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Quarante-septième année.
3 Mars 11)11
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et pour l’Adininlstratlon à M. J. CoïssoN, prof., TorrePelUce.
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commencement de l’année.
Les changements non accompagnés do la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
V
Pnlals nés Collections ctiinogroplilqucs.
SOMMAIRE :
L’Italie et son Jubilé — Correspondance — Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
L’ITALIE ET SON JUBILE
IVde Home en lOI I.
Sur les deux rives du lac qui se trouve vers le milieu de Piazza d'Armi,
et devant le Palais des fêtes, s’élèvent deux magnifiques constructions - l’une
en pierre et en maçonnerie (qui servira plus tard d’école communale), l’autre
provisoire - destinées à
contenir les précieuses collections ethnographiques
du Pi of. Lambei to Loria.
Dans la première partie on verra les objets qui
caractérisent les diverses
régions de l’Italie - des
beaux habits de soie, de
damas de nos paysannes, des bijoux qu’aiment les femmes du peuple aux
outils et instruments de travail qui sont l’expression la plus autenthique de
la vie italienne.
La 2”” partie est destinée à la « littérature populaire » : aux chansons que
chantent les ménestrels dans les rues de nos villes, et dans les campagnes, aux
_________________________ provei'bes qui volent de
I < bouche en bouche, à la sa
gesse et à la superstition
du peuple, etc.
La 3“* partie constituera une « bibliothèque de
l’âme italienne». En outre
on reproduira les types les
plus caractéristiques et
distinctifs des habitations
populaires. Chaque région
aura la sienne; et le Pié
mont y figurera avec la
« laiterie sociale » de Cour
mayeur et une de ces églises gracieuses que l’on rencontre souvent dans la
Vallée d’Aoste.
Pour compléter cette Exposition des costumes, des arts et métiers populaires, on a ajouté le «Pavillon de la Pêche». La pêche est une source
de gain et de vie pour une grande partie de notre population qui vit sur
les bords de la mer ou des lacs. Et un «congrès international de pêche»
(qui seia le 5““ du genre) se réunira à Rome cette année, comme il a été
décidé dans le dernier Congrès qui a eu lieu à Washington, en 1908.
(À suivre). p_
St,
Pavillon de la pêclic.
CORRESPONDANCE
Glasgow, 16 Février 1911.
Chers Amis,
... Tout à coup, dans notre tranquille
maisonnette, tombe non pas une bombe
d'anarchiste, non pas un ukase impérial, mais quelque chose d’approchant pourtant: c’est une lettre du
Président du Comité qui vous prie de
partir pour un tour de collectes en
Ecosse, dans tant de jours. C’est clair
net et précis et aussi très troublant,
surtout pour quelqu’un qui n’a jamais
reçu ordre pareil de sa vie. Que faii-e?
De gré ou de force, il faut s’exécuter.
On case sa famille, quand on a le
bonheur d’en avoir une, en lieu sûr,
on prépare k la hâte quelque meeting
dans une langue qui n’est pas toujours
pi oche parente de celle de Shakespeare
et l’on part pour la gare. Quelle classe ? se demande-t-on, au moins seconde, étant donnée la saison et la
longueur de la route, et l’on finit
hélas ! par entrer dans un compartiment de troisième où l’on restera
jusqu’à la fin, malgré tout. Pourquoi?
mais c’est tout simple; un collecteur
appartient â la grande famille des
ini'iidiants et ce serait drôle qu'un
mendiant voyageât en seconde !
Cela n’empêclie pas que sur le bateau par exemple oii ait l’air de vous
prendre pour un viai mendiant qui
va mettre en danger l’existence même
du grand empire britannique et pour
empêcher ce cataclisme on vous fait
passer par une série interminable de
demandes, d’examens, etc. Enfin après
deux nuits et deux jours d’un voyage
ininterrompu, avec presque tous mes
os à la bonne place, je débarque à...
Glasgow par exemple où un brouillard
épais, très épais et très protecteur
me dérobe à vos yeux, aussi je vous
salue et vous dis: au revoir! E. B,
Valilese, N. C., 4 Février 1911.
