1
J
Soixantième année.
8 Février 1924
N* 6
te
L ECHO DES VHLEE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT]
Vallées Vaudolses ...................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger........................ . .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique................
Par an Pour 6 mob
L. 8,- 5,
. 10,— 6,—
. 20,— 11,—
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1 doll.
% doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de i’Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
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Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
^ Le Numéro: !tO centimes w \
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pores, aimahles.»., dignes de louange, eccnpent vos pensées. (Phil. IV, 8).
COMMUNICATION OFFICIELLE.
A l’approche du 17 février, tandis que
je souhaite à toute la famille Vaudoise une
efficace' commémoration de cet heureux
jour, je rappelle aux Ckmsistoires et aux
Conseils d’Eglise l’art. 37 des Actes Synodaux de 1921, qui les invite à faire en cette
circonstance une collecte spéciale en faveur
de la Société d’Histoire Vaudoise, Société
ayant pour but d’apurer et de divulguer
l’histoire de notre Eghse.
Le produit de cette collecte devra être
versé directement au président de la Société, M. le prof. David Jahier - à Torre
Pellice.
Rome, le 2 février 1924.
B. Léger, modérateur.
MÉDITATION
D O R C A S.
(Actes IX, 36-43).
Dès la fondation de l’église chrétienne,
la femme a été appelée à y jouer un rôle
important, et ce fait n’était que la conséquence logique des principes mêmes du
christianisme. Jésus avait rappelé à ses
contemporains que Dieu avait créé d’un
meme sang l’homme et la femme, et que
cette dernière devait être pour son mari
une aide semblale à lui, digne de toute son
estime et de toute sa confiance. Et la communauté de Jérusalem avait loyalement
accepté la situation nouvelle : nous voyons
croyants et croyantes y jouir de la même
considération. Marie et les femmes qui ont
suivi le Sauveur a)nt avec les disciples
dans la chambre haute et reçoivent comme
eux l’Esprit de la Pentecôte. Plus tard, des
chrétiennes travaillent au sein des églises :
Dorcas, Lydie, PrisciUe, la diaconesse
Phébé, Perside et Julie à Rome. Les principes chrétiens se développent lentement,
en dépit des oppositions et des retards
inévitables.
Dorcas, dont nous parlons aujourd’hui,
nous est connue par ce seiil récit des Actes.
Quelques auteurs ont prétendu faire d’eUe,
sans preuves historiques à nous connues,
la fille de Jaïrus, ressuscitée à l’âge de
douze ans. Elle demeure à Joppé, le port
de Jérusalem, où Pierre a fondé une petite
communauté. Comment fut-eUe amenée à
la foi chrétienne ? Mystère. Femme de
cœur et de conscience, elle comprit l’appel
de Dieu, surtout par son côté pratique.
L’Evangile est pour elle une source de dévouement, de sympathie, de consolation,
une puissance de rayonnement et d’amour
sur les âmes.
Dans le domaine de la charité, elle se
présente à nous comme une ouvrière des
plus modestes, ne recherchant aucune
gloire terrestre ; toute son œuvre accomplie dans l’ombre ne se révèle à Pierre
qu’après sa mort par le témoignage des
veuves et des orphelins. Elle possède à un
haut degré cette qualité si belle et si rare
en notre temps : l’humilité. Elle est une
ancêtre spirituelle de ces vaillantes qui ont
consacré leur vie aux pauvres et aux malades ; elle est une de ces nombreuses mèî'es, filles ou sœurs, une de ces nombreuses
isolées, dévouées à leur famille, à la protection des malheureux, au relèvement des
perdus, un de ces nobles caractères qui,
dans tous les temps, ont fait de grandes
choses pour le règne et pour la gloire de
Dieu.
De plus, son humble activité devient
pour ceux qui l’entourent une richesse spirituelle ; elle fait autant pour l’âme que
pour le corps. C’est peu, dira-t-on, de nourrir quelques pauvres, de vêtir quelques
enfants ! Mais quand cela est fait dans l’esprit de Dieu, dans cette disposition qui attire et convainc les âmes de la beauté de
l’Evangile, c’est beaucoup ! Dorcas gagne
des cœurs partout où sa main travaille.
Son inspiration est élevée, sainte ; elle sait
que l’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche
de Dieu.
C’est pourquoi elle nous apparaît encore
comme l’ouvrière pieuse, approuvée et bénie de l’Eternel. Elle est bien, à son jugement, la femme forte des Proverbes et la
femme aimante de l’Evangile. Le Père fait
reposer sur elle des privilèges uniques. Son
mystérieux retour à la vie, en réponse aux
prières de tous, en est la démonstration
évidente et comme une anticipation de
cette victoire que tout croyant doit remporter sur la mort. Dieu montre ce qu’il
veut être pour tous ceux qui le glorifient :
la source de la vie terrestre et de la vie
éternelle. On ne saurait douter de sa promesse en Christ.
En pensant à Dorcas, nous voudrions
formuler trois observations d’ordre purement pratique. Et tout d’abord : bénissons
Dieu de tout notre cœur pour les choses
admirables qu’il fait, particulièrement aujourd’hui, par le moyen de la femme chrétienne, chez nous et dans le monde entier,
dans la Mission et dans l’église. Comment
oublier les services incalculables rendus par
nos femmes et nos mères, nos institutrices
et nos monitrices, nos missionnaires et nos
gardes-malades de toutes catégories, par
les initiatives de tant de nobles pensées et
d’œuvres excellentes ? Ce n’est pas à elles,
avant tout, que nous rendons gloire, mais
à Dieu qui nous les a données. Nous ne
nous lasserons pas de lui dire, au milieu
de nos douleurs et de nos luttes : DonnenoLis encore de ces témoins fidèles ! Quand
il n’y avait plus de libérateurs en Israël,
Dieu suscitait une Déborah.
