1
Oompte-eourant averla Poste,
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Italie . . . . Fv. 3
EtranRar ... „6
Allemagne,Autviche-Hoiii;i'ie.
Belgique, Brésil, Danemark.
Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, par ahoimement
pofttal Bt'lon Accord de
Vienne . . . Fi% 3
On 8^a,bonne
Au bureau d’Adiniiiistration ^
Chez MM. les Pasteurs; et à
l'imp. Besson à Torre Pelliee.
^’abonnement ae paye d’avanee.
Année XXXIV. N. 36.
Numéros séparés demandés avant
■ le tirage, 10 centimes chacun.
i Annonces.’ 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — !5 centimes de 2 à R fois et tO centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser potlv laRédnctloii à M.
N. Tourii, prof., 2'orve JWlice et
pour l’Administration à M. Jean
Jalla, prof., 'l'orre VtUicr,
,, Tout changement d’adresse coûte
lâ centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous luB sers/- témoins. Aut. l, 3. Suivant la vérité avoo la oliarité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. Matt. VI- 10.
Sommaire :
Synode de 1899 — Couféreiioe pédag-og-iiiiie
— Eiiflu ! — Les i'ôtes de Pigiierol —
Asile de Vallecroaia — Souiété d’utilité
publique — Chronique; La Tour, Pomaret
— Bibliographie — Nouvelles et faits
divers — Informations — Errata-corrige
— Avis.
SYNODE YAÜDOIS de 1899
I>a session synodale a été inaugurée, lundi dernier 3 septembre, à
2 heures de l’après-midi dans le
Temple Neuf de la Tour. — M. le
pasteur B. Revel de Venise présidait la double cérémonie d’ouverture
et de consécration des deux candidats MM. A. Rostagno et H. Garro.
Son excellent discours sur la recommandation de St. Paul à Timothée;
« Combats le bon combat de la foi »
(I Tim. VI, 12), a,rrêta ra,ttention de
son vaste auditoire sur les ennemis
à combattre, qu’il divise en intérieurs
et extérieurs : le péché, les gens qui
nous entourent qui ne croient pas,
qui ne croient pas assez, qui croient
trop ; sur le moyen de ‘ combattre
pour rempofter la victoire, c’est-à
dire avec la foi en J.-C. ; et enfin
sur le but de ce combat : le .salut de
nos âmes et la gloire de Dieu. L’imposition des mains aux deux candidats a été, comme toujours, très
émouvante. Lc.s chants ont été bien
exécutes.
A. la sortie du temple, après un
court intervalle, on procède à la for-,
mation de l’Assemblée, sous la présidence provisoire de M. E, Bonnet,
à l’examen des lettres de délégation
et enfin à l’élection du Bureau.
Le.s nom.s qui sortent de l’urne
sont: MM. le prof. Bosio, président;
J. Weitzecker, vice président ; J. D.
Armand-Hugon, J. Marauda, Ern.
Giampiccoli, secrétaires ; Vicinp et
Joseph Long, assesseurs.
I.e président en prenant possession
du fauteuil envoyé un message respectueux à M. P. Geymonaf, le vén,
Président des précédentes assemblées,
qui représente actuellement notre
Eglise auprès de la Société GustaveAdolphe, en Allemagne. Il constate
ensuite les progrès qu’ a faits notre
Eglise dans le siècle qui va se clore,
en faisan|; remarquer la présence de
pasteur^ vaudois venus de l’Afrique
et des deux Amériques. Après un
chant et une prière cette pu-emière
séapce e§t close,
2
— 282
Séance de mardi 5 sei)tembrc.
T.a matinée a été employée à la
discussion des articles de la Constitution concernant les synodes. I.’Assembléc, sentant qu’ elle risque de
faire une œuvre vaine vis à vis des
paroisses, qui ne se sont pas encore
toutes prononcées à cet égard, ajourne
une fois de plus la votation de ce
projet, hérissé d’innovations hardies..
