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Quarante-troisième année.
4 Décembre 1908.
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N. 49.
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DES 1ALLÊE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d*ai)onnement par an:
; Fr. 2,50 - Italie .
Vallées Vaudoises
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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE;
Le Jubilé cinquantenaire de Colonia Vaidense
— Ephémérides vaudoises — Lettre de
Florence — Chronique — Nécroiogie —
Nouvelles et faits divers — Livres et
journaux — Nouvelles politiques — Sottoscrizione......
LE JUBILE CINQUANTENAIRE
do Colonia Valdciiso
Ce n’est pas un compte-rendu que
nous offrons au lecteur, mais quelques
données que nous empruntons au cour
rier qui nous arrive aujourd’hui, et
particulièrement à une lettre du Modérateur-adjoint, M. Léger.
A la veille des fêtes il y a eu d’abondantes pluies, qui étaient les bienvenues pour la campagne altérée, mais
fort compromettantes pour la bonne
réussite de la solennité. Heureusement
le temps s’est remis, au moment opportun, et les colons ont pu accourir
en grand nombre.
Le 29 Octobre tous les pasteurs vaudois de l’Amérique du Sud et M. Léger
se sont transportés à la Colonie Suisse,
où le P]-ésident de la République de
l’Uruguay les a reçus, de la façon la
plus aimable, et leur a offert un vermouth. M. le président était accompagné de sa femme et des personnes de
sa suité.
*
¡i¡ 4:
Le 30, par un temps splendide, une
foule est réunie sur la place publique
de La Paz, où commence la série des
fêtes. Un photographe prend la photographie des 80 survivants qui ont
pris part à. la fondation de Colonia.
Cette preinière réunion est censée n’avoir qu’un caractère civil, mais cela
n’a pas empêché que l’on y pariôt
religion, à la satisfaction de tout le
monde, comme le prouvent les discours dont nous donnons un pâle résumé. A 10 h., M. L. Jourdan, président de la Commission, donne la bienvenue et remercie surtout les invités
du dehors, de Montevideo et d’Italie.
La parole est donnée, ensuite à M.
Léger, qui apporte les messages de
tous les Vaudois des Vallées et d’Italie
à nos frères d’Amérique: Nous sommes unis à vous, a dit M. Léger, dans
la reconnaissance envers Dieu, envers les hommes de bien qui vous ont
aidés à vous établir ici, envers les
fondateurs de votre belle et riche colonie, et envers cette noble République qui, en vous donnant le sol qui
vous soutient, vous a laissés libres de
nourrir vos âmes du pain de vie de
l’Evangile. — Nous sommes avec vous
dans la joie, dans ces jours de fête
à cause de vos progrès matériels presque prodigieux, et aussi par le fait
que vous ne 'vous êtes pas limités à
élever des demeures confortables pour
abriter vos familles, mais que, à côté
de vos maisons, vous avez bâti des
Ecoles et édifié des Temples.
Si nous sommes pleins de reconnaissance en ce qui touche au passé,
et remplis de joie de ce que nous offre le présent, c’est vers votre avenir que se tourne notre cœur : L’avenir nous le souhaitons heureux, pour
chacun de vous personnellement, et
il le sera si, fidèles à vos habitudes
d’ordre et de travail, vous continuez
à vous inspirer des meilleurs exemples et traditions de vos pères, vous
souvenant surtout et toujours que vous
êtes de la i*ace de Dieu. — Cet avenir nous le souhaitons heureux à votre
pays, â votre patrie, au bien de laquelle vous Gontribuerez largement,
en lui donnant l’exemple de l’attachement à rinstruction et à l’éducation et en lui montrant, par votre vie
de chaque jour, que l’homme a des
besoins et des aspirations que la vérité divine seule peut satisfaire. Aimez donc votre nouvelle patrie comme vos ancêtres et vos pères ont aimé
la leur jusqu’au sacrifice de leur vie.
Aimez vos concitoyens et offrez leur
cette vérité que vous connaissez, laquelle a fait la force et la raison
d’être de notre peuple. Cette Vérité
mettez-la à la base de votre liberté
personnelle, cela vous évitera les
écarts, et vous méritei-a le respect
d’autrui. La vérité et la liberté que
vous connaissez et pratiquez, sera la
double arme dont Dieu se servira pour
l’affranchissement de vos semblables.
A midi un déjeûner de 80 couverts,
auquel ont pris part les 12 officiers
qui avaient accompagné le président
de la République, à été servi sous les
ombrages.
