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Soùcante-cinquiëme année - Anno VII“.
17 Mai 1929
N“ 20
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L ECHO DES VAL
PABAISSANT CHAQUE VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deox Amériqaes)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
. 24,—
. 22,—
Pour 6 mois
6,1
12,
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. JBAB Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N" 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte ço centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Naméro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables., dignes de louanges, occupent vos pensées (Pbil. IV. 8).
B.
MM. les Présidents des Consistoires des Vallées.
Messieurs et chers frères,
Nous avons le plaisir de vous convoquer
à la « Conférence » de notre District jeudi
13 juin prochain, à Saint-Jean. Le culte
d’ouverture aura lieu ci 9 h. précises et
sera pi'ésidé par M. le pasteur Henri Tron,
senior.
Le programme sera celui ordinaire : examen des rapports des Consistoires, de la
Commission de District, de la Commission
du Chant Sacré; discussion — en outre
— introduite var M. le pasteur Auguste
Jahier, sur le sujet du catéckiiniénat ; causerie de M. le pasteur Louis Micol sur
VAngleterre en rapport avec notre cause ;
« varia » éventuels et élections.
Vous êtes priés de faire parvenir vos
rapports annuels au Président et les résumés de ces rapports au Secrétaire,^de la
Commission, pas plus tard que le 4 juin ;
pour la même date, veuillez avoir l’obligeance de communiquer à M. le pasteur
Emile H. Tron le nom de vos membres
de la Conférence qui comptent profiter de
l’aimable hospitalité que la paroisse de
Saint-Jean nous offre pour la nuit du 13
au 14 juin.
Veuillez agréer, d’ici là, nos souhaits
chrétiens et nos salutations fraternelles.
Pignerol, le 13 mai 1929.
Vos dévoués
Les Memtres de la Coiwnisslon de District ;
L. Marauda, président
P. MiiRGruNTi, vice-président
H. Pascal, secrétaire.
PENTECOTE
L’ECLAIR.
« Quand il sera venu (l’EsjDrit) il
convaincra le monde de péché, de justice et. do jugement ».
Peu de mots ont eu autant à souffrir
de l’usure du langage que celui de l’Esprit : il y en a peu qui aient été vidés,
estropiés, banalisés comme celui-ci. On
dit : l’Esprit, et on pense au contraire de
la matière, à la pensée, à la volonté. Et
l’on oppose les hommes « spirituels » aux
« charnels », par exemple un honnête
bourgeois verni d’un peu de culture et
fréquentant les cultes à un ignoble buveur. Mais si l’Esprit Saint n’était qu’un
certain raffinement moral, une aristocratique « spiritualité », tous les Pharisiens
l’auraient possédé. Ou bien on pense aux
énergies bonnes, aux puissances de vie et
de progrès que l’on croit voir à l’œuvre
dans le monde, à cette espèce d’instinct
de conservation qui préserve rhumanité
de la corruption extrême et la relève sans
cesse de ses ruines, et on dit ; « L’Esprit
de Dieu travaille dans le monde ; le levain
agite la pâte». Mais cette puissante vie
du monde, si elle vient de Dieu, n’est pas
l’Esprit Saint de la Pentecôte.
Saint-Esprit ? Pour comprendre ce
Que c’est, il faut nous dépouiller de toutes nos idées courantes de spiritualité, de
culture, de progrès, de raffinement, de moralité même, dans le sens habituel, quelque peu pharisien, de ce mot.
Qu’est-ce que l’Es.prit ? C’est l’éclair qui
nous met, avec tout notre bagage de spiritualité, de culture, etc., face à face avec
Dieu ; et qui nous convainc, avec tout notre bagage, « de péché, de justice, de
jugement
Impossible de comprendre vraiment le
péché, d’être « convaincu de péché », sans
l’Esprit Saint. Tant que l’éclair n’a pas
jailli dans la nuée, nous tâtonnons entre
nos idées d’«.honnête homme» et «criminel », de « responsable » et « irresponsable », de « gentilhomme » et « pourceau ».
Mais nous ne comprenons pas qu’un
homme qui nous semble irréprochable
puisse se confesser « incapable d’aucun
bien » ; et nous demandons, parfois avec
humeur, de quoi Dieu pourra bien nous
accuser au jugement final. Nous avons la
même notion du péché que le jeune
homme riche : « J’ai fait toutes ces choses depuis ma jeunesse».
Mais quand l’éclair jaillit dans les ténèbres, notre regard plonge dans les profondeurs cachées de notre âme ; et nous
dépistons la convoitise primordiale jusque
dans les mouvements les plus exquis de
notre cœur. Nœ élans de charité ou d’indignation se montrent colorés de sympathie ou d’antipathie charnelle, notre foi et
notre espérance nous apparaissent compliquées de notre instinct de conservation,
notre honnêteté mêlée de calcul, nos émotions religieuses de sensualité à peine voilée, notre désir de perfection lui-même
laisse entrevoir un fond d’amour propre.
Alors peut-être la tentation nous vient
de dire du mal de tout cela et de lâcher tout
— ou bien de nous désespérer, ce qui revient au même.
Il faut se garder de cela. Il n’y a pas
de conviction de péché sans l’Esprit. Ce
désenchantement radical vient de Lui.
Quand la conviction de péché est là, c’est
que l’Esprit est là. Et s’il est là, rien n’est
perdu, au contraire. '
La contrepartie de la conviction de péché c’est la « conviction de justice ». Voilà
encore un mot qui a été lamentablement
vidé par la banalité courante : la justice !
Etre convaincu de justice ? Voici ce que
c’est.