Notre seconde pensée, c’est d’apporter
un mot d’encouragement, un : En haut, les
cœurs ! à toutes celles qui travaillent dans
cette grande tâche, toujours difficile et
souvent ingrate. Il y a, parmi nos femmes,
bien des courages qui défaillent, bien des
cœurs effrayés par la puissance du mal ou
par leur propre isolement. Que nos femmes, toujours à la brèche pour l’éducation
de nos enfants et le maintien de nos foyers,
pour tant d’œuvres qui entretiennent la
vie religieuse et morale autant què~la‘vie
physique, sentent autour d’elles l’appui
précieux de notre intérêt et de nos prières ! EUes en ont besoin, elles le sollicitent.
C’est par leur travail fidèle que tant d’âmes arrivent à un bonheur plus durable
et à une paix plus profonde.
Enfin, demandons à Dieu qu’il nous suscite de plus en plus, dans l’avenir, des
âmes vivantes et agissantes pour Christ
et pour son règne au milieu de nous. Chacune agira, parmi nos femmes, selon ses
aptitudes, selon les facultés données de
Dieu, selon ses convictions. De tous ces efforts, Dieu fera sortir, nous n’en doutons
pas, de nouvelles bénédictions. Qui de nous,
en effet, s’il veut descendre, im instant,
par la pensée, au fond de l’existence de
nos villes et de nos campagnes, n’en reviendra le cœur serré, en constatant l’étendue et l’intensité du mal ? Il nous faut
des ouvrières et des ouvriers, des éducatrices et des éducateurs, des semeurs et
des semeuses, tous pénétrés d’un seul et
même esprit, l’Esprit de Dieu. Prions pour
qu’il nous les prépare et nous les envoie
pour la moisson future ! D. M.
{Semeur Vaudois).
Leg DÎiimèPEg de l’nnité.
La réimion en un faisceau et, pour plùsîeurs, voire même la fusion en un seul
corps de tous les éléments chrétiens du
mónde entier, est un problème dont la solution a vivement agité les esprits de la
présente génération.
On l’invoque pour trois raisons principales :
" a) comme un acte d’obéissance à la volonté du fondateur du christianisme;
b) comme une urgente nécessité pour
présenter un front unique aux infidèles de
toutes les écoles et de toutes les gradations,
ainsi que pour élever un fort rempart contre le désordre social et les débordements
des vices nationaux ;
c) pour économiser des hommes et des
ressources en vue d’une plus grande extension du Royaume de Dieu sur la terre.
Aussi longtemps que, ce qui tient divisé
en fractions plus ou moins considérables
les chrétiens, se rapporte à des vues spéciales sur l’organisation ecclésiastique, sur
des divergences liturgiques, sur des points
non essentiels de doctrines particulières,
mais qui laissent intacts les fondements
"évangéliques de la foi en Jésus-Christ, fils
de Dieu et seul Sauveur de l’humanité pécheresse, il y a lieu de se réjouir de tous
les efforts qui se proposent l’imion des
croyants et même de les encourager.
Ainsi l’on voit avec ime croissante satisfaction que les nombreuses subdivisions du
Méthodisme, du Baptisme et du Presbytérianisme désirent se rapprocher et que,
respectivement, comme les molécules d’une
même substance, elles tendent à se fondre
en un tout bien uni. (Au Canada et en
Australie, partiellement du moins, on a été
déjà jusqu’à l’union interdénominationelle
d’églises évangéliques indépendantes).
Mais où le désir de l’unité des chrétiens
du monde entier, du moins de ceux qui se
disent tels, est non seulement une utopie
mais une dangereuse poursuite, c’est lorsqu’elle doit s’accomplir aù prix de la vérité, de la fidélité, de la sincérité.
Il y a dans le christianisme universel
deux grands courants, qui suivent une
marche diamétralement opposée et qu’aucune subtilité théologique, ni aucun rhéteur ou philosophe ne iwurra ramener à
l’unité de direction, de principes et de
croyances.
Le docte et iUustre théolïgien protestant, Auguste Sabatier, dans son ouvrage :
Esquisse d'une pküosophie de la religion....
nous avertit que : « ...en vain des hommes
éminents, des deux camps opposés, s’efforceront de trouver un terrain neutre pour
arriver à la réunion des deux moitiés de
la Chrétienté. Tous les compromis, toutes
les négociations diplomatiques échoueront
parce que chacun des deux principes ne
peut subsister que par la négation de Vautre». (C’est nous qui soulignons).
Le Catholicisme et le Protestantisme ne
peuvent s’assimiler et se fondre, il n’y a
entre eux qu’une seule issue vers la parfaite unité : c’est la complète absorption
de l’un par l’autre.
Cette inéluctable solution, il faut le reconnaître, a toujours été proclamée hautement par les chefs autorisés du Catholicisme, qui prétendent avoir eux seuls le
secret de l’unité d’E^lise, égaré dès longtemps par le Protestantisme.
A quel prix Rome peut vanter son imité,
il n’est point nécessaire de le rappeler ici,
mais ce qu’il y a d’inconcevable et de mortifiant, à la fois, pour les chrétiens réformés, c’est que dans leur sein il surgisse à
nouveau des esprits qui se croient forts,
larges, à la \me d’aigles, qui compromettent leurs coreligionnaires par les sottes
avances qu’ils ne cessent de faire à ce
trône ou siège du monarque infaillible,
n’offrant d’autre alternative pour ces sortes de langoureux courtisans, que de lui
baiser la mule, ou d’en recevoir l’application là où finit leur flexible échine.
0Vfe,is il y a des gens, par le monde, qui
se sentent honorés des gifles et des coups
de pieds, lorsqu’ils sont appliqués avec une
assurance infaillible !
La piteuse figure que vient de faire l’archevêque de Çanterbury et qu’il a fait
faire à ses dél^ués de Malines, a soulevé
dans toute la Grande Bretagne évangélique un chorus de protestations indignées.
De grands meetings furent convoqués,
dans lesquels parlèrent les représentants
les plus distingués du protestantisme britannique, en termes respectueux, mais fermes ; ils nièrent à l’imprudent archevêque
le droit d’engager des pourparlers avec les
délégués de Rome, en vue d’une éventuelle
union, qui n’est non seulement pas désirable, mais que l’on doit bannir pour la
sûreté et pour le bien véritable de l’Eglise
et de l’Etat, en Grande Bretagne.
