1
Année XlF.
HllX D’4B0îWEJtENT PAE AN
Italie . . . . L. 3
Tous les pays de rüuîon do
poste . , - . » 6
AToéri<iue du Sud . . . » 9
On s’abonne;
Au bureaii'cVAdmInistratîon ;
CheK MM. les Pasteurs ,
Chez 3[. Ernest Robert (PigneTolJ et
à la Librairie Oblantofa et
Mascarolli f Pigneroî ).
L’abonnement part du l' Janvier
et'se paie d‘i\vance.
' N, m.
18 Juin 1886
î?Tiinéros Bépai'ps dcnuan^és »vaut
le tirage 10 centimes obaeun»
Annonces: 20 centimes par ligne
pour unp seule fois, —13 centimes de 2 à 5 fois et 10 centlmos pour 6 fois et au deisus.
S'adresser pour la Rédaetton ot
l’Administratioii à M. le Pàs, teur Bosio — &er,m(xii\~
Cluson (Pinerolo) Italie.
Tout cbangement d'adresse
payé 0;,25 centimes.
LE
ECHO DES VALLEES VAUD0ISE$
Paraissant chaque Vendredi
VoHS t>iê seres ténioins. Acte» 1, 8. Sm'vant la iiérité a^es la ôilàHté. Epu. iv, 15.
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Soiximairo.
Cornimi 11 ¡cali O lis ofÏÏcielles. — Voix de
la Suède. ^ Correspondance. ^ Nomelks
reliQieuses. — Coiuluro daiigei'euse. - Chronique .Vctudoise. — Avis iiïiporlaat.
OOllHUPilGATIO^S OFFiGIfLLES
Messieurs les Pasteurs recevront
sous peu les Tableaux statistiques
relatifs aux Ecoles et aux Paroisses.
Ces imprimés devront être renvoyés
5 la Table avec les indications requisee et les Rapports des Consistoires
sur l’année dcclésiaslique 1885-86,
avant le 11 Juillet prochain.
Un paragraphe spécial devra indiquer le résultat de l’examen par les
Assemblées paroissiales du Projet d’union avec l’Eglise Libre d’Italie.
Les sommes qui doivent figurer dans
le Rapport annuel de la Table au
Synode, doivent être versées auprès
du Trésorier avant le L Juillet prochain, époque’ de la clôture des
comptes.
Le premier examen d’admission
dans tous nos établissements d’ins
truction secopdàîre (Collège, Eco^
Supérieure et Ecole Latine) aura lieu
le 2 JuïHét'’6ràfchâin dès 8 heures
du'malin, dab^ thacüti de ces élab!tssemertté'.'’(Vdir l’art. 27 des Actes
du Synode de 1882).
La Table.
VOIX DE U SUÈDE
Nous avons, ces jours-ci, reçu
une lettre du Président du Comité
d’Evangélisation , datée de Stockholm. De la Suède où notre honoré
frère travaille à accroître les sympathies des chrétiens en faveur de
notre œuvre d’évangélisation, il
continue de suivre la marche des
affaires en Italie. Sa lettre contient
à Padresse du Témoin et des Eglises
des Vallées une parole amère qu'il
n'est peut-être pas inutile de relever.
Voici de quoi il s’agit.
Bon nombre de nos lecteurs ont
pu lire dans le Bollettino d’avril
dernier, distribué assez largement
2
dans les Vallées , un appel intitulé:
A dugento anni di distanza et signé:
Un Valdese. L'auteur, après avoir
relevé le contraste entre l'état de
notre église en 1686 et celui d’aujourd’hui, remarque, avec raison,
que les devoirs croissent avec les
privilèges. Notre église apu , grâce
aux secours de ses sœurs en la foi,
bâtir plus de trente temples en
♦ dehors des Vallées et porter le
nombre des ouvriers de la Mission
à 120. Mais, cette année , un emprunt de 40000 francs qu’il a fallu
contracter, semble donner comme
un signal d’arrêt, si ce n’est de
•etraite. Le Yaudoiis du « Bulletin »
ne peut se résignef à croire qu’il
faille reculer. «Nous sommes, ditil , 17000 rpembres d® l’Eglise Vaudoise. Une moyenne- de cinquante
sous *par tête , en signe de reconnaissance envers Dieu qui nous
donne un 1886 si différent de 1686,
suffiraient pour payer la dette du
Comité ».