Nouvelle réunion, à 2 h., sur la
même place publique. Les discours,
en langue espagnole, prononcés par
MM. Boùnous, B. A. Pons, H. Pons,
Beux, Davit, Besson de Buenos-Ayres
et un journaliste du Rosario ont accentué la note de la reconnaissance
envers Dieu et les moyens de la montrer. Le journaliste a loué Col. Valdense, la proclamant le modèle des
Colonies.
Le soir de ce même jour, M. et M.me
D. Forneron arrivaient, bien fatigués,
mais en bonne santé, à Colonia.
Le dimanche 1" Novembre, le Temple de La Paz, orné de fleurs, voyait
arriver plus de 500 personnes pour
un service d’actions de grâces.
M. Ugon parle sur cette parole:
« Soyez reconnaissants.,. M. Léger
piœnd pour texte le v. 3 du Psaume
126: « Le Seigneur a fait pour nous
de grandes choses... » M. Bounous,
parlant spécialement des cinquante
années de Colonia, a choisi cette déclaration biblique : « Jusqu’ici le Seigneur nous a soutenus >.
Dans Paprès midi, une assemblée
d’environ 700 personnes se réunissait
au Temple de Colonia, lui aussi paré
de fleurs et de verdure.
M. B. A. Pons, qui présidait, a parlé
sur ces paroles : « Souviens-toi de ce
que tu as reçu et le garde. » M. Beux,
a continué, en insistant sur la suite du
texte « et te repens... ». M Davit a
exhorté cette magnifique assemblée,
en lui montrant son devoir pour l’avenir : « Voici j’ai ouvert une porte
devant toi ». Ensuite M. Forneron a
apporté les salutations de la Table,
du Comité d’Evangéiisation et de l’Eglise de La Tour. Enfin M. Léger a
rap^lé combien Col. Valdense et ses
sœurs doivent au travail fidèle et au
dévouement de leurs premiers conducteurs, M.M. Morel, Salomon, Ugon et
Bounous, sans oublier ceux qui - sont
venus plus tard.
En dernier lieu, le lundi 2 Novembre, on voyait près de 300 enfants,
— accompagnés de beaucoup de jeunesse et d’un bon nombre d’adultes,
^ réunis sur les bords du Rio de la
Plata, dans un bosquet qui forme presque un dôme. Après le déjeûner, oû
figuraient onze brebis rôties sur place,
le culte commença vers 1 h. 1/2 et
ne termina que vers les 5 h. Hâtonsnous d’ajouter que les discours prononcés par M. Beux, qui présidait, et
M.M. Davit, Besson et Léger, ont été
interrompus par des chants, et de
nombreuses l’écitâtions, de Penfance
et de la jeunesse.
C’est ainsi que se sont closes les
solennités jubilaires, par la fête de la
jeunesse. Et on ne pouvait mieux
faire, car c’est à elle de préparer le
futur Centenaire î
Nous n’avons pu donner ici qu’un
maigre récit ; d’autres fourniront plus
ample matière aux lecteurs de l’Æ'c/io.
En attendant, nous sommes heureux,
de pouvoir dire, dès à présent, que
tout s’est admirablement passé, et que
il n’y a eu qu’un cœur et qu’une voix
pour adorer Dieu, et lui rendre grâces
pour toutes ses gratuités, et pour
l’exhortation fraternelle, en vue de
pousser chacun à remplir ses devoirs
de citoyen et de chrétien.
J.-P. P.
EPHEMERIDES VAUDOISES
2 Déeembro.
Protestation contre un coup d’état
de Victor Emmanuel L
La date du 2 Décembre, qui rappelle
aux Français le coup d’état de Napoléon ni, nous rappelle à nous Vaudois
la protestation de nos pères contre
le coup d’état qui suivit en Piémont
la chute de Napoléon I.
Napoléon était à peine à l’île d’Elbe
que Victor Emmanuel I quittait l’île
de Sardaigne, remontait à Turin sur
le trône de ses pères, et se hâtait dès
le 21 Mai 1814, d’abolir par un édit
toutes libertés introduites par le gouvernement de l’empereur.
Le 30 Septembre il, gratifiait les
Vaudois d’un Décret spécial qui rappelait en vigueur tous les édits d’oppression spéciale des temps passés.
Aussi le 30 Octobre le ministre oi’donnait-il à l’intendant de Pignerol
de faire fermer le temple de St.-Jean,
L’intendant attendit jusqu’au 25 Novembre de communiquer cet ordre à
• la Table. H fallut obéir et retourner
au Chabas. Mais la Table se hâta de
recourir en haut lieu. Et le Vendredi
2 Décembre 1814, le modérateur Pierre
Bert et ses collègues s’en furent à
Turin chez l’ambassadeur anglais qui
les reçut avec une grande cordialité
et leur promit d’intercéder chaudement en leur faveur auprès du roi.