La presse évangélique tout entière a
jeté un très légitime cri d’alarme et c’est
avec une spéciale satisfaction que nous
avons lu, dans le grand journal politique
le Times, la courageuse lettre de l’évêque
de Durham, digne successeur de ce noble
et grand ami de l’Eglise Vaudoise, le docteur Moule ; nous en détachons le fragment suivant : « Nous sommes séparés de
Rome parce que nous avons jusqu’ici retenu que la vérité est supérieure à ime
unité visible, et que seulement par un
manque de loyauté à la vérité nous pourrions ratifier la version romaine du christianisme ».
Il n’y a pas un bon et authentique Vaudois qui ne puisse et ne veuille dire :
« Amen ! » à cette loyale déclaration.
Arthur Muston. .
* * *
Voici, sur le même sujet, l’opinion du
très catholique Eco del CMsone (2 février),
qui est une éloquente confirmation du point
2
de vue de notre correspondant et sur laquelle nous appelons l’attention des optimistes d’Outfe Manche : chez nous on
tient les yeux ouverts depuis toujours.
« ...il ne sera pas inutile ^e rappeler que,
dans les questions concernant l’essence de
la foi, ri^lise Catholique se proclame, est,
et sera toujours très intransigeante. Mais
c’est là précisément la marque de sa divinité (!). Elle est la légitime continuatrice
de l’Eglise Apostolique, même dans les développements légitimes et vitaux de sa doctrine et de sa discipline. C’est pourquoi, "
lorsqu’elle oojàsent à discuter avec les représentants des autres confessions chrétiennes, eUe ne le fait pas parce qu’elle
admet de pouvoir être elle-même du côté
du tort ; elle le fait dans l’espoir qu’un
jour ou l’autre, avec l’aide de Dieu, même
les dissidents comprendront qu’ils étaient
dans l’erreur lorsqu’ils se sont écartés de
l’unité du vrai bercail de Christ.
« Et le grand point fondamental de controverse qui constitue un obstacle insurmontable au retour de nos frères séparés ^
est précisément ccIuÌtcì : que l’Eglise Catholique affirme la nécessité et l’existence,
dans son sein, d’une autorité compétente,
instituée et assistée par Dieu lui-même,
en vertu de laquelle est maintenue à travers les siècles la tradition constante et
indéfectible de la vraie foi révélée. Tandis
que tous les dissidents (lisez 'protestants,
anglicans compris), en niant l’existence de
cette autorité, se condamnent d’eux-mêmes à l’imj)ossibilité de conserver la vraie
foi et se dispersent fatalement en mille et
une sectes... Etant donné le principe du
libre examen, les plus conséquents parmi
les protestants sont ceux qui vont jusqu’aux extrêmes conséquences du rationalisme destructeur de toute foi et de toute
religion positive... ».
Voilà qui s’appelle parler, sans mâcher
les mots.
MptiOD pool la “ la» Italiana delle
Deuxième Liste :
Liste précédente
M. et M.me Georges De Fernex, Turin »
¡M. Edwin Horsfall, Id. »
M.Ue Jeanne De Fernex, Id. »
M.Ue Lina Bonnet, Id. »
M. Jean Janâvel, Id. »
!M. et M.me Boldrini-Gay, Id. »
M.me C. Goss-Rostain, Id. »
M.me A. Thoeni-Enea, Id. »
M.me Monnet-Thoeni, Id. »
Sœur S. T., Id. »
M. et M.me David Pellegrini, Id. »
Mone Lea Pistone, Id. »
M. Henri Leumann, Id.' »
M. et M.me Piene, Appiots,
Torre Pellice »
Sœur Ida Bert, Id. »
M. J. Romano, pasteur ém.. Id. »
M. P. Gay, géomètre. Id. »
M.Ile Adelina Selli, Id. »
IM. et M.me B. Gardiol, pasteur
ém., Luseme Saint-Jean »
M.Ue A. E. Gay, Id. »
Aline et Pierre Maliin, Id. >
M.Ues S. et P. Robert, Id. »
M. Barth. Gay-Morglia, Id. »
Prof. D. Benech, Id. »
Lieutenant-colonel L. Rivoira,
Angrogne »
M.lle Pauline Bonnet, Villar
PeUice »
M.Ue S. Rostan, S. Germano
Chisone »
G. Roncaglione, Pont Canavese »
Eglise Evangélique Vaudoise
de Rio 'Marina >
M.Ue Lilly Holzhausen, Rome »
Total L. 33.143,—
L. 29.805,
50,—
25,
100,—
10,—
15,—
100,—
5,—
5,—
10,
100,—
2.000,—
50,—
100,—
25,
15,—
10,
10,
10,—
25,—
15,
15,—
10,—
500,—
3,—
10,—
10,
5,—
5,—
50,—
50,—
[alalMfl Mil! Pplililltinliiti
Vedere in
4* pagina il
della Libreria «LA LUCE».
CORRESPONDANCE.
Maison des Missions, le 1 février 1924.
Cher Monsieur,
A notre grand regret ce n’est que le 13
janvier que nous avons pù réunir les Vaudois de Paris. Mais bien que cette réunion
ait eu lieu plus tard que nous ne l’avions
espéré, elle a marqué un bon pas en avant.
Avec quelques amis nous avions préparé
un projet pour la fondation d’ime Colonie
Vaudoise de Paris et nO'US avons eu la joie
de voir notre projet discuté sérieusement
et approuvé par la grande majorité des
présents (une vingtaine environ). Ce n’est
qu’un petit groupe qui a adhéré jusqu’à
maintenant ; mais nous avons l’assurance
que, grâce au zèle de ce petit groupe, grâce
à l’appui que nous trouvons auprès de la
famille Appia et surtout grâce au secours
de Dieu, nous verrons bientôt un grand
groupe se former. Pour cela, nous comptons beaucoup sur la fête du 17 février,
à laquelle seront présents tous les membres de la Colonie.