L’appet a été entendu par plusieurs églises de la Mission. Messine a souscrit pour fr. 1141 ,
Trabiapour 26, Viereng pour francs
67,50. Rome donnera, dit-on,francs
300 de plus. Gênes fr. 700.
Et les Vallées?
Les Vallées n’ont répondu,jusqu’ici, que par un «silence inerte»\
A moins que, ajoute le président du Comité, je ne sois mal
informé.
Nous ignorons ce que les églises
ont fait ou se proposent de faire.
Ce que nous savons fort bien c’est
que le Témoin n’a rien dit de ce
projet, jusqu’ici. Est-ce par distraction ou par indifférence de
notre part? On nous ferait tort de
le croire. — Mais alors?-Disonsle franchement, c’est plutôt le
manque de foi dans la réussite
d’un pareil projet aux Vallées , qui
a arrêté notre plume. Nous n’ignorions pas qu’un second appel
venait d’être adressé par la Table
au|| paroisses, en faveur du Fond
Régents, que le printemps est
l’époque des collectes ordinaires
en faveur de toutes les œuvres de
l’Eglise. Surtout, nous avions le
sentiment pénible qu’on ne peut
attendre beaucoup de fruits d’un
arbre où la sève de la vie religieuse circule si lentement et en
si petite quantité. Organiser en 86
une souscription spéciale dans le
genre de celle que propose Valdese, n’est-ce pas renoncer d’avance à tout projet pour 89,-l’anniversaire de la glorieuse rentrée?
— Ajoutons, pour être sincères
jusqu’au bout, qu’une vague
crainte nous assiège depuis quelque
temps : celle de voir diminuer
encore aux Vallées, si l'on n’y
apporte remède, l’intérêt déjà si
faible que l’on .porte à l’œuvre
d’évangélisation. Les quatre cinquièmes des paroisses ont entendu
fort rarement un évangéliste leur
parler de l'œuvre que Dieu lui
donne d’accomplir. Nous-mêmes
avdns en vain sollicité pour noslec- •
teurs quelques correspondances du
champ de la mission, dans le genre
de celle que, seul sur cent vingt
ouvriers, Italo nous envoie cette
semaine. Nous ne croyons pas nous
tromper en affirmant que l’intérêt
3
pour l'évangélisation, ne s’est pas
accru, ces dernières années, dans
la même proportion que l’intérêt
l’indolence.
♦
★ ★
— Ce sont bien là, dira-t-on, les
raisons du découragement, et de
manque de foi.
— C’est possible. Dans tous les
cas ce sont celles qui nous ont
empêché de caresser un projet
dont la réalisation nous aurait
cependant rempli de joie. Qu’on
se figure les Vaudois de La Tour
donnant, dans un élan de reconnaissance, pour l’évagélisation de
leur patrie, fr; 3000; ceux d’Angrogne fr. 2500; ceux de St. Germain fr. 1900; ceux de PerrierManeille fr. 1400 et ainsi des autres !
Nous ne dirons pas que cela est
impossible; mais nous né saurions
l’attendre avant que l’Esprit ait
soufflé des quatre vents sur nos
■ Eglises pou,r y produire un puissant réveil.
Est-ce à dire que nous n’attendionsrien actuellement des Vallées?
— Non. Bien des personnes déjà
ont entendu l’appel de Valdese et
bien d’autres y répondront encore
parmi ceux qui savent comprendre
et apprécier les bienfaits de Dieu
et qui ont, avant tout, goûté pour
eux-rnêmes la grâce de Dieu en
Christ. Ceux-là se sont premièrement' donnés eux-mêmes et ils ont
appris à donner selon leurs moyens pour les œuvras de l’EglisePuisse seulement leur nombre
s’accroître de jour en jour!
H. B.
Corrc0pottbiincc
Rome, 11 Juin 1880.
Il y a quelque temps, lesjournaux
religieux, et même les journaux politiques, ont beaucoup parlé du Comte
Campello, ex-chanoine de S* Pierre,
de Mons. G. B. Savarese et de la
réforme religieuse qu’ils ont initiée
à Rome même.
Depuis bien des années, on n’a
plus rien entendu de ce mouvement
religieux, de sorte que plusieurs doivent s’être demandé à plusieurs reprises ce que ces messieurs étaient
devenus, pensant peut-être que tout
était fini et bien fini. Il n’en est rien
cependant; cette œuvre qui a tant
fait parler de soi au commencement,
a été continuée dans l’ombre et
semble être arrivée au point de reprendre un nouvel élan. .
