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M. B. Léger, pasteur
2 copies
PERRERO ”
Quarantième année
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N. 24.
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L’ÉCHO DES VALLEES
1»AlifAKS»A U' CHAQU]® VEÎIVDRBÎÜI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (PM. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Communication officielle — Le Synode
de Reims — Epliéinérides vaudoises
__ Un organe italien du christianisme
^social — Y.® Conférence de l’Union
'Internationale des Amies de la J. F.
■ •ïill Pour r admission au Collège —
Chronique — liouvelles et faits divers
— Revue politique.
COMMONICRTION OFFICIELLE
Ues examens à l’Ecole latine de Pomaret, auront lieu D. V., le lundi 26
Juin. Les examens d’introduction sont
fixés pour le Vendredi 30 Juin, a sept
heures. Les promotions se feront le
même jour à 11 heures, et les parents,
les amis de l’Ecole latine, ainsi que le
public sont cordialement invites,
La Direction.
Le Synode de Reims
^ " iV. N'.oi 21 d 23). *
—<>
It
Le danger d’une scission au sein
du Synode écarté, il restait à résoudre une autre grave question, la plus
grave que le Synode eût a examiner.
Il s’agissait de savoir si, la séparation
d’avec l’Etat accomplie, les groupements actuels. Eglises orthodoxes
d’un côté avec leur Synode officieux,
Eglises libérales de l’autre avec leur
assemblée particulière, formeraient
deux corps entièrement séparés et
sans aucun lien ecclésiastique, ou
bien si VEglise réformée de France
continuerait à éxister comme corps,
et de quelle nature seraient les liens
qui uniraient entre eux les deux partis.
Les plus intransigeants ne demanderaient pas mieux que de voir tous
les liens rompus entre la Droite et
la Gauche. Mais ils ne forment pas
la majorité même au sein de la Droite.
Une partie de ceUe-ci voudrait ■ le
maintient du statu quo, et une troisième tendance désirerait un rapprochement avec la Gauche, sans savoir
au juste sur quelle base.
Le Centre, par contre, sait parfaitement ce qu’il veut. Il demande la
convocation, aussitôt après la séparation des Eglises d’avec l’Etat, d’un
Synode natèhial comprenant la toialité des Eglises réformées. Ce premier
Synode officiel aurait pour tâche essentieUe d’établir les règles à suivre
dans la formation des associations
cultuelles et la dévolution des biens,
et il établirait une commission d’arbitrage à laquelle seraient soumis les
différends qui pourraient surgir entre les Eglises, afin d’éviter les discussions péniblés et les procès.
La votation de l’ordre du jour de
mandant le Synode national a lieu
à l’appel nominal. Toute la Droite
vote contre et l’ordre du jour est
repoussé par 65 voix contre 34 et 3
abstentions.
Ce n’est cependant pas la rupture
complète que l’on veut. Un autre ordre du jour, de la Droite, est devant
le Synode. Affirmant d’un côté la nécessité de maintenir le régime synodal officieux, considérant d’autre part
« qu’il y a un véritable devoir de fidélité chrétienne à conserver des liens
fraternels entre tous ceux qui font
partie de l’Eglise réformée officielle,
dans l’espérance de les voir unis un
jour, dans la même foi au Christ rédempteur», et tout en réservant la
solution définitive de toutes les questions constitutionnelles au Synode
général officieux issu des nouvelles
Eglises constituées, «lesquelles doivent pouvoir décider de leur sort
dans une complète liberté », cet ordre du jour dit qu’« une assemblée
réunissant les représentants de toutes
nos Eglises pourra être convoquée
après la séparation d’avec l’Etat, pour
voir s’il est possible de constituer
une union des Eglises réformées, à
condition que cette union laisse aux
organisations officieuses actuelles leur
autonomie religieuse, administrative
et financière ».
La bataille s’engage de nouveau sur
cet ordre du jour, ou plutôt sur un
amendement présenté par un membre
du Centre. Au lieu de pourra être convoquée, on propose de dire devra, rendant ainsi obligatoire la convocation
de cette assemblée. A défaut du Synode national, les partisans de f union
voulaient qu’il y eût au moins quelque
chose de plus qu’une possibilité par
trop indéterminée. On finit par une
nouvelle votation à l’appel nominal
sur l’amendement proposé, et le verbe
devra au lieu de pourra est adopté
par 61 voix contre 50. Ce n’était pas
une demi-voix de trop, mais la majorité n’était pas pour le schisme.
