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Soixante-septième année - Anno IX*
17 Avril 1931
N* 16
I
i
Spett. Biídioteca Valdese'-'
• TORRE RELUCE
PARAISSANT CHAQIfE VENDREDI
4
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L, 10,—
. 24,. 22,—
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Tousles changements d’adresses coûtent yo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
vu Le nnméro: 20 centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., «dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8),
Wfl lA VIE IIITtBIFUBE
Emn de compassion.
..Mais un Samaritain, qui voyageait,
étant vmu là, fut ému de compassion
lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses
pheies, en y versant de l’Jmile et du vin;
puis il le mit sur sa propre monture, le
conduisit à une hôtellerie, et prit soin de
lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les
donna à son hôte, et dit : « Aie soin de lui,
et ce que tu dépenseras de plus, je te le
rendrai à mon retour ». Luc X, 33^-35^
Si, de l’admiralble parabole du boirt Samaritain, nous détachons, pour les méditer, ceS trois versetsi, c’est pour cette seule
raison qu’ils nous permettent de souligner
les caractères 'de la vraie compassion. 11 y
&, en leffet, une fausse compassion, plus
apparente que réele, qui oonisiste eni Sentiments eocagérés, en paroles enflammées,
en miajnifestations tout extérieures, mais
qui n’adoucit ou ne supprime aucune souffrance. Que de persolnnes’ déplorent à
grands cris la misère humaine et passent
outre ! Ges deux nepréæntants de la piété
juive n’ont pas été peut-être aussi indifférents que nous le croyons.* Ils ont eu
probablement te cœur serré, et se sont dit ;
! « Il fiaïudrait faine quidqnie chose », miais
ils n’ont pas su voir le devoir pressant
et les prétextes ne leur ont pas manqué
pour s'en dispenser et s’en excuser : ils
n’avaient pas Je temps ; leur service les
appelait à Jérusalem ; ils redoutaient un
sort semblable à celui du blessé ; que
sais-je ? ils craignaient de se souiller au
contact de cet inconnu. Au fond, ils ne
réalisaient pas ce que doit être la véri*table compassion. '
Ce qui frappe au contraire, eh premier
lieu, dans l’attitude de ce Samaritain, dans
Sa bonté, c’est son empressement à la manifester. Pas un retard, pas une hésitation. Sans ge ladsiser arrêter par aucune
considération extérieure, il ne boude pas
mï instabt devant la tâche. Les actes de
compassion ae sucoèdient tes uns aux autres sains Sinterruption. Il prend tout le
temps nécessaire. Descendu de sa monture,
il se rend auprès du blessé, verse sur ses
plaies l’huile et le vin; il te Soigne, le
relève, te console. On sent dajns ce cœur
Une atmosphère saturée de compassion,
étrangère à tout calcul humain, une spontanéité absolue, un élan magnifique dans
la charité. Le Samaritain aime pour aimer, â, l’heure où Dieu Ifappelle. Que cet
empressement fait de bien ! Il n’est point
l’œuvre d’un meroenlaire, d’un esclave qui
doit obéir et ne peut autrement; c'est
l’œuvre de l’enifant d’un Dieu d'amour,
d’un disciple du Sauveur. Ch. Wagner raconte te trait touchajnt d’une pauvre
femme entrée dans une cuisine populaire.
Elle venait de s’asseoir devant sdn assiette
de soupe, quand ses legards furent atti^ tout près d’elle par la figure hâve et
décharnée d’un jeune homme qui avait fini
Bon maigre repe. Sans un mot, elle met
sa ration devant son compagnon de table.
« Il en a encore plus besoin que moi ».
C’était la seule raison de sa compassion.
Après son empressement, signalons le
desmtéresæment du bon Samaritain. Nous
discernons dans son acte une pureté d’inspiration vraiment touchante. Il n’en retirera rien que le sentimeint du devoir accompli. D’autres se seraient laissé arrê
ter par des considérations de nationalité,
d’agrément ou de sécurité personnelle.
Lui-même n’a pas de pensée de derrière
la tête et met sous ses pieds tous les avantages qui pourraient résulter de sa compassion. Qu’Un tel acte est rare dans nos
vies, et comme nous sommes souvent dominés, dans l'action bonne, par des con'sidérations perSonnielles inavouées ou habilement dissimulées aux autres et à soimême ! Luther avait l’habitude de distribuer aux pauvres et aux mendiants les
riches Cadeaux qu’on lui faisait à l’occasion du baptême de ses enfants : « Nous
n’avons pas besoin de oes chosœ-là», disait-il à sa compagne.
H faut souligner enfin la fidélité du Samaritain dams l’aiccomplissement de son devoir d’amour. Il persévère jusqu’à la fin ;
il fait son œuvre jusqu’au bout; et Ses
paroles au taniancier de Thôtellerie indiquent bien qu’il n’entend rien laisser en
arrière. Bon jusqu'au fond de son être,
il ne connaît pas ce que nous connaissons
trop, hélas ! Une certaine lassitude dans
l’action bonne, qUa'hd elle se prolonge audelà de ce que nous' avions pensé, ce sentiment intime que notre part est faite,
que d’autreîs pourront continuer et achever le travail ioommencé. Que de belles
croisades ont sombré, faute de i>eri^vérance ! Combien d’œuvres' excellentes disparaissent encore aujourd’hui, faute d’avoir
été soutenues et entretenues par l’effort
continuel et par de ferventes prières ! Nous
sommes partis pleins d’enthousiasme et de
foi, mais la tâche s’étant révélée plus difficile que nous ne 1e pensions au premier
abord, nOus avons faibli et souvent fait
naufrage au mometnt où nous' pettisions
toucher au port. L’Ecriture nous en avertit à maintes repris ; « Celui qui persévérera jusqu’à lia fini, c’est celui qui sera
sauvé». Mile fois mieux vaut de poursuivre une seule œuvre bonhe contre vents
et marées que de lui substituer une série
d’œuvres que inous abandonnerons les unes
après les autres. N’est-ce pas bien souvent un travers de l’époque à laquelle nous
vivons ?
La vraie compassion, nous venons de la
considérer à l’œuvre chez le bon Samaritain. Comment arriver à cette ardeur, à
ce désintéressement, à cette fidélité ? Où
trouver l’inspirationi et la force pour une
semblable tâche ? Seul, l’Esprit de Dieu
manifesté len Christ nous en rendra capables. J^s, au cours de sa carrière terrestre, était constamment ému de compassion ; pour les sauver il aimait les âmes
d’un amour infiini. Il cherchait encore celle
d’un Judas au cours du repas de la chambre haute. Il suivait Pierre jusqu’en- son
reniement quand il le regarda dans la cour.
Comme il avait aimé les siens, il les aima
jusqu'à la fin. 'Voilà l’inspiration vraie,
puissante, étennielle. L’occasion de la demander se présente à nous chaque jour.
