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L'ECHO DES VHLLEE8
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les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aîmablcs..,.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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LE BON DÉPÔT.
«Garde le bon dépôt par le SaintEsprit qui habite, en nous».
2 Tint, J, 14.
Il existe une réalité tragique : la foi
peut se iierdre ; et cet abandon peut se
faire insensiblement, sans que l’âme puisse
' toujours s’en rendre bien compte. Si nous
nous laissons troubler par certains problèmes., en apparence insollubles, par le
mystère de l’invisible, par les doctrines
qui sapent nos croyances ; si nous nous
laissons saisir par les séductions du monde,
si ces puissances adverses nous dominent,
la foi faiblira. 'Paul le sait, et depuis son
cachot il écrit à Timothée de «garder le
bon dépôt ».
$ 4: «
" ‘ Timothée, nous avons tous nos
responsabilités à l’égard des autres et à
l’égard de nous-mêmes ; tous, mlême les
plus humbles, ont une influence à exercer,
un témoignage à rendre.. Il faut donc que
tous nous soyons inébranlables dans la foi,
il faut que nous gardions « le bon dépôt ».
Soulignons le mot de dépôt. Cette expression ne convient pas à l’orgueil! de
l’homme qui croit avoir en lui tout ce qu’il
V a de bon^t qu’il s’agit uniquement de
développer. Le mot de dépôt signifie qu’il
y avait un vide en nous et que ce vide a
été comblé ; quelque chose nous manquait
et ce quelque chose c’est le dépôt que nous
avons reçu. Prenons garde : l’Evangüe est
un dépôt, c’est à dire un germe de vie nouvelle déposé par Dieu lui-même dans notre cœur. Ce dépôt c’est la saine, doctrine
qu’il faut retenir, c’est la Vérité Evangélique que Dieu nous confie pour triompher
du mal et de l’épreuve et qui ne doit ni
s’affaiblir ni s’altérer en nous.
Aujourd’hui il circule beaucoup d’idées
qu’on dit nouvelles, mais qui ne le sont
pas ; on prétend même qu’on peut être le
meilleur des hommes sans être chrétien,
ou sans être chrétien dans le sens évangélique du mot. Nous reconnaissons, il est
vrai, que l’homme peut être capable de
bdües actions, de belles paroles sans être
chrétien ; Saint-Augustin appelait déjà de
te1$ actes « sj^ndida vitia » ; en regardant
de plus Près nous pourrions peutnêtre,
avec plus d’à propos, les appeler des « vertm vidées » ; car, si l’homme offre à Dieu
‘les beaux élans de son coeur, I n’en reste
pas moins un révolté contre Dieu auquel ü
refuse de donner son cœur; il lui offre
des mouvements de vertu, mais il ne lui
doime pas son cœur ; le cœur, il le garde
pour lui. Or, l'Evangile veut le cœur et
le Veut tout entier. Et le cœur n appartiendra à Dieu qu’en tant qu’il se laissera
subjuguer par la puissance de sainteté et
d’amour du Christ et dans la mesure où,
le Christ ayant déposé en lui le germe de
la vie nouveffe, l’homme saura garder intact le «bon dépôt».
4e
II y a différentes puissances qui menacent « le bon dépôt » ; nous en noterons
deux : les erreurs de doctrine et l’amour
de l’argent qui sont, hélas ! assez souvent
des puissances amies.
Comment l’amour de l’argent peut-il me^acer « le bon dépôt » ? Je fais appel ici
a l’expérience ; si nous faisons le mal,
nous cherchons à nous justifier et nous
tombons par là dans l’égarement et nous
commettons des erreurs de pensée qui entraînent graduellement un développement
de plus en plus grand. L’alicoolique justifie ses excès et par cela même il lés augmente ; il en est de même du débauché ou
de l’avare. Il est une maxime courante qui
ilustrera mieux encore notre pensée; on
dit souvent: «les affaires sont Us affaires », maxime splendide si ele signifie que
dans les affaires il y faut de lia rectitude,
de la fidélité, de la prudence; maisi, hélas !
maxime dangereuse si ele nous révèle l’état d’âme de celui qui, possédé par l’intérêt matériel, ne regarde que... le dépôt
terrestre qui briUe et qui éblouit. Vous le
savez, il y a pour certains hommes un domaine des affaires, où Dieu n’a rien à voir;
c’est un domaine à part. Dès lors l’amour
de l’argent peut entraîtiier à des écarts
dans la vie morale; il peut menacer «le
bon dépôt » ; il peut conduire à œtte aberration fatale d’avoir une vie religieuse
factice en dehors et à côté de la vie pratique de tous les jours, amenant l’homme
à juxtaposer deux vies : unp, dans laquelle
on s’occupe du « dépôt » d’en-haut ; et l’autre, dans laquelle on s’occupe du « dépôt »
d’en-bas.>, '
'Les puissances adversaires qui menacent «lé bon dépôt» sont encore les erreurs doctrinales. Saint-Paul fait allusion,
dans ses épîtres, aux docteurs d’Ephèse
qui, dans leur égarement moral, sont amenés à vouloir substituer leurs élucubrations philosophiques à la Révélation de
Jésus^Christ. La tendance à vouloir faire
de la religion une question intellectuelle
a toujours existé ; elle existe encore de
nos jours dans certains milieux où l’on se
préoccupe plus de satisfaire à certains besoins de curiosité intellectuelle que ,de lancer une planche de salut aux âmes çgii se
perdent; dans ces milieux on tourne les
vérités chrétiennes pour leur faire dire ce
que Ton veut. On a, par exemple, abusé de
la doctrine de la gr✠comme on avait
autrefois, mais dans un autre sens, abusé
de celle des bonnes œuvres ; on s’est fourvoyé en voulant substituer à la notion du
Phrist Rédempteur celle du Christ Modèle;
on s’est éloigné du vrai lorsqu’on n’a vu
dani=; la mort du Sauvqur qu’une démonstration d’Amour ; on a glissé sur une pente
dangereuse lorsqu’on a voulu narguer,
comme des ingéu'us, ceux qui persistent à
croire au Simnaturel dans la Bible. En oubliant que la religion est une question de
conscience et de vie plus qu’une question
intellectuelle, on s’est éloigné de la Vérité,
on a menacé l’intégrité du «bon dépôt».
