1
Soixante-douzième annee
26 Juin 19S6-X1V
^ ’*/ ^ î # 2t
^. ^■^,■ ... . . \if' ;
«
ti^ m m n^i!
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX lyABONNeMeNTl
Italie et Colotnies Italiennes . .
Etranger . . »
Plusieurs abonnements à la même adresse
P:ar 'an';
L 10. 24.. 22.
Panr 6 mah
6.
12.—
On s’abonne: à TorrePelllce. au Bureau d'Administration de T£c/io(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
il i vd r r ^
L ABONNEMENT SB RAVE D’AVANT
S adresser pour la Rédaction, à M lePAof Lotus Micoi TorrePelUce — peur
l’Administration« SU' Bureau du journal. Via Wigraiti^^ N» 2 - forre Pelllce. ,,
Pour toutes les annonces s adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d adresse coûtent $o. centimes, sauf-ceux du commencement de I année.
3
Le numéro: eeniimei
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de loi^ge, occupent vos pehseea (Philipp. IV, 8).
COMMUNICATION OFFICIELLE.
La ’ixtroisse de ViUeseche est devlaree
vacante. La wmnattm de son fatur pasteur devra etre faite a teneur des articles 14. 15 et 22 des Reglements Organiques.
Rome, le 18 juin 1936.
Eirnksto Comba. ‘modérateur.
Surpris et attristes, ses disciples entendaient sans comprendre ces paroles
Iirophetifques.
Jean ne pouvait prévoir ni son emprisonnement immérité dans le palais d. Herode ni Ja rapide horreur de son martyre,
mais, d avance. U acceptait son effacement
le\int C lui qui tau venu pour etre la
J^umiere du monde.
I ■«►•►•►•►•►•►•►•dO-dOdRdOdO'dOdM
Il faut que Jesus croisse et que j-s di
î Q Qciirif lûQn H’ûfû ! minue!... Que je diminue, de meme que
Lin OCllllL“c) CClil Li UUU i les jours vont en décroissant jusqu
l'aube du Matin qui verra se lever J Etoile
de Moel, que je m’efface pour laisser dans
mon cœur toute la place a mon divm
Maître.
Ah ! je le sais, pour mettre en pratique dans la vie journalière ce grand idéal,
il faut beaucoup d amour, il faut apprendre à s'oublier soi-meme, il faut servir
son prochain sans en attendre de reconnaissance. il faut parfois souffrir, il
faut pardonner toujours... beigneur, Tu
sais que je T’aime, mais je ne suis que
faible.s.se. Aide-moi ! Eva Lkcomte.
24 Juin.
L Eglise Romaine, en donnant a la fete
de Saint,-Jean-baptiste. la place quelle occupe dans notre calendrier, c est-a-dire a
l epixjue ou les jours .sont les plus longs,
eut une veritable inspiration.
11 convenait, en effet, de mettre en
pleine lumière, ne iut-ce que pour une
breve journée, le nom de Celui dont la
carrière lut si éblouissante et si rapide.
Jean-llaptiste eut pour mission de preparer le cliemm du beigneur Jesus-Christ
en prêchant la repentance aux hommes
de son temp.s. Dans son enthousiasme, dans
son mépris du danger, dans son magnihquo oubli de lui-meme. il fut comme un.
llambeau dans la nuit de la corruption gcr
nerale. comme un phare rayonnant destine .a guider Jes hommes dans Ja voie de
Ja Vente.
Et les hommes, subjugues par sa rude
eloquence, allaient a lui au desert de Judée. Peagensi et Pharisiens, gens du peuple et riches Sadduceens. pretres et soldats ecoutaient. suspendus a seè Jevres, le
\ message, de feu qu il leur adressait : « Re^ pentez-vous. fuyez la colere a venir ». Puis
lorsciu Ils avaient cru. il les baptisait dans
le.s eaux du .Jourdain et des gens de toutes Jes conditions devenaient ses disciples.
t
FÎ^
Cependant, depuis des siècles. Israël attendait la venue de son Libérateur. Enfin. a 1 Orient, avait brille 1 Etoile et. dans
la nuit de Noël, le ipeut Enfant était descendu sur la terre. Doux et humble de
cœur. Il avait grandi sans éclat, et ceux
qull était venu sauver ne l avaient pas
reconnu.
Quand eut sonne 1 heure ou il devait
commencer son ministère. Jesas « voulant
accomplir tout ce qui est juste; » alla vers
Jean au Jounlain pour etre baptise par
lui. Jean no le connaissait point : mais,
lorsqu il le vit. la divine compassion de
son regard, la grâce et la majesté de sa
personne lui furent une révélation.
— Seigneur, s'écria-t-il dans un grand
élan d’humilité, c’est moi qui ai besoin
d’être baptisé et tu viens à moi !...
Dès ce jour, la gloire de Jean-Baptiste
déclina. Il prêchait encore, mais à des au-^
diteuTs toujours moins nombreux, tandis
que les gens se pressaient en foule au
baptême de Jésus et l’écoutaient avec
ravissement.
Les disciples de Jean en furent émus
de jalousie, moins pour eux-mêmes que
pour leur maître bien-aimé.
— Maître, lui dirent-ils, Celui qui était
avec toi au-delà du Jourdain, le voilà qu’il
baptise, et tous’ vont à lui.
Le grand cœur du Baptiste n’en fut
pas troublé.
— Il faut qu’il croisse et que je diminue, leur répondit-il.
IV Centenaiie de la Reformation
à Genève.
(jcneve. lo juin 1936.
U ei Due tevu
Je terminais ma^ precettente lettre du
L-i courant, au moment ou allait s ouvrir,
clans Je temple de la Madeleine, la Seamje
Accuienaque. consacrée aux représentants
des i’iicultes de théologie et des Sociétés
de l’histoire du protestantisme. Cette
seance. comme celles qui lavaient prece(hxi. a ete solennelle et elle a ete agrementee par des productions musicales.
M. le professeur A. Lampert, doyen de
la Faculté de théologie de Geneve, qui
présidait, adressa, tout d abord des par oles
de bienvenue aux personnalités présentes
venues de Suisse, et de 13 pays d Europe
et d outre-mer. Apres avoir remarque les
conséquences universelles de 1 acte genevois du 2l mai InJb. ü atlirma avec énergie que nous devons saisir 1 occasion de
cet anniversaire non point pour nous remettre sous Je joug d une autorité dogmatique. mais dans le rayonnement de la i
pensec et de la foi de Calvin, pour pen- |
ser touiour.s mieux notre théologie. « Il
est bon. uit l orateur. que notre théologie
soit rappelée a ses origines qui sont la re11 nt mee Ja foi 1 ubeissanot Je sacrihcu
bouvenonsi-nous que Dieu est, la vente, et
Jésus-Ghnst Je chemin qui y conduit et
la vifi' qui en découlé ».
La parole est ensuite aux théologiens
etrangers et tout d abord a M. le profes.seur Karl Barth. au nom de iLniversite
de Baie. Apres avoir proclame avec iorce
que toute 1 œuvre de Calvin est une leçon d humilité, pour les théologiens qui
doivent trouver leur seule litierte dans
l’obéissance à la Pardle de Dieu, le prof.
Barth s’écrie : « Sommes-nous aussi étroitement liés que Calvin à l’Ecriture
Sainte ? Pensons-nous assez que nous ne
sommes là que pour ser-Vir l’Eglise, c’est-àdire prêcher la Parole de Dieu ? Et que
la tâche de la théologie est de donner à
la croyance une épine dorsale qui est le
maintien de la doctrine? Une théologie
qui se désintéresse de l’Eglise est aussi
impossible qu’une Eglise qui se désintéresserait de la théologie. Calvin n’a pas
rendu la tâche facile aux théologiens. Nous
ne faisons que commencer à apprendre par
son école : soyons reconnaissants de pouvoir le faire».