Aimer, comme nous avons été aimés' par
te Christ jusqu’à la mort de la croix ; nous
sentir toujours prêts à renou'veler et à
sanctifier cet amour, prêts à grandir en
lui ! {Semeur Vaudois).
Pensée.
Nous nous sommes donnés S, cette œuvre sang enthousiasme comme sans arrière pensée. Je ne suis pas un amateur
d’aventures... Je suis un soldat, ma feuille
de route est signée, je pars.
P'RANÇOIS CoiLLARD.
iPour le Eeeensement.
.^Tous nos lecteurs savent que le 21 avril
(Natale di Eoma) aura lieu le Recensenrnit. n est de la première importance
que les résiidtats soient exacts et complets ;
Üjs’agit donc de répondre aux SfférenStes
qmstions avec clarté et précision. Nous
ne rappellerons pas les sanctions pénales
contre les personnes qui sciemment fausseraient les données, car chaque citoyen
est assez intelligent peur comprendre qu’il
s’îigii d’une mesure d’ordre. supérieur,
d^hs l’intérêt général de la nation. Il ne
s^a peut-être pas inutile de faire ressortir, encore une fois, que le Renœinsement
n-(£i aucun but fiscal. Chaque chef de farÊUe recevra un « modsido » qu’il devra
remplir en répondant fidèlement aux différentes questions qui ont toutes leur impOrtcmoe. Des « officiers du Recensement »
cfe été nommés, dans chaque commune,
le but de faciliter la tâche.
à la demande concernant la reprofessée par chaque citoyen, nous
ïiépjpelons à tous nos lecteurs, ainsi que
lê; Modérateur de l’Eglise Vaudoise l’a
déjà communiqué, qu’il faudra simplement
rêpomdre :
BVANGELICO
sêns autre adjectif (c’est-à-dire sans spécîfier : Valdese). Dans la colonne dm baptême il n’y aura aussi qu’à répondre de
même:
EVANGEIflCO.
RÉb.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
POUR L’ORPHELINAT.
Cette année encore, les conditions fîmançières de l’Orphelinat de La Tour nous
obligent à recourir à la charité et à la
générosité de nos Eglises.
Nos quanante-cinq orphelines sont à l’âge
du plein développement phydque, ce qui
exige de gros frais de nourriHure, vêtement et chaussure, ¡sans parler des dépenses assez considérables qu’exige l’école,
pour lesquelles nous m pouvons plus beaucoup compter sur le Patronato Scolastico.
Par contre, le soin de leur sasnté ne nous
a pas coûté bedmioup.
Pour obvier à la menace du déficit, les
contributions régulières des quelques amis,
qui se souviennent de l’Orphelinat dans
la répartition de leurs dons annuels, sont
loin de suffire. C’est pourquoi, d’accord avec
M. le Modérateur, nous demandons à chor
que Eglise de consacrer à cette Institution
la collecte du 3 mai (Dimanche de la Mère).
Nous prions instamment les Pasteurs de
préparer et annoncer dûment cette collecte, et aux fidèles d’y concourir joyeusement et libéralement.
Pour la (Jommfesion :
J. Jalla, président.
000-0- OOD-DOO -O-O-O ■DOO OOOO'OO
UN TABLEAU SUR BOBI.
La Commission pour les achats de la
Galerie d’art modemie de Gênes s’est réunie à Rome, sous la présidenice du sénateur Broccsardi,
Elle a décidé l’acquisition du tableau :
^ Place de l’Eglise Vaudoise à Bobi», de
Domenico Valinotti, duquel noua avons
donné des nouvelles en son temps.
Ce tableau est une des œuvrœ spirituellement mieux réussie de ce peintre.
e. e.
ECOLES DU DIMANCHE.
Nous rappelons que la Fête de Chant
pour les écoles du dimanche du Val Pélis
aura lieu mardi, 21 avril. Natale di Bothu,
à 10 heures, dam le temple de La Tour.
Les parents sont aussi cotrdialement
invités.
Sociedad Sudamericana
de Historia Valdense.
«Reunidos en Ombues de Lavalle despues de la Asamblea général de las TJ. C.
de Jóvenes, d dia dos des Marzo de nul
novecientos veintiséis, los que firman aquí
abajo décider formar urna Sociedad de Historia Vddense: (Guido Rivoir, Enrique
Beux, Augusto Bevel)... » voilà leS premières lignes que je lis Sur le registre de
cette Société américaine ; plus loin : « ...En
el templo de Jacinto Arauz, la noche (soit);
del diez y seis de Marzo 1927, en ocasión
de la Conferencia Anual de las Iglesias
Valdemes de la Región Rio Platertee, se
declare constituida definitivamente ».
Elle compte 34 membres fondiaiteurs qui,
— reconlnaissant l’utilité -de l’histoire vaudoise comme bonne lecture, par son influence sur la formation du caractère vaudois des «nôtres» qui habitent les pays
où l’cn parle « casteianio » désirent la
faire âimer ét étudier tonjoum plus, et
veulent réunir les documents des premières colonies.
Le siège de la Société est Cdorda Valdense, où eüte a ses archives, sa bibliothèque et son musée. •
Toujours en parcourant les premiers
verbaux, nous apprenons que M. J. P. Malan donne au musée te registre contenant
tes : Cursos de primer año de estudio en
el liceo de Cdonia Valdeme ; l’église de Colonia Valdense fait cadeau de ; el primer
pupitre desde el cual predicó él pastor Mord en este pais. Le toujours regretté pasteur Daniel A. Hugon laisse à la bibliothèque 23 publications, la plupart de grande
valeur littéraire et historique; entïe autres : L’histoire des Vaudois, de Léger,
MuSton, Gilles, Brez, Comba et Jalla. La
Société obtient rme copie du graphique
plastique des Vlafléès VaudoiSes, du docteur D. Rivoir, se procure la collection
des Bulletins de la Société d’Histoire Vaudoise de La Tour, dont elle est membre
à vie depuis le 2 septembre 1926, et lui
envoie une série des mohnaies actuellement en COUTS d)a|nB l’Uruguay et dans
l’Argentine.
M. Auguste Revel, pharmacien, a déjà
publié pour les Vaudois de langue espagnole les suivants opuscules du 17 février :
Los 200 invincibles (1925), En el destierro
(exil) (1926), El glorioso regreso (1927 et
1929).
Quant aux livres d’histoire vaudoise, en
dehors de celui publié par M. Louis JouTdan, il existe en espagnol la traduction de
la Storia dei Valdesi, du prof. Elmesto
Comba, que les tiaducteurs, MM. Lévy
Tron et Daniel Bonjour-Dalm'as, ont donnée
à l’imprimerie, à Buenos-Aires, en 1926.