A 2 h. on entame l’examen de la
gestion de la Table, et l’on entend
d’abord le contre-rapport alerte et
rapide, lu par M. Th. Gay.
l.a discussion sur les paroisses ne
provoque pas d’observations, sauf
une remarque de M. Prochet sur la
belle assemblée de Pralins au sermon
d’épreuve, de M. Weitzecker sur le
marché du dimanche à Pérouse qui
vieiit d’être officiellement aboli, sur
le mouvement darbyste au Villar,
■qui semble avoir cessé de s’étendre,
sur l’œuvre de S. Donato à Turin
et les relations entre nos églises de
langues française et italienne dans
cette ville. M. le pasteur H. Tron
lit en entier le rapport réjouissant
de Colonia Valdense.
Une longue discussion, et assez
nourrie, se fait ensuite au sujet de
l’habitude que prennent, un peu partout, de nom.breux communiants de
s’abstenir de la S. Cène et sur les
moyens de les y ramener.
Séance de mercredi matin.
Te synode examine les meilleurs
moyens de visiter les églises, plus
ou moins périodiquement, et l’on
finit par reconnaître que ces visites ne
peuvent être décidées que fois par
fois, par une entente entre la Table
et le Consistoire intéressé.
I.a question des .Vaudois de Marseille occupe aussi longuement l’Assemblée et, tout en reconnaissant qu’il
n’ est pas à propos d’y placer un
ouvrier à poste fixe, on exprime le
désir que nos 2000 frères de cette
grande ville soient visités régiiUèj-croent,
On reconnaît qu’il faut favoriser
l’émigration définitive, au besoin, au
moyen d’un Comité à fonder aux
Vallées et qui se tiendrait au courant
des offres et des demandes. Au même
instant arrive une dépêche de la Paz
(Entre Rios) disant qu’un vaste territoire est disponible pour 110.000 frs.
Les autre points du rapport de la
Table ne suscitent aucune remarque
si l’on excepte une observation du
directeur du Collège.
M, Jean Ribetti, senior, lit alors
le rapport de la Commission examinatrice de la gestion du Comité
d’Evangélisation, Puis on passe rapidement en revue les trois premiers
districts et M. Emile Rivoir lit le
rapport sur l’église de Rio Marina,
désignée par le sort.
Au moment où il cesse sa lecture,
midi sonne et l’assemblée, plus nombreuse que la veille, se disperse
rapidement.
(A suivre).
loiiféreiiGB pédagogique
La conférence pédagogique évangélique italienne s’est réuunie jeudi
dernier au Collège sous la présidence de Monsieur Forneron, doyen
d’âge des régents en activité, élu
par acclamation. M. J. P. Massel
est nommé secrétaire. Parmi les 40
membres environ de 1’ assemblée on
remarquait quelques maîtresses d’écoles, plusieurs régents, ( dont un
seul du Val St. Martin et deux du
Val Pérouse ) quelques pasteurs et
un trop petit nombre de professeurs,
de r avis des personnes qui estiment
que toute question relative à l’éducation populaire devrait non seulement intéresser, mais passionner tous
les éducateurs indistinctement, « Ce
n’ est pas déroger que de s’ occuper
des petits et de sympathiser avec
ceux qui les instruisent», a dit un
dns or.atcurs de la conférence.
M. le prof. J. J. Malan, l’infati-
3
h
— M —
gable président de la Société, lit un
travail fort complet et très intéressant, résumant ks eincit-cinq années
d’activité de l’association. La société
pédagogique a étudié pendant ce
laps de temps 45 sujets de pédagogie
pratique, elle a initié, avec succès,
des collectes au profit des veuves
et des orphelins de deux collègues,
elle a fondé une bibliothèque qui
compte actuellement au delà de 500
volumes, elle a accordé des prix
d'encouragement aux meilleures écoles sérales ; enfin elle a publié un
journal mensuel pendant 1’ espace de
cinq ans. Elle s’ est donc acquis le
droit à la reconnaissance du public
vaudois.
