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■ -i"
sir que nous honorions sa mémoire par
la fondation qui porte son nom, et
m'assura enfin de l’intérêt constant
que la Société G. Ad. porte à notre
église et à l’œûvre que le Seigneur
lui a confiée en Italie.
Les vifs applaudissements avec lesquels toute l’assemblée accueillit ces
nobles paroles me dirent clairement
que son cœur battait à l’unisson avec
celui du vénérable président.
D’autres orateurs parlèrent encore,
ensuite l’on passa à reæamen de la
gestion du comité central, auquel on
vote des remercîments, ainsi qu’au
caissier, qui n’est rien moins que le
copsul général d’Italie à Leipzig.
^ L’a.ssemblée entendit encore un long
et très intéressant compte-rendu d’un
voyage -que son secrétaire général le
jeune Dr. Braunschioeig fit au Brésil
pour s’enquérir de l’état de la Diaspora de langue allemande dans cet
immense pays. Ma pensée se reportait
alors vers nos colonies de l’Amérique
du Sud et vers notre cher Vicc-Modérateur, qui lui aussi accomplit une
grande mission de dévouement en faveur de notre Diaspora. Que Dieu le
bénisse, le garde et nous le ramène
sain et sauf.
De ce discours si intéressant je donnerai plus tard, s’il plaît à Dieu, aux
lecteurs de l’A’c/m un résumé qui j’espère les intéressera aussi.
L’assemblée prit ensuite plusieflrs
délibérations importantes, elle vota
un don de 28.000 fr. et deux de 10.000
fr. l’un, a trois communautés qui se
trouvaient en présence de difficultés
spéciales.
Plusieurs invitations pour la prochaine assemblée générale furent examinées et l’on accepta celle de Bielefeld. Que nos autorités ecclésiastiques en prennent note et ne manquent
pas de se faire représenter.
Vers une heure le président Dr.
Pank prononça le discours de clôture,
plus beau, si possible, plus touchant
encore que ceux qu’il avait déjà prononcés. Son remercîment monta d’abord vers Dieu, ensuite s’adressa à
la ville hospitalière de Strassbourg et
dans une ardente prière il implora la
bénédiction de Dieu sur les délibérations qui avaient été prises et sur
toute l’activité de la Société Gust. Ad.
pour l’avancement du Règne de Dieu.
La bénédiction apostolique et le
chant du beau cantique acli hleW
mit deiner Onade bei uns, Herr Jesu
-Christ (que ta grâce, ô Seigneur Jésus,
demeure avec nous) mirent fin à la
partie officielle de la fête, l’une des
plus belles, des plus riches en bénédictions auxquelles j’aie jamais assisté
et à laquelle j’aurais bien voulu que
tous mes chers collègues eussent pu
prendre part.
J’étais heureux d’avoir pour compagnon mon cher jeune collègue Luigi
Marauda que j’ai pu présenter à tous
les membres influents du G. A.V. qui
lui feront sans doute à l’avenir le
même accueil fraternel qu’ils ont fait
au vieux représentant de l’église vaudoise du Piémont. Du reste notre jeune
collègue a su aussitôt se faire aimer
de tout le monde.
A 2 heures eut lieu dans une grande
salle de l’hôtel Bâckehiesel un dîner
en commun auquel prirent pai't tous
les membres du G. A. V, que des circonstances urgentes n’avaient pas contraints de partir, mais à peine étionsnous à table que le Président nous
communiqua la triste nouvelle que
notre orateur du Mercredi matin, M.
Lahusen, au reçu d’un télégramme lui
annonçant que son fils aîné, docteur
en Amérique, était agonisant, venait
de partir pour Berlin. L’assemblée
entièi'e fit exprimer sa vive sympathie
à la famille affligée.
Le dîner matériel était bon et pas
excessivement cher, vu l’abondance
des mets. Du vin environ un quart
de litre par personne. Dans toutes les
sociétés sérieuses et surtout parmi les
chiétiens, la tempérence et même
1 abstinence ont fait de grands progrès
tant en Allemagne qu’en Suisse. Ruisse-t-il en être ainsi aussi en Italie!