Comprendre qu’être juste devant Dieu
ne dépend pas de notre faire ou ne pas
faire, quoique nous soyons tenus à faire
ou ne pas faire, suivant les cas ; comprendre que nous sommes toujours tenus
à notre devoir, sans que cela ne puisse
jamais nous autoriser à nous vanter, à
être contents de nous-mêmes, ni a nous
croB'e « justes » devant Dieu ; reconnaître qu’un seul est le Juste devant Dieu,
celui qui « est allé auprès de son Père » ;
que lui seul a réhabilité l’humanité de..vant Dieu en se rendant obéissant jusqu’à
la mort et à la mort de la croix ; et confesser que nous sommes à l’actif de cette
réhabilitation accomplie par le Christ et
non par nous ; que notre seul titre de
gloire est d’appartenir à cette humanité,
à laquelle il a appartenu, et pour laquelle
il est mort ; et que notre seule « justice »,
notre seule possibilité de nous tenir devant
Dieu, c’est de prendre l’attitude de pécheurs connaissant leur péché et pardonnés par lui au nom de cette réhabilitation ; voilà ce que c’est être « convaincus
de justice ». Comparez cela à la banalité
de notre pharisaïsine courant, et voyez
s’il ne faut pas, pour cela, l’éclair
révélateur !
L’éclair se transformera en une lumière
stable et bienfaisante quand, ayant accepté d’être devant Dieu des pécheurs repentants et rien de plus, nous aurons obtenu la sereine conviction d’être pardonnés pour toujours. Le secret de la joie
chrétienne, et aussi de l’énergie, est tout
dans cette lumière.
Et maintenant, l’éclair révélateur se projette sur le monde « qui n’a pas reçu le
Christ ». Et il proclame que « ce monde
est jugé ».
Il nous dicte ainsi notre attitude dans
ce monde. Elle se résume en deux mots :
literté et action.
Liberté : parce que tu es, par l’Esprit,
«citoyen des deux», et tu ne dois pas te
conformer à ce monde qui « est jugé ».
At-tion, parce qu’il faut, malgré tout,
que ce monde s’incline à ce jugement, et
rende hommage à la sainteté de Dieu,
qui le juge.
Liberté, action... si vous avez l’Esprit.
Mais qui peut dire : « J’ai l’Esprit Saint »,
si ce n’est avec un saint tremblement,
dans la conviction de péché et de justice ?
Oh, viens, Esprit de Dieu, viens!
Gio. M.
NÉCROLOGIES
M. Philippe Peyrot
est né, en 1848, à la Ribbe, le hameau le
plus reculé du vallon de Prali. Après les
études qu’on pouvait faire alors dans les
écoles de la montagne, il passa à l’Ecole
Latine, ensuite à l’ancienne Ecole Normale de La Tour.
Il n’avait pas 20 ans qu’il fut appelé
à diriger la petite « Grande école » de Rodoret, où il passa trois ans et où il laissa un
souvenir ineffaçable. De là il passa à Pramol, où il se consacra avec un zèle remarquable à sa noble tâche et c’est là que
j’eus le privilège de vivre avec lui et sa
famille et de âuivre ses leçons toujours si
intéressantes et données avec une rare
compétence. Il laissa aussi à Pramol le
meilleur souvenir.
Mais l’école du Pomaret venait d’être
laissée vacante par le départ pour Angrogne de M. François Guigou, et le modérateur Lantaret insista à deux reprises
auprès de M. Peyrot et réussit enfin à
vaincre sa résistance et son appréhension,
l’automne du 1873.
Dès lors, il n’avait que 25 ans, il fpt
au Pomaret l’éducateur de plusieurs générations de jeimes gens à qui il enseignait l’amour de Dieu, de la famille et de
la Patrie, très apprécié par tout le monde
et p'Îl' les quatre pasteurs qui s’y sont succédé ; entre autres M. Léger qui ^dès les
années de l’Ecole Latine) lui avait voué
une affection vraie et filiale. Et c’est là
qu’il termina sa carrière d’instituteur et
qu’il fut rappelé par le Maître, mardi 30
avril dernier.
Sa vie n'a cependant pas été parsemée
de roses seulement, mais o.ussi de beaucoup
d’épines qu’il supporta courageusement et
avec soumission à la volonté de Dieu : il
perdit successivement son fils unique qui
n’avait pas atteint l’âge de 20 ans, et
une de ses filles qui laissait deux orphelines, puis sa première compagne qui
l’avait vaillamment secondé pendant une
grande partie de son activité et enfin la
seconde. Depuis le départ de celle-ci, sa
santé allait en déclinant, tellement qu’à
la mort de M. Léger il fut si gravement
affecté qu’il ne put plus se remettre.
Il laisse dans le deuil sa fille aînée, M.me
Adèle Rostan, femme du Podestat de Prali,
malade elle aussi, ainsi que plusieurs petits enfants, neveux, nièces et cousins
dispersés en Italie, en France et aux
Etats-Unis.
Les funérailles de l’instituteur Ph. Peyrot eurent lieu jeudi 2 c., et furent un
vrai plébiscite de regret et d’affection :
ses nombreux amis et ex-élèves accoururent des trois vallées, mais particulièrement du Pomaret. Les élèves de TEcoIe
Latine, de toutes les écoles du Pomaret et
de la Pérouse et même de Pinache, avec
leurs instituteurs, étaient présents. La
fanfare du Pomaret joua des airs funèbres
et contribua aussi à la solennité de la
cérémonie.
Le temple était littéralement bondé lorsque le pasteur M. G, Comba commença le
service funèbre en lisant une portion de
l’Ecriture et en appliquant au cher défunt
les paroles de l’Evangile ; ,« Mon ami,
monte plus haut », et « Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Seigneur ».
Le pasteur Ph. G., chargé par le Modérateur de représenter la Table, exprima
le regret de l’Administration pour la perte
d’un ancien ouvrier fidèle de l’Eglise —
apprécié pour son zèle et sa droiture — et
sa sympathie à la famille dans le deuil ;
s’adressant ensuite à tous les parents, il
leur rappela que leur bien-aimé, « quoique
mort, parle encore ».
M. l’instituteur Louis Rostagno parla au
nom des anciens élèves et des collègnies
de M. Peyi'ot. Enfin M. le prof. Vincenzo
Goytre, directeur de l’Ecole Santorre Santarosa de Turin, lui aussi un ancien élève
du défunt, fit vibrer la corde de la reconnaissance et de l’admiration envere un
homme si entièrement consacré à l’Ecole,
si aimable, si modeste, et déclara librement que, dans son enseignement, M. Peyrot avait été un précurseur de la Riforma
Gentile.
