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19 Juület 1935-Xin
N* 29
Spebb.
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes ....
Etranger................................
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par bb: Pour 6 meia'
L. 10,- 6,
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administrationder£c/to(Via Wigram, 2)
• Dans toutes'les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PA'
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AVANCE.
. S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof.’Loms Micol - Torre Pellice — pour
l’AdminiatrattoB, au Bureau du journal, Via Wigram, N* 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commen*
cernent de l’année.
O Ls niimteo: SO Mnibnes O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, Justes, pures, aimables..^- âigaes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
La réoDion dn XY août
« générale » cette année, pour le Val Pélis
et le Val Pérouse, se tiendra D. v., dans
la localité centrale des Pians de Prûrustin.
Le programme détaillé sera publié prochainement ; dès aujourd’hui nous annonçons que le service d’ordre sera fait par
la jeunesse de la Paroisse locale, qui
organisera aussi un service de « buffet ».
La Commission de District.
L’ÉCHO prendra, comme d’habitude,
une semaine de vacances : le numéro qui
ne paraîtra pas est celui du 2 août.
Que ceux qui ont des communications
à faire veuillent bien nous les envoyer
pour le numéro du 26 juillet.
Nos correspondants sont aussi priés
d’en prendre bonne note.
PPM U fl» limiSDU
Le oepo^ apoe^ le ûi>avail.
« Venez à l’écart, dans un lieu désert,
et prenez un peu de repos ».
Marc VI, 31.
De long mois de travail, des journées
caniculaires auxquelles nous ne sommes
guère habitués sous cette latitude, nous
donnent une douloureuse impression de
fatigue et d’impuissance. L’appétit s’en
va, le sommeil fuit nos paupières, tout
effort nous met en nage et nous laisse
plus alourdis.
Il est donc tout naturel que ceux qui
le peuvent prennent des vacances et du
repos, allant à la mer ou à la montagne.
La légitimité du repos est reconnue
par Jésus, et cela est pour nous le sujet
d’un grand encouragement ét la preuve
que notre Maître s’est préoccupé de tous
nos besoins, même de ceux de la vie
physique: « Venez à l’écart, dans un lieu
désert, et prenez un peu de repos >.
Ici je me permets d’ouvrir une parenthèse pour relever que la villégiature
telle qu’elle est conçue et pratiquée par
beaucoup de gens, n’est pas une source
de repos, loin de là. Trop de villégiateurs
recherchent les localités les plus fréquentées pour s’amuser: ils sont alors dans
une excitation continuelle et le repos chèrement payé reste une chimère.
Voyons comment Jésus conçoit le repos.
Tout d’abord il doit être la récompense
accordée au travail: « Les apôtres se rassemblèrent auprès de Jésus, et lui racontèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné».
Jésus leur avait confié une grande mission, et ils s’en étaient acquittés avec le
plus grand dévouement allant, venant,
instruisant les foules, guérissant les malades.
Mais les forces humaines ne sont pas
inépuisables, elles ont des limites, aussi
Jésus pense-t-il qu’il faut accorder à ses
ap*Ôtres un peu de repos.
Et qu’il est doux le repos après la
lutte, après'le travail fidèlement accompli!
Il est de toute évidence^que les apôtres
n’avaient pas terminé leur mission d’une
manière absolue, définitive, mais Jésus
sait qu’il est bon de s’interrompre parfois afin de poursuivre ensuite avec plus
d’entrain, plus de force, plus de joie.
L’arc trop tendu ne dure pas longtemps,
il finit par se casser.
« Il allait et venait tant de monde qu’ils
n’avaient pas même le temps de manger».
L’homme pourtant, dans l’intérêt même
de son travail, doit trouver le temps de
manger et de se reposer?
C’est ce que Jésus ordonne à ses apôtres.
Quelle est la nature de ce repos?
Aujourd’hui, les gens vont se reposer au
cinéma, au théâtre, à une partie de football, ou à la plage ou à la montagne
choisissant de préférence les localités à
la mode.
Et quand ils se sont bien reposés, ils
rentrent chez eux avec le système nerveux
plus détraqué que jamais.
Jésus, dans sa divine sagesse qui semble
pourtant bien simple, dit aux siens :
« Venez à l’écart, dans un lieu désert *.
La solitude a un double avantage:
elle est reposante, mais en plus elle invite
à la méditation et à la prière, elle repose
le corps et l’esprit.
Ajoutons encore que le repos ne doit
pas être un point d’arrivée seulement,
même s’il a été précédé par un travail
intense, il doit être un point de départ.
Nous ne dey,on§ nous reposer que pour
retremper nos forces et reprendre ensuite
la course, avec plus d’hâleine.
Le moment viendra toutefois où nos
forces seront usées à tel point que nul
repos ne pourra les rétablir; l’organisme
physique doit succomber...
Et alors? Ce même Jésus qui a pourvu
au repos des siens lorsqu’ils étaient sur
la terre, pourvoira la paix, la tranquillité
du ciel à tous ceux qui l’aiment et le
servent.
Nous allons donc travailler, lutter et
attendre en toute confiance, même si le
repos, sur cette terre, nous est parfois nié.
jo 1^01^01^0lis
La puissance de TEYaDgile.
J’ai lu avec le plus vif intérêt, dans le
Journal des Missions Evangéliques (N* du
mois de Juin) le 110® rapport de la Direction de la Société des Missions Evangéliques de Paris.
Nous n’allons pas nous arrêter sur les
points obscurs, sur les effets de là crise,
sur le manque d’ouvriers, sur les réac' fions catholiques...
Il nous faut cependant relever le zèle
des missionnaires et la fidélité à toute
épreuve des néophytes.
Voici ce qu’écrit un des ouvriers de
Madagascar, au lendemain d’une épidémie de peste et de grippe.
« Si la santé de mes fidèles est lamentable, si leur bourse est plate, si leur nourriture est très insuffisante, leur cœur est
vaillant; c’est pour moi un miracle renouvelé que nos 110 églises soient encore debout et fassent même des progrès
réjouissants sous la triple rafale d’une
mortalité effarante, d’une propagande catholique très violente, et d’un dénuement
matériel lamentable. Nous avons plus de
communiants que jamais, et quelques nouvelles églises se forment. Quelle merveille ! presque tous nos Pasteurs sont
admirablement fermes à leur poste, alors
que plusieurs d’entre eux doivent vivre
avec des salaires de famine
Un missionnaire du Cameroun peut
fui aussi écrire :
«L’œuvre missionnaire va bien et fait
des progrès, mais dans la souffrance ; la
crise a tout ébranlé, mais l’Evangile est
annoncé, des néophytes baptisés, la Sainte
Cène distribuée, la foi fait des conquêtes...