Plus encore que les mets, j’en goûté
les discours ou toasts prononcés dans
cette circonstance: le D.r Pank dans
une courte allocution patriotique feans
ombre de servilisme, porta la santé
de 1 empereur j tous les convives se
lèvent et après avoir répété trois fois
Hoch! entonnent la strophe: Heil dir
im Siegerkranz. Non moins châleureux fut le toast porté par le D.r Dibelius de Dresde au vénéré Président
Pank. Comme dans un de ses disco'urs,
faisant allusion à son âge (70), il avait
expi-imé le désir de se retirer, un véritable plebiscite de l’Assembléè le
plia de n’en riên faire. Plusieurs autres discours sérieux et spirituels furent encore prononcés avant le moment où l’on se leva de table à 4 h
et 1/2.
L ami Marauda et moi fûmes logés
au Bon Pasteur où le soir même, dans
la chapelle de cet institut éminemment chrétien, je tins une réunion où
je^ donnai quelques détails sur Phistoire et sur l’œuvre de notre église
en Italie.
Le Vendredi un beau nombré 4dês
participants à la fête firent une grahde
couise ensemble à la îlochkônigshui'g
à laquelle Marauda et moi n’avions
ni le temps, ni l’argent disponibles
pour prendre part.
Le souvenir de cette fête si belle
où tout était harmonie et cordiálité
et espiit fraternel ne s’effacera jamais
de mon cœur et je souhaite à mon
cher jeune collègue L. Marauda qu’il
puisse pendant un demi siècle cultiver
les relations qu’il a eu l’occasion
de nouer avec la Société Gustave Adolphe, constante bienfaitrice de notre
église, et que cette noble société puisse
d année en année voir le nombre de
ses membres croître en proportion
des bienfaits qu’elle ne cesse de ' répandre sur les plus déshérités des
fièies en la foi. Paolo Cal vino.
tier, de la eie de famille et jette un
cri d’allarme au sujet delà.jeunesse,
masculine surtout, qui échappe de plus
en plus à l’influence de l’Eglise. Elle
invite les églises des Vallées à s’associer au jubilé de Côlonia Valdense
et de mettre à part, le P où le 2“ dimanche de novembre, un culte pour
rappeler les principaux traits àe l’histoire des colonies vaudoises de l’Amérique du Sud. Elle recommande particulièrement, comme sources, l’Histoire des Vaudois des Alpes et de
leurs Colonies, de M. le prof. J. Jalla,
et la brochure I Valdesi in America.
* Ce serait peut-être, dit-elle, une
bonne occasion, pour répandre largement dans nos paroisses ces deux publications, qui devraient se trouver
dans toute famille vaudoise ». On peut
obtenir la dernière à un prix aussi
réduit que possible en s’adressant à
l’auteur, M. le professeur N. Tourn
à Torre Pellice.
l-a Tour. L’église de la Tour s’est
associée à la commémoration du 75°
anniversaire de la 'fondation de la
mission du Lessouto. La prédication
de dimanche matin a été consacrée
à ce sujet et le soir à Ste-Marguerite
MM. A. Jahier et J. P. Pons ont intéiessé un auditoire assez nombreux
en rappelant les moments les plus
saillants de la période héroïque de
cette œuvre missionnaire.
Mardi a eu lieu à Florence le mariage de M. Auguste Coïsson, propriétaire de l’Imprimerie Alpine, avec
M.lle Lily Meille, fille de M. Auguste
Meille, ancien agent de la Société
Biblique Br. et Etr. Nos cordiales
félicitations.
Saiiit-Jcaii.il/ar mgfe.- Rochon Jean
avec Bonnet Nancy (24 Octobre).
Ensevelissement: Stallé Annette née
Peyrot de 79 ans (24 Octobre).
- Toutes les Sociétés de la paroisse
ont recommencé leurs séances ou vont
les recommencer la semaine prochaine.