Voici la requête qu'ils lui présentèrent (Archives de La Table, vol. 44
fol. 68):
« Les Vaudois du Piémont professant la primitive religion évangélique,
supplient humblement S. A. R. le
prince régent d’Angleterre de vouloir,
de concert avec les grandes puissances (éclairées) ses alliés, intercéder
auprès de S. M. Victor Emmanuel, roi
de Sardaigne, pour qu'il daigne leur
accorder les mêmes avantages dont
ils ont joui pendant l’espace d’envirofl
15 ans, savoir:
1° Une entière liberté de cosciencé
qui assure leur existence religieüsé
et les place comme les autres sujets
de S. M. sous la garantie des loîx.
2° Que leur religion ne soit pas uil
obstacle aux emplois administratifs,
civils et militaires d’un grade élevé.
3“ Qu’ils puissent conserver les biens
achetés hors desJimites qui leur étaient
prescrites et qu’il leur soit permis d’en
acquérir d'autres si le cas se présente.
4° Qu’il leur soit permis de s’établir dans toute l’étendue des états de
S. M. où leur intérêt pourrait les appeler.
5® Que l’entretien de leurs pasteurs
soit assuré soit par la jouissance des
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biens que le gouvernement français
leur avait cédés, rendant 1000 francs
pour chacun des 13 pasteurs, ou de
toute autre manière qu’il plaira à S. M.
\ 6“ Qu’il leur soit permis de conserver le temple bâti à St-Jean hors des
anciennes limites, et d’en bâtir d’autres et tenir des écoles où besoin sera,
et aux pasteurs d’y demeurer.
7” Qu’ils puissent faire imprimer
dans les états de S. M. les livres nécessaires à l’usage de leur culte et
qu’il leur soit permis d’en tirer de
l’étranger.
8° Qu’ils puissent élever dans leur
religion des médecins, chirurgiens,
pharmaciens, avocats et notaires, dont
l’exercice ne soit pas limité.
9“ Que dans la formation des conseils municipaux l’on ait égard dans
chaque commune à la proportion de
la population mixte et qu’on ne puisse
y appeler des étrangers ou catholiques sans aveu et sans biens.
10° Qu’il leur soit permis de clore
de murs leurs cimetières, réparer ou
bâtir des édifices destinés au culte ou
à l’instruction publique.
11° Qu’on, ne puisse point engager
les enfants sous quelque prétexte que
ce soit de changer de religion, avant
l’âge de 15 ans, ni user la force pour
les contraindi’e.
12° Qu’ils ne soient pas obligés de
chômer toutes les fêtes de l'Alrqanach,
qui les rendent oisifs et les invitent
à la débauche. En substance, qu’ils
soient assimilés et jouissent de tous
les avantage^ des sujets catholiques
de S. M. de la même manière qu’ils
ont joui depuis la Révolution ».
Cette requête ne fut exaucée qu’en
3848. Teofilo Gay.
LETTRE DE FLORENCE
Florence, le 23 Novembre 1908.
Cher Directeur,
Il y a un mois que nos cours de
théologie ont recommencé, et il me
semble que c’est hier seulement que
nous sommes anivés ici et que nous
avons entendu — c’était l’après-midi
du 16 Octobre — les exhortations de
M. le Président du Comité et l’introduction de notre professeur M. Bosio.
C’est que le temps passe vite dans
cette ville, où la nature et le génie
humain ont prodigué leurs richesses
et leurs beautés, où chaque pierre —
on peut dire — chaque palais vous
parle d’un événement historique, qui
vous a ému tant de fois, d’un passé
glorieux, du temps de Dante, de Morsile Ficin, de Capponi, de Savonarole,
de Michelange.....
Mais si nos journées passent vite,
c’est aussi parce que notre horaire
est bien rempli. En effet, outre les
cours ordinaires des autres années,
nous en avons trois de nouveaux;
la musique, l’anglais et les sciences
sociales. Ce dernier nous sera donné
depuis le commencement du mois
pi-ochain, par M. Dalla Volta, professeur à l’Institut de sciences sociales
de cette ville, tandis que M. Tuttle
— un vrai anglais — professeur au
Circolo Filologico, vient nous montrer,
deux fois par semaine, les difficultés
de sa langue maternelle. — J’ajoute
que désormais, pour mieux étudier
notre musique, nous aurons, outre le
vieil harmonium, un piano qu’on nous
a acheté tout dernièrement.