Il aurait fallu, après cela, dire par
qui et comment ladite assemblée
devrait être convoquée et quels en
seraient les- attributions et les pouvoirs. Il aurait aussi fallu reprendre
les divers paragraphes de l’ordre du
jour pour les mettre d’accord avec
l’amendement que l’on venait de voter. Mais les journées du Synode,
soirées comprises, avaient été excessivement remplies et, selon l’expression d’un journal français, il était
mûr pour un vote de lassitude. Le
Centre, son amendement adopté, se
désintéressa des autres parties de
l’ordre du jour, qui furent votées sans
autre modification.
Nous ne parlons pas des autres
délibérations, qui ont moins d’intérêt
pour nous.
Quel sera le résultat de ce Synode
pour l’avenir des Eglises réformées
de France? Dieu seul le sait. Ce qui
est certain, c’ est qu’ un rapprochement des deux partis qui les divisent
est dans les vœux de beaucoup de
chrétiens, d’un côté comme de l’antre.
Lilairaux et orthodoxes se considèrent
comme membres d’une même famille.
N ni doute que, sans rien sacrifier ni
de leurs convictions ni de leur liberté,
ils ne trouvent un terraiti d’union
vraie, cordiale et durable, lors même
qu’ ils devraient rester séparés au
point de vue de l’organisation ecclésiastique.
Nous avons déjà parlé de l’excellent esprit qui a régné dans l’assembiée. Nous y revenons avec une complaisance que nos lecteurs partageront,
eu citant un fragment du discours de
clôturé du Modérateur, M. Dupin de
Saint-And ré :
« Des discours fort éloquents ont
été prononcés pendant cette session.
C’est quelque chose; mais ce qui m’a
frappé encore davantage, c’est que
les orateurs, dont l’ârae était agitée
par le désir très légitime, mais très
ardent, de défendre leurs idées et de
les faire partager à leurs collègues,
ont parlé avec une courtoisie parfaite
et avec le respect le plus absolu pour
leurs contradicteurs. Messieurs, il n’y
a que des hommes de conscience,
ayant le sentiment, comme me l’a
écrit un Cévenol qui m’est inconnu,
qu’ ils sont « non seulement en présence les uns des autres mais aussi
et surtout en présence de Dieu», qui
puissent discuter de cette façon-là.
Nos églises le sauront et en seront
heureuses ».
Soyons-en heureux et reconnaissants nous aussi, car de tels exemples sont bienfaisants pour tous.
13 Juin.
Arrestation de Castrocaro 1582.
■ S’il y a dans notre histoire un nom
hideux et répugnant de persécuteur, à
mettre avec Trinité, Pianezza, Bagnol,
Catinat etc. c’est bien celui de Castrocaro.
Il s’appelait Sebastiano Grazioli et
était né à Castrocaro (province de
Florence) ; il avait servi sous Trinité
contre les Vallées, en lyôo et 1561
comme colonel, et avait été fait prisonnier par les Vaudois et puis relâché
parce qu’il se faisait passer pour gentilhomme de la duchesse Marguerite.
En 1565 il réussit à se faire nommer
gouverneur des Vallées, en promettant
(avec une ruse Machiavélique) a la
duchesse, qu’il protégerait les Vaudois
et au clergé qu’il les maltraiterait.
Il faudait un livre pour raconter tout
le mal qu’il fit aux Vaudois dans les
17 ans qu’il résida à La Tour. On sait
les 7 ordonnances qu’il voulait leur
imposer, la construction du fort de
Mirebouc qu’il entreprit pour les isoler
de leurs frères Français, et sa guerre
contre Lentulo pasteur de S. Jean qu’il
fit exiler et contre Gilles des Gilles
pasteur de La Tour qu’il fit emprisonner
et qui ne fut libéré que grâce à Junius
ambassadeur Allemand. En vain protestait-on contre lui, le duc Emmanuel
Philibert et la duchesse Marguerite
avaient une foi aveugle en lui. Il put
même impunément faire tuer le capitaine
Malherbe de La Tour le i.er Novembre
1575
Mais peu à peu le clergé se mit
contre lui, prétendant qu’il n’avait pas
maintenu sa promesse d’exterminer l’hérésie Vaudoises, et après la mort du
duc et de la duchesse, l’heure du châtiment sonna pour lui. Engraissé et
enrichi (dit Gilles au ch. 39) il vivait
comme un pacha au chateau de La
Tour avec son fils, un vrai vaurien, et
ses trois gaillardes filles et une horde
de chiens. Il en fit tant que même les
gentilshommes de la vallée s’émurent
et alors le duc Charles Emmanuel I
le cita à Turin. Castrocare n’y étant
point allé, le duc ordonna au comte de
Luserne de se saisir de lui et de le lui
envoyer. « Ce que le comte exécuta le
13 de Juin 1582 ayant secrètement
apprêté la troupe nécessaire et concerté
avec le capitaine du château lequel ce
matin là congédia une bonne partie
des soldats. Le portier qui voulait
hausser le pont le vis fut tué, et n’y
eut depuis quasi autre résistance que
celle, que firent les trois filles de Castrocaro, grandes et puissantes, et des
chiens. Castrocaro et son fils furent saisis
se levans du Uct au bruit qu’il se faisait». Castrocaro finit ses jours en prison à Turin et son fils y passa aussi
nombre d’années. Ses biens furent confisqués sauf une petite pension pour
sa femme et ses filles.