Cher « Echo des Vallées »,
N'étant pas un écrivain « soigné »
ni, jusqu’ici, correspondant d’aucun
journal, je ne suis pas bien sùr si tu
voudras me donner une petite place
dans tes colonnes pour deux nouvelles
sur notre Colonie, mais comme l’on
dit qu’il faut toujours espérer, j’espère
et je te dirai que, comme de coutume,
nos enfants de l’école du dimanche
ont eu leur arbre de Noël le 25 Décembre; la jolie fête commença à 6
heures du soir, par une bonne allocution de l’ancien H. Pascal et se
prolongea jusqu’à 10 heures, entremê
lée de chants et de récitations en
anglais, français et italien, par nos
enfants qui sont toujours prêts à apprendre tout ce qu’on leur propose,
pourvu de s’aider à la bonne réussite
de la fête. Aussi ils n’ont pas été, non
plus oubliés, puisque, outre les oranges, les pommes et les candies d’usage,
chacun, jusqu’au plus petit bébé, reçut
un petit cadeau, et cela grâce à une
maison de Chicago 111. qui nous en
envoya une boite pleine, à Messieurs
William Wright et Marion F. Scaife,
le premier de Philadelphie, le second
de Morganton, et enfin à l’infatigable
amie de nos enfants, Mrs. M. G. Grant.
A tous ces bienfaiteurs nous envoyons
encoi'e nos remerciements et notre
reconnaissance ainsi qu’ aux moniteurs, aux dames et demoiselles, à M.
E. Perrou, qui nous apprit de beaux
cantiques, aux deux jeunes garçons
qui ont été chercher notre abre, sans
oublier M. J. Micol qui a bien consenti
à prendre la charge de portier durant
la fête,
8 Une autre nouvelle qui est douloureusement plus d’actualité c’est la
mort de Lydie Pascal née femme
dévouée de notre M. Auguste Pascal,
originaire des Fontaines.
Notre sœur toute jeune encore puisqu’elle était dans sa 24“' année, d’un
caractère aimable et d’une piété vivante, semblait encore avoir devant
elle l’avenir pour longtemps lui sourire, quand elle fut tout à coup enlevée h ramonr sans limite de son
mari ei, â celui de sa mère, après 24
heures seulement, mais 24 heures d'a
troces souffrances. Que Dieu veuille
soutenir maintenant notre frère et
notre sœur qui pleurent leur chère
épouse et fille, ainsi que les frèreS
et les nombreux parents ; ils sont assurés qu’ils ont la sympathie de lâ
Colonie entière, par le nombreux public intervenu à ses obsèques qui ont
eu lieu hier, 3 février, où tous presque sans exception ont versé des larmes de sympathie et de regret. Et que
Dieu veuille soutenir tous les affligés
de notre Eglise qui pleurent ceux qui
ne sont plus d’ici-bas, mais que nous
avons la ferme assurance de rétrouver
dans un monde meilleur. A, Sap. *
CHRONIQUE VAUDOISE
Angrogn«». Quoique la semaine dernière aucun rapport n’en ait paru sur
les colonnes de l’Echo, la fête de notre Emancipation n’en a pas moins
été célébrée avec enthousiasme dans
notre paroisse. Dès le matin du dixsept le roulement du traditionnel tambour, parcourant les principaux centres de la paroisse, annonçait que nous
étions en fête et mettait de l’animation
dans les familles, surtout chez nos enfants, impatients de s’unir à leurs compagnons pour se rendre au temple.
Bientôt, en effet, apparaissait notre
joyeux essaim d’écoliers, suivant fièrement leui’s drapeaux et accompagnés par leurs maîtres et maîtresses,
défilant en bon ordre, au son du tambour, sur la place de St-Laurent, pour
faire leur entrée dans le temple, aussitôt bondé par un nombreux public.
A l’exception de nos écoles du Pradutour, qui à cause de la distance ne
peuvent se rendre à St-Laurent et célèbrent la fête dans leur chapeUe, toutes nos écoles étaient réunies, formant
un bataillon de 330 enfants.
A 10 h. le service commença par
le chant d’un cantique, suivi de la
prière et d’une allocution du pasteur ;
après quoi la parole fut donnée aux
enfauts, qui nous firent passer agréablement et rapidement environ deux
heures, développant un riche programme de poésies et dialogues, intercalés
de chants. L’heureux choix des récitations, toutes de bon aloi, fit honneur
à notre corps enseignant, qui ne s’est
pas épargné pour nous procurer cette
fête et auquel nous exprimons ici encore notre reconnaissance; et d’une
façon toute particulière nous remercions notre régent paroissial, M. A.
