1
Armée Septième.
U Octobre 1881
N. 40
LE TÉMOIN
ÉCHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Fous me seres témoins. AüTES 1, S.
vérité avec io chariU. Ep. 1,15.
D’ApBONtiBMENTPAF AN
j! ïtalift , . - ■ ■ J- ■ 3
ij To«^ I«58 paya de TUnion
! de pòste . . . » 6 j
1 Amérique . • • * ^ i,
On s’nhonne :
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Torre PelHce.
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Les envois d'argent se fout par
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i Pour la RÉDACTION adresser ainsi : A la Direction du 7’émoin , Pomaretlo (Pinorolo) Italie
I Polir l'ADMlNISTRATroPÎ adresser ainsi : A l'A dministTaiion du ^'c^no«^ Ponmreuo q-'ineroiol Italie
¡si O m n i H i i:* e.
14 Octobre. — ComsjJondaTi«!. — Le»
yeux ouverts. — Sous' un tronc d’arbre.
— Ou buisson en feu. — Pourquoi je
m’abslioûs. — .Nouvelles religieuseti. —
Itemie poiUique.
14 Octobre
Monsieur Rocheloift qui a beaucoup voyagé, de gré ou de force,
qui a même fait le tour du monde
avec ou sans sa LanUrnfis est enfin
rentré dans son pays avec la conviction feinte ou réelle, que les français, ses compatriotes, sont le peuple
le plus indépendant de la terre. Il
a été fort applaudi lorsqu’il a fait
part de celte découverte à une société
assez nombreuse d’alliées comme
lui. On avait cru, jusqu’ici, que la
liberté ne régnait nulle pari comme
dans la Grande Bretagne, aux EtatsUnis et dans celle Suisse où, à
plus d’une reprise Monsieur Rochefort avait trouvé un asile assuré.
C’est une erreur à laquelle_ tout
liomme véritablement libre doit désormais renoncer. Én Grande-Bre
tagne, la terre classique de la liberté,
les ouvriers ne peuvent se débarasser
des entraves de la religion. Aux
Etats-Unis on n’admet pas que vous
soyez sans religion. C’est donc à la
France, à celle, bien entendu, de
Monsieur Rocheforl - et-eompagnie,
que le monde va regarder, car c’est
là que se trouve le vrai libéralisflie,
c’est là seulement que fpn 'aail se
débarasser des despotes, Le, despote par excellence, le père et le
créateur de tous les autres, c’est la
religion que l’on est en voie d’abolir.
Gar, a dit le futur ministre de l'instruction publique, dans ,ce grand
pays, il est évident, au moins pour
lui, que les Sociétés modernfs s’acheminmt vers la marale au fur ei
mesure qu'elles sélaiqnent de la
religion. — Nous entendons d’ici
les applaudissemenls qui ont salué
celte sentence du brillant orateur.
En Italie où l’on singe volontiers
ce qu’il y a de mauvais chez la
nation voisine, au lieu d’imiter ce
qu’il y a d'excellent, on a proclamé
publiquement des principes ou des
sentiments tout pareils, et salués par
de bruyants et ^frénét^u^ applau-
2
dissements. Cela veul-il dire que les
masses |iii ag)laudissent Mri^ente
les of^ons Ä le| coovicfîôfîs de
i’orateffr?i_Qu|; ces"hom'me|iidf çon4
dilion diverse auxquels on prêche la
négalion dei l)iêUî3ldieïi|; |écicféSi &
se débarasserjde ce préjugé qui, paralyse leur liberté? Pas' le’ ddihs "du
monde; on ne quille pas aussi facilement que « cela les Iradilipns des
pères et ce sentimeni de dépéndance
d’un Dieu puissàn^ bon qui,, à
des degrés divers, est gravé au fond
de tous les cœurs/ Ces hommes
qui aujourd'hui applaudissènt l’athée,
la plupart d’enlr'eux du moins, apjli âïlâf l'Oh t» i d 0ffi ai tf' 4I or atetir i bhrétieir
'pârîabf 'Ôe l’siboïidancé d'u# l'coëuip
régénéré'^ar là' grâce 'ôt-'¡plein de