Tant il est vrai que « le méchant fait
une œuvre qui le trompe » et que le
plus fin Machiavélisme ne permet pas
d’échapper à la justice de Dieu qui
parfois s’exerce même par le moyen
de la justice humaine. L’Eternel règne.
Teofilo Cay.
Un organe italien dn christianisme social
Nous avons salué, il y a un mois.
l’apparition de «La Sveglia», Ferio-
2
dico mensile di Cristianesimo sociale.
Notre première pensée a bien été —
comme celle de tout le monde — de
nous demander s’il n’eût pas été plus
sage de tâcher de faire vivre les journaux, déjà trop nombreux peut-être,
que nous avions, que d’en fonder un
de plus, qui aura probablement de la
peine à se tirer d’affaire tout comme
les autres. Mais il y aurait mauvaise
grâce à reprocher à quelqu’un qui arrive avec la meilleure envie de vivre...
d’être né.
Nous reconnaissons d’ailleurs volontiers que s’il y a un domaine où un
organe spécial a sa place, c’est celui
du christianisme social. Aussi le drapeau arboré'par la Sveglia est-il fait
pour lui gagner d’emblée de nombreuses
sympathies, quoique d’aucuns prétendent
que l’union de ces deux mots « christianisme social » est regardée avec méfiance par beaucoup de chrétiens.
Notre souhait pour notre nouveau
confrère, c’est qu’il soit fidèle à son
drapeau. Les écueils ne manqueront pas
sur sa route. M. Gounelle, dans sa lettre de bienvenue, publiée dans le premier numéro, en signale deux, en se
félicitant que les chrétiens sociaux de
France aient pu jusqu’ici les éviter,
savoir ; « Vécueil nationaliste, contre
lequel se briserait infailliblement la barque chrétienne sociale, et Vécueil de la
politique au jour le jour, qui est vraiment fascinateur pour ceux qui s’occupent de questions sociales et économiques.....»
M. Gounelle aurait pu ajouter que
le mouvement chrétien social français
a ete dès le commencement un mouvement d’action pratique, d’où sa grande
supériorité sur le nôtre, qui n’a guère
ete jusqu’ici qu’une campagne de presse,
engagée et poursuivie sous une forme
essentiellement négative.
Il ne serait certes pas juste de reprocher aux journalistes de faire.... les
journalistes. Ils peuvent dire, comme
tels, avec raison, que leur tâche est
d’écrire, et d’exciter les autres à agir,
s’ils ne le peuvent eux-mêmes. Mais du
moins est-il permis de demander qu’un
organe spécial du christianisme social
ait et développe un programme positif.
Nous sommes, je crois, tous persuadés
que le monde ne va pas comme il devrait aller, que la justice ne règne pas
sur la terre, qu’il y a des oppresseurs
et des opprimés (qui échangent d’ailleurs assez souvent leurs rôles) ; que les
chrétiens (de toutes les classes) ont leur
grosse part de responsabilité dans les
nombreuses injustices qui se commettent et que les pasteurs ne font pas
exception.
Que 1 on continue a nous le répéter
sur tous les tons, a la bonne heure, nous
en avons besoin, mais qu’on ne s’en
tienne pas la. Qu’on nous dise en quoi
consiste la justice dans les relations sociales ; ce que doivent faire et ce que
doivent être les chrétiens pour être dignes de ce nom ; quelle initiative il
faudrait prendre dans ce milieu, au sein
de cette population ou de cette classe,
ouvrière ou « bourgeoise » ; ce que doit
être aujourd’hui le pastorat et en particulier la prédication pour répondre aux
besoins et aux exigences de notre temps
etc. etc.
Tâche immense, autrement difficile
que la première, mais seule digne d’un
organe du Christianisme social. La Sveglia se l’est sans doute proposée. Nous
lui souhaitons de pouvoir s’en acquitter
dignement.
L’Amie de la Jeune fille
V.e CONFÉRENCE
de rUnlon Internationale dus Amies de la J. P.
Depuis sa fondation en 1877, l’Union
des Amies a déjà tenu cinq conférences
internationales: une à Londres en 1886,
une a Paris en 1888, les trois autres à
Neuchâtel.