Avec le beau témoignage du prof. Goytre et la prière de M. Comba, la cérémonie prit fin et le cortège accompagna le
corps à sa dernière demeure terrestre,
Ph. g.
M.me Elise Schaick.
Quand une vie précieuse disparaît, quelque chose se brise dans notre propre vie.
C’est ce que nous éprouvons devant le
grand vide que laisse le départ de la chère
M.me Elise Schaick, que Dieu a rappelée
à Lui, le 11 c„ après de vives souffrances
qu’elle a si chrétiennement supportées.
Certainement c’est la main de Dieu qui
l’a conduite vers notre belle patrie, y vivre de longues années d’une activité bénie pour les jeunes fiUes, car c’est à M.me
Elise Schaick que nous devons l’introduction et le développement des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles chez nous.
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En 1892, aidée et encour^ée par son
mari, M. Henri SclialcK '^r
eïe ouvrit la preftaière |i;: C/ '(fe^^ à
Turin (où elle et M. j^diidch'* étaient domiciliés) payant de sa-personne,^-de ses
moyens, de sa grande intelligence, afin
d’attirer et de diriger la Jeune Fille vers
une vie plus chrétienne, plus altruiste ;
afin de réveiller en elle un sentiment de
solidarité envers ses sœurs, à quelque degré social qu’elles appartinssent. Elle aimait citer le tableau de la Jeune Fille
s’accrochant d'une main à la Croix et tendant l’autre à une sœur pour l’aider. Les
classes bibliques qui existaient déjà dans
presque toutes les paroisses des Vallées,
prirent, grâce à son exemple et souvent à
sa parole chaude et persuasive, un nouvel essor, devenant de vraies Unions
Chrétiennes.
Mais M.me Elise SchaJck ne s’occupa pas
que de la Jeune Fille du Piémont dans sa
magnifique œuvre sociale,'*'elle voulait atteindre la Jeune Fille italienne dans le
plus grand nombre de centres possibles et
c’est ainsi que par son activité jamais déînentie, par ses efforts nombreux et constants, bientôt surgirent à Milan, Gênes,
Florence, Rome, Naples et autres centres,
dans la Sicile, en Calabre, des Unions
Chrétiennes, où toute jeune fille qui le
désire ijeut développer corps, âm.e, esprit ;
où des Foyers, des Maisons ïfetivales, parfois des Restaurants et autres louables
activités réunissent, aident, entourent la
Jeune Fille et lui fournissent les moyens
de „s’employer pour autrui.
Et maintenant notre chère M.me Sohalck
nous a quittés et nous demeurons tristes,
appauvris, comme toujours lorsque quelque chose de bon, de grand, de cher a disparu. Mais nous aimons à nous représenter l’accueil que le Maître lui a fait dans
ses demeures éternelles, et nous le remercions — nous italiennes, tout particulièrement — d’avoir mis en elle, pour notre
bien à toutes : « lé vouloir et le faire selon son bon plaisir ».
Le service funèbre eut lieu dans le temple de Turin, dans lequel se pressait une
foule nombreuse. M. Soulier, prenant pour
texte les paroles de Jésus ; « Celui qui
croit en moi vivra, quand même il serait
mort », termina son discours par un appel
à l’assemblée à recevoir Christ comme Sauveur et à croire en Lui fermement.
M. Lupo, parlant sur Apoc. XIV, 13,
rendit témoignage à l’œuvre de M.me
Schalck, qui travailla avec persévérance,
avec joie et avec foi. Les discours furent
intercalés par un morceau de musique
(orgue et violoncelle). Le chant du cantique : Resta con me, Signore, et la prière
clôturèrent cette cérémonie simple et
solennelle. Marîîuerite Turin.
Bonne d'enfant 20-30 ans, parfaite connaissance français, moralité, présence,
références sérieuses. — Ecrire détails
Comtesse VALFRè - Piazza Statuto, 10 Turin (109}.
FEUILI.ETON
DERNIÈRES PAROLES
de quelques personnages célèbres
{Suite - Voir numéro précédent).
martial ALBA, de Montauban, arrêté
à Lyon, avec quatre autres jeunes gens
qui se préparaient, comme lui, au SaintMinistère, fut condamné à mourir, avec
eux, sur le bûcher. Il gravit d’un cœur
joyeux le monceau de bois qui devait le
consumer et resta longtemps à genoux,
absorbé dans une ardente prière. Ayant
obtenu de pouvoir saJuer ses condisciples
avant de mourir, il les embrassa tendrement et dit à chacun d’eux : Adieu, adieu,
mon frère ! Il baisa même le bourreau,
en lui disant : Mon ami, n’oublie pas ce
que je t’ai dit. On l’entendit encore, au
milieu du crépitement des. flammes^ exhorter ses amis par cette parole : Courage,
mes frères, courage ! C’était l’an 1553.
La (( lesta del fiore ».
C’est ainsi que l’on nomme le dimanche
— cette année le 19 mai — que notre
Gouvernement, par une institution des
plus nobles et des plus sages, consacre à
la lutte contre la tuberculose. En ce jour
printanier, plein des parfums et des merveilleuses splendeurs du beau mois de mai,
nous qui jouissons de ce bien inappréciable, la santé, tournons, notre pensée pleine
de chaude sympathie vers ces innombrables malheureux frappés par la terrible
maladie ou déjà sous sa menace, et que
cette pensée nous pousse à faire, nous
aussi, quelque chose pour eux.