(1) Nous publions sans la diviser cette longue corre^ondanœ — très intéressante d^ailleurs — vu que notre prochain numéro ne
paraîtra que le 10 juillet. RB».
Le représentant des Sociétés caiviniste-j
allemandes. M. le professeur Augus’te
Lang de Halle, indiqua dans Ja doctrine
de Calvin le seul moyen pour le protesTantisme dev.i’ter- le recul qui le menace.
Faute d espace, ne pouvant résumer
tous les discours prononces, nous nous limiterons* a enumerer les autres orateurs .
M E- Hoyoïs. qui parla au nom de la Société d’histoire du protestantisme belge,
M le prof- Victor Monod, au nom die la
Faculté de théologie de Strasbourg ; M. le
pasteur Pannier, au nom de la Société
d’histoire du protestantisme français,
M Sébastien, pour les Facultés hongroiet M le rév. Hamilton pour celles
d'Ecosse. Des adresses furent ensuite remises de la part de» représentants des
Facultés de plusiems autres pays
Apres la seance academique, il nous
reste un peu de ’temps . nous en profi
tons pour visiter les principaux Itetux Jus
toriques de Oeneve qui, pour 1 occasion,
sont signales a notre attention par des
pannonceaux apposes sur ces different»
emplacements : voici, entre autres, dans
la Rue de la Croax-d'Or. la maison ou Froment ouvrit une ecole et ensejgna 1 Evangile dès 1532 •- VOICI, tout près, la Maison
Bernard- où logeaient Viret et Farel, puis
l’hôtellerie de la Tete-Noire, ou se déroula
l’entretien mémorable par lequel Farel ob- tint que Calvin restât a Geneve , voici la ,
Rue Verdaine, jadis occupée par le Couvent des Cordeliers : voici, Rue Calvin, avec
remplacement de la maison du grand rt
formateur; voici la Taconnerie avec laudi'toire do Calvin . voici la cathédrale, qUi
nous rappelle les disputes theologiquea de
15â3 et l'émeute du 3 février 1534 ; voici
l’Hôtel de Ville avec sa rampe merveilleuse : et, redescendant en ville, voici la
place du Molard, où Froment prêcha en
public le 1'’'^ janvier 1533 ; voici les RüesBasses'avec la Maison de Thorens, où eurent lieu les grandes assemblées des réformés et les premiers baptêmes en 1534 ;
et, plus loin encore, d’autres souvenirs à
la Rue de Coutance, là Rue Comavin, à
Saint-Gervais, avec son temple, fondé au
X® siècle, où prêchèrent Farel, Viret et
Calvin.
Le soir de samedi 13 courant, des conférences qui attirèrent un publie très
nombreux eurent lieu dans la Salle Communale de Plainpalais et dans le tepiple
de Saint-Gervais, sur le sujet : « Ce que,
aujourd’hui, Dieu réclame de nous ». Orar
teurs à Plainpalais : M. le pasteur Dar
tigue. de Paris, et le doct. P. Tournier, de
Genève ; a Saint-Gervais ; M. Je pasteur
G- Brunei, de Nîmes, et M. le doct. Hugo
Qltramaro, de Geneve. Les chœurs paroiisstiauK chantèrent le Psaume CXVIII et
le Psaume LXVIII dit dés Camisards, har- ,
monisation de Goudimel.
Dimanche. 14 courant, troisième journée de Jubilé, a ete la joutnee populaire
par excellence : la célébration caJvimenne
a atteint, en ce jour, son diapason le plus
élevé. Dans tous les temples et lieux des
cultes ont eu lieu des services religieux
solennels avec la collaboration des chœurs
et orchestres paroissiaux. Des.foules se
sont pressées dans tous les sanctuaires ;
ce fut la cohue partout : des centaines de
retardataires ne trouvèrent plus de place
et écoutèrent sous les parvis ou sur le
seuil des temples. Des haut-parleurs
avaient ete places de façon a ce que tout
le monde .put entendre.
A Saint-Pierre, ou Je culte était présidé
par le pasteur De. Saussure. l auditoire
était imposant : la ceremonie y fut. rehaussée par. la « Cantate en re », dite de
la Reformatiion. de J. S. Bach.
Sitôt les cultes achevés, les foules sfacheminèrent vers le Palais dé 1 Exposition,
où l'on devait se reunir par milliers pour
le grand repas populaire. L immense salle
du Palais avait ete soorement decoree aux
couleurs genevoises et paree des drapeaux
des 22 Cantons. Sur des centaines de longues tables, joliment fleuries, se trouvaient les cartons-repas, par miUiersi, contenant un pâte, une aile de poulet, une
madeleine, qm. avec la glace servie au
dessert, devaient constituer le menu de la
journée.
A un signal de trompette, le modérateur
A- Gautier prononça la priere de bénédiction du repas, et immédiatement les 8.000
convives, apres avoir chante la « Priere
patriotique », de DaJeroze. avec, accompagnement musical), s’assirent a la place qui
leur avait ete assignée et le repas gigantesque commença!
L organisation de ce repas, pour lequel
environ deux miUe poulets ont du etre
rôtis d'eniilèe. a ete parfaite et... merveilieusé .1,
Au dessert, les haut-parleurs aidant,
quelques orateurs s adressèrent a cette
foule enthousiaste : ce fut d abord la voiac
de M Ed- Chapuisat. vice-président du
Comité organisateur, qui se fit entendre,
au nom des protestants de Geneve. Apres
avoir rap.pel0 que le peuple de Genève fut
lui-meme 1 artisan de sa nouvelle destinee
m adoptant la Retbrme. l orateur s adresse
aux dètegues qu il salue au nom de Genève comnœ les messagers venus de loin
pour apporter leur témoignage à l’œuvre
de la Réformation. S’adressant ensuite à
ses concitoyens protestants, il dit « Vous
ê-tes au seuil d’un nouveau siècle, mais
vous êtes surtout devant l’heure présente.
Une jeunesse vibrante se lève, elle voiïs
entraîne dans le, rayonnement de ses espérances et je la salue avec joie. Beaucoup d’entre nous, pourtant, connaissent
l’angoisse des soucis matériels, d’autres
souffrent des tourments assaillant l’homme qtii sie pencihe sur sa vie et n'y voit
que choses vain^ déceptions, tristesses,
erreurs et fautes. Tous noiK sentons que
les cadres que nous pouvons donner à notre pensée^ le but que nous assignons à
nos intelligences, les dogmes sur lesquels
œrtains d’entre nous étayent leur foi, les
gestes que font d'autres poUr écarter
2
26 Juin 1936-XIY
^k'' ' ' 'M'
...... -*,~ ..: j ^ >lfi
vill^'',^' pour rend^ devant le mur des
. .-y .....-r-' r-'
Réformatmre où se dérouler imainte-î^wf’ÿi
, tm M A.: . . '...' - ■ ■ . • .Ì''*^.^W *' ■ .
ILV'> .
'''
É-ÌÌX
k. »
?
.W',
ixant'la cérémonie la pto suggestive, en'*'
de la Suisse, notre patrie bieimimêe, ridas |!ài> la présetttte d’ime foule de spectateurs qui
's<t
ffie^îxins la valeur^-.d© cet appel ’—‘mats
n. 'Cette liberté doit nous conduira à un as»
ServofiBement Volontaire aq. principe, de la
charité chrétienne qui ne dressé- pas des *
forteresses entre les h«ràj!ri«, ‘'mais bon- '
duit l'honune vers I’h<»nme et^le monde
vears Dieu». > * ■ ,* »-c - ^ j > Sw
‘ Le représentant du Çonseil 'd'Etat de
Genève, M. Patd.^Lachenal, apparaît ensuite à la tribune, salué par des acclama»
tuais vibrantes. Il affirme que l'histoire
de la Réforme c'est Thiàtoire de la République de Genève; le serment 'magnifique
du 21 mai 1536 a été la déclaration d'une
confession assurément, mais, il a été aussi
le baptême de la république, le baptême
de l'une des plus saillantes de ses institutions, l'école publique génevoise, l’ce»f cole » à laquelle « chasèun soit- tenu envoyer ses enfants et les faire apprendre ».