Cette dernière Conférence, tenue à
Neuchâtel les 24, 25 et 26 Mai dernier,
s’est ouverte le mercredi matin, 24 Mai
par une allocution de bienvenue, de
la présidente M.lle de Perrot, aux déléguées de l’Etranger.
Huit pays étaient représentés : l’Allemagne, le Danemark, l’Egypte, la
France, la Grande-Bretagne, l’Italie, la
Norvège, les Pays-Bas.
La première journée est destinée à
la lecture des divers rapports sur la
marche de l’œuvre, rapports qui tous
indiquent une marche progressive des
plus réjouissantes.
N- F- — Nous donnons ici un petit
compte-rendu du rapport de la branche
italienne qui intéressera peut-être le
public Vaudois, lecteur de l’Echo.
Rapport de la branche italienne.
Dans les différentes localités, Milan,
Gênes, Bergamo, S. Remo, Venise,
Turin, Vallées Vaudoises, de la section
«Italie Septentrionale», le travail des
Amies a été poursuivi avec zèle et on
a eu lieu de constater quelques progrès
dans l’intérêt pour l’œuvre des Amies
dans le pays. Les foyers, les bureaux
de placement, l’œuvre de la gare, sont
désormais du domaine public, on en
apprécié la grande utilité et, qui plus
est, on y recourt; en sorte que ces
trois branches ont chacune la joie de
constater que dans leur domaine elles
ont pu faire quelque bien en hébergeant,
plaçant ou protégeant bon nombre de
jeunes filles de diverses nationalités.
Grace a l’infatigable activité de notre
Présidente M.lle Nœrbel, de nouvelles
Amies se recrutent ça et là et nous
espérons voir bientôt d’autres localités
former groupe et avoir leur bureau de
placement et leur œuvre de la gare,
si ce n’est aussi un foyer, ou tout au
moins une chambre hospitalière, pour
les déplacées en quête de service.
Pour la section de «l’Italie Centrale»
c’est surtout à Florence que se déploie
1 activité des Amies, et la Présidente
de ce groupe, M.lle L. Croisier, est
heureuse de constater un progrès réel
dans l’œuvre.
La section « Italie Méridionale » comprend Naples, Messine, Palerme, trois
grands centres d’un intérêt tout particulier, Catane, ou les Amies ont formé
déjà un Comité local, et Syracuse qui
pour la première fois, a donné quelques
Amies. A Naples on est parvenu, grâce
au zèle de quelques Dames «Amies»,
a avoir un bureau de placement et un
véritable service d’informations; l’œuvre
du port et celle de la gare n’ont pas
grande importance et ne sont faites
qu à intervalles. — A Palerme il se
fait beaucoup de bien grâce au Home
où bien des jeunes filles ont trouvé
un abri en attendant soit une place,
soit le moment de partir pour se rendre
au pays. Il s’y est ajouté cette année
le « Nursing home » sous la direction
de Suor Marianna, une des deux premières Diaconesses de la Maison de
Turin.
Messine compte déjà un petit groupe
d’Amies qui travaillent et s’intéressent
à l’Union. La visite de la Présidente
Nationale, M.e B. Turin, fut une vraie
fête pour nos Amies de la Sicile, en
qui les récits intéressants sur l’oeuvre
à Rome firent naître le désir d’étendre
leurs filets et d’augmenter leur travail.
La Présidente du Comité de Rome,
M.lle Sell, donne un rapport fort intéressant sur les différentes œuvres de
la Capitale qui se rallient à l’œuvre
des Amies en ce que chacune a pour
but de relever ou d’aider la jeune fille
abandonnée.
Quelques mots de notre vaillante
Presidente Nationale, M.e B. Turin, sur
l’œuvre en général témoignent de son
zele infatigable et de son activité exemplaire.
Les jeunes filles aidées dans le courant de l’année 1904, en Italie seulement, sont ap nombre de 5916.
T*
Du Rapport de M.rs Tritton, Présidente patronale de l’Angleterre, nous
relevons la recommandation de n’envoyer dans ce pays que des jeunes
filles parfaitement qualifiées et ayant
quelque expérience soit du service de
bonne, soit de celui de femme de chambre.
La princesse d’Erbach, présidente nationale allemande, relève le fait que
S. M. l’Impératrice a accepté le protectorat de l’œuvre des Amies et que par
conséquent les 7000 amies Allemandes
ont le devoir de justifier la confiance
que leur souveraine leur témoigne.
Tres interessant le rapport de M.me
Tsykalas d’Alexandrie, qui n’a pas
craint d entreprendre ce long voyage
pour venir demander à la conférence
de vouloir bien trouver les fonds nécessaires pour ouvrir à Alexandrie un
home international, dont le besoin s’impose. Il existe actuellement dans cette
ville deux homes a clientèle spéciale :
l’un est une pension pour bonnes et
institutrices anglaises; l’autre est l’Asile Franz-Joseph, fondé par feu l’impératrice Elizabeth, et destiné aux seules
domestiques austro-hongroises.