M. le prof. P. Monastier lit un
second travail plein de brio, farci
de bons mots et de traits d’esprit,
pratique et nullement pédant, intitulé : « Notions d'agriculture dans les
écoles rurales » Une discussion intéressante s’ en suit, où plusieurs personnes prennent la parole pour reconnaître avec le rapporteur 1’ utilité
pratique des petites leçons d’agronomie, ( une espèce particulière de leçons
de choses ). L’assemblée vote des
remercîments aux deux rapporteurs,
et charge le Bureau d’aviser aux
moyens de faire publier le travail
de M. Malan.
A midi et demi environ, vingtcinq convives se réunissaient à 1’ Albergo Piemonte pour une agape fraternelle. Toasts et discours de MM.
prof. Malan, Et. Bonnet pasteur et
avocat Vola. Suit une seconde séance
inter pocida (verres vides cependant)
où l’on débat la question du livre de
lecture français, dont tout le monde
reconnaît la nécessité. On nomme
Une commission ad hoc qui va se
réunir très prochainement et commencer son travail.
Le comité est confirmé à une grande
majorité dans la personne de MM.
I. J. "Malan prof, président, Jos.
Long secrétaire et D. Viglielm caissier.
Sur la demande de M. Malan, le
prof. Henri Revel consent à donner
une conférence, au profit des maîtres
d’école surtout, sur le sujet « De
r enseignement de l’agriculture dans
nos écoles». La conférence aura lieu
jeudi 14 c. à 8 h. du matin au Collège.
Le reporter.
E>JVrMJST î
Enfin, les deux archevêques de
l’Eglise anglicane paraissent se rendre
compte du grand danger menaçant
leur communauté !
Ces deux prélats ayant décidé de
former une espèce de haute cour
pour liquider les questions irritantes,
après avoir siégé quelques semaines,
viennent d’émaner leur sentence qui
a été un coup de foudre dans le
camp des ritualistes. En effet, après
avoir patiemment écouté et étudié
les plaintes sur la célébration du
culte, il a été chaudement affermi
que ni l’encens ni les chandelles
allumées en plein jour ne peuvent
trouver une place dans le culte de
r Eglise anglicane. Les ritualistes qui
s’en appelaient à une autorité exclusivement spirituelle se rendront-ils ?
Hélas ! nous pouvons en douter. Mais
si nous nous réjouissons de cette première victoire, nous attendons davantage des prélats anglicans, et ce qu’ il
'faut absolument interdire comme contraire à r Evangile, c'est la Messe,
la Confession et la prière pour les
morts, questions doctrinales de la
plus haute importance. Le parti protestant ne S6' déclarera pas satisfait
et ne désarmera pas jusqu’ à ce que
cela soit obtenu. En attendant 1500
pasteurs, des comtes, des baronets,
des pairs, des membres du Parlement
et surtout des centaines de milliers
de dames ont pétitionné auprès de la
reine, pour qu’elle mette le holà à
cette conspiration dévergondée.
En outre la semaine qui vient de
s’écouler a été témoin d’une grande
victoire morale obtenue à Cardiff par
4
284
ie parti protestant de l’Eglise anglicane. Sous la présidence de Lord
Winsborne 14000 Anglais se pressaient dans uno immense salle construite en bois pour écouter les meilleurs orateurs évangéliques, les meilleurs chœurs du pays de Galles et
Lady Winsborne elle même, qui n’a
pas reculé, pour ce faire, devant cette
vaste multitude. On avait prédit un
fiasco, les ritualistcs déjà se réjouissa ent lorsque tout-à-coup le succès
a dépassé toute attente. Le gouvernement et les prélats anglicans doivent agir ou le peuple agira pour
son propre compte. Dieu soit loué !
Nous nous réjouissons sincèrement
avec nos frères en la foi. Les Jésuites,
déconfits en France, n’ont pas plus
de succès en vVngleterre. Ce qu’on
a tramé dans les ténèbres est dévoilé
en plein jour; il en était temps.