Je vous envoie, ci-joint, une copie du
réglement, de l’acte de fondation que 15
à 20 personnes ont signé, et le Bureau
nommé le 13 janvier.
Une autre nouvelle qpi intéresserait
peut-être les lecteurs, c’est que le gros déficit de plus de 400.000 francs qui pesait
sur le bilan de la Société des Missions de
Paris est entièrement comblé depuis dimanche passé, 27 janvier. Aussi maintenant l’effort peut se porter entièrement
sur le budget de cette armée. Il reste à recevoir, avant la fin de mars, plus d’un million de francs. Toutefois cette extinction
du, déficit a été une délivrance accordée
par Dieu qui permet à la Direction de
marcher de l’avant avec confiance.
Croyez-moi, IVIonsieur,. votre dévqpé
Robert Coïsson.
L’Echo des Vaüées, qui voudrait être de
plus en plus « l’écho » de toute la famille
Vaudoise éparpillée dans le vaste monde,
accueille toujours avec la plus vive reconnaissance les nouvelles provenant de ntos
petites Colonies. Je dis mieux, il se réjouit
sincèrement, chaque fois qu’il lui est donné
de constater que nos frères de l’étranger
savent se grouper dans le but de resserrer
les liens de la solidarité fraternelle et communier dans les souvenirs de la patrie absente. Aussi c’est avec une joie sincère que
nous saluons la naissante «Colonie des
Vaudois » de Paris qui vient d’être fondée
et que notre correspondant nous signale
ci-dessus.
Des « actes de fondation » et du « Statut» que nous avons sous les yeux, nous
détachons quelques articles essentiels.
« Les Vaudois de Paris, réunis dans une
salle de l’église Saint-Marcel - 2 bis. Rue
Pierre Nicole - désirant établir Un lien
qui les réunisse tous en im même corps ;
créer un milieu dans lequel tout enfant
des VaHées Vaudoises arrivant à Paris
puisse trouver une famille qui l’accueiUe,
afin qu’il ne soit pas livré à lui-même ; désirant aussi maintenir, plus fréquentes que
possible, leurs relations avec le pays natal
et garder toujours dans leurs cœurs un
amour ardent pour la patrie lointaine, décident de fonder une société dite : « Colonie des Vaudois du Piémont en France »,
qui groupera leur petite Colonie... ».
Art. 1 - Il est créé en France, sous le
régime de la Loi du l.er juillet 1901, une
Association qui prend le titre de « Colonie
des Vaudois du Piémont en France».
Art. 2 - Cette Colonie a pour but de
grouper en une ou plusieurs sections les
Italiens originaires des Vallées Vaudoises
du Piémont résidant en France, pour encourager l’entr’aide en s’inspirant des
principes de l’Evangile.
Art. 4 - La Colonie comprend des Membres Participants et des Membres Actifs.
L’admission d’un Membre Actif implique
son adhésion aux présents Statuts et au
Règlement.
Art. 5 - Sont Membres Participants les
personnes qui s’intéressent au mouvement
de la «Colonie» en contribuant par leurs
cotisations à son développement...
Art. 6 - Pourront être Membres Actifs
toutes les personnes sans distinction de sexes se rattachant ou s’intéressant à l’Eglise Vaudoise du Piémont, et prenant,
dans la mesure du possible, la résolution
d’assister aux réunions, de prendre part
à l’activité de la Colònie et de payer , une
cotisation de 20 francs par an ou de 5
francs par trimestre.
Art. 7 - La Colonie sera administrée par
un Comité Directeur composé d’un Président, de deux Vice-Présidents ou Présidentes, d’un Secrétaire et de quatre Membres
Visiteurs.
Art. 10 - Le Comité Directeur a pour
rôle d’organiser, de diriger, d’étendre et
de perfectionner le mouvement : a) en assurant son unité de direction et en coordonnant les activités régionales ; b) en servant d’intermédiaire officiel entre la Colonie et les Pouvoirs Publics, les grandes Administrations, etc. ; c) en veillant à l’observation des Statuts et en décidant les
modifications à porter au Règlement général ; d) en assurant l’administration de
tous les intérêts de la Colonie et sa gestion financière, y compris les comptes et
le budget, en organisant les réunions mensuelles, en promouvant l’activité générale
et en développant ses moyens de rayonne' ment et notamment ses publications.
Comité d’honneur : M. le pasteur Louis
Appia, président ; Mme Georges Appia,
présidente.
Comité directeur : M. Robert Coïsson,
président ; M. A. Mourglia, vice-président ;
M.Ue M. (Meille, vice-présidente ; M. J. Lageard, trésorier ; M. Eugène Fery, secrétaire-général ; M|M. René Jourdan, Grill,
Armand-Pilon, membres visiteurs.
CHRONIQUE VftUDOISE
s, E. FACTA
prend congé de ses électeurs.
Il est quelques lecteurs de l’Echo des
Vallées — très peu nombreux, à la vérité
— qui voudraient 'nous dénier le droit de
faire de la 'politique... surtout me politique qui ne cadre pas avec la leur. Or nous
revendiquons le droit d’en faire u'ri tout
petit peu et surtout le droit de ne pas cacher notre opinion, au besoin.
Cela dit, 'nous venons informer nos lecteurs qui ne lisent pas les quotidiens, de
la décision irrévocable de M. Facta de ne
plus se représenter comme candidat aux
prochaines élections politiques, décision
qu’ü communique à ses fidèles électeurs
par une belle et noble lettre où il leur ex'prime sa reconnaissance pour l’attachement qu’ils lui ont démontré durant trente
et 'pl'us d’années, ainsi que ses regrets pour
la séparation.
Nous n’a'vons 'pas à juger, à cette place,
la carrière politique de 'notre illustre représentant, ni même souligner les services
éminents qu’ü a rendus à son Pa'ys, serinces que d’aucuns semblent -vouloir oublier.
Nous sommes donc loin de nous unir à ceux
qui se plaisent à amoindrir l’homme, et
d’un autre côté nous -voulons nous garder
aussi de l’exalter : l’histoire sera plus généreuse et -plus équitable que les opportunistes de 1924.