Mais ce qui me navre c’est que voici
six^mois que les collaborateurs de la
Mission n’ont rien reçu dans leur lointaine brousse ; les cotisations des chrétiens ne suffisent plus, le commerce est
arrêté et le peu que l’on gagne va aux
impôts et aux nécessités primordiales du
corps. Malgré cela, tous tant que nous
sommes, nous sommes tous restés fermement chacun à son poste; je n’ai pas vu
un aéul catéchiste venir à nous pour faire
des adieux, bien que les privations soient
grandes: plus de pétrole, plus de savon,
des vêtements en loques ; mais personne
n’a abandonné son école, ou sa classe de
Câtéchumènes. Notre seule prière est que
i’Eternel nous prenne en pitié».
L’Evangile peut produire de tels miracles, mais quelle grande responsabilité’
assument les chrétiens devant Dieu en
j laissant souffrir ainsi ces ^dèles messa.,^s. Tandis que l’œuvre serait si proJtçttante, voilà que,par force il faut diTtiffiuep le nombre des ouvriers;-la Société des Missions de Paris note avec le
plus profond fêgret que 52 noms de missionnaires en activité ne paraîtront plus
sur le rapport de l’année 1935. Ils ne
seront remplacés que par 25 nouveaux
noms, soit une diminution en 2 ans, de
27 unités.
Pourquoi cette diminution? L’argent
manque. Les chrétiens lui ont trouvé
d'autres débouchés...
Uns histoire à écrire.
Il n’y a pas bien longtemps que quelqu’un a proposé d’aménager au Musée
Vaudois de La Tour une section consacrée aux souvenirs de notre œuvre d’évangélisation. L’initiative est digne de toute
louange, mais elle ne suffit pas à faire
connaître l’histoire de cette œuvre. Nous
sommes en général assez bien renseignés
sur les différents champs missionnaires,
car nous avons à notre portée des journaux, des revues, des livres, sans parler
des nombreuses conférences que les Sociétés des Missions organisent.
Notre œuvre d’évangélisation est au
contraire très mal connue : nous entendons
quelques-uns de ses représentants aux
grandes réunions du XV août et au Synode, mais, à peu d’exceptions près, c’est
tout. On a bien fait, au cours des dernières années, quelques heureuses tentatives, mais un vrai plan de travail manque
encore: nous avons eu d’intéressantes
nouvelles sur tel ou tel autre champ particulier, mais un tableau d’ensemble reste
toujours- à brosser.
Les renseignements qu’on nous donne
sont du reste toujours actuels et regardent
l’heure particulière que nous traversons.
L’actualité est une très bonne chose et
nous ne saurions nous en passer, mais
il y a aussi une actualité historique que
nous ne devons absolument pas ignorer.
Pour mieux comprendre les efforts d’aujourd’hui, il nous faut connaître ceux du
passé.
Voilà pourquoi j’aimerais que quelqu’un
entreprît d’écrire une histoire populaire,
vive, dramatique de notre œuvre d’évangélisation depuis ses origines jusqu’à nos
jours.
On a bien publié en 1899 « Riassunto
Storico della Evangelizzazione Valdese
durante i primi cinquant’anni di libertà
(1848-1898) », mais cette brochure doit
être depuis longtemps épuisée, et 36 ans
se sont écoulés! Il nous reste « Per non
dimenticare - Ricordi di alcuni veterani »>
compilation du pasteur PauLBosio, mais
cette œuvre est fragmentaire et ne suffit
pas à nous donner une idée générale de
l’œuvre d’évangélisation, d’autant plus
que quelques-uns de ces vétérans ont accompli leur ministère aux Vallées.
Les nombreux rapports de la Table
au Synode et des Eglises seraient une
source précieuse, mais tout le monde
n’est pas habitué aux fouilles d’archives.
Quelques données du livre Per non
dimenticare (on peut se le procurer à la
Libreria Claudiana - Torre Pellice) m’ont
profondément touché et je n’ai pu que
m’écrier: Quel dommage que tous les
Vaudois ne sachent pas ce qu’ont coûté
les débuts de notre campagne d’évangélisation !
’ Une connaissanee plus approfondie
obtiendrait certes, chez plusieurs du moins,
un double but: elle augmenterait la foi;
elle pousserait à la libéralité chrétienne
pour maintenir des positions conquises
avec de si grands sacrifices.
Elle augmenterait la foi, disons-nous,
car il est impossible de venir en contact
avec des croyants zélés, dévoués, sans
en recevoir une impression bienfaisante.
Nous reverrions aussi nos premiers évangélistes bravant la mort, allant à la rencontre de foules ameutées contre eux.....
Nous entendrions de quels sacrifices furent capables les premiers convertis qui
souffrirent tous les mépris, la faim même
pour la cause du Christ.
Dès lors on sentirait le devoir de contribuer aussi généreusement que possible
pour que rien de ce qui a été conquis
par le passé ne se perde aujourd’hui,
pour que les sacrifices des premiers ambassadeurs de la cause de Christ et des
premiers convertis ne soient pas vains.
Si d’autres ont risqué leur vie, ne serions-noüs pas capable de risquer un peu
d’argent pour que leur œuvre soit poursuivie ?
Si nos prédécesseurs ont su témoigner
de leur foi, lorsque cela pouvait coûter
la vie, serions-nous indifférents, tièdes,
peureux aujourd’hui que la liberté de
conscience est un fait acquis?
Pour retrouver « une nuée de témoins »
il n’est pas nécessaire que nous remontions au temps de l’Eglise chrétienne primitive, il suffit que nous connaissions
l’histoire de notre Eglise et de son œuvre
d’évangélisation.
Ceux donc qui contribueront à la populariser, rendront un grand service à la
cause du Christ et à notre propre Eglise.
A
Une Eglise protestante dmt être une association pour la diffuékm de l’Evangüe,
dans laquelle la catégorie « membres honoraires » ne soit pas admise. Cette tâche
incombe à tous les protestants.
Paul Monod.
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.. 2 v'v*. ;f‘ ••••. '. .. —
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3'
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L’Echo des Vallées - Vendredi 19 Juillet 1935-!
L’iNâUIÉTMDE.
