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Soixante-neuvième année - Anno XII”
3 Novemtíre 1983
N” 43
8
paraissant J CHAQUE IIENDREDI ,
■ ^=¿=
PRIX D'ABOKKEMENT:
Italie et Colonies italiennes ....
Etranger................................
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Par an:
L. 10,. 24,. 22,
Ponr 6 mois
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On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de I’AîAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. ,
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
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l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N“ 2 - Torre Pellice.
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O Le numéro: 30 centimes -O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...,-ffîgnes de louange, occupent vos pensées (PhlL IV, 8).
a
fom 11 fil UTÉtM
À CÔTÉ DU FOYER.o
Ré.sigîiatioii,
Il n’est pas da troupeau, quoique bien
surveillé et biein- soigné, qui n’ait pn
agneau mort. Il n’y ,a pas de demeune,
soit-elb pourtant bien détendue, sans uiue
place vacante.
L’aiir est plein d’adieux aux mourants
et de pleurs pour les morts. Le cceur de
Rachett ipjleurant pour ses enfants ne veut
pas être consolé.
Soyons patients ! Ces rudes épreuves ne
sont pas le fruit du chaos, mais bien souvent les bénédictians célestes prennent ce
sombre travestissement.
Nous ne voyons que confusément à travers les brouillards et la fumée. Au milieu de ces terrestres exhalaisons, ce qui
ne nous piair;aât que comme de tristes cierges funèbres, sont peut-être les lampes
Ir intaines des cieux.
11 o’y a point de mort ! Ce que nous
appelons la mort n’est qu’un passage ;
cette vie à l’haleine mortelle n’est que le
faubourg dé la vie céleste, dont le portail
est par nous nommé mort.
Non, elle n’ést :point morte notre enfant bden-ainaée ; die .est allée à , çett.e école où elle n’a plus .besoin de notre pauvre surveillattiice. où Christ lui-même a
toute direction. Dans la tranquillité et la
fjolitude de ce gr,and parvis, conduite par
îles ang€s gardiehs, à l’abri de la tentation, loin de la souillure du péché, cele
que nous appelons morte, vit. Jour après
jour, nous nous demandons ce qu’elle fait
dans ces lumineux royaumes célestes ; année après année, suivant ses pas, nous la
ri<;/oyons 'PjluB grande et plus belle.
C’est ainsi que nous marchons avec die
et que nous conservions, sans le briser, le
lien que donne la nature, pensant que notre æuvenir, qutâque inexprimé, puisse
l'atteindre là où elle vit.
Nous ne la reverrons plus enfant, car
lorsque, avec le plus vif empressement
nous l’embrasserons de nouveau, die ne
sera plus un enfant, mais une bele fille,
dans la| maison de son Père, parée de grâce
céleste. Nous contemplerons sa face rayonnante de la beauté que donne une âme
débordante de joie.
Et, quoique paicfods te cœur, gros de
fortes émotions et d’angoisses tengteimps
réprimées, soulève la poitrine en gémissant comme l’océan qui ne tirouve point de
paix, nous serons patients, et nous adoucirons le æntimetnt que nous ne pouvons
pas complètement dominer. Par le silence
nous sanctifierons, sans la cacher, la douiteur qui doit s’épancher. Lcxngfellow.
(1) A «jeux qui, cee derniers jours, ont visité les tombes de leurs bien-almés, nous dédions la traduction, de cette poésie de Longfellow. Eaie n’a aucune prétention littéraire,
mais elle rend la pensée : espérance et foi
• dans l’immortalité, soumission et calme attente,
Rfln.
S’il VOUS plaît
vom qui êtes déjà dxmnés à TEcho et
qui lisez, faites savoir à vos amis çp/t’en
souscrivant à préseriÉ tm nmvd aibomiement pour 1934, on peut recevoir le joiwrnal gratis pendant les mais de novembre
et de décembre.
Félix Neff.
La vie et les travaux de cet homme de
Dieu sont connus ; mais il est bon, quand
même, de revenir sur la carrière si courte,
et cependant si féconde, d’un chrétien que
te zèle de la maison de Dieu a vraiment
dévoré.
C’est te docteur S. Lortsch, de Grenoble,
qui nous y ramène par la belle et attachante biographie qu'il vient de publier
sous ce titre : Félix Neff, l’apôtre des
Hautes-Alpes. Biographie extraite de ses
lettres.
Oes lettres, en bonne partie inédites,
lui ont été communiquées par tes descendants des frères André et Antoine Blanc,
tant des Vallées que de France. L’ourvrage,
publié à Dieulefit par la nouvelle Société
d éditions (de Toulouse, se vend au prix
de quinze francs. La couverture en est
ornée du 'belau portrait de Neff et, au cours
du récit, sont intercalées les vues de Mens
et des montagnes idih TrfèVes sous la, neige,
du temple de Miœs, idu sauvage col d’Orcière, d© la maison de Neff à DormilliouBe,
de la haute cascade qui traverse tel chemin qui en descend, et du Viso vu des
abords du col ide la Croix.
Né à C^êve en 1797 d'une fa.mfl|1e! orir
ginaire de Zurich, Félix Neff fut‘ élévé
par sa mère, tandis que tes préoccupations
de son père allaient aux événements politiques ide cette époque troublée.
La famille s’étant trouvée dans te. gêne,
Féhx s’enrôla, à 17 ans, dans te garnison
de la vdllel Le Réveil, qui avait commencé,
rencontrait Une forte opposition et te
jeune sergent d’arltilerie était de ceux
qui méprisaient et haïssaient les Mômiers.
Il n’était cependant pas sans penser à
son âme, lorsque César Miajlan, im des chefs
du Réveil, vint le chercher au corps de
garde de sa caserne pour lui donner uh
traité. C’était Le Miel découlant du Bâcher qui est Christ. Ce tout petit livre se
trouve idans tes bibliothèques des pasteurs
vandois die l’époque La lecture de cet ouvrage dé Wilcoch bouleversa Neff, qui se
joignit dès lors aux réunions du Bourgde-Four. Il découvrit aussi un Gonin, originaire dles Vallées, converti dans sa jeunesse par les Moraves et qui, à travers
cette époque d’incrédulité presque générale, réunissait diepuis une trentaine d’anpiées quatre ou cinq personnes. Il attribue
à cette petite lampe le point de départ
du Réveil de Suisse, de France et des
Vallées.
