1
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I Sir'xante-treizième année
4’ >,À
J^our la vie inférieure
«(■('Jiii qui aime son frère de^
miHn'(î dans la lumière et aucune occasion de cluUe n’est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les
ujjièbres, et il ne sait où il va, parce
<luo les ténèimes ont aveuglé ses
veux». 1 Jean II, 10-11.
Décidément l’atmosphère du monde devient de plus en plus étouffante. Malheur
à qui n’a point d’ouverture sur lies choses
éternelles ! Que dis-je, les choses éternel
les ! 11 s’agit bien de cette vague appellation ou d’abstractions sur quoi leur indétermination même jette le doute. • C’est
Dieu que je veux dire, et qui n’est point
le signe de réalités supérieures, mais la
réalité même, ni l’idée-force ou le mythe
suprême de la vérité et de la justice, mais
bien la justice et la vérité elles-mêmes ;
l^ieu (jui hausse ces tâtonnantes espérances de l’homme jusqu’à la dignité de l’être,
mieux encore jusqu’à la gloire de la' personnalité ; Dieu qu’on n’a pas inventé,
mais qui — triomphe de l’inventioii ! —
crée. Lui, et qui crée — splendeur de la
souveraine liberté ! — parce qu’ff aime.
Car c’est l;à le premier et le dernier mot
de la création, de l’histoire et de la vie,
de l’humanité : Dieu est amour.
^ *î» H*
L'athéisme, ce n’est pas le sans-dieuisme
théorique. L’athéisme, c’est la haine.
Qu’est-ce que cela pourrait bien faire que
de nier Dieu, si l’on aimait son frère?
Aussi bien, la présence de Dieu attesté
()ar cet amour rendrait vite impossible ces
déraisonnables contestations. Mais à quoi
peut-il bien servir d’affirmer Dieu, si l’on
hait son frère ? Et pourtant la haine s’approche, s’insinue, se répand, élargit ses
positions, enfle ses prétentions, affermit
son emprise, établit sa domination, exerce
l'empire, ravage, détruit, anéantit. La
haine, c’est la mort. Le monde se meurt.
« Celui qui hait son frère est da.ns les
ténèbres ». « L'ombre de la mort ». Je sais,
on n’accepte pas sans réserve de haïr.
Chacun s’en défend. Non, je ne hais pas
les réactionnairés, dit i',un ; ni moi, dit
l'autre, les communistes, mais il faut reconnaître..., et les voilà partis dans une
critique où visiblement leur impartialité
s'essouffie et qui s’achève dans une diatribe passionnée. A ce dégré d’échauffement, tout leur être prend feu. Allez donc
leur demander encore de distinguer l’homr
me de ses erreurs, de découvrir quels sentiments peut-être purs, pourquoi pas nobles, l'ont engagé dans la voie néfaste,
d’aimer son frère, le réactionnaire ou le
communiste, au point dé disposer sur lui
une prise suffisante pour le ramener à une
plus saine appréciation des choses ?
Reconnaissons que tout le monde ne
donne pas dans la haine avec un tel élan.
Malgré l’intense pression du journal, des
meetings, de Ip, propagande, on se contient. Question de tempérament peut-être,
lymphatisme spirîtaiel et défaut de vitalité. Mais pas d’iEusdon : on est quand
même plus près de la haine que de
l’amour. Ce ton neutre n'empêche pas
l'amertume et ses écarts jusqu’à l’aigreur.
Cette grisaille dissimule mal le mépris et
la condamnation sommaire. Sur ce champ
de bataille, la malveillance au crâne plat,
la médisance à la langue perfide, l'ironie
au cœur sec, sont à la’ haine ce que l'auxiliaire est au combattant. Rôle sans grandeur, inférieur même du fait' qu’on
preud garde de trop s’exposer.'
Faut-il nous disiculper par l’assurance
que nous ne haïssons que les idées des
partis, non la personne des hommes.
J’entends bien qu’il peut être nécessaire
à la santé de l’âme de haïr telles mauvaises idées — l’idée raciste par temple ou l’idée totalitaire — comme oh
hait ou devrait haïr le mal. Mais gare
au piège! Même la haine du péché, si
elle ne vient pas simplement comim© contrepartie toute naturelle d’un vivant
amour du bien, du pnochain, de Dieu,
est une pente glissante au bas de laquelle on échoue dans la haine de son
frère. Et il se pratique aujourd’hui une
telle violence dans la haine dés idées
adverses que tous les barrages moraux
sont emportés et que l’on fourbit. ses
armes ouvertement pour la croisade où
l’on tuera nationalement ou internationalement de l’infidèle. Torquemada
fronce le sourcil.
C’est ainsi qu’on glisse de la pensée
à la passion, du jugement à la haine,
de l’opposition au - meurtra Attention,bourgeois mon frère, ta mâchoire vient
de se coijtracter tandis que tu disais,
sifflant l’s .• « ces' sales ouvriers ». Et toi,
mon frère ouvrier, pourquoi serres-tu
les poings en évoquant « le salaud de
patron » ? N’qatice pas peut-être que
de plus en plus l’esprit et la conscience
sont emportés par le déchaînement des
nerfs ? Qui peut encore S’asseoir et méditer sur ses voies, dans le mouvement
sans cesse accéléré de notre temps frénétique ? Il n’est plus de vérité qu’en
slogans ou spectaculaire. Mots d’ordre
et titres sur cinq colonnes. Affiches cha,que jour plus grandes et journaux plus
illustrés. Publicité et propagandes. Rassemblements et chemises multicolores.
Démonstrations et cultes de grands
hommes. Dictatures et masses. Volonté
de puissance et tumulte. Etonnez-vous si
l’homme n’est jamais seul en lui-même,
seul avec Dieu qui est lumière et qm
est amour.