Nous avons, donc, des innovations
et des améliorations cette année, et
nous en remercions notre Conseil de
Théologie. Mais ce n’est pas tout en-^
core: il y a la jeune école des Maîtres Evangélistes, qui a été inaugurée,
comme vous le savez, à la reprise de
nos cours et qui, pour le moment, occupe une partie de notre palais Salviati. Elle commence modestement
avec deux élèves, dont un est l’exPère Mastrotto, missionnaire apostolique en Barbarie, dont vous parliez,
tout dernièrement, dans votre journal.
Ses cours, qui dureront deux années,
sont naturellement séparés des nôtres
et ils sont donnés par tous nos professeurs — y compris ceux de musique, d’anglais et de sociologie — auxquels il faut ajouter M. le pasteur
Rochat et M. J. Longo.
— Est-ce que vous êtes nombreux?
— me demanderez-vous. Oh! non, malheureusement: nous ne sommes que
sept, un de plus que l’année passée.
Il est clair que nous traversons une
crise qui donne d’autant plus à penser,
qu’elle est presque générale dans toutes les facultés protestantes. Vous savez bien que les étudiants en théologie
sont eu grande diminution même dans
les pays les plus profondément évangéliques. Que faut il en penser?
Souvent je rencontre par cette ville
des troupes de séminaristes. Ils sont
nombreux, innombrables, dirais-je, ces
noirs-là, tandis que nous sommes un
si petit nombre. Oh! nous ne nous
décourageons pas, car notre crise ne
durera pas toujours et le réveil et la
solution viendront; puisque «la vérité
est eu marche » grâce à Dieu, et l’esprit de liberté et de civilisation qui
est en nous, protestants évangéliques,
ne peut pas être vaincu par le moyenâge et l’obscurantisme, qui ont faif-^eur
temps. Mais si le courage et l’espoir
ne nous ont point abandonnés, nous
sentons le besoin de prier Dieu non
seulement pour qu’il suscite d’autres
vocations, nombreuses et profondes,
mais encore et surtout pour qu’il nous
donne son zèle et son amour pour le
bien — temporel et spirituel — du
prochain, ce zèle et cet amour qui
poussaient les premiers chrétiens à
braver tous les dangers, à se sacrifier
eux-mêmes et qui, très souvent, sont
si faibles, si languissants en nous, futurs guides des âmes... Et alors, môme
en petit nombre, nous pourrons faire
quelque chose. Et qu’avec nous prient
aussi tous les amis de l’évangile, tous
nos chers Vaudois, qui parfois semblent onblier leur tâche d’évangélistes,
et alors de nos belles Vallées arriveront ici en grand nombre des jeunes
gens forts et hardis et notre crise disparaîtra.
Ne le croyez-vous pas, M. le Directeur? Moi, je le crois et je serais heureux si mes modestes lignes pouvaient
attirer l’attention de quelques-urls de
vos lecteurs sur cette grave question.
G. DEL Pesco.
CHRONIQUE
Lu Tour. M. le pasteur G. A. Tron
a fait dimanche soir la conférence
annoncée sur le Cléricalisme. L’auditoire était assez nombreux. On espère
que d’autres conférences seront données au cours de l’hiver, soit par les
pasteurs soit par d’autres personnes.
• — Un public nombreux, composé
surtout d’agriculteurs de la Tour et
des environs, assistait dimanche à 3
heures, à Ste-Marguerite, à la confé
rence de M. le professeur Bonacinî
sur la vente collective des châtaignes.
D’excellents résultats ont été obtenus
ailleurs par la fondation de coopératives pour la vente de ce produit
agricole si important dans nos contrées. Il serait désirable que l’exemple
fût suivi aux Vallées. La question
continuera à être étudiée et nous
espérons qu’elle aboutira à un résultat
pratique.
— L’Union Chrétienne de Jeunes
Gens a ouvert dans les locaux de la
Maison Unioniste une Salle de Lecture,
de 8 à 10 heures, tous les soirs, excepté le Mardi ; le Dimanche à partir de 2 heures. — Le public y est
cordialement invité.
Saini^Gei'inain. Le 15 novembre
a eu lieu l’élection des anciens, suivant le nouveau, réglement. Ont été
réélus à la presque unanimité MM.
Henri Combe (quartier des Mai-tinat),
B. Monnet (Chabrand), L. Vinçon
(Ville) et J. F. Justet (Chenevières).
ICodoi-c(. Le Dimanche 29 Nov.,
l’assemblée électorale, devant nommer
deux anciens en remplacement de
MM. David Balme et Henry Pascal,
qui avaient fini leurs cinq années réglementaires, les confirmait dans la
charge, le premier pour le quartier
Champ du Clot-Arnauds, le second
po'Ur le quartier Fontaines Gardiole.