Dès avant son congé militaire, qu’il obtint en 1819, il consacra tout son temps
disponible à l’évangélisation itinérante;
il l’accentua quand il fut libre, parcDUr
rant te Jura et pénétrant jusque dans les
Gantons de Berne et de Bâle
En 1821, il accepta im appel provisoire
de Grenoble, d’où il piassa à Mens. C'est
là qu’il connut le pasteur André Blanc,*
dont te frère, Antoine, était établi à
Saint-Jean.
Un réveil réjouissant se prodluisit à
Mens, maïs Neff était un Jaique et, de
plus, ,un étrangler. Il se rendît à Londres
où il fut consacré en 1823 et demanda
ensuite te naturalisation française. Maïs
sa consécration en Angteterre sémt à des
malveiUants à le représenter oonrnie pin
agent politique au service anglais î C'est
ce qui te décida« dans ITétê de la même
année, à passer dans tes Haiates-Alpes,
de nombreux groupes dé protestants, sépàrés par de grandes distances, étaient
depuis longtemps privés de tout minispastoral. Sa paroisse comprit la Grave,
sur te route de Grenoble au Lautarét, puis
tout te Briançonnais et te Queyras, où ont
ensuite été placés quatre pasteurs.
Sa résidence était à Arvieux,- mais on
leí’voyait partout, en dépit du cMmat rigide, des hivers interminables et des routes souvent dangereux. Des adultes mêmes n'éfcaieint ;pas baptisés ; il eut affaire
à des catéchumènes de tous lœ âges et
sùrtiout Ü eut à cœur l’œuvre spirituelle
d ans tes âmes.
Les endroits les moins accessibles, les
popnitetfcins les plus misérabtes l’attiraient
dè préférence.
>Ge fut te cas pour DormiHouse, où il
p*(it même à tâche de rétablir de très ancteas canaux id’Jrrigation, d’enseigner te
cJidÉurei rationnelle de te pomme de terre
e|'d’autres légumes, d’ouvr,ir une école
<^t il prépara l’instituteur.
En 1824 il put inaugurer te temple de
inières, dont te, construction avait
cé avant son altrivée.
Le pasteur Mondjoin, de Saint-Jean, qui
visité ces régions au temps des perons, avant la Révolution française,
poùr_ te' cérémonie. Mais Né®
V'tT-mva sa piété toute formaliste, ce qui
: ivte décida à répondre à une invitation d’Anitoi ne Blanc, en visitant nos Vallées. Le
• séjour qu’il y fit en 1825, bien que très
court, y alluma la flamme du Réveil, qui
no s’est plus éteinte.
Mais nous ne pouvons suivre en détail
Inactivité multiforme et vraiment dévorante de Neff. Nous renvoyons pour cela
nos lecteurs à ._ l’excielteint ouvrage de
M, Lortsch. Qu’il nous suffise de dire que
tes fatigues, les privations, une nourriture
irrégulière et grossière eurent enfin raison de sa santé, qui avait cependant été
robuste.
. En avril 1827 fl dut s'avouer vatocu et
quitter les Alpes. B continua, néanmoins
son ministère par sa conrespondancê, qui
forme une vraie série de lettres pastorales.
Malgré utes soins assidus, son état empira rapidleiment à cause d’un squirrhe
(on difait aujourd’hui un cancer), qui
l'enteva le 12 avril 1829, après de cruelles
„ souffrances, supportées avec une sérénité
■ exemplaire. Il n'avait pas trente-deux ans.
4'. Sa biographie, où l’auteur te laisse, aur
tant que possible, parler lui-même, constitue une lectiire à la fois intéressante
' et bteafaisante. C'est Thistoire d’un prédîcateur qui ¡ai prêché autant et plus par
Texempte que par te, parole. J. J.
v. \ L’article de la série «Pour te vérité»
doit être reculé à la semaim prochame,
quoiqu’il soit prêt et attende sur le
marbre.
Pral ou PralyT
' Nous lavons reçu une réplique de M. Silvio Pons à propos dles artictes suscités par
sa première note sur cette question pbiIlologique. Ne désiranlt pas prolonger ce
genre de discussion, hors des buts de
VEcho, nous nous permettons dei couper
court à ce sujet.
£a d< la JJdfornatioa.
Les Eglises évangéliques du monde entier célébreront, le premier dimanche de
novembre, la fête de la Réformation, et
je pense qu’on lui donnera un relief particulier en ce 450« anniversaire de te naissance de Luther.
Nous Vaudoïs, quoique aniJérieurs à te
Réformation protestante proprement dite,
nous voulons nous associer, par te pensée
du moins, aux célébrations qui rappellent
un des faits les plus saillants dé Thistoire
de l'huimaniité et l’un des hommes les plus
marquants.
Nous n’oublions pas, du reste, ce que
nous devons à te déformation et à nos
frères réformés ; nous nous demandons
mê'me, si nous aurions survécu sans l’aide
de nos coreligionnaires des nations protestantes, lesquels prirent à cœur nos conditions, nous donnèrent un asile au mo-.
ment du besoin, intervinrent en notre faveur auprès des princes de Savoie et les
décidèrent à adopter, à notre égard des
mesures moins ri^ureusœ.
Miais c'est de la Réformation même que
nous* voiflons dire) un mot. A la distance
de quatre siècles, ce bouleversement rdtE-i
gieux n'^ pas encore jugé avec un par.^.tfait équiflSbrei ; il ^ nataird qu’il ait des
adversaires irréductibles qui, ne pouvant
méconnaître son jmportar^iae, .i s’en prennent aux réformateurs et pensent les
écraser en les oatemniattit. Que n’a-nt-on pas
dit et écrit contre Luther ?
Il a cependant accompli une œuvre grandiose qui reste et te monde moderne —
pas te monde protestant seulement — a
envers lui une dette de reconnaissance^
car, comme le reconnaît notre RafEaele
Mariano, te Réforme a jeté tes fondérœnts
de la civilisation moderne de tous les pays.
La Réformatilon marque im retour à te
Bible : c’est dans te Bible que Luther
trouve d'abord te source de son tourment :
il se sent perdu, car te Bible lui révMe
son péché; mais c’est aussi dans la Bible
qu’fll découvre finalement te ‘source d® la
paix intérieure dans la promesse du paiv
dion, dans la profonde espérajnce que « le
juste vivrai por la foi».