« Les ténèbres ont aveuglé ses yeux,
et il ne sait où il va ». Il faut du bruit,
bien sûr, où manque la pensée. Remarquez que les « chefs » les plus suivis
sont ceux dont la programme est le plus
vague ou le plus vide. Jésus, qui était
la vérité, cqnnut le délaissement et la
solitude totale. On voudrait se faire accroire qu’on pense profond parce qu'on
adhère ici ou là. Agir avec la foule,
oui, mais à l’expresse condition de penser et de vouloir avec Dieu ; faute de
quoi l’on fabrique « un monde où l’ac^
tion n’est plus la sœur du rêve », ou
mieux : la fille de la prière. On a des
opifiions, pas de convictions. D’autant
plus violentes qu’elles sont extérieures.
Et votre parti souffre d’avoir des militants qui n’ont point de doctrine, ni
cette sérénité que donne l’assurance
d'être dans le vrai. Et la doctrine, s’il
s’en trouve, souffre davoir des militants
qui la sacrifie à i'opportunisme. Ils se
jettent sur la moindre chajice de succès comme sur' un os le chien affamée
Et l’on voit bien à cette fébrilité, com
j aux violences de tout à l’heure, que
1 J%om de tout cela c’est désespoir. Non,
ilir;’ne sont pas d’abord des marxistes
OS'’des fascistes, des cléricaux ou des
sarâs-Dieu. Ce sont surtout les hommes
qué^ désespoir aveugle. Tu ne bouscu
lerâis pas l’aiveugle. Ne pars pas en
gufcre contre les désespérés.
Âime-les. (A mgare).
ftiix jcitiics £(ctenrs d( t’Scbo
line petite prisonnière.
âan nom ?
Nui fie le saura jamais.
age
Douze ans tout au plus.
Joh© ?
|é le pense. Charmante en tout cas de
gr^, d’intelligence et de bonté.
]^e avait beaucoup souffert. Son pays,
la Iérre d'Israël, avait pour voisins les. tur- •
bi^Ùts Syriens. C’étaient des guerres ou
d^?bruits de guerre continuels. Même en
te^iê de paix relative, les troupes syrienne! re. permettaient des incursions au-dielià
de^ leurs frontières et faisaient des pri.soiBniers. ri ■ '
Le sorT des "prisonniers ’(f alors était affreux. Les ' jeunes et les plus robustes
étaient vendus comme esclaves. Le reste
était massacré sans pitié.
Ce fut au cours d'une de ces incursions
que la pauvre petite Israélite tomba entre les mains des soldats ennemils. Ils la
menèrent devant Naaman, génériali-en-chef
des armées dé Syrie qui, la trou'vant gentille, l’envoya eta cadeau à sa femme.
Soyons justes ; elle ne fuit pas maltraitée dans sa nouvelle demeure. Sa tâche
était de rendre de légers services à Madame la Générale. Entre temps, elle se tenait assise sur ses talons, le regard fixé
sur les mains de sa maîtresse, prête à
obéir au moindre geste. Car les dames de
cette époque — il y a de cela trente siè<des — étaient plus avares de leurs paróles que les nôtres. C’était d’un signe de
la main qu'elles donnaient leurs ordres. La
jeune esdave obéissait promptement, couraint sur ses pieds nus, porter- un message
ou chercher une coupe d’eau glacée.
- Les anneaux d’airain poli tintaient gaiement à ses chevilles et, avec sa jolie robe
rayée de plusieurs couleurs, elle eût fait
envie aux enfants de son village natal, làbas, au pays d’Israël. Mais quand elle se
trouvait seule, ou le soir, lorsqu'après
^voir prié le Dieu d’Abraham, d’Isaac et
de Jacob, elle s’étendait sur sa natte pour
dormir, oh ! alors, quéDe angoisse !
Qu’étaient devenus son père et sa
mère ? Avaient-ils été massacrés ou ■vendus en esclavage, ou bien avaiefit-ils pu
fuir et retourner au cher foyer ? Ah ! Iles
revoir encore une fois, leur dire qU’elle
les «.imait toujours, qu’eR© gatidait dans
son cœur les enseignements qu’ils lui
avaient donnés ! Hélas ! à quoi bon y
penser ?
Le matin, rassênérée, elle reprenait son
service et s'efforçait de le rendre agréable.
Elle était si douce et si sérieuse que Madame la Générale avait du plaisir à causer avec elle.
Un jour elle lu!i annonça en pleurant une
bien triste nonvejl© : Naaman était atteint
de la lèpre!,.. #
Il ne souffrait pas beaucoup. Ce n'était
qu’un commencement d© %pre — seules
ment une petite plaie superficielle ; mais
la plaie irait en s'étendMirt. tout te corps
se couvrirait d’ulcères rongeants ; teS
membres se détacheraient peu à peu et
ttanberaient en lambeaux hideux et dégoûtants et, au milieu de cet épouvantable tableau, le malheureux se sentirait un
objet d'horreur et d'effroi pour tes siens.
Le plus misérable mendiant de Syrie, sain
de corps, n’eût pas voulu changer de place
avec lui ou le toucher du bout du doigt
pour une fortune ! \
La fillette savait ces choses, car tes lépreux étaient nombreux au pays d’IsraSL
et des larmes de compassion lui montaient
aux yeux, j '
Pourtant, à bien considérer, ce Naaman
était son ennemi. C’était, sinon par Son
ordre, du moins avec sa permission, qpe
les soldats l'avaient arrachée à ses parents
et, emmenée prisonnière. Si lui souffrait
à soin tour, n’était-ce pas une juste rétribution? ,,
Rien de tout cela ne passa par l'esprit
de la petite Israélite. Dans un élan de
SOTi grand coeur généreux, elle s’écria :
« Plût à Dieu que mon seigneur se présentât devant te prophète quli est à Se^siarie ! R le guérirait aussitôt, de sa l^re»,
Ben-Hadab, le rod de Syrie, eut connaissance de ces paroles. H. était païen et adorait le dieu Riramon, mais il avait une
qualité que n'ont pas toujours les chrétiens : il était recomuûssant. Naaman
avait fidèlement et victorieusement combattu pour lui et, en retour, Ben-Hadab
te tenait en grand honneur et affection.