La tuberculose, comme la nuilaria,
comme la pellagra, comme tant d’autres
fléaux qui désolent l’humanité, peut être
vaincue et elle doit l’être. Si la maladie,
dans sa phase avancée, passe pour être incurable, on peut beaucoup pour guérir les
formes initiales, on peut plus encore pour
prévenir le mal. Mais c’est une lutte gigantesque, à laquelle nous devons tous
concourir : il ne s’agit pas seulement d’hospitaliser les malades, il faut aussi assurer
dès subsides à leurs familles, il faut instituer des dispensaires médicaux, des colonies alpines et marines, des écoles en plein
air, des séjours de vacances, des crèches
pour nourrissons- qu’il faut séparer de
leurs parents malades, des vaccinations
anti-tuberculeuses, etc., etc. Ce sont là des
œuvres extrêmement coûteuses, mais de
la plus haute utilité, par le moyen desquelles nous arriverons peu à la fois —
comme déjà y sont arrivées d’autres nations, en particulier l’Angleterre — à
faire disparaître l’épouvantable fléau.
Nous avons tous le plus puissant intérêt à engager cette lutte vraiment sainte,
et, comme le nerf de la guerre c’est l’argent, préparons-nous à déposer une large
offrande dans les boîtes des aimables quêteuses. Jamais notre argent n’aura été
mieux employé ! D. R.
CORRESPONDANCE.
Cher Monsieur le Directeur,
J’aurais voulu vous donner plut tôt
d’autres nouvelles de ma tournée ; mais la
vie du collecteur est si remplie qu’il est
difficile d’avoir quelques instants de recueillement pour mettre noir sur blanc.
Du 13 au 19 avril j’ai visité Utrecht et
ses environs, hôte de Mademoiselle la Baronne S. Van Lynden qui accueille toujours chaleureusement le Délégué Vaudois.
Dimanche, 14 avril, j’ai prêché, le matin,
à l’Eglise Wallonne, grâce à l’amabilité
cordiale du pasteur Frank Le Cornu et le
soir, j’ai tenu une conférence avec projections lumineuses devant 400 personnes
environ au Stadszending, mission populaire de la ville ; le directeur de cette
• mission, M. E. B. Couvée, pasteur, m’a
traduit en hollandais et, quelques jours
plus tard, se référant à’ cette réunion, il
m’écrivait : « Plusieurs personnes m’ont
dit qu’elles ont été bénies par votre té
moignage ». Il y aurait bien des choses intéressantes à visiter à^ Utrecht ; mais ce
n’œt qu’à la hâte, entre une visite et
l’autre, que le collecteur peut donner un
coup d’œil à la cathédrale fameuse et aux
criptes du Pieterskerkof remontant au
XI"”’ siècle. Nous avons dans cette ville
de fidèles amis de notre Eglise qui lisent
nos journaux religieux et qui s’occupent
activement de la collecte ; nous remercions,
entre autres. Mademoiselle Laura Brower
qui nous fait parvenir annuellement le
don des fêtes missionnaires de Groningue.
Une simple servante, fidèle depuis des années, se souvient régulièrement de nous
et une demoiselle aveugle verse sa cotisation afin que la lumière de l’Evangile
soit portée à ceux que rendent aveugles
les ténèbres de l’ignorance ou de la
superstition.
Mercredi 17 avril, les salons admirablement fleuris de la belle viUa « Hoog Beek
*
en Royen », de M.lle Van Loon, à 7eist,
se remplissent de dames et de messieurs ;
j’ai le plaisir de leur parler pendant plus
d’une heure, de notre Œuvre et, ici encore, la coiffe vaudoise fait une réapparition accompagnée des notes harmonieuses du « Gloire au Dieu d’Israël... ». Madame la Comtesse De Bylant, ayant mis
à notre disposition son auto, ce dont nous
lui sommes reconnaissants, nous pouvons
faire plus rapidement nos visites dans les
environs jusqu’à Doorn où se trouve la
résidence actuelle du Kaiser. Il y a une
quantité extraordinaire de collecteurs en
Hollande ; ici encore nous en rencontrons
deux, se suivant à bicyclette de porte en
porte, tandis que nous faisons notre
tournée.
Après Utrecht, me voici pendant huit
jours à la Haye, hôte de Monsieur le baron S. G. Van Asbeck, chambellan de
S. M. la Reine. Dimanche 21 avril, cordialement reçu à l’Eglise Wallonne par le pasteur Paul Bertrand, j’y préside le culte
du matin en présence d’une nombreuse
assemblée ; et le soir, sous la présidjgnce
du pasteur E. Michelin Moreau, je parle
de notre Œuvre d’Evangélisation que les
Pasteurs Wallons recommandent ‘toujours
chaleureusement dans leur Eglise, ce dont
nous leur sommes fort reconnaissants.
Une autre réunion avec projections lumineuses a lieu encore le jeudi soir, sous la
présidence du pasteur hollandais Molenaar ; cette réunion a été organisée par
les dem.oiseܜ Gaydou qui, avec M.lle M.
Rivoire, portent dignement le nom de Vaudois à La Haye.
Il y a beaucoup de visites à faire dans
cette viUe et nous avons parmi nos souscripteurs des personnalités de marque. J’ai
eu le privilège d’être reçu à deux reprises par le ministre d’Italie à La Haye,
S. E. Marchi.
Il y a environ 2.000 Italiens dans les
Pays-Bas, la plus grande .partie desquels
sçnt des ouvriers : la classe intellectuelle
est aussi représentée : un professeur italien enseigne notre langue, en qualité de
privât docent, à l’Université d’Amsterdana,|
et le président du Tribunal d’arbitragei®
qui siège au Palais de la Paix est actuellement un Italien. Nos ouvriers sont ap-*
préciés pour leurs qualités de bons
travailleurs.
S. M. la Reine des Pays-Bas, ainsi que |
S. M. la Reine-Mère s’intéressent à l’Eglise ;
Vaudoise depuis longtemps et elles nous
.font parvenir chaque année leur don pour ï
notre œuvre d’Evangélisation.
C’est aujourd’hui l’anniversaire de J
S. A. R. la Princesse des Pays-Bas; les &
drapeaux flottent au vent et les rues sont
pavoisées des couleurs nationales et de cel- s
les de la Maison d’Orange. Ce soir il y
aura illumination et feux d’artifice.
Veuillez agréer, cher Monsieur le Directeur, mes salutations cordiales.
Votre dévoué D. Pons.