Il ne permettra ,pas que tes Livres Saints
restent lettre morte et £I entreprendra,
par un travail acharné, la traduction de
te,Bible, laquelle est aussi un dbcument
littéraire de te plus haute importance.
La Direction de notre Eglise a établi
de célébrer la fête de la Réformation l|e
premier idimanche de novembré, en fournissant des informations saxr la Société Biblique, et en faisant une collecte en faiveur de cette Société dopt te but est de
donner ite Bible aux habitants de toute
la terre. Les deux choses se conjuguent
harmonieusement.
Nous devons encore à la Reformation la
liberté de pensée et de conscience.
La liberté de pensée présuppose 1’« îndivîdualiame ». On s’eSt acharné contre l’individualisme ; on l'a repdui responsable
de tous les dérèglements, de toutes tes
abermtions. Il est aisé de faire l’histoîre
ad usum délphmi ; il n’en reste pas moins
vrai que rindépendlamce die pensée, 1’« mdSvidualisme », est la source die tout prœ
grès. Galüeo Galilei, seul, isolé, affirmant
te vérité scientifique, marchait vers l’avenir, indiquait te chemin du progrès, tandis
que ses juges, représentant te tradition,
2
l'orthodoxie de l’égKsè, píétinátfeht stír
place et enttavaieàt la fnarche dit getire
humiatin.
Malgré ses dajig©:^ cette liberîé dç petir
sée est rune dafe plus ^aiides ooncîtiêteè
de rhuraaiiité ; sajis elle, aucîun progrès
fi’est possâblê. Honneoir à la Réformation
iïuî nous l’a acquise. ' '
Au point id© vue stritteSi^i reÜgièiàx,
bette Hbèrtê à hiâi-qué riridepëhdâtibe de
-1 individu en le mettant face à face, di^ectèmmt, avec Dieu, siam aucun intermédiaaré, s&s ,âlùcuhé òrgadlsatìoh ëccfêsiâstique, qui puisse, comme tede, lui octroyer
le salut
L’on comprend aisément qu’ime confession religieuse qui fait du prêtre un intermédiaire entre l’homme et Dieu^ ne
puisse souscrire à ce principé, qui èst
pôurt,aint le moyen dfe donner à l’homme
le sentiment de sa dignité d’enfant de
Dieu.
^ Ce principe; quoique combattu, gagnera
toupours plus de terrain; à moins d’admettre que les homm?œ veuillent renoncer
à ;pfens©r et confier leurs intérêts spirituels à une oast© particulière. Pour le moment mous avons encore trop d’estime de
l’esprit humain pour croire qu’il progresse
...au rêbours !
. Ce même principe est la négation d’une
fg'lise posséd/ant ht vérité, toute la vérité
L’« extra ecdesimti rmÙa salm » n’épouy^te plus une personne qui pense, car
efe sait qii ellel ne doit pias rendre compte
de aa Jfoi à l’église, mais à Dieu seul.
Qu’il soit dangereux, qu’il ait parfois
porté à des exagératibns, qu’il ait rendu
possible un grand nombre de sectes, nous
te reconnaisBons; mais c’est un principe
f^l, dans le seins qu’ü porte en soi
l’mévitatte
■ On pourra le combattre, l’entraver, te
honnir ; il ne sera pas ptmbie de l’accabler.
^^^Igré tout, maigné l’imperfection inbéi^te à toutes lœ çhofes Eumaihes^ malgré
que l’on peut reprocher aux reiormateuTs, la Réformatioû a posé des principes
qui ont vraiment inauguré la période modferne de l’humanité ; nous lui en savons
gré. D’âutres rie pafèageni pas notre admiratioh et n’aipplauidfeent pas avec nous :
nous ne nolus epi étonriohs pas, le moyen
âgé ne compi^d pas l’époque moderne;
ce serait trop lui demander.
^ nous ¿’étions pce chrétiens, nous dirions qü’ii y a des chos^ faicùes (qui doivent nécessairement se prôdiiüre), ; en
tant que chrétiens, nous atíirmons que la
I ftovidence divine dirige son église et règtei ses évênéméhtS.
Nous croyons qùë la Rèforfnatibin fut
line des manifestations de la IhOvifence
de Üieu pour vivifier et sauver l’église.
ii*
Pàmàret; 24-10-1933.
Le temps pluviéuix n’â pas permis aux
tlonsistdires des Pâboiàsiet dé montagne
d’être représentés comme! ils l’auraient <Î0,
â là réunion d’Anciens et Diacres qui a
eu lieiti à Pomarët, mardi 24 courant; cependant iulë quàràntairië de personnes pînt
liêphridti k l’appel (tti surintendarit, M. jRihaldo! litaiàn, qui, todt en étant surôhargê
dé travail, s’dccüife aivèc zèle pour te bien
de nos chères VaÜé^.
A 9 h. 30, dans une sàilte de Î’ex Ecote
Latine, la réunaon commëfiçia, par Un ouMte
très impresâif présidé par üVt te pfeistëuir
Guido Coniba, qui Itit la parabole des tflilents (Matthieu XXV, 14r30), sur laquelle
il greffe les qüatre pensées suivantes ;
tout don vient dè Dieu ; nous sommes apIfetes à servir ; Ife seHdce obtient une récompense ; Cette» récompense vient d© Dieu,
M. Rinàlldo Maian prit ators la Parote
èt, dans un discours passionné, sobre, cOiU'
ragfeux, tél que petit le faire un qUi a Ift
vision claire de l’âdéal qui est placé devant nous, qui souffre ën constatant d^s
fâits p&iibles, mais qui est animé d’opti^ ttuBme à la pensée que hôus pouvons tout
«W Christ qui nous fortffiiei, il noté raPpéite d’aboni la mibsiori qui nous à été
tssniftéq c’est à dire hévang^sation de no
ttë bhèrè patrie : j»ur que notre Eglise
phfsse travailler efficacement k ce notfle
btit, il faut que la souche soit laine, il faut
qüè la vie spirituele aux VatUées soit ëh
exern^ê à to^
Il ipja^ ensuite en revue les différentes
manifiestati<»is'de notre, vie ecdésiastique,
morale, ;^irituiell©, nous donnant un tan
bfej^ de la réalité, suivi de recom*-
rî^îfetions ftaltemefifes àùx Anciene et
D'iàcrës (dont l’œuvre est de la plus
liaute importance), pour qu’Îls soient les
vrais cdKboràtëürs du !^asteur en rani- :
mant la flamme de la piété au sein des fâmiiies de leur quartier.