Bertalot, qui sans contredit a eu la
part du lion dans la préparation de
la fête, puisque c’est grâce à son travail et sous sa direction que noa élèves nous ont fait entendre de beaux
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VÊÊÊÈ
canfâques à deux voâx, Meil exfeutés
et açplaudis par l'ii^emlîli^, comaie
to|itae programraej|*ià^leu)^fi|i|Jn cli0iir
d^i^é par le pastèur'èhaMaÉÉeuài.ciaide nos « Inni Sacri > et cette
DQüfeauté rencontra l’approbation du
pÈ^)|ic. Après une prière qui termina
lîkc^rèmonie, le tambour se fit de nouvëaa entendre, conduisant nos enfaUts
au i>resbÿtè#e^ ôiCi -chacun reçut une
petite miche, une belle orange et la
brochure publiée par la Société d’Histoirè Vaudoise. Ainsi termina la premiè|'e partie et non la moins sympathicfue de la fête.
A* 1 heure, une trentaine de personnes des deux sexes se réunissaient
dan% la grande école pour prendre
Pfljrt.att .repag en commun, servi d’une
manière distinguée par M. D. Chauvie.
A cause du petit nombre des présents,
le dîner prit tout de suite un caractère
intime : on se sentait en famille. Aussi
plusieurs toasts furent portés et quelques idées furent échangées avec la
plus grande liberté et cordialité.
A 4 heures nous nous séparions, contents et satisfaits de cette bonne journée, qui laissera chez tous un agréable souvenir. E. R.
8 Soirée récréative de V Union
Chrétienne de St. Laurent. Nous recevons, au dernier moment, mais trop
tard pour paraître dans ce numéro,
une intéressante relation sur la soirée
que l’ünion Chrétienne de St-Laurent,
a donnée mardi soir, 28 Février, au
profit du « Refuge Charles-Albert » ;
nous ;lA publierons la semaine prochaine.
Bubi- La visite ordinaire d’Eglise
a eu lieu hier 26, sous la présidence
de M. Ern. Giampiccoli. L’assemblée
nombreuse, malgré le vent violent qui
n’a cessé de souffler pendant toute la
journée, a suivi jusqu’à la fin l’entretien qui a eu lieu après le culte proprement dit. Plusieurs membres du
Consistoire et d’autres frères ont pris
la parole pour exprimer leur opinion
sur les assemblées de culte, le catéchisme et les écoles du Dimanche —
sur les ouvriers et les œuvres de l’Eglise. Un bon témoignage a été rendu
à ces derniers: pasteur, anciens, diacres, régents et moniteurs.
Le président a prononcé quelques
paroles d’encouragement à l’adresse
•de l’Eglise, l’invitant à persévérer dans
la foi et la charité et à redoubler de
zèle et de fidélité pour l’avancement
du règne de Dieu.
Le soir, à 7 heures, une nombreuse
assemblée se réunissait de nouveau
dans la grande salle de la maison des
Unions pour écouter les appels chaleureux de M. Giampiccoli qui a développé la parole de Jésus au Scribe :
«Tu n’es pas éloigné du royaume des
deux ».
Que Dieu répande sa bénédiction
sur la belle journée qu’il nous a donnée, et qu’il nous donne à tous plus
de fidélité à son service.
Envpm-iBorlet»- On nous communique le départ pour la patrie céleste,
de notre frère Jacques Avondet, des
Garossins. Il a servi longtemps sa patrie dans le corps de la cavalerie, dans
des temps orageux, en obtenant le
grade de sergent major. Il a été plusieurs années ancien de son quartier,
conseiller communal et juge de paix.
Il a rudement travaillé pendant toute
sa vie. Nous exprimons à la nombreuse
famille notre sincère sympathie.
Cirn ève. Vaudois du Piémont. Samedi soir^ les Vaudois du Piémont
étaient réunis pour fêter par un banquet l’anniversaire de leur émancipation, La Société de secours mutuels,
qui organise chaque année cette commémoration, avait convié les Vaudois
chez M. Cornu (Rue Pierre Fatio) qui
mérite tous les éloges pour le menu
vraiment excellent.
La plus franche gaîté n’a cessé de
régner; Au dessert, le président de la
société M. Benech, après avoir excusé
les absents, dont nous citerons M. Basso,
consul d’Italie, rappela dans une allocution très écoutée, les faits qui précédèrent l’émancipation. Il parla de
l’ère de liberté qu’apporta aux vallées
la domination française, puis des restrictions et des lois d’exception rétablies par la restauration de l’ancien
■ : -V. . . ' .»»•- ..
royaume de Sardaigne.