H¡ ^ *
¡Mais l’apôtre Paul ne cesse de faire entendre son avertissement : « parde le bon
dépôt par le Saint-Esprit qui habite en
nous » .
B faut en revenir au Saint-Esprit et le
Saint-Esprit nous enseignera la Vérité, il
nous la fera voir lumineuse et resplendissante dans la simplicité même de l’Evangile. La conscience n’en sera que plus satisfaite et la foi, loin de s’étioler, deviendra inébranlable.
«...Tiens ferme ce que tu as, afin que
personne ne prenne ta couronne » (Apoc.
III, 11), D.’P.
bISSIF/mON.
Le mjet) de notre « causerie » hebdomadaire va faire écarquiUer les yem de
maM.8 lecteurs de nos Vallées. — Comment?
vous jugez nécessaire de parler de dissipation à de pauvres hères sevrés de tout
plfiisir, de toute distraction, qui trouvent
parfois les après-midi du dimanche, en été
surtout, monotones et interminablement
longues ? Allons donc !
Cette protestation des «gens qui s’ennuient le dimanche » n’a aucunement lieu
de nous surprendre. Chacun de nos lecteiers
en connaît plus d’un ..ou d’une, même parmi les personnes apparemment sérieuses,
qui se plaignent de la monotonie » du dimanche, et cela au milieu de nos campar
gn^ fleuries, de nos frais vallons, de nos
sentiers ombragés, au pied de nos montar
gnes majesteuses ; avec nos charmantes
tréunions en plein air» qu’on multiplie
dans la belle saison, avec les bons livres de
»íes bümtShéques paroissiales, nos journaux
religieux, etc. Tous ces biens précieux que
l’habitant sensé des villes pourrait leur en<éer et qu’il, troquerait si volontiers contre
les distractions urbaines, sont là à leur portée, ü n’y aurait qu’à étendre la main pour
. Jgs cñeSlir, mais üs n’en veuleht pas; ü
leur faut antre chose : pour guérir de l’en-’
nui, ü faudrait, ü faut s’amuser.
Dans les vides, grandes ou petites, il y
a pléthore' de distractions, ^amusements
de toutes sortes : cinéma, théâtre, bal, soirées récréatives, matches, café chantant,
fêtes de sport et que sais-je encore, où les
gens assoiffés de plaisirs accourent en
foule, ü faut s’amuser, ü faut jouir, ü faut
se dissiper afin d’oublier les soucis, les ennuis,' les chagrins de l’existence quotidienne.. Pendant les longues années de la
grande guerre on a dû s’imposer tant de
privations, tant de sacrifices, qu’ü est bien
permis de rattraper le temps perdu! On
ne vit qu’une seule, fois, après tout ; à bas
les trouble-fêtes ! Et l’on s’en donnp à
cœur joie, sans regarder à la dépense, sans
se demander si ces veilles prolongées, ces
nuits blanches, ces excès de toute sorte ne
vont pas détraquer peu à peu les santés
les pl'us robustes. Ces mêmes jouisseurs se
plaignent amèrement de la cherté de la
vie, des gains insuffisants, d’excès de travail et d’occupation ; mais lorsqu’il est
question de s’amuser. Us trowvent toujours
et le temps et l’argent.
Après cette digression, rentrons chez
npuÂ. Chez nous, aux Vallées, le mal est
moins grand, sans doute, mais il ne faudrait pas nous en faire un mérité. Toutes
proportions gardées, il n’est guere moins
grave, surtout dans nos gros villages, qu’à
la ville, n n’est pas nécessaire de refaire
une énumération des lieux où l’on s’amuse,
ni de rompre une lance contre les bals
champêtres et l^s débits de boissons qui
pullulent dans nos Vallées, — on Va fait
souvent dans cette feuille, avec le beau
succès que vous savez ! 1— ni d’entrer dans
trop de détails pour démontrer que les
occasions de dissipation ou, de distractions
^us ou moins légitimes ne font certes pas
défaut. Tâchons de ne pas trop nous répéter et bornons-nous, dans les quelques
réflexions qu’il nous reste à faire, aux
«festoiements» et aux banquets soi-disant
patriotiques. Je ne les ai pas comptés, mais
je ne créés pas me tromper en affirmant
que nous en avons eu bien plus de cent
dans Iç courant de ces quatre bu cinq dernières années. C’est beaucoup, n’est-ce pas?
c’est trop décidément. Chacune de nos
communes, sans en exclure les plus minuscules, a voulu honorer ses morts de la
grande guerre par un petit monument ou
une plaque de marbre, et dest très bien.
Banquet cemmémoratif, pim que légitime.
Un peu plus tard, chaque association de
«.combattants» a vendu avoir son fanion
(gagUardetto). Inauguration et banquet.
Ensuite, sur l’ordre du Gouvernement, sont
venues Us «allées du souvenir» {yiali
délia rimembranza) pour toutes Us communes du royaume. Inauguration et banquet. Ajoutez les banquets de rigueur des
fêtes nationales, des grandes solennités
patriotiques; les banquets de la «cUsse»,
les banquets spontanément offerts aux
« chevaliers » fraîchement décorés, etc.,
etc. Une «barujuetorrumie» générale et
désormais incurabU où la rhétorique coule
à flots... OM moins autant que le vin ; une
occasion très fréquemment renouvelée de
dissipation et de dépenses^—des vingt-cinq
à trente lires entre bancpœt et accessoires
— amxqudless’assujetissent volontairement
ceux qui n’en manquent pas un et que la
plupart des autres subissent n’ayant pas
h courage de se dérober à ce que les professionnels du banquet .disent être un devoir, et n’eèt le plus souvent qu’une tyrannie, exercée par des gens ne cherchxmt
que leur intérêt ou désireux de se mettre
en avant.