La maladie de son général fut pour lui un
coup terrible : on eût dit qu’il s'en faisait plus "de souci que Naaman lui-même.
L’affirmation de la jeune prisonnière fit
briller à ses yeux une lueur d'espoir et
il‘ eût désiré que Naaman partît sur-techamp pour Samarie.
Mais le malade ne tenait guère à entreprendre ce voyage. — A quoi bon i? —
pensait-il avec déoouri^ement.
A la fin, (ü jse laissa persuader et se prépara à quitter Damas, la capitale de la
Syrie pour Samarie, celle du pays d’Israël.
Cependant les paroles de la petite fille
n’avaient pas été fid^ement rapportées
ou bien Ben-Hadab tes comprit mal. Elle
avait parlé du « prOTphète qui est à Samarie » ; ü crut qu’ü s’agissait de son collègue le roi Joram, qui régnait à Samarie.
Il lui écrivit donc une lettre de recommandation pour son cher Naaman. La
voici : « Dès que cette lettre te sera parvenue, tu sauras que je t’ai envoyé Nuaiman, mon serviteur, pour que tu te guîér
risses de sa lèpre ».
Et, pour le bien disposer, il lui envoya
un présent vraiment royal : 10 talents
d'argent (environ 270.000 lires) ; 6.000
pièces d’or ; 10 robes de rechange de toute
beauté.
Quelques jours plus tard, Naaman arrivait à Samarie. Des officiers subalternes
entouraient son chariot, une longue file,
de chameaux, magnifiquement harnachés,
suivaient avec leurs chameliers.
Naaman présenta la lettre de Ben-iHadàb au roi d'Israël. Dès que Joram eut lu
cëtte lettre, de désespoir il déchira ses vêtements. Comment pouvait-on s'attendre
à ce qu'il guérit un homme de sa lèpre J
Ben-Hadiab lui tendait sûrement un pi^e
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L-Echo des Vallégft -iT^«ndredi 23 Avril 1937-XV
et cherchait un prétexte de lui dédarer la^
guerre. ^
Heureusement, le prophète était présent. C’était le proplrète Elisée, Tout finit
par s’éclaircir et peu de temps après, Naar
. man retournait à Damas frais, dispos,
, complètement guéri, et non seulement
guéri,, mais converti !
Peut-être devrait-Ü accompagner quelquefois son maître aù temple de Rimmon,
inais pour lui, son cœur, ses pensées, sa
vie appartenaient désormais à l’Eteràel,
le Dieu d’Israël.
Et la jeune captive? Put-elle, en recompense • de l'immense service qu'elle
avait rendu, retourner chez ses parents ?
, Nous ne le savons pas, mais il est plus
probaWe qu’elle demeura auprès de la
femme de Naaman, aimée et respectée à
l’égal d’une amie.
Seulement une petite prisonnière... mais
die eut le grand honneur de représenter
son peuple et son Dieu à la cour idolâtre
du roi de Syrie. Nous savons comment elle
s acquitta de sa tâche — en vraie missionnaire ; mais si ses paroles furent écoutées, c'est parce qu’elle se montra bonne,
fidèle et courageuse.
NB. Vous pourrez lire cette belle histoire
dans le cinquième chapitre du deuxième
livre des Rois. Ea'A Lecomte.
(Suite et fin - Voyez N. 11).
S- Las Cadeaux.
Lorsqu’il s’agit de personnes avec lesquelles on a des liens plus étroits de sang
ou d’aifection, l’habitude d^ souhaits et
des visites entraîne comme conséquence à
peu près inévitable, celle des cadeaux. On
répète souvent le précepte évangéliqüe
qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, mais est-il sûr que ces cadeaux faits
au prochain sont^toujours offerts dé bon
gré, ou plutôt n'en arrivet-fl pas quelquefois comme de certains souhaits, faits
presque... par force ? Quand on parle d’ouvrir la bourse, pour quoi que ce soit, les
gens font facilement la grimace, et, vu
les temps qui courent, en bien des cas
on ne peut pas se sentir de leur donner
tort. - ^
, Il est ennuyeux, par exemple, devoir
contribuer pour un cadeau à un inconnu,
ou tout au moins à une personne parfaitement indifférente : et pourtant, il faut
casquer. Cela arrive facilement à l’occasion de mariages, naissances, départs, etc.,
chez des collègues de travail. On se console à la pensée que lorsqu'on se trouvera
en des circonstances semblables, on recevra un don à son tour... On ne peut se
soustraire à la contribution pour des car
deaux collectifs, creiinte de passer pour
maljOtnr ou pour avare. Si la personne
qui reçoit le cadeau pouvait se rendre
compte des dispositions avec lesquelles ses
collègues ou « amis » ont sorti leur cotisation, le don ne serait plus un symbole
d’amitié, mais le contraire, ou peu s’en
faut.
Le responsable de cette insincérité est
parfois celui qui prend l’initiative de la
souscription ; pour se faire un, mérite auprès du « festoyé », il fixe, à sa tête, sans
en avoir i’air, la somme à collecter, et
voilà comment l’obole volontaire se transforme en un véritable impôt. Alors, leé
«contribuables» n’ont plus tort de murmurer : la valeur du don, en effet, ne doit
pas être calculée d’après son coût, mais
d’après sa spontanéité, s’il doit s’agir d’un
gage d’affection.
Aussi pour certains cadeaux individuels,
comme pour ceux collectifs, et comme
pour certains souhaits, il arrive qu’on doit
les faire par simple devoir de politesse,
et alors... c’est plus grave, car i|a cotisation coûte moins, et les souhaite... rien du
tout. Il existe des relations qui sont « cordiales» par force, et à de grandes occasions données, un cadeau est de rigueur.