Ainsi le temple de St-Jean fut d’abord fermé comme se trouvant en dehors de la limite où il était permis
aux Vaudois d’habiter; puis il fut rouvert, mais le curé exigea qu’on élevât
une paroi de planches qui le cachait
à la vue des fidèles catholiques afin
que ceux-ci ne fussent pas offusqués
par la vue de l’édifice religieux des
Vaudois.
Lorsque le roi Charles Emmanuel
monta sur le trône, il refusa de recevoir une députation vaudoise allée à
sa rencontre pour le féliciter, et en
donna le motif: « Dites-leur qu’il ne
leur manque qu’une chose c’est d’être
catholiques >.
Heureusement pour les Vaudois, ils
trouvèrent auprès des nations protestantes la protection et le soutien que
leur refusait leur souverain. Le comte
de Waldburg-Truchess, ambassadeur
du roi de Prusse fut l’âme de la fondation de l’hôpital vaudois; M. Gilly
s’occupa de la fondation du collège et
le général Beckwith fut le créateur
des différentes écoles.
Pour contrebalancer ces générosités,
les ennemis des Vaudois construisirent au chef-lieu un couvent avec une
église monumentale, et invitèrent le
roi à la dédicace. Les Vaudoisvoyaient
approcher avec inquiétude le jour de
l’inauguration et se demandaient quels
étaient les desseins de leurs adversaires, mais en approchant des Vallées,
le roi Charles-Albert renvoya son escorte de carabiniers royaux en disant:
« Je n’ai pas besoin de gardes au milieu des Vaudois », puis il reçut avec
amabilité les représentants de l’Eglise
vaudoise et passa en revue les milices
vaudoises.
L’accueil enthousiaste qu’il reçut de
la population l’émut au point qu’il fit
élever une fontaine monumentale avec
l’inscription « Il Re Carlo Alberto al
popolo che l’accoglieva con tanto affetto 1845 ».
A partir de ce moment-là, l’ère des
persécutions était close et la liberté
ne devait pas tarder à luire pour les
Vaudois.
Trois ans plus tard, le 17 février
1848, le même roi promulguait l’édit
d’émancipation qui assurait aux Vaudois les mêmes droits qu’aux autres
sujets, et lors des fêtes qui eurent lieu
à Turin, pour célébrer cet événement,
on pouvait voir flotter, sur cette place
même, où s’étaient élevés des bûchers
pour brûler les Vaudois, un magnifique drapeau portant l’inscription « A
Carlo Alberto i Valdesi riconoscenti ».
Après avoir exhorté les Vaudois à
ne pas oublier leur glorieuse histoire
et à se rappeler leurs bienfaiteurs,
parmi lesquels les Genevois ont une
large place^ le président donne la pa
role à M. Avondet, président de la colonie mixte de, la chorale, qui rappela
quelques souvenirs à propos du passage du roi Charles Albert aux Vallées
et encouragea les Vaudois à se réunir
en famille et à multiplier les occasions
de se voir et de se connaître.
Ensuite M. Charbonnet parla en qualité de mutualiste dont il est un des
doyens à Genève. Notons encore plusieurs productions, un magnifique duo
chanté par Mme et Mlle Avondet, et
vers 11 heures et demie la partie officielle était terminée.
I.a lour. M. le pasteur Romano a
donné dimanche soir, à S.te-Maiguerite, sa 4““ conférence sur la vraie
religion, en parlant spécialement des
difficultés qu'offre le christianisme.
8 Mardi dernier ont eu lieu, à notre collège, les examens de Bible.
8 Nous enregistrons cette semaine
trois décès: celui d’un enfant âgé de
deux mois; celui de Balmas Jacques,
âgé de 79 ans (de la nombreuse famille de ce fj’ère, un seul se trouve
à la Tour) et celui de Poët Rqchel,
femme de notre fiére Daniel Fontana,
enlevée à l’affection de ses bien-aimés
à l’âge de 35 ans. La famille Fontana
venait de s’établir â l’Envers de la
Tour, il y a quelques semaines à peine.
Que le Seigneur console le mari, l’orpheline, le père et tous les parents.
8 On nous assure que la députation
provinciale, où s’est agitée la question
des enfants trouvés, se serait prononcée dans le sens de ne pas donner à
l’article voté par l’administration un
effet rétrospectif. Ce serait déjà un
pas fait dans le sens de l’équité.
8 Reboisement. Nous rappelons à
nos agriculteurs que la saison est favorable au reboisement et que en les
demandant à Vlspezione Foréstale à
Turin, l’on peut obtenir gratuitement
des petites plantes de différentes qualités d’arbres.