Ces m0mes professionnels du banquet
vont nous accumr d’exagération voulue, et
de manque de patriotisme, ce qui serait
plus grave. Eh bien ! si le patriotisme est
tout entier dans les banquets et leur rhétoricque inévitahlo, dans les fréquentes
exhibitions de médailles, ou dans telle autre
manifestation purement extérieure, nous
cmrons le courage d’avouer que le nôtre
est bien plue exigeant. Après le patriotisme facile des banquets, des discours, des
parades et des étalages de drapeaux, nous
appelons à grands cris un patriotisme de
recueillement, d’action féconde et de sacrifice : moine eVextériorité et plus de
substance, moins de paroles et plus de
faits. • i- c.
FRANCE ET ITALIE.
Ces deux grandes puissances, deux sœurs
et par la race et par la religion, viennent
de nous montrer qu’elles n’ont pas la même attitude vis-à-vis de leur église. Tandis que le Couvemement de Poincaré,
poussé Piar des motifs politiques, était désireux surtout de maintenir le prestige de
la France à l’étranger par le moyen de
l’église, celui de Herriot est d’un avis contraire. Fidèle aux principes libéraux de
son parti, il n’a pas hésité, en présentant
son programme à la Chambre des députés,
à déclarer qu’il fallait rappeler l’ambassadeur auprès du Vatican, car tout en reconnaissant que l’Eglise romaine est une
grande institution, vu qu’elle a perdu de
■vue Tidéal qu’elle s’était proposé au début en trasformant le temple en marché,
l’Etat doit être indépendait de l’Eglise, et
2
chacun doit fjaire son propre oheinin. Ce
langage clair et ferme a é,té vivement
applaudi.
Et e(ni Italie ? Tandis quiS les ¡Sfoéraux,
s’inspirant dè CavQur, s’efforçaient de ne
donner â l’église que ce qui lui revenait,
en lui l2iisiSant cependant pléine, liberté
d’action, Je Gouvernement actuel a été audevant de Rome en satisfaisant ses désirs.
Non pas tous, cte,pendant, car Rome n’a pas
encore été livrée au (Vatican. D’après un
article qui a paru dernièrement dans La
Stampa, sur les Jésuites, simplement déconcertant, le chef du Gouvernement aurait choisi un révérend père jésuite comme son intermédiaire, pour une heureuse,
entente et aurait redonné il paUtzzo del
Gesù à Ja Compagnie avec tout l’ameublement.
Cette générosité est cependant rO|al récompensée, car rOsserwfore Romano, dans
un moment d’humeur, a montré les griffes
à son bienfaitem-, qui le sent et le déplore,
mais... un peu tard.
iL Italie demandait^elle à son Gouvernement une telle attitude envers l’église ?
Nous ne le croyons pas. G. Ai. Tron.
Pour la “Récitation Yandoise,,
d« août.
lilf. J. lî. Meüle y tient, mordicus, et loin
de Ven blâmer nous joignons notre faible
voix à la sienne pour un muvel «Appel aux
poètes vaudois » - il dknt y en avoir, U y en
a certainement - qui semblent ne pas avoir
entendu le premier. Cette joute poétique,
dont 'M. Meüle a eu l’heureuse initiative
et qui nous rappelle en quelque sorte « les
joutes poétiques provençales » du temps
jadis, ajouterait, ajoutera quèlque chose à
notre fête traditionnelle, fera vibrer toujours plus la note du patriotisme vaudois
et nous fera communier, à travers les émotions que peut nous donner la poésie inspirée, dans les inoubliables souvenirs du
passé et l’héroïsme de nos ancêtres...
Mais, kiissons la parole à IM. Meille :
Milan, Via Mascheroni, 22.
Cher (M. le Directeur,
Vous serez probablement étonné - ainsi
que vos lecteurs - en apprenant que j’ai
reçu à peine trois réponses à mon Appel
aux poètes vaudois. Et les vers qu’on m’a
envoyés sont, hélas ! si « clochants » que je
crainp fort de ne pouvoir m’en servir pour
ma Récitation Vaudoise du 15 août !
Devrais-je donc renoncer à la Récitp,tion
eiUe-miêinie., faute de matériel ? Sommesnous donc si pauvres en poètes de l’un ou
de l’autre sexe ?
Je ne la crois pas ; je suis même convaincu du contraire ; je sais positivement
que, dans des tiroirs, dans des armoires,
dans des b)ahuts, se cachent timidement
bien des cahiers, bien des manuscrits inédits où de fervents poètes et d’enthousiastes « poétesses » de tout âge, chantent (en français ou en italien) les souffrances et les gloires de notre .Peuple.
Que |MM. les pasteurs, anciens, diacres
et toutes les personnes de bonne volonté
veuillent bien m’aider à dénicher ces précieux in folio ! Le temps passe ; lie 15 août
est proche...
Les auteurs qui désirent rester inconnus n’ont qu’à m’envoyer leurs vers sans
les signer.
J’attends avec confiance.
Jean H. Mbiixe.
Ceux qoi rnineDt le Protestantisme.
Qn a certes raison de montrer aux protestants les très grands efforts que fait le catholicisme pour détruire le protestantisme.
Mais il :^ùdrait tout autant leur parjler
du très grand inal ipe beaucoup de protestants font, non au catholicisme, mais
jbel et bietn au protestantisme, à leur propre église, et, par là, au christianisme luimême. Car on voit et on entend des choses qui vous remplis^nt de tristesse, d’influiétuide et d’indignation.
Ecoutez par exemple, ces protestants
qui n’en finissent pas de critiquer nos services, religieux et dê louer ceux des catholiques. Pour eux tout ce qui- se fait à l’église est beau, tout ce qui se fait au tempjle est laid et misérable. Ils n’y compresinent rien; fis ne savent mlême pas que
notre culte publjic a été amélioré et embelli, vu qu’ils n’y assistent pas. Quant au
sens rejligieux, ils ne savent pas ce que
c’est. Mais ds se croient très intelligents
et doués de sens artistique en vantant les
cérémonies catholiques.
Et ceux qui ne vont jamais au temple,
que dire d’eux ? Leur abstention est, qu’ils
le veuiUieut ou non, une preuve de mépris
pour les cultes protestants. On s’en passe
sans rien perdre. On les dédaigne. On critique t^t ; le temple, le pasteur, la liturgie, le Sermon. On préfère travailler sas
légumes ou faire une promenade. Et le public catholique méprise à son tour et tout
naturellement le protestantisme que méprisé le protestant.