Patience, dit-on : c’œt un petit eÆort ou^sacrifice. Mais c’est bien, quand il ne;'
s’agit que ^d'indifférence : nMjJieureuse-,
ment, il arrive encore que quelqu’un fasse*
un cadeau les dents serréesr tandis que
dans son cœur bouülonnent envie et jar,r
lousie (voyez les souhaits du' même acaÎ^>
bit) : on y est (forcé par les règles de la
bienséance, pour que les autres ne puis-J"
sent pas trouver à redire. C’est rare. Dieu"
merci, que ces cadeaux-là, mais peut-être
pas autant qu on ne croit : par exempie, des cadeaux de noces de la part de*'
certaines «amies».
On pourrait s’occuper des cadeaux, grandioses, faits dans le but que tous puissent remarquer le donateur : c’est la var.;
nité qui lui fait mettre la main à la poche.
"Bien plus, que dire des cadeaux faits
dans la sotte illusion de se captiver un
supérieur ou un juge ? (voyez les souhaits) . L'entité du cadeau (qui en ce -cas
est renvoyé, ou du moins devrait l’être)
est en proportion inverse du mérite de
l’offrant. Le cas le plus commun est ii’envoi de fleurs, gourmandises, objets d’ornement, etc., de la part des élèves (ét
plus encore de leurs familles, et surtout
de leurs mères) aux instituteurs et professeurs. C’est une mesquinité — pas toujours une naïveté, — mais c’est de l’im-'
moralité lorsqu’à la place d’un bouquet de
fleurs ou d’une boite de fruits confits on
se voit présenter des billets de banque,
naturellement tout neufs. Inutile de s’attarder sur ces tentative de corruption,
qui nous conduiraient trop loin, sur le
terrain du scandale.
Quelqu’un verra-teil du pessimisme dans
ces réflexions sur les cadeaux intéressés
ou «malpropos»? Et bien, oui, il. peut y
en avoir un brin, mais c’est peu de chose,
qui n’empêche, qui augmente même l’ad-'
miration, pour la pure beauté du dôn sincère et désintéressé, sans qu’on regarde à
la dépense matérielle.: puisque le cadeau
quel qu il soit — exige un sacrifice
réel, l’impulsion du donateur lui vient du
cœur, et il donne avec joe. Et donnai
avec joie, c’est ime des plus belles vertus du chrétien.
4. Les condoléances.
Nous voici maintenant à une habitude
peu d&irable, ou plutôt douloureuse :
celle des condoléances. Il en est comme des
souhaits : on les présente par poste ou de
vive voix. Pour pouvoir apprendre à bien
(es juger, il faut passer par une grande
épreuve.
Quand ü s’agit d’accompagner au champ
du repos la dépouille d’une personne que
Dieu a rappelée, il se trouve que bien des
gens dont on avait pour ainsi dire perdu
les traces se présentent personnellemerit
ou 'écrivent pour exprimer leur sympathie, et cela peut même renouer des amitiés qui, sans causes spéciales, s’étaient
relâchées ; de petits désaccords peuvent
être oubliés et les grands devraient aussi
t’être. Ces condoléances de la part de persounes de qui on ne les attendait pàs,
sont sans doute les plus sincères. D’autre
part, vu que l’affliction rend meilleur, il
est facile d'attribuer trop de sincérité
des condoléances présentées par simple
politesse ; sans compter qu’il y a des gem.s
qui, avec leur air boudeur, n’ont pas honte
de faire comprendre clairement qu’elles se
sont pr’ésentées aux obsèques par le seul
fait qu’elles devaient s’acquitter d’un de
voir imposé par leur relation hiérarchique avec le défunt. En des cas semblables,
la pudeur n’est pas même sauvée : récemment, en une bien triste circonstance,
un personnage nous faisait comprendré,
par une demi-phrase, qu'il était inutile
qu’il se fût dérangé, puisque son supérieur était déjà là. H n’y a pas besoin de
commentaires : la discrétion n’est pas néceæairement hypocrisie. Ne pas faire de
grands discours sans que le sentiment y
Qorresponde : très bien ; mais alors, se
taire ! Le plus élémentaire bon sens devrait suffire pour ces choses.
Qu’il est facile de distinguer les condoléances sincères de celles qui ne le sont
pas ! Les-plus vrai^ sont les plus muet
tes t une poignée de main forte et silen-.
,:.cieuse dit ^^elle seule bien plus que beau• coup de mots. Ce qui ne slignifie nulement
que les manifestations de sympathie préî. senté^ verbalement ou par écrit d’une façon plus étendue soient par définition
fruit de fausse politesse.
Le cœur se serre lorsqu’on se remet à
feuilleter cette lif^ise de correspondance
mortuaire : c’est.toute une galerie de personnes qui défilent devant les yeux de
l’esprit, et les expnessionls stéréotypées
de condoléances — comme celles de souhaits — changent de valeur selon la signature.
Ceux qui portent aux nues d'une façon
exagérée les vertus du trépassé sont des
flatteurs qui accomplissent avec trop de
zèle leur triste devoir vis-à-vis de la mort.
Il faut croire bien mieux à la sincérité de
ceux qui font une aJlifâion discrète à quelque côté faible du défunt, en le couvrant
avec ses vrais mérites.
De simples initiales suivies d’un point
peuvent êtrè l'indice d’une vraie douleur
comme celui de la pus complète indifférence : le nom imprimé sur la carte de visite décide dans un sens ou dans l’autre.
Les condoléances non-sincères sont les
ombres ; mais quelle lumière et qudle consolation pour les affligés que la sympathie réelle des personnes qui les entourent ! Même le simple salut de ceux qui
rencontrent le corbillard peut descend^^e
jusqu’au cœur.
Le chrétien doit se réjouir avec ceux
qui sont dans la joie, et unir ses larmes
à celles de ses frères qui sont dans le
deuil : il doit donc accepter lie devoir des
condoléances aussi bien que celui des ^uhaits et lies accomplir dans un sentiment
de fraternité et de vraie compréhension.