NÉCROLOplE
Cher Directeur de Z'Eclio des Vallées,
Notre église de Milan vient d’être
douloureusement éprouvée par la mort
de Madame Gibert née Bret, enlevée
à l’affection de sa nombreuse famille
hier matin 30 Nov. et accompagnée
au champ du repos ce soir à 3 h.
Le grand nombre d’amis de la famille Gibert lui a donné à cette occasion une preuve bien sensible de la
vive part qu’ils prennent à cette nouvelle épreuve, à quatre mois seulement
de distance de celle, bien tenlble, dont
VEcho et tant d’autres journaux ont
parlé, lor.sque fut subitement enlevé
à sa famille, par un accident de montagne, le fils aîné, M. Gustave Gibert,
laissant dans le deuil, outre sa famille
paternelle, sa femme et ses quatre enfants en bas âge.
Les cœurs de la nombreuse assistance battaient à l’unisson aujourd’hui
avec M. Paolo Longo qui, venu expressément de Turin, exprimait, dans
un discours bien senti et élevé, la
vive sympathie, l’affection, le respect
dont toutes les personnes qui connaissent la famille Gibert, et qui ont eu
le privilège de connaître de près la
défunte, sont remplies et éprouvent le
besoin d’exprimer à ces chers amis
affligés.
Madame Gibert était aussi bien connue aux Vallées où elle allait souvent
passer l’été et où elle a su se faire
estimer et aimer soit par son caractère chrétien soit par son esprit de
bienfaisance. Nous savons que bon
nombre de personnes expriment avec
nous leur vive sympathie aux membres de la famille affligée.
A la levée du corps, le pasteur P.
Calvino prononça une prière, ensuite
l’on descendit la bière dans la cour
où était rassemblée une foule d’amis,
membres des églises évangéliques de
Milan, et de catholiques romains.
M.me Gibert avait expressément désiré qu’à ses funérailles l’on chantât
le cantique: « Resté avec nous, Seigneur, le jour décline > et c’est ce
qui fut fait par les membres de l’assistance qui connaissaient le français,
ensuite notre collègue M. P. Longo
lut une partie de l’histoire de la résurrection de Lazare et adressa ensuite à l’importante assemblée un excellent et bref discours sur la parole
de l’apôtre : « Pleurez avec ceux qui
pleurent ». Sans donner aucunement
dans le panégyrique, il sut exprimer
par des paroles émues la sympathie
de nombreux amis envers la famille
affligée ; il sut rappeler à grands traits
les fruits de la grâce de Dieu dans
la vie de la chère morte, dont la-foi
ferme et enfantine, digne d’une descendante authentique des fortes femmes
huguenotes française, a été son soutien et sa consolation à travers toutes
les épreuves et toutes les souffrances
par lesquelles il a plu à Dieu de la
faire passer. Dans une prière à laquelle nous nous sommes tous associés de cœur, il implora du Seigneur
les consolations que lui seul peut donner à ceux qui pleurent.
Le long convoi se mit ensuite en
marche pour le cimetière monumental
où dans la chapelle commune M. B.
Revel pasteur de Milan lut la liturgie, prononça une autre allocution
bien sentie, et son collègue M. Borgia
termina par la prière. Le dernier acte
fut la déposition du cercueil dans le
colombario et la bénédiction prononcée p;ir M. Revel. Veuille le Seigneur
exaucer les prières qui dans cette circonstance solennelle sont montées vers
son trône de grâce, en faveur de nos
chers amis affligés, et puisse l’Eglise
Evangélique de Milan compter beaucoup de membres aussi fermes dans
leur foi, aussi patients dans leurs af
flictions, aussi bienfaisants dans leur
activité que cette noble chrétienne
dont aujourd’hui nous pleurons le dé
P. Calvino.
Nouvelles et faits divers
— D’après les Nouvelles du Zambèze de Décembre, le nombre actuel
des Zambèzias est de 118, quatorze
desquelles en Italie. Celle de Bergame
a versé cette année 590 fr., celle de
Naples 620,55 celle de l’Union chrétienne de J. F. de Rome, fondée en
Juillet dernier a déjà réuni 42 fr. 50.
Turin^ en compte trois: celle des Jeunes Filles, la Speranza et celle des
dames ou Zambézia nouvelle. Cette
dernière a collecté 753 fr. Les autres
sont à Florence, à Gênes, deux à
Milan, à Venise, et trois aux Vallées
(à la Tour, S. Jean et Pomaret).