Que dire de ces protestants qui, alors
que ](eur église, abonde en jeunes filles dignes d'être aimées et capable de devenir
d’excepientes femmes et mères de familles,
sont poussés par je ne sais quelle folie, à
épouser .des catholiques et en sont tout
fiers : « J’ai des idées larges, hein ? Je suis
au-dessus des questions de rivalités entre
églises», disent-ils. Ou bien, is parlent
comme ces gens auxquels on demandait si,
en épousant une catholique, leur fils n’introduirait pas de divisions dans leur famille, et qui répondaient ; « Oh, dans notre famille on ne parle jamais de religion) ! ». Voyez-vous cel|a ? Et chacun de. ces
mariages mixtes appauvrit le protestantisme d’ime famille et de sa descendance.
Ce qdi est le plus monstmeux, c’eSt l’imprudonjee avec laquelle certains p^teurs
débinent, en chaire ou dans les journa,ux,
l’église protestante, dont pourtant ils
sont les bergers, et lui reprochent des
torts qu’eljle n’a pas. Nous allons au temple dans de bonnes dispositions, et voila'
que le pasteair nous dit qu’être .baptisé et
confirmé et fréquenter le culte public ça
ne signifie rien, et que, au lieu de nous encourager et de nous faire aimer l’église
protestante, il la critique et en étale, les
défauts, sans amour, sans pitié, s^np jusitice. Il a l’air de se croire un saint, un
prophète envoyé par Dieu pour humilier
le peuple protestant. Il « casse la roseau
froissé et éteint le lumignon qui fume encore », voilà tout.
Et que dire, de ceux qui reprochent à
relise de ne pas avoir réformé l’état social du monde, qui disent avec indignation
qu’elle ne r,a pas su, pas pu, pas voulu,
qui l’accusent, elle, l’église protestante
dont ils sont les pasteurs, dTêtre le frère
aîné de la parabole de l’enfant prodigue,
qui n’a ni amour, ni pitié pour son frère
cadet et ne veut pas le sauver ? Ces reprochies-là on les a entendus dans de grandes réunions publiques, on les a lus dans
des revues et des joun^ux. Et ces messieurs se croient très «forts» quand ils
lancent à tort et à travers de .pareilles accusations dans le mondes
C’est dire que si le protestantisme est
en iC|6 moment mal en point, discrédité, •humilié, menacé, découragé, la faute en est
aux protestants plus qu’aux catholiques, et
qu’il n’esit que temps •que certains protestants examinent leur conduite, surveillent
leur langue et se rendent compte du mal
qu’ils font, non seulement à eux-mêmes et
à leur église, mais encore au christianisme
et à l’hiunanité.
Car le protestantisme représente le
christianislne vrai et pur, tel que JésiwChrist, les Apôtres et la Bible l’ont conçu
et révélé. Il est dans le monde une puisi^nce de vérité, de vie morale et de prospérité supérieure à toute autre conception religieuse. S’il venait à disparaître,
rhqmanité entière en pâtirait, et le catholicisme lui-même péricliterait, vu que ce
qui l’a sauvé de la ruine morale et spiri
tuelle dans laquelle il péris^it, c’est la
Réformation, c’est le protestantisme.
Qu’bn cesse donc de oafomnier lêi protestantisme, de lie dédaigner et de le délaisser. S’il est malade, qu’on le soigne. S’il
est appauvri, qu’on l’enrichissle. S’il est découragé, qu’on, l’encourage en raimant, en
l’aimant beaucoup et bien.
Il y aura encore de beaux jours pour le
protestantisme quand les protestants se.ront de vrais et de bons protestants. H*D.
{L’Ami Chrétien)..
SoDstriptioD poDr la " [asa Italiapa delie Diatoaesse,
Douzième Liste,
Listes précédentes
Mesdames et Messieurs :
Anna Prato, Turin »
Marguerite Ricca, Id. »
Erancis Monney, Id. »
Eglise ¡Vaudoise, Messine »
J. J. Jourdan, ex-inStituteur,
Torre Penice »
B. C., Id. »
David Rivoire, Id. »
Josué Tronj, pasteur ém.., Id. »
Consistoire Eglise Vaudoise, Id. »
Prof. Jean Coïssoni, Id. »
Eglise ¡Vaudoise de Via Fabbri, Milan »
Lisette Rostan, Turin »
Qonsist. Eglise Vaudoise, Turin »
E. L, P., Rome »
Famüle Mettler, Id. »
A. Simeoni, pasteur, Id. »
Union Chrétienne mixte, Teynaud, Vilar Pellice »
U. C. de J. Filles, ¡Ville, Id. »
Sœurs Giraudin, Subiasc, Id- »
Catherine velive JaUa, 'Vile, Id. »
¡Pauline Geymonat, Id., Id. »
Etienne 'Bo,uïsse, Teynaud, Id. »
Elisa Peyrot-Long, Id., H. »
Louise et M. Dalmas, Id., Id. »
L. 63.C62,55
5,r
5,
50,
50,
15,^
5,10,25,10025,
50,5,3.000,r
25,10,50^
30,
20„
10,
5,r
5,
3,
2,'
2,
Total L. 66.569,55
CHRONIQUE VAUDOISE.
FLORENCE. L’Eglise de Via Manzonî,
qui a comme pasteur le docteur Meynier,
résume dans son dernier « rapport anniuel »
la marche et les activités de la florissante
congrégation : cultes du dimanche, matin
passablement f réquentés ; bonne école du
dimanche avec 70 inscrits ; réunions du dimanche soir, en commun avec l’Eglise de
Via Serragli, dans lesquelles le pasteur
donna plusieurs conférences avec .de bons
auditoires ; dix nouvelles recrues reçues à
la Pentecôte et cinq décès ; activité en progrès du « Gruppo Giovanile iValdese » et de
la « Société de couture » dont le bazar annuel a produit une soi^e dépassant les
4.500 lires.
Les contributions marquent aussi un
progrès et les 'Entrées sa chiffrent par
L. 19.775, contre L. 21.4)07 aux Sorties, y
compris L. 13.567 affectées à des réparations urgentes aux locaux et les L, 4.500
versées à la Caisse Centrée.