* * ^
Si le long d^ ces réflexions nous avons
remarqué plusieurs dégénérations auxqu^les sont sujettes ces œpêces dé devoirs sociaux à cause de la faiblesse des
hommes, nous avons vu qu’il s'agit d’habitudes profondément humaines, et par
conséquent parfaitement chrétiennes. Et
si nous n’avons pas cité directement des
passages bibliques, c’est parce qu’on voit
aisément que l’amour du prochain' qui
fait qu’on désire son bien, qu’on marche
à son côté dans sa bonne ou sa mauvaise
fortune, qu’on lui offre des gages d’affection ou de reconnaissance, qu’on partage
son deuil, est bien la plus vraie essence
de l’Evangile. emm. t.
Fiori in memoria del pastone Paolo Gay :
Matilde Gav, per Orfanotrofio L. 20,—
SS
Settimana di rinunzia.
Errata-corrige. L’offerta della Chiesa
di Sampierdarena è stata di L. 964,45, in
luogo di L. 694,45 come è stato pubblicato nell’ultimo numero deU’Echo.
CHRONIQUE VAÜDOISE
ANQBOQNE. Jeudi, 15 courant, noue
avons eu la visite de notre Modérateur, qui
a présidé un culte dans le temple du cheflieu. Quréque la saison ne soit plus favorable aux réunions sur semaine, le temple était presque bondé.
A son entrée dans le temple, la Chorale
souhaita la bienvenue ^au prof. Comba par
un chant de circonstance.
Après la méditation de la Parole de
Dieu, un représentant de chaque Union,
ainsi que la Chorale, ont présenté un rap(X>rt de l’activité déployée l'hiver dernier.
Le' Modérateur prit ensuite la parole
Ijour exprimer sa satisfaction pour le travail accompli et sa reconnaissance pour la
manière dont il avait été accueilli. Ensuit#
il nous donna de très intéressantes et encourageantes nouvelles de l’œuvre que notre Eglise accomplit.
Cette visite a fait beaucoup de bien, et
nous en remercioiis chaleureusement notre Modérateur.
★ La jeunesse de la paroisse, qui s’est
donné rendez-vous au Pradutour, dimanche dernier, ne pouvait souhaiter une .journée plus belle.
Après le culte du matin, nous nous
sommes de nouveau rendus, l’après-midi,
dans le temple- qui a tout de suite été
bondé, par ûne bell,e assemblée de jeunes
gens.
Le but de cette réunion était d’examiner en détail le travail accompli par les
différentes Unions de la paroisse pendant
ce dernier hiver. Nous nous sommes réjouis pour les progrès obtenus, et nous
avons suspendu notre activité avec le
ferme propos de reprendre plus tard Is
travail avec plus d’enthousiasme et esprit
de consécration.
★ Samedi, 3 courant, dans le temple du
Serre, en présence du pasteur M. Deodato, a été célébré le mariage d’Amato
Benech d’Etienne avec Ivome Marguerite
Benech de Jean Daniel, Nous renouvelons
le souhait que la bénédiction de Dieu repose sur cette famille.
★ L’Assemblée d’Eglise est convoquée
pour dimanche prochain dans le temple du
chef-lieu. Après le culte, présidé par
M. Deodato, l’Assemblée sera appelée à
procéder à l’élection dès anciens pour les
quartiers suivants : Martel, Odinsi-Eerlota
Pradutour, Malans, Jourdans, Cacet-Rivoires, Chef-lieu et Bonnenuit. Nous
prions surtout les membres électeurs de
ne pas manquer.
★ Nous remercions les étudiants de la
« Pradéltorno », qui ont bien voulu présider le culte et l’école du dimanche au
chef-heu, dimanche dernier.
★ Jeudi prochain, 29 courant, les élèves
des écoles du dimanche se rendront à
La Tour #our la fête de chant. Pour l’occasion, il a été demandé aux Autorités
scolaires d’accorder vacance aux écoles.
Les enfants devront se trouver au cheflieu à 9 heures. • R. N.
LA TOUR. Monsieur le pasteur émérite
Jean Romane a été rappelé par le Maître,
la semaine dernière. Il avait 88 ans. Né
à Rocheplate, il voulut, après les écoles élémentaires. aller à l’Ecole Latine du Pomaret, et c’est grâce à sa volonté tenace
et à son application aux études, qui lui
valut l'assignation de quelques Iwuises,
qu’il a pu poursuivre les 'études .secondaires en vue du ministère évangélique. Consacré pasteur, il travailla aux Vallées et
dans le champ de l’évangélisation. La maladie l'arrêta à un moment où tout pasteur accomplit, sion œuvre plus efficace à
cause de l’expérience acquise durant plusieurs années de travail fidèle et consacré.
Ne pouvant plus, désormais, occuper un
poste — sa santé était à tout point ébranlée — il se retira à La Tour. repos
durant quelque temps lui ayant donné de
irouvelles forces, mais insuffisantes pour
penser à rentrer dans le rôle des ouvriers en activité de service, il accepta
avec joie de donner sa collaboration bénévole aux pasteurs de La Tour, pour autant que cela lui serait possible. C’est
ainsi que durant des années il prit à sa
charge les réunions dans les quartiers les
plus rapproches de la Ville, qu’il occupa
de temps en temps la chaire, qu'il donna
l’instruction religieuse aux orphelines.
Nommé aiuden, il se voua à sa tâche avec
zèle, et il fut pendant longtemps reconfirmé dans cette charge, pas facile, mais
qu’il tenait parce qu’ainsi il pouvait
travailler plus directement pour le bien
de son église. Et quand ces dernières années ü ne pouvait même plus assister aux
cultes, ni prendre part à aucune des activités de l’église, il continuait à prendre
un vif intérêt à tout le travail de par
roisse, regrettant seulement de ne plus
pouvoir agir comme par le passé.
3
L’Echo dea Vslléea^ï-'Vendj?edi 23 Awil 1937-XV
Nouis renouveiliOins à M.me Bomano et
«.ux enfants li’expressictti de notre vìve
sympathie chrétienne. ' .