Mais les Vaudois ne -vont pas se séparer
de M. Facta, sans lui dire toute leur vive,
sincère et profonde reconnaissance pour les
services sans nombre qu’il leur a rendus
en sa qualité de député ou de ministre;
pour l’appui efficace qu’ü nous a accordé
en maintes circonstances où nos droits aur
raienst été méconnus, sans son intervention. Nous n’a'vons jamais eu recours à lui
pour in-voquer des passe-droits, mais chaque fois que nos plus légitimes intérêts
étaient en jeu, nous a-vons trouvé en
M. Facta un défenseur idéal.
Voüà ce qu’ü faut lui dire au moment
douUmreux.de la séparation, afm qu’ü sache qu’il ne s’est pas employé pour des
ingrats. Si d’autres s’appliquent à oublier,
les Vaudois tiennent à se souvenir : le soiavenir du « député Facta » «e s’effacera pas •
de bien longtemps de la mémoire et du
cœur des habitants de nos Vallées.
j. c.
»H »N H:
A
Souscription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 2.495,—
R. E. L. P. K. » 10,—
M. et M.me J. J. R. Tron, pasteur, en souvenir de leurs noces d’or » 200,—
M. Daniel Rivoire (1), Marseille » 500,—
Total L. 3.205,—
(1) Ce dernier don est accompagné d’une
charmante lettre s’inspiiant du plus profond
attachement de l’auteur pour ses chères Vallées.
LA TOUR. Jeudi dernier, le 31 janvier,
une immense foule accompagnait au champ
du repos la dépouille mortelle de Barthélemy Fontana, des Chabriols. Il a exercé
une grande activité fébrile comme ouvrier
à la fabrique, comme agriculteur, comme
régent de quartier et comme diacre et ancien-évangéliste. Ayant donné son cœur à
Dieu, il saisit toutes les occasions pour rendre son témoignage. En qualité de diacre,
non seulement il a visité toutes les familles de son quartier, mais encore une grande
partie de celles de sa paroisse, ayant été
l’aide fidèle de son Pasteur. Possédant le
don de la parole, et connaissant sa Bible
d’une manière merveilleuse, il a pu s’adresser à ses frères avec efficace partout
où il a été appelé à exercer son activité.
Les paroisses de Prali et de Pramol, leSjÎ
églises de Suse et du Pra du Tour n’oublieront pas Barthélemy Fontana qui avait
su gagner leur affection. Son ministère a
été béni ; aussi, quoique fauché à l’âge de
58 ans seulement, nous pouvons dire qp’il
avait accompli sa tâche. Lors de ses funérailles, nous avons pu insister sur ces
mots ; « Il a été fidèle jusqu’à la mort ».
M. le past|ur Revel, d’Angrogne, a pu confirmer les mêmes vérités, et M. Marauda
ajouter, au nom de l’église : « La mémoire
du juste restera en bénédiction ».
L’église de La Tour perd un de ses meilleurs membres, et de grand cœur nous souhaitons que Dieu lui suscite de nombreux
imitateurs.
Nous exprimons à la veuve et aux orphelins toute notre sympathie chrétienne.
— Samedi, une autre foule non moins
nombreuse accompagnait à sa dernière demeure terrestre la dépouille mortelle de
M.me Marianne Pasquet née Oay, emportée soudainement à l’âge de 73 ans. Vaillante compagne de M. Frédéric Pasquet,
l’ex-garibaldin, auquel nous souhaitons un
prompt rétablissement, elle accomplit sa
tâche et a eu le bonheur de voir toute sa
famille occuper des positions en vue.
Notre plus vive sympathie est assurée ,
à M. Pasquet et à sa famille dans leur ;
deuil si douloureux. C. A. Tron.
— Dimanche soir, à Sainte-Marguerite,
M. RasteUini donna une très intéressante
conférence sur sa visite faite aux égliseS
de l’Italie méridionale. Le nombreux auditoire a vivement joui en écoutant ce
frère qui s’est consacré à une si belle
œuvre. Nous le remercions du bien qu’il
a fait.
— Le «Comité d’assistance publique»
vient de publier son rapport pour 1923,
accompagné de la liste des contributions
volontaires et d’un résumé du compterendu financier accusant L. 8.127 aux Entrées (dont L. 6.343,60 de contributions
ordinaires) et L. 5.432,80 aux Sorties,
avec un boni donc de L. 2.604,60; mais
comme un déficit de L. 1.470 grevait encore les bilans des exercices précédents, le
fonds de caisse est réduit à L. 1.224,30. ,
Malgré cette apparente solidité des â‘
'■<1
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3
nances du « CJomité d’assistance », son pré* aident, Je prof. A. Jalla adresse les plus
pressantes prières aux souscripteurs, an•ciens et nouveaux, pour qu’ils continuent
il soutenir une œuvre qui s’est révélée
aussi indispensable que providentielle ; une
■œuvre qui a fait disparaître presque complètement la mendicité parmi les habitants
de La Tour, par le moyen de ses distributions abondantes de pain et de soupe aux
vrais nécessiteux.
Malgré les très fréquents appels de fonds
pour toutes sortes de « bonnes œuvres »,
nous n’hésitons pas à recommander chaudement à la générosité de nos lecteurs de
La Tour le « Comité d’assistance publique ».
LUSERJSÍE SAINT-JEAN. Décès : Quatre personnes nous ont quittés pour une
patrie meilleure, vers la fin de janvier. Ce
sont : PUmchxm Madeleine, originaire de
ViUar PeUice, décédée au Refuge, à l’âge
de 70 ans ; Bounxms Eli d’Alexandre, âgé
d’un mois seulement ; M.lle Marie Durand,
qui avait passé de longues années à l’étranger, dont 28 en particulier chez une famille de Londres, au sein de laquelle il lui
tardait de rentrer si un autre Maître ne
l’eût appelée plus haut. L’épais et
froid brouillard du 26 janvier n’a pas empêché à une foule de parents et d’amis
d’accourir aux Mustons pour rendre les
derniers devoir^ à cette noble et sympathique figure qui laisse après eUe le meilleur des souvenirs.