Homme d'Etat, législateur, i Calvin a créé
un régime public dont l'influence s’est
prolongée jusqu'à noitô. j Lisez dans son
Institution : « Il ne se peut establir heu, reusement aucun régime en ce monde, qui
ne pourvoye devant tout à ce poinct, que
Dieu soit honoré : et que les lois qui laissent derrière l'honneur de Dieu pour seulement procurer le bien des hommes mettent la charrue devant les bœufs ». L’orateur rappelle que l’œuvre de Calvin, caractérisée par l’éducation austère qu’il a
instituée, par l’importance qu’il a donnée
à l’instruction, par l’aptitude qu’ü a déployée pour des réformes pratiques, par
son soiKÎ de travailler simultanément à la
r^énération de l’individu et la r^énération du milieu social, est une éternelle leçon pour les gouvernements .et pour les
peuples à qui l’histoire ne cesse d’enseigner, malgré les éclipses du droit, qu’ils
ont tout à espérer du. triomphe de l'esprit sur les réalités matérielles !
■Après ce discours, qui a été accitôüli
par de grands applaudissements, le pasteur
, Marc Boegner, de Paris, exprime, avec
une grande éloquence, 1^ sentiments de
reconnaissance et de joie qui débordent,
du cœur de tous les délégués étrangers
qui ont pris part aux journées mémorables du quatrième centenaire de la Réformation à Genève.
L’assemblée entonne ensuite, avec ferveur, les pieux accents du Psaume
CXXXVIII ; « Ma vie est une œuvre de
Dieu » ; après quoi, ces milliers d’âmes
croyantes quittent le Palais des Expositions pour se rendre sur le parcours du
grand mrtège des jeunesses qui va se former instamment pour parcourir la ville.
Les autorités, les dél^ués étrangers et
suisses se dirigent à la Place Neuve pou:
assister a/u défilé. Cette place est bientôt
envahie par une grande foule et voilà,
après une heure d'attente environ, que le
cortège arrive et commence à défiler devant nous. I s
Vo^ en tête, la musique de l'Elite, suivie du,Comité dîorganisation, des élèves
des écoles du dimanche du Canton, portant des soleils d’or avec ces mots
«Gloire à Dieu», et les anciens catéchumènes, Vient ensuite la Fanfare municipale de la ville suivie de la Fédération missionnaire de jeunesse, le groupe
d’Evangélisation i)opulaire, les groupements d’activités chrétiennes l’Aurore, les
groupes chrétiens du Collège, de Genève
et de récole de commerce, l’Association
chrétienne des étudiants, le Rayon, l’Etoile, les Jeunesses de l'Eglise méthodiste,
les groupements suisses-allem£mds. Un
groupe oôetumé de fifres et de tambours
est suivi par les diflTérentes Unions chrétiennes de jeunes gens et de jeunes fil1m; puis apparaît la fanfare de l’Armée
du Salut, àvec une dêl%ation de Salutistes, suivis des Diaconesses, des représentants dé ÎEglrae de Lyon et des Sociétés
le Flambeau, la Gerbe, l'Espoir; la fanfare de la Croix-Bleue est suivie des Eclaireuses génevoiaca, des Louveteaux et d'un
imposant détachement d’Bdâireuxs génevois par lequel se tennine le cortège de
ces dix mille jeunes gens et .jeunes filles
a' été évaluée de 25 à 30 mille personnes
environ. «
Malheurei^ment, le temps qui jusqu’ici
i-ï avait été très beau, commence à se gâter;, la pluie qui tombe fait bientôt éclore
^ au-dessus dte tout ce monde une sombre
}ÎDraison''de parapluies. Personne, cependant, n'a eu l'idéé de partir, tant était,
émouvante l’iieure qui se vécut au pied ,
du monument qui rappelle les grands
réformateurs. ' ,
Ce monument' avait-été décoré de façon sobre, mais géniale ; sur le fronton
central un derai-soJeil avait été posé sur
une banderole bleue portant la devisé de
Genève : « Post tenébms lux ». Les statues des réformateurs étaient entourées
d’une garniture de laurier et le ruban
bleu, d’un effet simple et, harmonieux.
Après l’exécution du «Choral de Luther», chanté avec accompagnement musical, le pasteur Dantan lut quelques passages de la Bible et ensuite le modérateur
de la Compagnie des pasteurs, M. Aloys
Gautier, prononce un discours, dans lequel
il évoque le souvenir du 21 mai 1536 ; il
invite ensuite les Génevois, les confédérés
et les hôtes du dehors à renouveler le serment de 1536 : « Nous le ferons grave
ment ; nous le ferons sans orgueil ; nous
. le ferons soüs le regard de Dieu ». Les parapluies se ferment et, dans une sorte de
-frémissement général, après la lecture
du.serment proclamant «la ferme volonté
de rester fidèles à la foi réformée, affirmant que Jésus-Christ demeure à jamais
le seul et umque chef de l’Eglise », toutes
les mains se tendent au ciel, avec décision. Un instant de silence émouvant,
grandiose où la multitude communie avec
les Pères de la Réforme dans un esprit
de soumiæion absolue à la loi de Dieu.,
— Que Dieu noœ soit en aide — dit
alors l’officiant. L’assemblée chante avec
élan « Grand Dieu nous te bénissons », et '
ensuite la prière, ime ardente prière d’un
jeune pasteur génevois, M. D’Espine,
monte au ciel, et la bénédiction termine
la cérémonie, qui a été un des moments
les plus poignants que nous ayons vécus
pendant ces journéçs solennelles de Genève !
Dimanche soir a eu lieu, dans la Salle
de la Réformation, comme conclusion des
célébrations centenaires, la représentation
de « La Source de Vie », spectacle en trois
fresques animées du pasteur Mutrux. La
« Source de Vie c’est Jésus-Christ : 6a.na
le premier acte, le but du spectacle est
de montrer comment la « Source de Vie >a répondu à. la détresse humaine au temps
de la Rome impériale. Le deuxième acte
évoque de façon très vivante l’œuvre de
la Réforme ' reconduisant les âmes à la
« Source » ; et, dans le troisième acte, l’auteur cherche à rendre les angoisses de
notre triste époque avec ses jouissances,
ses sports, ses luttes de classe; et l’âme
humaine, la pauvre âme humaine, qui ne
trouvera d’apaisement que brsqu’elle aura
été à « la Source de Vie » !
L'enseignement qui se dégage de cette
pièce peut être considéré comme une digne conclusion des célébrations jiuhilaires, car le Christ et le Christ seulement
peut sauver notre pauvre monde et rendre à notre humanité, par l'EvangUe, la
boussole qui la Conduira infailliblement au
port!
Nous ne ppuvons, en terminant ces notes, ne pas exprimer encore toute notre
reconnaissance aux Amis de Genève pour
leur accueil si cordial et pour les belles
et inoubliables journées qu'ils nous iint
fait vivre avec eux ! David Pons.
BIBLIOTECA VALDESE
I lettori che non hanno ancora restituiti
i volumi ricevuti in prestito sono pregati '
di farlo subito, non oltre il 2Ò corrente,
perchè la' Biblioteca rimarrà chiusa per
tutto il meae di luglio^
Torre Peltìce, 20 giugno 193G-XIV.
... i. . i: I Bbbuoiecabì.