Le président de la Société d’Ulililé
Publique, M. Emilio Eynard, se charge
aussi volontiers des démarches à faire
pour avoir ces plantes.
.BaMHei Jeudi dernier un long convoi funèbre accompagnait au champ
du repos les dépouilles mortelles de
Jean Antoine Micol du Reynaud. Notre ami et frère s’en est allé dans sa
80“® année et après un affaiblissement
graduel. Le dernier message qu'il nous
fit tenir furent ces paroles: « Dites lui
que m’en aller c’est plus précieux que
de l’or ».
Jean Antoine Micol était le frère de
feu le pasteur J. P. Micol et son aîné
de 9 ans. Il était le beau père de MM.
Frédéric Tron, Jean Ant. Tj-on, Ernest
Poët, Henri Pascal, syndic de Chabrana et Palmari Tron.
Il a été pendant longtemps le diacre de l’Eglise de Massel et conseiller communal, mais ce dont il aimait a
parler avec enthousiasme c’était de ses
exploits comme soldat, ayant pris part
à l’expédition de Crimée et aux terribles luttes du 1859. Employé comme
écrivain dans l’état major, il avait atteint le grade de sous-officier et aurait
pu facilement devenir colonel s’il
avait continué la carrière militaire.
Caractère gai, aimant la société, généreux, son départ laissera un grand
vide dans le cercle de sa famille et
de ses nombreux parents, auxquels
nous exprimons notre plus vive sympathie chrétienne.
MM. les pasteurs Peyronel, B. Soulier
et H. Garrou présidèrent les obsèques.
P4>rrier-Biin«‘ille, 28 février 1911.
Cher Monsieur Tron,
Quoique un peu en retard, je vêux
cependant vous écrire deux mots Sur
la célébration de la fête de notre
émancipation dans la paroisse de Perlier-Maneille. j
Nous avons été favorisés par un
temps splendide. De bonne heure'les
enfants de nos écoles de la section
du Perrier se réunissaient avec leurs
régents dans la grande école du Perrier. A 8 heures et demie nous partons, au son du tambour, pour aller
à la rencontre des enfants de la section de Maneille. La rencontre a lieu
au pied du fameux bric Faucie que
nous ne devons heureusement plus
gravir, grâce à la nouvelle route
construite par les communes de Chabrans et Maneille.
Après les salutations fraternelles,
échangées entre régents et enfants
des deux parties de la paroisse, le
cortège se forme, et dans un ordre
parfait, nous avançons vers le Perrier.
Les drapeaux flottent au gré du vent,
les tambours vont leur train et nous
faisons notre entrée..presque triom
phale au Perrier au milieu d’une foule
de curieux, venus de tous les côtés
pour voir la joie de nos enfants et se
réjouir avec eux.
Le programme développé dans notre
église du Perrier a été des plus attrayants. Nos régents paroissiaux, MM.
Rostan de Maneille et Peyronel du
Perrier, ont lieu d’être contents de
l’exécution des chants qu’ils ont préparés avec beaucoup de patience et
persévérance, aidés par plusieurs chanteurs portés de bonne volonté.
Le pasteur a fait un discours dans
lequel il a exhorté les enfants à se
tenir fermés dans la liberté et-à combattre contre tous les ennemis qui
voudraient les faire tomber dans l’esclavage; c’est à dire le péché en général, le cléricalisme, le mépris des
lois et des institutions, etc.
Nous avons eu le plaisir de recevoir une lettre de notre représentant
au parlement. Son Excellence Facta,
dans laquelle il démontre toute l’affection qu’il a pour cette population
Vaudoise qu’il représente d’une manière si digue. Un télégramme lui a
été expédié par le pasteur dans lequel il lui a exprimé la reconnaissance de cette population Vaudoise
pour la sympathie constante qu’il démontre d’avoir pour elle.
Le préteur et le brigadier des gendarmes ont assisté à la fête et ont
témoigné au pasteur et aux régents
toute la joie qu’ils avaient éprouvée
en se trouvant pendant deux heures
dans notre temple pour entendre de
l’excellente musique vocale et pour
écouter nos petits acteurs dont plusieurs ont joué leur rôle à merveille.
Les enfants se sont séparés après
avoir reçu le petit dîner traditionnel,
consistant en pain, fromage et vin.
Après le départ des enfants, environ
55 adultes se sont réunis dans la salle
des catéchumènes où un repas abondant leur a été servi par un comité
de quatre de nos anciens. Ils ont fait
leur devoir d’une manière qui ne se
prête pas à la critique. Quelqu’un les
en a remerciés dans un discours prononcé au dîner même. Nous les remercions encore ici publiquement.