*
* *
L’Union internationale des Amies
compte en ce moment environ ii.ooo
membres qui se repartissent en 49 pays
3500 localités.
L’œuvre première qui est la protection de la jeune fille en a fait surgir
d autres qui en sont comme le couronnement :
I® Agences ou bureaux de placement.
2® Homes et maisons de repos et de
convalescence.
3® Auberges, foyers et pensions pour
ouvrières.
4® Ecoles professionnelles avec cours
de cuisine, de couture, de blanchissage,
écoles ménagères, cours de coupe, ateliers coopératifs, etc,
5® Oeuvres des gares et des embarcadères.
60 Salles de lecture et de récréation, etc.
7O Protection des sommelières dans
les occasions de fetes publiques.
80 Protection de l’enfance.
9O Oeuvres de relèvement pour jeunes filles abandonnées ou vicieuses.
loO Publications d’avis périodiques
dans les journaux, publications d’affiches dans les gares, etc.
Toutes ces œuvres se poursuivent
avec un intérêt toujours croissant, vu
les joyeux résultats qui en dérivent
pour la jeunesse en quête d’un gagnepain dans les divers pays où l’Union
a des représentantes.
*
* *
La seconde séance de la Conférence
eut lieu le 25 sous la Présidence de '
M.lle de Perrot. On y parle de l’Oeu-‘i
vre des sommelières pendant les fêtes
Natiop^Ies, œuvre d’une utilité bien’
marquée.
M.lle Monod, de Paris, entretient
l’assemblée de l’humiliant et douloureux ,
sujet, « la traite des blanches », qui se
poursuit dans tous les pays. Des jeunes
filles sans défense et sans prévoyance
sont achetées, vendues.... «■
La Conférence insiste sur l’œuvre
des garés qui est un puissant moyen
de combattre ce honteux trafic: plus de
350 mille jeunes filles ont été protégées
par ce moyen dans ces dernières an-nées. La Conférence exprime le voeu •
que les Gouvernements s’intéressent Àcette question et qu’une loi soit faite ,
pour punir lè trafiquant.
Dans la dernière séance, 26 Mai, les
Amies présentes résument en peu de
mots les progrès réjouissants de l’œuvre de l’Union pendant ces six dernières années et, après avoir exprimé la
reconnaissance générale pour l’hospitalité reçue à Neuchâtel, la Présidente
annonce la clôture de la V.ème Conférence Internationale.
^ *
Nous avons voulu donner connaissance de cette réunion des Amies, où
les ."Vallées Vaudoises ont été représenteos par M.me Théophile Gay, aux
lecteurs de l’Echo, dans l’espoir qu’ils
s’intéresseront toujours davantage à une
œuvre si éminemment utile ; et que les
parents qui ont des jeunes filles à envoyer loin du nid se persuaderont toujours plus que pour le bien de leurs
enfants il est bon de les placer sous
l’Egide des Amies de la jeune fille.
Torre PelUce, 4 Juin 1905.
Pour l’admission au Collège
On a rappelé à tous les intéressés que
pour etre admis a la première année
du Gymnase il faut, dès cette année,
avoir subi l’examen de maturité de la
4-me élémentaire dans les écoles communales ou la 4,me est régulièrement
instituée, c est a dire, pour la vallée du
Pélis, à la Tour ou à S.t Jean. Les
élèves donc de Bobi, Villar, Angrogne,
Prarustin et Rorà qui seraient désireux
de profiter de nos instituts d’instruction
secondaire, n’ont d’autre parti à prendre
que de faire parvenir à la direction de
l’une ou de l’autre des deux écoles
sus-mentionnees, leur demande d’admission a 1 examen de 4.me, s’informer
des jours où les examens auront lieu,
se munir de 15 fr. pour le paiement
de la taxe d’examen et se préparer
convenablement à subir l’épreuve avec
succès. Ne pas oublier que la licence
élémentaire, désormais abolie, donne,
pour cette année seulement, le droit
d inscription aux écoles secondaires.
Voilà des dispositions vexatoires qui
ne vont certes pas contribuer au repeuplement de nos instituts, qui vont peutêtre semer le découragement au milieu
des enfants dont la tâche, croit-on, va
être rendue plus difficile, et qui vont
atteindre les parents dans un endroit
toujours sensible : la bourse.