CHRONIQUE
La Commission Exécutive du District des Vallées vient d’adresser une
Circulaire aux Pasteurs et aux
membres des Consistoires. Elle
I appelle les principales délibérations
de la Conférence de Saint-Jean, celles
en particulier, qui concernent l’amélioiation du chant sacré. Elle annonce,
pour l’année, courante, des visites
d’église à Angrogne, Prarustin, ßodoret (M. Jahier), Villar, Pomaret et
Perrier-Maneille (M. Soulier). Elle pi-opose comme sujet à traiter, dans les
réunions du soir de cet hiver, la vie
de l’Apôtre- Paul. Elle attire l’attention des paroisses sur les actes du
dernier Synode concernant les besoins
de l’Eglise et la gravité de la situation financière. Elle recommande de
s occuper, dans les examens de quar
On nous écrit:
Luserne Sf-Jean, le 26 Octobre 1908.
M. le Directeur,
Je suppose que le compositeur du
journal s’est rendu coupable de quelque omission dans votre N“ 43, à l’article de chronique sur l’élection du
Consistoire de Saint-Jean, car tel qu’il
est imprimé il ne paraît pas très compréhensible. Mais ce n’est pas pour
faire cette observation que je me permets de vous demander hospitalité.
Le fait que je veux relever et l éprouver en même temps, dans l’espoir que
cela puisse inspirer aux Consistoires
et aux Assemblées d’Eglise, â l’avenir,
plus de prévoyance et de circonspection, est le suivant.
Il s’agissait donc de procéder à l’élection ou réélection de 10 anciens et
de 2 diacres. Douze noms à écrire ! C’était évidemment long; aussi quelqu’un
pensa-t-il à éviter cette peine aux
électeurs en faisant imprimer des bulletins et à les distribuer largement,
avant le culte. Un certain nombre
d électeurs plus réfléchis ou plus scrupuleux, ont modifié leur bulletin imprimé ou en ont écrit un en entier
de leur main, mais les autres ont
donné dans le panneau, et c’est ainsi
que la liste du galopin électoral a
passé en entier. Le résultat en a été
celui que vous avez publié, mais que
je désire compléter, me limitant à
signaler deux faits, i
D’abord la substitution de M. Charles Voila au vénéré prof. M. J. D.
Rivoir, comme ancien des Nazerots.
Je n’ai rien à dire contre l’élection
du premiej-, estimé de tout le monde
et qui sera, sans aucun doute, un bon
ancien. Mais l’Eglise entière regrette
profondément que M. Rivoir, qui était
le visiteur des malades de la paroisse,
le remplaçant du pasteur en son absence, et son aide en tout temps, à
1 école du dimanche, dans les visites
et réunions de quartiers, ait été ingratement mis de côté.
Ensuite l’élection comme ancien des
Vignes - Mourcious d’un octogénaiï’e
sourd et perclus, respectable à tous
points de vue, mais dans l’incapacité
absolue d’assumer ses fonctions, et qui
a paraît-il renoncé à la charge, puisque le corps électoral est déjà convoqué pour en élire un autre. C’est
une dérision.
^ Et qui en fait les gorges chaudes
c est 1 électeur en question, qui, sépare de sa femme et de ses enfants
pourra se vanter d’avoir fait le Consistoire de Saint-Jean, tuteur de la
moralité publique !
Certes les anciens élus doivent être
de bons enfants s’ils acceptent la
charge à laquelle les a appelés lAssemblée d’Eglise, d’une manière si peu
sérieuse.
Veuillez agréer, M. le Directeur,
mes salutations dévouées.
X. y. Z.
Saint-Sccoml. La conférence que
nous avons annoncée la semaine passée, attira un assez nombreux auditoire des deux Communes dé Prarustin et St. Second, dans l’école Hum
bert, I.
i - io.