Trois jours après, ce'fut le tour de M.me
Earôline Blengini. 11 n’y avait que six mois
qu’elle s’était transférée avec son mari, M.
le major Blengini, de La Tour aux Bianqui de Saint-Jean. C’est là que le Seigneur,
qm l’avait gardée jusqu’au grand âge de
82 ans, l’appela à Lui d’une façon à peu
près instantanée et sans souffrance. De
nombreux amis ont pris part au service
fúnebre.
Nous renouvelons ici l’expression de notre profonde sympathie à toutes ces familles en deuil.
— Mariages : Costahel Annibale et Gönnet Rachel, de Prarustin (27 janvier) ; Gwglielmcne Giuseppe, de Turin, et Revél
Joséphine (2 février) ; Durand Jacques et
Long Amélie (id.). Félicitations et bons
vœux.
— XVII février. Après la fête au tem
ple, le dîner traditionnel sera servi dans
la salle Albarin ; et le soir, à 8 h., les jeunes gens de l’Union, en collaboration avec
quelques jeunes fiUes, donneront une soirée récréative pour bienfaisance, dont
L’Acqm cheta de Augusto NoveUi, et les
Distrazioni del signar Antenore formeront
la partie principale, et nous pouvons dire
plus captivante du programme. MM. Bonnet des Airals et Eynard des Blonats se
sont aimablement chargés de recevoir les
adhésions pour le dîner et de vendre les
billets pour la soirée. E. T.
RORA’. L’assemblée électorale de dimanche 3 février a nommés, par une bonne votation, trois nouveaux membres du Consistoire en les personnes de M. Tourn Jean,
ancien pour le quartier des Fusines; M.
Salvaran! Cesare, ancien pour le quartier
de Roucas ; M. Tourn Domenico, diacre
pour le quartier de Rumer.
Nous félicitons sincèrement ces trois frères et formons pour eux le souhait d’une
activité longue et bénie au sein de notre
Paroisse.
— Deux familles viennent d’être cruelkment éprouvées par le deuil. Joséphine
Tourn-Boncœur mariée Rivoir, nous a d’a^rd quittés pour* la Patrie céleste à la
d’une bronco-pneumonie. BUe laisse
dans Une profonde affliction le mari et de
iiombreux enfants, dont deux en bas âge.
s.- A deux jours de distance Albert Durand,
tailleur de pierre, venait successivement
^ manquer. A la suite d’un chute mortelle
sde presque 40 mètres de hauteur, il fut
'importé après dix jours de souffrances indicibles. Ses funérailles, vraiment impo®^tes pour le nombre des participants
^environ 500 personnes), les vibrantes al
locutions du pasteur de Saint-Jean, M. Em.
Tron, de MM. Gelso Giovanni, Federico Rivoira et autres, témoignèrent du regret
général que notre frère laiæe derrière lui.
Que Dieu veuille consoler la pauvre
veuve et le petit enfant.
Aux deux familles affligées, notre profonde sympathie chrétienne. A. F.
SAINT-GERMAIN. Nos vieux s’en vont.
Combien de figures caractéristiques d’octogénaires disparaissant à nos yeux qui les
contemplaient avec admiration ! C’est ainsi
que, tout dernièrement, parmi les vieux
de « l’Asile », sont partis pour une patrie
meilleure : Pierre Baral de Maneilte, /. F.
Peyronel de Riclaret, Domenico D’Intimo
de Chieti, Marguerite Bertaht de Pral,
Aspasia Mazzanti de Florence.
En outre, le 25 janvier, décédait aux
Rouncs Supérieurs André Long, âgé de 80
ans. Un long cortège, où figurait la Société
Ouvrière avec son drapeau, l’accompagna
à sa dernière demeure.
Nos vives condoléances vont à tous ces
parents affligés de la perte de leurs bienaimés. i. r.
VILLESECHE. Notre paroisse a de nouveau été éprouvée par la maladie et le
deuil ; coup sur coup nous avons accompagné à leur dernière demeure trois de
nos frères et sœurs dont nous regrettons
le départ.
Le 17 janvier nous avons suivi, à Combegarin, le cercueiÎ de Catherine Peyret
veuve Boiunxrus, décédée aux Julbers deux
jours auparavant.
Le 27 janvier nous avons nouvellement
gravi la montée de Combegarin pour donner un dernier adieu à la dépouille mortelle de Barthélemy Bounous, décédé d’une
façon bien inattendue malgré son âge.
Encore le 28 janvier, un enfant nous a
quittés pour le ciel, le petit Guido de notre ancien des Granges de Bouvil, Henri
Genre.
A cause de ce départ prématuré, comme à cause des autres, nous nous inclinons
devant notre Dieu, en implorant Sa divine
bénédiction qui console et qui fortifie pour
toujours. G. M.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Le grand conseil fasciste qui s’est réuni
à Rome a décidé, conformément au préavis
de M. Mussolini, de repousser catégoriquement toute alliance électorale ou politique
avec les autres partis, mais d’accepter
dans la liste nationale ceux des hommes
qui seraient en mesure de rendre d’utiles
services à la nation. 11 a invité les fascistes à poursuivre la campagne électorale
dans le calme, de façon que l’ordre public
ne soit pas troublé, ni le travail interrompu. Les comités électoraux ont commencé leurs travaux pour le choix des candidats. En vertu de la nouvelle loi, le royaume est partagé en quinze circonscriptions. La liste gouvernementale, qui aura
certainement le 25 0|0 des voix, passera
ainsi complètement et portera à la Chambre les 356 députés qu’elle comprendía.
Quelques-imes des persoimalités des autres
partis favorables au Gouvernement en feront partie. On cite les noms des anciens
présidents du Conseil, Salandra et Orlando,
et de M. De Nicola, président de la Chambre. M. Facta^déeddé de se retirer de la
vie politique et dans une lettre à ses électeurs affectionnés il a annoncé que sa décision est définitive.