CHRONIQUE VAUDOISE
Souscription pour les Collées. |
M.me Caroline Fontana-P.oux,
Milan L. ^LOOO^—
H: ^ H«
CHICAGO. Nous venons d’apprendre indirectement le décès de M.me Philippe
GriU, de Chicago, dont les funérailles eueurent lieu le 25 mars dernier, avec la
présence de bon nombre de Vaudois résidant en cette viUe.
Nous exprimons, quoiqu’on retard, notre
sympathie fraternelle à notre ancien condisciple et à sa famille. phg. ■ ^
LA TOUR. Moces d’or. Nos vénérés M.me
et M. le comm. C. A. Tron ont célébré,
mercredi 15 c., le cinquantième anniversaire de leur mariage, par une fête tout
intime à laquelle, à côté des parents les
plus rapprochés, ils ont bien voulu associer Quelques amis de La Tour et d’ailleurs ; fête précédée par la cérémonie religieuse de rigueur qui a lieu au temple,
où M. Jules Tron dit aux heureux époux
(c’est bien le mot), en termes émus et sincèrement affectueux, tous nos vœux les
plus ardents, toute notre sincère affection
et surtout toute la vive reconnaissance
de notre Eglise et de notre peuple pour
l’activité féconde et bénie de M. C. A.
Tron au cours de sa longue et si belle carrière. Nous n’avons plus à faire l’éloge
de cet homme de bien, du philanthrope
éclairé, généreux et génial qui, entre autres choses, a fondé et doté cet admirable
Asile des Vieillards de Saint-Germain ;
qui, au cours de.ses neuf années d’éméritation,. n’a pas cessé un seul jour, malgré
l’infirmité dont il est affligé, de s’intéresser efficacement à son Eglise, à ses œuvres, à toutes ses activités... sans oublier
notre journal dont il avait été le directeur apprécié durant plusieurs années.
Le bel optimisme de M. Tron, le sourire
réconfortant qui éclaire sa figure ne sont
pas les seules raisons qui expliquent la
popularité dont jouit aux Vallées ce cher
pasteur ; les Vaudois voient en lui quelqu’un qui s’est dévoué, qui se donnera jusqu’à son dernier soupir à son peuple. De
là la vive affection reconnaissante dont .
on l’entoure partout avec sa compagne.
Un public choisi attendait sur le> préau
le cortège nuptial qui fit son entrée à
l’église à 11 h. précises. La table de la
communion, devant laquelle vont prendre
ANGE MERLE (1482 f 1557), des PaysBas, d’abord prêtre, puis réformé, fut
condamné à être brûlé vif. En se rendant
au lieu du supplice, il dit à haute voix :
Je te bénis, ô Dieu, de ce que cette heure
si affectueusement attendue, si ardemment désirée est venue. Puis, élevant ses
bras, il s’écria : Mon sang n'éteindra pas
le feu qui s’est allumé contre eux (les
adversaires), car il s'enflammera tantôt
de toute autre sorte ; ni eux ni leurs descendants n’auront assez de force ou
. d’adresse pour ¡’étouffer et amortir!
'Se tournant vers la foule immense qui
était accourue, il l’exhorta à connaître, à
aimer et à craindre le seul vrai Dieu, à
fonder son salut sur Jésus-Christ, le seul
Rédempteur, Ayant de monter sur le bûcher, il demanda comme grâce sul^ême
d'adresser à Dieu une prière. On le lui
permiï! Au bout d’un instant de silence,
on le vit se pencher insensiblement du
côté dfoit et tomber. Le croyant évanoui,
on le releva : il était mort ! Dieu avait
recueilli son dernier souffle avec son dernier amen !
MARTIN TACHARD, de Montauban,
pasteur de Pragelas en 1558, arrêté et
jeté dans les prisons de Toulouse, fut condamné à être étranglé. Quand Oîi lui signifia son arrêt de mort, il se mit à chanter le Psaume 122 : Je me suis réjoui lorsqu’on m’a dit : Montons à la maison de
l’Eternel. Puis il pria ses juges de lui
faire enlever les fers des pieds, en disant :
Je .serai plus allègre, pour aller aujourd’hui avec mon Dieu ! Arrivé au lieu du
supplice, il prononça une fervente prière
et récita l’Oraison dominicale, puis il comrftença le Symbole des Apôtres. Comme il
était à l’article : « De là il viendra pour
juger les vivants et les morts », le bourreau fit son office, et l’Eglise chrétienne
compta un martyr de plus. C’était l’an
1567.
SEBASTIEN BAZAN, de Pancalieri, réfugié à La Tour, fut arrêté à Carmagnola
et condamné à être brûlé vivant. Le 23
novembre 1623, on le conduisit sur la
Plaèe Château à Turin. On l’avait bâillonné
afin d’étouffer sa voix, mais il trouva
moyen de se débarrasser de son haillon et
de parler à la foule ; Peuple, dit-il, ce n’est ,
point pour un crime que l’on me fait mourir : c'est pour avoir voulu me conformer
à la Parole de Dieu et soutenir la vérité
en face de l’erreur. "Voulant le faire taire,
les inquisiteurs allumèrent le bûcher.
Alors Bazan entonna d’une voix forte le
cantique de Siméon ;
Laisse-moi désormais,
Seigneur, aller en paix, etc.
PIERRE LEYDET, pasteur à Prali, arrêté par les soldats, pendant qu’il chantait des cantiques dans une caverne, sur
les flancs du Galmount, — où il s’était caché pendant la terrible persécution de
1655, connue sous le nom de « Pâques Piémontaises », — fut amené à Luserne et
jeté dans le cacliot du palais du Marquis.
Comme il restait inébranlable, devant tous
les assauts des moines, il fut condamné à
être pendu. Il marcha vers l’échafaud
rayonnant de joie et dit, en mourant : Mon
. Dieu, je remets mon esprit entre tes mains!
{A suivre).
