMi mandait, depuis iplnaieurs année«!, le; pr|e•mier corps d’armée à Amiens., Ce Jut|én
||béros du devoir. Ayant àcqüis la certi^
yide dé 4%ftbéeHce de rDfeyfiii^ilàvel
|sea,ehef& Maisxiela luLyadut ?4'abard t__
punitions disciplinaires, et enfin il Üit
.chasse de 1 armée. Âpres la révisionfàu
» lpbÈesié§ria.;iiéhaffifiL^Mtiéô«|riK^du
iteîlPUlobel
Picqùart fiit réifitègr^ èt ftrôiàu'‘génial
de division. M; Clémenceau lui donna: le
gue|re dtns
U90^19^.
i le cÉmmnn
ojÿéj^u^'e de’in U
présidé
tré V©
place.
BonrieL Clémentine, 2
- --TT,———— ^e*v*
•t MiêheL-ji ^ Long Joseph, 2 —■ Coïs»n Adolphe, 1160 — B. È., 1 — M, M., I l
W Bonnet Albert, 1 — Albarin Deodati.'l
J.50 — Beriin Pierre, 1,60 — Buffa Ca ‘
#erme, 1,50 — Bonnet> Orline,- Ò,é0 Buffa Echard, 0,50 — Ôoïsson Maraue-'^;
|te, 0,40 I- Péllènc Jeaîi. 0,50 -.Long
Henri, 1 Benech Parfl (Barrria), 0,50
g-Benech Paul (Èaraudû), 1 — Ahdréon
Etienne, 2 — Albarin Aléxandre, 0.50 —
Benech Daniel, 0,50^- G. M., l-.L-=. Total
1rs. 21,50. . /.-L ’* ■
^ — Quartier Cariera - tollecteür.H&iri
^ng, ancien: Bellion Mathieu, 2.P-,B'asLie Barth., 1 — Bastie Paul, 2 -^Benech
Humbert, 1 — Bertin Félix, 1 ^ B'esSon
Edouard, 2 — B. N. N., 1 —Eenouil
Emile, 1 — Long Henri (Favoût),- ïpL’
Pasquet Adèle, 2 — Pasquet Virgiffié, 2
7~cn Joseph, 1 —. Prassuit Pierre,
■L50 — Piston Pierre, 1 — Revel Carlo,
5 — Salomon Jean, 0,70 — Pavarin B.,
1,50 — Caffarel Charles, 0,50 — Robert
Pierre, 1 — Total frs. 30,20.
-y- Quartier Mourcioüs - D. Bertinat:
Odin Daniel; 0,50 — Isaure Malan, 2 -—
Daniel Malan, 1 — Valdo Bertinâtj OjSO
— Paul Benech, 0,50 —- Louisf Malan, ?
cantonier, 0,50 — Henri Isaure Tourn,
0.60 — Barthélemy Tourn, 0,60 — David
Malan, cantonier, 0,60 — David Bertinat, 3,20 — Malan Francesco,?? 0^50.;^
Goss Elie, cantonier, 0,70 — Goss Giac.,
'rm^f de Pressensé, mort à un
•irpe d^^hce de^son yailla,nt collaiîopasteur et historien
dragad %^ressensé, et né à Pari^n
1853. Entré dans la diplomatie, iU la
? quítláplm^iígjd^ et la politique
active. Rédacteur éminent du Tey^s
pendahtplüsféürs années, ses idées éyoluèrent ensuite vers? le ¡socialisme. Il|ut
-U» des principaux rédacteurs de l’Aurprc,
en 1902 nommé député de Lyon il siégea
sur lés bahcs de Textrême Gauche. A la
mort du sénateur ?Trarieux, il .devint
président? de la « Ligue des droits ¡Me
l’homme et du citoyen ». Dans l’affaire
i|us
ardents et convaincus dû condamné, et
son éloquence contribua pour une bonne
part à~(ffin«ger l’opinîô'ir'p^lftpi^'’ '^ ■
tr-~ ^-i^iiLEpERRE, La ; marine anglaiseœst frappée d’uù fadàÂatïldésastre.
Le- sous-marin A-7 a coulé près de Ply.m.uuth, ,pien,xiâa^‘ dfiSLmanœuvres aux-jqueUés pfeaaiej^‘^^;(C^â»t)rès "'sous-marins. R y aVait à bojrd'fiè^marito et deux
officiers. Le ñaviré -psia jfeié,retrouvé
et tout espoir „est pèrdU'dfe''Sâûy.er les
naufragés. r . "-E. L.
HRO SGUOLA NORèiALE.
26» LISTA SOTTôSGRI?ï(§îI.
Sig. Enrico Lelând. DetrojtLlÎï -53230—
; \ÿ j®8.î28,10
Liste pfeeedenti
' TOTALE GENEfflí4^^ir|^Í3^
ÎÎB. Nella listâSr^dtmte, iûvece di
Sig. Caïrus, Néw-yôfk. ^ïottvîene'leggere
Sig.ne Mm-ghàSaïbv’Gostanza ed Ester e
Sig. Alberto;. -N«W-York. '
■■■ ' ' "1,’ âi»
Ab: jpst;
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Rome — J. Æ^aÈvyfe^
— Wflh; jpülât ’'
S. Josè-è"
Tüijn iLSbY-««-.
tinat, Eàverâ-Porte — Hl „„
neille — L. Rostagno, Mancille - , x««, *
seal,,Chabrana — H. Oot, (Ibrea)'Traverses P. ^às, Bessè-—: joed- Pons, Bessè
— Th^pÿç. ^ssè — A... Decker,
« M.me Ar^njc.'sQoiioourde, Envers Pinache — M.r Od.’ Jalla, Florence — M.me
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E CONSERYAZlOhE DEI
CAPELLI
USATE ^>5
SOLO
Gradevolissima nel profumo
Facile nell’ uso
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L* #
Disinfetta il Cuoio Capelluto
Possiede virtù toniche
Allontana l’atonia del bulbo
Combatte la Forfora
Si PUO^èv ]
AVERE
Renòe lucida la chioma
Rinforza le sopraciglia
Mantiene la chioma fluente
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odalPETROLIÒ
Conserva i Capelli
Ritarda la Canizie
Evita la Calvizie
Rigenera il Sistema Capillare
SI T«nd* dm tutti 1 rarmaclitl, Droghieri, Profumieri e PerrucchierL
Deperito Generile d» KiaOME » C. - «• Orefici . MILAHO. - Febbriem di Ppafumerle, Saponi • Aptiooll poi*
'• on* t rt rarmaaiati, Drpfliiori, «liineasiropi, Ppofumiopi, Pappuoehiopi, Ptrtr
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