LA TOUR. Le 19 juin a été béni, par
M. Ph. Grill, le mariage de M. Paul Chouvie avec M.llfe Lydie Meynier. Nous leur
souhaitons ^nté et bonheur.
'— Le 12 juin est décédée,, à l’Asile de
SainbiGermain, M.me Catherine Malan
veuve Jourdan, à l’âge de 83 ans. Notre
sœur s’en est afiée d’un,e manière bien, soudaine, sans passer par la souffrance, en répondant à l’appel du 'Maître par ces mots ;
« Je viens », Nous è^rimons aux parents,
et d’une manière spéciale à IM. le pasteur
Théophile Malan qui espérait la revoir à
Praribaud, notre plus sincère sympathie
chrétienne.
— Jeudi, 3 juillet, a eu lieu à l’Asile
d’enfance ]je saggio amnuale, qui a eu ,un
plein succès. 'Les petits enfants ont été
à la lenteur de leur rôle, à la grande satisfaction du public sympathiquej Le
sousigné a comparé le passé au présent,
en soulignant lies grands avantages de
l’inptruction moderne dont on doit lê(tre reconnaissant. 'Les parents ont offert à Mlle
Arias un magnifique bouquet de fleurs et
un « souvenir » bien mérité.
— Dimanche dernier, au temple, ont eu
lieu les promotions de Bible, avec la pré-'
sencfe de tous les instituteurs,, sauf deux.
On a xtfstribué 45 prix sur les 249 enfantç
qui s’étaient pr&entés aux examens. L^
soua|3ig-né a rappelé l’importance de la Bible, invitant les enfants à suivre l’exemple de la petite juive qui se trouvait au^
près de la femme de Naam,an, celui du pietit Samuel écoutant la voix de Dieu, et
celui de Timothée, mettant à profit Tinstrudtion reçue par sa mère et sa grand’mèriQ. M. le pasteur Revel a parlé du grand
privilège de posséder la parole de Dieu,qui aujourd’hui circule librement. M. le
prof. Attilio Jafija se réjouit des progrès
des enfants ©t de l’activité des maîtres, et
M. Rivoir exprime ses remerciements au
Consistoire et donne encore quelques conseils aux enfants., surtout celui de garder
ce qu’on leur a appris. C. A. Tron.
— Ecoles Secondaires. Collège. Le « scrutin » de fin d’année, par lequel les élèves
ayant obtenu une moyenne de 6 dans toutes les ihranches sont déclaré promus à la
classe supérieure, donne, les résultats que
voici : l.re année : 20 promus sur 32 inscrits ; 2.me année : 17 sur 22 ; 4.me année : 15 sur 23 ; l.re classe du Lycée : 11
sur 11 ; 2.me classe : 12 sur 12.
iLeiS élèves de 3.me et 5.me année du jjGymnase, que Ja loi oblige à subir tous les
examens, viennent d’achever leur rude tâche avec les résultats ri-dessous., Elèves
promus en 4.me : Albarin Eglantine, Ayassot Emilia, Ayassot Emma, Armand-Pilon
Jeanne, Giuliano Elda, Brunet Yvonne,
Gönnet Adeline, Janavel Alfredo, Majan
Lelia, \Malan Renato, .Malan Carlo, Raviol
Dario, Toum Iris, Varese Elba, 'Pons Liliane, PeOlenc Ada, Michelin Ernesto, Rivoir IMario, Decker 'Bruno ; pjus les élèves suivants provenant de l’Ecole Latine
du Pomaret ; Bertalmio, Gay Aline, Micol
Bd., Peyronel Alphonse, Pistono Luigi,
Pons Rina, Bocca Agostino, Restagno Giovanni, Tron Maria, Venturini Emilia.
'Promus à la l.re classe du Lycée :
Amour Enrica, Coîsson Lamy, Craviotto,
Deodato Achille, Lanfranco Elena, Rostagno Arturo, Rœtan Em.
Ecole Normale, Elèves promus de la 2me.
à la 3jme classe : 11 sur 15.
Nous espérons pouvoir donner prochainement les résultats des examens d’Etat
que les élèves de la 3.me dlasse du Lycée
et de la 3.me Normale sont train de
faire à Pignerol (écritsi) et à Turin
(oraux)n
NAPLES. Le « rapport annuel » de cette
Eglise (pasteur A. Arias) ¡constate une
bonne fréquentation des cultes du dimanche, et des deux écoles du dimanche de S.
Tommaso et Cappella ¡Vecchia. Treize nouvelles recrues se sont ajoutées aux mem,bres
de l’Eglise. L’Elglise de Naples déploie une
grande activité au profit des œuvres de
bienfaisance de la localité et de nîàintes
autres œuyres du dehors. « Une impulsion
spéciale ^ été donnée cette année au travail d’évangélisation de Ja Diaspora, surtout à Torre del Greco où l’on tient périodiquement des réunions très fréquentées ».
Les contributions sont en progrès, ce qU^
permet au Conseil d’EgUse de versex
L. 6.000 à la Caisse Central© et L. 1XX)0 à
la Caisse d’éméritation, ^ns oompteir les
dons généreux à la Société Biblique, à
Maisons des Diaconesises, au municipe d
malfi (L. 200) pqur les sinistrés, à l’Asi^
des vieillards de Sicile, etc. « Toutes les i
Caisses de l’Elglise accusent une augmentation »1 I 1
NEW-YORK. M.Ue Céline KMrus de
New-York nous adresse une correspou"
dance, rédigée en langue italienne (pour- -,
quoi pas en français, puisque vous êties -k
vaudoise ? on voius! l’aurait probablement
insérée intégralement) d’où nous extra- T#
yons les nouvelles cpie voici : Î
Dans le but de combattre l’apathie et j
l’indifférence de la jeunesse vafudcâse de
New-York et de lui fournir des occasions ri
de fraterniser, et de passer de temps à au- fi
tre quelques heures en bonne compagnie,
3
„sept/jeunes vaudoises eurent la riche idée,
voilé' à peu près un an„ de fonder un dub
qtui compte actuellement 56 memhres et prend le nom de « jeunesse, vau•doise » avec la belle devise « amour et foi ».
Le bureau de la Société comprend MlVl.