cbtftpâssiôû'î pout^'des 'pécheiirs’iqtii
¡périssettiloi'n^dei'Étéb. •C’est''.en
pré3éiidé'''de' des'^ rnähiPesiaiiö'ns' dfe '
rîpiiriîlié ’ cobtrd ' Dieb;" lc(ui''iï’ô3Ppÿs
'dhoSé'’rtoüvbHfe'’’Sur ■' Iti''¡terre;’ qiJ^I :
ibit'^ôb‘'^Se''>rap|leleï'f'iâ soletmeHfe I
et 'i'edoUtable"idé€Îa'p'at!diV' dé ^-uos
öäiiiis' ‘ 'ïi vr es.' < ' 'A ' beuîi' ^ ' q üi " ï i ëb biétil
i:iob feeiî ' étiserhbie " cd H t ré'=l'EtèTn el' 'et
'dobtfé' sôn'iDint^ qui'diseni îbà’ôléTtiVothpollfe leurÄ''iieWSi'et'iöibrife
1‘bih ^ dd ' il ôiiè' 'leUrSf ' bôrd ds J ■' f 'Ps. - li /,
Vôlcî" ce ’ ' qiïê' i^êpoUd' Îé ^ 'èâih fJ E^p Ht*:
'¿’'éëlüi'"qÎ!i’i hiàbilé-'yiihs''^tes' cîéüx
■^è’rirà'VéÎüï;' le'S'eigoéùC’U’ëH' tdöquèVàV "A'lörö' 'ibdeül’ ■'■paHééâ''"fe'if''‘Sâ
feolèfe eP'ÎPiei' rempuW'^de teifëiïr
¡pài^'laT'gt^WiiéÜ'r idé'*son cou'ihPôtfi'.'it
TÜ'dcd "bri^Cas'’’¡éW **'pi'êèëfe‘^ ^‘déïnrtl'è
un ‘'Vàîâsea^ü"dë" pdtier''iw
; 'Mnîy<‘âi'étt'définiii^'ë’’’c’ëk’à, l’ôini
dé 'b'Éteirtiêl'''’'q(ï’ap^artiertnyntl' lös
natibuö'iqiite ib''pè^e ■rüi'''ä''döbrtte
pôUf’h'êHta^i, e*ï'S'^'6'^è'§t k l'Evan^ilë
de* ■ vêfi lé' ‘ Ôt!''^' db*/l sâïd't * ijtiè* " detÀ éW4
i*ëru 'la ’ Victôi rc,i 'iPn' eri' ésit ttéîïis
pfi0*f(>niiéiïlètot’'tWiib *de -éôbtciitt^l'él*
au sein même des nations qui se
lisent :§nçofe chrét^nnes, ||ps ravalés qu’exerce l’incrpuliié m les innombrables victipjespqu^ fait l’ennemi des âmes par le moyen de
:ces horames|;quiopn|| rejelté pour
eux mêmes la vérité qui seule aurait
'pii les "sauver..
Certes, Jésus-Christ, le cruciiiê, le
méprisé 'des' hommes,, /mais reivêtu
^de loüle puissance à la droite du
‘Î'.ère,, vaincra glorieusement.éii éorte
que tout genou fléchira devant lui.—
Si c'est là notre joyeuse assurance,
sachons aussi, 'disciples' de JésusChrist, qu'il nous a rachetés afin
que nous combattions à son service —.
que s’il nous promet la vicJip.ire, q’esi
à: la coüditioni que nousu résistions
jusquiau Sang en combattant icontre
le péc’hé'"ët que nous soyons des témoins fidèles, parmi l"h'6fmëut'’ ' ël
l’ignominie.
il ne nouS:.çst ,paS|permis d’être
simplement des spectateurs sympathiques de la lutte incessante de la
VéHté doriféë l^éi'fêli'r ct déë-'vhitdvres
qüé''Î'Eîv'ah'gilé''Cerriporté"à'''lâ ëüité
'üés' 'éhrtfbaii 'déuîdurèüx'^'ë'übla 'leibé;
■’titré'' Vie 'ebhl'ebl1^1atîvc''Hsqüe "'ftiet
d'êtrC'*uné ■'*vié''qistvë, ''b’ëfet-âidiré
plérdu'é;' ét'M d^iië''éâhéiiÔi’ë’bôtiipâfe^
'sfeh'''le"* Syigheüé'â'èhbbdéy pà'r • ibbii
*i^eri't^'’* ub^ jieri’"’llb'"rép'ôé 'âj'isèi
yél.dàls ''et'là' éés syHHi'ëüfs,* 'é*bsl*âfiii
■qü’if S ' fêpàiëbt' ■ ' for déë ' éï *qu ^ ifs
'i’ëèdlthïne'riceiJi' * âvëè* ‘ ' ’Wèé’ * ' ‘hoifMIfe
éberj^îe -lè' Îl^Vbil •ét' 'le''t;éti!iïiâl qUi
dôîï dil rèf j’u si|ü’àd' 'd ëVifiief ' de ' îëtiy
jotirsl '»bilC'hl i;i /.tffib
'■ Gë; q'Ué b'éus.''àVbhs' V(!m'lu''dirô''é
sîfopl tiraéhï’ 'ijtfé‘’b ül‘ “ch rêf ïé'b
s’ifob^liia'ht^aVöiV ' 'à^êéV ''Tait'“ pôüi
"'skr
3
-323.,
»y ».ri
à la placé qu'il' occupe dans la posP
lion la plus humble, commé dahs ^la
plus hotioçéé, se .sente pressé pat son
litre miraei de racheté, de parler
et, d’agir, ; ide souffrir ■ s’il i le faut
eli autant quMl lé faudra, pour alFiritiér sa' foi, opposant celte affivhrialidh ,,'|m^me, a tous J es, .then songes, d,e
Satan comme à toutes les découvertes
d’uné science faussement ainsi- nommée.' G’ést ainsi ¡que le Sauveur ¡veut
êh’e ‘cdrifeése.'et^
111'.'