IiONDBES. Le 10 avril, à rEglise Suisse
de Londres, a été béni le mariage de
M. Edoardo Michèlm-Lausarot a;vec M lle
ÎMura Gras. Le Club Vaudois était bien représenté : M.me Sturge-Moore, M.me Lageard, M.me Micol, M.me Di. Long, M. et
M.me T. Long, M. et M.me Jacques Bertin et leurs enfante, et un bon nombre
d’amis italiens et anglais.
M. le pasteur R. Hoffman De Visme,
après avoir uni et béni les nouveaux
époux, leur donna la Bible, en soulignant
le fait que cette Bible avait été traduite
avec l’aide de nos bons Vaudois, la Bible
d’Olivétan.
La cérémonie se termina par des paroles très touchantes adressées à l’épouse.
M. Hoffman rappela les jours de son enfance, comme élève à l’école du dimanche,
sa contirmation dans cette même î^lise,
ensuite ses bonnes qualités comme moni-,
trice pendant les années dfemiêrest Le
pasteur était ému lorsqu'ü dit qu’elle retourne dans ses belles Vallées remplies
de soleil. La sortie fut un vrai témoignage de fê'te pour les jeunes époux.
Ensuite, à Mount Royal se réunirent
une trentaine d’amis à un déjeuner de
circonstance. M. Hoffman fit aux présents un sympathique discours, tout en
regrettant de ne pas pouvoir le faire en
langue italienne. M.me Giaâme, de Torre
Pellice, et M. Cima aussi leur adressèrent
leurs bans vœux.
Aux chers époux, qui dans quelques
jours quitteront Londres, nous souhaitons
tout ce que leur cœur peut désirer, avec
la bénédiction de Dieu sur leur nouveau
foyer. Des amis
du Club Vaudois de Londres.
PIQNEBOL. Notre paroisse a eu le privilège d’accueiUir, dimanche dernierj
18 courant, le Vice-Prfeident et le Secrétaire de la Commission de District pour
la c visite ordinaire d’église ».
Après une eaiellente et édifiante prédication, M. le pasteur Renzo Rivoira_.
s’adressant à l’auditoire au nom aussi de
M. le prof, 'rhéophile Pons, délivre un message adapté à la circonstance et donne
ensuite la parole, principalement sur deux
sujets toujours actuels : la sanctification
du jour du Seigneur — et on releva maintes ombres au tableau... ; et la libéralité
chrétienne — qui offre bien des points
encourageants, de beaux résultats obtenus
(ce cpii ne signifie pas que quelques-uns
ne puissent encore faire mieux).
En remerciant nos frères pour leur « visite bienfaisante, nous demandons à
Dieu de liénir et de rendre durables les
résolutions qu’elle nous a inspirées.
FRALI. S’il plaît à Dieu, notre Modérateur, le professeur Ernesto Comba, sera
chez nousv ce vendredi 23 courant : reconnaissants, nous lui souhaitons la bienvenue.
Le samedi, 7 courant, nous avons eu
la visite des Pèlerins Suisses, accompagnés de .quelques-uns de nos étudiants universitaires et pilotés par le pasteur Métraux. Toujours généreux les Suisses —
ces Pèlerins l’ont encore été envers notre
petite église. — Nous les remercions cordialement pour leur visite et pour leur
don.
BODOBBT. L’Assemblée d'église, réunie
dimanche 18 avril, a élu à la charge’ d’ancien du Champ du Clôt M. Henri Garrou ;
elle a confirmé dans leurs charges de diacres MM. Ijouis Breuza et François Pons.
Tandis que nous remercions l'ancien sortant, M. Benjamin Tron, qui, pendant
vingt ans accomplit sa tâche d’une manière tout à fait exemplaire, nous donnons la bienvenue à M. Henri Garrou, demandant à Dieu de l'aider dqns la tâche
qu'il vient de lui confier.
★ C'est avec joie, que dimanche dernier
nous avons présenté à Dieu, par le moyen
du baptême, le petit Arnaldo Tron d'Albert et d’Antoinette Meytre, de la Ville.
Que Dieu garde et bénisse enfante et parents.
ROBÀ^ Notre âme ^ pleine d© reconnaissance à cause de l'activité intense et
vivifiante de ces derniers temips,' j,..
Dans la semaine qui vient de s’écouler,
nous avons reçu trois visites, qui ont intéressé et réjoui toute la paroisse, et dont
la principale, celle du Modérateur, a représenté pour nous un événement de la
plus haute importance, et dont on se rappellera longtemps.
★ Dimanche dernier, 11 avril, dans
l’après-midi, nous avons reçu la visite de
la jeunesse du Vifiar, accomipaignêe par
son Pasteur. Dans la Salle de la Jeunesse
attendait un groupe de Rorengs, et avec
les hôtes le local fut vite rempli. On
chanta beaucoup et les Pasteurs rappelèrent à l’assemblée quelques souvenirs de
l’histoire des deux paroisses, au cours desquels l’on put constater combien dé liens
les unissaient. Des jeunes gens auæi, dés
deux côtés, prirent la parole, et on se sépara, heureux des bons moments passés
ensemble.
★ Visite du Modérateur. Le but officiel
était celui de prendre contact avec la paroisse, mais le résultat pratique fut celui d’une bonne visite missionnaire.
Vendredi soir eut lieu üme réunion au
quartier dès Fusihes, avec un public considérable, quoique plusieurs ouvriers soient
retenus sur la ha,ute montagne par leur
travail.
Le lendemain, à Rorà, la journée est
toute remplie par de nombreuses activités.
Le matin, c’œt l’école du dimanche, qui
peut avoir lieu grâce à la vacance con-.
cédée tout exprès aux écoles par les Aui^rités Didactiques. Dans l'après-midi, le
prof. Comba préside les examens de catéchisme du cours préparatoire et du premier cours, et les élèves sont heureux et
fiers d’obtenir sa signature sur leute certificats. A 16 heures, le Consistoire se
réunit pour considérer, sous la présidence
du Modérateur, quelques-uns des problèmes les plus urgente de la paroisse. C’est
la profanation du dimanche et la petitesse
des contributions qui préoccupent davantage, mais grâce à Dieu R y a aussi de
l’encouragement dans le zèle avec lequel
quelques-uns travaillent pour leur église.