Chaque année, à l’ocoasion de la Conférence de District, a lieu une séance ordinaire de cette Société. La dernière séance
s’est tenue dans le temple de San Pedro,
le soir de mardi 3 mars. Las membres
n’étaient pas tous présents, mais un public assez nombreux — des dames surtout
— occupait les bancs. Le public est pone-
2
tuel, le Président est exact; à 8 h. 1/2
Bt le past. H. Beux ouvre la séattioe. Après
Vinvocation, le chmt d’un cantnjm et te
lecture d’un Psaume (mnovatioa américaine?), il nous donne une iritéressarite
étude sur le sujet : Les Vcmdobs, qui sontüs et d’où sont-ils venus ?
Après la lecture des vertaiix et quelques
courtes discussions di’ordre plutôt administratif, c’est le pasteur Süwio Long qui réjouit le public en lisant, en patois, d’une
façon impeccable, deux des légendes vaudoises recueillies par notre historien, M. le
prof. Jean JaUa : Lou « bMc » e lou « lu »
enfla capeila de R&urà et Là fcrntim
d’CoumigUoun. Les jeunes vaudras d'Amérique, commencent roalheureuôement à ne
plus parler le français, mais le patois est
Onicore compris et parlé par tout le monde ;
aussi le Lecteur a été fâliciité pour sa diction et remercié par de vifisî applaudissemente. Nous savons que pour la prochaine
séance îl préparera, même en habitant les
«Pampas», quelques autres lectures dans
lé beau patois du Val Balsille... ce dont
nous le remercions dès maintenant !
L’heure étant avancée, la nomiaation du
nouveau Bureau est faite par acclamation ;
aussi est-il confirmé dans les personnies de
MM. Henri Beux, pasteur, président ;
Pierre Bounous, piaôteur, vice-président ;
Mlle ather Gönnet, secrétaire.
'C’est par Le Serment de Sibaud, chanté
avec entrain et beauoorap de sentiment, et
par tsne fervente prière de M. Beux, que
la séance est clôturée.
* E. Herbert G-z.
CARNET DE VOYAGE
BLANC SUR NCNR.
Les Alngiais ont un proverbe qui peut
être librement traduit : Si Mars eomTnetice en Mon û finit en agnemi, et viœversa, ce qui, je suppolse, n’a pas besoin
de commentaires.
Cette année il a oommencé m lion, aussi
l’on espère qu’ü finira en agneau ; c’est
si beau drespéner ! Je me trouvais dans
le nord de l’Anglètierre le 1® mors et l’on
a eu une tourmente de Meige à faire pâlir
nos tourmentes sur les 'Alpes. Le vent
soufflait violemment, la neige tourbillon^
naît ; c’était beau â voir par les fenêtres,
mais pas agréable du tout, quand il fallait sortir dans les rue& Je pensais que
c’était une colère locale préparée pour moi
ou contre moi ; ce fut donc avec satisfaction que j’entendis, le Soir même, dans un
sermon aux enfante à Londres, transmis
par téléphonie sans fil, qu’on avait eu aussi
la neige dans cette viHe.
Les lecteurs de l’Echo — surtout ceux
qui habitent les Viallêes — seront surpris
de voir que j’ai pris la plume pour parler de la neige.
Il y en a qui pensent que C’est bien bantfl, en éifet, que de parier du temps, mais
j’écris à uii point de vue anglais et ici ce
n’est pias baWal du tout patlm* du temps '.
Qn se Salue le matin et l’on fait une remarque sur le temps, on se souhaite le bonsoir et l’on exprime un jugement sur le
temps qu’il a fait pendant la journée, et
à 9 heures, avant d’aUeir au lit, on se préoccupe de ce que pourra être le temps du
lendemain et l’on est tout oreille pour entendre quel est le pronostic annoncé par
la T. S. F.
Donc, je vous assure que c’est avec plaisir que j'’ai vu blanc sur noir sf’éteiiïdaint
6, toraitei l’Angleterre; en effet, le lundi
2 mlars, j’ai voyagé pendant plusieure heures toujours au milieu de la neigei, et je
descendais vers le sud ! Tout blanc ! c’était
beau; les traees de charbon semblaient
avoir disparu, la fumée paraissait lavée
(du du rapilnls emportée par le vent impétueux de la védUe).
Et non Seulement ü a neigé sur toute
rAngleterre, nuans il a fait froid, si froid
que la neige a gelé et a duré plusieurs
jours. J’ai marché sur la neige gelée, dans
une grande ville, et j’étais presque heureux
de'porter'ma valise pour me réchauffer!
J’ai passé eU'Angleterre un certain nombre de-, mods, à pluisieurB reprises, et je
n’ai jamais vu un phénomène pareil ; aussi
je pense qu’on me pardonnera d’avoir parlé
du temps, si VEcho... publiera ces notes.
Lw M.
Le <]« Déni' et sm Ustoire.
Dans le derniar numéro de La Luce,
M. E. Ta^iaJat^ rappelle, par w article très intëressanit, l’hisitarique de ce chant
sacré, si connu auissi parmi nous, ^t par
la version italienne (N, 35 de rirmarfo),
soit par la version française (N. 25 du Nouveau Recueil). Nous nous permettons, par
conséquent, 'd’y puiser quelques données
pour les lecteurs de YEeko.
Le Te Demti est le plus Soiennel et le
plub célèbre d’entre les hymnes de l’Eglise
qui ne dérivent pas littéralement des Saintes Ecritures. Il lOst en grand honneur dans
l’Eglise romaine où il fait paartie, d’une
naanière régulière, du service divin ; il est
aussi chanté dians les cérémonies publiques, pour remiereier Dieu ,de ses bénédictiomls. (Il a été chanté, entre autres,
pour rendre grâces à Dieu d’avoir concédé
la Saint-Barthélemy!).
Terrédius, disciple de Oésarius de Arles,
en parle, et Saint Benoît (480-543), au
chapitre XI de sa Règle, indique quand ses
moines doivent chanter te Te Deum,
D’après une tradition, Ambroise, évêque
de Milan, et Saint Augustin iseraienit les
auteurs de oet hsTune, qu’ils auraient composé, alternativement, lors du baptême de
Augustin (388). Il est probable, au contraire, que plusieurs chrétiens aient contribué à la composition! de cet hymne, Ambroise entra autres; et il est à supposer
que, déjà dans la première moitié du cinquième siècle, ce chant sacré avait la forme
qu’il a aujourd’hui.
Par son invocation' :
«Saint, Saint, Saint est l’Eternel»
le croyant offre un sacrifice à la gloire du
Seigneur, proclame Sa foi, implore la Miséricorde Divine ; il s’humilie en la présenoe de Dieu, il s’exalte dans 1e sentimetnt qu'il possède Dieu. Ce sont ces scn'timente qui font du Te Deum l’hymne de
toutes ks sotennités.