Nice. Le nombre des catéchumènes inscrits au cours de religion
donné par notre pasteur, M. Emile
Pons, s’élève, cette année, à 27, chiffre rarement atteint jusqu’ici. Ils appartiennent aux nationalités et aux
conditions sociales les plus différentes,
mais ils sont tous des jeunes gens bien
doués et assidus aux deux leçons hebdomadaires qu’ils reçoivent. L’un
d’eux, détail intéressant, est aveugle,
-bon musicien, artiste dans l’âme, épris
de tout ce qui est beau. L’Ecole du
Dimanche compte une centaine d’élèves. La Société de Couture accueille,
depuis l’an dernier, quelques collaboratrices catholiques. Et l’on a même
vu l’une d’elles, jeune femme fort élégante, y amener sa femme de chambre pour travailler davantage!
Le travail des visites à domicile et
aux malades est toujours considérable
pour le pasteur.
M. Pons a invité son ami, le très
éloquent conférencier chrétien, M. J.
Louis, si apprécié dans son œuvre d’^
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vangélisati’on à travers la France, à
venir le seconder durant quelques semaines. M. Louis est l’hôte du Presbytère de Nice. Les Conférences du
Jeudi soir, sur « La Conquête de la
Volonté,» remplissent le Temple d’une
foule d’auditeurs distingués. — Deux
nouveaux membres du Conseil ont été
élus, le 26 Octobre dernier, dans la
personne de M.M. Noat, Editeur, et J.
Griaime, Négociaut. Le premier est
français, le second est vaudois.
— L’Eglise luthérienne de Paris a le privilège de célébrer cette
année le Centenaire de sa reconnaissance officielle par le gouvernement
de la France. De 1626 à 1806 son culte
n’a pu être célébré « qu’en terre étrangère », dans l’hôtel de l’ambassadeur
de Suède à Paris. Le 11 août 1808 un
décret signé à Nantes, par l’Empereur,
institua à Paris une Eglise consistoriale avec deux pasteurs. Le 26 octobre 1808 le Consistoire nommé par
une assemblée de notables siège pour
la première fois. Voilà les événements
qu'il s’agit de coinraéinorer cette année. Un service d’actions de grâces a
été célébré le Dimanche 29 Novembre
à 3 heures à l’Eglise de la Rédemption. Le Consistoire a chargé le pasteur Weber de préparer un ouvrage
historique, illustré par M. Christol, et
dont le premier exemplaire a été offert à S. M. le roi de Suède à l’occasion de son court passage à Paris.
— Nous avions annoncé que l’église
de Cannes était vacante, M. Bonnefou ayant été nommé agent général
de la Société des Ecoles du dimanche.
Mais cette décision n’ayant pas été
maintenue, M. Bonnefon reste au milieu des paroissiens dont il a été le
pasteur pendant de longues années.
Quarante autres églises françaises sont
vacantes, dont trois à plusieurs pasteurs. Notons, entre autres, Arvieux,
en Qucyras (ILuites-Alpes), la Coste,
les Gros, la Motte d’Aigues, parmi les
yaudois de Provence (Vaucluse).
- — Arvède Barine, 1’ auteur célèbre qui vient de mourir était protestante. Son vrai nom était M.me
Cécile Vincens, née Bouffe.
— M. Richard Morgan vient de
mourir à Londres à l'âge de 81 ans.
Il rédigeait le Christian depuis près
d’un demi-siècle.
— L’intolérance du prêtre de Haberspirk, en Bohême a décidé une
grande partie de ses ouailles à sortir
de l’Eglise de Rome. A l’enterrement
d’une vieille dame protestante, respectée de toute la commune, il refusa
de faire sonner les cloches, quoique
cette personne eût donné récemment
une forte contribution à l’achat de
ces mêmes cloches. Le conseil communal, en grande partie catholique,
appuya une seconde demande qui essuya un nouveau refus absolu. Tous
ceux qui jusqu’alors avaient ét-é indécis vis-à-vis du mouvement Los von
Rom, se réunirent et, d’un commun
accord, paysans, artisans, commerçants, ouvriers demandèrent un pasteur et ont maintenant décidé de bâtir
une église.
LIVRES ET JOURNAUX
Discours sur le débit oratoire
par Adolphe Monod, professeur à la
Faculté de Théologie Pimtestante de
Montauban. Paris, Librairie Protestante. 19 pages grand in 8".
Giovanni E. Meille. Il Cristianesimo di Cristo. Roma, Ainministrazione della « Rivista Cristiana », 107,
Via Nazionale. Pagg. 31 in 16°. Prezzo:
cent. 10.
Giov. E. Meille. Cristianesimo
Sociale. Editrice, VAvanguardia dei
Cristiani Sociali d’Italia, Firenze, Via
Jacopo Peri, 5. Pagg. 12, in 16°. Pi-ezzo:
cent. 5.