3
place les époux, est copieusement et artistiquement parée de fleurs. Et la cérémonie, qui va être digne de la solennité,
* .se déroule comme suit : suave jeu d’orgue
du prof. M. Adolphe Tron ; lecture, par le
Pasteur officiant, d’un Psaume de louanges ; solo approprié, chanté avec beaucoup
d’expression par le soprano M.Ue Aida
Chauvie ; discours débordant d’affection
” reconnaissante du pasteur officiant, M. Jules Tron, et du vice-modérateur, M. D. Bosio ; exécution d’un beau chœur d’occasion
de la part des sociétaires de la « Santa
Cecilia », dirigées par M.Ue Vinay ;
bénédiction.
Et le cortège sort de l’église au milieu
d’une double haie d’anciens paroissiens venus pour saluer et féliciter les « époux ».
Ensuite, en cinq automobiles, on se rend à
l’Hôtel Vüla Olanda où a lieu le repas de
noces. Et là nous entendîmœ d’autres discours d’intonation analogue : de S. E. le sén.
Facta, discours ému, si chaud, si affectueux à l’adresse des époux et aussi de ses
vieux amis Vaudois ; du comm. prof. Jahier,
de MM. Paltrinieri et Th. Malan ; auxquels
répond avec à propos et en se défendant des ^
élevés qui lui furent décernés, M. le comm.
C. A. Tron. Ne pas oublier la quantité de
télégrammes et de lettres de félicitations
lus par M. le géomètre Rostagno.
Enfin, dernier acte, le groupe photographique de rigueur... et l’on prend congé
des « époux » qui vont passer leur lune de
miel... à leur Asile de Saint-Germain, où
une autre fête les attend.
Que Dieu continue à les bénir et à réchauffer de ses rayons le beau soir d’une
vie si utilement et si noblement vécue.
— Très nombreuse assemblée au culte
• de dimanche dernier: culte du dimanche
de la Mère, spécialement mis à part pour
les «enfants qui n’ont pas de mère».
Beaucoup de mères, naturellement, beaucoup d’enfants, les orphelines en corps au
premier rang. En un discours approprié,
direct, touchant, notre Pasteur nous dit
la détresse de l’enfance sans mère, de l’orphelin sans foyer, ses misères matérielles
et morales,. notre devoir de lui témoigner
de la sympathie autrement que par des pa)’oles : il dit ce que notre Orphelinat a fait,
dans ces 75 dernières années, pour les 450
orphelines qui y ont été élévées, et nous
adresse le plus chaleureux aiDpel en faveur de la bienfaisante Institution, fie
président de la Commission des Hôpitaux,
le prof. Jean Jalla, sollicite à son tour la
générosité de la paroisse, pour le même
but, après avoir retracé rapidement l’iiistoire de la fondation de l’Orphelinat et de
^ son développement. Ne pas oublier que
tous les cantiques chantés au cours de ce
^ culte spécial ont été choisis parmi les plus
connus des écoles du dimanche, afin
cíe
permettre aux nombreux enfants présents
de prendre part au chant ; et que les orphelines. sous la direction de M.me Balma,
nous ont régalé d’un joli i,>etit chœur de
circon.stance fort bien exécuté.
La Collecte faite à la sortie, en faveur
de rOrplielinat, a donné la coquette somme
de L. .5,36.
— Le concert vocal, au profit de la Colonie Alpine de Piamprà, qui eut lieu samedi dernier à l'Aula Magna, n’a certes
pas déçu le public friand de bonne musique accouru pour l’entendre. Public choisi,
recueilli, mais oue nous aurions quand
mêmf» voulu tant soit peu plus nombreux.
^ On n’a pas tous les .iours l’avanta.ge d’en
■; tendre un soprano à la voix sounle, Iren
modulée, harmonieuse, désormais sûre
d’elle-même, comme celle de Mlle Aida
Chamne : un baryton à la voix d’un
si beau timbre, nuancée et d’une pareille
ampleur, telle que nous la fit admirer dans
tous les morceaux où il s’est produit, l’artiste de profession qu’est M. Mario Simo■ ■ netti. Ajoutez l’avantage d’avoir un accomp.agnateiir rompu au métier, comme le
: .icuno maestro AnfoneUini et vous com
nrendrez ]>onrquoi tous les morceaux du
beau progr-amme ont été chaleureusement
anplaudis. Iæ profane que nous sommes
a particulièrement goûté : le Suicidio (Gioconda), de PonchielÎi (soprano) ; le Credo
de ,Jaoo fOtello), de Verdi (baryton) ; le
Duetto delie Rondinelle (Thomas) (soprano
et baryton) : le Ninna Nanna, de Mozart
(soprano), qui fut bissé; et un morceau
'du Roi de Lahor, de Massenet (baryton).
Une fort belle soirée donc, pour laquelle
il nous faut remercier vivement les trois
artistes.
— Dimanche 19 c., à 15 h., aura lieu au
théâtre Irento une, représentation (ix)ésies, dialogues, chants mimés, jeux, etc.),
donnée par les enfants des écoles commupales au profit de l’œuvre « pro dote della
Scuola», c’est à dire pour contribuer au
renouvellement et à l’enrichissement du
niatériel didactique, séance que nous recommandons chaudement, qui va être cer
tainement fort intéressante et à laquelle
sont conviés tous les amis des enfants et
de l’instruction. Prix des billets ; 2 et 4
lires.
— Conférence. M. le prof. Valbusa, un
conférencier de marque, tiendra, mercredi
22 c., à 8 h. 30 du soir, à l’Aula Magna,
une conférence avec projections, sur ce
beau sujet : 'Il Monviso e le sorgenti del
Po. Billets (L. 2) en vente à la confiserie
Moré, à la librairie Hugon et à la Bottega
délia Carta. Il est absolument certain qu’on
ne s’y ennuiera pas.