« SaiM, saint, scmtt, gloire à VEternel ».
Pourquoi cette exclamation. Saint, estelle répétée par trois fois?, se demande
Saint Ambroise, tandis que gloire n’est
chanté qu’une seule fois ? Et il explique
les deux faite en disant que l’hymne fait
ressortir par là l’unioin mystérieure de la
Trtnité Divine, te Père, le Fils, le SaintEsprit, qui sont Un en Sainteté. A ce propos M, TagliallateJa établit un rapprochement spiritiïél frappant avec la Tnort de
Bède. Arrivé au terme de sa carrière, ce
croyant, qui venait de terminer la veraon
du quatrième évangile, est interrompu
son disciplte : «Maître, lui dit celui-ci,
il y a encore quelques lignes, l’espace
pour une pensée ». « Hâte-toi d’écrire »,
ordonne Bède. « Et maintenant c’est écrit ».
Alors Bède : « Tu l’as dit : c'est fini » ; il
se fait descendre du lit, s’agenouille Sür
le plancher de la cellule, prie, et chante :
« A Toi soit la gloire, oh ! Dieu ; Père,
Fils et Saint-Esprit'», et après avoir prononcé le troisième nom de la Trinité, il
rend le dernier soupir.
M.' Taglialatéla donne ensiate, dans ce
même article, quelques détails, qu’il est
bon de rappeler, sur le patriote Franceeq)
Dall’Ongaro, qui a traduit te Te Deum em
italien, et dont la version poétique est je
N. 35 de l’Innmio.
Dall’Ongaro naquit en 1803, à Mansuè
(Treviso) ; les ordres lui furent conférés,
mais ses sentiments d’un ardent patriotisme lui firent abandonner la carrière ecolésiaBtique. Il conserva toujours sa foi en
Dieu et en Jésus-Christ, son Fils; même
Luigi Desanctis, dans son joumali, écrit (le
3 septembre 1850), que Dall'Ongaro lui
avait proposé de fonder une Eglise Italienne en Lombatdiie, dans la persuasion
que la réforme rdigieiise devait être indépendanite de tonte idée politique.
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JAHIER - Torre Penice. _________
UNIONS CHRETIENNES.
iBendanSt la dernière semaine, les ümons
Oirétiennes de Jeunes Geins ont conclu
leur activité d’hiver par des réunions spéciales, très bien réussies. Les Unionistes
de la Vallée du Palis se sont groupés presque au complet dans les quatre grandes
réunions de SaintJean, de Bobi, du Villar
et du Serre d’Angrognla, présidées par tes
Pasteurs de l'endroit, où, devant un public très nombreux, IM. Fuhrmann a illustré par des explications appropriées les
films très intéressante de la vie de Jésus
et des iactivités hiverniales à Prali, qu’il
a projectés sur la toile; et MM. Falchi
et A. Jaila Ont adressé aux Unionistes des
appels et des exhortations au service de
Dieu, de l’Eglise, du prochain. A SaintJean s’ôtaient réduis les ünicoiistes de
La Tour ; à Vilar et à Bobi ceux des quatre Unions fédérées et de plusieurs Unions
de quartier ; au Serre presque une centaine de jeunes gens des Unions fédérées
du Pm du Tour, de Cacet, du Serre, et
de la niouvielle ünion du Verné, active et
vaillante, qui a spontanément assuré son
inacriptioin' au Groupe. Les Unions de
Prali, de Rora, de Riclaret, de Maneille,
ont été visitées par le Président du Groupe,
qui a pu constater leur utile activité et
leur attachement à la grande famille unioniste des Valiéee. La nouvelle Union de
Rodoret, la sœur cadette de la famille,
a pris son essor dans une réunion très
intéressante, présidée par le pasteur
Ml. Fuhrmann et par le Président du
Groupe. Les Uniotns de Saint-Second et de
Pignerd ^nt convoquées pour samedi soir,
18 courant, à Saint-Second ; et leS trois
Unions fédérées de Turin te réuniront le
mardi 28 courant, dans une grande réunion -plénière. Enfin, prochainement, l’Union du Pomaret sera visitée par le Président du Groupe.
Oes grandes réunions, qui groupeint un
total de plus de 500 Unionistes, sont deS
manifestations très daires de la solidité
du Groupe des U. C. de J. G. des Vallées,
de la dévotion qui inspire chaque Union,
soit envers l’Eglise Vaudodse, soit envers
•le mouvement unioniste italien et mondial, en vue d’un service toujours plus
utile, pour Dieu!, aiu sein de l’Eglise Vaudoise. Le Comité die Groupe exprime à
tous tes Pasteurs, à toutes les Unions, sa
reconnaiissanee potu* l’accuirir très cordial
qu’il a reçu, pour la vaillante activité de
collaboration fraternelle au Groupe. Un
grand merci surtout à M. Fuhrmann pour
sa tournée à intéressante, et à son jeune
ooUaborateur M. Gardiol, président de
ru. C. de La Tour.
— Considérant les difficultés que préæntait l’orgianisation d'un Convegno unique à l’Ascension, il a été décidé d’organiser deux C&nvegrü : le premier, à l’Ascension (|14 mai), à Pian Prà; le deuxième,
à Perrier-Manedlte), te dimanche 31 mai
(probabtement sous les châtaigniers de
Ciaudan), pour les Unions de la Vallée de
Saint-Martin.
Le programme est le même pour les
deux Omvegni: à 10 h. 30, le culte; à
14 heures, le concours de chansons populaires vaudoises.
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Concorso per titoii ed esami alla cattedra di materie letterarie nel Ginnasio Inferiore. Temi» utile per te domande : entro il 16 giugno 1931-IX.
Per informazioni rivolgersi al Moderatore della Tavola Vcddese, in Torre Pellice.
« « «
Poni nne «niente cordiale.
Dams notre inexpérience nous avions
cm, jusqu’ici, qu’ü était irtutüe de rappeler les faits de toute évidence; mais
ü paraît que les temps chmgent. Nous
prions donc nos lecteurs de bien vouloir
prendre note que, comme , ü est naturel,
le Rédacteur assume aussi toute la responsabûité des articles (et correspo<ndan
ces,) mon signés; les éventuelles critÍ¡
ques doivent, par oonséqumt, être adreè
sêes directement (ou... indirectement) an
soussigné.