________
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■:>h!]'H.q i;-. h/il'jl'-jC
J,.-‘i',C^ér, . jj,li.rü i:;:
îjVous 'm’avez idernaiidé une p®hte!
lettre I poUr voide prochain nutnêfO'j'
parce que Ivoire absence de quelques
jours n,e voiis^ perrapltra peut-être pas
de vous' éii 'occùpèr vous-même. Si
mon inletligeneé égalait ma bonne volonté, c’est deux ou trois articles que
vous recevriez de moi, car la pluie qui
a recom.inft{ifiêbnWSj.di}ni% idpsvde loisir que je n’en voudiais. Mais le nombre des sujets sur lesquels je puis dire
qutilqoe ehbs'é> eS«‘très ’ i*eMihiiH, M;Jje
tnËéiperfùeufîezi' paé'd^’dhoiqué’ ileé en*
séifnértifeiits"dé Jésüé''iEiùâsr‘ëii febietit
ibiftupieipsnêtiyqwe'i rihus-** hÿobé, ¡Wée
cdllègue^ let nhyi;'mnebfòUlè^d’ekciilM
lbUÎes-dîiieGlibns*‘4''-y
''Dènèap pif "e^iënripl'ét'jje ’voisi''celte
anwébpparlôtlt éô je'tbe tòurn'éi''ffi#(te
ntt iipeui>éUi'*'<''rt)eiS'ipròprtò q,briW,'''ûfté
quanti té il 'arbreS;’ ‘Frtn fiers - qUif ' 'ton i ’ la
plte;nrrslè'l&fM*bl d'ti‘tnib«de.'l''''ii
■ iDéeiriUlSi'Icf'plüpart Wèivévà^ pîi^
irifeeqoihuiée'ièb* bihnènes"’On,f quén
wfteeeiiamëami éii'nqttïfSiiewr'ife
i%btséëstJteui’u lei éH'dfêeordreqsiïUbé
d h 6 •' té iqi tn â'i' q> 0 i g ri ééi' ’Et ^ tou p i e mb iid e
së' plainti^^qtfep'iesiiisifbrfes'i fruiifére- né
réiîssiseewt -pihiqe qùfén lei ideéii^fe’en
vo'ftiihibqiiiï*iie‘|éBné^^à
prospérer'î’'i'0‘>'îi’'G‘’i‘*^b le iioiiieoq uint i.i
, Je: 1 e I eroj s bi eri i i que l’on a : suj e t
a. i i nirrIlio I: a.r> nt x\e^ , £'’<i.’fÎ1inP£i »’• rvifiitc- «
de I s’inquiéter et de. s'alüiger ; mais à
qui la faute ?n:Le céleste vigneron, reiranclie tes sarments: qui ne produisent pas - de fruits let il émonde ceux
qui en poriénlj.afin qu’ils en porlénl
d'avantage. 'Avez vous pratiqué celte
double opération, 'vous qui vous plaignez de la stérilité de vos arbres?
il* ri’y qri’à ouvrir les yeux pour s’assurer que voris l’avez emièneraeni négligée. B la parabole du figuier stérile,
quel vous' à-l--elle appris ? tel ■ souhcTiite
de tout moii' GoeiW':qidélle;. soi'l pour
vos âmes.l’image*et la' représenlation
vivante de' la patience du ‘Seigneur et
que 'le temps de, grâce'he s^écotile
pas - entièrementilsans que vous ayez
a-coeplé-'-le' salot'i et'ipôMé‘des 'fruits'
convenables é la l’épeniancéi Mais pou'u
vos paüvreh arbres -dont vous* êtes si
méconlfenis, é'I donl'lvous méditez
péUlHêire la deslruc-lion,"iqn’avez-vous
faii"jusqu'ici'?'lieS''a‘Vez-vqô's décHanssés
pour y mettre du fiimier? ' 'C*' "'!
■ 'J’observe à- cet'égai'dy particulièi'e-*
mentii les 'pommiers et les poiriérs'qui
Croissiejtt daiLs les"piès 'et'"sur[oul dâ'nsles ieiTmns l'éseiu'és éxclusivement au
patri ru ge ‘Of - ‘ sth' dì k*‘ l'de' ' ce s ‘ arbre s'-v
ciest à peine sf - j’eô ài ' vumu'njrs'au
pied du -qoef-'ltt'torrei 'e'êtt élé'atemqée.''
QrsbfeJtC' tà 'vine PpéfEtÉfeft'id’ilâ&ifff^'i*
lue nécessité et qu’il &uiqmêthe^'i¥éi:
pètépmdsui! ü^'oiÉ'p'M f’qniiv^ftpiàvèir
fiëè-'arbreen'vighiireuxii'et' rtéSlèâ ié'tì
foilkm“]’!' yu '-.ii np xm: is*
‘’i''« [iîàbb'r6>‘S'e-‘r-eéonfiail là sopì fruii;''»!