Mais, .si nous envisageons la question
de près, nous nous apercevrons que
les difficultés créées par la nouvelle loi
sont, pour nous aussi, plus apparentes
que réelles. Jusqu’ici on n’entrait au
College qu a la suite d’un examen subi
devant une commission de professeurs,
de l’etablissement ; dorénavant la commission examinatrice sera en majorité
recrutee dans le corps enseignant élé-
3
loentaire. Les questions rouleront sur
up programme à peu près identique à
celui que nous avions par le passé, et
les jeunes candidats auront apparemn^nt plus de loisir pour la rédaction
leurs petits travaux. Voilà pour les
enfants. Les parents seront plus mal
f|,r^gés, hélas ! L’ancienne taxe pour
l’Mamen d’introduction était de lo fr.,
la nouvelle sera de 15: différence en
plué 5 fr. Quantité négligeable pour
plusieurs, mais non pas pour ceux qui
ont de la peine à nouer les deux bouts.
Nous sympathisons, quant a nous, de
tout notre cœur avec ces derniers ; mais
nous aimons à croire que maigre cette
surcharge pas un père de famille ne
va retenir un enfant qui annoncerait
d’heureuses dispositions pour les études.
Habitués, de longues date, à vous sacrifier dans l’intérêt des vôtres, vous
ne*voudriez pas prendre sur vous de
ruiner une future carrière ni de violenter
les plus nobles instincts de vos enfants,
en vous dérobant à un devoir pénible !
Quelle terrible responsabilité vous assumeriez là !
Quant aux parents — et ils sont
peut-être plus nombreux qu’on ne pense
_ dont les moyens pécuniaires leur
permettraient de faire suivre a tels de
leurs enfants, exceptionnellement doués,
la carrière des études, et qui, par nonchalance, ou par égoïsme les en éloignent, ils ne sauraient être trop sévèrement jugés. Aus tard, les enfants
eux-mêmes, frustrés dans leurs droits
les plus sacrés, reprocheront amerement
aux auteurs de leurs jours de les avoir
détournés de la voie qu’ils auraient
désiré suivre ; et c’est la un châtiment
que personne ne devrait affronter de
gaîté de cœur.
Je voudrais que ces petites observations, jetées au hasard de la plume,
eussent pour résultat de faire sérieusement réfléchir tout ceux a qui elles
sont destinées. L’avenir des enfants,
les devoirs que nous avons envers eux ;
quel sujet de méditation plus palpitant
pour les pères et les mères ayant conscience de leur responsabilité ?
c Ä ü O >110 fl ^
La 19.e Conférence du Groupe “ Pié
mont,, des Unions chrétiennes de J. G.
aura lieu au Villar le jeudi 2g courant
Le culte d’ouverture, à 9 ï\z, sera présidé par M. Giampiccoli. Chaque Union
peut envoyer à la Conférence 3, 2 ou
I délégués suivant qu’elle a plus de 30
membres, ou de 10 a 30, ou moins de
10, Nous publierons le programme de
la Conférence la semaine prochaine.
La Tour. — M. le pasteur Giampiccoli, qui a eu l’enviable privilège de
visiter dernièrement le pays de Galles,
nous a donné dimanche soir, a la Mai
son vaudoise, un entretien (il n a pas
voulu l’appeler conférence) sur le merveilleux réveU, qui s’y propage de plus
en plus. Comme tous ceux qui ont été
témoins de cette grande manifestation
de l’Espriflâe Dieu, l’orateur a ete frappe
du sérieux, de la spontanéité et de la
profondeur de ce mouvement et de la
réelle transformation qu’il a opéree dans
le pays. Non seulement il n’a rien vu
de factice ni de conventionnel, mais il
n’a absolument rien trouvé qui justifiât
en aucune mesure les appréciations de
certains correspondants de journaux italiens (celui de la Stampa entre autre),
d’après lesquels le mouvement aurait
été caractérisé par des excès, des exa
gérations, des extravagances qui en
auraient fait un vrai phénomène de folie
collective. La réalité est tout le contraire ; les réunions procèdent avec autant de tact et de mesure que de sérieux et de spontanéité ; la vie y règne
et se manifeste librement, en dehors
des formes et des cadres habituels, mais
avec un ordre admirable. Et les fruits
sont là pour témoigner de la sincérité
des conversions et de la réalité du changement qui s’opère dans le pays. Les
ouvriers travaillent avec un entrain,
une régularité et un soin jamais connus, d’anciennes dettes sont spontanément payées, des fautes confessées, des
(orts réparés, et, symptôme encore plus
remarquable au sein d’une population
âi largement adonnée à l’alcoolisme, les
cabarets se vident, quand les débitants
ne les ferment pas eux-mêmes spontanément.
L’orateur, que nous ne pouvons suivre dans tout son développement, fait
ressortir la part qui revient aux jeunes
gens dans ce réveil, et la place qu’y
occupe le chant. Cela devrait nous engager à cultiver avec plus de soin le
chant sacré. Aussi longtemps que le
chant, dans nos églises, sera traînard
et endormant comme il l’est d’habitude,
il ne coutribuera certes pas à préparer
un réveil au sein de notre population.