Nom priom amsi nos lecteurs de bi^
vouloir se rappeler que, n’aycmt pas
bonhdur d’avoir un ccrrrespondomt officié
et régulier dam toutes les paroisse^.
i’Bcho est obligé de prendre son bien o§;
ü le trouve ; ü s’ensuit que parfois cejà’
taines nouvelles parviennent à la Rédcu^
fian par des sources non Officielles et qu$
peuvmt être, quelquefois, inexactes oi|
prématurées. Réd.
s{: «
AN6B00NE. Après les conférences
l’Evangélisation, données par M. le pi
teur J. Bertinat, de Venise, et déjà meh
tionnées datte le journal, tes membres
la Société Missionnaire « Pra del Torno
ont donné des conférences dans neuf éc<ÿ|
les de quartier, les soirs du 10 et du 1SÍ
mars dernier. Ils ne purent collecter tou^
l’argent qu’ils auraient désiré apporter!
dans leur caisse ; mais quelques réumions
te sont montrées' généreuses. Si touteÉi
l’avaient été:!
— Les Unions des Jeunes Gens d’An|
grogne, convoquées au Serre par le prof|
Attilio Jaila, ont -assisté, 1e soir dü 9 coul
riant, avec le public qui y a pris part, 'f'
une soirée de cinématographie, dirigé'
par le pasteur de Pral, M. Albert Fuhi^
mann, qui nous a montré des scènes
la vie die Jésus, bien intéreteantes et pap^
fois frappantes. Tous tes Unionistes ont eaa4;
suite été invités, par le Président de l’UnioÉ
du Serre, à prendre te thé chez M.me E2^
vire Malan. Ce dont ils lui sont trèa
reconnaissants.
— Dimanche, 12 courant, M. te missionnaire émérite Adolphe Jalla, qui compte,
repartir pour te Zambèze avec M.me Jalla,'
avant la fin de l’été, a présidé te cuite I
Saint-Laurent. A tous ces porteurs de lai
bonne nouvelle au sein de notre paroitee^
nous exprimons -notre vive reGorHnaisisance¿'
— Mariage. Depuis la fin de févrio’
nous n’avons eu qu'un mariage, célébri
dans le temple, te Pasteur foinieti
comme officier d’état civil. Charles-Albert'
Monnet feu Jacques et de JoSéplüne Coïs-J
son (Sarsa), avec Madeleine Chauvie de
Jean et feui Catherine Buffa, native de
Torre PeUaoe, mais -demeurant aux Odiins.'
Nous renouvelons à ces jeunes époux
tous nos vœux de bonheur. ^
— Décès. Après plusieurs jeunes des
mois passés, quelques vi-eux ont auste
achevé leur course terrestre : Daniel Gouin feu Daniel (SonnaiiUettes), décédé le
5 mars dans sa 88® année. C’était te doyeq»
de la paroiBSle. Susmnme Chauvie, veuve de
J. Pierre Frache (Mairtinail), décédée le
6 mars, dans sa 76° année. Jeanne Bowmè, :
veu-ve d’Etienne Bertalot (Ciabot), décfe^
dôe te 12 mars, dans sa 79® année. Italie
Hélène Odin d’Etienne (Malans Infé*:
rieurs), décédée te 28 mars, dans .sa 16*<i
année, un mois et demi après sa sœqr
Hüda, morte à 21 ans. Paul Berlin (dit
Gianet) feu-Paul (Garsinière), décédé le
31 mars, dans sa .52® (année. Marie Marf
guerite Caisspn feu Etiqnne, veuve Ben'
necb (Serre), décédée dans sa 65® 'année,
à l’Hôpital de La Tour, le 7 courant. ,Se3
funérailtes ont été présidées par M., JeiUï
Tron, que nous remercions cordialement,
aussi au nom des .(nombreux parente, |
Notre sympâthie chrétienne va à tour
tes les familles en deuil, p. c. *
GENÈVE, Hymémée. Mardi dernier, f
avril, a été réJébrê par M. le pasteur A.(
Carmlagnclai, à l'Eglise italienne évangélique de Genève, le mariage de M.lte Lydùt
PeUegrm avec M. Humbert Cafagna.
Lfô deux époux, à qui nous souhaiton*
le vrai bonheur en Dieu, sont membres,
fidèles de cette communauté.
LA TOUR. Douze mois de bon travail,
silencieux et réguliieir, une tâche module,
mais accompli© avec fidélité, telle est l’œUvre dont il faut se réjouir, cette dernièr#
année encore, avec la Société « Charlotte
Beckwith, pour la protection des ertfamtS
pauvres des écoles du ¡dimanche vaudoi**;
ses ». Une fois de plus il nous faudrait lai^
ser parter les chiffres pour sigMater l’œ^
3
mW"
■‘¿F'"
•••
vue eflBcaice et modeste de la Société des
Xtemoiseiües, qui peut distribuer, par exemple, 42 paires de chaïussures, tabliers, pantalons, etc., avec des effitrées qui ne sont
piaa.. formidables.
__ Dimanche prochain, 19 courant,
il 20 h. 30, M. le missionnaire Adolphe Jalla tiendra une réunion, dans XAula
Mcugwt, du CoiUèg'e, sous les auspices de la
Société « Pra de! Torno ». Le public y est
cordialement invité.
— Dimanphe prochain, 19 courant, a
15 heures, dans la Salle du « Dopolavoro »
(Viale délia Rimembratoza), M. le docteur
Théodore Laura, de Turin, tiendra Sa dernière conférenioe du cours de puéricuU
ture, qu’il a développé cet hiver. Il parlera sur cet important sujet : Mères et
Enfants (Les devoirs des mères pour la
santé et la force des enfants).
Tout le public y eSt cordialement invité,
et surtout les mères et les éducatrices.
— Le culte de Pâques, présidé par
M. le pasteur B. Soulier, a été comme d’habituide très solennel ; ulne nombreuse assemblée boudait le temple, pour écouter
avec recueillement le message évangéli■que. La Société Chorale chanta un chœur
pui&ant. On remarqua avec plaisir que
,bon nombre de jeunes gens s’approchèrent de la Table Sainta
— Samedi, 11 courant, l’U. C. de J. G.
et ru. C. de J. F. ont offert une soirée
intime 'à leurs frères et sœurs cadets, les
33 catéchumènes récemment reçus comme
membres d’Eglise.
'M. H. Paschetto, ex-président de l’U. C.
de J. G., préside la réunion et, après une
bonne aEocution de circonstance, il donne
la parole au candidat en théologie Jean
Tron et au prof. Falchi qui rappellent les
devoirs sacrés des rachetés de Christ et
placent, une fois de plus, devant notre
-chère jeunesse, l’idéal d’une vie de fidélité
entière au Maître.
'Après le chant d’un cantique et la
prière, se déroule un coquet programme
de récitations, chants, jeux dont tous
s ent bien joui.
Inutile d'ajouter que la traditionnelle
tasse de thé n’a pas manqué et que tous
conservent de cette soirée un excellent
souvenir,
— Le jour suivant, à 2 h. 30, dans
l’école de Via Uliva, l’Union des Mères
et i’U. C. de J. F. réunies souhaitèrent
une beUe carrière d’unionistes et... de mères de famille aux 18 jeunes filles récemment devenues membres d'Eglise.