lóriit'ile-mofide tè sait uh' chacun'^“ dit J
iìiaìs'enieréàiiié'’ i‘l yi,a“forl ;péhi''de
pe rs 0 11 il est ip i-a t i q ueüt 1 > poo iu feu n
propi'b mhrnjMh'l'ceuo rè'glé-'d’or.'- Jésua
Siirisii.aydit'mu dhetenr “dédia “loi qui
flvàii vOri'ht“"-d'éprb(iver)i6i'»' auquel" il
rendit i‘è témoignage #avc(ir bibtv'iré
pondu i folsnceto et iitv et "rirl
moùieniiiapi'ésh“'«■ m,- ût toi m-issi-/htt
tie'jiìétiìtìU)';.'(Lub X!“28hl'37)d'A«'rrîihés^j'des^geU'S sans'h refi ginn d’iriricune
^péOG'^ udpbt Je “n'omhre“S'e''m'blô'yiei'
eh'*tugrtietibn'i‘, ■ei'“dë'-'Ceuk pour.'qrii
la' nriroyande'behi'un “ffieU-bréìiteui" et
rOfdtreluetoutéscliioaes èsi“i!oii>t:'ce'que
IéiiV 1 ipéi'rtii11féiir 'itmOrit<* dii* monde' et
dh pôohéh'il ynaiidesupersonhesl qui
4
.324^
s’eslimenl bien meilleures et. bien plus
riches, parce qu’elles savent parler de.s
vérités (le l’évangile et au besoin répondre d’une manière convenable ,
comme le docteur que je, viens de rappeler. Ces personnes là s’étonnent, et
semblenl môme s’affligei', lorsque leurs
discours el leurs démonslralions demeurent sans elTel, et elles déplorent
l’endurcissement de ceux qu’elles voudraient gâgner, ne se douianl pas te
moins du monde d’être elles-mêmes
responsables, pour une bonne part,
de ce coupable endurcissernenl.
Je me souviens d’avoir lu, ou entendu laconler, qu’un homme à qui
on demandait jde prouver le mouvement, se mil à marcher. Si l’Evangile
ne l'ail pas de nos jours el sous nos
yeux plus de conquêtes, ce n’est certainement pas parce qu’il a l'ail son
temps et perdu ses l'orces. Il est ,
comme aux premiers jours, la puissance de Dieu à salut pour loiisceux
qui crojent. C’esl. le témoignage rendu
à l'Evangile qui n’est pas ce qu'il devrait être. Les chrétiens parlent beaucoup et même très bien ; ils raisonnent
que c’est un plaisir de les entendre,
lorsqu’on e.sl déjà convaincu, même
lorsqu’on ne i’esi pas encore ; d’où
vient donc qu’ils produisent si peu
d’effet, ou plutôt qu’ils n’on produisent
point du lom ?
C’est qu’ils ne vivent pas eux-mêmes
des vérités qu'ils voudraient faire goûter aux autres, qu’ils ne répandent
pas autour d’eux la bonne odeur de
l’Evangile de Christ. Je me trompe,
peut-être, car je n’ai jamais .eu la
prétention d’èlré un théologien ; mais
je suis persuadé que Jésus Christ aurait eu beau parler comme jamais
lioimne n’avait parlé, enseigner avec
auloi ilé, et non pas comme les Scribes ; si la pureté el la sainteté de sa
vie entière, si son ardente charité el
le sacrifice volontaire de'.sa propre vie
n’avaient pas confirmé ses enseignements, aucun pécheur n’aurail été gâgné pour le royaume de Dieu. ■ Si le
grain de li'Omenl semé dans la terre
ne meiirl point, il demeure seul, mais
s’il meurt il porte beaucoup de fruits».
Gela est vrai non seulement de
Christ lui-même, mais aussi de chacun
de ses disciples.
Renoncer à soi-même, mourir à soimême, se charger de sa croix el suivre
leur Sauveui', voilà la condition sans
laquelle ils ne convaincront et ne gagneront personne. v\u fieu donc de
s’affliger sur l'endurcissement des autres il faut que premièrement ils s’humilient sur leur propre aveuglement
el qu’ils s’enrichi.ssent eux-mêmes de
ce trésor qu’ils offrent autour d’eux,
ou qu’ ils vont peut êire colporlanl
par le' monde. Dans le royaume de
Dieu sur la terre, quiconque se pré-,
sente en triomphateur ne peut altendie aucun succès; c’esl aux vaincus de
Jésus Christ que la victoire est promise.
«Tout meurtri, mais vainqueur».
Que nos chers pasteurs en particulier, n’oublient jamais que leur prédication au milieu de nous ne doit
pas être en paroles de la sage.sse humaine, mais en évidence de l’Esprit
et de puissance I. Cor. Jl, 4,
Votre bien dévoué
Jacques.
Sous un Ironc (i’arlire.
Un bûcheron muni d’une bonne
bâche coupait des arbres dans la forêt.
h peine eut-il fini de couper la dernière grosse branche d’un arbre déjà
abattu que ce dernier roula soudainement du côté du bûcheron qui n’eut
pas le temps de s’évader el dont une
jambe resta prise sous le tronc. Impossible de retirer la jambe qui était
i'orlernenl retenue, et qui souRrail
énormément dans celle position. Inutile d’appeler au secours car il se trouvait trop loin des habitations pour
que sa voix réussît à se faire entendre. Le froid était intense, le terrain
même était gelé; jugez si le pauvre
bûcheron soufflait et avait lieu de
craindre que la mort ne survint avant
le secours. U travailla toul'le reste de
ce jour el la nuit entière avec son
couteau de poche pour Jse délivrer
d’une position si dangereuse.
5
Vi.'WVi'WuW'A-'V- .■>.’S~>J^JVVVVVVvV’"/vj
325.
Ce ne fut que [renie six heures
après que le secours arriva, et quand
H élail très loin encore d’avoir pu se
délivrer avec son couteau de poche.