Deux personnes se trwvent ajbsoiument
dans les mêmes condSticms. en apparence
du moins : l'une est tfranquiUle, confiante,
sourianite ; Fautre, au contraire, est peavi
plejoe, inquiète, souffrante. Comment explkpier ce mystère ? Je crois qu’il est inexplicable, car le sentiment de l’inquiéti;^
est une des plus étranges énigmes de la
vie de Fhoimme. On ne le rencontre pas
to^]iours là où il semblerait tout à fait
naturel — dans la pauvreté, la mailadie, la
souffrance physique ou morale — tandis
qu’ñ tourmente ceux qui, ¿qqjanœunent,
jouissent de fjous les biens de ce monde
— santé, richeaspe, condition soçiafe honorable;. L’inquiétude n’est pasT constante* elle paraît et disparaît dans te
m&ne individu, sans aucune raison particidièm Elle n’^ pas te produit d’une con^
ditfon bien déterminée d’une difficulté,
d’Un© épreuve.
De quoi dépend-eUe donc ? Evidemment
de nos dispositions personneles, de notre
état nerveux, di^ositions et état qui sont
sujets à de contdnueïes variations.
Faisons appel à notre mémoire. N’avonsnous pas été inquiets si un membre de no^
feré'famille est rentré à la maison un peu
plus tard que d’habitude? Oh.:! qu’elles
nous ont pahu longues ces minutes d’attente, quelites appréhensions, vrais cauchemars icn plein jour, ont troublé notre esprit. Nous av<Mis pensé qu’un malheur
était la cause du retard, et comme dans
un accès -de fièvre, nous avons vu un train
tan^nné par xm autre, ou une auto qui a
capoté, ou une byciclette prise en écharpe
sur la route poudreuse...
ÎAvonst-nous été inquiets toutes les'fois
qu’un membre de notre famille est rentelé avec quelque retard ? Absolument pas.
R^le générale, nous savons .trouver une
explication toute simpte, pas tragique du
.tout Papa a rencontré un apii et on s'est
assis! au café pour une çbqppe de bière ;
mataan a été arrêtée dans la rue par une
dame qui grilait du désir de raconter tou*^
tes tes mervmïtes de son bébé. Et l’enfant
lui, ,qn le sait, il revient toujours par le
chemin des écoliers, c’^teá-dire par te plus
long, à moins qu’ü ne soit poussé par la
faim, et qu’il ne vienne pour son goûter.,.
Tout cela est raisonnable, et l’on pense
ainsi quand on est raisonnable, mais... de
mauvais moments surviennent et des
RIENS assuraient ime importance énorme;
on devient inquiet pour des choses qui,
quelquefois, ne nous troublent pas du tout
L’inquiétude doit être considérée comme
un état nuiiladif et nous devons aviser, si
possibltes, aux moyens d’y porter quelque
remède.
Tout d’abord, nous devons nous efforcer
de ne pas exagérer nos difficultés, nos
épreuves, nos maux ; plus encore, nous ne
devons pas nous en créer par notre
imagination.
Il est vrai que tout n’est pas facile et
agréable dans notre vie, mais ij faut que
ce qui n’est pas de notre gré ne prenne
pas des proportions démesurées qui éclipsent te reste. Les expériences désagréable
ne sont pas seules, ü y a du bon, du beau
dans la vie, et si nous sommes sages nous
devons ouvrir les yeux sur Ites ombres et
sur les points ensoleillés, lumineux. Gare
à nous si nous fixons nos regards sur Ites
points obscurs seulement! C'est alors l’inquiétude, la peine, te désespoir. Quelqu’un
a dit que «chaque souci enfonce tm clou
de notre cercueil».
Une bonne méthode pour combattre l’inquiétude consiste à regarder au passé, aux
exi)ériienoes qu’on a faites. On comprend
alors 'qU'on a souvent été inquiet pour des
raisons qui ne devaient nullement nous
troubler ; que.jjtes grandes difficxdtés prévues ne se sont pas mêmes présentées,
que tes obstacles irimrmmtables avaient
un passage plus aisé que nous ne pensions.
Que de temps, que d'énergie, que de joie^
nous avons perdus en des préoccupations
qui hantaient notre esprit, sans avoir aucun fondement.
IMinte le chemin de la vie peut être long
et dur, pierreux ou poudreux; ce n’est
pas une raison pour nous eüarmer outre
mesure ; les difficultés forment l’homme.
Finstruisent, Fennobüssmt. Yoici donc
léeleQïent devant nous Fobsitacllei, cette
fois. Pas n’est besoin de crier ou de pleurer ; se plaindre et geindre ne sert à rien,
R faut Faifronter courageusement, yaillammeat ; ixne victoire remportée en assurera d’autres, plus grande plus éclatantes, et cfaaatera à tout jamais te sjentiinent
morbide de l’inquiétude.
- Pour le croyant, lie vrai remède contre
toute inquiiètude c’est la confiance en Dieu
et la. sounaiæîon entière, complète à sa
volanté. Si nous l’avons accepté conmie notre Père et si. nous noua efforçons de vivre cQiiune ses enfants, «nous savons qu£
toiAtes choses ooncouirmt au bien de ceux
qm . aiment Dieu ». (Romains VIII, 28).
Dès lors, quoi qu’il arrive, il n’y a plus de
place pour Finquiètude, car dans la joie
ou la peine, dans la santé ou'la maladie,
dans la richesse ou Findigence, « Dieu
garde notre entrée et notre sortie » '(Psaume CXXI, 8).
Se Canari ei le JVÍoineau
vient de ministeriura, office, et n,on de
mysterium, mystère :* c’est une partie dè
; la liturgie.
Beaucoup de spectateurs ont reçu des
' vivions artistiques inoubliables, màis il
ne faut pas oublier l’impression religieuse,
incontestable. Cé sont des vers austères,
tet un appel à ce qu’il y a de meilleur
en l’homme, que les’foules ont recherché,
. faisant grève contre les spectacles immoraux et scandaleux qu’on leur offrait par
ailleurs et le même jour.
I;: Voici la conclusion des Nouvelles Lit%téraires, qui ne font pas profession de
.^ religion d’ordinaire : « Quelque chose de
grand passe d’un bout à l’autre. Et je
i^' Crois que l’on peut ici convier le visiteur
I étranger, pour qu’il décide, devant ces
milliers et milliers de spectateurs, remplis
d’une gravité religieuse, si ce fameux rej|. proche de frivolité nationale, de légèreté
1 française, nous convient tout à fait».
C’est un des rayons du spiritualisme
qui cherche à percer le nuage, et à lancer sa flamme. H. B.
■0"0-0"0"Q-Q-0»0-€)-0-0-0-0-0-0-0-00
^ Deux canaris étaient fort heureux ensemble et le prouvaient par leurs chants joyeux
qui réjouissaient beaucoup leur possesseur.
L’un d’eux disparut. Le maître fort avare
ne voulut pas acheter un autre canari. Un
moineau, pensa-t-il, ferait l’affaire. Pourquoi
d’ailleurs n’apprendrait-il pas à bien chanter
dans la compagnie du canari ?