Ce fut une fête des naieux réussies, au
programme ridie et varié, qui nous fit
passer quelques heures d’édification, de
joie saine et de délassement.
Les allocutions , très appropriées du pasteur B. Souher, de Mime Ida Jalla et de
M.me Maghit, seront certainement en bénédiction pour beaucoup d’-âmes.
Encore ici récitations, chants et,.. .la traditionnelle tasse de thé pour nous dire
que la belle fête toucha à son terme.
Nous demandons à Dieu de bénir ces
chers nouveaux membres d’Eglise qui ont
reçu . tant de témoignages d’affection :
qu’ils puissent toujours mieux comprendre ce que l’Eglise attend d’eux, qu’ils
n’ouUient jamais l’exhortation qui leur a
été rappelée le jour de leur confirmation :
«Ayez le mal en horreur; attachez-vous
fortement au bien ».
— Samedi soir, à 20 h. 45, un groupe
d'étudiants de notre Collège, avec la collaboration de quelquies gentilles demoiselle,/récitera : Soawpolo. Le public est cor^alement invité à se pourvoir des billets,
avant qu’ils soient tous vendus,
^:HEW-yoBK. Première Eglise. Notre Société die jeunesee «,Rosa Alpina» vient de
OOUB donner (19 mars) urie soirée dra^tique-nmsioale qui a pleinemieint satisiadt le très nombreux public.
«AU;progranunie : le petit drame vaudois
■î« fiancée de Cucurm, un dialogue exhilarant entre, dieux nègres (ou supposés nègres) d’Amêriquie, deux soloB pour violon
(Pierre Allio, fils), deux moroeaiux de muiSque classique au piano (M.Ies Yvonne
I ; Lüliaini Barbiéri), un solo vocal
Ida Grill qui n’a certes pas déçu
l’alttente du public), dieux rihœuirs par la
«Rosa Alpina» ellentiême...
Bonne Onioaislsie quoique le bidet d’entrée me fût que de 50 cents (1/2 dollar).
— Pour l’Hôpital du Pomaret, et en
souvenir d’Emmanuel Ribet (Bnvetrs-Piniache), qui est décédé récemment à l’âge
de 30 ans, nous :avons reçu, il y a quelques
jours, de Jean et Jenny Poët, un don de
5 dofflars.
Le défunt était frère de M,me Poët. Nous
remeredons nos deux paroissiens pour la
bonne pensée qu’ils ont eue et nous leur
renouvelons, par oes colonnes, notre sincère sympatìiie chrétienne ; d’autant plus
que, il n'y aura pas deux mois, fis ont été
afflig^ par la iPouveUe d’un autre départ,
celui de leur cher père et beau-père Jean
Ribet. Rep.
NORFOLK. Nous recevons de la part de
M. et M.me Philippe Richard une lettre
touchante et consolantie. Nos amis nous
donnent des inouvelles sur leur santé et
leur prospérité réjouissante. La campagne
a été, pour la famille:, des plus riches et
des plus bénies. Nos amis, dans leur prosipérité, n’ont pas voulu oublier nos œuvres de bienfaisance de nos VaEées et ont
envoyé 188 fra. pour l’Hôpital du Pomaret, 94 frs. pour l’Orphelinat, 94 frs. pour
l’évangélisation et 188 frs. pour l’Asile de
Sai^t-^Germain. Nous remercions nos frères en implorant sur eux las bénédictions
précieuses de Dieu, le priant de les garder fidèles à leur foi et au bon souvenir
de leur patrie. C. A. Tron.
POMARET. PaqBies. Notre temple est
bondé ; cette belle fête printanière, qui
éveiÜe en nous tous de si agréables sentiments, présente toujours un attrait particulier, dû à la solennité de la réception des nouveaux membres de l’Eglise ;
ceux^ n’arrivaient, -œtte année, qu’à une
vingtaine à peine, chiffre beaucoup plus
restreint que d’habitude.
— Nous avons eu le plaisir de revoir notre pasteur titulaire M. Guido Oomha, retourné récemment de sa tournée en Ecosse,
et qui a repris son travail au miheu de
nous ; nous voaiiOns encore adresser un re- '
merciement sincère à son vénéré père,
qui a bien voulu le remplacer ces derniers
temps dans la direction de notre paroisse.
— Sous les cyprès. Un long cortège accompagnait,. dimanche dernier, au champ
du repos, les dépouiEes morteEes du nonagénaire M. Jean Pierre Tron (dit l’An- '
danot), originaire de St-Martin du Per- <
rier, dont il avait été le syndic pendant
de longues années.
Nous exprimons notre sympathie à la
veuve, ainsi qu’à ses cinq filles et à leurs
familles.
— Une conférence sur l’Ecosse a attiré,
dimanche soir, un nombreux auditoire
dans la siaiEe de la grande école ; notre
pasteur M. Guido Comba nous a donné
une description très intéressante de son
voyage dans ce ^ pays hoepitaher et , bienfaiteur, couronnant son discours de ma^
gnifiques vues des principales viEes et localités qu’il a visitées.
FRALI, Tout le monde sait l’œuvre courageuse et fidèle aocompüe par 'notre pasteur M. Fuhrmiann, à l’occasion de la terrible avalanche du 19 février 1930. Nous
sommes heureux de savoir à présent que
le Ministre de l’Intérieur a voulu reconnaître cette œuvre, par un Attestato di
pubblica benemer&riza, «conferito per la
« seguente azione coraggiosa da asso comcpiuta il 19 febbraio 1930 : avvertito che
«una valanga erasd abbattuta suEa bor« gata Maiera di Frali, con altri volonte« rosi, pur imperversando una violenta bu« fera, esponendosi al pericolo di nuove
« valanghe, accorreva in soccorso di alcuni
«individui travolti dalle macerie, traen« done m salvo alcuni e rieuperandb le
« salme di due infeEcd ».
Nos vives féEcitations à M. Fuhrmann
pour cette distinction bien méritée.
A. J,
SAINToJEAN. Samedi, 11 courant, notre Pasteur bénissait le mariage de deux
UnioniisteE; M. David RersoMdz,et M.Ee RinesiiIrcne.^Gcst le pnemier mariage religieux, vaEde comme acte ^pivil, dans notre
paroissB. Nos mieilleuMS vœux aux ^loux.
— Samedi (Jertni^, U courant, la l'eunesse de nos deux Umons s’est réqnfe pour
fêter, d’une manière solennelle, la fin. die
l’activité hivernafte. M. le pasteur L. Rivoire présida la partie refigieuse de la
séance, et adressa aux jeunes quelques
observations pratiques sur le devoir de
chaque Unioniste : Etre fidèle dans les petites choses. Une centaine de voix s'unirent pour chanter les loulanges de Dieu,
après que le Pasteur eut souhaité la bienvenue à quatre Alpins qui, originaires de
Mkssel, Perrier, Angrogne et de St-Jean,
se trouvant de passage dans notre commune, avaient été invités à lia soirée.