C’est ainsi que le pécheur fait des
efï'orls continuels et surhumains pour
se délivier du péché dont il est devenu l’esclave. Tous ces effoi'is ne
sauraient le délivrer!, et il reslerait
gisant sous le fardeau immense de
ses iniquités, si Jésus ne venail l’en
délivrer. Jésus n’est pas loin et il peut
le délivrer des plus grands péchés. Va
vers lui; invoque-le au jour de la délre.sse et il l’en délivrera.
Un buisson en fen
Les journaux rapporient que vers
la fin de 1880 un colon du Sud de
rAtislrnlie, où ils ont l’été quand nous
avons l’hiver, quitta sa chaumière avec
ses quatre garçons pour aller couper
son blé environ un mille plus loin.
Ils virent bien un buisson en flammes
à quelques milles de distance, mais,
sans trop s’inquiéter, ils continuèrent
leur travail jusqu’à l’heure du diner
Tout à coup le vent tonrna et prenant les proportions d'nn ouragan il
jeta le feu dans la direction de la
ferme. Des flamtnes démesurées, sous
forme de langues de plus de quinze
mètres de longueur,, se précipitèrent
dans la plaine, rugissant et sifflant, et
balayèrent toute li'ace de végétation.
Lorsque les flammes eurent disparu ,
le colon, suivi de ses garçons, se hâta
d’accourir sur la plaine brûlante pour
voir si les habitants de la fei me avaient
été épargnés.
Non loin de la chaumière dont la
cheminée seule restait debout, il déeonvi'ii quelque chose qui ressemblait
à un informe tronc d’arbre. G’élail le
cadavre carbonisé de sa lemme. Un
peu plus loin il y avait le corps de
son garçon de sept ans, et autour
de la cheminée entassés les un.s sur les
autres les cadavres noircis de ses cinq
filles. L’aînée, fille de 19 ans qui
s'.appelaii Marie, tenait dans ses bras
sa sœur cadette qui n'avait que deux
ans. Quel désastre et quelle angoisse
pour ce pauvre père de famille et pour
ces enfants qui lui reslaieril!
Ce n’éiail d’abord qu'une buisson
en feu , qui donna lieu bientôt à un
immense incendie. C'est ainsi que ce
que le monde appelle des pelils péchés
allume souvent dans l’âme un feu
consmiianl, la soif insatiable du péché.
El si nous refusons la délivrance que
le Sauveur nous apporle, ce petit feu
devient un feu qui ne s’éteint point.
Prenons garde aux pelils commencements, et cherchons la délivrance auprès de Jésus, car il y a pardon par
devers lui.
liis yeux ouverts.
Un aveugle-né démontrait beaucoup
d’intelligence, et chacun de ceux qui
l'entendaient parler disait combien
c’était dommage qu’il n’eût pas l’usage de ses yeux. Un oculisle habile
examina les yeux de l’aveugle, et manifesta l'espoir qu’une opération pourrait lui rendre la vue. L’opération réussit à merveille et cet homme voit
maintenant même les plus pelils objets.
Impossible de décrire l’étrange sensation qu’éprouva l’aveugle, lorsqu’il
vil pour la première fois la lumière
et les objets qui lui étaient devenus
familiers au moyen du tact. Mais ce
qui toucha le plus son cœur ce fui
de voir les traits de sa vieille mèr'e
qu’il n’avait jamais eu auparavant le
bonheur de contempler. Recouvrer la
vue lui semblait comme entrer dans
une nouvelle vie.
Il est cependant un changement bien
plu.s remarquable encore que celui-là,
et c’est celui de toute personne qui
cesse d’être l’esclave du péché pour
devenir serviteur de la Justice. 11 passe
* des ténèbres à la lumière,, de la mort
à la vie, de Satan à Dieu». Il n’y a
plus en lui tes ténèbres d’autrefois,
il voit clair, et comme « les choses
vieilles sont passées, loiiles choses sont
faites nouvelles «, Il mentait. Satan,
quand il disait à Eve que ses yeux
seraient ouverts après avoir mangé le
6
.,326^
fruit , .;d^fendu:.|,LaTévQliet contre Dieu,:
le .péché spus, sesi difféi&nles. et hideuses formes,¡ n’a jaa)fliS; iajl qup voiler
et, .qn’Gbsoprcir l’eeil de nplre ientóndem.enl.iiel f]iie: repxp;lfr nplre âme de,
ténèbres.. .. ;¡
ír^G’iStó'l- ÆU contraire .je, reio.ur à Die«
qui nous ipLroduijli,dans le royamnè,
de:U lumière,;¡après'HOWS avoir; per-,
mis deiiViofr;,,clairiir,,mâ,me.idans.; leâ!
ehps:e& qui se rapparient à ja- vje <0Fdiiaaii]e.;,« .Réveille itol, toii qui dors/et,
le ,rel0vpi, d’enirp iea, morts-etiiibristt
t’éclairera.» i.■', Mais-si iiUi ¡restes , loioad/e:
Ms,uai;i}hitist,i.qniii es;t, la-nUâmière du|
monde, ia source de la vraie,lumièrep
1« demeureras dans les ténèbres et
tes yeux ne verront jamais clair. Tu seras privé à,,lj9«iûqrSj,j^p, c|onlempla
tion de ton Dieu , et tu ’ne sauras
jamais ce que sont" la sanctification
de „bâme; : la: vie;/ bacbée^iiavec cChiist
en:..Die!ti'.elíiletíb:onbeU‘r des;él;uS; mi’b
Il'St. au, con traire lo: c.cmseijs iàiouvrib
1 es' ; yewix, dêva n 111 la |,brillante (., lu miè'rè
de I l’B vangi 1 e -j irie i i pa fr v- 'ton, î esprit -¡ek
inaiGoeip'diseijonl* iniondésf d-’âneiibien*.