Le President de la Sociélé d’Utilité
Publique rappela les initiatives de la
Section et présenta M. le prof. Angelo
Bonacini de la Catledra Ambulante
d Agricoltura de Turin, qui remplaça
M. le prof. Jacometti, empêché de venir au dernier moment.
Le conférencier démontra avec simplicité tous les avantages, pour les
agriculteurs, d’avoir des fosses à fumiei, il indiqua aussi le moyen le
plus économique de les construire. En
outre il rappela les articles de la loi
sanitaire et des règlements municipaux qui obligeraient tous les propriétaires à les avoir, si les syndics et
surtout les officiers sanitaires faisaient
leur devoir,
Le Président de la Section de la
Société d’Utihté Publique lut ensuite
un court rapport sur le deuxième çoncom-s pour les fosses à fumier et l’on
finit par distribuer les trois prix aux
trois concurrents.
Le premier prix de 25 frs. fut décerné à M. Louis Gardiol de SaretComba (Prarustin), ancien président
de la Section. Le second prix de 15
fis. à M. Paul Gardiol de Deserta
(Prarustin) et le troisième, aussi de
15 frs. à M. Barthélemy Gardiol de
la Massera (Pi’arustin).
îi:
* *
Après la conférence plusieurs visitèrent la Cave sociale, instituée cet
automne, aussi par initiative de la
Section de la Sociélé d’Utilité Publique.
Les membres de cette nouvelle institution, la première de l’arrondissement de Pignerol, sont seulement quatorze, et ils réussirent à faire 450
brentes de vin,
La vente commencera seulement
2
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f
'■dans quelques mois et elle se récom.-mande à tous ceux qui désirent êti-e
bien servis.
Poiiiarct. Décapiié sur le travail.
Un horrible accident est venu, Mercredi 21 courant, jeter soudainement
dans le deuil deux familles de notre
paroisse, et dans ung vraie consternation la population de La Pérouse
et celle du Pomaret.
Emile Pastre, mécanicien, un des
fils de notre cher ancien du quartier
de Pomaret-Ville et conseiller communal, César Pastre, marié lui-même,
et jeune père de famille, était à peine
retourné de dîner à son travail, à la
filature de coton F. et C. Jenny et'
C.ie de La Pérouse, que, saisi par
une courroie de transmission, au moment où il se disposait à arranger
une machine, il était, en quelques secondes, lancé sur le cylindre et décapité... sans avoir même eu le temps
de pousser un cri, ni de frayeur ni
de douleur.
8es funérailles eurent lieu le 23,
au Pomaret, au milieu d’une affluence
vraiment extraoi’dinaire de monde,
aussi bien catholique que protestant,
qui fit plus que bonder le temple,
même dans les couloirs et dans la sacristie, car plus d’une centaine de
personnes durent rester dehors. Et ce
fut avec le plus profond recueillement
que tout ce monde suivit le service
et écouta l’explication du texte contenu dans le faire-part: Vegliate adiinque, percioccliè voi non sapete a
quai’or a il vostro Signore veio-à
(Matth. XXIV, 42).
Ah, oui, veillons! J. W.
M. le pasteur Bertalot en
noua transmettant la liste des défis
reçus de Corohia Valdense en faveur
des membres de son église qui ont
souffert du terrible désastre de cet
été, remercie chaleureusemenf en leur
nom, les généreux donateurs. Le total
de ces dons est de L. 389,67. Une souscription a aussi été ouverte par la
Union Valdense.'
Nouvelles et faits divers
Du 3 au 7 Novembre aura lieu à
Rome le IV Congrès national des
Unions chrétiennes de Jeunes
Pilles. Parmi les sujets à l’ordre du
jour, il y a : La vie spirituelle des
Unions (études bibliques, réunions de
prières, rapports entre la vie religieuse et l’activité sociale et intellectuelle de l’Union) — les Unions
cadettes et moyennes — les Foyers,
les Maisons d’été et la Maisons Internationale — les conditions spéciales
de la jeune fille en Sicile — la participation de l’Union au mouvement
féminin en Italie — l’Union et les
étudiantes — l’Union et les ouvrières.