C. A. Tron.
Malgré la meilleure volonté du
monde, il est inutile de fermer les
yeux à l’évidence. Quoique les journaux politiques de la province aient
été plus que sobres dans leurs jugements, il est clair que ces fêtes ont
eu un grand retentissement dans
l’arrondissement. Il s’agissait d’inaugurer le beau séminaire, qui est incontestablement un édifice modèle,
et qui fait le plus grand honneur à
l’architecte et à celui qui y a mis
tout son cœur pour le créer, un
chanoine de la ville, .si nous ne
nous trompons pas.
Jusqu'ici donc, rien de plus légitime que d’inaugurer un séminaire
qui devient un monument de là ville
et qui répond aux besoins religieux
du clergé. A côté de cela cependant,
et certainement c'est ce qui a primé,
il s’agissait de couronner la Madone des grâces dans 1 ’ antique
église de St. Maurice. C ’ est à cet
évènement surtout que s’ est associé
le gros de la population, accourue
de tous côtés, nous pourrions dire
en masse. Nous n’ aurions jamais
pensé assister à un spectacle semblable ! Des montagnes et de la plaine,
des villes et des villages, des milliers
de pèlerins accoururent guidés par ■
les prêtres, ayant pour distinctif une
croix et faisant leur entrée dans la
pacifique ville de Pignerol en chantant et en récitant le bréviaire. Nous
nous serions volontiers cru au moyen
âge ! C’est une véritable fin de siècle.
Pour donner du relief à ce grand
évènement, le cardinal Richelmy de
Turin, flanqué de 2 évêques, se
transporta sur les lieux. Nous avons
vu les décorations, nous avons assisté à un défilé de quelques cen-v
taines de séminaristes et d’évêques,
tout cela a produit une grande impression sur ce peuple qui ne regarde
qu’à la pompe et aux formes. Mais
pour l’âme qui a faim et soif de la
vérité, qu’ y a-t-il ? Mais Jésus, le
chef et le consommateur de la foi
..où ra-t-on relégué? Mais ce Dieu
qui veut être adoré en Esprit et en
vérité qu’en fait-on ? à qui la louange,
à qui la gloire ? à qui ? à une créature bénie d’une manière extraordinaire, bénie parmi les femmes, à une
Marie qui, si elle pouvait retourner,
dirait ; allez au Sauveur qui vous
aime; allez à Dieu, le seul Rédempteur, à Christ le seul médiateur entre
Dieu et les hommes l Oh ! comme
nous voudrions voir nos chers compatriotes dirigés du côté du soleil
de justice, de Celui qui étant riche
s’est fait pauvre pour nous enrichir.
Nous nous plaignons de l’état moral dans lequel se trouve plongée
notre chère patrie, nous voudrions
la rendre prospère, florissante; nous
voudrions voir ces masses délaissées
et angoissées trouver le repos de
r âme. Mais pour cela il faut que les
conducteurs spirituels du peuple, pape
ou cardinaux, évêques ou prêtres,
puissent indiquer le seul remède. Dieu
5
285
le modèle, l'ami du pauvre et du
riche. On s’attend à un effondrement
des nations latines, et quoique à la
fin d’un siècle il en est temps encore,
ayons compassion de ceux qui se
meurent. Libéraux qui gouvernez, il
ne s’ agit pas de vous contenter d’un
faux semblant, du couronnement
de quelques madones pour sauver
r Italie, mais de la liberté qui est en
Christ, de la vérité qui est la base
des nations, Il en est temps encore,
pensons-y.
C. A. Tron.
Asilo Evangelico di ïalleerosia
29 Août 1899.
Mona, le Directeur de V Echo des Vallées,
Les derniers seront les premiers ;
les bonnes nouvelles nous viennent
de la Sicile. Nous aurions pu en
donner de semblables deux ans passés,
lorsque nous avions pour Inspecteur'
le Chev. Orengo que la mort nous
a enlevé; cette année nous n’avons
rencontré que des oppositions, les
unes après les autres, moins cependant chez le nouvel Inspecteur que
chez le proviseur qui est toujours le
même ! Mon ami, M. Buffa ( Echo
IO Août ) se trompe un tant soit
peu au sujet de 1’ art. ùg qui ne dit
pas précisément ce qu’il lui fait dire.