Or, c’est tout le contraire qui arriva. Le
moineau n’apprit pas du tout à chanter
comme le canari, mais ce fut le canari qui
se mit bientôt à piaille^ comme le moineau.
Il n’en fut pas plus heureux pour cela.
(Le Chrétien Evangélique).
i!.
Un triomphe inattendu.
Le Christianisme au XX^ Siècle (N° du
4 juillet-1935) a publie Varticle que nous
Reproduisons et qui mérite d’être signalé,
parce qu’il démontre que le public, au
fond, est dégoûté des productions immorales et que l’idéal religieux conserve toujours une place dans le cœur humain.
Malgré une publicité effrénée, les théâjtrès, les cinémas, ne font plus leurs fra%
Or, par un temps détestable, au moment
Qù Paris s’en va, pendant toute une s%'
maine, par la pluie et le froid, l’immensç
place du Parvis Notre-Dame n’a pas é^
assez grande pour contenir les milliers
de spectateurs, venus pour voir la célébration du « Vray mistère (sic) de la Pà%
sion ».
Le vieil ouvrage d’Arnoul Gréban, chanoine du Mans, et qui fut organiste à
Notre-Dame, fut écrit vers 1450, et con)prenait 34.574 vers. Il fallait bien trpjs
jours pour le jouer, et toute la ville était
abandonnée pour le théâtre, à la grande
joie des mauvais garçons. Le Mistère fût
remanié, déjà par Jean-Michel d’Angers,
vers 1486. La version adoptée par M. Pierre
Aldebert, à Paris, est une adaptation de
MM. Lionel de la Tourraise et Charles
Gailly de Taurines, synthèse habile qui
fut réalisée en 1906, et déjà représentée
au théâtre de l’Odéon.
La science moderne avait simplement
amplifié les effets — projecteurs, musique des «ondes Martenot », haut-parleürSj
harmonies électromagnétiques, amplificateurs, radio. Certains ont pu se scandaliser de voir des acteurs connus incarner
les pures figures de Jésus et de la Vierge,
mais, cette réserve faite, il y a pourtant
une réelle édification pour le spectateur,
qui réagissait, conspuant Judas, applaudissant quand les démons l’emportent en
enfer et le retournent sur le feu. L’Eglise
regardait la célébration des mystères,
jusqu’en plein XVI® siècle, comme une
œuvre pie, qui attachait les spectateurs
à leur foi et édifiait, et qui plaisait à
Dieu et au» saints en guise d’offrande
ou de sacrifice. Ils avaient une valeur et
une efficacité spirituelle, contre les calamités publiques, et surtout les pestes.
On apaisait, croyait-on, la colère divine
ou l’on méritait la protection d’un saint
patron en faisant représenter un mystère
comme on aurait ordonné un office ou une
procession expiatoire.Du reste, «mistère»
Mardi soir, sont arrivés à la gare de
La Tour environ 80 coreligionnaires de
France conduits par le pasteur de Castres,
M. L. Marchand.
Le prof. Attilio Jalla, l’infatigable organisateur de nos pèlerinages, avait été
à leur rencontre à Nice.
Une foule désireuse de fraterniser et
de se rendre utile, les attendait à la gare.
Une partie des pèlerins est logée à la
Pension Malan, l’autre à l’Hôtel Bellevue,
qui a été atteint par le Casse cou : une
corvée un peu rude pour ceux-abondamment fournis de bagages ! C’est le prix
de la belle vue !
La journée de. mercredi est consacrée
à la vallée d’Angrogne; le soir conférence
historique à la Maison Vaudoise avec le
concours de nos autorités ecclésiastiques
qui, au nom de l’Eglise, donnent la bienvenue aux pèlerins.
Il nous faut aller sous presse et nous
ne pouvons relater aucun détail ; nous
espérons le faire dans notre prochain
numéro.
En attendant nous exprimons la joie
émue d’avoir au milieu de nous un si bon
nombre de descendants des Albigeois
et des Huguenots.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
PONS REÇUS
Pour le Collège ;
In memoria del prof. comm.
Alessandro Vinay: i nipoti
Eugenio e Fulvio Davyt,
Letizia e Mario Corsani L. 100,
• »*
N.N.S., Rome, pour l’Hôpital
de La Tour L. 50,—
Id., Id., pour l’Orphelinat de
La Tour » 50,—
Id., Id., pour le Refuge Roi
Charles-Albert » 50,—
È uscita la terza edizione di:
ERNESTO COMBA
STORIA DEI VALDESI
Brochure L. 9 — Elegantemente rilegata alia bodoniana L. 12.
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Torre Pellice (Torino).
Dott. GARDIOL ENRICO
MEDICO CHIRURGO
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riceve dalle -ia alle i I
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CITILE dall’8 al li Luglio 1935-XIII.
Nascite N» 2 —^ Decessi N® 2
CHRONIQUE VAÜD0ISE
ANGR06NE. Vendredi 11 courant, nous
avons accompagné à sa dernière demeure
la dépoujlle mortelle d’Arrigo Rivoire de
Pierre, décédé aux Rivoires après une
longue et pénible maladie.
Nous exprimons aux parents affligés
notre fraternelle sympathie.
R. N.
LA TOUR. Au culte de dimanche prochain 21 courant, à 10 h. 30, assisteront
les quatre-vingts protestants français, qui
visitent ces jours-ci nos Vallées. Répondante un désir qu’ils ont manifesté, la
Sainte Cène sera célébrée. Le culte sera
fait en français et c’est M. le pasteur L.
Marchand, directeur du pèlerinage, qui
occupera la chaire.
— Samedi dernier a eu lieu l’ensevelissement de M. David Taglierò, que Dieu
a rappelé de ce monde à l’âge de 59
ans. Notre frère a beaucoup souffert ces
derniers mois, mais le Seigneur lui a
donné la force de persévérer vaillamment
dans la soumission et la confiance au
sein de son épreuve.
Que Dieu veuille répandre dans lé
cœur de la veuve sa précieuse consolation.
MASSEL. Dernièrement 1’«'Union des
Mères » a visité Praly et garde le meilleur souvenir de l’accueil fraternel des
« pralines » et en particulier de M. et
M.me Coïsson.
— Nous avons reçu avec la plus vive
gratitude: de la part de M. le maréchal
et de Madame Fernand Micol, L. 200,
pour réparations à l’Ecole du Gros Passet - de la part de M. Ignazio Bessone,
L. 50, pour les fonds de l’Eglise.
R.
POMABET. Dimanche passé ont eu lieu
les obsèques de notre sœur Avondet Louise
veuve Menusan, décédée à la Pérouse, à
l’âge de 59 ans, après une longue et
pénible maladie.