E. ]Vial(a, président ; Jean Davyt, vice-pré, sident ; \M.lJes Céline Cairus, secrétaire ;
Elisa Ferrier, vice.-secrétaire, et EKsa 'Barai, caissière. On eut de fréquenltes séances, tous les jeudi soir, après la .réunion de
prière, avec conjférences et lectures instructives, récitations de monologues et de
poésiies.
ILe l.er mai la Société a donné un dîner
„d’adieu à (M. Ben jamin Barai, avec 38 compiecnsjaux, dîner suivi de la représentation
•des « iqinq ^hos des Vallées » qui a dû être
iguelque chose de charmant ; de la récitation des poésies « la Sagesse » (D. Coïsson),
«Retour à mon IVilJage » (A. Ayassot) et
« Il costume valdese » (Attilio Coïsson). Atlocultions de IMi. B. Tron, de M. C. Reyronel,
de iM. Giacomo Godin - remerciements de
iM. Raral « qui n’a pas son égal », allocutions
fotercalées p,ar les beaux chœurs « Salve o
.monti » et « O mon .pays ».
I Ce fut une très belle fête d’intimité
yaudoise, qui devait clore la série des Séand’hiver. M.Be Caïrus espère qu’on va
ge .retrouver tous en automne à la réouverture du club et que beaucoup d’autres
lyaudois vont s’y ajouter, pour le, progrès
de la «Jeunesse Vaudoise». Avis aux jeunes Vaudois de New-York qui liront ces li|nes et ne feraient pas encore partie de la
lympathique Société,
PRARUSTIN. Actes liturgiques du trij,m^tre avril-juin 1924. Baptêmes : Gardiol
Bino Philippe d’Humbert et de Gaudin
Anna (Moite) - Coïsson Ada de Lévi. Emmanuel et de Costabel Irma (Pians) - Forneron Aida Silvia d’Oreste et de Odin Ale-xandrine (Molere) - Constantin Eveline de
Jean 'Louis et de Constantin Elisa (Abbino,
largamo) - Paaquet Aldo die Louis et de
Heïuriette (Baissa) - Forneron Ersilia et Livio Louis de Frédéric et de Pasquet Susanne (Molere) - 'Bourne Henri
de Ph.iippe et de feue Brosia Virginie
(Cardons) - Gunetti NeUa Franca de
Melchiorre et de Pasquet lima (Riccarda)
- Roman Iris Erminia d’Ernest et de Pons
-Philippine (Cardons) - 'Bourne Jean d’Emil^ (Prima) - Bourne Albino de Paul et
de Martinat Cécije (I.d.).
Mariages : Godino Henri feu Jacques
(Barbé) et Forneron Emilia (Roc), le l.er
-mai ; Quara Giovanni (Turin) èt Long Hda
de Jacques (Coularei), le 5 juin - Long
Frédéric .de Jaicques (Coularei) et Forneron Susanne de François (St-Barthélemi),
' -le 21 juin.
Ensevelissements : Pasquet Paul, mari
de OdiniMarie (Rina), 76 ans, le 7 avril Gardon Jenny, veuve de Constantin Daniel
OPolti)^ 82 ans, le 22 avril - Pasquet Aldo
de Lords (Baissa), 45 jours, lie, 12 mai Rivoir Jaoqu^ feu Michel, mari de Gourdin Anne JMiloun), 61 ans, le 15 rhai .Bourne Jeap d’Emilia (Prima), 8 mois, le
24 juin. A. J.
IVBLLAR, Actes liturgiques diu l.er semestre 1924. Baptêmes : Baridcm Jean de
Kerne Samuel et de Vigne Louise (Piantà)
- ïîanchon Etienne de feu Marie (Teyhaud) - Compère Aline d’Eugène et de
'^^rtinat Catherine (Teynaud) - Rivoire
^iiène Jujdith de Jean et de Gomnet Anne
Menu) - Tahnon Caroline de Barthéet de Janavel (Madeleine (Ville) - BerDaniel de Isidore èt de Bonjour Caprine (Garins) - Musæt Alfred de Jean
«me ¡Bdouand et de Gamba Marie Mai,-(Saret) - Arduino Olga Angiolina
Joseph et de Geymet Eveline (Saret)
'JAjtìiuino Joséphine, idem., idem. - Mi1*«|in.-SaIomon Geneviève Joséphine de
^^r et de Allio Madeleine (Garins) j^srhonnier iéldo de Marguerite lina
^'^îia,ud) - flSertuicci Emma »Mâddeine de
ét de Berton Caroline (¡Vile) Lydie de Guillaume et de Cour
din Susianne (Uchoires) - Bertinat Paul
de Jean et de Michelin-Salomon Madeleine
(Ruà) - IMichelin-Salomon Pierre de,
Etienne et de Gönnet Marie Madeleine
• (Ciarmis).
Mariages : Lautaret David (de 'Bosc, Envers) avec Dalmas Marie Madeleine (de la
Combe).
Décès : Burlande. Susanne née Michelin,
veuve (Sabjlon), 78 ans - Rivoire Marie
née Planchón, venale (Ville), 83 ans - Davit Palli Etienne feu Paul (St.-Cristophe,
Teynaud)., 67 ans - Planchón Paul feu Paul
(Ruà), 56 ans - Fœtel Madeleine née Bertinat, veuve (Piantà), 72 ans - Roux-Freissineng Joseph feu Daniel (Sablón), 69 ans
- ¡Volpe Susanne née Rivoire (Saret), 20
ans - (Lamperti Marguerite née Michelin, ve.u)ve (Saret), 77 ans - Vigne Etienne feu Jean Pierre (Ga^
rins), 52 ans - Albaréa Valdo de David et
Pascal Amandine (Boudeina) , 1 mois - Gönnet Sus'ette née Dalmas, veuve (Formel,
Envers), 86 ans - Bertinat Pierre feu Paul,
(Teynaud), 78 ans - Berton Jean feu Daniel (Garins),, 59 ans - Jourdan David feu
David (Teynaud), 60 ans - Rivoire Episa
née Favat (Sablón), 82 ans - Allio Jean
Daniel feu Etienne (Chiotülard), 78 ans Bonnet Paul (Ville), 64 ans. B. S.