Le voici per ogni buon fine che di
ragione.
* Tutti i Comuni e i Corpi morali,
» le Associazioni ed i privati che
s> mantengono Scuole elementari del
» (/rado superiore possono ottenere
» che queste siano Sede di esame di
» licenza, purché ecc....
!► La stessa facoltà ed alle stesse
¡0 condizioni è conceduta ai Corpi
» Morali che mantengono Scuole ele» mentari del grado inferiore per
» gH esami di prosciogUmento ecc.
Vous voyez la différence ; pendant
que i privati peuvent obtenir, que
leurs écoles soient Sede di esami
di licenza „ le second alinea les exclut
du droit d’être “ Sede di esami di
proscioglimento „ réservé exclusivement “ ai corpi morali,, — Là était
le che vai de bataille de notre cher
proviseur. Prouvez que votre Eglise
est Corpo morale. Il a eu la preuve
et les examens ont été faits. Mais,
il faut le dire, il nous a renvoyé les
certificats de licenza sans les signer!
Pourquoi ? Il n’y avait pas les succès
des lavori femminili — ( Circolare io
Ap. gg. ) A qui la faute ? La colpa
è morta fanciulla, nessun la volle —
ni les autorités, cela va sans dire,
ni les examinateurs. Nous ne l’avons
pas voulue non plais et pour une
fois enfin M. le proviseur nous a
presque donné raison et il a signé.
Mais nous avons tout à craindre de
ce rétrograde et la lutte n’ est certainement pas finie. Il nous faut
maintenant une maîtresse di grado
Sìi/yeriore, pour le 15 septembre ; est-ce
que nous serons assez heureux pour
la trouver pour cette époque ?
Agréez, cher Monsieur, les salutations cordiales de votre dévoué
A. B. Tron.
Sodi faiÉisc
te [iiililir|iie
Cette société a eu sa séance annuelle mardi soir devant un public
assez nombreux, mais qui représentait
encore imparfaitement les membres
de cette association.
M. le prés. David Rivoir lit son
intéressant rapport rappelant les différentes branches de l'activité de la
Société : routes, Guide, coopération,
reboisement. Róstanla, etc.
La discussion s’ouvre sur plusieurs
points de cette relation. On déplore
l’apathie du public, et même de
nombreux membres qui, après avoir
adhéré, semblent oublier 1’ existence
de la Société. Le nouveau Bureau
est ainsi constitué: MM. D. Rivoir,
président ; J. Ribet, prof, et N. Tourn
6
2se —
v.-prés. ; E. Eynard, secrétaire et
J. Geymet, caissier.
Nous parlerons la semaine prochaine de l’assemblée de la Société
d’histoire vaudoisc qui a eu lieu hier
soir.
d H î( 0 1Q f il
Torre Pellice. — Conférence.
Dimanche dernier, à 4 1^2 heures
dans la Salle du Synode, M, le pasteur II. Appia a donné sa conférence
sur la Coopération Ajjricok. Le public
était assez nombreux et a apprécié
à sa juste valeur l’exposition si claire
de r orateur. On aurait pu souhaiter néanmoins que les propriétaires
fussent plus largement représentés.
M. Appia donna la définition de la
coopération et en releva 1’ extrême
importance, en nos temps.de concurrence à outrance dans toutes les
branches de l'activité humaine et
aussi dans la plus ancienne de toutes,
celle de la cultivation. Il lut ensuite,
les expliquant par des exemples,
les statuts d'une association agricole
fondée en Hesse, Allemagne, par
un pasteur. Elle a eu tant de succès
que l’exemple a été suivi à l'envi
dans cette région par catholiques et
protestants.