faisante dnmièffi. tl'ii^fr^îi^n-'iétigraèlfit
lanbi Siiituiè'e<u'xiqu0cetleiluiniètieisoit
pmgressivie,iÈnitoi,:;nei,B:égiige:pas les
pefrtsioraiyons -qbj ^:té: «dal laecsordéisiy
n[’alirâ|lief; pôitil» iPEsprith áédiDieqíii(|ui
diáode'Kfiin ,talhijls«s<firai&ilainisè'rqi noUKa
s'iÈÎ'élBÎmsipeiidï lsiSaiiab!Rs|lrhpQe|. tir
vwraísfqireiaóBlfr i toiiâ^’e/îlEialki teísénla
ble faillie.idîabohd d-jparoenqueisUiiiesi
ïaiblffit tQb3#iêm0?eJlniq|ûe‘)ïon!i®eikl{, ïiap
eilèmeniiliéblou*, ml® ktipei'ufcvbibdioulè
6Ó i ièF&')r oag.iB ente rài ; de; ip liusv e'n: pHusi ■
Tu éproatvst'âis alohsiiqaHiai.'Je.táenstieridesI
jiislfes lestiíommuaida hinltèrei-: res^len^
dissanie, qui augment®vsoàleéiülan jaso
«faia J06) 1 q um ! toi 'jj «rar l isidbt mono sia ¡s pdrfetrii(wkt.»ail^rssj:jt\i. '.(IR^jjp'mniin /■.clq
1 !) Mcdsi !«ne p l ns i agrédb I é i láurprisfe ^ e 31nésaïfvéa I ;à cjl ’enlfant,v (de-¡Æ)! eu ly èàin
mentj ofi.ábiq.uhtórabceií^filiiondfi nanmlb
d’œ«iïËis;de lenebrefr jpaurfterififèri psiip
lioi^’oiuib dansitJe/; Foyattm«, derlaiduá
mieifeiGoí'he serdiptórs K'ióhsduréimenlli
efceoriiime>dansuime(i»ir®ii’ -»iequ’iludisb
tinguet'aüil8a:sobjelS'.:iqui;(¡ri0nlOBiiéntj,^
mais/R yeftneson iDieu «liâcoiàifacetir.!
ziiávecñ<que|s áralnsporiss!de 11joiounqi
vérD^BS;¡Boua,pas í«61i4ígneajw/de'ffieui- qui
ôlei.l^S pécbós d,u monde i»i assis sur
son trône blanc elientouré^ dea anges
el des saints admis: au royaume de'la¡
lumière par son insondabie.chariléi - ,0 Seigneur! que je reooiiivre la vüe,
et-quei.mes'•yeux voient: tas faced -f:
lue noie àla Glorieuse Keillrce.' '
-•1, •/-•, •: >.
J ; •. • i 11 ; ! [ ■ •■■ ‘. ; ■ - ' 1 1 '' . d'J i « ; 111. ! :
I-.A jfr p.age: 21. dp\h\ .¡Glorkiisei Ment
frâe ,tEd,.-;dp. il880j,/;i\iinaud parlabli du
premier | fait (d'armes- d^,-lai igaerre. do
1686, raconté ,;c,omirent les Français!,
furenl balius: à Saint-Germain et obligés de prendre la fuite. Villevieille se
sauva avec,iun,,,d9!ach^jpej9| dans le
temple où il furaii.ssitoi inv’esli par les
Vaudois. Arnaud commanda « qu’on
rnon I âl;. pu r: àe , teil ¡d u lemp;! e i pour, les
y,íaci5abrerildes.:,lardoises Oflíii lempté: et:
qu’on iffride ipétitsr caria dix. tout aiutoufi
pour y frirè: entrer l’ßaiifiel ksiy iiien wj:
■i':)í?l«s.d!un,lec!tóm; s/^espdemandétisansdûtile ÿicqtnmenl ionua;.pu:. sönfeenA
tiSiitisfoilWiei; ¡eo'téíldplc: eu » étang: pou il
y doyer, idesii/a<büs/iiilliifaut'ibiéiiüpei:
pflnd'imti.q!iii-e choifiicail' paru,faisanbleiaüx aissiégean'lis i'pujsqq’Uiiseiiniirenli
e BI id ejvo i i; 11 dí8( i r exftCMi lieir .q ji O icii; coraâ) e
la aliO|ßi£i’expli'queoL0 leprplp dé 1586;
éUa iè tis I iMiéj :;siwf 1.(1 e B in ftiató:} e roifïl a eé m ©Mt
où os’élèvé) iteiiiebiptBiacufr biß Saintó
Gfinm^iitebCeuidpiirtießsfÄjjijtifjl nie serattî
plnsièpqssiblp ode,'ino.yer¡cllesú^en3)'iJé8ti
unq iiiesffiiiw’MionBdoqliédtfiosiplitá =:*iib
cieaii!qiiic>de .tiiemblemeiiaodeJfterppiidel
i808;(ftváit igraiwirenii (enSoMlnagég'Orl
lesíidieüIrti'dK/’set soarvldniaeint; foi'liifriefll
qi«íi(| cj i pa tó-udoi 11 ! léncien 1 ineimple o étíSíí b
beaiHcou pi 11 plti sti I bás ütfué i Ifriiúvé a o ,i de*'
la porte d’enirée : si bien?ifBÍÍB'^illáí¿
déscendreiMíjnitemplé pdu' umlescttHer
del >q tiel q «©;* debrésti I To-u ti po rt e* à; ¡a rofrfr
quliili I e ni- óta i i i ¡^r nsiodej á> iqri ‘4586Í ; v i: u :i
üt -Ji 11 Jé'D- ■jr-Hl'ift Ir atro-'d..»