Là dairë Exposition du Surintendant
âhmiente la longue ët efficace discussion *'
qui s’ensuit.
A oatuse du temps limité l’oui décide
d’examiner à fond surtout les trois points
stravants : culte de famille, morailté, libéralité chrétienne. Impossible même de résiimer les choses importantes qui ont été
dîtes ; rapip^lons seulement cë qui est
essentiel
Cndte de fcifilnMlé. L’on doit constater avec
amertume qu’il est négligé dans bien des
foyers ët il y en a mêmië où l’on ne fait '
pâs la prière aviant les repas. ■ Les causes
„de cette pénible réalité sont multiples,;
mais ce qui importe c’est id’y apporter des
remèdes : à cet etffet, la Commission de
District s’occupera pour faciliter la circu-,
lation dans nos Paroisses de manuels fraiiça^is qui répondent aux nécessités du miÜ8U, tes Pasteurs reprendront ce sujet
aux examens de quartier et les Anciens
et Diacres feront le. possible pour prati-;
quer régnlièrement le culte de famiiie
dans leur prqpjre foyer et pour qu’il soit
institué ensuite dans tout leur quartk''’,
selon les modalités consenties par les c '
constances variables.
iiforaizYé. Nous devons reconnaître, Sci s
pécher de pharisajkne, qu’en général not e
pieuple a te sens moral très développé t
qù’il se (dlistingue par son honnêteté et
par seS mœurs iaiœtères; mais, hélas! r-i.
èhcore, que de pénibles exceptions ! Nou#
np serions lias équitabliœ si nous ne payions pas avouer qu’ü y a aussi che:^ nous
bien des cas d’immoralité, d’ivrognerie,
(lis quërelies, etc., qui sont en scandale
iteür ceüx du dehors. A ce propos l’on souligne tes fâcheuses conséquences du bal
parmi la jeunesse : fl s’agit là d’un amusement qui est contraire à la vraie /vie
chrétiennë, qui fait bouiUonner dans le
cœur dé la jeunesse' dès passions funësèes
et qui l’expose à bien des tentations auxdÜéllëS il est difficfle de résister, il faut,
si nous dièsarons un réveil, que l’ïÿi^ le
chndâinne et le combatte sans réë^-yes.
Emouvante la déclairation d’un Ancien,
père de* famille, qui raconte combîëii il a
dfû luètëf et souffrir pour tenir SeS enfants loin ide cfëtte source de corruption.
N’ëst-cè pas là ce que devraient fàiré tous
lël membres dë nos Consistoirës ? dofhmehcer par agir au sein dë tefe îàmîile,
pdui- ëtenidih enSuitè leur inâùërièe k. là
jeunesse de leur quartier.
tibéralité chrétienne. Pas n’eét bekân
de beaucoup dè paroles pour faire ctflüprejnidrè les conditions difficiles dànà fësquëflësî Së trouvé l’Administratioti et par
conséquent la néceæité d’uii plus ¿rdkd
effort de la part de tous pour mbyfeiir
aux nécessité dé Î’EΧ-Iisë : réloqfefi^ dél
farts èst très ëfflcâce. En effet, l’Eccfe £jà^
tine même, te local qui âceuièiilë feièrë
réunion, a d,û être fermé faute de moyens,
rAidministration a réduit à plusieurs reprisés le traitement à ses ouvriers ët elle
â voté toutes les contractions budgéitaires
Îféssibres; ët pourtant l’on est en (fâcit.
D’où îious viendra le secours ? Il y a encore chez nous plusieurs personnes qui ne
contribuent pajs selon teurs moyens et c’est
auprès d’elteë qu’il faut que 1^ membres
des Consistoires insistent. Ceux qui donfléiit À»rtifièront aussi par là léiir vié spifltuelfé : èii donnant pour ùnè œuvré, l’on
finit par raimer davantage.
Gettfe réunion, dont te' ton a été de haute
Hpirîtoialitiê, s’é^ tenftinée plàr quelquesi
pfîèreè <te PâKgem'bîêe. ESte a Misé da,T>g
tous uine excellente impression ét éile portera certainement des fruits, bénis, si tous
céuX püi y oüt pris part s’efforceront, par
la vertu du Îout-Puissânt, de mettre en
pratique jës ordres qui, par elle, leur sont
venus dé ht pârt de Diëü. Ré^rter.
^La Tour, 25-1Û.1933.
La réunion des Pasteurs, Anciens et
Diacres du VaJ Péfe, qui a eü^ lieu à La
Tour, mercreidji de la semaine pasoéë, malgré (ou à cause ? ) le pen de' temps qu’elle
avait à sa diappeition, a laissé dans tes
participants une impression bénie de trà' vail effioaice. .La note dominante a été uJi
sentiment d humiihté en face de Dieu, et
,yte resptoinsabiîi'te en presence de la grave
situation spirituelle, morale, financière de
notre Eglise. Un culte présidé par M. te
pasteur Jules Tron, a ouvert la séance, et
une reûnibn de priere ëh à élé comme
le sceau.
Le surintendant M. te pasteur R. Malan
esquisse avec fcxrce et simjpiicité la position de notre Eglise, et sa responsabilité,
mj<mrd'h%à; les églises des Vallées sont
les racines d’un arbre qui ne peut croître
et porter des fruits qu’à la condition
qu’une sève abondante et saine monte du
sein de la terre pour nourrir et vivifier
l’organisme. Il examine ensuite de quelle
façon pratique les miembres du Consistoire ipeuvent coUlalborer avec leurs Pasteurs dans le but de rendre l’Eglise toujours plus consciente de sa dignité, et il
propose quelques; sujets d’examen, à cet
égard : le cuite de famille, la fréquentafen des cultes, l’école ,du dimanche, la moralité, les mariages mixtes, la. libéralité.
Presque tous ces sujets ont été examinés, non pas au point de vue théorique,
mais en tenant toujours tes regards fixés
sur la réalité, profonidément grave, pour
tâcher de se placer sous te regard de Dieu,
et d’entrer dans ses voies.
Deux sujets ont préoccupé les présents
d’une façon spéciale : le cuite de fartiMc
avant tout. Nul doute qu’il est la base de
toute vie chrétienne ; mais... sont-ils nombreux ceux qui te célèbrent, aux Vallées ?