Le programme de récitarionB fut approuvé par tous les présents : cent bouches réclamèrent des bis, deux cents mains
acclamèrent bruyamment, et quatre cents
pieds manifestèrent la satisfaction de voir
trois célibataires sie marier, un patient
miraculeusement guéri par les pinces délicates d’un dentiste hors ligne. Nous n’auroins garde d’oublier unie leçon très effir
caioe de mathématiques trascendentales, la
'.prosaïque tasse de thé qui fut rendue
délicieuse par un eæai d’unionisme
Watique. Les jeux firent aussi, plus tard,
fëlir apparition, et se déroulèrent jusqu’à
iPheure solennelle où il faut se séparer.
Kal.
-■5— Dons en faveur de l’Asüe des Vieîltf^ds : M. ImmoviEi François, en souvenir
iife ses parents et pour une grâce reçue,
|£i, ;50 - E(fti souvenir de Mile Marie Vi-ëhio ; Henri Pascal, 20 - Louise Gay-(Mu- A. C. D. G. de Luseme SaintiJean (pour fond exercice), 400. — Pour
le lit EmAe Henri Tron : Somme atteinte,
I..815 - Jean GriE, ViEa de PraJi, 50 A, C. D. G. de Luseme Saint-Jean, 200 -La même, en souvenir de M. E. H. Tron,
/47-,50. - Total L. 2.112,50.
En remerciant bien vivement tous les
donateurs nommés dans cette liste et dians
Tes précédentes, nous vouons un remercie.pient tout spécial à notre vaillante A. C.
,D. G. pour les dons Spécialement consifjplrables et généreux dont eEe nous a faits
îi^jet. Point n’est besoin de rappeler id
*ks difficultés de plusieurs ordres que la
¡dite Société a dû surmonter pour attein/dre le beau résultat. dont nous nous félicitone, ni le fait, très sympathique d'ailleurs, de son extension momentanée à un
précieux détachement de l’Union sœur auquel ncats sommes bien heureux d’étendre,
par conséquent, l’expression de la vive reconnaissance ,non seulement de EAdministration de l’Asile et de ses hôtes, mais
de toute la paroisse. B.
TURIN. Notre estimé coreEgionnaire,
M. le comm. Leopoldo Bounous dont l’activité bienfaisante est justement appréciée parmi nous, a été nommé esperto
presse la Corte di.AppeUo de Turin, dans
la récente Institution de la Mogistratura
del Lavoro. Nous lui exprimons nos féEcitations et nos vœux pour un travail qui
soit riche en satisfactions.
VILLESÈCHE. Au culte du ■Vendredi
Saint, devant ujni bon nombre de fidèles,
a eu lieu la cérémonie de la ootofirmation
de nos 14 catéchumènes de troisième année, 8 garçons et 6 filles. Ils ont promis
â Dieu et à leur Eglise d’être fidèles jusqu’à la mort. Que Dieu Lui-même veuiEe
sanctifier leur solennel engagement et leur
donner la force de le maintettiir avec
fidélité.
— Pâques nous a donné, une fois de
plus, l’occasion d’un culte très solennel et
nous a permis de voir notre vaste temple bien rempE ; œ qui nous prouve que
plusieurs de nos frères et sœurs, au moins
deux fois par an, sentent le besoin de
s’unir au groupe plus régulier dans la fréquentation du temple pour rendre leur
cuite à Dieu.
Nous aurions toutefois désiré qu’un plus
grand nombre d© frères se fussent 'approchés de la Table Sainte.
— Lundi, 6 courant, quelques membres
de nos Unions Ohrétiennies se donnaient
rendez-vous de bon matin pour une promenade sociale. Animée par leur enthousiasme juvénile et aidés par leurs jeunes
forces, ils bravaient le coteau escarpé et
les neigtes encore abondantes du Col de
Las Ara et d^cendaient à la Rm de Pramol, annonçant 'leur airivée par des chants
joyeux! Après ime visite au temple et
une abondante réfection, l’Union local©
leur souhaitait la bienvenue dains un agréable en'tretien, entrranêlé de chants et de
jeux. i
La tasse de thé, toujours très appréciée,
n'a pas manqué non pjua
Eh remerciant viveanent LUnion de ïVamoil pour son oordiial accueil, nous lui disons : « Au revoir à bi'Oltôt > aux CSos*
COMUNICATO.
All’albo pretorio del Comune di Torre
PèlEce è pubbEcaito, dal 15 al 20 corrente,
l’denoo dei cittadini che hanno i requisiti
per es^re nominati Ass^sori delle nuove
Corti d'Assise.
GE eventuali reclami dovranno essere
indirizzati al Primo Presidente deEa Corte
d’AppeEo di Torino e presentati ,ala ^
greteria Comunale entro il 25 corrente.
E. Prentiss : Passo passa verso ü delà. —
Libreria «Il RisvegEo» - Via PaBSalao
qua, 10 bis - Torino. — Un volume : 278
pages, prix L. 8.
Ce livre qui a paru, potur la première
fois, en 1869, a depuis lors été traduit
dans toutes les langues, en suscitant, ¿'toujours et partout, des' impressions' salutaires
et bienfaisantes. La traduction italienne,
qui renïonte au 1885, étant oomplètemenlt
épuisée, M.me A. B.-G. en a préparé une
nouvelle, particulièrement Soignée quant
à la forme, qui est correcte et cordante.
On dit, généralement, que Passo püsao
verso il delà, {Marchant vers le del) est
un de cas Evres exoeEentts qui ne doivent
pas mainquer dans ila bibliothèque des
Unions ou «des iParoissefâ, et que chaque
jeune fille devrait avoir lu. Aujourd’hui
je crains qu’une recommandation de ce
genre obtiiendrait l’effet contraire, car plus
d’une lectrice dirait ; « Bon, voilà encore
un livre sermonneur; il est bon pour la
présidente !» ; et plus d’un jeune homme
murmurerait : « ...c’est pour les files ».
Eh ! bien, oui, c’est l’histoire d'unie
jeune file, mais aussi d'une fiancée, d’une
épouse, d’une mère de famiEe ; c’estna-dire
une histoire qui devrait aussi intéresser
les jeunes gens. Car l’auteur nous a présenté l’analyse d’une âme ; les hfeitatdons,
les déSiEusionS, les idéals, les épreuves de
Catherine, ne sont pas d’Un ordre fantastique, dictés par l’imagination de qudqu’un qui accumulierait les accidents i>Dur
démontrer une thèse ; ils sont les éléments
qui forment notre vie même et que nous
ne savons ou n’osons pas analyser nousK
mêmee. L’auteur a procédé avec beaucoup
de sensibilité ; elle ne dit pas sévèrement :
il faut marcher vers le Ciel, la Sainteté,
à travers l’épreuve, pour trouver le bonheur, mais elle démontre que, dans notre
vie quotidienue, il n’y a de bonheur que
en marchant vers le Ciel, ce qui revient
au même, mais fait que le Evre se Et avec
intérêt, et, qui plus est, avec profit.
