1
Annie llnilième.
PRIX D'ABBONJSIBMENT PAR AN
Italie , ;L. 3
Tous' les pays de l'Union
de poste . . .* 0
Amëriq-we ; , . . * fl
Oii s «bonne :
iNuir VhitérihUr ohe» MM. Jbh
pasteurs et le» Jibraire.s de
Tiirre l-*eîl1(îK .
Pour V^x'lérieuriku Bureau d'Adminisuatiph.
iS. 20
U<» «IV |.i}uBii“urs ^luméfoN
r(»s, .demandés avant !•' lirape hO uôft.t -çUap.uini i
Annonces; ¿b centimes par
î,es ¿niçois «h fiinirpHr
.leth'6 eicontnnindire ou liai
mandüts sijr le BùreHu'do /*»•
voici Argeniina. I . i)
t'our îa iRlÎpj^CTlON n.drof^ei
ainsi : A'ia Îvifeci'îdn dü Teidoin,
rPontar^tto (PinoP'-lo) Itolîe.
Pour J’ADMlNJSTTÎAtrÔM adres
9eT ainsi : A r:AdnMDist.rat}op dui
Téfnai» ^ PomareUo { Piueroio j
Halle,!'• -l'i:- ‘ !
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
, I ,
, liM: 'i 1 Paraissant chaque Vendredi '
Voiit^'hie kèrée- témèins. Actes 1, 8. Stii'àatiiîa ^ér*itè avec îa citnï'it^ j iiv! ij, Ï5^ ‘
=t=
=i±
19 ><i,n Cpléoliumôiiat. -*-■
UiiG iiouveiijfi.fiubllL'aiiiin sur ,Ips Vauduis.
— pu,devoir do lire ia Bible. —,
La l’orle yiii grinup.. — iVoMSflite, r^iigieusen. politique. — iSouscrip-^
tioi). —T Aniionce, ,
!lnj
l'/ii 'iOlhi,'::'t
iüi:
lO ’ Adtài
i:
ENGORfi DU aTÊCHUIHENAT
Que roo'n|,%’.étpnne pas si nous
revenons fréqnnnunent sur ce su^
jet, l!un des.Hplns importants et
des plus difl^çiles. qpe noqs ,cpnnaissions- Ce qui prouve,qu’il l'est
pour be.sucpÿp d’aJJtres aussi bien
que pon,pii3^»'et collègues,
c'est qu’on s’en; I occupe sérieusement dans les Eglises de la Suisse
et de ia France, même aussi dan.s
quelques:,,.ijp[^ ,de ,• J’^Hnniagne.
Cette quèsiiôn u fait'' récemment
l’objet d’un rapport-'étendu, présenté au Synode officieux d’Arles
par M. Salles pastéur de' l’église
de cette ville. C’est à VEglise Libre
que nous empruntons une petite
partie du résumé de ce rapporti
Ce qu’il y, a de particulièrement
intéressant pour nous dans la pre-
mière partie ' de • en- riâppdrtViquii
traite de là caiéiiA«»a<i(m^*cfest')qbe>'
nous sommes depuis une Itrêntaihei
d’années, très conVainmis an seiii'
de notre Eglise, de la double'né-'
cessité d’avoir un catéchÏ9tm, h\i
ffianuelj qui fasse' connaître:itlesi
vérités révélées ; i rnjais ■ eni mên^'
temps de 'donner, dàinsclfiosipoé-’
tion religieuse, da ^lapeid'iiOnnnni"
à la Bible, qui seule pênt aiÿaa
faire aimer cette religion (Jue'le
catéchisme a exposée dans l’e'ni
semble bien coordonné ¡.de • séS
doctrines. .m- ¡‘nj <s)
Quant à la durée du catéchti«
ménat le rapporteùî; estimeuavec»
raison .iqueii’bnne doit paS-'poiseb
de règle absoloè. ' ■ 'i ynio.
La sedonde' partie idu rapport
traite le côté le plus délioàtf'ét
deibeauco’up 'leiplnàr'difficite 'du
sujet*.i comment ét é güelies condiitions' faut-iî • admetêre- les odiéchwmènes dans L’état' actnfet
defe ichovses doitdi être maiotea'ili',!
ou profondément c raodiflé'f'iléli
réceptions; en; massej'aVec'lesfoi'iJ
midables engâgements que* l'on
fait prendre aux catécbarriènès,
peuvent-elleé ne plus donner lien
aux abus; imême aux scandales
que l’on déplore depuis long
J
2
-154»,
temps? Serra en ts violés, promes
ses foulées au pieds, entrée dans
l’Egiïsé qui, pour plusieurs, est
én^réal|té, ,,leur entrée dans le
monde î
y'N,dés .ué Voulons pas énumérer
et ^^tu.dier,| à la suite du rapporteur, des causes diverses de ces
tristes manifestations de monda+
nité et d’impiété — qui suivent
de très^rèsples réceptions en«
masseji ,;'’Maisl|noUis tfenois tout
partictfîièrempnt | rnupticranerles
concliisioas du rapport de monsieur le paotepo Siill.es,,et les trois
propositions qliM soütoet au Synode le quel en ajourne la discus.flion jusqu'à sa session procliaine,
afin que l’on ait le temps de les
étudier avec tout le soin qu’elles
méritent, ¡Çllesj ne. sont; pas nouYflU es:., P arm i *.. fin us. m ai s dan s
notre a Eglisen iiiussi !. elles i ■ deman*-:
dent ijà êtreij; trèS) sérieusement
étndiéeswh Jii ti'tjo;: oi.
lid.Etablir,«uniiiintervalle rentre
l«..(fin-i derd’instruationi; ireligieuse
etiilai participation 'à la Sainte
Cèneafin M de, bien préciser la
distiocticfnyqufiljjy a; entte ices
deu* actejs.i,!(;-‘- ii.n, , , .
f■ ijSuppmsiim ■ ■. de > la solennité
dite { RéaeptioH, des Catéchùmè'nBs.