Mons. Savarese et le Comte Campello étaient loin d’être d’accord sur
l’étendue de la Réforme qu’ils se proposaient d’accomplir et ils ont eu
entre eux des^luttes, à ce qu’il parait, assez vives sur ce point.
Mons. Savarese, d’après ce que m’a
assuré une personne très bien informée, ne se propose de réformer l’Eglise Catholique Romaine que sur
deux points: l’infaillibilité papale qu’il
n’admet pas, et le célibat des prêtres
qu’il veut modifier dans le sens que
les anciens prêtres qui ont fait vœu
de célibat soient obligés de le maintenir, mais qu’à l’avenir les nouveaux
prêtres soient libres de se marier
s’ils le veulent; si toutefois, ils font
vœu de célibat qu’ils soient eux aussi
obligés de le maintenir jusqu’à la
fin. C’est bien peu de chose, n’estce pas? et c’est à peine si on peut
l’appeler Réforme !
4
■»
* *
Le Comte Campe!lo va beaucoup
plus loin, mais dans l’espoir d’arriver
à une eâlerile, à une sorte de com'
promisV avec son collègue il a patientéjusqu’à ces dernierstemps. Toute
fois , voyant ¡qu’il n’y avait pas moyen
dé toiïiber d’accord sur les points
fondamentaux de leur Réforme ^ ils
ont fini par se séparer.
C’est à k suite de cette séparation
asez violente, que le Comte Campello
a présenté devant une réunion d’amis,
surtout anglais, sa déblaralion de
principes, dans laquelle il expose très
■ succinctement: ce qu’il a fait jusqu’ici,
quels sont les principaux points dé
sa Réforme et ce qu’il se propose de
faire aussitôt qu’il le pourra.
Afin que les lecteurs puissent se
faire une juste idéede ce raoiivement
religieux, je traduis quelques-uns
des passages plus importants du dootrment en question, qui a été publié
en anglais et distribué parmi les amis
de la Réforme Catholique en Italie.
Le 25 janvier 1883, s^ize mois après
s’être séparé de l'Eglise de Rome et
avoir donné sa démission de chanoine
de S* Pierre, le Comte Campello,
avec quelqües amis, fonda la première
Congrégation de La Ckiesa Caitolica
IlaMana, sous le nom de Congregazione Ai S. P'aolo, et ouvrit une
salle de cuite dans la via Parini.
iLe "1^'' mars de la même année, il
fonda un journal, le Laàaro, dans
le but de faire connaître ses idées
religieuses. « Mon idéal, dit-il, était
de prouver â mes compatriotes qu’on
peut rester membre de l’Eglise Catholique (üniverselle) tout en se
révoltant contre le pape et en tombant sous le poids de so'n excommunication ».
Le 20 Juin, cinq mois seulement
plus tard, les cultes furent Iransporlés
à via Oenova, dans une salle plus
vaste et mieux adaptée à de.s services
religieux, et c’est là que Mons. G. B.
Savarese, se sépara publiquement de
l’Eglise du pape, et devint membre
de la nouvelle Eglise Catholique
Italienne.
Le 45 Juin 4884, la Congrégation
de Paul fit adhésion au 8® Congrès
des Vieux Catholiques, assemblé à
Créfeld, et entra ainsi en relation
avec le mouvement vieux catholique
de la Suisse, de l’Allemagne et de
la France.
Ce fait nous permet de juger des
idées religieuses du Comte Campello, mais il les exprime lui-même
assez clairement en ces termes. « Notre
Réforme, fondée sur une base catholique, nous met à même de nous
soustraire à la tyrannie de l’Evêque
de Rome et de rejeter les nouveaux
dogmes de Trente et du Vatican ».
Tout ceci était encore passablement
ambigu et incertain, de sorte que le
Comte sent maintenant, après une
expérience de quatre ans, le besoin de placer sa Réforme sur une
base plus distincte et plus claire
{sopra una base più netta e più chiara),
et voici en quoi elle consiste. Je traduis littéralement,
« Qu’il soit bien entendu, une fois
pour toutes, que nous rejetons les
usurpations de la papauté, l’infaillibilité papale, les nouveaux dogmes et
les décrets des Conciles de Trente et
du Vatican; que nous rejetons la loi
immorale du célibat,“la nécessité de
la confession auriculaire, la robe du
prêtre romain; que nous condamnons
les pratiques superstitieuses de l’Eglise papale et que nous rendons au
5
peuple la coupë dans la S*« Cène.