La paroisse vient de faire une perte
très sensible par le départ pour le grand
voyage de Madame Louise Monnet^ de
l'Armaria. ,
Nous ne saurions retracer en détail sa
carrière : disons seulement qu'elle f ut,
‘v durant cinquante ans, la compagne dé?v vouée et constante collaboratrice de son
. mari, le professeur Pierre Monnet, qu'elle
suivit dans les différents postes qu'il occupa : à Grotte, à Naples, à l'Ecole Latine
du Pomaret, à Rome, à la direction du
' « Gould ». Ils émigrèrentî ensuite dans
1 Amérique du Nord, où ils exercèrent leur
ministère durant de longues années, à la
sui/te desquelles ils se retirèrent à Valdese,
mais avec l’intention de revenir en Italie. M. Monnet étant décédé peu de temps
avant qu’il pût réaliser son désir de rentrer au pays et passer à La Tour, et plus
précisément à l’Armaria, les jours que Dieu
lui accorderait encore de vivre ici-bas.
Madame Monnet vint s’établir parmi nous,
et le Seigneur lui donna le bonheur de
vivre ses dernières années près de sa
sœur .et de ses parents et d’accomplir îci
encore une œuvre. Il est vrai que son état
de santé et la distance ne lui permettaient pas d’être souvent présente aux
séances des Sociétés auxquelles elle s’intéressait, mais elle était toujours prête
à contribuer par ses dons à toute bonne
' œuvre ; car si elle avait reçu elle savait
’ aussi donner, et le plus souvent, sans vouloir que son nom fut mentionné. Toutes
nos œuvres de bienfaisance ont profité de
sa générosifé, la paroiæe de La Tour surtout, et, partout, le monde sait que si le
temple des Copiers a pu être remis à
neuf, c’est à M.me Monnet qu’on le doit.
Nos pauvres perdent en eUe une consitante bienfaitrice.
Oes derniers mois. Madame Monnet ne
pouvait plus sortir, sa santé étant fortement ébranlée. Elle souffrait surtout de
ne plus pouvoir participer au culte du
dimanche. Vous ne trouviez pas en elle
une âme satisfaite du peu, elle aspirait
sans cesse à une foi plus grande, à une
vision de Dieu plus claire, à un service
plus complet. Elle disait aussi ne pas être
suffisamment, chrétienne, et son effort
journalier était-il de vaincre toujours plus
la vieüle nature et de devenir de plus
en plus une nouvelle créature Et quand on
l’entendait parler de ses luttes, de ses
désirs insuffisamment réalisés, on ne pouvait s’empêcher de penser à la parole du
Maître : « Heureux ceux qui ont faim et
soif » de vie divine, « ils seropt rassasiés ».
Nous croyons que Madame Monnet l’est
dès maintenant. Ces derniers jours on
remarquait en elle im plus grand calme :
c’était le commencement du repos que
Dieu donne dès ici-bas aux âmes confiantes et qui est parfait dans la maison du
Père.
Que Dieu console la famiUe en deuil.
X.
SETTIMANA DI RINUNZIA.
(Ultimi doni).
Chiesa di Firenze, Via Serragli
(2" versamento) L.
Maria Vigliano, Rio de Janeiro »
latiltations Hospitalières Vandoises.
A. A. U. D 1.000,—
60,
200,
PRO COLLEGIO VALDESE.
Colonnello cav. uff. Ettore De Cartlis L.
Cav. Pietro Guiot »
Sig. Mario Ceresole »
» Aldo Vinay »
L.'
300,
200,
200,
20.
COMUNE DI TORRE PELLICB.
smo CIVILE dal 15 al 21 6ìqEoo 1936-ÎIV.
Nascite N* 0 — Decessi N» 1
l[RD»IQ.gÈ..yAIJDOISE
Vi..--' ’ ■' .ffl
lATOpt. Dans jte'Temple Neuf, gami
pour la cÌFQO]ijBtai£c& sobrement, mais avec
goût, le pasteur Jules Tron unisisait
en mariage M., Ruhoff Ernest, ingénieur,
chimiste, et M.Ue Molan Nelson Anne Ma^
rtài docteur en pharmacie. La cérémonie, solennelle et bienfaisante dans la simplicité de notre rite évangélique, a été
l'occasion, aux nombreuses connaissances
de 1 épouse, de venir dire aux nouveaux
mariés tous leurs souhaits de bonheur, qui
ont été répétées sitôt après par le cercle
plus restreint des amis de la famille invités au thé, richement servi à l’Hôtel du
Parc,
Sur le nouveau ménage, qui fixe sa résidence à Turin, nous invoquons encore
là bénédiction d’En-Haut.
★ Dimanche prochain, 28 courant, à
16 heures, à l’Aula Magna, les enfants de
notre Asile d’enfance offriront à leurs parents et à tous ceux qui voudront bien
y pister le «saggio» de la fin d’année
scolaire. Tout le monde y est cordialement
invité.
★ Un deuil particulièrement douloureux
a frappé une famille de notre paroisse.
La semaine dernière Dieu rappelait de ce
monde M.me Marguerite Negrin née Pontet, alors qu à vues humaines elle semblait si nécessaire encore ici-bas. Nous
demandons à Dieu de vouloir consoler
puissamment le mari et les enfants et de
leur donner la force et les lumières qui
leur sont nécessaires pour porter vaillamment leur croix et les rendre capables
de continuer d accomplir leur devoir journalier. La famille Negrin a senti et sent
combien la grande famille des amis l’entoure de sa vivante sympathie dans cette
douloureuse épreuve.
★ Le Collège. Elèves admis au Lycée :
Bounous Ada, Bruno Gaspare, Fuhrmann
Daniele, Galvano Filippo, Gay Enrico,
Giampicocli Guglielmo, Loffredo Pietrantonio, Negrin Renato, Peyrot Roberto,
Rostan Eleonora, Sita Gino.
Elèves admis en IV‘ Gymnase : Avigdor
Enrico, Geymet Irene, Giordano Emile,
Jouve Alice, Peyrot Giulietta, Pons Bruno,
Quattrini Franco, Raviol Albina, Rivoir
Ferruccio, Rostan Federico, Sibille Luciano, Theiler Alessandrina, Trezzi Aldo,
Zelaschi Leonardo.
A" Le dimanche 5 juillet, la chaire du
Temple Neuf sera occupée par le pasteur '
M. A. Deodato.
MABSBILLE. Union Vav.doise. Iæ dimanche 17 mai, vers 9 heures, un groupe
de près de 50 Vaudois et Vaudoises, arrivés en autocar ou en voitures particulières, envahissait la paisible petite ville de
Mérindcl, qui fut autrefois le centre, d’une
colonie vaudoise prospère et abiite, aujourdhui encore, un noyau important
d’évangéliques dont plusieurs portent des ■
liôms authentiquement vaudois.
Après un rapide tour de ville, nous assistons au culte, présidé par M. le pasteur
Gecrges Marché, qui, de par son mariage
avec une Vaudoise, est presque devenu
des nôtres.
M. Marché nous donne une excellente
prédication sur ce texte : « Si ceux-ci se
taisent, les pierres mêmes parleront ».
L après-midi, au milieu des vénérables
et émouvantes ruines du vieux village, entourés de nombreux mérindolais, nous
avons le plaisir d’entendre Madame Decorvet, l’auteur de «Il y avait des
géants.., », faire revivre la figure de quelques-uns de ces géants, auprès desquels,
nous devons le reconnaître, nous ne sommes que des pygmées.
^ Après les remercîments de M. Marché
à 1 aimable et distinguée conférencière et
ceux du chef de l’excursion, à Madame
Decorvet et à M. Marché ainsi qu’à tous
les Mérindolais pour leur sympathique accueil la réunion est terminée par la
prière et par le chant de divers chœurs
exécut&i par notre petit groupe choral, et
de la Cévenole par rassemblée tout entière.'