E. Giannini. Falco. Storia di un
ragazzo. Firenze, Tip. e Libr. Claudiana, 1908. Prezzo: cent. 75.
0. Cerni. Prove e Benedizioni.
Traduzione dal francese, Firenze, Claudiana, 1908. Pre/zo: 1 lira.
Minerva.
Sommario del Numero 50
Lissa - Il debito delle grandi città - Poesia
popolare calabrese - L'amministrazione austroungarica nella Bosnia ed Erzegovina - L’insegnamento spirituale nelle scuole - Le peripezie d'un verso dantesco - L’Academia Americana - Come si possono rendere difficili le
falsificazioni dei Biglietti di Stato o di Banca
- L’abate Gabiani - La poesia della morte fra
i selvaggi — Questioni del giorno (Rip) - Spigolature - Recensioni - Notizie Bibliografiche
- Rassegna teatrale (Domenico Oliva) - E infine una densa e varia Rassegna Settimanale
della stampa e Rassegna finanziaria.
(giornali «li llude lloepli
La Stagione.
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IVouvelfcs politiques
Nous passons sur les projets de lois
examinés réceinment à la Chambre
et au Sénat; nous ne. nous arj'êtons
non plus aux intei-pellations de la
séance de lundi qui fut presque entièrement absorbée par l’affaire Testa
- un quid simile de l’affaire Ranzi —
où le Ministère de la Guerre et l’étatmajor ne font pas la meilleure des
figures. Et nous abordons la question principale de la politique intérieure de la semaine. C’est donc hier,
mardi, que fut initiée au Parlement
la discussion sur la politique étrangère. Le premier orateur inscrit, M.
Fusinato « approuve » par sa motion,
« la politique étrangère du Gouvernement », et prononce un discours
fort habile où il défend la conduite
de M. Tittoni: L’Autriche devait forcément s’annexer un jour ou l’autre
la Bosnie et l’Herzégovine ; elle aurait
pu, de par une clause du traité de
Berlin, étendre en outre sa domination snr Novi Bazar, et si elle y a
renoncé, c’est tout à notre avantage,
ce dont nous devons lui être reconnaissants. L’Italie n’aurait pu raisonnablement songer à contrecarrer son
alliée dans ses projets; il ne lui restait donc qu’à accept,er le fait accompli. Du reste il nous convient de
rester unis avec l’Autriche, malgré
tout, et si nous avons un reproche à
lui faire c’est uniquement de ne pas
avoir demandé, dans l’espèce, le consentement des puissances signataires
du traité de Berlin. Ainsi parla Fusinato.
L’orateur de l’Ex. Gauche, M. Barzilai, est naturellement moins complaisant, moins optimiste et moins résigné. Ni la lettre ni l’esprit du traité
de Berlin, dit-il, n’autorisent l’occupation de la Bosnie de la part de
l’Autriche, et si ceLJe-ci a renoncé à
l’annexion de Novi Bazar c’est tout
simplement parce qu’il y allait de son
intérêt, le sandjack n’ouvrant plus
les portes vers la mer Egée après la
construction du ch. de fer MitrovitzaSalonique. Toute la politique de M.
Tittoni est faite de concessions, d’imprévoyances et d’imprudences, témoin
le discours de Carate ; il accorde tout
à l’Autriche et ne sait rien exiger en
retour. Je vous demande alors si M.
Tittoni mérite la confiance du pays?
Après toutes les déceptions que nous
éprouvons depuis un quart de siècle,
il ne nous reste, conclut le brillant
et sympathique orateur, qu’à nous préparer aux nouveaux évènements, aux
nouvelles combinaisons internationales, en nous efforçant de « relever le
moral du pays » et surtout le prestige
de l’armée. Nous ne sommes pas désarmés, comme on l’a laissé croire
pour justifier la conduite de Tittoni;
mais si la politique italienne est appelée à suivre une autre orientation,
il nous faudra faire encore des sacrifices pour la défense nationale.
N’est-ce pas que nous sommes tous un
peu de l’avis de m'. Barzilai ?... La
suite au prochain numéro.
— Une bonne nouvelle. Les gouvernements des Etats Unis et du
Japon ont dernièrement conclu un
accord (il ne faut pas parler d’alliance
proprement dite) politique et économique, qui va garantir les bons rapports entre les deux pays, ainsi que
l’intégrité territoriale de la Chine.
Les puissances contractantes s’engagent en outre à respecter mutuellement leurs possessions du Pacifique.
Le danger d’un prochain conflit sanglanUentre ces deux grandes nations,
serait donc conjuré, ce dont il y a
lieu de se réjouir.