Nous renouvelons à sa sœur notre
profonde sympathie chrétienne.
— Dernièrement ont été présentés au
baptême Baret Emile de Adolphe et de
Chambón Céline, Ribét Hilda de Ferdinand et de Bernard Marguerite, Long
Romildo de Henri et de Jahier Marie,
Long François dQ }u\ts et de Tron Juliette,
Ribet Livia de Oscar et de Rochon Odette,
Bertolin Adrien de Jean et de Baret Clémentine.
A tous ces chers enfants nous souhaitons une vie longue et bénie sous le regard
de Dieu.
PBALI, Dimanche, 14 juillet, nous
avons été heureux de recevoir la visite
d’un groupe de membres de l’Eglise de
Pignerol pilotés par M. et M.me Marauda.
M. Marauda a présidé notre culte et
sa société chorale a exécuté un beau
chœur. Nous leur renouvelons encore nos
remerciemeiîts.
— Nous désirons aussi remercier cordialement ces « mamans » de Massel qui,
dirigées par M.me A. Ricca, nous ont
fait l’agréable surprise de venir passer
chez nous la journée du dimanche 30
juin.
— Le dimanche, 14 juillet, nous avons
baptisé le petit Dante Grill de Maurice
et de Richard Livia des Pommiers.
— Ce même jour a eu lieu l’ensevelissement de Peyrot Jean (Dragon) feu
François, des Orgèrès, qui a terminé sa
carrière terrestre après bien des mois de
grandes souffrances, à l’âge de 81 ans.
Que le Seigneur soit avec ceux qui
sont dans la joie et avec ceux qui sont
dans le deuil, et qu’il les bénisse abondamment.
ROBA. Quelques-uns des membres de
notre Union Cadette se sont présentés
aux écoles d’état pour y soutenir leurs
examens.
Nos félicitations, car ils ont tous réussi.
— Dimanche soir notre jeunesse a offert
une modeste soirée de bienvenue à quelques amis venus parmi nous pour la
saison de la villégiature. Nous avons bien
»
- ■
3
L’I^o Violées - Veadre<ü 19 Juillet 1935-XHÍ
■
joui de cette communion fraternelle, et
nous exprimons notre reconnaissance à
M. Corsani pour ses bonnes paroles, et à
nos acteurs pour leur zèle; et surtout à
M.lle Ida Jourdan pour la peine qu’elle
s’est donnée pour la réussite de la fête.
— Nous remercions sincèrement les
donateurs suivants : M.me Mary Grill,
une magnifique nappe de Sainte-Cène Ing. Grill, L. 50 pour l’œuvre des écoles
du dimanche - M.me Elise Charbonnier,
L. 20 pour l’Eglise - M.me M. Coucourde,
L. 5 pour la Jeunesse.
SAINT>GERMA1N. 'Asile dies Vieillards.
Dom reçus du 15 mars au 1«’^ juMet 1935.
Commiune du Perrier, pour 1934, L. 100 Commume die PraJî, pour'l934, 40 Commune de iMlassel, pour 1934, 40 - Ettiierme
Bertin, Pignieroil, à Foccasion du 3® anniversaire de la mort de son gendre,, M. le
pasteur Errmnm 'Genre, 50 - Fr. Souliieir,
à l’occasion d’une visite, 5 - M.me Tiina
Türck-Bounous, Pignerol, en souvenir de
son bien-aimé mari, 50 - Familles Guido et
Silvio Bounous et Adolphe Vola', Pignerol,
en souvenir de M. Türck-Wemer, 50 - Sow
ciiîté de Couture de FEglise Vajudoise de
Genes, 150 - M. Henri Martin, Marseüe,
38,50 - E^ise Vaudoise de Bergame, 200 îiouchard Jean, boucherie, Saint-Germain,
30 - M.lle Bouchard Elvire, Id., 20 - « En
souvenir de sa chère amie Eisa Tron », Pas^
tre Henri Pbmaret, pour 1935, 25 - M.me
Rudy et Ahce Beny-Balmas, en souvenir
de leur ^angîokftto» Jean Pierre, 25
M. lle H. iMartinat, Saint-Germain, pour
1935, 10 - iM.me Angela Elisabetta Dreher;
100 - Philip et Frank Richard, Ndrfoïk,
U. S. A., 117 - Eglise de Prali, pour 1935,20
- M. et M.me Long Altexis, Saint-Germain,
20 - Ifelise Vaudoise de Suse, pour 1935, 25
*• Mme Elise Lajntaret, Pomaret, 25 - M. le
pasteur émérite A Comba, 20.
L’année dernière, à peu près à cette
même date. Dieu rappelait à Lui M.me
Henriette Long, des Savoia de Saint-Germain. Cette excellente chrétienne n’oublia
pas notre Asile, auquel ehe voulut bien
faire un legs de 2.000 lires. Sauf erreur,
ce don considérable ne fut pas publié en
son temps sur î'Edvo. Nous tenons ■ à le
faire maintenant, avec l’espoir que bien
d’autres personnes voudront suivre le noble exemple donné par la regrettée
défunte.
Nous prions 'MM. les Pasteurs d’avoir
la grande bonté de nous faire parvenir le
plus tôt possiblte fe: cotisation habituelle
de leur Eglise en faveur de cet Asile. Et
nous adressons la même prière à toutes
les personnes qui s’y intéressent depuis de
longues années Nous avons, en ce moment,
un urgent besoin de secours pécuniaire,
non seulement pour le maintien ordinaire
de nos 65 hôtes pauvres, mais pour le dêvelopperment de l’Œuvre meme. On vient,
en effet, de mettre la main à l’œuvre pour
l'aménagement-d’une grande cuiSsine avec
toutes les dépendances néc^saires, ce qui
implique une très forte dépense. Hélas !
l’appel que nous lancions de ces cdonnes
dès le 22 mars dernier, n’a pas été en-<
tendu. Nous Ite répétons avec plus d’insisw
tance et avec plUs de foi aussi dans lé bon
cœur de tous les amis de cette belle œuvre
de bienfaisance. Barth. Soulieu
★ L’êvangéEste en retraite, M. Bert, a
donné, aux Gondins, dans la cour de ML E.
Peyronel, trois études bibliques, illustrées
par de belles projections lumineuses.
VALDESE, N. 0. Le départ pour le ciel,
de notre sœur Madame Catherine veuve
Ribet, survenu le 16 juin dernier, a laissé
un grand vide au sein de la Colonie. Née
Genre-Bert en 1865, à 20 ans elle avait
épousé M. Jean Rodolphe Ribet et, jeunes
encore, ils avaient quitté les Vallées pour se
rendre aux Etats Unis où ils étaient arrivés
en 1893, avec lespremiers colonsà Valdese.