Le ministre des postes Di Cesare a donné
sa démission, étant actuellement le seul
ministre qui n’appartient pas officiellement
au fascisme : il est du groupe de la démocratie sociale qui veut présenter une
liste autonome aux prochaines élections.
— L’accord italo-russe devait être signé
dans le courant de cette semaine. Mais au
dernier moment, le nouveau Gouvernement
des Soviets a demandé de voir le texte de
la convention avant la signature des délégués des deux pays. Un courrier est
parti pour Moscou pour présenter le do
cument à M. Rikoff, le successeur de Lénine à la présidence de la répubhque russe.
ERANCE. Les projets fiscaux présentés
par le Gouvernement pour faire face à la
crise financière n’ont pas encore été votés,
et il paraît que la discussion se protongera
encore pendant plusieurs jours. Un débat
passionné a surgi au sujet des dommages
de guerre et des abus qui se sont vérifiés
dans les provinces dévastées. L’opposition
se prévaut de ces scandales pour attaquer
le Cabinet, et retarder l’examen des nouvelles bis fiscales, qui devront être votées
même si le ministère Poincaré était renversé par quelque manœuvre parlementaire.
ALLEMAGNE. Les experts envoyés à
Berlin par l’Entente pour étudier la situation financière de la république ont constitué deux Comités dont le premier est
chargé d’examiner le budget, les recettes
des chemins de fer, le rendement des impôts et la charge fiscale par tête d’habitant. L’autre s’occupe des questions monétaires et de la constitution d’une banque
d’émission. Ils ont pris contact avec les
personnalités qualifiées pour leur donner
des informations, et étudié le mémoire présenté par le Gouvernement allemand sur
la capacité de rendement-de l’Allemagne.
Lorsque toutes ces enquêtes seront terminées, ils présenteront leurs rapports qui
serviront de bases aux futures discussions
internationales.
ANGLETERRE. Le Gouvernement travailliste anglais s’est décidé à reconnaître
le Gbuvernement soviétique de la Russie.
Une note officielle remise par le représentant britannique à Moscou invite le Gouvernement russe à envoyer à Londres, le
plus tôt possible, des représentants investis des pleins pouvoirs pour le règlemtent
des questions pendantes entre les deux
pays: Les traités conclus entre les deux
pays antérieurement à la révolution russe
retournent automatiquement en vigueur.
La Russie est invitée à envoyer promptement à Londres un chargé d’affaires ou
un ambassadeur.
ETATS-UNIS D’AMERIQUE. La mort a
/
frappé M. Woodrow Wilson, Tex-président
des Etats-Unis, qui l’attendait depuis quatre ans sur im lit de souffrance. L’homme
qui a gouverné son pays pendant les années de la guerre, qui a rempli le monde
entier de son nom et de sa parole, s’est
éteint sans avoir vu se réaliser son idéal
de paix entre les peuples. Il avait cru de
pouvoir, par la Ligue des Nations, régler
tous les différends, éliminer toutes les causes de guerre ; mais la réalité est bien différente des rêves du théoricien.
Woodrow Wilson n’avait que 67 ans. Il
était né le 28 décembre 1856 à Staunton,
dans l’Etat de Virginie, dans la famille
d’im pasteur qui était aussi professeur. Il
a été lui-même professeur, recteur de l’Université de Princeton, écrivain distingué
d’ouvrages de droit et d’histoire. Entré
dans la politique, il fut gouverneur de
l’Etat de New-Jersey et ensuite de la
grande république américaine, qu’il amena
à intervenir dans la guerre mondiale.
Après la guerre mondiale il présida la Conférence de Paris, et reçut en France et
en Italie des ovations enfliousiastes qu’il
n’aura certainement pas oubliées pendant
les longs mois d’inaction et de repos forcé.
* L.
BIBLIOaRAPHIE.
Giovannino Tron : La contessina di Luserna - Dramma storico in 4 atti (Tipografía Alpina), L. 1,50. — S’adresser à
la Librairie Hugon, Torre PeUice, ou au
pasteur M. Henri Tron, Bobbio PeUice.
M. G. Tron, actueUement pasteur aux
Etats-Unis, est demeuré fortement attaché,
au pays de ses ancêtres dont il se propose
de faire aimer et admirer l’histoire à travers ses productions dramatiques. La contessina di Luserna que nous avons sous les
yeux, est un épisode tragique greffé sur
les sourdes menées de l’inquisiteur Acquapendente qui voudrait I persuader, malgré
eux, les comtes de Luseme ^ persécuter
leurs fidèles sujets Vaudois ; épisode qui
remonte à la seconde moitié du 15.me siè-'
de, et qui prélude aux grandes persécutions des siècles suivants.
Nous n’avons pas à juger ici de la valeur artistique et littéraire de l’ouvrage,
au sujet de laquelle on pourrait hasarder
quelques bienveillantes observations. Mais
nous n’hésitons pas à le recommander à
nos jeunes gens des Unions Chrétiennes
pour leurs soirées récréatives : il pourra
être la pièce de résistance de la « soirée
du 17 février » dans chacune de nos paroisses et susciter le plus vif intérêt parmi nos bons Vaudois.
Abonnements payés.
1924 : Jouve Adolphe, Torre PeUice (10)
- Jouve Daniel, Id. (10) - Bifulco Anne,
Somma Vesuviano.
Bobbio PeUice : Negrin Etienne, Giraudin - Pasquet Constance, Ville - Gönnet
Etienne, Id. - Charbonnier Michel, Absès
Inférieur - Michelin-Salomon Marie, Peyrelà - Pontet Louise, ViUe - Davit Etienne,
Id. - Geymonat Etienne, Champs - Garnier
Marie, Serre - Negrin J. Pierre, Costa Voile Susette, ViUe - Davit Daniel feu Joseph, Id. - Artus Joseph, Malpertus - Mondon J. Jacques, Ciampas - Grand Daniel,
Lantaret - Bertinat J. Daniel, ViUe - Geymonat-Bertinat Marie, Champs - Tron H.,
pasteur (16 exemplaires).