On se sépare avec émotion, hèureux de
cette bienfaisante rencontre fraternelle et
Ton entend de nombreux : « à Tannée
prochaine».
4
3
‘»fe * ;.i
. ^;•|■t(l,‘ ik«i . .^1,; '<r - • ,i^é'
^ Au retour, nous nous arrêtons queliiuéi,
^ instants à Lourniarin pour y visiter le
très intéressant château Benaissainoe, dont'
un généreux mécène a fait don l'Acadiéinîa d*Aix. Cette visite terminée, nous re-;
,(• prenons 1© chemin db Marseille, et ce retour est égayé de joyeux ohanits qui nous
font paraître le voyage trop court.
Favorisée par un temps superbei, cette
excursion a parfaitement réussi et, l’innovation paraissant avoir été goûtée, nous
n’en resterons probablement pas à cet
essai. ,
Trois semaines plus tard, c'est-à-dire le
7 juin, nous nous retrouvions nombreux
dans la grande, campagne « I-es Platanes », à La Pomme, que la famille de notre regretté ami Jean Clôt, veut bien aimablement continuer à mettre à notre
■disposition.
Cette traditionnelle journée de plein
air, qui est toujours attendue avec impatience, réunissait près de 250 participants.
Chacun s’organise pour passer le temps
aussi agréablement que possible et, comme les années précédentes, nous avons le
plaisir d’entendre nos artistes habituels
dans leur inépuisable répertoire.
POMARET. (Retardée). Un peu en retard, mais encore avec une vive douleur,
nous annonçons le décès de notre sœur
^ bien-aimée Castagm Catherine née Eïbet,
^ âgée de 73 ans, survenu après une loniï, gue et pénible maladie, au Clôt de l’Enij, vers Pinache.
i;■ A tous ceux que ce départ a laissés dans .
I*'- le deuil et en particulier au mari et aux
enfants de la chère défunte, nous exprL
Pi mons encore notre sympathie chrétienne.
★ Dans Sa séance du 14 courant, l’As>^ semblée des électeurs a procédé à l’é’ecW, tion des délégués au prochain Synode
W - dans les personnes de MM. Ribet lieute^
inant-colonel Jacques Ferdinand et Rochon
Charles suppléant.
★ Le 11 courant, nqusi avons uni en mariage M. Ernest Giaiero de feu Henri et
de Salvagiot Pauline, avec M.lle Bertalmio Marcelle de Pierre et de Pons Adélaïde, tous deux de notre paroisse.
Que Dieu sanctifie leur union et bénisse leur vie nouvellé.
i
PBAMOL. Nos frères Lmg Lévi, ces Ribeti>, et Travers Marie Madeleine, des
Deux, Rihet Hen7i, d.e.s Bouchards, et Johier Olga, de la Ruà, ont célébré leur mariape samedi, 13 juin. Nous leur souhaitons une vie heureuse et bénie par Dieu.
★ Tx; baptême a été administré à Sappé
Ida d’Héli et d’Ilda, des Plencs, le
13 juin. Notre prière à Dieu est que
cette enfant puisse grandir sous Son regard et dans la crainte de Son nom.
★ Nous rappelons à tous les membres
de notre paroisse que dimanche, 28 juin,
après le culte, aura lieu, D. v., l'assemblée
d’église, pour procéder à la lecture du
rapport annuel, à l’élection de deux anciens et d’un député au prochain Synode.
Que tous en prennent bonne note et qu'ils
ne manquent pas d’y venir.
PRALY. Le dimanclie 31 mai, pour clôturer notre école du dimanche, enfants,
moniteurs et monitrices ont passé une belle
après-midi sur le Galmunt, où ils ont
chanté les plus beaux cantiques appris
pendant l’année, et où ils se sont bien
amusés.
★ Au culte du dimanche 14 juin, le
Saint-Baptême a été administré à la petite OraziéUa Coïsson de Laniy et de Violette Pastre. Que le Seigneur veuille toujours protéger cette nouvelle vinité de son
troupeau.
★ Nous remercions encore cordialement
le pasteur émérite M. Pierre Chauvie, qui
a présidé notre culte du 14 juin.
★ Lundi, 8 juin, dans les mine® de talc
d’Envie, à cause d'un accident, nos deux
frères Henri Clôt, des Guigou, et Armand
Peyrot d’Henry, du Malzat, furent grièvement blessés. Transportés à Pigneroï, à
l'Hôpital Cottolengo, ce dernier y décé^t
le jeudi matin, 11 juà), après des souffrances atroces. Grâce à Tamabilité de la
Société « Talco e Grafite », qui a fait transporter aux Guigou la dépouille mortelle
/ de son ouvrier, ses funérailles ont eù ^
ici, le samedi 13 juin) et "un grand
bre de personnes y. prirent part, avee
peaux et couronnes. IL n’avait que 30 ans ;
fl laissé" dans le deuil, outre ses parenta ""
et ses frères, une jeune veuve et <i^ux
petites créatures qui vivaient du travaiL
de celui qui n’est plus. Par nos ' prières,’ ’
nous ciMitinuons à recommander ces affligés à la miséricorde de notre Père Céleste. '
BOBA’. Deux de nos sœurs ont été,
rappelées à Dieu, tout récemment.
Louise Revél-Rivoire (78 ans), du quartier des Fusines. qu’une paralysie aux jam-,.
bes retenait dans son lit depuis huit ans
environ. Ses enfants l'ont soignée avec dé-’
vouement jusqu’à la fin.
Adèle Morel Creo/che (28 ans), jeune
mère, invalide depuis une année à cause
d’une embolie. Elle laisse après elle son mari, qui l’aimait tendrement, et trois
enfants.
Les funérailles ont été présidées, en l’absence du Pasteur titulaire, par M. LorenzO
Rivoira, pasteur à Saint-Jean. Nous le remercions sincèrement pour ses messages
évangéliques et nous demandons à Dieu
de bénir et consoler ceux quTl a éprouvés.
★ Pendant l'absence du Pasteur, en
voyage de noces, les cultes' ont été présidés par les pasteurs D. Forneron, A. Ricca,
et par le prof. G. Costabel, que nous remercions sincèrement, en les assurant que
l'église a apprécié leurs bons messages.'
SAINT-GEBMAIN. La Société de Couture a fait sa promenade annuelle à
Coazze, où elle fut reçue fraternellement
par im bon nombre de membres de cette
église. La journée fut des meilleures : im
temps éplendide, bonne humeur, et lune
vraie joie de nous sentir comme chez nous
même loin des Vallées. Il serait trop long
de narrer les diverses phases dé la journée., Deux seulement : un culte dans la
belle église pour glorifier Dieu ; et une
ou plusieurs tasses de thé abondamment
garnies pour fraterniser. Merci à M. et
M.me Tron d’avoir si bien organisé la
journiée, et merci aux sœurs de Coazze
pour leur chaleureux accueil.
Sylvie Soulier, de la Malana, se repose auprès de son Sauveur, après une
longue et douloureuse maladie qu’elle a
supportée vaillamment. A la famille affligée, nos pensées de sympathie chrétienne.
SAINT-JE A B. Pendant le mois courant,
M. le pasteur B. Cardiol, en sa qualité de
chapelain du Refuge, a célébré les services funèbres de Marie Bertalot, âgée de
62 ans, décédée le 3 juin, originaire de
Pramol ; de Poët Henriette née Peyronel,
âgée de 71 ans, décédée le 4 juin, originaire du Perrier ; de Balma Marie, âgée
de 68 ans, décédée le 6 juin, originaire
de Saint-Cermain ; et Coïsson Jean Henri,
âgé' de 73 ans, décédé le 19 juin, originaire d’Angrogne.