Toujouvs le cabaret. — Encore un
de ces faits qu’on ne peut relater qu’avec un seûtiment de douleur et d’humiliation profondes. Les détails ne nous
sont pas exactement connus, les versions
qu’on en <ÿ>nne variant quelque peu ;
mais ce qui est certain, c’est que le
meurtrier a îcommis son crime en sortant du cab^et et certainement sous
l’influence dà, la boisson. Quant à la
victime, un jeune père de famille, il
n’a eu d’autr^tort, paraît-il, que d’essayer d’interv^ir, avec des intentions
toutes pacifiqu^ d’ailleurs, dans la dispute qui avait ^eu entre celui qui allait être son meurtrier et un autre. Ne
l’eût-il jamais fait. L’autre, hors de lui,
se mit à sa poursuite, l’atteignit bientôt
et avec un cout^u de poche lui fit
une blessure à la<|uelle il succomba au
bout de quelques heures, à 1’ hôpital.
Nous l’avons trop^ouvent répété pour
qu’il soit nécessaire^ie le redire encore,
on ne saura jamais! tout le mal dont
est cause directe ou indirecte le nombre exorbitant d’aub|rges, cabarets et
gargotes échelonnés ¡tout le long de
nos routes tout exprèi pour tenter les
passants, et dont auci^ besoin réel ne
justifie la multiplicité tofcours croissante.
S’il y en a trois, quati^, cinq fois trop
dans la ville, on peut ^rmer sans hésiter qu’aucune de celle| qui se trouvent hors du centre n’a % moindre raison d’être. Les appels à toe action des
autorités municipales pou| en limiter le
nombre ont été sans récitât jusqu’à
présent ; le seront-ils toujolirs ? Et l’appel à une campagne éner^que contre
la fréquentation du cabaret|-estera-t-il
sans réponse ?
ce grand pays, c’est le fanatisme brutal qui se réveille. Deux dames irlandaises accompagnées d’un conférencier,
venues à Molina pour y tenir une réunion, ont été littéralement lapidées, et
leurs chevaux blessés à coups de couteau, et cela au cri de : Vive le Sacre
Cœur! Vive le Pape Roi! à mort les
libéraux ! La garde est arrivée tout
juste à temps pour protéger la vie de
ces étrai. gères.
— M. Herbert Jourdan a été appelé
à remplacer, à Buenos-Ayres, M. Milne,
agent de la Société Biblique Américaine,
pendant une grande tournée de ce
dernier.
La Revue Maurice.
Hebdomadaire illustré. — Administration : Th. Sack, éditeur, Lausanne.
— Rédaction : Cour Saint-Pierre, 7,
Genève. — 6 fr. par an.
Sommaire du Numéro du 10 Juin.
Les ra5'^ons N. à la portée de tous,
E. Joses — Lullabil, ili. Conte pour les
petits et pour les grands, René Morax
— Au pays de Georges Sand, ili., Louis
Lumet — Pourquoi ? Vers. Henry Barbier — Une page d’économie sociale:
Les habitations à bon marché, J. N. C.
— Propos d’un passant, Pierre de Gravelongue — Monique, ili, roman, Paul
Bourget — Mon jardin. Hortensia —
Un peu de cuisine — A travers la
vie — Service de correspondance, de
graphologie et d’étude scientifique, etc.
MINERVA “U-LE RIVISTE
Nouelles et laits dlteis
- Pendant que le réveil poursuit sa
marche conquérante et bienfai^nte au
Pays de Galles et en Angle^rre, il
vient de s’allumer aussi en Norvège
et à Barmeii (Allemagne): et d’y produire les mêmes fruits de conversion
et de vie nouvelle.
- Dans la catholique EspagllCr gouvernée par un roi, instrument docile et
quasi inconscient de la caste qui a ruiné
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risparmiando al lettore tempo e denaro e dandogli modo di tener dietro al movimento del
pensiero e della coltura contemporanea.
w/iTFgìfinrs ZZZZZZZZZZZZ TFJfNjnf/rirjf
Revue Politique
Nos lecteurs n’ont certes pas oublié
les révélations sensationnnelles que l’hon.
Ferri a publiées, au sujet de l’administration de la Marine de Guerre, dans
YÂvanti, voilà à peu près un an. On se
souvient également du procès FerriBettolo qui en a été une des conséquences,
et de la condamnation de M. Ferri. Mais
comme tous les soupçons n’étaient pas
entièrement dissipés, dans le but de
mettre les choses au clair, le Parlement
nomma une commission de 15 membres,
recrutée parmi les compétents des deux
branches du Parlement et de l’administration supérieure de la Marine, pour
faire une enquête à fond sur la Marine
de Guerre. Les commissaires vont terminer leur besogne ingrate et nantir le
public des résultats de leurs découvertes.