Le journal de Morganton, « The NewsHerald » dit d’elle: « Elle était parmi les
membres fidèles et dévoués de l’Eglise
Vaudoise et, huit jours avant sa mort, elle
se trouvait encore à sa place au culte.
Elle laisse cinq fils dont trois sont à
Valdese même et deux établis ailleurs
aux Etats-Unis.
« L’enterrement eut lieu le 17 juin et
fut présidé par le pasteur M. J. H. Caligan.
« Ses nombreux amis la regrettent et
expriment leur sympathie à tous ses
parents d’Amérique et d’Italie ».
— Le numéro suivant du € News-Herald » nous apporte la nouvelle d’un nouveau décès, celui de M.me Catherine veuve
Panse, rappelée à Dieu le 21 juin, à
1 âge de 74 ans. En 1887, elle s’était unie
en mariage avec M. François Parise et,
ensemble, ils s’étaient rendus' d’abord
dans la Caroline du Sud, et ensuite à
Valdese en 1903.
La vie de M-me Parise est empreinte
d une vraie piété ; elle s’est toujours
intéressée aux œuvres de son église et
en a fréquenté très régulièrement les
cultes.
_ Deux filles mariées lui survivent ainsi
que deux fils, dont l'un est établi à NewYork.
En l’absence du pasteur Caligan, ses
funérailles ont été présidées par Jean
Pons, ex-conducteur de l’égiise, actuellement professeur dans un Collège des
environs.
«
PERSONALIA.
Deux familles pastorales viennent d’être
réjouies par l’arrivée des petits Josué René
hi jean, le premier, fils de M. Tullio Vinay,
et le second de M. Ernest Ayassot.
Nos meilleurs vœux.
iK « ÿ
Nous reproduisons de VEco delta Riviera:
« Il Questore della Provincia Comm.
Augusto Bonnet è stato insignito dal
Presidente della Repubblica della «Commenda dell’Ordine Austriaco al merito »
in segno della sodisfazione di quel Governo
per l’opera prestata dal bravo funzionario.
. Tale notizia sarà appresa con sincera
gioia non solo da tutti i funzionari dipendenti, che amano il comm. Bonnet come
un buon Papà, e glielo dimostrano moltiplicandosi in zelo ed attività nelle loro
mansioni, ma dagli innumerevoli ammiratori ed amici che egli conta in Provincia ».
Nos félicitations au distingué fonctionnaire.
Nos Citonrs instmctifs (i passt-temps).
Nos concours sont ouverts à tout le
monde. Il n’est requis d'autre condition
que d’envoyer chaque réponse sur une
feuille séparée (une feuille par question),
en répétant, en tête de chacune, le nom
et l’adresse du concurrent. Les réponses
aux questions Xlll, XIV et XV devront
parvenir avant le 2 août 1935 à l’adresse
suivante : Concours de « L’Echo des
Vallées » - Imprimerie Alpine S. A. Torre Pellice.
XIII.
Le dialogue historique qui suit est un...
musée d’erreurs, puisqu’il contient différents fragments de phrases authentiques
de notre histoire. Il s’agit de séparer ces
fragments les ans des autres et de nous
dire leur provenance (consulter Les Vaudois
des Alpes, par J. Jalla).
— Remetiez-vous-en à la clémence de
S. A. R. et soyez certain qu’il ne vous
sera fait aucun outrage.
— Si votre canon tire, nos rochers n’en
seront pas épouvantés, et nous entendrons
tirer.
— Regardez encore une fois vos montagnes, et puis plus jamais...
— Nous sommes dans les héritages que
nos pères nous ont laissés et nous espérons
de ne point nous séparer ni désunir tant
que Dieu nous conservera la vie, et quand
bien nous aurions le malheur de nous voir
réduits à trois ou quatre.
— Vous n’avez qu’un prince à servir.
Servez votre prince fidèlement.
— Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux
hommes.
XIV.
Quel est le verset du quatrième Evangile
qui vous plaît le plus ? et pourquoi ?
(Ne pas dépasser les 50 mots).
t
XV.
Quel est, selon vous, le plus grand personnage de la Réformation ? et pourquoi ?
(Ne pas dépasser les 50 mots).
Mes lecteurs — à vous.
• LE SPHINX VAUDOIS.
Faits et Nouvelles.
La Conférence internationale du Travail et le chômage des jeunes. — Parmi
les sujets abordés par la dernière Conférence internationale du travail, siégeant
à.-Genèv.e, il en est un qui revêt une
grande importance pour les U. C. J. G.
Nous voulons parler du chômage des
jeunes. Des délégations de ceux-ci, et de
toutes les tendances, depuis de jeunes
chrétiens jusqu’à des jeunes socialistes,
ont tenu à présenter des pétitions à cette
Conférence. Voici ce que le journal jociste « La jeunesse ouvrière * dit de cette
manifestation : « De toute évidence l’appel de la jeunesse aux bras ballants a
marqué d’une trace profonde les travaux
de cette 19® session de la C. I. T. , La
gravité des problèmes posés par le chômage des jeunes est apparue aux délégués gouvernementaux et patronaux sous
un aspect humain qu’aucun rapport ou
qu’aucune statistique ne suffisent à donner. Et c’est sûrement avec plus de sympathie et de compréhension que certains
d’entre eux ont agi par la suite dans un
sens favorable à notre cause... ».
Avec quelques amendements de détail,
la: Conférence a adopté le projet de recommandation et la résolution préparée par
le B. I. T., et que l’on peut lire dans
lé rapport spécialement publié pour cette
Conférence.
La recommandation traite de la prolongation de la scolarité obligatoire et du
relèvement de l’âge minimum d’emploi
au travail, qu’on propose de porter à 15
ans; de l’enseignement général et professionnel; de l’utilisation des loisirs des
jeunès chômeurs et de l’aide sociale à
leur accorder; de l’intervention d’organisations professionnelles ou d’associations privées ; de la création et de l’organisation de centres spéciaux d’emploi ; de
l’institution de travaux publics spéciaux;
du placement et du développement des
possibilités d’emploi normal.
Comme on le voit, sur plusieurs points,
les Unions chrétiennes de jeunes gens
travaillent déjà, e,t en de nombreux pays,
dans le sens de cette recommandation.
Elle contient, cependant, des suggestions
précieuses et nous suggérons aux chefs
de file unionistes d’acquérir soit le rapport « gris-bleu », soit le texte de la
recommandation et des résolutions, qui
leur apporteront des idées à exploiter
et à inettre en pratique.