Pasteurs et curés sc trouvent parfois dans ces institutions comme conseillers, ou en sont les organisateurs.
Le fonds commun .sert non seulement
à appliquer à l’ agriculture toutes
les méthodes modernes, mais à dis.,
siper les préjugés et à divulguer
toujours plus dans les campagnes
lès connaissances indispensables pour
les travaux des champs, le jardinage,
r élevage des bestiaux, l’achat et
la vente des denrées, l’agriculture
etc. L’ activité n’ est pas restreinte
à un comité. La caisse est contrôlée
pat des syndicats. Le petit propriétaire est ainsi protégé contre 1’ usure
et mis en garde contre les accapa
reurs. Il se sent soutenu, et il est
encouragé par des primes.
Ce qui est bon pour un pays ne
peut pas toujours, sans modifications,
être adopté dans un autre. Chez nous,
par exemple, on^ achète beaucoup et
on vend relativement peu. L’exportation agricole est presque nulle. M.
Appia ne connaît pas, dit-il, nos
besoins spéciaux. Mais il pense qu’ il
n’ est pas inutile de faire connaître
à une population d’agriculteurs ce
que l’on fait ailleurs avec succès pour
améliorer le rendement des terres
en concourant ainsi au bien de tous
et du pays entier. Ses auditeurs 1’ ont
chaleureusement remercié. Ce n’est
pas en vain qu' on remue des idées.
La Société d’Utilité publique accueillera sans doute les propositions
qu’on lui fera d’étudier cette question ; ne pourrait-on pas aux Vallées
organiser une société entre les cultivateurs afin que, chez nous aussi,
on se mette plus que jamais sur la
voie de la coopération ? Elle est une
traduction moderne des. préceptes si
pratiques de l'Evangile. Non pas du
communisme, mais du socialisme chrétien qui consiste à travailler ensemble,,
les uns pour les autres.'
La conférence de M. Appia sera
publiée dans la « Revue du Christianisme pratique » et nous espérons
qu’il en sera fait un tirage à part.
Pomaret, — Un groupe de collègues dans le St. Ministère et d’anciens élèves de M. le prof. J. D.
Rivoir se proposent de lui offrir un
dîner d’honneur, à l’occasion de son
éméritation. Ce dîner aura lieu D. V.
au Pomaret, le mardi 12 Septembre,
à midi et demi. Prix : troi.s francs
par tête. Les amis personnels et les
anciens élèves da ce vétéran de l’Instruction dans nos Vallées sont particulièrement invités à s’associer à
cette démonstration d’affection et de
reconnais iance. Les adhésions seront
reçues jusqu’au 7 septembre inclusivement par M. le chev. Coucourde
et par M. le pasteur Weitzecker,
romard.
7
— 287
oO<=>
Manuale Assìrelli. — Guida
piratica 2)er V spirante agli impieghi
presso tutti i Ministeri, le Amministrazioni centrali e provinciaU, le Scuole,
gli Istituti, l'Esercito, VArmata e uffici
dipendenti ; — compilata dal Cav.
Prof. Avv. G. P. Assirelli della
Segreteria del Consiglio di Stato, con
prefazione del Comm. C. Schanzkr
Consigliere di Stato.
Per ciascun impiego il Mamiille
A,8SÌrolli comprende : norme o programmi integrali degli osami, condizioni volute di studi e di età, stipendi
annessi ai posti, e, la carriera che si
può percorrere,
iSlon si occupa solamente delle carriere presso i Ministeri, ma di tutti
gli impieghi governativi presso istituti,
officine,^ biblioteche, calcogralie, canali,
basiliche, carceri, consolati, colonie,
convitti, dogane, equipaggi, fari, gallerie, musei, laghi, laboratori, miniere,
monumenti, osservatori, saline, scuole,
scavi, zecche, ecc. ecc., e presso amministrazioni locali di vario genere,
delle quali anche la maggioranza dello
persone colte spesso ignora perfino
l’esistenza.