PIGNEROL-S.-SECOND. Notre Eglise a
célébré, en communion d’esprit avec les
Eglises sœurs, le dimanche de la Mère ;
et le « reporter » n’a peut-être rien de
particulièrement nouveau à relever, qui
ne puiæe être dit aussi par les autres « reporters ». Nous ne pouvons pas, cependant,
ne point signaler comme tout spécialement bénie pour notre paroisse cette journée du 12 mai : soit aux écoles du dimanche, déjà : soit, surtout, au culte principal, où l’émotion était grande tandis que
le Pasteur, après avoir évoqué le souvenir
de nos chers petits anges et des mères
triomphante dans la gloire céleste, s’adressait aux enfants, d’abord, et ensuite —
après un beau cantique de circonstance
spontanément entonné par ceux-ci — aux
mamans et aux parents en général ; émotion qui laissera (nous le demandons à
Dieu) plus qu’un souvenir bienfaisant :
de saintes résolutions ! Ite superbes fleurs
qui ornaient, en grande et riches gerbes,
le bas de la chaire et de l’orgue, furent
ensuite distribuées par les enfants et la
jeunesse aux « mères »... et aux autres ;
et le service s’acheva par une bonne collecte en faveur de l’Orphelinat.
De son côté, l’infatigable « A. C. D. G. »
de Saint-Second avait organisé, en faveur
aussi de l’Orphelinat, une soirée récréative donnée par leurs camarades de Saint.Tean ; salle arebibondée, artistes impeccables, beaucoup de saine bonne humeur ;
espérons que la recette ait été à l’avenant.
A ne pa5 oublier une gentille petite fête
intime, vraiment « de famille », offerte par
les « Cadettes » de l’Union féminine à
leurs Mamans, le samedi soir ; par quelque
indiscrétion, nous avons^ appris que la soirée fut des plus réussies. Reporter.
PRALI. Dimanche 5 mai notre paroisse
a voulu consacrer la journée à la fête traditionnelle de nos Mères. Digne et émotionnante journée, de laquelle nos bonnes
Mamans ont sans doute conservé un doux
souvenir. Après leur avoir rappelé, au
culte du matin, le rôle si important de
la Mère dans la vie sociale, ses devoirs, ses
responsabilités, ses joies et ses peines, nous
Vvons voulu ajouter un témoignage pratique de notre reconnaissance envers elle,
dans un entretien familier de l’après-midi.
Et le magnifique programme de chants, de
récitations, de discours qu’ont exécuté
nos Jeunes Filles, a été au-dessus tout
éloge. Un merci chaleureux à Marie Menusan pour les touchantes paroles qu’elles
nous a adressées à la fin de la fête. La
plus belle fleur de la journée, l’Eglise et
l'Union des Mères l’ont réservée pour notre Orphelinat de La Tour : 100 liras' ont
été collectées en souvenir des Mamans qui
ne sont plus avec. nous.
— La. famille Etienne Grill, des Pommiers, vient de i>erdre son cher petit Oreste, âgé de 2 ans. Nous exprimons aux parents désolés notre profonde sympathie
chrétienne.
— Un exemple généreux et digne d’imitation, mérite d’être signalé. A l’occasion
et en souvenir de son réceift mariage, notre frère Jean Louis Grill, de la Ville, a
versé 100 lires pour l’Eglise. Nous l’en
remercions vivement et souhaitons aux
chers époux une longue vie de santé et de
Ixinheur.
— Notre Bazar aura lieu, D. V., diman
che 26 mai, à 2 h. de l’après-midi. Nous
comptons sur un lx)n nombre de visiteurs
et d’acheteurs surtout. a. f.
PRARUSTIN. Le dernier dimanche
d’avril, M. le pasteur David Forneron
(venu à Prarustin pour la bénédiction du
mariage de son neveux Aldo, fils de Laurent Forneron, des Prima, -ex-syndic de
Rocheplate) a présidé le culte de SaintBarthélemy et nous a donné un bon sermon sur la sixième Béatitude.
.— Ainsi qu’il avait été annoncé, notre
Piazar a eu lieu l’après-midi du jour de
l’Ascension. Si l’encaisse n’a pas été aussi
satisfaisante que celle de l’année dernière,
cela est dû en bonne partie au temps qui
ne nous a pas favorisés.
— lœ dimanche des Mères a été célébré dans notre paroi.sse, soit au culte du
matin, soit dans la réunion de l’aprèsmidi, tenue dans la cour du presbytère.
Les soixante mères de famille qui y prirent part entendirent une courte allocution du Pasteur, qm expliqua signification de cette fête, qiie l’on célèbre pour
la première fois à Prarustin, les récitations et les chants de nos jeunes fUles unionistes, qui firent les honneurs de la maison. L’Orphelinat ne fut pas oublié, ni au
culte du matin, ni à la réunion de l’aprèsmidL
— Le même jour, l’AsBemblée d’Eglise
nommait, à la presque unanimité des membres électeurs présents, François Pasquet,
ex-syndic, ancien du quartier des Gays,
et Lords Rivoire, ancien de celui des Cardonats. Le Consistoire souhaite la bienvenue à ces deux nouveaux collègues. A. J.
SAINT-JEAN. Le dimanche de la Mère
a été célébré, cette année, dans notre temple, par les chants de notre école du dimanche ; par un chœur de l’U. C. de J. F.,
la récitation de quelques versets bibliques
célébrant la mère et par un sermon très
approprié et très senti du Pasteur.
Le temple, garni pour l’occasion, était
rempli et la collecte pour l’Orphelinat
donna L. 278 ; en plus il y eut une contribution spéciale de L. 100 et une de
L. 10, ce qid fait L. 388.
— Mariage. Le 2 mai s’unissaient en
mariage Tourn Attüio de Henri et Benech
Emma, tous les deux de Rorà. Le 4 mai
eut lieu la bénédiction du mariage de Miçhelin Salomon de Jean et Fasdlino Margherita d’Antoine.
Que Dieu répande sur les jeunes couples
ses précieuses bénédictions.
— Décès. Le 24 avril eut lieu l’ensevelissement de Gaydou Germaine d’Alexis,
décéd'ée à Pravillar (Lusernette),, à l’âge
de 5 ans.
Le jour de l’Ascension celui de Subüia
Marguerite veuve de Benech Barthélemy,
décédée aux Benech, à l’âge de 88 ans.