A 19 heures, plus de soixante personnes
re léunissent da.ns la Salle de la Jeunesse
pour offrir un modeste dîner au Modérateur. Avant de se lever de table, enfants et grands lui expriment, chacun
dans son modeste langage, mais du fond
du cœur, sa joie pour sa visite et ses souhaits sincères. A 20 h. 30, malgré de fortes rafales de vent et la soirée exceptionnellement rigide, un public très nombreux
remplit le temple pour le culte solennel,
qui clôture sa visite. message est puissant, l’attention profonde, et lorsque le
prédicateur compare, les rafales du vent
qui siffle au dehors, à celles de l’Esprit
qui peut-être va descendre sur nos Vallées, nous sentons qu’il pourrait bien
s’agir là d’une image prophétique.
★ Dimanche, 18 avril. Nous n’avons pas
même démonté les tabl^ dressées dans
la Salle de la Jeunesse, car nous attendons
la visite de la Chorale de Saint-Jean, qui
monte en effet assez nombreuse, dirigée
par son vaillant chef M. Albarin.
Elle participe au culte avec le chant
d’un beau cantique. A midi, elle consume
ses provisions de voyage en compagnie
d’un groupe de Rorengs, dans la Salle de
la Jeunesse. On monte ensuite jusqu’à
Rocca Berra, pour y admirer le magnifique panorama. A 15 heures, on est de
nouveau dans la Salle des activités, où la
Chorale exécute un magnifique programr
me de chœurs et cantiques et la jeunesse
et les enfante de Rorà' apportent à la réunion leurs contributions particulières.
L’heure de la séparation vient beaucoup
trop tôt, et c’est dans le sentiment de
l'amitié la plus cordiale et la plus émue
qu’on se serre fraternellement la main en
se disant « Au revoir ».
SAINT»OERMAIN. Le 14 avril a eu lieu,
aux Chabrands, le service funèbre de Mor
rie Adélaïde Durand veuve GedUan, appelée à la gloire céleste, aiprès plusieurs
mois d’infirmité, à l’âge de 87 ans. La
dépouille mortelle a été inhumée dans le
cimetière de la Turina.
t.; « Ma chair et mon cœur peuvent se conïtumer : Dieu sera toujours le rocher de
mon cœur et mon partages (Psaume
LXXHI, 26).
'
f? SAINT-JBAN. Mercredi dernier,, 14 couliant, a eu lieu l’ensevelissement de M.me
Mathilde Turin veuve Btbet, décédée à Turin, dans sa 82® année. Le service a été
éélébré par M. le modérateur, prof. E.
Comba, et suivi d’une prière de M. le pasteur B. Gardiol. Aux familles éprouvées
par ce départ et tout particulièrement à
M. le Modérateur et à notre vénéré doœ
teur M. Daniel Turin, nos profondes sympathies.
% — Lundi, 19 avril, a eu lieu l’enSevehssement de M. Loms Combe, décédé à SaintJean, à l’âge de 86 ans. Nos sincères con.vdoléances aux parents en deuil.
★ Samedi, 17 avril, ont été célébrés,
dans notre temple, les mariages (te, Jules
Martinat et Augustine Jalla (Bertots),
Oscar Avondet (Saint^econd) et Letizia
Salvageot (Ayrals); et lundi, 19, celui
d’Edouard Bertin (Jeaime) et Catherine
Bellion (Bellions Supérieurs). Aux époux,
bons vœux.^
★ Asile des Vieillards. Nous accusons réception avec reconnaissance des dons suiv£inte : Famille Fontana-Roux, « in memœ
fiam » de M.me C. Fontana-Roux, L. 1000
- M.me Angela Dreher, 100 - « En souvenir d’un cher neveu », 2|0 - M,me et
M. Elise et Ernest Benech, en souvenir
de M.me S. Godino, 50 - M. Henri Buffa,
Qmegna, 50 - M. Robert Buffa, 50 M. Henri Rivoire, 25 - Les enfante de
M.me Louise Frache-Mondon, en souvenir
de leur "mère, 100 (titre) --Suzanne Malan, 5 - Angek) Peranzoni, 20 - M. ThomS(Hi, 20 - Adete Rogati-Buffa, 20 - Prof. G.
Costabel, 20 - Clémentine FenouiL 40 l|Æ.me veuve Adolphe Decker, 10 - A. C.
D.^ G., Saint-Jean, 200 - Id., «in memorîàm » de Silvio Bounous, 25 - Letizia
lotti, 5 - M.me EmiMa Peyrot-Albarin, 20
- M. Joseph Long, 20 - « Iri memoriam »
de Daniel Pons, la famiUe, Perrier, 25 M.me Fanny Peyrot-Zurcher, 50 Henri
Long, 50 - Carluccio et Cüarette, Milan,
.,en souvenir de leur grand’mamah, 200.
VILLESÈCHE. Dimanche dernier, l’Union des Mères et celle des Jeunes Filles
ont eu l’agréable visite de M.Ue Edith Coïsson, qu’elles remercient encore.
★ Dimance prochain, 25 courant, D. v.,
aura lieu, aux Clos, à 2 heures de l’aprèsmidi, le bazar annuel de la paroisse. Un
service de buffet aura aussi lieu. Pourquoi
n'irions-nous pas prendre une tasse de thé
aux Clos ? Tout le monde est cordialement
invité.
P «r ■•»<»■■£■ lia.
M. Frédéric Avmdetto, de l’Eglise de
Turin, inspecteur des chemins de fer,
vient d’être nommé chevalier dé la Couronne d’Italie.
Nos félicitations les plus cordiales.
■k » 4!
M. le chev. off, capitaine Jean Bertir
natti, aumônier militaire en A. O. I., est
en cong'é en Italie, pour un peu de repos.