Enfin, ça été une belle fête qui a
laissé dans le cœur de tous ceux
qui y ont assisté un bon souvenir.
Ego,
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-mm
■O
Piii*r««ifi«i. ’Ë/e 17 Février. Tout a
coflicóüru pour rendre notre fête accomplie. Le temps magnifique, qui a
permis à tous les enfants d’accourir;
le public de grands, si nombreux que
notre temple le contenait avec peinfe;
le riche et varié programme développé
pendant deux heures par nos enfants
qui ont bien récité et surtout chanté
avec entrain et mesure, sous l’habile
direction de notre régent paroissial,
M. E. Jahier; et enfin les deux beaux
chœurs de circonstance chantés par
notre chorale « Il Risveglio * et dont
l’exécution est toute une louange pour
le travail sérieux d’organisation et de
préparation fourni par son président
M. David Forneron et son directeur
de chant M. Jahier.
A la sortie du temple, l’habituelle
distribution d’une petite dinette aux
enfants ainsi que de l’opuscule du 17
Février; une série de dîners d’occasion dans nos principaux villages et
la fête est close à la satisfaction de
tous.
A tous nos braves régents et maîtresses, et spécialement au régent paroissial, organisateur précis de la fête
des enfants, un merci de tout cœur.
9 Dimanche prochain, D. V., aura
lieu l’installation du nouvel ancien du
quartier du Roc, vacant depuis des
années, M. Jean Grill du Poly,- élevé
récemment à cette charge par une votation unanime et superbe de notre
assemblée électorale. **
Kio de Ih l*laia M. Casimir Forneron qui, pendant plusieurs années
a été le seul Vaudois établi au Paraguay, a construit à ses frais une belle
bâtisse et l’a ensuite cédée pour école
au conseil « Nacional de Educación ».
Il a payé, en partie, l’honoiaire de la
- maîtresse envoyée par le Gouvernement. Une 50“ d’élèves ont fréquenté
l’école, entourée par de beaux orangers et par une propriété de plusieurs
hectares. Nous sommes heureux de
constater que les Vaudois aiment et
protègent l’instruction.
G La sécheresse est toujours grave
et le danger des incendies est grand
dans les prairies couveites d’herbe
sèche. Dans les alentours de notre colonie du Migueiete, dans l’Uruguay,
près de 2000 journaux ont brûlé. Les
vignes qui n’ont pas été entourées de
zinc ont été ravagées par les sauterelles; dans quelques vignes de Colonia Valdense et des Artilleros le phyloxera a aussi fait sou apparition. Les
récoltes n’ont pas été abondantes mais
les prix sont élevés. — La Conférence
aura lieu-au Riachuelo près de Colonia et commencera ses travaux le 9
du mois de mars; à cette occasion l’on
inaugurera aussi la nouvelle chapelle
construite pour les groupes RiachueloEstanzuela.
Hora. Quoique un peu en retard
nous tenons à envoyer quelques détails sur notre belle fête du 17 févi ier.
Après un culte au temple, nous eûmes
notre banquet qui n’avait plus eu lieu
depuis plus de 20 ans. Chose digne de
remarque, des 40convives, le tiers était
composé de femmes. Les discours qui
suivirent, très courts et incisifs, réjouirent bien des cœurs. Outre M. le
pasteur Rosio, nous entendîmes d’excellentes paroles de la part de MM.
Rostan regent, le caporal et d’autres
encore. Nous nous associâmes de cœur
aux chants patriotiques exécutés avec
le plus grand entrain.
Le soir, d’immenses feux de joie
s’allumaient sur les hautes cimes, et
là encore on chanta avec entrain en
signe de profonde l'econnaissance.
Trni erw«». Le conseil communal aurait remplacé le syndic F, Poêt démissionnaire, en lui donnant comme
successeur M. Adolphe Poôt. Ce serait
le 3"““ syndic de la vallée de St-Martin,
habitant en dehors des lithites de la
vallée.
Turin La dernière assemblée paroissiale a eu lieu lundi 6 février courant, avec un nombre assez considé
rable d’électeurs. Il s’agissait avant
tout de nommer deux membres du Consistoire à la place de M. D. Goss, arrivé au terme des cinq années règlementaires et rééligible, et de M. E.
Turin, démissionnaire depuis le mois
de novembre pour raisons de santé.
M. D. Goss a été renommé à la presque unanimité et M. W. Decker a été
appelé par une belle votation à occuper la place laissée vacante par M.