Le 10 juin. Dieu a rappelé à Lui, après
une longue infirmité, M. Ernest Mala'n,
des Blancs, à l’âge de 59 ans. A tous les
parents en deuil, et en particulier à sa
sœur, M.me C. Di Francesco, l’expression
de notre' profonde sympathie.
Le 17 juin a eu lieu rensevelissement
de Marthe Bonin veuve Prasmit, d«sédée
à l’âge de 84 ans, à Saint-Jean.
Dimanche, 21 courant, un long cortège
accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de Marguerite Pons née
Chaume, décédée à Materia, à l’âge de
68 ans. Au mari, aux enfants et à tous
les parents, nos edncàres condoléancesi.
VILLESÈCHE. Nous avons célébré, dernièrement, lè mariage d'Albert Clot de
Ferdinand, avec Ilda Palmira Clot de Jean
Auguste:; et le mariage d’EU AferoMdre Clot de Barthélemy, avec JîiZia Clot
d’Antoine. Nous formulons pour ces nour
veaux foyers nos meilletms vœux.
★ Ati Saint-Baptême ont été présentés
les quatre enfants suivants : Rina Genre
d’Henri eit d’Aline Pons ; Eisa Constantin de J. Pierre et de Catherine Ribet ;
Emile Peyret de César et d’Esther Massel ; Emüia kmta Peyronel de Louis et
d'Henriette Clôt.
★ M. Arnaldo Genre, candidat en théo
'I logi^, a j^résMê le culte au temide, dimanche,^ Nous te remercions eocôre
! pour son message,« ■î^■í '
j A La fanjflle de^ l’ancien Peyrot,¿’des
Granges, vient d'être appelé© à passer par
une épreuve^ bien douloureuse causée par^
la mort tragique du jeune Lévy, âgé de
18 ans seulement. Ses obsèques ont eu lieu
mercredi, 10 courant, au Perrier,, avec le
concours des pasteurs MM. Oreste Peyronel et Amaldo Genre, que nous remercions: A la f^^miIte en deuü, nous redisons
notre sympathie émue. '
>**' \ A/ ^ ; D ‘ * ^
T|foM§pndenzar''’T:‘i"<-!
' ’C'"'''' ■■
PROVINCIA DI TORINO - MOVIMENTO POPOLAZIONE
Mese di Apriie 1936:
Capoluogo Reato TOTALE
Provincia
Nati . . 709 607 1316
Morti . Antnento . 697 599 1296
12 8 20
popolazione
Mese di Maggio 1936:
Capoluogo Resto Provincia TOTALE
Nati . 703 627 1330
Morti . Diinlàuzione . 709 569 1278
6 58 52
popolazione
FÉDÉRATION JUVÉNILE VAUOOISE.
La jeunesse de nos Unions a répondu
avec enthousiasme à l'invitation que nous
lui avions adressée de se rendre au Galmunt, dimanche 21 juin ; par une fraîche
et claire matinée, de nombreux groupes
de jeunes g^ens* et de jeunes filles sont,
montés tout d'abord jusqu’à Rodoret, où
ils ont été accueillis bien cordialement par
le conducteur de la paroisse, M. Arnaldo
Genre. A 10 heures, le temple' était bondé
d’auditeurs venus de Pramol, de SaintGermain, de Pigneroï, du Pomaret, d^
Clos, du Perrier et de MaSæl, et le Chef
de groupe a prési^ le culte, adressant à toute cette nombreuse jeunesse un
message approprié. Ce fi'est pas sans émotion que nous avons ensemble élevé nos
âmes’à Dieu, dans ce sanctuaire reculé de
nos vallées, au milieu de ces montagnes
si chères à tout Vaudois, qui n’a pas oublié ou renié rhêritage de ses pères ! Et
c’est aussi avec une joie intense que nous
sommes montés, à 14 heures, sur te sommet du Galmunt, parsemA comme un ritjie et gai jardin, de tant de fleurs printanières : à ceux qui venaient de Rodoret d’autres s’étaient ajoutés venant de
la vallée de Praly, tellement qu’avant de
dommencer le « Convegno » proprement
dit, on pouvait calculer à environ 250 les
personnes présentes.
La réunion, au milieu des mélèzes, fut
présidée par le Chef de Groupe ; M. A.
Genre rappela ensuite, avec clartA l’histoire de la vie et du martyre de Pierre
Leydet, en nous exhortant à être -forts
dans la foi, contre toutes les embûches du
monde. Puis le pasteur de Saint-Germain,
,M. H. Tron, nous parla, d’urie manière
très efficace, de la "valeur Spirituellë de
l’histoire vaudoise,, qui est, en tout premier lieu, une histoire éminemment religieuse, l’histoire de l'amour de Dieu pour
le peuple vaudois. Et le message qui suivit, celui du pasteur E. Rostan, eut pour
but de nous indiquer quelques-uns enseignements que l'histoire vaudoise nous
donne : le sens de la souveraineté de Dieu,
l'anjour envers l’élise, la vraie significa-f
tion du mot « vaudois ». Les pasteurs O.
Peyronel et L. Coïsson élevèrent à Dieu
les prières. *
. A 16 h. 30, rUnion de la jeunesse de
Rodoret nous a offert, avec beaucoup de
générosité, une bonne et fraternelle réception, pour laquelle nous la remercions
de tout notre cœur. On chanta encore nos
beaux chants vaudois, puis on æ sépara ;
mais il y avait dans 1© cœur de tous une
pensée de sincère reOonnaissance envers
Dieu, qui nous avait accordé cette belle
journée, Qu’elle soit bénie pour nos %lises et pour notre jeunesse. '
iliintaziiiK KiK me e
S’informa fl pubblico che a pîurtire eifll
1“ luglio p. v. e sino al 30 settembre 19^,
l’orario pel servizio telegrafico viene eseguito ininterrottamente dalle 8 alle 19.
I ' L’UffUMe Postale,
'?}-i i’i '. i'.fè,! .'Ì Torini(v22 giugno 1936-XIV.
■ Via Cassini. 53,
, Non ho saputo resistere al forte'impulso
di copiare all’intenzione, dei lettori dej
ì’Echo una^ pagina dell’avvincente, volume
■ del prof, dott. A. Majocriii, dal ...titolo :
« Vita di chirurgo », in cui , proietta una
simpatica luce, sulla nobile" figura di un illustre conterraneo nostro valdese : il senatore D. Giordano, di Venezia. Tradurre
sarebbe sciupare, tanto più che tutti i
lettori dell’Fcho, anche i forestieri, intendono l'italiano :
« Grande chirurgo Davide Giordano.
« Uno dei pochi che abbiano saputo unire
« alla freddai indagine scientifica ramore
« per ' le lettere e le arti belle in una ge«niale tendenza favorita dalla vastità e
« profondità della sua cultura umanistica,
« NonjC'è ascoltatore (1) che abbia potuto
« evitar di ammirarlo come luminoso mae«stro nelle sue tezioni, nelle sue confe« renze e negli stessi discorsi d’occasione.
« Quando nei congressi prendeva la pa« rola, era un piacere ascoltarlo, era un
« divertimento seguirlo nelle sue divaga«zioni e nei suoi motti mordaci.
« Nel Congresso di Firenze del 1923,
« dopo avere ascoltato te dottissime rela« zioni, che erano all'ordine del giorno sul« l’ulcera duodenale, egli tenne un discorso
« con tale eleganza, tale acume critico e
« spirito cosà- brillante da incatenare Tudi-"
« torio, sbalordirlo e portarlo all’entusia- '>
« smo. E ricordo volentieri quando ci tro« vammo (noi due soli italiani in una pte« iade di stranieri) al Congresso di chirur« già svizzero tenuto qualche anno fa a Lu« gano. A un gran banchetto... prese in« fine la parola Davide Giordano e pn>
« nunciò, improvvisando, un brindisi nel
« più puro idioma francese, con tanta ef« Acacia oratoria e tale altezza di senti« mento da stupire quel folto e ibrido pub«fblico internazionale».