Fins ;d7admiesion(en amasser plus
de profession de foi collective,
pluP de jour spécial i de première
oommuniioQ, plus ¡deioostdrneiqui
dîstiqguei jlieé oatécn’umènes des
autres membres .deirEgliséuiprescripJàjOQ pflu nécespaireirdans jiios
¥allées!):.[r r-.ulq '.,I ÔJ''.', oI '‘liiifj
n iDeS admissions individuelles proinoncées 'sans solennitéi pour cbacun->!)'éi isa,(',dèmande e:t apri^s une
profeasien;. personnelle de sa foi,
pisiïjerbniti les: catéobumènes plus
dirPcteojféBti.en ¡face de, lui ;nîiême
etô Surtqnt j;de^ Kieuii J lui faisant
minus isentir , sa responsabilité i m ;
ySii jlransfosrmation complète ide
Îa. ] I iturgi e de : ré ception dés car
téchumènesi Adoption d’une forr
mule courte et simple, en sorte
que la profession à faire par le
catéchumène porie uniquement sur
la foi.
Nous transcrivons en entier les
considérations sur lesquelles le
rapporte fonde sa troisième proposition. • Les engagements imposés par notre liturgie sont tels
que le chrétien le plus affermi
ne pourrait les prendre qu’en tremblant. “loi nous sommes dans le
feux. Nous imposopp à qufeonque
veut s’approcher popr première
fois de la table de-cohmîüuion .
des conditions qui dépassent celles
réquiées par JésàsiiChrist, et dans
tout le Nouveau Testament, pour
accomplir cet acte. Nous dépassons le but; c’est toujours le plus
sér moyen de ne pas hatteindre».
N O U s n O ü â ' f é tfa b’d 3 ' inî e u X _ c O m pte maintenant de la peinë^,' disons='‘ mieux’; dé' lé'“ réjiü'fnànCe
avec laquelle il üoiis* est souvent
arrivé d’énumérer ’àüx“’catéchumièttê's ' les pTôitié'ss'q'^’üs d'évalent faire, et de li'rë“à‘'céux qhi
se disposaient a communier, la
formidable ,lgif|%_ de% ^péchés qui
les en rendaient indignes.—Serions.-n.op5.,dans Je ,fe^ à
ce diein'i'êï'^ÇégâM' ?Ju
■ 1 On nous prPitt®<’^..#iï{pte-rehdu
de la diseüSsidMîl^î’^Îï'eaiJipu à
la oéûféreneè ®è-‘iRbrà, 'Sür te
mémef Sujet; ‘il' préüvëi’à l’àccotd
presquei Co'ihplàV'dtii ^i’ègae des
deüxi'côtés 'aêë> ^AÎ|féé-'*sür ' dètte
grave qbéstïoti dé.Î^i^S^î'on dés
mêttibtes de‘rEgliee>,
n! n;, ..'I imui'
"1!
O’iiin't’i
“ ülitf!iionyélle pttWiçali«B ,
-:.-K{ .ubnfiW'tesvVafldois:!';xnoieiil-e—
il':-/l/'FeL' k’^N^j-ts de -l"
A ■,AAv.';r‘ .i, ;iv. -A îi"-' ’ !
Le récit dn ces résistances nous
mènerait urop loin'i - nous sommes
donc contraints d’y I renoncer; si intéressant qu’il pût ôtreipournos Jec*
3
^155
,leurs. Ce.qui le serait plus encore, I
ce serait ie récit' des atrocités sans
riórri ‘,’i qííi —- dans les ; quelles Jonrs ;
(juî s’écoulèrent éntre le 22 et U 26 :
àvrît',,- fni.en-t côqimîses contre .les ■
vaù.(io'rs, ,àe la part des troupes'Îrapçaisés .tout a'iitant , si ce n’est|Plu$,
SÜQ de celle des tpoupes ducalesj.
.i de R'ôcbaz ne lef.'menüonne pas
et , pour'cause Catinat $‘e sërajt bien !
■gardé; de .¡les' ' cdnsignertdans, ^es ' i'àp;-.