Le culte d’ouverture, mardi à 2 h. 1(2,
sera dirigé par MM. Gray et Muston
et suivi de l’inauguration de la Casa
Internationale.
— M. Alfonso Argento, de Grotte,
missionnaire en Chine, a dû prendre
un congé pour soigner sa vue^et se
trouve en ce moment à Londres. Nous
lui souhaitons une guérison prompte
et entière.
— Le 14 c. a eu lieu à Paris la rentrée de la Maison des Missions.
Quinze jeunes gens représentaient les
élèves ou futurs élèves de la Maison;
les élèves actuels sont au nombre de
six ; l’an dernier, ils n’étaint que trois.
— Le Messager des Messagers nous
apprend la publication récente d’une
nouvelle traduction de la Bible
en langue Ibo (Bas-Niger). Voici quelques-unes des difficultés qu’il a fallu
vaincre. Il n’y a en Ibo ni article
défini, ni genre dans le pronom, ni
pluriel pour les choses. Le mot enfant
désigne à la fois le fds et la fille et
les petits des animaux. Un seul et
même mot exprime la forceGi le droit;
de même punir et faire souffrir, serviteur et esclave. A peine y a-t-il une
distinction entre amitié et fornication.
Pour espérance il faut toute une paraphrase. Il n’y a de mot ni pour
conscience, ni pour âme, ni pour saint,
ni pour frère, ni pour sœur. En causant, les Ibos suppléent aux lacunes
de leur langage par beaucoup de répétitions, de gestes, de pantomime, de
sons expressifs mais intraduisibles.
■— A la Côte d’Or, abstraction faite
de l’Achanti, sur 16 à 17 hommes, il
y a un chrétien. C’est dire que le
6 0[0 de la population appartient à
la Mission de Bâle, qui n’est pas la
seule à travailler dans ce pays.
— Les 21 et 22 c. a eu lieu k Morija
la commémoration solennelle du 75®
anniversaire de la fondation de la
mission du Lessouto, avec l’intervention de déléga-tions officielles de
France, de Suisse, du Zambèze, etc.
Nous y reviendrons quand les détails
seront connus.
— M. Frits Ramseyer, le doyen des
missionnaires neuchâtelois, le vétéran
de l’œuvre parmi les Achantis, de la
part desquels il a souffert, il y a plus
de 40 ans, un long emprisonnement,
prend sa retraite. Il est arrivé à Neuchâtel le 3 octobre.
LIVRES ET JOURNAUX
Histoire du Christianisme dans
le monde païen, par Jules Gindraux.
Les Missions en Asie. Un vol. in 8°
de 360 pages. Genève, Jeheber. —
Paris, Fischbacher.
Les Derniers Temps et la Fin
du Monde. Essai populaire d’Eschatologie, par H. Besson, Pasteur. Avec
illustrations tirées des tablaux de M.
P. Robert. Un vol. in-12 de 158 pages.
Genève, Jeheber — Paris, Fisehbacher. Prix 2 fr. 50.
Conferenze e Prolusioni.
Sommario del N. 21.
Sentimento e Ragione; conferenza tenuta
in Roma il 25 febbraio 1908, per iniziativa del
Circolo di Filosofia, dal prof Bernardino Varisoo, della R. Università. — La giustiziane!
Veneto; discorso tenuto all’Assemblea della
Corte d’appello di Venezia il di 7 gennaio 1908
dal Procuratore Generale barone Raffaele Garofalo. — L’obesità; conferenza temila alla
« Union des Femmes de France » (1908) dal
dott. Marcel Labré, della Facoltà di Medicina
in Parigi. — Conferenze e Conferenzieri'.
D. Qnoli, E. Tissot, G- Canti, F. Nevati, G. Vitelli.
Santa Cecilia.
Rivista Mensuale di Musica Saci a e Liturgica
Ottobre Í908.
Sommario : Thertn'ìgnon - Il fatto e il non
fatto [^Lettera sul Canto corale~\ — Associazione Italiana di Santa Cecilia — I Concorsi
di « Scholae Cantorum » ad .Alba — Notizie
— Cronaca.