Pasteurs, Anciens et Diacres ont senti lé
danger, et l’ont affronté en s’engageant
à travailler ppur te remettre à sa place,
la première place ; et la Commission exécutive est chargée de veiller à certains
détaüs inatériels (manuels, etc.).
La moriâité, autre sujet d’humilia,tion !
Encore, toujours fermer les yeux ? Les
présents sentent que ce serait une lâcheté ;
le mal règne .aussi dans nos Vallées ; le
dénoncèf ne suffit pas, il faut le combattre. Et c’^t le bai qui est unanimement
condamné ; non pas seulement les bals publics, malis le bal, sans distinction de locaux et de classes sociales, avec tout ce
qui le précède et le suit, véritable école
d’affaiblissement de la conscience morale,
dont les consêqu&oS toujours angoissantes ne sont mcohnues qu’à ceux qui ont
des drieilles ppiir rie ¡pas entendre et des
yeux pour ne pas voir ! On décidé d’examinèr aussi ce sujet dans les réunions de
quartier.
Le paragraphe des finances, malgré certains progrès réjouissaihts, reste toujours
sombre. Le surintendant M. R. Malian voudrait que tous comprennent que les Vallées doivent se suffire, et que la Caisse
Centrale est te premier... pauvre auquel
il faut penser. Par dignité et par nécessité nous ne pouvons compter que sur
nous-mêmes; probablement Pasteurs, Anciens et Diacres l’avaient ou l’ont compris !
Aussi rie restei-t-fl qu’à espjérer que les
differentes méthodes de collectes qui ont
été éxaininëes puissent correspondre, dans
la réialite, a dé nouvelles manières de donfier de la part des membres d’Eglise, qui
âlurbrit saisi que Dieu a droit non seulenJient à des sermons, des prières, des
chants, feh congrès, mais aussi à nos
bduréek V Cl.
AUX CORRESPONDANTS.
S. P., Fhrenee: Merci, dans quelques semaines probablement.
H. R; Ptamd, : Reçu avec reconnaissance ;
prochainement.
: l'IoM FUmlili iaÉii ie Vallnroiia.
V
L’Institut Féminin Vaudois de VaJleorosia est une iMaiaari où l’on reçoit des
jeunes files, géftêralement orphelines, appartenant à des familles pauvres.' Il se
trouve à mi-chemin entre Bordighera et
Vintimille, non loin de l’arrêt du tram
aù Pôritb Si. Vàllëcrosia. fei entrant* lé
visiteur est iriiriiëdidtériiènt fraj^ par la
hauteur d^ palmiers et des eticalyptus,
par la grandeur des immeubles bien aérés
et par le retentissement des voix joyeuses
qui arrivent de la cour de récréatiori.
C’est en ce lieu qu’une quarantaine de
jeunes filles trouvent leur aisile, sous les
soins affectueux des Institutrices et de la
Directrice.
Cette belle çeüvté a.été fcofflthenfcéë eri
1866 pair Mrs. L. A. A. ^yce, jeune veuve
qui perdit sdn mari à Fterèhce ët qui rtnt
s’étebilir à la Riviera pour des raisons de
santé. Attirée par les environs pittoresques de Bordighera, ele s’établît à l’Hôtel
d-’Angleterre et fut encouragée par deux
personnes évangéliques à, entreprendre
üné cÉùvre parihi les enfants de Vaüecrosia, ou d.ëjà quelques familles se réunissaient périodiquemcînt pour l’étqde de
1a Bible.
Comme il n’y avait d’écote qu'à une
heure .de distance d)u village, Mirs. Boyce
conçut ridée d’en, fonder une. Bien.tôt
après, elle érigea à æs^ irais une bâtisse
comp;renant unë école et un .atelier où les
garçons ¡pouvaient appriendre les différents
métiers, tandiis que l’on préparait les jeunes filles pour eri faire des institutrices
ou des persorines de service. Plus tard,
les garçons furent transférés dans une
autre ùistfction destinée uniquement aux
gariçons ' (Istiltuto Gould). Depuis 1869,
l’Orphelinat ipirit te caractère qu’il conserve aotueüement, étant destiné exclusivement aux files, n fut dirigé par
ÿirs. Boyce ele-même pendant 21 ans.
En 1887, te tremblement de terre détruisit une piartie de l’immeuble qui fut
ensuite rebâti grâce, au .cnneoOT
anglalisi, suisises et iftalliens. A sa mort' (20
février 1891), Mrs. Boyce légua l’institution à lEglise Valudoise, qui accep,ta le
don, tout en sacliant très bien qu’une telle
œuvre, étant dép,ourvue de fonds de dotation, .aurait dû être soutenue par des
contributions volontaires. En 1914, d’importantes restaurations furent faites aux
immeubles gr âce à dies colectes organisées
par le rév. Donald Miler, D. D„ pasteur
presbytérien â Gênes.
A côté de l’enseigniement élémentaire,
selon tes programmas du Gouvernement,
on donne dans l’institut des leçons de coûture et de broderie et on y enseigne tout
ce qui a irait à l’économie domotique.
L enseignement moral et religieux vise
principalement à la formation du caractère dés jëuirues filiea
L CEiUvre die Iflnistitut est plejnement
approuvée par le GouvOTnément Italien
et les inspectloris officielles de ses délégués ont toujours donné des résultats
satisfaisants.
La detpjense .annuele pour te maintien
(ië l’œuvrë est d© 120.000 lires italiennes.
Les cotisations menspeles des élèves qui
payent une œrtainé somme nominale pour
leur maintien ne représentent qu’une
dixième partie environ des entrées. On
pourvoit au reste par des contrihutiom
volontaires.
Le Directeur et la ^Directrice sont cha- i
que vendredi à la disposition des përsonnës qui désirent 'fisiter l’Institut et prendre connaissance de l’c&uvre.
• * ë
Après la lecture du rapport annuel, nous
sommes à même de donjner quelques détails supplémentaires.
L'Institut a les cinq classes élémentaires
et les élèves prennent part à toutes tes
manifestations patriotiques, sur l’invitation des autorités scolaires.
A l’ôccasion dë la « Befana Fascista »,
tes Dames patrbnnessès de l’O. N. B. n’ont
Piari oublié nob filettes èt leur ont envoÿé
dès douceurs.