ports'ià LquvoiiS., Mais qùà'nd dé Ippr ¡
'gués. í¡slés'vous spnttdiisést,,sóu^ ;
yedic,^Cdipranne,pairÇbpamU d’iionv ï
mesldésa'rrnés, qüé .d’pn' maissacré, ppiir
lé' sè'ûl pïaisir^4e* l%Xt biais ; surtout
de feúiñies', d’enlanlsmênae'auxquelles,,avant , de, Içs.'ni'ass'acre'r','on Fait
subir ' lesi/dérnidrs pütrages, il est
bien permis de .croire à la ¡véracité
dé, tels'¡récits. ' ' ' '
■ ,Üne éitatibn' páiblaquélle ndustprè'férons termin'or.'cétte' analyse de itâ
p,repiièr,e partie du liÿrè' si’ intérèssarii de, îl- de: Rochaz,; .olest cellé de
là deriiière dépêche, sur célté, campa,g.ne de 1686, envoyée, par Çatinal
a .Lpuvois et datée au 2.9 juin,.de
Cásale où it venait de rentrer- t[,,(ijlaire(3u une lettre du‘1,7 côùrànt,
aùç Monseign.eijr;;m*à,..fait' ' l’.hphneu'r
de ro’ëcrirof-pari lagpplle. jl ;
ntoigne'dèsir'er savoir cp que M/le.duc
de gavoié a fait de' loûa lé®, peuples
quiéhábita¡eni!lés,,yallúes ',ré\;o|téesV
.il Lorsque,J'ai' éu' rboii'neur.' .de
^Pÿ^dre ppnge¡.^''íuL,^ : pris';:ia
bberté de, lui.,ôPi Parler, il,¡s ppes,,de
_dii ; mille ; J tbiÇs desees p^ u p les t é ri tiie
,.sés, màinf i,;- ¡oui.,.f pnlidiatrimtésj ' ^daris
ip'uiéà ’M^,pé¡ri't:‘' p'U'./ils
'sórit BàcdesK|^,êç-^0) gnáu^ená^. jl 1 eii r
fait pqnner lié* pajp,,, f'nàisjLvéc, Réco.noiple dé. mên. dbnnér¡ÍM^’^ W’dpbr"
tilop de'iràge ,de& pét|ôpp^S-i jpéidi
QBmânidai, s’il I avaii^ ,pris,if«ôlaue,. ré' jsolûtion ’.j^ur iCè':qu’il;.vôu^j^,Jbipu',de
e'es ■misér.^les.jj'.plj' rné dit tqpé*ujo/’i? |
,étrquiil 'en.,éj,àit t|ien! ernbarràsiîél; pe
câqiprenpntfjpaV
dei]les JTieUro daps d’puir^^di;^
'do sps ,Ei§ls/).',.qu^Ddjjm,éfnpg^
raient dé se convertjgpl'.i,h diML'i;''!
, » ,Le^;,Vénltiens;l.úi¡,qpit,.fait |Plér,
porapie jeiCt’qis', ,pâr;l’a^B^,6riinàni,
pour en avoir dés Hbmmesj même à
prix d’argent, ce qu’il n’a point
voulu i paroeqüblS'dles' -^uraîetit mis
à leurs chiourmes , ce qu’il croit contraire à la parole qu’il leur a donnée,
qu’il né ferait’ sbpffrir jüéb^^^
çorporellè à céby: qlii sé ré^eljiraîebt
‘à ' sa ’ dfscrétldh, 11: jb’é 'p’arù' fort' seiisible â rbbiigàtip,|i'dfe lébi teniWïi'dè’lêmént cette prbrnésfee. le Çroî^l'qüè
si on lui faisait ttùéiqbb.'.pi’bbositibi^
dé prendre cé peuplé,’’^¿Ur i’elabm^
dans quelque pays éloigné^
qu’il l’âcèeptéràir et I'me.rilie. biec ‘plaisir, "n’étant '’é‘élda' ,* qiié' j’éb'
voir, dans é.ubùfl.dés'ééîn dé les dièsrpér,‘ ni .dé les'établii’ dans sës Etats!,
» La tnâladîé' ei ■l’^irifécliori''s|è’àt
m i s!e d ans .Çé, malli'éü bed jttpé iip.fe t pr èsqiie 'dans i'dus lé's ■¿ridfbils. 'dû".l'b'é
l.ès' à tbis;., Ea fri'bitié. ''ep!; Éé.r'ira ‘ '¿èï
été. 'ils'sprit. dads'/b^''é|iidat tPüE
posé àibélüi qu’irë hbb'itâierii,,'dübît
qu’il .én,' soit peù,' êl'oi^në.i ifs'.ébijt
mal cbu'phés!,,iti,al' 'npuftiis èt lés; Îhà
sur' les:'aut'rés', !'é.t ceblî''"“'""-’
bien'rie. peut réSpifér ;qü’ûn'/âii'' éiiipésté. Par; d.essüs ipria ,ces; rinarilt r la
tristesse et lé|raélâncQiÎe'bàdsdfi'‘âvép
justice,, pa.r' la j?érté,,d,é, ïèüré’biéiié',
separatrou ;de,,,]eurà,,,,fôm,iri,és,, et. dp
lèri’rs' ,énFàritS|,',qu’!iiç n,è..'v
qü’ils rie savent''bp,.qrifj'ls Sp;rif'qëyénus. Beaucoupj, dàtt|è .'çè't élàtl''’jiéri,riérit.'_deb''discours 's'édîlipüîf^ {? ) qurips
!çpnsbierit ;de,',',Iéùrs. idàllt.erirs jet'.'d'ç
lénrs "iri:i&éres.', "Je 'ania .ëtc',''»'''.,
'Peux çKpses .fo’nti du' bién àü'dééül’
.dans ',cétte‘,.dépèçrie dri j gjéiigl’kr fraiit
pais les.',sbnüinén'ts..dé
ctêmeriéé'^'qV;élie,.‘,tn^^^ 'U
.PùCj'sçntîments'que, eélî.e ttisrèl’éarii;
p'agné bptrépn'se'cb'n^ijb ^ri ,gtrl‘'ndds
.l’avons,‘Jvu’,, ri'ayajij'.pds’jenpêrie^
suffoqués et la' p.îlié qup;ié!s ‘spu'^rail’çes
de cès psiu vrps yi cti més qé l’idtblpfariçé
jrispirprii'à,',çpÎui,-l|, nj'êritia qü.i .'pri'à.'été
dé p,rïnpjpàî,ip'àtr.qiilié.ri^^
.aurait ' été, mus! ' yj.vé,'''pins', aifàci^busé
W9ÿ,;ÿ],dya/t,élé^^
iprepdrp dfii,que|Iq .palturd ,etai,enEc.es
¡drscDura s'éditién.y.
quries, Erbrispiaiprif j?,,..à;,,?bri^.'dtr.ë,>
,«! de leurs màlbeurs et de'leurs ,iri}.sêres i................... J. P.'
lEILI-E.