(Service d’information des U. C. J. G.)
* * •:
Canada. Un congrès de la jeunesse.
Un événement unique a marqué la dernière semaine de mai, à Toronto. Des
représentants des organisations de la
jeunesse catholique, athée, communiste,
conservatrice, juive, des U. C. J. G. et
J. F. et de bien d’autres sociétés se sont
rencontrés pour discuter les problèmes
qui les concernent tous. Il y avait là 400
jeunes gens appartenant à 170 associations. Les sujets principaux étaient la
guerre et .l’éducation pour la paix. La
note dominante fut que la collaboration
est nécessaire pour assurer l’avenir de
tous. Une action commune pour la paix
sera entreprise. On recommande que
l’instruction soit plus largement et plus
librement impartie. On estime que le
chômage deviendra permanent si le profit,
plutôt que Futilité, reste le mobile de la
production.
(Service d’information des U> C.J. G.)
Les médumts sont dam ce wxmde potar
exercer la patímce dès bons.
SÂmr-Avomsm,
• • •
Sois nmet quand tu as donné, parie
quand tu as reçu.
(Fhoyerbe
RECTIFICATION.
L’Echo des Vallées, N“ 28 - Rubrique Don
reçus pour l’Orphelinat. Au lieu de : Les parents
de Lydie Qay, Prarustin, à la mémoire - lire:
In memoria de Lydie Gay: Giulia e Lisa Gay,
L. 500 (titre).
Les familles RivoiRE-CHAUVlE, CoiSSON-RIVOIRE, REVEL-RIVOIRE, RlVOIREMONNET, et CpiÎSON-PAèTRÉ, remercient
vivement toutes les personnes qui de différentes manières leur sont venues en
aide pepdant la longue et pénible maladie
•de leitj’cher
ARRIGO
et particulièrement le doct. Quattrini, les
sœurs Mélanie Cardon et Louise Stallé,
le pasteur M. R. Nisbét, l’A. N. C. et tous
ceux qui ont pris part a leur deuil.
Angrogqe, 11 juillet 1935-XIII.
BIBLIOGRAPHIE.
Daniel Monnier : Sermons pour les enfants. — Paris - Berger-Levrault, 1935
- 200 pages 16®. — Prix : 12 francs.
Ce volume, que l’auteur envoie en *
« hommage aux petits des Vallées » a
réussi à mettre en harmonie deux termes
apparemment inconciliables. Qu’y a-t-il
de plus ennuyeux, de plus lourd, de plus
long à supporter pour des enfants, qu’un
sermon ? Cette chose impossible. Fauteur
a pu l’accomplir, grâce à son grand amour
pour l’enfance, grâce aussi à sa longue
expérience des écoles du dimanche, des
disséminés, des groupes de vacances en
montagne ou au hord de la mer.
Un cantique approprié, une lecture *
biblique, une anecdfote fixant dès l’abord
l’attention du jeune auditeur, pour Famener
tout doucement aux pieds de Jésus ou
auprès des apôtres, une prière finale, et
l’enfant, non seulement sans fatigue, mais
avec plaisir, a tout écouté avec tant
d’attention que l’essentiel se grave dans sa
mémoire et enrichit le trésor de son cœur.
A remarquer, d’ailleurs, qu’il ne s’agit
pas de l’âge le plus tendre, mais d’enfants >
de_ huit à quatorze ans.
Ces dix sermons pour enfants, que les
adultes liront aussi volontiers, seront particulièrement précieux pour les mamans
pendant l’été, pour les unions cadettes,
pour les directeurs et moniteurs d’écoles
du dimanche. Aussi M. le pasteur J. Laroche, dans sa préface, remercie-t-il chaleureusement Fauteur au nom de la Société
des Ecoles du Dimanche de France, dont
il est le directeur.
Nous l’assurons également de notre
vive reconnaissance, au noms des « petits
des Vallées ».
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PAOLO R0STAGN0
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TORRE PELLICE —
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VALLI VALSESI. .
AN6ROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA Si GIOV, - Pastore : Lorenzo Rivolra.
MASSELLO Pastore ; Alberto Ricca*
PERRERO - Pastore : Oreste Peyronel.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Matìiieu. ' •
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coìisson,
PRAMOLLO - Pastore ; Ermanno Rcetan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido lÙvoir.
RICLARETTO - Can<L TeoiL A. Janavei
RODORETTO - Cand, Ted. A. Peyronel.
RORA’ - Pastore : Enrico Géymet. ,
S. GERM. CHISONE - Pastore'; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pàstorè ¡-Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahler.
ABBAZIA T «Chiesa di Cristo». Cidto alle
ore 16 - Pasteare : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastóre : Giovanna Miegge, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4
■■ r Pastore: Arnaldo Comba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Dio.
dato Rosati, Via Piave dei BaliUa, Casa
Fiorina, Rione S. Paolo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VàUecrosla
- Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA >- 'Chiesa : Via dei MUle, 4 - Pastore :
' Enrico Meynìer, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaocaro' - Pastore : Antonio Miscia.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Malda, 15 Pastore : C. Bonaria, ivL
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Via Filippo MeRana, 8.
CASTELVENERE - Chiesa EvangeUca.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore ; Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa EvangeUca - Da Orsara.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Chiesa .Evangelica - Da Torre Pellice.
COMO - Cliiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore ;
Rinaldo Malan, ivi.
CORATO - Chiesa Valdese : Corso Maz.zini, 27 Pastore : Giuseppe Castiglione, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - .Chiesa ; Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Teol. Beniamino VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore ; Virgilio Sommanl - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10.
FORANO - Chiesa - Pastore ; Paolo Coisson,
Forano Saibino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore ;
Emilio Corsani, Via Curtatone, '2.
• GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
' Caltanissetta.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa E'vangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via GaUl Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore : Seiffredo Cclucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca ;
Piazza M,issar% 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore : Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Mcre-_
schini. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M.— Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore ; Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore ;
Elio Eynard, ivi.
PESCO LANCIANO - Chiesa Evangèlica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Psistore ; Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco ;
Via PossidDnia, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via PbsaidDnia, Casa MedicL
RISSI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi - Coadiutore ; Cand. TeoL Ernesto Ayassot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore ; Paolo
Bqsìq, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIE^ARBNA - Chiesa ; Via Giosuè Oarducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica -- Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi
SANREMO - Chiesa ; Via Roma, 8 - Pastore ;
Ugo Janni, M.^
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa ^Valdese ; Via S. Domenico, 5
- Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
'Via F. Di Palma - Pastore : Gustavo Bertin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori; Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore AchUle Deodato, ivL
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Jifle« Tron, directeur-responsable
Torri Pollici - Imprimerie Alpine S« A*
Il culto principaie si celebra in tuite le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
valdese - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiei’e Pastore Guido Comba, segretario - Via
Quattro Novembre, 107 - Roma (101).