Oh a ëU. peridant l’année une exposition de travaux confectionnés par les élè-
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ves, qiii se distinguent soit par la couture
<iue ijaf Id broderie ; tirtè yeètè de bdeiiffeisance iut aussi ^organisée au Victoria
Hall làvèo l’aidte dé idlvèrses .(iamèë et dèriioiselles anglaises.
La journée â l’Îristitut est bien rêiiir
î|is : on se lève. à 6 heures en été et à
d h; 30 en hiver.
Après le cüilte et le petit déjeuner, là
journée est méthodiquement et ratiannelIfemient divisée entre occupations du ménage, de l’école, làtalier, récréation.
La journée æ termine par le culte qui
réunit tout 1© monde.
Deux fois ipjar semaine lès élèves sont
accomipaguées' à la promenade et en été
eles jouissenit largement des bains de mer.
On a l’impression qu’on prend le plus
grand soin pour que ces jeûnes files croissent et se développent physiquement, intelleetuellemént, moraiemeint et spirituellement, et qu’eles se préparent à la vie
par la connaissance des choses les plus jndispensablels, Eles apprenintent en efîèt à
coudire et à brqdér, à repasser, à faire la
cuisine et le ménage, etc.
L’Institut pourvoit donc non seufement
à fournir un asüe à tant d’orphelines,
mais il les prépare à devenir dés femmes
utiles à la société et à la fàmile.
DATI DEMOGRAFICI DELLA PROVINCIA DI TORINO;
èìéàè <1! Agosto :
Cajiójuogo Resto Provincia TOTALE
Nati . . 609 702 1311
Morti . . . 607 534 1141
Aumento popolazione 2 168 170
Mese di Settembre :
Capolùogo Restò Provincia tOTALE
Nati . , , . 610 546 1 1 5fi
Morti . . . . 541 490 1031
Aumento popolazione 69 56 J25
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 23 al 29 Ottobre 1933-Xl.
Nàscite N° 0 —
_______jfc y-, gjg
Decessi N° 0
CHRONIQUE VAUD0ISE.
h A TOUS. Notre secrétaire communal,
M. le docteur Eemogna, vient de nous
quittet ayant obtenu un poste plus important à Venise. Durant lés deux ans et
demi qu’il a passés à La Tour, il a siu s’attirer beaucoup dé sympathie par sa courtoisie, sa bonne volonté de rendre service,
même en dehors de ses dévoirs profesisionnels, sans rien dire de la scrupulosité
avec laquelle il latecomplissait sà tâche, ce
•qui lui a valu l’estime des autorités et
les aimables sentimente d|u public. Et lorsque, lundi soir, entouré d’un grand nombre d’amis, qui, par la bôüohe de plusieurs,
lui disaient dés pensées pleines d’affèctueux attachemènt à sa personne et de reconnaissance iKiiir son tfavail fait dans
un remarquable esprit dèi dévdüéfné'tlt envers tout le monde, M. Riemogna sentit
alors encore et surtout fe regret que son
départ cause et le bon souvenir qu’il laisse
dans notre milieu.
— Soirée de hîemfaisam&ei. Les gérants
du Ciuéma-'Théâtre Tr^to ont organisé,
pour jeudi 9 novembre, à 20 h. 30 précises.
Une soirée de bîefifafeancé en faveur de
l’Orphelinat Vaudoïs.
Le film qui paft^aatria sur l’écran est des
plus attrayants; il s’agit de La case de
l’oncle Tom.
Nous remercions les génaints dti cinérilâ
et nous comptons sur la bonne volouté du
public, d’autant plus qu’à l’Orphélilnat il
^ urgent de faire des travaux très coûteux : il faut renouvelier les planchers
qui depuis des années sont dlans un état
pitoyable.
MASSEL. Notre église a été visitée par
MM. le pasteur Einaido Makn et le pro
fesseur Gino Costabel, président et. viceprésident de la Commission de District.
, M. Mialan a présidé le culte et l’assemblée
d’église, le 22 courant, exhortant les paroisSiéts à plus dë fidélité dàns le sendcé
de Dieu, dans le culte public et dans le
culte de famille.
Le prof. Costabd a parlé d’une façon
Shnple et intéressante aux enfants de
Pécole du jdimanche.
En rapport avec la visite d’église, nous
avons eu deux réunions, une a Sajse et
l’aütre au Beÿnaiüid. tint parlé sbr la valeur de la prière MBtl Jeœi Troni G. Costabel, R. MlaJan.
Que l’agréable visite ide nos frères soit
eh bêhéidictidri â irSftih R;
NORFOLK (U. S. A.). Notre cher ami
Philippé Richard, étaWS avec sà Wanbrcuse
famàHe à Norfolk, noüs a ënvnyé tai inandat de 80 dicdlars, destinés comme suit à
nos ceuivreS de bienfaisMioe : Hôpital du
Pomaret, dollars 10; Orphelinat, h; Asile
de Saint-Gërrnâin, 10, et pour notre œuvre d’êvan^lisatibn, 5.
Nous remercions hdtné frère, qui est
béni par Dieu^ qui prospère et qui a été
épargné dans la dernière catastrophe qui
a frappé la vile et toute lai côté de la
Virginie. C. A. Teon.
PERRIER-MANEILLE. Samedi, 21 courant, a ôté célébré le mariage de Pans Attilio, de la Baisse, avec Ribet Célina, du
Faureng.
Nos bons vœux accompagnent ces époux.
— Nous expriînons notre sympathie
chrétienne à la farhille de Bmmariuel Pons,
du Bessé, qui vient de perdre la chère
Letizia, décédée à l’Hôpital du Pomaret
aiprês une longue màladi&
Que Dieu aoutiénirie les cœurç affligés.
— Don reçu : Pons Attilio et feibet Célinà,” à l’occasion, de leur mariage, L. 15.
PIANI i)i VÁLLÉCROSIA. hos amis
den vont... Nous venons d’apprendre le
départ pour la patrie célœte de deux amis
de TEglise Vaudoisei, dont le vidfe se fera
granidément sentir à nos dél%ués à l’étranger ; iM. Mhert Badi, palstëur, secrétaire
de la Société Biblique de Colmar, qui était
un fervent admirateur de notre histoire
et qui’ pérora la cause de notre Eglise de
façon si éloquente quei nous en rfessentons
encore aujourd’hui les effets bienfaisants.