CHRONIQUE POLITIQUE.
On avait d’abord espéré que la 'Chambre
se rouvrirait dans le courant de juini survient 1 affaire Matteotti, encore entourée
de mystère, et l’on passe d’un ajournement
à 1 autre, pour aboutir à la clôture durant
toute la saison d’été. Le Parlement ne
rouvrir^ donc qu’en novembre prochain.
C était là le parti le plus sage à prendre :
d’ici là M. Mussolini et le fascisme vont
tirer au dair bien .des choses ; ils vont
avoir des loisirs pour se recueillir, et purifier le parti/ des éléments qui le discréditent..,. si tant est qu’ils le jugent nécessaire, mais on ne le dirait pas à voir le
ton de la presse fasciste de cette dernière
huitaine. Malgré les dédarations p^acifiques
du « Duce », ma|}gré qu’il soit venu à résipiscence sur certaines « méthodes » de gouvernement qu il s est engagé à m.odifie,r,
malgré sa très louable décision de retirer
le trop fameux décret d’autorisation des
maisons de jeu, le faæisme ne semble pas
encore décidé à évoluer vers un hbérajjisme
plus large et mieux entendu : la presse du
p^arti demeure provocante, elle continue à
faire appel à la force et à menacer les adversaires ; ni M. Mussolini, ni lés grands
chetfs, ne veulent entendre parler de Ja dissolution de la « milice » du parti, ni de son
incorporation a l’armée régulière. Bref, la
situation ne senable pas êitre sensiblement
modifiée. i
Les 15‘sous-secrétaires d’Etat, choisis
pp.r M. Mussolini lui-miême dans les rangs
du .parti, viennterit de pdôter serment et
de prendre possession de leurs «dycasltères » .respectifs.'
A l’occasion du congrès natwnal des mutilés de guerre qui eut lieu dernièrement
à Fiume, Thon. Delferoix a fait un nouveau
vibrant appel à la pacification des esprits
en soutenant qu’il «esjt impo^ible dé séparer la politique de la morajje » ; « Thistoire a démcaxfré qu’on ne peut ¡êitre moralemenit battus et pcditiquemént victœ
rieux ». Le général Di Giorgio abonde dans
le même sens et ajoute ; Nous avons conquis la victoire ; il s’agit maintenant de
conquérir la*paix sociale et Tordre moral.
— Nous voilà à la veille d’une nouye(!|e
€ Conférence interalliée» qui va s’ouvrir à
Londres le 16 courant, et où Ton va traiter encore Tétemelle question des réparations,, j que TAUemagne est de moins en
moins disposée à payer; Tautre question
non moins épineuse de l’occupation de la
Rhur., greffée sur la précédente, sera pareillement remise sur le tapis, tandis que
le formidable proUème des «dettes interalliées » nous touch,aut de si près n’y seira
mllmie pas abordé. Il y en a qui attendent
beaucoup de cette nouvelle réunion à laquelle, à 'Ce qu’il paraît, TAmérique va
prendre part ; quant à nous, malgré le ,bel
optimisme de M- Uoyd Georges, nous voulons nous garder de nous emballer. L’Europe eist désor.miais blasée au sujet des
« Conférences jnteralliées » dont on nous a
saturés : assez de paroles, trop de discours,
il nous faut des faits maintenant.. En attendant, M. Herriot, qu’on estimait plus
accommodant que ses prédécesseurs, vient
de déclarer, de f,açon péremptoire, qu’ü
n’acceptera pas de modifications au Traité
de ¡Versailles.
— Le 5 courant eut lieu à Paris la solennelle ouverture des e.jeux olympiques»
— la 8me olympiade des temps modernes
qu’on célèbre to,us les 4 ans, comme, au
temps des anciens Grecs. La cérémonie a
été précédée par une fonction religieuse,
n’ayant pas, à proprement parler., de, caractène confessionnel, et présidée par le
cardinal Dubois. La fonction est immédiatement suivie par le chant de la Marseillaise, enlevée par un chœur de 700 chanteurs. Le Président de la République préside à l’ouverture, et tous les grands corps
de l’Etat, toutes les ambassades de Paris
y sont représentési. Sept mile athlètes et
gy'innastes, appartenant à 47 nations différentes, sont accourus des quatre coins
du globe pour prendre part aux jeux et
aux joutes de toutes les formes de sport.
— D’après .une récente .déclaration de
M Trotzki, Ifarmée russe qui comptait
plus de 5 milions d’hommes en 1920, réduite à 1.600.000 à la fin de 1921, n’en a
plus aiujourd’hui que 600.000, ce qui n’a
rien d’exagéré pour un si vaste territoire.
Bien plus, le Gouvernement des Soviets
afiirme que si la France et l’Angleterre
copjdenteint à entrer dans la voie de la réduction des armements, elles auraient de
sa part le plus complet appui, «Faut-il
croire ce qu eUe dit ? ». Jom,
Au moment de mettre sous presse nous
lisons dans les .quotidiens cette nouvelle
fort peu gaie, sur laquelle nous r-^viendrons
prochainement ; « Le décret de limitation
et dans plusieurs cas de suppression de
la liberté de la presse que le ministère
Mussolini a tenu en suspens depuis le l.er
juüliet 1923, est entré en vigueur le 9 du
mois courant ».