• Il repartira pour l'Ethiopie et fixera sa
résidence à Addis-Abeba, d’où R rayonnera vers toutes les parties du vaste empire pour exercer son ministère en faveur de plusieurs centaines d’évangéliquee.
La vedova, le figUe, i generi, i nipoti del
compianto Pastore
Giovanni Romano
ringraziano le gentdi persone che hanno
preso parte al- loro dolore e chiedono venia
ai cari amici e (onoscenti involontariar
mente scordati nell'invio delle partecipazioni.
La famMe àe - ’
Hadiune MATHILDE RIBET
né« TURIN
très touchée des témoignages de symtp(t~
thie dont elle a été l’objet, exprime sa
profonde, reconnncdssanoe à tous ceux çpa
si sont associés à son deuü.
faits et fÎonVeUes.
La Réforme du calendrier. Le problème
de la réforme d'un calendrier soiRèv© un
réel intérêt dans bien des régions, mais
n’arrivera que lentementt à une solution.
Au cours des dernières années, la préparation du nouveau calendrier, avec 12 mois
semblables et des triinestres à peu priés
égaux, a fait 'd’assez grands progrès. Le
Bureau International du Travail a décidé
de remettre toute Fétude de la question au
ConseR de la Société des Nations. La Conférence américaine du travaR de^Santoago a
approuvé* le plan de réforme. L’Eglise catholique d’Amérique du Sud semble favorable à ce dernier, bien qu’aucune déclaration officielle n’ait été faite. Le ConseR
Œcuménique du Christianisme Pratique a,
de son côté, étudié la question, lors de sa
dernière séance à Chamby sur Montreux.
L’archevêque de Canterbury comme d’autres Eglises, sont favorables à la fixation,
de la fête de Pâques. Un comité intemaitionai, dont le siège sera à Genève, s’efforcera de mener à bien toute cette question;
Au cours de l’année prochaine, le probl^ue
trouvera, sans doute, sa solution ; en automne 1937, la Société des Nations, lors
de son assemblée plénière, sera amenée à
prendre position. Le Comité suisse est en
faveur du maintien d’un calendrier de
12 mois. (S. Œ. P. L, Genève).
•t» îf! ^
Un Congrès mternaticml sur la farràJle
chrétienne. Du 16 au 18 mai 1937, à Foccaision de l’Exposition universelle, aura lieu
à Paris un Congrès international ayant
pour thème : « La famille ». Il est organisé
par l’Association du mariage chrétien, fondée par l’abbé Viollet.
Citons quelques-unes des questicins portées à l’ordre du jour : « La stabilité de la
famille » ; « Le rôle réciproque de l'EgUse
et de l’Etat » ; «La morale conjugale»;
« L’eugénisme » ; « L'Eglise et la far
müle » ; « L’Etat et la famille » ; « L'éducation familiale » (préparation au mariage, formation des époux) ; « L'éducation
de l’opinion publique » ; « L’apostolat familial.
Pour tous renseignements, s’adresser
au Secrétariat - Rue de Gergovie, 86 Paris (14®). {S. Œ. P. Genève).
Luther au travail.
Dans la paix et le silence de sa retraite
dans le Waartburg (1521), Luther a traivaille à la tr^uction allemande du Nouveau Testament, H savait bien tpe les livres qui composent la Bible ont été écrits
dans des époques différentes et qu'üs
n’étaient pas égaux en valeur ; mais sa
foi restait inébranlable, que quels que
soient les auteurs des différents liVres
de la Parole à Dieu, ils étaient tous ses
frères. Si, pendant son travaR de traducteur, R y avait des pointe douteux à résoudre, R rassemblait tous les passages de
la Bible qui semblaient pouvoir lui fournir une solution, et cherchant les points
de concordance qh'ils pouvaient avoir entre eux et en ayant pondéré la signification, R en tirait ses conclusions. Ceux
dont la concordance était manifeste, il les
donnait en premier lieu ; pour ceux qui
présentaient des divergences, il eherchait la solution qui pouvait aplanir la divergence. Mais ce travail ne se faisait
pas s’il n’était pas précédé de prière fervente. C'est pourqxioî on peut dire que
toute la traduction du Nouveau Testament
n’est autre chose que l’exaucement d’une
prière unique.
4
• - •w ,> , .Æ‘'VîW'**
L’Sücho des V^îl^
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irimn fODiiiiiE iSDi ii iiu
IXjm roQt^ dtt l»' février m 31 »stir« ^887.
Arnaldo e Susumia Footanaimis, Santa
Ma^herita Ligure, L. 200 - N. N., Id., 150
p’TiirSch Gay, PittsfieW, 101,75 - Andrea"
Cristadoro, Taranto,' 20 - Lidia Gay,' Bor-*
dighera, 20 ; Dora Fontanaroux, Milano, >
100 ’ I Fratelli Valdesi di Sampierdarena;''
rÌQSvò ài,, Joitteri%' in occasione did X^I
febbraio, 70,70 - Chiesa dS Taranto, offerta
natolizia, 50 - Diana Nicola, Bari, 1“ Chiesa
di Bsari, 50 * Dora Kegehnain, Ctepedaletti,
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Qenova: Meta Gahian-Bauer, L. 50 - Famiglia Bok)gnini, 50 - I figli Luchetti, 30
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Massabò, 20 - Sig.ra Costanzi, 20 - Sig.ra
(^Hi, 10 - Sig.ri Schenone, IO - L. Zac
cheo,^Ì0 - Famiglia Durand, 10 Famiglia'
Canepa, 10 - Sig.na V. Falchi, 10 - L. Vaholi, IQ - M.'RoStan, 5 - Sig.na Giacobino,
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Famiglia Carrozzini, 5 - Famiglia Molinari, 5 - Famiglia Angelini, 5.
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' « in memoria della sig.ra
Anna Morghen » ^ L.
Famiglia A. Meynier, San Gèrmano Chisone, m memoria
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Anita Cianferrottì, Siena, « in
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Comm.' Vittorio Berdrta, .Roma
(2® don), « in memoria della
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