Vi sono indicati così gli impieghi
per laureati e per diplomati come por
operai; per borghesi, por militari e
per nomini c donne ; come pure i
posti gratuiti nei collegi, educandati,
ecc.
Per i padri di famiglia, per i giovani che hanno compiuto o che stanno
per compierei loro studi, il Manuele
Assirelli è di una utilità pratica
evidente ; mettendo loro sott’oochio
lo specchio di cento carriere e delle
loro possibilità, agevola a ciascuno
la scelta di quella carriera a cui gli
studi, le inclinazioni, le circostanze
lo rendono più adatto.
Un copioso indice analitico facilita
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Mannaie.
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nitido e minutissimo, lire il ; legato
elegantemente in tutta tela, lire 3,50
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Spedire cartolina-vaglia alla Società
Editrice Laziale, Corso 219, Roma.
IouygIIgs gì faiis divers
Italie. — En 1898, la Société
biblique britannique et étrangère a
placé en Italie 6.899 Bibles, 19-233
Nouveaux Testaments et 96.929 portions. Il a été distribué, en outre,
47.193 volumes parmi les. Italiens
de l.ondres, Paris, Berlin etc. I-’ émigration des Italiens étant presque
toute temporaire, les exemplaires des
S. Ecritures qu’ on leur remet à l’étranger entrent généralement en Italie. Les colporteurs ont trouvé dans
les Abriizzes de petites congrégations
de lecteurs de la Bible.
Missions. — Une lettre de M.
Coillard, résumée dans la Semaine
religieuse,Ticms apprend que le 16 juin,
quand Madame Bouchet semblait se
remettre, elle commença à souffrir
d’un point de côté; elle continua à
s’affaiblir toujours plus jusqu’à ce
que l’agonie commença le 17, et le
soir du 18, à II h., elle s’éteignit
avant que le docteur, qu’on attendait
de Kazoungoula, eût pu arriver.^ Ses
dernières paroles intelligibles furent :
Arec joie....
— Le trajet par le fleuve entre Sesheke et Lealouyi est désormais sensiblement abrégé par un canal de
1100 m., qui a été creusé par les
indigènes pour éviter les chutes de
Séoma.
Nice. La Mission Mac-All de Nice
va recevoir un précieux renfort en
la personne de Mademoiselle Octavio
Bonjour, que le Comité de la Mission vient de nommer lectrice de la
Bible à , Nice-pour aider le dirocLeur
de la mission, comme aussi pour
le dépôt biblique et la salle militaire.
8
- 280
Mlle. Bonjour est la fille de M.
J. J. Bonjour, qui a été pasteur de
S. Germain et modérateur.
ERRATA-CORRIGE
Dans l’article “ St. Vincent de Paula, etc, „
du N. 35, lire diaconesse et non àiaconnesse;
à page 271, première colonne, ligne 33 me, lire
au lieu du mot orages, rangs; dans la 2me
colonne, ligne 40 me^ Joigmj et non Toigmj,
Les cours des élèves officiers de complément
commenceront cette année le 1 décembre au
lieu du 1 novembre.
— Al’occasion des fêtes de Turin, les
billets d’aller et retour sont valables du 6
au 12 c. — Un train spécial de retour partira de Turin le 12 au matin, à minuit, pour
arriver à la Tour à 2.22.
Conférence agraire
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du matin, au Collège, M. Henri Revel,
prof, à rin.stitut technique de Gênes,
donnera une conférence, destinée spécialement aux maîtres et maîtresses
d’école, sur le sujet suivant : « L’enseignement de l’agriculture dans les
écoles élémentaires ».
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Gazzetta del i'opolo si è assicurata la primizia di uu
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bucare un suo romanzo, che sta ultimando e che
avrà a suo tempo Tonore della riproduzione in autorevoli giornali francesi.
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in Torino riceveranno gratuitamente i numeri doppi,
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£iemontesi. la Cronaca Agricola, le Estrazioni
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J. Jalt.a, fjérant-adminiitmfeur.
La Tquf — Imprimerie Besson,