Par contre, qu’ir soit bien entendu
aussi que nous laissons pleine liberté
à l’égard du mariage, de la confession privée, delà robe ecclésiastique
et qu’en toutes choses nous désirons
que notre Réforme s’aceomplisse en
conformité avec l’esprit de l’Eglise
primitive avant qu’elle fût divisée,
des Eglises anglicane et épiscopale
américaine et dés Eglises des %enx-catholiques de Suisse, d’Allemagne, de
France et d’Espagne. En outre, afin
de marcher de plus en plus sur les
traces de nos frères d’outre-monts
et d’oufre-rner, nous désirons que
l’élément laïque prenne part à l’adrainislration des biens matériels de
l’Eglise et soit admis dans nos
Conciles. En un mot, nous nous
proposons de fonder des Comités dans
lesquels les membres laïques de nos
congrégations occupent des positions
importantes et que ces Comités n’existent pas seulement de nom, mais
qu’ils deviennent de plus en plus ce
qu’ils doivent être, les levï'ers du
mouvement dans son ensemble et
que toute influence personnelle, qui
dégénère si facilement en absolutisme
et en tyranniè, çesse tout à fait »,
‘ Le ComleCamipello se propose maintenant d’initier son œuvre dans la
vallée de la Valnerina, dans l’Ombria,
parmi les nombreux employés du
Gouvernement qui s’y trouvent, sans
loulefoisabandonner sa détermination
bien arrêtée d’ouvrir un autre local
de culte à Rome aussitôt que la chose
sera possible — Celui de via Genova
a dû être fenné pour des raisons
qui ne sont pas indiquées dans le
document que j’ai sous les yeux,
mais qui ne doivent pas être étrangères à La séparalion violente dont
j’ai parlé plus haut. En tout cas.
le Comte se trouve en ce môineht
à Londres dans le but d’intéfesséf
les Anglais à son oeuvre.
¥
* *
Le lecteur qui a eu la bonté de
me suivre jusqu’ici, aura observé
que le Comte Gampello a fait des
progrès très sensibles pendant ces
quatre dernières années. D’abord il
.se sépare pour protester contre la
tyrannie de l’Evêque de Rome, puis
contre quelques dogmes d’origine
très récente; ensuite ses idées s’éclaircissent peu a peu jusqu’à ce
qu’il arrive à celte « base plus distincte et plus claire », à laquelle
il s’arrête pour le moment. J’ai suivi
ce mouvement avec un certain intérêt
et je souhaite de tout mon cœur à
M. Campello d’arriver ,à reconnaître
la Pfirole de Dieu comme base très
claire et très distincte de sa Réforme,
car ce n’est qu’ajors qu’il réussira à
faire une œuvre stable.
J’allais oublier de dire que Mg.
G. B. Savarese a ouvert, lui aussi, un
local de culte sur la Place Vittorio
Emanuele, où il continue à chanter
la messe en langue italienne.
Italo.
P. S. Ces lignes étaient écrites et
prêles pour la pnste, lorsque j’ai
reçu La Yçce delta verità du 10 courant, qui annonce à ses lecteurs que
Mons. Savarese: « cette âme naturellement belle, mais entraînée dans
une voie fausse et impie dans un
moment de colère et d’aberration »,
est rentré dans le giron de PEglise
Romaine. Dans une lettre publiée
par les journaux le missionnaire
apostolique Rula raconte celte cowversion... qui n’en est pas une. Après
une conversation où Savarese s’était
montré disposé à laisser le chemin
6
-210.
de l’erreur, « dans la persuasion
qu’il avait besoin de secours d’en
Haut prompts et puissants, je crus
bon de le placer sous le manteau de
la Madonne de S. Augustin afin
qu’elle rendît sa repentanbe complète
en le réconciliant avec l’Eglise et
avec le pape. Marie triompha finalement de celte âme... Qu’il fut émouvant le moment où il se rendit chez
le Cardinal Vicaire pour se jeter â
ses pieds et lui dire: Je me rends.
Savarese s’est retiré dans un couvent
pour y pleurer ses errements. » Et
voilà la fin d’un autre acte de celte
indigne comédie à laquelle nous
assistons depuis longtemps.
On me dit que les services religieux de Piazza Vittorio Emanuele
seront continués, pour le moment, par
un autre prêtre qui se trouve, lui aussi,
sous le poids de l’excommunication
papale, mais qui ne tardera peut-être
pas de suivre son collègue. Ah qu’il
avait raison le brave D’' Desanctis
lorsqu’il disait: prete via pi'de fa
sempre preie !