A. W. A. S. - Segretario Generale : Pastore
Guido Miegge - Room 1005, 156 Fifth Av. New-York City.
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
412, Roma (126) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; Enrico Meynier,
Silvio Pons, Giovanni Bonnet, ^Mariano
MoreschinL
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
IS'HTUTO FEMMINILE VALDESE - VaJlecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
IS'nTUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Tbrino .
- Via BerthoUet, 34 - Direttore; Gr. UBì f
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre PeUice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede; Pomaretto (Tcrino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASIIC PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (JDep.to de Colonia) Pastore ; Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore ; Enrico
Beux —i Pastore emerito ; Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore;;Daniel Breeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : Carlo
Negrin, Ombues de LavalJe.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POIGNIA (Pep.to
de Colonia) t Evangelista : EmUio Ganz,
Colonia Vaidense.
DOIGRES e S. SALVADOR - Pastore : Giovanni Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore ; da destinarsi
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Pastore : da destinarsi ,, y
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore : Silvio Long, Estaclón Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia " de Santa
Fè) - Evangelista Carlo Alberto Griot,
Estación WUdermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rios) Visitata periodicamente.
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la linea - Avvisi economici, L. «,*5 per
parola per una volta - L. «,«« per due
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5,48
6,35
(3)
0,25
1,03
1,22
6,- ) 7,20 10,10 12,36 16,58 18,20 (1) 19,48 (2) 21,03
6,04 J 7,23 10,15 12,41 17,02 18,24 19,52 21,08
6,15 t 7,36 10,26 10,45 12,52 17,15 18,41 20,05 21,20
6,36 7,- 7,52 13,13 17,38 19,04 20,26 21,39
6,50 7,26 8,05 11,06 13,34 18,01 19,19 20,52 22,02
7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 19,51 21,30 22,40
4,50 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 (1) 18,25 19,06 20,02
5,29 7,22 8,28 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,53
5,54 7,48 8,45 12,36 14,23 18,18 19,24 19,46 21,14
6,14 8,06 8,59 12,53 14,40 18,39 — 20,03
6,25 8,17 9,10 13,04 14,51 18,51 —.— 20,14
6,30 8,21 9,14 13,08 14,55 18,55 20,18
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
OBABIO AVIOMOBILE TOBBE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriols >
Villar P. .
ViaFourca »
BobbioP. a.
8,30 (•) 15,05 19,05 BobbioP.jo. 6,30 (*) 11,55 17,35
8,35 15,10 19,10 ViaFourca ». 6,35 12,— 17,40
8,42 8,49 15,17 19,17 VillarP. » 6,41 12,06 17,46
15,24 19,24 Chabriols » 6,48 12,13 17,58
8,55 15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18,9- 15,35 19,35 Torre P. a. 7,- 12,25 18,05
(•) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.) »
Abbadia »
Riaglietto-FiugeraCfflc)»
S. Martino »
Porte »
Malanaggio (fac.) »
S. Germano »
VillarPerosa »
Dubbione >
Pinasca »
S. Sebastiano »
Perosa Argentina a.
6,45
6,53
6,56
7,
7,03
7,06
7,14
7,24
7,32
7,35
7,41
7,45
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
(I)
8,45
8,52
8,55
8,58
9,01
9,04
9,08
9,12
9,19
9,26
9,29
8,45
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano »
Pinasca • »
Dubbione »
Villar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-Fiugera(/oc>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,43
6,46
6,52
6,55
7,02
7,14
7,16
7,20
7,23
7,26
7,30
7,33
7,40
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
9,35
(2)
8,55
(2)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,45
12,52
12,55
12,58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13,36
13,39
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
15,10
15,18
15,21
15,29
15.35
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17,
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
(3)
19,52
19,59
20,02
20,05
20,08
20,11
20,14
20,17
20,24
20,31
20,34
20,39
20.42
9,02
9,05
9,15
9,22
9,25
9,28
9,31
9,33
9,36
9,39
9,45
(I)
9,45
9,48
9,52
9,55
10,02
10,10
10,13
10,17
10,20
10,23
10,26
10,29
10,35
12,05
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(3)
19,25
19,28
19,33
19,36
19,43
19,50
19,53
19,58
20,01
20,04
20,07
20,10
20,15
(1) Festivo dal 14 Luglio al 1" Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo fino ai 13 Luglio e dai 2 Settembre in poi.
ORARIO AUTOMOBILE PEBOSA-PEBBEBO-PBALT.
Perosa Argentina P- 9,— 13,50 19,30 Praly (Ghigo) P- 5,05* 10,35 16,15
Pomaretto » 9,08 13,58 19,38 Praly (Villa) » 5,10* 10,39 16,20
Chiotti-Riclaretto * 9,23 14,13 19,53 Rodoretto » 5,19* 10,47 16,29
Trossieri-Faetto » 9,27 14,17 19,57 Crosetto-Gardiola » 5,28* 10,55 16,38
a. 9,30 14,20 20,- Pomeifrè » 5,41* 11,07 16,51
Perrero p- 9,35 14,25 20,05* Chiabrano-Maniglia > 5,45* 11,11 16,55
Chiabrano-Maniglia » 9,43 14,33 20,14* Pprrpim a. 5,55* 11,20 17,05
Pomeifrè » 9,47 14,37 20,19* r ci 1 ci u P- 6,- 11,25 17,15
Crosetto-Gardiola » 9,59 14,49 20,32* Trossieri-Faetto » 6,03 11,28 17,18
Rodoretto » 10,07 14,59 20,41* Chiotti-Riclaretto t * 6,07 11,32 17,22
Praly (Villa) » 10,16 15,06 20,50* Pomaretto ' id 6,22 11,47 17,37
Praly (Ghigo) a. 10,20 15,10 20,55* Perosa Argentina a. 6,30 11,55 17,45
li servizio fra Ferrerò e Praly si efiettua nei giorni 16 e 30 Giugno e dai 1“ Luglio al 16 Settembre.
(•) Dal 14 Luglio ai 1* Settembre.
m
COCKAC BRANCA
IME DICIM
jptùclc&i innjclliéMné(x^^ . a.
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0)
21,15
21,22
21,25
21,28
21,3!
21,34
21,37
21,40
21,47
21,55
21,58
22,02
22,05
(1)
20,39
20,42
20,47
20,51
20,57
21,04
21,07
21,10
21,13
21,16
21,19
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21,29