4
„156-.
, Da devoir de lire la Bible
Après,avoir.établi dans un précédent arlicle le dèvoir dé lire la Bible
îl sera intéressant, croyons-nous, en
même temps qu’instructif de voir
comment nos ancêtres pratiquaient
ce devoir. Un coup d’œii rapide sur
l’histoire vaudbise suffira pour nous
éelairer là-dessus.
Lçs historiens sont d’accord pour
témoigner que là connaissance de la
Bible et la soum'issipn à scs enseignements était .le trait distinctif des
anciens vaudois. L’examen de Saintes
Lettres p’était pas le dévoir et le
privilège exclusif des barbes et de
jeui’e élèves. L’homme du peuple, le
laborieux campagnard, l’humble artisan, le vacher des montagnes, la
mère de'famillS) la jeune fille gardant lé bétail tout; en filant avec le
fuseaii, faisaient de la Bible une étude
attentive et consciencieuse. L’inquisiteiir. Raynerio rapporte que . des
Homroés du peuple pouvaient réciter
toüt le livre de Job et beaucoup de
psèiurties et qu'un missionnaire vaudois lui avait dit que : « chez nous
i| ék rare qu’une femme ne sache
pas communément, aussi bien qu’un
liotnme', réciter l’ensemble du texte
en langue vulgaire ».
« jejdêcriray, dit Léger (page
qüè j’ai lu dàns un livre très
ancien touchant les* vaudois, quoique
l’iiuteur fut catholique romain. Tous
lés. hommes et lés, femmes, dit-il,
les,petits et lês'grands, nüit et jour
ne péssôiit d’enseigner et d’apprendre;
de joüf le laboureur en travaillant
enseigne soii compagnon ou apprend
de lui , et la nuit tout le temps qu’ils
péuyeht veiller s’ém.ploye>à s‘’instruire
les uns Jes autres ; et ils enseignent
même Sans livres celui qui a été
sppl jours disciple commence à en
i'oo iïïi'v/rniolc il ûMO/iîfmja
reii<;oMitVCï. (juelqirun qiu
exctiSeé'sdus' prétexté qu’il ne peut
pas,apprendre par cœur, ils lui disent': apprends-sedlement un mot
chàqiie Jour et an bout d’un an tu
sauras déjà plusieurs sentences et
continuant d’an en an tu profiteras
encore. J’ai moi-même veu de mes
yeux et ouï de mes oreilles, un de
ces pauvres paysans récitant le livre
de Job tout entier par cœur sans y
manquer d’un mot. Kt quantité d’autres qui savaient au bout du doigt tout
le Nouveau Testament. (Léger p. 188).
L’instruction des enfants formait
un point important de la discipline.
Les enfants, y est-il dit, doivent
être rendus spirituels à Dieu par le
moyen de la discipline et dés, enseignements. Celui qui enseigne sôn fils
confond l’ennemi. (^îonastier i, 135).
« Quant aux barbes, ajoute Léger,
nous leur faisons apprendre par cœur
tous les chapitres de St. Matthieu et
de St. Jean et toutes les épîtijes canoniques , une bonne partie des écrits
de Salomon, de David et des prophètes » (Léger p. 191).
Nos pères appréciaient à un si haut
degré lçs Saintes Ecritures que non
seulement ils en faisaient pour eux
même une étude très approfondie et
très consciencieuse, mais ils )es ré-'
pandaient autour d’eux et au loin
avec de grands dangers et de grands
sacrifices. Voyez ce colporteur vaudois qui parcourt les villes, les villages et les hameaux au péril de sa
vie, et qui s’en va frapper à la porte
des châteaux comme à celle des chaumières pour y apporter le Volume
Sacré. Que nous sètions, contents si
Suelqu’un pouvaîf ijous assurer que
e nos jours encore les vaudois seraient prêts à mettre à exécution les
décisions d’un Synode cmi décréterait,
— coimftëi l’a fait éil loî^ celui d’Angrogne, — la traduction et l’impression de la Bible dont les dépenses
s’élèveraient â 1500 écus d’or. Nos
pères'n’éiàient pas plus riches que
nouà’/'mali s’ils savaient trouver tant '
d’or pour une collecte tendant à répandre les Saintes Ecriluresç’est qu’ils
paient expérimenté l’influence bénie
"^’exe^ait sur eux, sur leur église,
sur leüfs'ihmilles la'lecture et l’étude
du lÿfe de Dieu.
C’est précisément à la lecture rég-ulière et*'à' la méditation de la
5
-.157,
ParoJe du Seigneur que nos pères
doivent le haut degré de moralité
qu’ils ont atteint.