Nous sommes convaincu que ce Evre
aura ‘de nombreux lecteurs, car oes pag^,
toujours intéressantes, du journal de Katy,
pourraient être le joumial de chacun de
nous ; il fera beaucoup de bien, car ce
n’eSt pas un traité aridei de morale, un
idéal abstrait de perfection qui nous i est
offert, mads une femmei, des femmes et
des hommes, avec tous nos défauts et nos
faiblesses, qüi possèdent le bonheur «en
marchant veis le del». g. c.
dlreàfetir4«ittiWBNe'
iTorre Peliice - Impriraerie Alpino
Jean Balmas et sa fille MarCtUerite remerdent bien vivement les nombreuses
personnes qui, à Voccaskm de la malade
et du départ pour la Patrie CHeste de leur
bien-aimée épouse et mère
HENRIETTE BALMAS née’LONG
leur ont, ténufigné leur sympathie chrê*
tiemm, sdt en la vmtartt et en la soignant pendant son séjour à Pignerdl, sdt
en accompagnant au ckamp du repos sa
dépouille mortelle.
Un remerdment partiaidier à M. Marauda, pasteur- de Pignerdl, pour les paroles d’exhortation et d’espérance prononcées sur la tombe de leur chère disparue.
HEURES D’EXILi
poésies de Th. D. Malan
vaudoises, patriotianes et humoiisliqaes.
Ont leur place dans cMqne famille Tnndôlse.
Prix: L. 4 (L. 5 par poste)
TORRE PELLICe - TIPOGRAFIA ALPINA
TURIN - LIBRAIRIE «LE'ORME»
Via Principe Tomaa«, i '
4
7
IN MEMORIAM
M.rme Alice Franco (Nice), en somenir
de son frère: Pour l’Asile des Vieillards
de Saint-iJaain, frs. 100 - Pour l’Agiie des
¡Vieillards de Saint-Germain, 100 - Pour
rOrphelinat, 100.
M.me Misa Eevd-GoSs, Saint-Jean, en
souvenir de son cher oncle Henri Goss,
L. 30 pour l’Orphelinat.
Abonnements payés et Dons.
{Le «don» est entre parenthèses).
1931 : RolJiier Rodolfo, Torino - Peyronel Frederic, Riclaretto (1) - Ribet Pierre, Id. - Peyronel Jean Silas, Id. (2) - Long Susanna, PramoRo - Long Jacques feu Jean, H. - Jacques
Clot, Riclaretto (2) J. Louis Garrou, NewÎYork (8) - Anna Peyrot, Marseille - Pellegrini M„ Torino (10) - Prof. Davit Eugenio,
Mondoivï (10) - Davit Maria, Torino - Nuvolone Antonio, Sanremo - Di Francesco E.,, Luserna S. Giovanni - Buffa D., Gaz au pony
Gers (5,60) v, 0. JaJl^ Piume - Martinelli) A.
Paolo, Crema - FenouU Vittorio, Torino - Poët
Luigi, Pcrilezza (2) - dot Alexandre, Cliousciat, Drôme, et 1932 (2) - Seddoii Walter,
Transvaal - Bonjour J. Daniel, Bobbio Pellite
- Geymonat Annette, Id. - BaroMn Marguerite,
Villar PeMice (1) - Balme Alice, Torino - Tron
J. Pierre feu Pierre, Rodoretto (2) - Benjamin
Tron, Id. - J. Pierre Tron, Id. - Forneron Lydie, PtraTostino - Gaudin Marie, W, - Berton
Perraóhon, Vallar PeUlce - Janavel Marie, Id.,
1930 - Dupont-Jouve, Cannes (5,60) - Rostan,
frères. Prati - Humbert GrUl, New^YoPrk Prançois Perrou, Id, - Rickard Etienne, Frali
(2) - Suzanne Rostan, Id. - Garrou Marie, Id.
- Albert Rostan, M. - Barai Jacques, Id.
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INGROGNA - Pastore: Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S, GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
BAASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda,
POMARETTO - Pastore: Guido Comi».
FRALI - Pastore: Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Fetore: Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal,
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. TeoL Giovanni Tron.
PILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier,
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
(ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado JaUa, da Fiume,
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de ViRe ^ Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo MeUana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvèlli.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
PORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommanl, ivi. —■ Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6. Culto
aUe ore 10 - Pastore : Corrado Jalla, Via
Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica,
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica r Cand. Teol.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
¡Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriUi, Viale'
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiflredo Oolucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - 'Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Roetagno, Via Stradivari, 1. — (Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - (¿adiutore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo. 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. TeoL Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelio.. - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attuto Arias, ivi.
PESCDLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour,
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto FemmlnUe Valdese.
PIEDI CAVALLO - CMesa : Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Vìa Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REIGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mlscia, iCasa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
MESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nlsbet.
MO MARINA - Cliiesa Evangelica - Paetwe :
Alberto BiUour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosto, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa ; Via Cavour. Culto U Martedì aUe ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VaarvelH, ivi.
TARANTO - Chi^a : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore ; Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa : Vìa S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza deUa Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa,: Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertlnatti, Ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. Celli, Via Valerio
CatuUo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Aj>
turo Mingardi. '
¡1 culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.’
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oo«a,
42, Roma (26) - Professori : (?. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio,
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellloe - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttorie:
Pastore Luigi Micol, Perrcro.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Cranb^ presidente; Dajvìde Bosiov
Enfrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO' MASCHILE - Torre PeUioe = Direttore : Pastore Davide Forneron.
CONVITTO MASCHILE - Pranaretto - Direttrice : Sig.ua Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellioe - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)p
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore t
Pastore : V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUice, a Pomaxetto, a Torino (Via BerthoUet, 86).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Pomaretto (Torino) - Direttore: Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanna
ASILO PEI VECCHI - S. Germano elusone
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe neUet
Valli Vaklesi : Cairema, Dovadola, Grotte,.
Pachino, Palermo, Riesl, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria,
%
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enricoi.
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous, '
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (De+
portamento de Colonia) - Pastore Guida
Rivolr, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE+
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato iu
teologia Carlo Negrin, Ombues de LavaJle,^
flOLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangeJista
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to dO*|
Rio Negro) - Pastore Guido Rivoir, Tan
rariras.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandaj; *
- Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
Argentina.
colonia; iris (Pampa Centrai) - Pastore SR-,
vlo Long, Estación Jacinto Arauz, F. 0. S-;
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santas
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wildor-j
mutb, F, C. C. A.