Bien tristes résultats, à en juger d’après
ce que les journaux en ont porté à notre
connaissance. Les scandaleuses révélations
de YAvanti sont malheureusement confirmées, si ce n’est sous leur forme
exagérée où la prévention sautait aux
yeux du lecteur, au moins dans le fond.
Le désordre des arsenaux, l’irrégularité
des comptes, les erreurs de construction,
l’insuffisance du personnel, l’état pitoyable
dans lequel se trouvent nos meilleurs
cuirassés, l’affaire de la perforation des
cuirasses, les rapports irréguliers de la
Terni avec l’Etat, etc. sont désormais
des faits avérés. Notre flotte, pour laquelle on a fait tant de sacrifices, est
dans un état déplorable, et nous avons
été indignement volés et trompés.
Après avoir approuvé les différents
chapitres du budget des Travaux Publics,
la Chambre a entrepris l’examen de celui
de la Guerre. A ceux qui ne voient que
le mauvais côté des choses, M. Pedotti
répond que si les conditions de l’armée
et de la défense nationale ne sont pas
parfaites, elles ne sont cependant pas
de nature à faire pousser des cris d’alarme ; avec quelques sacrifices pécuniaires, ajoute-t-il, notre armée sera en
mesure de répondre à ce qu’on est en
droit d’en attendre. M. le ministre se
déclare contraire, et on ne saurait que
l’approuver, au recrutement par région ;
enfin il stigmatise la croisade antimilitariste faite au sein même de l’année
et il fait appel à tous les vrais citoyens
pour combattre cette propagande dangereuse.
Les officiers italiens (plus d’une soixantaine) au service de l’Etat libre du Congo
ont fourni le sujet de quelques interpellations à la Chambre. Malgré les explications et les dénégations de M. Tittoni,
il résulterait que nos officiers seraient
là-bas parfois employés à des besognes
plus ou moins en rapport avec leur métier de soldat, et souvent peu avouables.
Sans entrer dans les détails, nous sommes
de l’avis de ceux qui croient qu’il nous
convient, pour sauvegarder la dignité de
notre armée, rappeler ces officiers, sans
trop tenir à ménager les susceptibilités
de la Belgique.
— La Norvège a tout récemment, par
une décision de son parlement, décidé
de se séparer de la Suède à laquelle
elle était unie par certains liens politiques nullement assujettisauts, mais qui
ne laissaient pas de la gêner un peu.
Les deux états, régis depuis environ un
siècle par la famille Bernadette, avaient
chacun un gouvernement autonome et
étaient à peu près indépendants l’un
vis à vis de l’autre. C’est l’indépendance
totale que la Norvège veut se donner
en brisant tous les liens qui l’unissaient
à sa sœur, à laquelle elle ne garde pas
la moindre rancune. On se demande
maintenant si le nouvel état va proclamer
la république ou se mettre en quête d’un
souverain disponible.
— Au moment d’entrer à la Chambre
des députés, mardi 13 c., le président du
Conseil de la Grèce, M. Delyannis, a été
frappé d’un coup de couteau à l’abdomen
par un certain Gherakais. Lé blesse est
mort le lendemain.
— Par l’initiative de M. Roosevelt et
avec l’assentiment préalable des puissances
intéressées, des pourparlers de paix vont
être engagés entre la Russie et le Japon.
Une conférence dans ce but aura probablement lieu à Washington même, ou
en Mandchourie. Yoici les conditions
mises par le Japon : 1® Indemnité de
guerre de quelques petits milliards ; 2®
évacuation de la Mandchourie et sa restitution à la Chine ; 3® Cession de PortArthur, du Liao-Tung et de l’île Sakhaline ; 4° souveraineté du Japon sur la
Corée ; 5® Vladivostock port ouvert ; 6®
possession des navires russes capturés
ou désarmés. La Russie trouve tout cela
exorbitant, mais il n’est pas dit que le
Japon ne finisse par se contenter de
quelque chose de moins. Nos meilleurs
vœux pour que la réconciliation soit
bientôt un fait accompli.
_____________________________ .i- c
INFORMATIONS
Les conseillers communaux du Perrier, qui seront à réélire ou à substituer, sont MM. Jean Peyrot, Henri
Coucourde, Dominique Freyria, Frédéric Poët, Alexandre Poët, syndic, Joseph Toia, décédé.
Ab. payés et non quittancés.
1905: Suaette Marauda, Teyiiau.__
A. Rivoir, gérant.
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