«Ma è anche ben rara cosa, il trovare
« un chirurgo che ami e coltivi le lettere !
« Lo stesso Giordano afferma ironicamen'te
« e con la sua solita arguzia che : le aspi« razioni letterarie sono cori sconvenienti
« pel chirurgo che so di uno, schiacciato
« in un concorso per questa profonda ri« flessione di uno dei giudici : che egli
« scriveva libri che parevano rommd ».
« Tuttavia fl. senatore Giordano non ha
« mai scritto romanzi (che io sappia) ; egli
« si è accontentato di trattare della « chi« rurgia nel rom'anzo » ricercando come i
« signori romanzieri abbiano parlato della
« chirurgia, quale concetto abbiano avuto
« dei chirurghi e sopratutto quante e quali
« inasatezze abbiano smerciate quando
« nehe loro immaginose storie si sono arri« schiari a toccare argomenti chirurgici' ».
Arturo Muston.
(1) Allusiono, alti’esì, ad una conferenza;
' « La chiriu’gia mel romanzo », tenuta dal professore D. Giordiano a Venezia, nel Regio Istituto di scienze, lettere e arti.
PRENDRE AU MOT I
Hm V, «.
Qu'esric© que la foi? Le viteil inspecteur Chr. H. Zelter de Beuzzen l’a démontré, un jour, d'une façon frappante,
aux riêves de son institution. Il expliquait que les hommes acceptent si difficilement la grâce, que Dieu leur a faite
en donnant son Fils unique pour les sauver. Et tout d'un coup, 'tjirant du gousset sa montre en argent, il demanda :
« Qui de vous veut avoir ma montre ’ ».
Mais aucun des enfants ne bougea ; ils regardaient ahuris M. Zeller, ne pouvant
croire que îoffre d'un cadeau d’une telle
valeur pût être une chose sérieuse. Alors
Zel’er offrit sa montre, la tendant à tour,
de rô>Ie à chaque enfant, mais aucun ne fit
mine de * la' prendre ; enfin, une petite
fille, la propre fiflette de Zelter, tendit sa
menot1)e vers la montre, et eïïe lui fut
donnée. ■■■ '■'■'’i
Qu’est-ce que la foi ?, demanda un pasteur, au courant d’une étude bibBque.
Une vieille femme répondi^ : « C'est prendre au mot la Parole de Dieu ! ». H en est
ainsi, en effet.
(TraâiÜt de Bbaitn: Ckïllectlon âteartnplë»),
r
i
"1
■•J'vi'-
4
- > *‘Hil 4v
V ;. • ’ '•'».Vv
' \ '
* l
A'
“Vi
s
i 4.' '
H'Ar ^ ^
%*>/► " *
° Une légende ütleiiumüe Jì^ filropos
'dir Sa^fd.
1
i t
Lorsque Ponce Pilahe livra le Sauveur '
à ses soldats, quelques-uns d'entre eux se
rendirent dans la forêt pour préparer la
croix destinée au'Seigneur. Mais ie hêtre
hê voiilut pas donilér àofi bois pour cet
office ; dé reêmé le chêne durcit teiément
son t fonc Que laa haches gÜiasàient dessus
sans pouvoir iTentanier. Alors les soldats'
atààrent im s^pin,’duquel îls tirèrent le
hois de la croix. Et le Seigneur la traîna
vers le Calvaire. Lorsque le sapin vit fi^ploi auquel il éitait destiné, il pièura de
compassion, et des larmes de résine jail
, • l'.-'
linant de son tronc. Et le Seigneur luì dit :
« Ne pleure pas, ô noble plante, tu seras
im arbre de vie pour l’humanité pécheresse » ; et ce disant El en baignait le
tronc de son sang. C’est en souvenir de
cela, que les bourgeons d^ branches de
sapin ont la forme de petites croix.
a?aigaiWgj!aigs8iBaw
jŸfisêricorde de T)ieu.
Le bon Berger (Jean XIX, v. 14-16).
Lorsque, malgré ses invitations et ses
appels, la brebis dévoyée ne revient pas
au troupeau, ' le berger envoie son chien,
qui, pour la ramener, effraie et tourmente
la pauvre bête, quoique ce soit sans vouloir lui faire du mal. Vous qui Souffrez,
savez-vous pourquoi vous devez souffrir ?
Tous les malheurs, toutes les désilusions,
toutes les angoisses qui vous atteignent,
sont comrrie des chiens qui doivent vous
guider vers lie ciel. Chaque chose concourt
au bien de ceux qui aiment Dieu. Miséricorde de Dieu. Je dois admirer et chérir
la miséricorde du Seigneur. D. Conrad.
* * «
Dieu ne nous garde pas de la souffrance,
mais IJ nous garde plutôt dans la souffrance et par la souffrance. Le jardinier
jonche des ronces sur les jeunes plantes
pour empêcher qu’eUtesl ne soient foulées
et dévorées. De même Dieu met autour
des germes de notre cœur une haie épineuse et douloureuse pour le pratéger.
Emile Frommel.
LA MORT DE HAENDEL.
Le célèbre compoeSteur G. F. Haendel
moutut à Liondres, en 1759, à l’âge de
75 ans. Il était aveugle depuis quelque
temps Sur son ht de mort, à l’heure de
la fin, il 9e fit lire par son fidète serviteur, le Psaume XCI, commençant par ces
mots : « Celui qui habite dans la retraite
du Très-Haut repose à l’ombre du ToutPuissant ». Quand la lecture fut achevée ;
— Que c'est beau ! Voilà une nourriture
qui rassasie et qui restaure ! Lis-moi encore quelque chose; prends le chapitre
quinzième de la première épître aux
Corinthiens.
Jean, le serviteur, lut ce que son maître lui demandait, et plusieurs fois le malade l’interrompit pour lui dire :
— Arrête-toi, répète-moi cela encore
une fois.
Quelques instants après, il voulut qu'on
lui lût dans le recueil de cantiques de sa
bienheureuse mère, celui qU’eUe aimait
partKttUèrement : « Je suis plein d’assurance dans la foi qui m’unit à Christ».
Ses dernières paroles furent :
'' *— Seigneur Jésus, reçois mon esprit.
Fais que je meure et que je ressuscite
avec toii;
Sur son tombeau, à l’abbaye de Westminster, une statue le représente devant
scm orgue; il tient dans ses mains une
feuille de musique, sur laquelite se lisent
oes mots ; « Je sais que mon Rédempteur
est vivant » (Job XüX, 25).
(La Bonii^ Revue).
Devant parler de quelqu’un, ne Æb jamais rien de défavorable sur son compte
SD tu ne sais de source certaine ce que tu
pourrais dire, et si tu le sais d'une façon
positive, demande-toi : « Pourqfuoî dois-je
donc le raconter ? ». Lavaxes.
Prières qui retournent sur la terre..,'
Dans la prière on doit! faire abstraction
de sa propre volonté, car on doit renoncer à ses propres*désirs. Bien' du mondé
ne prie que pour obtenir l'exaucement de
ses aspirations^ Mlais celui qui prie pour
ses chimères, ne verra pas ses prières
monter très haut, car elles' retorhleront
bientôt sur lui-même.' C’est pourquoi l’on
doit Se dire : « Pense à ce que tu demandes ! Si tu pyies pour voir la réalisation
d’un désir, et. toujours dans le sens que.^
tu caresses, ta prière ne 'montera pas’
dans le ciel, jusqu’au trfee dû Très-Haut.