Ern. Tui iii. Le président a exprimé à
celui-ci le regret du Consistoire de ne
plus le compter parmi ses membres
et a donné une cordiale bienvenue à
M. William Decker. M. Decker sera
installé D. V. dans sa nouvelle charge
au culte de 11 heures le dimanche
12 mars.
A la fin de la séance M. Ernest Turin a présenté à l’assemblée quelques
remarques sur la position ecclésiastique de la femme: la question sera
mise à l’ordre du joui’ d'une prochaine
assemblée qui aura lieu D. V. le vendredi 3 mars à 8 h. 3[4 du soir, dans
la Chapelle de Via Pio Quinto.
(Le Lien).
Villar Nous eûmes dimanche soir,
26 c., à 7 h. et demie, la troisième |
conférence d’Histoire Vaudoise donnée
par M. le professeur Jalla qui, bravant
le vent très impétueux, eut le courage
de monter chez nous.
Le discours fut prononcé dans la
grande école qui, malgié le mauvais
temps, se remplit d'auditeurs.
L’orateur sut intéresser pendant uner
heure et dix minutes, le public, développant le sujet: Les Vaudois au
XVIIF siècle. Sur la demande de plusieurs personnes, M. Jalla répétera
D. V. sa conférence. Dimanche prochain, à 2 h. de l’après midi, afin d’en
faire bénéficier les nombreux villarencs,qui seraient certainement venus
l’écouter, si le temps n’avait pas été
si mauvais.
En attendant, il ne nous reste qu’à
le remercier vivement pour son très
intéressant travail. B. S.
Visite d’Eglise.
La Commission Exécutive, dans les
personnes de M. le past. Ph. Grill, secrétaire, et M. l’instit. L. Rostagno,
Vice-Président,procéda,dimanche dernier 19 courant, à la visite ordinaire
de cette Eglise.
Après une édifiante prédication sur
S. Jean XVII, 18, M. Grill posa à la
nombreuse assistance les questiotis
d’usage, auxquelles répondirent le
pasteur B. Soulier et quelques autres
membres de l’assemblée.
Malgré les nombreuses lacunes, courageusement confes.sées, l’on est cependant heureux de pouvoir constater
des signes réjouissants de vie religieuse et ecclésiastique. La visite
officielle fut suivie de huit bonnes
réunions d’appel, tenues dans les principaux centres de la pai oisse, et présidées tour à tour pai- M. Grill et par
M. le past. H. Gariou du Pei rier, qui
a bien voulu nous apporter son pié
deux concours. A ce dernier, comme
aux deux Membres de la Comm. Exécutive, nous exprimons encore nos
sentiments de profonde reconnaissance
pour l’excellent travail qu’ils ont accompli au sein de notre Eglise. Une
autre fois le Sauveur a frappé à notre
porte, et nous a dit, par la bouche de
ses messagers : « Venez à moi vous
tous.,. et vous trouverez le repos de
vos âmes». Dieu veuille qu’aucun de
nous ne soit resté sourd à ce nouveau
témoignage de grâce !
G Mardi dernier, un cortège de 415
personnes accourues de tous les points
de la Vallée, et même de plus loin,
accompagnait au champ du repos la
dépouille mortelle de notre sœur en
Christ Catherine Massel née Rostan,
épouse Pierre Masse! (commei çaut bien
connu aux Clos de Riclaj et), et mère
de cinq enfants, décédée, apiès une
longue et pénible maladie, à l’âge de
33 ans. Cette foule de parents et d’amis, tout à fait extraordinaire pour
notre pays, dit assez combien notre
chère Défunte était aimée, et combien
vivement nous sympathisons avec la
famille qui vient d’être plongée dans
le plus grand des deuils. Catherine
Massel-Rostan a été précédée dans la
patrie céleste, èt de quelques semaines
seulement, par deux autres jeunes
mères appartenant à cette paroisse.
Les trois ensemble laissent après elles,
outre leur époux respectif, non moins
de 25 orphelins! Eu recqrnmandant
une fois de plus tous ces affligés aux
compassions du Tout-Püissant, nous le
bénissons de «ce qu’il nous a dit Le
Père des orphelins... c’est Meu. (Ps.
LXVDi; 6). B. S.