«Ils étaient, écrivait.Barbe Vignaux
peu avant la Réformation,, gens de
Donné et' sainte vie, rnœiirs et religion , altrempés, gi'ands ennemis des
vices. Nous vivons en’ paix ès Vallées
de Piémont et en sainte corioorde lés
uns avec les autres,¡.mais nous ne
faisons point de mélange de prendre
pour nos fils les filles de eéux de
l’Eglise Romaine, niné donnons point
líos fils'à leurs fîlléS ; et cependant
nos iriceurs et nos coutumes ;:leür
plaisent tant , nue les gentils honnpes,
seigneurs des” lieux, et autres catholiques, aimertt mieux encore des serviteurs et des servantes d’entre les
nôtres que des leurs propres j> (Légeu
p. 185).
Même les adversaires des vaudois
étaient obligés de leur rendre un bon
témoignage. « Ils sont bons en leurs
mœurs et en leur vie, écrit Jacobus
Liétenslenices moine dominicain, véritables eniléurs paroles, et ne sont
qü’un cœur et qu’une âme en leur
charité fraternelle » (Léger p. 184).
L’inquisiteur Reynerius Sacco est
contraint d’écrire que « les vaudois
sont pieux et chastes et qu'ils vivent
honorablement devant les hommes »
(Lég p. 185), pendant que Guillaume
Parui, docteur de la Sorbonne et
confesseur de Louis XII, déc,lare que
les vaudois « étaient très-pieux observateurs dü dimanche et qu’ils étaient
parfaitement bien instruits en la doctrine du Symbole des Apôtres et de
la loi de Dieu » (Lég. p. 187),,
Pourquoi nos pères ont*-ila obtenu
de si beaux témoignages"même de la
part de leurs persécuteurs? — C’est,
croyons-nous, pareequ’ils nourrissaient leurs âmes de la Parole de ,vie
et qu’ils en laisaient une étude suivie
et régulière. fA,mivreJ.
l.a Porle qui griucc.
— Jean, va-t’en fermer cette porte.
Elle grince d’une façon insupportable.
Pu is tu iras sur-le-champ cnercher de
l’huile et tu en enduiras les gonds
' de toutes les portes: de la maison.
Le domestique ainsi interpellé entrait précisément dans l’appartement,
portant sur un plateau un rafraîchissement destipé a un visilateun a'ssis
près de son maître. Il murmura quelque chose d’inintelligible, et MriX...
résista, pour mette fois l'à l’envie de
le reprendre en, présence : d’un étranger. ; ‘ s,;; ■ (¡i.l
Mais à peine-Jean avait-il disparu
que^ son maître donna libre cours à
ses plaintes; :n hi ^
--Quelle plaie que le domestique,
monsieur le pasteur. Ah ! vous n’avez
aucune idée de ce que j’ai à supporter
avec çe gar$qn, .|1 est'dt^oe b^j^q,,,
tin vêtitâbte ârie; quoi! ‘ Et 'grbsâier
comme du pain d’orge, avec cela....
Je l’aurais déjà renvoyé, si je ne
craignais dé tomber encore plus mal,
et je me dis, comme! dans la fable
des Grenouilles qui demandent un roi:
De eelui-ci contentez-voua,
De 'pc«r ‘Ven renconirer un pjre.
Imaginez-vous que j’ai changé trois
fois déjà dans le cours dit dernier
trimestre, et pour tomber toujours
de Gharybde en' Scylla. C’est phénoménal !i Nous vivons dans un' bien
triste temps. 1 Persoiuie ne veut plus
se soumettre à l’autorité. Je né sais
jusqu’où cela ira» h
— Permetlez-moi un conseil, mon
cher ami, dit avec calme le pasteur.
— Ah! bien volontiers! Aidez-moi i
je vous en prie. ^ >l>
—Ne pourriez-vous pas vous servir
du remède dont vous avez ¡parlé tantôt t
— Lequel? 'ü ii .üt
TTx Je songe à l’huile que vous avez
ordonné à Jean de mettre ( dans les
gonds des portesi ;.i : ,i_
— Et vous pensez que je devrais
aussi me laisser huikr un peu? Mais
en quoi, je vous prie, lessembleraisje! à la porte? '
Tout en disant cela, M“' X... avait
rougi: une vérité venait de se, faire
jour en lui. h
— Comment faut-il donc;qu® jéiiin’y
prenne? ! —
—Oh! c’est bien simple. Preneztun
ton plus doux, enduisez chacune de
6
-158
s>.
Voa)|)aroIes idéiil’ôuiiei deüla pch&ntjé!,
e t. iV#u n uTcriez! > desi ré?uitâ ts ■ -plus : .é^
-toniiaht^ )encoiei.que:iieux iquîobtient
jctaiik 1 en n lefe > • gcrnds-. s^e ■ i (vas ^
pbilésiiqaandiellei.ig[pincenti.r: îm iiiKj ■
ïihîÎoiisjiiiaJrapporrio'nsiipâs k ifinn de :
¿etijenii’atieniji fiiakinoiiannoub cawledlei/Dtis d0!iftifd''C(aè(!C'èt ■ «.âhe n4e
•featiai'éfeti deptâlis ilpilusiBui[s, amnêes
-ehe»(^6n ;matifeq qui es|iièiro dpi ¡ceiiiserver longtemps encore. .ij^iiiri) |
iriJtli*i»dîiHlimaîtrB;oli diüiiif maitiMsse
/dermatsonalpoujrnaè psëiitHêtne> tiinçr j
parti de cette histoire. : ■«Iniiilij
,-J II ] ù J ci;i / n O I d lï i Ph i /
•ta.l'ioqiiiii'.
'ih ‘.l' Ii;
...l'.l'.K» 'I-IV); ,Il i i;i| :iii ■■■Iiliuir.