L’autre perte qtfe noiüs venôrÉ de faire
est cele ide M.Ue A. Vcm Loon, de Zeist
(Hollande), que Die(u vient dé rappèlèr
à Lui à l’âge de 80 ans. Les représentants
de FËglise Vàüdùiàe dans les Pays-Bàs càit
tous eû lé privilège de cc&iEntre ceite
chrétienne fervente ‘ét de recevoir l’hèfepitalité dians sa magnifique viüa de « Hdîg
Beèk en Royen », entourée d’un immeïile
parc. M;Ue Van Loon aimait beaucoup nètre Œuvre et leUe mettait souvent à notte
disposition son sajon ipour des réUniohS,
corhthe cèle que rious n’oublierons jamaife,
oü, aprte nôtre idiscours sur l’Œuvre de
. notre Eglise en Itàlie, la Dame d’uii Pafeteur VsBudoisi en co^umie authenticiùe de
Vaudoise, .a chanté, devant le nomfcreüX
auditoire, nos chœurs patriotiques. M.ÎÎ|e
Van Loon était une de ces personnes qui
s’oubliait ele-même' pour ne penser qu’aux
autres et nous, qui l’avôns connue de près,
nous saivons comibien grande était la simplicité de sa vie, qui étàit un renoncement :
cointinuei, dû à son esprit de sacrifice vraimefit chrétien en faveur des bonnes œuvres et des pauvres qüi savaient de pouvoir toujours compter sur son, secours.
En présence de ces départs d’amis de
l’étrâhger, le devoir Vaudois d’aMer
iëufi Eglise doit se faire sentir toujours
diavantage... , David Pobts.
— Istituto Femmmâe Valdese - Piani
di VaUecrosia (Imperiá). Comme le soussigné devra se rendré à l’étranger, en
qualité de délégué dé l'Eglise Vaudoise^
pour tûrte tournée qui durera plus que
ceïfe (dès années j^écédetates, nous prions
tom les amis de FInstîtut de VaUecrosia
^ liOiis ladte^er au plus tjôt leur don, afin
de faciliter nottife travail d’administration.
Le Direetewr : David Pons.
PR ALI.. Nous rerrièrcffims M. BbldrBiî,'
de Turin, et TètUidiarit en théologie Ai
Genre, qui ont présidé notre culte. i
— C'est en demanidant. à Dieu de leé
garder pendit toute leur vie que nou4
avons uni en mariage P^rot Henri de
Hértfi, Kià (Maizalt, avec îHchard LjjèUe dé
François, de la VâH le 21 octobre; eï
que nous avons bapltisé Barus Giiia; Suzanne d’Emmaauiti et de GriQ Màfajdà
(Guigou) ét Pascal Herftihnini de Fr8ilè<uâ
et de Menusan Adeline (Adteîts), le 2^
octobra
P&AMOL Nos vieiüards nqus laissent
Tun après Fautre pour htefiiter plus haut,
‘dans le tepoé céleste. Dans la matinée de
jeudi 25 octobre, notre frêfe Solder Sean,
des Beux, nous a quittés, à Tâge de 83
ans. Bài malâdSe n’a pas été longue ; ü nous
laisse quand même l’exemple d’une grande
soumfesiian à lai vdkâité de i>iéu et d'une
entière confiance en Lui. C’est ce qui I®ut
donner au cœur dû croyàiit la vraie joie
et la pjliiB douce paix.
La feudlle, qui sait que la Séparation
n’est pas définitive pour le chrétien, trouve
en Dieu ünè grande consolation.
Nous exprimons aux paremis notre symr
palthie) émue.
SMNT-JBAN. Mierorédi, is octobre, a
été béni le mariage de M, Londs Jàhier,
dé' Maiseille, et de M.lle Alma Pons.
R ciÉ heureux époux, nos meSïïeurs
vœux de joie et de bonheur.
— Lundi 23 courant, nous avons accompagne âu champ..du repos la dépouille mortelle de M. ArwM Liischer, décédé à Broï,
à l’âge dé 87 ans. ,
L^dS dernier, 30 ôdtobre, a eu lieu l’ensevelissiemeint de Adolphe Bomcms, de Favarot,* 'âgé de 29 àna
Aux familles si douloureusement éprouvées par ces déuils, notre sympathie émue.
VILLAR. Le courrier d’Amérique a apporté à la( famille de notre régent, M. l’instituteur Héli Long, la nouvelle de la mort
I dltune petite nièce bien-aimée, Omdla, la
■ fillette du pasteur SSivio Long, de Colonia
i Iris, emportée par une broncoipneumonie
j - foudroyante,' à l’âgé de Six ihofis, le 4 éc^
1 tobre dernier.
1 Nous exprimons aux famiies éprouvées
I nôtre profonde sympathie. r. j.
I. L’Mstoire réparatrice.
J Alexandre Cifetet, qui n’eét pas proteSItantj vient de faire paraître un livre d’un
Içàptivant .ihtérêt : Jean Cajas, roué vif
leí innooent.
f Ceux qui ont quelque familiarité avec
Voltaire n’ignorent pas^ Tafifaire Calas.
Voici en (peu de mots dé quoi il s’agit.
Galas était Un hiégociant de Toulouse, qui
eini 1769 avait été accusé d’avoir assassiné
tioh fils pour l’empêcher de se faire car
tholique. QuoiÚ'úe Galas fût innocent de
ce crime, les juges préveniUS le condamnèrent à mort, et, il fut roué.
Voltaire, informé de cette triste affaire,
convaincu idé l’innocence du martyr, prit
à cœur de réhabiliter sa mémoire. Après
trois années d’efforts, de dém'archieS, de
plaidoyers, il réussit a fstíte réviser le
procès et Cate fut réhabilité par le Parlement dé Toulouse.
Alexandre Coutd; a' instruit unë fíáá
encore le procès et a fouillé tous te documents qui pouvaient fournir quelques
informationsL
Les ennemis de Galas y sont jugés avec
la plus grand© sévérité ; le capitoul farouche, monstrueux, David de Bèaudrigue,
qui dès le premier jour du procès s'écria :
« Je prends tout sur moi ) il n’y a pas à
hésiter ; c’est en la' cause de religion », est
traité par l’hfetorién impartial comme il
mérite :
«
« Des documents récents, mis à jour,
nous permettent d’affirmer que celui qui
fut l’âme de l’accusation, qui déchaîna
l’affaire et la poursuivit avec acharnement,
le capitoul David de BeâJudrigue, était
■un magistrat prévaricateur et un fieffé
coquin ».