Italo.
iloutïeUce treliigicuBes
La Société des Missions de Paris
va faire bâtir une véritable Maison des
missions, lui appartenant en propre.
Jusqu’ici les élèves missionnaires
habitaient dans deux appartements
situés dans la rue des Fossés saint
Jacques. 11 était nécessaire, pour
l’avenir de la Societé,de se procurer un
bâliraentspécia! où ses représentants,
ses élèves et ses bureaux pussent être
installés d’une manière convenable.
L’édifice sera élevé dans des conditions telles que les charges delaSo
ciélé non seulement ne subiront au- ,
cun'accroissement, mais en seront
plutôt diminuées. Le vénérable Doct.
Monod qui en est le promoteur a
pu donner à l’assemblée annuelle
(réunie le 13 mai) la grande nouvelle
que ses démarches avaient réussi. 11
s’écrie en prophète:
t En l’an de grâce 1887, au 5®
mois, la Société des missions fêlera
l’inauguration de la maison dont Dieu
l’aura dotée, et qui, à cause de son
origine et des bons et doux souvenirs
qui s’y rallacheront, sera appelée
la maison du bon Dieu. Celle maison '
sera, pour la société, l’occasion d’un
essor qui dépassera les l’êves et les
espérances de ses plus, chauds amis.
Amen! »
Allemagne, — La Société de l’Histdire de la Réformaiioît a eu,, les 27
et 28 avril, sa première assemblée
générale ordinaire à Francforl-sur-leMein. Cette association, qui se propose
de fortifier, par des publications historiques sur l’époque de la Réforme,
le sentiment protestant des populations allemandes, compte déjà 6,273
membres et dispose d’un avoir de
6,833 marcs. L’assemblée a réuni,
sous la présidence du D' Kœstlin, de
Halte, le biographe de Luther, des ■
historiens et des théologiens de presque toutes les Universités allemandes.
La prédication de circonstance a été
faite par le D‘‘ W. Baur, surinlendant
général de la province du Rhin. Dans
la séance des rapports, on a entendu,
entre autres, un discours du pasteur
Meille, de Catane, sur le protestantisme en Italie,, et un mémoire' du
professeur Th. Schott, de Stuttgart,
sur le Refuge protestant à Francfort.
Un prince Missionnaire. — Un neveu
du feu roi zoulou Cettiwayo, amené
7
v2H~
à la foi par les missionnaires, a été
envoyé â Stokholm pour y faire son
éducation. Il a passé six années dans
cette ville, et, ses études achevées,
il est reparti pour son pays en qualité de missionnaire. Il a choisi une
meilleure part qu’une de ses sœurs
ou cousines, nièce de Cettiwayo, qui
figure maintenant sur la scène d’un
des théâtres de Londres.
(Sem. Relig.)
Repos dominical. — Le Comité vaudois pour la Sanctification du dimanche
vient d’engager le public lausannois
à signer la pétition suivante, adressée
à l’Administration des Postes:
Désirant contribuer, selon leur pouvoir, â procurer aux facteurs de la
poste de Lausanne un jour de repos
par semaine, celui du dimanche, les
soussignés, encouragés par une démarche semblable accomplie dans une
autre localité du canton, renoncent
à la distribution de leurs lettres, journaux et colis le dimanche, et prient
l’Administration de tenir compte de
leur désir dans la limite du possible.
D’autres vaudois, ceux de La Tour,
j;)ar exemple, pourraient et devraient
en faii'e autant pour le repos de l’officier de posté" et du facteur !
J. P. P.
Asile évangélique d’Aix-les-Bains.
— On lit dans Semaine Religieuse :
a L’Asile s’est, grâce à la sagesse de
sa Direction, acquis la sympathie et
le respect de habitants et des autorités de la ville d’Aix, et il mérite
la reconnaissance des nombreux malades qui y ont été les objets de soins
éclairés et d’une sollicitude vraiment
chrétienne.
Les fondateurs de l’Asile ont constitué une Société civile qui est ac
tuellement propriétaire de l’établissement. Les recettes, dans lesquelles
on compte 7,000 fr. de dons et souscriptions, ont suffi, à quelques francs
près, à couvrir les dépenses.