;in Italie; -T-'Nonsi appi’éhons aveé rigiîoti quh| MTfÎîh'j Fermandlv l'a .eecré•t ai c'è gén éra 111 d UI iGo mi té Centra 1 ■ ; des
Unicma fiibiétiemlesH'iiquiVdevait'iachbver par Xurinsel.îles Vallées Vaudoises
la tournée au’il vient d’accomplir en
Jlalieif i^daPS) I e ' j but| s d’eneiHJiiràger) i î les
UMonh qiii y ¡existerit d^iàietjèfo forir
deKiijàeitnoittwUflS, »ftinous.fera- ipas!,
ÎixMiii ( j e i ffi'olm en! J > il a ! i VI i si te: pmüi isdi,
luliïtide saiiantéi Vûbligeaût à rènitnèr ea Snissetiiavant'1 l’époque qùiil
B'éiaitafixbe.àliioJiir.'i li ;>'i)j;iiiiii(;K
— Les inculpés pQùrr.ilesiifait^ dé
(Marsajài i(3i raairsi ontu icompa ru
Jet 40 laivril :eti ! jouas v sui vianls 11 devant
Jàiil^ouriliiü’Âdsiseide Traparii!, !au/.nombre de 26, pour 47 dosiguels: Int jury
piuonenoeitmrqerdiot .\«égati^,..;ét un
àffiliBïaÎilfi pçiur lea;0/auWesbmais¡en
admettant les circonstanèès aUéhuan.1®«!! 4)ejcesi0i cinqîàinliéiéicohdàmnés
ài'2 mioiid&'piisonvlquatile àdStfjoibns^
tous indistinctementlitül’arafenablude
fii; i20, à'î’adrBomtbn let àiJa rilpara'tMé Vdesi domni'agès:; Là.idépositioii
desrlJéinoinsi ! appartenant ,é, Ü’ijglise
évangélique, onjet deâ‘violpncésiidep
ittctïlpés), Slésl i.ifeit i ¡resûbrqùeKjr/par
uïiét grande irnodéràtib», àiiilaqiiielle
les défenseurs eux-mêmeaidn4 irendp
'iSmoignageuiiofi ii Jiii/l jiuiiiuiUiD
Suisse. — Les pasteurs de .'Genèive
©niS'bHd’îieuipUise idéë (qui irrtéWlerail
tlieii>ide)J#oitvepi!àiiHeur8tienccw0 ¡defe
.imilptears):'d’établir des serisice&'spéciiiàus'>pouii! lés eaiéobumènés et.feis
familles, services dans i desquelsihon
pasi uirf séui; i d’entr’eux v imaisi Itrois
8iumoins,i!prendraiéhit là parole, et
ub ¡service ¡ tout pareil destiné -1 à; < lia
/«¡»»«sseviA icôté: des se|*ivicêsiidestinés
et dans lesquels!un seul parle,
dés ¡services spéciauix' à certainés -eittégoriesi de; ifidèlesiSet dabs lesquels
: plusieurs liexbortènt j; i nous *i ¡serobléilt
‘un«tchosé>exeyiIentd, pàf tout où; eU;e
JpênH êtrei.prbtiquée, •.■•.üjdl ;
!ih:Fr!at(ob. Les; élëbïionai'dei'dibiancte'
dednier atii 'Sein de: nolise; réformée
rd®;Parisl dntdonné uqe.forte inajorité
aiiti'orthédoxés, dansi 7 des 8 paroisses eiltre: lesquelles a été; subdivisée,
pàr décret piésidentiel ii la paroisse
mniqùe de cette; vildej eti' une majorité de 2 à 2Ô voix seulement aü parti
libéial dans l’une d?elles; ; celle de
iPOiatOriel'i;';'! ■■!>
■¡iGé qui »A*- malgré 'cette infimeiniajo^il'é' >— ' donne à i celle victoire des
îibérabxi une impoitanc« partSculièré,
icfest qué la paroisse odi ils l’ont emportée 'est V à teneur I du i décret i déjà
eîtél, paiOissèi ce»b*®le,'ic’ësNâ^diré
'siège;'du-"ConSTStoirèi. ■
' Les A hsembiées annmlki d es d i ffé«
'renies ¡s'oeiétés relijgieuses' f protestanlflSdUÏ nfaliiteuii cfentreilâ:Parisi,
ont éiè-^! 'Çettie;iannée, - iïioiqs M‘quentées >ericore ■ que ■ Iés;>iprécédeh•tëj', watgié iput ce quü s’est faîli et
di ï;'d’eieellfcnt dans i chacune; ' d’el les.
¡ËWfdÎt f'ddiftli'toqs'ipntüétél; frappés,
•«''éottime imposé iài lai dew/ërçMcè pciiérbie' dëé^' lpastour^ éli 1 dés ; anciens
des div^sesl déheminatiOnsl,; où ¡la
'qoéslîonjdè remédier à oetiétat'’ de
oboses y ' a' ' été longuement ' débattue >,
là rèsohitipn suivante: ;; ■! :'1> J in!
; V La to n fé ien ce pastoral © généçalfe,
dOnsidéiant lia 'nécessité^ depUis* kmf-tebips biunifeste, de mddifieriilkrganisàtîon' adtuelle de nos àsSembléés
religieuses annuelles, nomme une
Commission. ^ chargée de -provoquer
une réuriibbf déslMgebÎs Dü secrétaires
des diverses sociétés pour examiner
-loi'iqqestion iijii'r/i n'.': 'V , ..