On prend note avec plaisir de cet effort
à juger te faits et te 'homm^ du passé,
comme ils le méritait.
Calas, roué vif et innocent, est aujourd’hui un personnage- plus digne que le
capitoul, et Vcfltairë, l’énnemi de la religion, nous apparaît sous un jour meilleur
que ceux qui s’érigeaient à défenseurs de
la' foi, tout en n'étant que d’aveugles
fanatiques.
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encouvàgènt à csutitiHufer, cette àhaéè ehr
cdnéi dans tó ffféfne VmÂ
Note iiiVitote diMïc te Pasteurs tíU' !•*’
Distiÿt; la jefttnéssè dë leurs ègiisëe èt
tous Betó qui ôtit à ccÉíiíí là vife reütietisfe'
aüx Váfiéesi à se traotver â Pôinteèt, dtmamche 12 (rfóvéfiíbíiB' lÿ^hain', pour àsvorr
erïSettîble qtieSqfte héiii-ës dé óíHíítñBÉidlí
spirituelle ët dë diSCÙSsiônâ flàteSUëîleS.
PROtítíAI^É :
a) JpiMe^ présidé par M. lë pasteur Guido
h) L’idée d’E0se^dam le. NçfmeoM Testainém: le pasteur H. Tron, jwiiôr..
c) Lés kmisem^ de la jeunesse ; M. le
pasteiir K Rostan.
d) Rapport swr le «Convegno» de Felónica Po: M. le pasteur O. PeyroneL
Le rendez-vous est fixé pour 14 h.,, à
l’ex BSôlë' Làtliie. Éé ÜSkité de Groupe.
Faits et Nouvelles,
Hommage aux Réforimtem’s. Les Cercles et Associations protestanltis de Genèvè
ont créé, il y a quelques aimées, une trar
ditiou intéressante. Ils invitent tous leurs
coreligionniaiires à se rencontrer le dimaii'^
che de la Réformation, à i’issué (te qultès
du matin, devant le monument de la Réforme, aux Bastions, et de rendre un hommage collectif à ceux dont 1© fameux MUr
doit perpétuer le pieux souAienir.'Cette
manifestation aura lieu le 5 novembre,, à
11 h. 45. Avec le concours dtu chant s^ré
ët dès' chœurs paroissiaux, soifs la dir^
tion de M. O. Bteblan» l’assemblée chantërà Jê P^ítóii^ 138. Elle! sera áísuite. invitée à se recueillir pèndant une Djinute
de silence, après quoi la manifestation se
terminera par le chant du cantique de
Luther. Le tout est simple, digne et sobre, et suscite chaquie année un Vif intérêt dans la ipopulation. (S. p. p.). ¡
L'Aïïocatü STEFANO PEÏROT
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TEHIIPS NOUVEAUX POtiR L’ESPAGNE.
A Madrid une semaine à été récemment
mise à jpart par le Gouvernement pour
l’exposition publique et la vente de livres.
Toutes te maisons d’édition importantes
d’Espagne en ont profité pour montrer ce
qu’eles avaient de,mieux. Le doct. Gonzales dit idans le Wtttchman : « A notre
étonnement, te étalages de la Société Biblique furent lés plus fréquentés, et, durant toute la semaine, leurs ventes furent
plus imiportantes que celles de n’importé
quelle maison d’édition ». Le Ministre lite
l’édlucation, le professeur ,de Los Rios, et
le maire de Madrid, don Pédro Rico, visitèrent le standi de la Société Biblique et
permirent qu’on te photographiât avec
quel(3ues-uns. ides leaders évangéliques. Lè
pldfesreur de Los Rios commanda plusieurs centaines de Bibles pour te noûvelte bibliothèques publiques.
{Btinday Schodl Times, 23 septembre).
LIVRES REÇUS.
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Il martirio di mi pdpdb : I VaMed, par
Taodoro Balmia. Edîzioni Corhaccio Milsno. — Prix : 10 lires. — Nous espérons en reparler prochainement.
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■■ .. ■ ■ ■ ïï~- : : ■'■ ■■- .:
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Nce mères - Galeiulrier die la fiamille
pour 1934 (lO* année). - 6 plandiies artisticpes en hêHt^aviire sur passe-partout
gris-perle. — Effiticm LaJbor - Genèm —
Prik : 6 francs 50. î j'
- Né pn 1923 Sous la formie d|u CaJendrier
d© Vaiumarcus, le Odendrier de h, fmrdde
pour 1934 a iteirière lui dix ans de pro
grès et die succès. Pour març[uier cette
étape «Q ne pouvait trouver sujet plus
noble md plus émouvant que nos mèree ;
car dans le désarroi actuét ce sont riles
qwi demeurent l’objet le pStus digne de la
tendresse et de la vénération de tous,
Six belles r^roductions de tableaux dus
à des i)eilntres ien.. renom et un choix de
pensées emipriuntées à des écrirvains ou
poètes illustres, font de cette publication
si soiginée te cadean par excellence des
bourses modestes et te souvenir qui, vu
sa valeur artistique, n'est pas limité à la
seule année 1934.
Il . *, ^TARIFFA INSERZIONI »BtorigW
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6,04
6,15
6,36
6,50
7,22
7,
7,26
8,10
(3)
0,25
1,03
1,22
7,15 12,40 } 18,20 lJ,48 (2) 21,03
7,19 12,44 18,24 19,53 21,08
7,33 12,54 , 18,41 20,07 21,20
7,53 13,16 17,38 19,04 20,25 21,39
8,05 13,34 18,01 19,20 20,49 22,02
8,30 14,07 18,44 19,51 21,27 22,40
Torino
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fe}'"
6,40
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7,48
8,06
8,17
8,21
7,56
8,26
8,39
9,04
9,14
9;18
(1) Feriale — (2) Ftótivo'— (3) AÌ Lunedi.
11,30 13,20 17,27 18,20 19,06 20,10
12,08 14,02 18,02 19,07 19,32 20,44
12,25 14,24 18,18 19,27 19,46 21,f 14,42 18,40 20,13
14,53 18,51 20,24
14,57 18,55 20,28
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