Caïrus Madeleine, Genève - ReymondGardiol M., Id. - Fomeron Marie, Turin - Lantaret Jeanne, PaUanza (15) - Corsani Henri, Forano (12) - Rosati Diodato,
Chieti (2° sem. 1923), - Bounous Léontine,
Combegarin, Riclaretto (10) - Gibson W.,
Rome (20) - Gay H. T., Bergamo - Barzaghi Aline, Milan (15) - Meynier Lydie,
Gênes - Giardino M., Asti - Pons Marie,
Bessé, Perrero (10) - Peyrot J. Henri,
Çrouzet, Prali (10) - Peyret-Pons, M.me,
Baissa, Maniglia (10) - Poët Phüibert,
Grangettes, Faetto (1|0) - Guigou J. Jacq.,
Perrero (10) - Pons Adrien, Baissa, Maniglia (10) - Peyrot Philippe, Planeio, Id.
(10) - Poët Albert, Grangettes Faetto (10)
- Tron Jean, Faureng, Chiabrano (10) Pbns Théoph., Bessé, Perrero - Micol Jean,
facteur, Chiabrano (10) - Micol Anne,
Baissa, Maniglia (10) - Poët J. Paul, Cloutés, Faetto (10) - Pascal cav. Enrico, Chiabrano (10) - Pascal Aug., Maniglia (10) Ferrier Madeleine, Saret, Perrero (10) Peyran Emmanuel, Serre, Maniglia (10) Bounous Barth, de Daniel, Crouzet, PraU
(10) - Pascal François, Laurent, Maniglia
(11) - Clot Henri, Ibrea, Traverse - Ponô
François, Baissa, Maniglia - Pons Pierre,
Id. (10) - Ferrier François feu Bartli.,
Grangettes, Faetto (10) - Menusan Alexandre, Perrero (10) - Pbns Pierre feu Philippe, Bessé, Perrero (10) - Genre Abraham, Saleng, S. Martino (10) - Ribet Suzanne, Faureng, Chiabrano (10) - Ribet
Philippe, Id. (10) - Genre Lydie, Grangettes, Faetto (10) - Pons Henri feu Philippe,
Bessé, Perrero (10) - Micol Louis, Perrero
(10) - Micol Alexandre, Broue-la-Combe,
Massello - Bertalot Jean, Blancs, S. Germano Chisone.
JEAN BONNET, Girant raiponaabla
T»rr« P«llie« - Imprimeri« Alpine
La vedova, gli orfani, i fratelli, le cognate ed i nipoti di
BARTOLOMEO FONTANA
Evangelista - d’anni 58
profondamente commossi per la grande
dimostrazione d’affetto loro tributata in
occasione della morte dolorosa del carissimo marito e pddre, ringraziano sentitamente i vicini di casa, il doti. Quattrini,
i pastori sigg. Comm. C. A. Tron, Eugenio Revel e Luigi Marauda che con eloquenti parole ricordarono le virtù del defunto.
’ Un grazie sincero ai Sindaco, al Consiglio Comunaie, alla Delegazione di Pradel-Torno che offrì una bella corona, agli
Alunni ed ai Catecumeni.
Un ultimo grazie a tutte le persone che
con scritti, fiori o presenza presero parte
al loro lutto.
Torre Pellice, 31 Gennaio 1924.
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INDIRIZZI
iiHi iTiDcipali Elie» ed Opere laldeii ie Italia
VALLI VALDigSl.
INGROGNA - Pàsfcrè : Eugéuiò Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. (IIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSÈLLO - Sig. D. Gàydòu.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micci.
PIi^EROLp, - Pastore : Luigi Meirauda.
POMAREITÒ - Pastore : Gilulio TVon.
FÈALI - Pastore : Guido Combà.
PRAMOLLO - Pastone : Davide Pons.
PRAROSTINO - pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODOREPTO, - Pastore : Giovanni BertinattL
RORA’ - Rastore : Alberto Fuhrmann.
S. G-ERM. CHISONE - Pàstoine: Enrico Tron, J.
TORRE PÈLLICE - Pastori ; C. A. Tron e
r B. Revel.
VILLÀR PÈLLICE - Pastore : Bart. Soulier.
AÓSTÀ - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa .; Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO -, Sig. Antonio Cornelio, Via
»» Pietro De Caroi, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petraii Casa Biglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (amg. Piazza
. Garibaldi) Pastcìce. : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Via CirconvaRazione. ^
CASALE .MONFERRATO - Chiesa.; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D» Forneron.
CATANIA^ Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
‘ CALTANISSÈTTA - Chiesa ; Via Maìda, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert
CO 1^0 - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni GriUì, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi PastM« G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici
FIRÈNZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore; Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GRO'ITÈ - Chiesa Evangelica.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti - Via S. Nazario, 3.
LA- MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G.. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangelico, Cecssarate (Lugano).
Mantova - Chiesa.; Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
EmiUo Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 ' Pastore Attilio Arias, ivi.
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billour, Asilo Èvangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore': G.
D.-Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza S. Marcò
- Pastóre : Arturo Vlnay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO Marina - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Oossa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - .Pastore : G. D. Maurin.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crisi. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa.: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
alte ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRÌÈSTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa;: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : EmiUo Rivoire, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duiomo) - Pastore; B. Ceffi, Vicolo S. Andrea, 2.,.
„VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI'PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori :G. Rostagno,
Erru Comba, T. Bongo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice,
Via Arnaud, 31.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore ; Prof. A. /alla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. G. Maggiore (Torre PeUice).
CONVIITO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastone F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Peffice - Direttrice : Sig.na A. VinQon.
ORFANOTROFIO - Torre PeUice - Direttrice :
Suor Ida Bert.
ISTITUTO GOULD - Vìa SerragU, 51, Firenze (33) - Direttore ; Past. V, Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vaffecrósla - Direttore ; Pastore F. À. Billour.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisona
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI (annesse alte Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosla, Vittoria.
Il, culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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LIBRERIA "LA LUCE..
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verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
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La Bibbia nel giudizio di illustri italiani (A. Jahier)
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di Gesù - 444 pagine............................................
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