— Vous n’avez peut-être pas oublié
que la Suisse, justement préoccupée
des ravages causés par l’usage immodéré de l'absinthe, en a tout récemment interdit la fabrication. La
France n’a pas cru pouvoir prendre
une mesure aussi radicale ; mais préoccupée à son tour des funestes effets
de la fée verte, elle vient, par une
délibération de la chambre, d’en prohiber la vente de la qualité inférieure
- accessible à toutes les bourses c. à d. de celle dont la « teneur alcoolique » est inférieure aux 65° d’alcool. C’est déjà quelque chose. A quand,
se demandent les Français... et leurs
amis, une bonne loi limitant le nombre des débits de boissons atteignant
à ce jour le chiffre invraisemblable
de 480.000 et plus?
— Les troubles sanglants, provoqués
à l’Université devienne par les étudiants de nationalité allemande, ont
tout naturellement eu leur répercussion dans notre pays. En guise de
protestation, les étudiants de toutes
nos universités ont tenu meetings sur
meetings où les discours les plus
véhéments contre le gouvernement autrichien ont été prononcés.
On a manifesté à Rome sous les fenêtres de l’ambassade autrichienne
et ailleurs sous celles des consulats,
aux cris de : « A bas l’Autriche, vive
l’Université italienne »; tant et si bien
que la force publique a dû intervenir
pour ramener l’ordre. — D’autres manifestations non moins tumultueuses
ont eu lieu dans le courant de la
semaine, avec un but... et des résultats analogues, à Trieste, Pola, Capodistria, Zara et sur tout le litoral
autrichien de l’Adriatique. Mais les
rivalités de race se sont manifestées
bien plus violemment à Prague, en
plein pays Tchèque dont les habitants
ont pour les Allemands une haine
presque aussi invétérée que celle de
ces derniers pour les Italiens. Aussi
les étudiants allemands y furent-ils
malmenés à coups de trique, à la
tchèque c. à d. sans merci; et ce qui
n’était au début qu’une bagarre dégénéra-t-ii bientôt en démonstration
anti-autrichienne. On cria : « Vive la
Serbie, à bas l’Autriche, vive la révolution ».
Voyez si l’Autriche a lieu d’être
sans inquiétude avec tous ces troubles à l’intérieur, et avec, par-dessus
le marché, l’affaire des Balkans sur
les bras? C’est pourquoi il ne faudrait
pas trop s’étonner si elle va une bonne
fois prendre en sérieuse considération
la question de l’Université italienne;
et cela dans l’intérêt de sa tranquillité intérieure d’abord, et peut-être
aussi parce qu’elle espère par là resserrer si possible les liens si relâchés
avec son alliée l’Italie. j. c.
SOTTOSCRIZIONE
AL FONDO < MATTEO PROCHET »
PER LA
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
La Scuola è stata aperta li 15 ottobre u. s. a Firenze e non è stata chiusa
la sottoscrizione, perchè si è ancora
lungi dall’avere raccolto quanto sarebbe necessario per assicurare una
solida base a questa eccellente istituzione. — Se il Fondo lo avesse permesso si sarebbe potuto accogliere
qualche altro studente desideroso di
frequentare i corsi.
Sono parecchi ancora i nomi di
amici dell’Opera di Evangelizzazione
e del compianto Dott. Matteo Próchet
che mancano negli elenchi fin qui pubblicati. — Chi vorrà negare il suo tributo di affettuosa riconoscenza alla
memoria di un uomo che tanto oprò
per il trionfo del Vangelo in Italia?
Fra i doni di Natale e Capo d’Anno
quanto opportuno sarebbe il ricordare
la nascente Scuola Maestri-Evangelisti !
Intanto pubblichiamo la
trentesima lista
Somma precedente . L. 26.921,95
Sig.na E. Pasquet, Forano,
(2° versamento) ...» 10,—*
« J. G. », per J. Forbes Moncrieff, Edinburgh, L.st. 5 » 125,50
Through thè Italian Evang.n Society, Edinburgh, (SheriffCleghorn’s
Legacy) L.st. 50 . , » 1.255,—
Miss C.L.Gostenhofer L.st. 10» 251,20
_________________Totale L. 28.563,66
Ab. payés el non quiKancés.
Meynier Barth., S.t-Germain (08-09) ; A vondet
Jacques, Envers Portes (08); E. Baumann, Gavirate (09).
A. Rivom, gérant.
Monsieur Adolphe Gibert et ses enfants; Madame Veuve Gustave GibertGinoulhiac et ses enfants; Monsieur
et Madame Auguste Gibert-Aguilera
et leurs enfants; Messieurs Adolphe,
Emmanuel et Benjamiii Gibert ont la
vive douleur de vous faire part de la
perte qu’ils viennent d’éprouver en
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