INSTITUTIONS HOSPITALIÈRES VAUDOISES
PAROISSE D’ANGROGNE,
Refuge « Roi Charles-Albert » :
M.me veuve Garnier, Fornasa L. 5,_
Mane Célest. -Bertalot, Rocciamanéot » 5,—„
M. J. P. Rivoire, ancien, Bastia » 5,—
M.me Hélène Bonnet, Ciabot » lO,____
M.Uc Elisabeth Rivoire, Stringai » 5,—
M.me veuve L. Constantin, Raggio » 5,—
■M.lle Madeleine Chauvie, Jouve » 10,—
M.me V. ,M. Jourdan, Rocciamanéot » 5,—
M. Héli Rivoire, Cacet » 5^—
M. Etienne Bertin, Genève » 15,—
Mères de famille » 58,35
Société Chorale » 50,—
Total L. 178,35
Hôpiümx :
M, Pierre Rivoire, Rivoire L. 5,M.me veuve Garnier, Fornasa » 5—
M.Ue Madeleine 'Chauvie, Jouve » 10,—
M. Louis Malan,'ancien, Ciabas » 5,—
M.Re Catherine Malan, Prassuit » 10,—
M.me Clémentine Arnoul, Bertot » 5,M.lle Elisabeth Rivoire, Stringat » 5,M. Jean Rivoire, Roccia y> 4,—
M.me veuve L. Constantin, Raggio » 5,M. Héli Rivoire, Cacet » 5,Union Chrétienne de Cacet-Rivoire » 40,—
Société Chorale > 50,—
Total L. 149,—
Orphelinat : '
M. Pierre Rivoire, Rivoire L. 5^___
M.me veuve Garnier, Fornasa » 5,___
M.Ue Madeleine Chauvie, Jouve » 10___
M. Louis .Malan, ancien, Cial/as » 5,___
M.Ue Catlierine Malan, Prassuit » 10,__
M.me Célest. Bertalot, Rocciamanéot » 5,—
M.Ue Elisabeth Rivoire, Stringai » 5,—
M.me Hélène Bonnet, Ciabot » 10,__
M.me veuve L. Constantin, Raggio » 3,—
M.Ue Madeleine Caydou, en souvenir
de M.Ue Marie Caydou » 25,__
Union Chrétienne de Cacet-Rivoire L. 40,—
Société Chorale » 50,—
Bourse des Pauvres » 3Ö,—
Total L. 20à,—
Total général L. 530,35
VALDESI DI PHILADELPHIA
per ü Rifugio « Re Carlo Alberto » e l’Asilo
dei Vecchi'di S. Germano 'CMsone.
Doti. Teofllo D. Malan e Signora $ 4,—
Siig.ra Aline Cristie > 2,—
Suisanna Giraudin, Bobbio » 5,—
CaroUna Janavel, ViUar » 5,—
Sig.ra Cécile Davit-Janavel, Id. » 2,—
Sig.ra Susanna Huth-Janavel, Id. » 2,—
Etienne Janavel, Id. » 5,—
Louis Davit, Torre PeUice » 5,—
Paul Davit, Id. » 5,—
Jean Pierre Bertoo, Bobbio » 2,—
Herman Nicolet, VUlar » 5,—
Jean et Anna Robert-AUlo, Id. » 5,—
Hélène Bouïssa, Id. » 2,—
Judith Pontet, Bobbio » 3,—
Susetta Glandel-AUio, VUlar » 2,—
Rodolfo e Jeanne CaseUa-AUlo '» 3,—
Etienne Bouïssa » 1,—
Emma AUiasina, Bobbio . » 2,—
Eugène et Louise Forneron, VUlar » 2,—
Susetta et Joseph Bertinat, Id. » 1,—
Marie Lamont-Rambaud, Id. » 2,—
Jean Janavel, Id. » 5,—'
Total $ 70,—
dont $ 40 au Refuge «Roi Charles-Albert» et
$ 30 à TAsUe des VieUlards de Saint-Germain.
Total avec le change L. 1.575,—
Nous voulons souligner d’une façon
toute particulière ce don généreux: de TEglise du ^airit-Sauveur et sOn œnducteur
île rév. Th. D. Malan, qui ont biw VQuJu
se souvenir de nous d’Une façon si.r. américaine ; et nous avons la ferme assurance
que tous nos Vaudois des Etats-Unis vcait
imiter cet exemple éloquent.
Pour la Commission:
Albert Sibille, président.
PENSÉES.
Où il y a la vie intellectuelle, il y a variété d’opinions^ C’est pourquoi il y a et
il y a eu de nombreuses sectes non seulement pannai les protestants de nos jours,
mais parmi les chrétiens des premiers sièplesj Parmi les cathohqùes, il n’y en a pas,
parce que le catholicisme défend l’examen
et la pensée et quiconque s’écarte dans la
moindre petite chose des autres, n’est déjà
plus oathoüque.; A. Gabelli.
On cherche en vain des consolations pour
la vieillesse : il n’y en a qu’une, celle d’avoir fait, dans tous les âges qui l’ont précédée, son devoir. A. Gabelli.
Quiconque se rappelle et sait se juger
avec impartialité voudrait toujours ou
avoir omis quelque chose qu’il fit, ou avoir
fait quelque chose qu’il a omis.
' A.' Gabelli.
Je veux l’homme complet, spontané, individuel pour qu’il se soumette en homme
à l’intérêt général.: Je veifx l’homme maître de luininême afin qu’ü soit mieux le
serviteur de tous, A. Vestet.
JEAN BONNETb Oirant ratpsnsabla
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Catéchisme cvangéliqne, edizione francese del precedente
La Bibbia nel giudizio di illustri italiani (A. Jahier) ,
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5,- 5,50 6.—
TORRE PELLICE
A (PROVINCIA DI TORINO)
INDIRIZZI
iilii iriDcipaii Uiese ed Opere laldesi ii Italia
VALLI VALDESI.
(KNGROGNA - .Pastore : Eugenio ReveL
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol. ^
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
Frali - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni BertinattL
RORA’ - Pastore ; Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : BarL Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa ; 3, Rue Croix de Ville Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castigliene, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caroi, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Foglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Cario V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa; Via Maida, 15 Evangelista.: C. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa-: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron,
Corso Alba, 17.
CATANIA - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivL
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynler, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
grotte - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LU(X!A - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore ;
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO -■ Chiesa di S. Giovanni in Conca
A.
G.
Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. -- Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Comani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore; S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica ■:
Evangelista: G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA .- Pastore : F
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza S. Marco
4 - Pastore; Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro' Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore: S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivL
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato teol. Antonio Miscia, Via Dante AUghieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa;: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 cipea della Domenica.
UFFIÙIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novemlbre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. lolla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Prof. O. Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Orili.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra F. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice!: Suor Lidia Pasguet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto r Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore F. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pd- il
lice - Direttrice : Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valleeresia - Direttore : Pastore F. A. Billaur,. 1
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CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Dirc^'‘A
zione : Via BerthoUet, 36, Torino - Diret-,
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