Le 10 mai celui de Rivoir Bénoni, des
Justets, décédé à l’Hôpital dé La Tour, à
l’âge de 66 ans. Il laisse sa femme et six ,
enfants ; et le 12 mai eut lieu l’ensevelissement de Soulier Susanne feu Pierre,
veuve de Bert Henri, décédée aux Vola, à
l’âge de 66 ans.
Aux parents en deuil notre sympathie
chrétienne. p.
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Un tremblement de terre épouvantable,
désastreux, vient de terroriser la Perse. Le
2 c., de violentes secousses qui se sont produites à Bodjnourd et à Chirvan, dans le
Korassan, ont abattu toutes les maisons et
causé la mort de deux ou trois mille personnes, sans compter un très grand nombre
de blessés. Le Gouvernement, qui a d’abord
prfe les mesures les plus urgentes pour secourir les sinistrés, a fait appel au Comité
international de la Croix-Rouge pour
qu’elle invite tous les Comités nationaux
de l’Institution à venir en aide aux victimes. Cet appel à la solidarité internationale aura sans doute un écho dans tous les
cœurs.
Les fêtes de -Jeanne D’Arc. La viUe d’Orléans a voulu fêter très sollennellement le
5“® centenaire de sa délivrance par l’œuvre de Jeanne D’Arc, l’héroïne française,
que l’Eglise avait condamnée au bûcher
pour crime d’hérésie et qu’elle a maintenant élevée aux autels ; catholiques et protestants, croyants et athées, tous les Français sans distinction, ont un vrai culte pour
l’héroïne, une des plus pures gloires françaises. Aussi, la cérémonie du 8 c., futelle des plus grandioses, . malgré l’inclémence du temps. Une foule énorme se
presse dans les rues par où doit passer le
cortège pr&identiel où figurent, à côté de
M. Doumergue, l’Ambassadeur d’Angleterre, M. Poincaré, le maréchal Pétain, les
Ministres de la Guerre et de l’Instruction,
etc. La fonction religieuse a lieu à la cathédrale de Sainte-Croix avec la participation de 70 prélats accourus des. grandes
villes de France, de l’Angleterre, de la
Belgique et de la Suisse. Dans le courant
de la journée, M. Gabriel Hanotaux a commémoré l’héroïne au nom de l’Académie
Française. Nous croyons que les protestants français ont tenu à être officiellement représentés à ces grandes fêtes
commémoratives. '
Les famüles BENEGH, CHAUVIE, PERRET, PELLENC, remercient profondément toutes les personnes qui leur témoignèrent de la sympathie, soit pendant la
courte maladie, soit en acconvpagnant au
dernier repos les dépouilles mortelles
de leur mère, belle-mère, grand’mère, arrière-grand’mère, tante et cousine
Les Benechs (Luserne St-Jean), le 9 mai 1929.
t
E’ piaciuto al Signore di richiamare a
Sè, dopo lunga, penosa malattia, sopportata
con cristiana pazienza e rassegnazione
ELISE SCHÄLCK nata CDURTIUL.
Il marito Enrico Schalck, le famiglie
Gibert, Courtial, Muston, ed i parenti
tutti, ne danno il doloroso ammnzio.
I funerali avranno luogo il giorno 13
Maggio, alle ore 14.30, partcìuto dall’abitazione, Corso Vinzaglio, 36.
Torino, 11 Maggio 1929.
Non si mandano qìartedpazìoni '¡xirticolari e si dispensa dalle visite.
« Jo .sono la risurrezione e la. vita.
Chi erale in me, se anc-lic muoia,
vivrà ». OesH.
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Tour, 50. Total L. 2255,60.
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore ; Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Coraba.
FRALI - Pastore ; Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Angusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. tool. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore ; Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; Pietro Cliauvie.
PRA DEL TORNO - EvangeUsta D. Gay don.
ABBAZIA - Cliiesa - Pastore; Corrado dalla,
da Fiume. "*
AOSTA - Chiesa : Rue Croix de Ville, 3.
BARI - Cliiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Dio*
• dato Rosati, Casa Fiorina, Via MirabeUo,
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUecrosia
- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA * CMesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Cliiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revei, ivi. ,
CHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
COAZZE - Sig. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revei, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelich : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro Varvelli.
FIRENZE - Chiesa di Via de' Serragli, 51 Pastore : V. Sommanl, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Corrado dalla, Salita Planatica,
Casa Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista
G. B. AzzareUi.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiasa : Via Calli Tassi, 18.
LUCANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Cliles£|, : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Coluccì.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missorl, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Cliiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore ; Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Cliiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet.
PALERMO - Cliiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Cliiesa : Via Cario Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Cliiesa di Via Quattro Ncyvembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Alessio Balmas, ivi.
SANREMO - Cliiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. teol. Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Beri, ivi.
TARANTO - Chiesa-; Via Di Palma, 13- - Pastore: Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo Soiilier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Di:^ora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pe.-.'co, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Cliiesa : Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bcrtinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; F. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
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- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
l'astore V. Smnmani,
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San Giovanni (Torino) - Direttore ; Pastoie
Dande Porneron, Torre PeUice.
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ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
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Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Pastore Li/iai Miroi, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; E. Mcynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - 'Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valleerosi a - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Ton’e Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Ernesto Tron - Pastore emerito : D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. Ö. del Uruguay) - Pastore :
Enrico Beuz - Pastore emerito : Pietro
Bounous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastore: Earico
Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Repi
0. del Uruguay) - Pastore : Guido Rivoir.
COLONIE RIACHUELO-S. PEDRO - Pa.store r
Guido Rivoir.
OMBUES DE LAVABLE (Departamento de;
Colonia - Rep. 0. del Uruguay) - Evangelista Daniel Breeze.
COLONIA MIGUELETE - EvangeUsta Daniel
DrcGZB.
SAN SALVADOR (Cañada de Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista :
G. E. Gönnet.
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore : SilvioLong.
COLONIA BELGRANO (Est. Wilderrantb, F.
C. C. A. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) Pastore : Levi Tron.
Colonia del Sacramento, Colonia De Nin Y Silva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie non
hanno un Pastore a posto fisso e sono visitate periodicamente.