Supplementi: Haller - Trattato della Composizione sacra, P Puntata — Indici del Repertorio Ceciliano.
]\oayelies politiques
Un des derniers survivants du parlement subalpin, le dernier probablement, qui était aussi le doyen d’âge
de la Chambre actuelle, vient de
s’éteindre, rassasié de jours et de
gloire. Giuseppe Biancheri, grand
collier de l’Aimonciade, secrétaire de
l’ordre des S.ts Maurice et Lazare,
est mort à Turin, le 26 c., dans sa
87® année, après une très- courte maladie. Le président, par antonomase,
naquit à Vintimille en 1821. Doué
d’une intelligence et d’une perspicacité remarquables, il fit, dans sa ville
natale même, et à Menton, de bonnes
études secondaires qu’il compléta à
la faculté de droit de l’Université de
Turin où il prit son doctorat à 25 ans.
Dès le mois de décembre de l’an 1853,
le collège électoral de S. Remo le
nommait son représentant au parlement de Turin ; et pendant non moins
de 18 législatures consécutives, ses
fidèles électeurs lui renouvelèrent ce
mandat de haute confiance. Cela seul
constituerait, pour le mort illustre
que nous regrettons unanimément, un
titre de gloire et de vraies lettres de
noblesse. Mais il eut bien d’autres
mérites que celui d’avoir siégé à la
Chambre pendant 55 ans. M. Biancheri
y déploya constamment une intelligente activité qui le fit bientôt remarquer par ses collègues et lui valut
l’estime et la considération des plus
influents parmi eux. Aussi le voyonsnous, jeune encore, ministre de la
Marine dans le cabinet Ricasoli, et,
très fréquemment, membre actif d’impoijantes commissions parlementaires.
C(î n’est cependant pas par là qu’il
va passer à la postérité. Le Biancheri
de l’histoire sera G. Biancheri président de la Chambre, la plus haute
charge élective de l’Etat et à laquelle
il fut élevé à différentes reprises,
à partir de 1870. Personne comme
lui ne connaissait les règlements et
les usages parlementaires ; aucun
président ne fit jamais preuve 'de
plus de tact, de finesse, d’impartialité, de respect pour toutes les opinions. Quoique d’idées modérées - il
siégeait à droite - ses nombreuses
candidatures à la présidence ne furent
jamais combattues avec acharnement,
par l’Ex. Gauche, qui lui savait gré
de sa droiture, de son impartialité et
aussi'de son admirable patience. M.
Biapcheri fut le président idéal, ainsi
qq’on le lui a si bien dit il y a 5 ans,
lors de la célébration de son jubilé
parlementaire. L’Italie perd avec lui
un de ses meilleurs enfants, le Parlement un de ses membres les plus
distingués, « une chère et bonne image
paternelle », et, le collège électoral
de S.i Remo, un député qu’il ne remplacera plus.
— Le champ balistique de Viareggio vient d’être le théâtre d’un
terrible accident qui a coûté la vie
à trois hommes. Tandis que, samedi
dernier, les lieutenants de vaisseau
Mazzuoli et Cipelli, deux officiers fort
distingués, étaient en train d’examiner
une grenade de nouvelle invention,
l’engin meurtrier fut, par inadvertance, laissé tomber à terre par l’ouvrier Giangrande qui le tenait dans
ses mains. Il s’ensuivit une explosion
formidable et les trois infortunés furent littéralement mis en pièces.
— Si d’un côté on avait lieu de se
réjouir de toute une série de victoires
remportées récemment sur les Bimals
par nos troupes du Beuadir, victoires
qui vont contribuer au relèvement
de notre colonie, il est a déplorer
que le commandant en chef des troupes, le major de Giorgio, et le
gouverneur civil, M. Carletti, n’aient
pas su marcher la main dans la main,
ni se prêter le mutuel appui qu’ils
se doivent l’un à l’autre. Bien plus,
leurs rapports sont tout ce qu’il y a
de plus tendu, à tel point que le
Gouvernement croit bon de les inviter
à se rendre à Rome pour savoir d’eux
les causes de leurs différends et les
exhorter à vivre désormais en bonne
intelligence.