C’est dire que l’appui des amis de
l’Asile, et, en particulier, des personnes riches ou aisées qui font la
cure d’Aix, est toujours indispensable
pour suppléer à l’insuffisance des'
pehsions payées par les malades. *
Ceinture dangereuse
La mer est orageuse à faire peur,
le capitaine a vu que tout est perdu
et il a ordonné de descendre les embarcations. Le rivage n’est pas loin,
et plusieurs passagers y sont parvenus en sûreté. Une dernière chaloupe
s’approche du navire abandonné pour
en retirer les derniers matelots.
L’un d’eux se fait attendre. Il a
vu tous ses camarades quitter le navire, resté seul il va piller les cabines
et remplit ses poches d’or et d’argent. 11 aimait tant 'ces choses.
— J’ ai été pauvre jusqu’à maintenant se dit-il, et je veux m’emparer de cet or que les autres abandonnent.
11 en remplit un sachet qu’il roule
autour de sa ceinture puis il s’approche du bord pour sauter dans la
barque de-sauvetage. Chargé comme
il l’était, il ne fait pas le saut assez
long, et tombe dans la mer où le
retient le poids de l’or jusqu’à ce que
les poissons l’aient dévoré.
C’est que l’or est lourd, il vous
tient contre terre, il vous plonge
dans l’abyme si vous vous y attachez
trop, et combien de personnes qui
sont perdues pour avoir aimé les
biens de ce monde plus que leur
Dieul . E. B.
8
-212.
CKfaTttqui ®rtubot0ë'
1
Examens anmiels. — Dès ie 14
courant ont commencé au Collège et
à l’Ecole Supérieure de La Tour les
examens annuels.
Ils . sont fixés pour le 22 et suivants
à l’Ecole de Théologie de Florence et
ne commenceront que le 28 à l’Ecole
La’tine|de PomareL
Voyage du Président du Comité
d’Evangélisation, — M. Prochet après
avoir fait une tournée en Angleterre
et en Ecosse, est parti pour la Suède
où il doit s’arrêter pendant le mois
de Juin. Il est à Slocltholm l’hôte de
M. le professeur F. Schulthess. Il a
prêché les Dimanches 6 et 13 courant
à l’Eglise française devant un nombreux auditoire et il nous est revenu
indirectement que le 14 il a eu Fhonneur d’être invité à la.table du Roi
de Suède qui lui avait déjà témoigné
sa bienveillance lors de son premier
voyage dans la patrie de Gustave
Adolphe,
SOUSCRIPTION
pour le Temple d'Arvieux.
M"«“ Meille de via Uliva . fr. 3 —
Avis important
t '' ^
Les personnes qui se sont faites
inscrire pour le Bains de JHer et qui
ont reçu de la Direction de cette œuTfe Une réponse favorahle, sont avorties que le départ de Turin pour
Prnalmarina, aura lieu, D. V., Ljuadi
B jiliUet par le traîo de 9,50
h. du malin. Ceiix qui viennent des
Vallées doivent par conséquent arri
Ver par le premier train et se rendre
immédiatement au rendez-vous; 15,
via Pio V,
Les conditions, de transport à prix
réduit ayant changé; avec la nouvelle
administration des chemins de fer, le
soussigné prévient tous ceux qui ont
au dessus de 15 ans, qu’ils aient
à se munir de la somme de 10 francs
en sus de leur voyage jusqu’à Turin,
pour payer leur billet entier de 3°
classe de Turin à Finalmarina, le
billet de retour restant à la charge
de la Direction de cette œuvre. Messieurs les pasteurs des paroisses intéressées sont priés de veiller à ce
que cette condition soit scrupuleusement remplie.
La Ravadera, le i 5 juin i886,
J. P. Meille p. e.
Alle ore due pemeridiane di Domenica 27 corrente, nella Cappella
della Chiesa Crislianu Lib&ra di S.
Giovanni, avrà luogo una disputa
sul Condizionalismo.
L’ingresso è libero.
TORRE PPXLIGE.
Albergo et peiisioa Pasquet
Chambres à un franc; pension comprise, fr. 4,50 par jour. Appartement
meublé pour famille.
Le poste de maîtresse de l’Ecole
de ffliles de Pral est vacant. L’école
est de 3® classe, degré inférieur; le
salaire est le minimum porté par la
loi. Logement convenable.
Adresser les demandes,- et les .documents à l’appui'à M. le Syndic de
Pral, dans le courant de ce mois.
Ernest Robert, Gmnt
Pignerol, Imprim. Chiaatore et Mascarelli