íiü .íjinniél í;-'. aii èsiiiod'u;'/ ínyabii.-
-,fi! liin ;;iiii &:)! >.é;;>iClii‘i séimneíl'i cí ali
péïAiABi dr Maiidb, 4)o«Áóbi;erl «nliO;
ii6iia,re-.du Ifratiil., àllRlorenoéi; cfansMliál
salle! dedílícoléi déíTáeoJogie/.d®¡ FEgliséVaudotaep ái;eu'ibauiprimau^aratitMi.die'
7
la nouvelle année d’études. M. le professeur Combà‘,^dlfÉir|[ë" flii iiiscours, a
pris pour thème la parole du Maître:
« Si quelqu’un veut faire la volonté
de mbn Pei’e,' dl côdnaîlra sirmaidoctrine vient de ¡Die,i,v,,'i'i(|ean',\yH,,J7ï)
et recommandé ,aux .étudiants la ^èÎhbm’eiipérîmeHMèl'^vômtn^^ tfefle ijui
pliis sûretnent efi plus eïïicattetwslwqiiè
toutdîautÉ’e leur fera iConnaîtresin
trine de Christ, doctrine dans laque)),
se résume à ses yeux toute la théologlé
de notre Ecole. La solennité à laquelle
¿d,qs Rvofesseurf, et
des, etudiants, un cei’iain,„norabre-de
pasteurs' ' appa’fl’éhâtiv^Mîi^, dîflïrêïiyl
denomiiiÜiiéns' lévafl'^éliiqye^ eiî'^tkht''à
Plonéhfce i,!'a eui uri' oaraclèro üinlfimq
et édifiant. •i.ltiifio/i
France. — Le second Synode'général officieux des Eglises Réibrmée.s
de tPranoei, e’ouvniïauD.i'Vtiéle mal'di
ISi 1 wjurapii,. fà. MaiDSiei )l.è • ’Le \cprTe Spçq :
daqf , ,^n , de Gefièpe^^,^
dont les attachés (nous parlons du coijrespondant) avec le parti libéral nd'èldiit
ù'fi myéléfe* pobr p'ôt‘Sbllïi'e,''fEril à-¡ce
pvbpoales néflesidns sàivamtesj qui¡ tous
sa ( .pi U me, • bpt, ju ne grapdeniipporiiméfi !
»,ie^;tsy,qo(iç^ qffiçieqjj s^, mi(injie^^^
neni soigneusement!, sür le terrp,m de
Îà'*cdMii‘oii''tlé''TbÎ' m
éÜxVfelie bàl %‘’foi ‘db’ l’Ê|1ise'',i'leicrï.i
iBi’mfni!i»ijiq.uoli sétii'ecoifbaisseptii les' fit
dèles, et quiconque participe aq^.,déT
libérations de ces assemblées, se soumet
par cela-rnêine, au symbole synodal,
., « La „déclaration de foi n’est plus
i^'Îbyë'è Vai- ir'^buVbtr bivil,'lêlle''l^est
par\l’ Egliseï, ellêifriâajp;:? eéuxrîqHLire
fusent. Idbi ■)’,abQept,çr ,s,e„,mfiUgnt
cql^j ra,ême, ,en (|^o'rs de la communion des fidèles; ils s^xcluenl ÿ é feicoramunienl eux-mêmes.
« Et l’on ne peut plus adresser aux
orthodoxes aucun reproche de tyrannie;
ebacoh niesWiip^lSBCe ddises-jlîfqybnces, ? Lesivadhésioins., pe sont elles,
lente personne et riiil n.est teiMA ^
Irer par la porte ouvétié'à 'ïb'ds,' '
« C’est là une attraction puissante
qui peut exercer '‘sur le monde pro^
lestant une action de plus en plus
iir^stîblei'’ etdf arrivera'! urt jbiir/iqiiS
n'estiptut-êtiPëüpas éloignéî;'.où cfllle
organisa,L,O,n s,yq,odalea,u,rtte,nglQbé.lQule
l’Eglis,e/Ç^,lbr,niée.àjl’ej^c)qsion de qq,etiques libéraux qui s’én'trouveront excluÎ^et“ q'drset'ôiil'dfev’chby' des s'chiyrriàiiqtiég'»! -•iiHoij-;aijpiH!;¡i aj^. 'ifiti
)-• 'inii r niojijL.x ■
Allemagne. Les chiflres ci-ap)’es
relatifs aux œuvres de Mmidii 'înié'nèitté-eri Allefnâgnej sont eitraits d’dne
brooh'pre'idu pastflùi' iGùlhijiîintilulée
Vw?#i mlffiepr^.:
is de correction existant
1 Empire,allertland : oOÜ contenant efi;
tVë''tontes 1'S;f)D0'^e‘dfahlS''éi'''f)oui‘«‘lés
quelles se dépensent annb€HemerHia200
millions de marcs.^
Enfants idiots existant dans l’Empire
50. Ô0&.''Æd fanf su é|)iièp(tqueir>4Ov0w,
'1>lJestélabUssemenls>destinés*àles^re*
cMéillirfiiÀoi^oniibniientnguèreiique-ir^
iPt de .fiqs,Mpn(un^?f,,,-,i ,j ,,ip„K,,;|
, ,,Sûcëté[, d|3,|{ewpén«we.^Cesj5pc,télés
qui; .en,lè>t$,
bres,’,'¿ni,' dépius, suW'üh'gfabd'fiibù
yémélïi''d'é!‘t'bctil;''''’' •‘J'ipililia.'