IXouvelles poliliques
Lai discussion du projet de loi Sacchi sur les chemins de fer a fini mardi
dernier, api ès 20 jours de débats. Les
députés présents à la clôture (ils n’étaient pas nombreux) ont poussé des Oh!
de satisfaction. Les employés qui verront leur position améliorée seront
aussi satisfaits, pour le moment du
moins, et jusqu’aux prochaines réclamations. Et les voyageurs? Ils auront
la consolation de payer un peu plus
cher les billets circulaires et d’abonnement et les billets à tarif différentiel qui étaient une des plus heureuses innovations de ces deimières années.
Par décret royal, M. Fani, ministre
de la justice a nommé une commission pour étudier des réformes aux
lois qui régissent la famille. Elle devra étudier les problèmes suivants:
le mariage civil précédant le religieux,
le divorce, la reiîherche de la paternité, les droits patrimoniaux des époux.
Ce sont des questions qui agitent depuis longtemps l’opinion publique, et
le ministre aurait mieux fait de soumettre ses idées au Parlement par des
projets de lois concrets et définitifs,
plutôt que de laisser reposer ces questions dans les bras d’une commission,
pour compétente qu’elle soit.
Le député Astengo a présenté une
motion demandant au gouvernement
d’élever le montant des pensions de
retraite aux employés de l’état, pensions devenues insuffisantes à cause
du renchérissement de la vie. Des centaines de pensionati attendaient sur
la place de Montecitorio le résultat de
la démarche, qui a dû être retirée par
le proposant, vu que le ministre du
trésor a refusé absolument de la prendre en considération, ne voulant pas
compromettre l’équilibre du budget.
A la demande de l’appel nominal les
deux tiers des députés présents se sont
courageusement esquivés (squagliati)
pour ne pas rester entre l’enclume et
le marteau !
Très animée la séance de vendredi
dernier. Le préfet de Florence ayant
interdit la représentation du drame
Romanticismo de Rovetta, parce qu’il
craignait une manifestation hostile à
l’Autriche, deux députés de gauche
ont interrogé le ministre le ITntérieur
à ce sujet. On a supplié le gouvernement de ne pas s’opposer aux aspirations nationales et de ne pas revenir
au système honteux de la censure par
une déférence excessive pour une puissance voisine. Les discours chauds de
patriotisme auxquelsM.Calissano,soussecrétaire d’état, s’est en partie associé, ont fait frémir d’enthousiasme l’assemblée. Espérons que les susceptibilités toujours en éveil de notre voisine
et alliée ne se réveilleront pas de nouveau à cette occasion et qu’il ne faudra pas faire des excuses. Il semble
pourtant qu’un vent plus favorable
souffle à la frontière orientale, et que
les rapports de bon voisinage se font
meilleurs.
France. Le général Brun, ministre
de la guerre est mort subitement dans
son bureau du nainistère. Il était chef
de l’état major général. Pendant son
gouvernement il a réalisé d’utiles réformes: ses deux préoccupations lés
plus grandes furent l’aviation militaire et le rajeunissement des cadres.
Le ministère Briand est tombé et
la succession est ouverte parce que
l’ex président du Conseil a déclaré
formellement ne pas vouloir essayer
encore de constituer un nouveau cabinet. Une interpellation sur la façon
dont on applique la ,loi des congrégations,, et le vote sur la question de
confiance où le gouvernement n’ a
remporté qu’une faible majorité c’est
ce qui a provoqué la crise. Mais depuis quelques semaines déjà il soùffiait un vent d’opposition, et les adversaires du cabinet n’ attendaient
qu’une occasion pour le renverser. M.
Briand l’a déclaré dans la lettre très
ferme et très digne qu’il a écrite à
M. Fallière. Le président de la République a offert à M. Monis, sénateur
radical, ex-ministre dans le cabinet
Combes, de constituer le nouveau cabinet. Mais il a réservé sa réponse
définitive et, au moment où nous écrivons nous ne savons pas s’il a accepté
le mandat, quoiqu’on publie déjà des
listes des membres du nouveau ministère.
Suisse. Une polémique désagréable
occupe eu ce moment quelques journaux suisses et italiens. Il s’agit de
la publication de fausses nouvelles sur
des maladies épidémiques, le choléra
surtout, destinées ces nouvelles à éloigner les étrangers de notre pays pour
favoriser l’industrie des hôteliers en
Suisse. Même en admettant la réalité
de ces faits, il y a pourtant une forte
dose d’exagération dans les récriminations de la presse italienne qui voit
un noir complot organisé pour détourner de l’Italie les étrangers qui viendraient à l’occasion des fêtes jubilaires. Il est pourtant juste et nécessaire
de démentir ces faux bruits et affirmer hautement que la santé pubUque
est maintenant excellente dans notre
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