Ele arrivera peut-être jusqu’aux anges,
qui chercheront de ÿ. porter devant le'
Père, qui est aux Cieux ; mais cette prière
égoïste et personnelle sera de plus en;,,
plûs lourde à mesure que l’ange montera,
jusqu'au nwment où ses forces ne æront
plus suffisantes et il devra s’écrier: «Je
he puis pas porter cela devant la majesté
de Dieu », Cristophe Blumhardt.
> Frappe à la porte d’où te viendra, la
grdoe, mais aie la patience d’attendre,
qu’elle vevMe bien s’ouvrir ! Bien des
prières 'ne sent rien de pim qu’un heurt
léger, que Von fait en passant, car elles
ne sont pas accompagnées d’une entière
confiance en Dieu. Spurgeon.
Exttait il’Qiie lettre de Matthtes i do ami.
Celui qui ne veut pas croire en Christ
doit chercher de quelle façon il se tirera
d’affaire. Toi et moi nous ne pourrons pas
le faire. Nous avons besoin de quelqu’un,
qui nous guide et nous encourage, pendant
notre viie, et qui, à l’heure de la- mort,
nous soutienne la tête de sa main. D’après
ce qu’en a écrit de Lui, Lui seul peut le
faire d’une façon efficace, et je ne connais personne de qui je voudrais avoir ce
secours.
Attristé, le Consistoire de Praly am
nonce le dépaH tragique pour le CM de
son pim jieune membre Vancien
Armand Peyrof
et avec la famMe il remercie cordialement la Société Val Chisone, d’une mor
nière spéciale le chev. Arthur Prever et
le géomètre Bauducco, ainsi que le pasteur Marauda, pour tout œ qu’üs ont fait.
La famille PONS, de Ltiseme SaintJean (Materia), remercie infiniment toUr
tes les personnes qtd, de quelque for
çcnn, ont bien voulu prendre part à son
deuü, et qui ont accompagné à sa dernière demeure la dépouille mortelle de
IS
décédée le 19 juin, à l’âge de 68 ans.
Luseme Saint-Jean, Te 22 juin 1936.
Prof. GUIDO MALAN
TOSINO - Cono Vittorio Emanuele, 92
riceve in
PINEROLO (Clinica Camussl)
Il 1* e la 3« Domenica del mese dalle 8 alle 11
Comprerei, Valli Valdesi, casetta anche
rustica con orto oppure con piccolo
terreno. — Indirizzare offerte dettagliate
al giornale.
Casa di montagna si affitta o anche si
vende, — Rivolgersi alla Tipografia
Alpina.
Viale Dante. Da affittare appartamento.
Bella posizione soleggiata. — Rivolgersi
Bottega della Carta.
■fsp
JirtM Tmm. «iwteÉ*4NwiwwMs
- immmnt» »utm» s. a.
î^îâEÊUMlESi
¡•‘'^Avvisi Commerciali, L.'«s,AO la linea MortuanvCoiRunicati!,>HlnKrazianienti, L,. |
la linea - Avvisi economìe), L. 0,Gf> per
* pareW per inra-volta - e.per dtfe
jr L. H,B6 per JWiiw^io. t.; •. j
* . Ta»*a. (ov*rBaOva Ìb pia.
’ ’ PaicaAiawta MHtelpéta.
^WrKF lr..FFFFFFFPPWRg. ■■■
........ ...
Prof.rDott.
I Lorenzo De Bernardi ^
¡ Ü" 'dpcaBta preasola R. UolverBità
già Chirurgo Primario Ospedale Maggiore
Í. '.O')
Prof. Doli. DOMENICO BORSELLO
Specialista Malattie degli Occhi
riceve in TORREPELLICE - Ospedale Valdese
ogni Venerdì dalle ore 9 alle 12.
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WiGRAM, N. 6 - PIANO i»
— TORREPELLICE =—
Tutti I lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
ì:
e deirOspedale Evangelico
HI
Corso Monteveechlo, 51 - TORINO
>— 'Tel.-àS-SOS — '
Consultazioni dalle ore 14.30 alle 16.30
L’oï. ARNALDO P1TTAÏ1N0
reçoit à LATOUR
le vendredi matin - Place Cavour, 7
à PEROSA ARGENTINA
le mardi après-midi ~ Via Roma, 33
à PINEROLO
Via Buniva, 18 - p. II
l’Aïïdcbio Stefano feírot
riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore H* alle 1^.
Chiedete il Catali^o Generale alla
Libreria Editrice CLAUDIANA
TORRE PELLICE (To'rino)______
i'iÿâl S.ì.v^ • .-'iV /ji '
,.vl: ^
pengioiiR BERT1]Ì
UIOBOOM (Le M)
Splendida posizione
: a 900 metri s. m. :
Trattamento ottimo
Eccellente acqua di sorgente
PREZZI MODICI
Man Spricht Deutsch
English Spoken
TIP06RAFÌA NLPIIVA S. A. - Torre Pellice
Forniture generali per Parrocchie Valdesi: Bollettini Parrocchiali - Registri - Carte
e Buste intestate - Rapporti Annui - Buste per collette, ecc. n
Forniture per Uffici - Riviste - Pubblicazioni in genere - Cataloghi, ecc.
, Edizioni librarie comuni e di lusso.
Modicità nei prezzi - Lavoro accurato - Pronta consegna
Per qualsiasi fabbisogno preventivi a richiesta.
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORREPELLICE (Torino)
PER ADULTI:
Jacopo Lombardini - Il lebbroso di Samaria
Davide Bosio - 11 Pane quotidiano per Panima
un brano, un passo biblico, una strofa ed una
preghiera per ogni giorno (tela e oro, L. 8)
brochure
Giovanni Rostagno - Più presso a Te, Signor !...
Pensieri brevi per ogni giorno dell’anno (tela e
oro, L. 11) brochure
Eiso - Preghiere di famiglia (tela e oro, L. 6,50)
brochure
Giovanni Lazzi - All'ombra delle Sue ali
Ugo Janni - Ultra - Problemi relativi alla vita dopo
la morte ..................................
Ernesto Comba - Storia dei Valdesi - Edizione 1935
migliorata (rilegato alla bodoniania, L. 12) brochure
. PER FANCIULLI:
L.
4,50
5,
7
3,50
1
Jone Corion - Sii fedele nelle piccole cose
V. Sommani- LeAvvcntnrediBuccino(tela e oro, L. 10)
brochure
Lefeuvre - Bottoncino “ illustrato - 2“ edizione
N. Donini-Buffa - Come le rondini . .
Walton - Dietro le quinte - illustrato - 2* edizione
Fé Buffa - Fanciullezza...........................
E. Fasanari-Celli - Il filo d'oro ....
S. Longo - In mezzo ai fascinili ....
Jone Corion - La leggenda del biancospino .
S. Longo - Luce...................................
E. FasanarhCelli - 11 mio nido . . .
E. Lecomte - Paola, ossia la Piccola Valdese
N. Donini-Buffa - La terra e l'aratro .
Cartelli Biblici con disegni colorati, d’Autore- cm. 32 x 40, a testi vari L.
Gesù benedice i fanciulli - Quadro biblico - Riproduzione fotografica - cm. 35x45
» 12,» 12- 1
9,L. 5,50
» 6,—
» 4,50 1
» 3,50
% 5,- I
» 3,50 j
» 4- i
> 3 - ■ !
» 3,50 !
’ » 3,50
» 3,Jl
» 5,- 1
4,
5r
Cartoline illustrate con versetto biblico, dft L. 0,10 - 0,15 - 0,20 0,30
inun iiniuM I min ma uiiiiii eiiiiiiìe luniiu - Tana Min (I«ih)
Conto Corrente Postale N. 2/17SS7
’1