* *
— Encore un mort illustre. Le cardinal français François Mathieu,
membrb de l’Académie française et
écrivain de renom, vient de mourir
à Londres où il s’était rendu pour
assister au congrès eucharistique. Lors
du dernier conclave, il avait été le
plus chaud partisan de la candidature
du cardinal Rampolla, ce qui expliquerait pourquoi Pie X ne faisait pas
grand cas de lui.
— A la suite d’une inspection
comptable gouvernementale faite au
chantier maritime d’état de Kiel,
on aurait découvert des malversations
dont se seraient rendus coupables les
employés, les fournisseurs, les inspecteurs et les magasiniers, tous de connivence et par lesquelles on aurait
fraudé peu à peu à l’état un somme
évaluée à plusieurs millions de marcks.
L’impression causée par ce scandale
est énorme.
— Il serait maintenant de notre
devoir de vous informer touchant
les questions des Balkans, mais
malheureusement nous ne pouvons
pas le faire, faute d’y voir clair. Nous
pouvons en tout cas vous dire que
la dernière huitaine ne semble pas
avoir marqué un pas vers la solution
de tous les conflits que vous savez.
Nous ne savons toujours pas si, et
quand et oh se réunira la conférence
internationale; mais nous avons appris que l’Autriche refuse d’y prendre part avant de s’être entendue avec
la Turquie au sujet de la Bosnie. La
Turquie de son côté n’entend pas se
compromettre avant la conférence.
Voyez quel cercle vicieux? Et la
Serbie continue à protester; la Bulgarie qui paraissait vouloir s’assagir
prétend ne rien devoir à la Porte
pour les ch. de fer orientaux.;...
je
POUR LES SINISTRÉS DE MASSEL
Daniel Armand-Ugon, Pesos 5,Elisée Gourdin, ancien . » 1,Etienne Negrin, ancien . > I,Rose Jourdan, veuve > 1,—
Jean Daniel Planchon 0,50
Jean Daniel Bertinat, diacre . » 0,50
Numa Auguste Robert, ancien » 1,Jacques Gourdin . . > 1,50
Magdeleine Gourdin, veuve . » 0,60
Daniel Jourdan » 2Jean Daniel Bonjour-Bonjour » LJean P. Geymonat-Bonjour, diacre if 1,Henri Garrou .... » hGollecte du Gentre, 6 Septembre » 9,10
Alexandre Pastre . > 2,Alexis Jourdan » 0,50
David A. Bosc, ancien . . > 0,50
Jean Andréon .... » LJean P. Long . » 1,Susanne Garrou-Pons, veuve » 0,50
Susanne Garrou » 0,50
Anne Autino, veuve » 0,.50
Marie Allio .... » 2,Daniel Bertinat Vernet . > 1
Jacques Jourdan > hGollecte du Dimanche 13 Septembre » 5,36
» de l’Eglise de La Paz » 6,45
Jean Bonjour, ancien > 2,—
Pierre Germanet > 1,50
Philibert Plavan > 1,Judith Geymonat, veuve > 1,50
Jean Geymonat, Mondon Marin » 1,50
Jean Pierre Maurin > 1,Barthélemy A. Ugon > hDaniel Roland . . . » 0,50
Emile Maurin .... » 1,François Garrou » LGollecte du 20 Septembre » 7,90
Marguerite Gharbonnier veuve Berton » 0,50
Jean Daniel Berton' 7> 0,20
David Berton, diacre » 0,50
David Pontet Gatalin » •1,Jean Gelso .... 1,Elie Gayrus .... > 1,Emile Armand Ugon » 1,
Total P. 73,61
= L. 389,67
Listes précédentes » 1051,55
Total L. 1441,22
A. Rivoœ, gérant.
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