Filles repenties, \k étàbliSSettieriVs
dont leS'iprin'cipauxi sè irèuveniià ®aisenssKértbletiià^Boppard- ,i, .h noi:
Salles d’asiles 2000, fréqqèéiiléçp par
50.000 enfants.
Ecoles du dimanche 1496, fréquenléè's par"iâ7.0tt> enfam«i5S'»wi‘=»tt®
-'^ 'UitiüU èhrélienWe>'é(is '> >féwims>\ gemi\,
WU.nMatsi aitiqu’<esl-c,ej qîieucelaKponr
lapt (je geps ?,,». „1, ,,,¡-1
;uiK i:)'] 'Vj'iy!', 'irTïïcfn'i.'itio i
?Ldi ucoiii','/ fi(; 1.;.!i,'i
.-■i! ii;q ■
gtatie. — Voyages, banquets, discours : telle est la chronique politique
de rilalie dans la*dernière semaine ;
él il f' a dofiglemps que'>x®k -ëtwt».
ûfiigraV'àhabassiuieur àiSUiFélersbourg
est arrivéi'à Minlah et s’eBb imimédiatement'ùrendui; à Aionza auprès^ diiirfoL
ffépretis"a suivi 'Nigradie prèSuS Berti
doïl Ha'rpngiierses’ élecienrs ¡à Avig liana,
Minghelii à'Eognagdj cb uoiJiemji'.iiijii
8
Les néiïociateurs italiens pour le
traité (le comrnerce son rentrés sans
avoir rien conclu d’une manière définitive. L’entente n'a pas encore pu se
faire sur quelques points. L’on espère
cependant toujours une solution satisfaisante.
Le ministre de la guerre, Ferrerò,
a des projets de réforme et d’augmentation de l’effectif de l’armée sous les
armes qui rendront, parait-il , une
longue permanence au ministère pour
le moins douteuse.
WrawB. — L’armée française a
occupé Tunis. Les journaux ont rapporté une nouvelle à sensation, selon
laquelle la France abandonne la Tunisie moyennant la cession de la part
du bey de certains territoires à la république, Le bey aurait repoussé ces
propositions.
Le ministère Forry a pris la résolution de se demeure avant la réunion
des Chambres.
♦
/fltomn^ne. — Un journal qui
passe pourêtre le porte voix de Bismark,
déclare que le gouvernement n’a pas
l’intention de revoir tes lois de Mai
concernant le clergé , et demande aux
Chambres d’accorder an ministère des
pleins pouvoirs, afin de faire au parti
catholique et au Vatican des concessions
de détail, exigées par les circonstances.
AuMt-itsHe. — Le ministre des affaires étrangers , baron llaymerlé ,
connu et estimé en Italie où il a représenté longtemps le gouvernement
de rAulriche-tlpngrie, est mort d’un
coup d’apoplexie fulminante, après une
indisposition de deux jours.
n n O n O e îr4.
(in vente à la Librairie Chianlore et
MascarelH, à Pignerol:
Pr Gillks: Histoire des Eglises
Vairàoises f 2 vol. Prix .5 fr. — Le
port en sus pour les pays de l’Union
postale.
H. Arnaud; La Glorieuse Rentrée des Vaudois dam leurs vallées
en 1689. 1 vol. Prix fr. 1,60. — Le
port en sus pour les pays de l'Union
postale.
Les mêmes ouvrages se trouvent en
dépôt chez M'' Lantarel pasteur au Pomaret, et sont remis aux mêmes conditions.
f,es son.scripleurs à l'Hütoire de
Gilles sont invités à la retirer an plus
tôt, en ayant soin d’ajouter au prix
de souscription, qui est de fr. 4, et
s’ils désirent qu’il leur soit expédié par
la poste, 80 cent, pour les pays de
l’Union postali, et 40 ceni, pour Pinlérieur.
Kn dépôt chez le Pasteur dePomarel:
Choix de Cantiques pour les Eco
les (lu diuninclte, nouvelle édition avec
snpplémeni. Prix: 40 cent. — et 30 fr.
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française, cartonnés.Prix; 2,70 la série.
Se trouve aussi an bureau de la Table
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Pignerol, lmp. Chiantore et Wascarelli.