.'‘¡dit'üqeœuvne; d’évang!élisalipn:.ep■tùeplnsfl à' iMontpellièi'i :en vue;;esaen'
7
tielleraènt la; t>opuIation ouviâêre
se poursuit avec les plus réjouissaïUeâ
apparendes de succès.: De réèlleâ. eônviepsioiis s-ofrèreiU;- dès ouvrifers: deF
niandénti* euxr-toêmes nu’ôii les liéu'-i
nisse le;dimanche pour lèiir esptlqueif
l’Evahgile ;; Isi bibliothèquh comptei
une cinquantaine de lecfeürs ¡tousleS;
jours,, et'la bibliothèque circulantejs
uiie ' trentaine) 'de lectrices pari sèti
maine-M’Ecalfe du Dim anche cortipte
1:00 élëveslinscrits ; üne école deicoûfi
ture, ilé jeudi,/réônit 80 jeunes filles',!
et IflSicotïiérences religieuses du lundi
onti de 100 à 150 auditeurs, dont upe
centaina'ienviron-sont réguliers. ^ î
MiDAfiAsCARi. —i- On sait le remarquable' succès de l’Evangile à! Màdagascar. D’après;iun jdurnal am'éricàin,
cité ¡patílle Témbicpmg^, Votí compte,
dansnddttdiîle ^ 7è,0tM) coiriiinuniiiftts,
400 pastfeui» indigènes consacrés, enviridn ¡800 écôlefc prîmairds fréquentééslipar 50,000:énfants. Le dirharicbd
est généralement observé , l'intempérance i ídimióiie 9 s lès tribus ne sont
plus en guerre les /tinés aMèc les üu*i
très* GÎeit ua,,payB: chri6tianièé, sinon
chrétien;; .’■/ imi^iimq ci - b 'iiioj
'liÀNGJUÇTEiRRlÈ^ IFmJu! NliiDUïîbyi le
fondateur dei lU seélie qui poilte’i ison
noffli; çst mort, le 28iavrilidernier-à
l’âge 'de 82) arisv à' læiïsu'iterd’unp
hydropisie' génêralé' dont: il avait été
chercher la guérison au biai'd idè>ijla
rahr.) Si lecclésiastiquèment: parlait!,
le système dont la pôiterriiténlui i’é**
vieni,T a/eu ét à^aura que trop encoré
les effets les plus déplorables, la
sincérité et rardeiii; de sa piété ne
sauraient être mfèès ‘ en doute par
personne.
RtjssiE. — Les perséculiôns., jès
tourments de Idule espèce aux .quels
lesi Israélites habitant la Russie ohl
été èt sont èncofè en buîlé, "dé tà
part de soi disant chrétiens, et plus
ou moins avec la connivence des autorités dépasseHout ce qué'^’On' pohrraït imaginer. En en lisant Te dduloureUx réctt on -sei croirait transporté
tout à cóu’í^i aiix jours lés plus néfastes du moyen-âge. — En voici'ün
échantillon que nous extrayons du
Journal de Genève :
Le récit qui est fait des horreurs
commises! là Balta dépasse tout pe que.
l’imafinatiop peut cohcevoir^ Les.quâi
trë cinquièmed dèsj maisons, soitieiii-ri
virbni'DM habitations,! orit été dériiod
lies, et ici et là on voit, au milieu
désîruine's, déscsoldate >et‘i des'i gOndai'jnesnqui font :éloignep:iles rôdevirs,
qui'^udràienl' voler.onf;fiinii).
Sur D;900 juifs 'qui 1 habitent idfette
ville, naguère 1 prospère; il n’en; reste
plus H>n(seul; loujtes lésifaiBille.«? campent! daris-.iiles;; campagnèS','Sou's ■ la
protection des troupes,) îi; î- : nu iii :
Il Ion est arrivé à Odèésaiplusieurs;
caravanes i 1 c'-:;?! r --.'c.fi;;-. iic;
Gès gens n'ont' rien isauvé lètnils;
tomben t ài ; la ch a nge !du i IcOm ité li s iaé-,
lite d’Odessa. ...inpii'T ri
Dans la plupart des villages, les
maisons des juifs ont été démolies
ou! #lilééà> U. - vvioU 'é. 'liwnts^ii'cyul
- ,0n .mande en outre de Saia^-j^éi
t^bOUrg'qüe le 25 avril,'à l^jpjpq
mpk, ; goifyp,i^Ap,monlJe
foule, furieuse^,, ipcen^ie,.l,e|| qu^r,t|éf
Israélite, tiie üri certain ridmbfe de
jnife et ij'eté’dans les flammes des
femmes et des enfants.
Le massac^’e}jj^...d!!Lr,4Jusqiie bien
avant dans la
Vur.*,: U‘. iV/Vt VtU ‘j’Ui',1 î s4 ’>V»
CMtilbrè iles*'dê^utés
a. étudié lé’‘pro|él ’ÛÜ ‘inîtiiWé'''dè' 1 a
güeíre sur ra’'n’odveUe'‘bii^à’iàjsâ'tron
militaire et'de’ Sénàt ,’ô'jàdoptéllà’ uhe
form maj^orîté,' ‘ié'‘lrmié‘dè’'ooinmçice
âvec la France. Le-,Roi l'fef migéië ‘ ef
les ratifica’tlbn^’dVèé le'GBÜiiirneThém
les patifica’tibn^'dVèé le'GBlhiirneYqein
fraifpais "ont OU. lieu imméBîatB'mfem,
de sorte qùW ïè ‘tBàilé'!ek''B^i^eûr
dés^maiñtenant. ' ■ ■
Jl^ngleie'é^^. 'iü L%''GouveiTieWnt
â proposé poup l’Irlande unè’ ïm de
répression"plus Séléié'!qûy"PetÉrt'.,.de
Siège à bien des égards. ;Le jUBI‘est
aboli pouf t|mis' àWsi '.ïibis trlbirnaUx
OU trois cbmmrssmhs"i'èndLbnt”’c|ans
lié pays Une juè'lite'spm’mBirbi.'Kbmo^
lice pput àrrête’é,’'dàttS"'ie!S‘!fflè's“tBüté
personne suSfaecté'' huit,
— ta Chambre dès Gommunfes'Cv'b^
ce fifoiet eri première’lëbtU'ré. Glàd!stone désirerait se retirer du pouvoir,
8
,160...
!¡íí'
i!?:
ífi;:
mais partisans et) adversaires sont
d’accord pour admettre) que ¡ c’est iei
ministère actuel qui! doit étrenà la
brèche dans'les circonstànGèsdiiFiciles
actueileSi j , i
Le Gouvernenletit anglais s’était misi
d’accord avec la France pour une
action commune en Egypte. Même
quelques bâtiments' de guerre des
deux' pays s’étaient avancés: vers Alexandrie. Tnilt-à-finnn l’rin iinnrpnrf
Toüt-à-coup l’on apprend,
que le Khédive et son ministère’ se
sont mis d’accord, et que le motif
principal de l’mtervcntion de ces deux
puissances a disparu. Dans cette question il parait que l’Ilalie a agi d’accord avec l’Allem'agne, l’Autriche et
la Turquie.
Recensement de Bora — 31 déc.' 188Ì. ,
Familles . . . . . . . N. 16,5
Présents ....... » 692
Absents mais dans le royaume s 17,
Absents hors du royaume . 53
. i;.. \i , Totài. JV, 762
SOILSCRIPTION
en faveur
de la Veuve du réffeut tfonneld'Anijrogne
Fr. m 85
De M' J. ;forneionj .insti
. t n.t An P îl /4>nnr\ r.j-nî .
tuteur,; produit d’une soirée donnée à, La Tour . x
Collecté à là même occasion
de M. David Forneron de
,Pr£irùsiin r ,. s . »
De M. Jacques Roman, de
1,68 65
2
•i.
‘Rr'îu’usijp f r,
» M., Daniel Benech d’An-^^
grogne .' . . . 2 50
9 M‘‘ J. J, Tronîi pasieu^ |i. î
Massel | i,, 3^ î
9 M'’. Louis, Durand de la
. Tqur. jv . -, . -, V.-,» ,■ 5'^,;»,
J.,'Weiteecker,,.,p,asteur, collecté à rEglise
Evangélique de Nice .9 82 10
Souscription faite au sein
de la même, congrégation » 168 »
Par, M. Gonin de Saluce . » 1 9
De M. Garnieri instituteur 9 10 9
Total IV. 866 10
iVoici les nom.s des souscripteurs
de. Nice :•
J. Weil.zecker pasteur fiv 5. —■
Nussey id. 10 — M*' F. Térond
id. 10. — M'"® Cunningham id. 10. —
M'v® Ryan id. 20. — M’’ SuchardLauger id. 50. — R. par H.
Drâussin 17^50. — M" et M"‘" David
Giayme id. 2. — M"® Catherine Pascal
id. 1. — M™® veuve Oonhotal id. 5.
— M® J. Rousson id. 1. —- M'.'® Catherine Cattre id. 1. — M''®.Ersilia
Di Prete id. 1. - M‘‘ Arthur Muston
pàsleurMd. 5. — M'"® veuve PonthieU
id. 2. R. J. id. 2. — M™* Càiriis
id. 1. — M"* Marianne Charbonnier
1. - M'® Marie Constantin id. 1.
Long id. 1. — M® L.
■ M"® Marg. Long id.1.
M'" E. Marauda id. 1.—J^ E id. 2.
Mr J. Pons id. 2. ^ iMn Thomas
id.
- H. E.
Jalla id. 1.
Long 3. M» Michel Rivoire
Corinaldi id* 4. —
Mf P. Ribeti idrljóO* i't).
id.'l/-!^ Mn Ed.
Mr V. Juge id. 5.!
En réponse aux demandes qui nous
ent été faites nous disons que si M'"®
veuve Monnet n’est pas admise à
jouir de la pension c’est parééqwe
son défunt, mari ne s’étaitipas riiis
en règle à cet effet. Pour ceux qui
ne le sauraient pas, nouslajoutons
que dans le but de jouir en son temps
de la pension, MM. les instituteurs
vaudois doivent être munis du brevet
délivré par la Table, et payer â celleci la contribution annuelle établie par
les règlements. E. Bonnet
Itéctiiticalion.
C'est en 1555 qn’a bâti le temple d’An •
grpgne 1 1 pnge S3) et non en 1,656;
Q^nïme il nirnprime par x-rrpur doits la
Chrdniqn-e. Van^üÎjsHt du tiumt'-rô IHI du
Fers la fin de la page 143. , E, Bi. p>
, ,A.vis.
- La Conférence des Eglises du VaL
Sainl-Mariin se réunira D. v, au Périer
le 23 courant è 9 heures du malin.
Le sujet à l’étude, est :7e Chant (sacré)
datis- le cv-lic.
Eknkst Robert, Gerani elAdminùhnLeur
Pignero!, Imp. Chianlore et Slascarelli.