1
Soixante-treizième année
12 Février
•XV
N« 5
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L'ECHO DES VA
PARAISSANT CHAQmi VENDREDI
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PRIX D’ABONNBMBNTt
ItaOe et Colonies italiennes ....
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Ls nnmlfo: VO MntimRi
3
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., digîws de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
31 y a cinq joors....
...et quatre cent-deux ans que paraissait,
à Serrières, près de Neuchâitel, la Bible
d’Olivétan, cette Bible dont on a subrepticement inséré dans la préface que
«les Vaudois, peuple évangélique,
ont mis ce trésor en publiqm ».
Les Vaudois peuple ; les Vaudois pemple
évangélique.
Voilà une bien vieille explication du mot
peiiple que d’aucuns voudraient biffer devant le nom de Vaudois, comme si le mot
peuple ne s’employait pas qu’en .anthropologie, en ethnographie, ou en géographie.
Pour établir ce qu’est un peuple, ou une
race, ü ,ne s’agit pas seulement d’étiidier
ou d’entrevoir des corrélations adthropobiologiques entre les crânes et les sangs,
eomnr^ l’observait René Martial dans son
étude sur << La Raoe française », mais a,ux
justœ dires de Marcel Israël, ü faut admettre que ce nom «désigne aussi un
groupe d’individus ayant un long passé ds
traditions communes, d'usages et de pensées communs. La race, aliors, n’est plus séparée d’une autre pat. des caractères physiques, mais par des caractères moraux ».
A la race, au peuple, au sens anthropologique, s'oppose la race au sens historique.
« Ce qui dmente les différents rameaux
d’un peuple, observe encore le doct. Martial, ce sont les traits spirituels. Le ciment est tout de nature psychologique»,
donc morale et religieuse, aussi, puisque
religion et morale sont bien au fond de
la psychologie, heureusement, de nombre
d’individus.
T.d est le peuple évangélique qui a donné
le jour à la Bible d’OUvétan et qui ne constitue un peuple qu’en tant et pour autanc
qu’ü est ou qu’il sera un peuple évangélique, vraiment, foncièrement évangélique
au plus strict sens du mot.
Il en découle que notre peuple n’est pas
clôturé en lui-même par des frontières raciales et que, tout comme il s’est fonné
par d’infinis apports heréticaùx de persécutés ou de rescapés venant un peu de je
ne sais où, « de l’Orient et de l’Occident »,
pour employer uhe expression biblique,
ainsi il continue à maintenir son élasticité en englobant dans son giron, comme
de vrais groupes sanguins analogues, des
individus et des familes aux « traits spirituels » s’identifiant avec les siens.
Cela n’a lieu ni en un jour ni en deux
ans. Le temps n’a point de valeur ici, mais
c’est bien lui qui plasme et amafeame, '
Quand les Vinay, les Rostan, les Roman, les
Pasquet, les Durand, les Hugon, etc., etc.,
sont-ils entrés à faire partie du peuple vaudois, de ce peuple évangélique ? Certes, pas
tous à la même époque. Loin de là !
Et d’où sortent-ils ? Pas tous de la même
souche racique. Peut-être, pardon, de je ne
sais où ! '
La seule chose qui en fait un peuple c'est
l’affinité spiritueUe, ou religiei» si mieux
vous semUe. A l’avenir, dans un avenir
lointain peut-être, combien de ces noms
auront disparu et combien d'autres les
auront remplacés ? C’est là ce que nous
pouvons préconiser d’une manière certaine et dont nous pouvons hâter ITaecrois
5cttitnana di îtittunzia 1937
■
Sarà la setiimana da! 14 a! 21 febbraio, nel
me^^o della quale la 'storica data a noi sì cara parla,
con eloquenza che si fa ogni anno più potente e incalvante, della grande benedizione che sempre segue come
premio Veroica fedeltà nel sacrifizio.
vfi''
Come in ogni comunità sarà disposto ed annunviato,
gli atti di rinunzia a favore deità Chiesa culmineranno
:J,'v
nella raccolta delle offerte nei culti detta ì)omenica 21.
Sa sottoscrivione S. 0. S.,.:che sta mirando a due
ben determinati scopi: Cassa -Cmeriiazione e Collegio,
non sostituisce nè rende meno indispensabili le offerte
delia T{inunzia con cui Si affrohiand le difficoltà finanViarie generali delta Chiesa. Sei quali difficoltà, che rimangono gravi e minacciose, saranno superate se tutti,
sentendo il dovere e ilptivììegto 'di contribuire per l’opera
ctfe la Cl\iesa Valdese deve compiere, sapranno far la
loro parie di sacrifizio nel noìrie e sotto io sguardo del
Signore.
yì ciascuno dei membri e degli j4rnici della Chiesa
Valdese si rivolge pertanto il nostro appello. jfìppeUo
alla rinunzia ! Se vi sono basse rinunzie che avviliscono
e impoveriscono, v’è uno spirito e vi sono atti di rinunzia che sempre nobilitano e arricchiscono coloro stessi che
sanno e vogliono sacrificare à ideati superiori le cose
d’ordine materiale, 4
Come è stato detto con frase lapidaria : « Chi non
è pronto a morire per la propria fede non è degno di
professarla »,
Si dimostrarono degni, i nostri padri, di professare
la propria fede ? ^
J toro figli ricordino che khi non fosse pronto a
nulla sacrificare per la proprtìx fede si riconoscerebbe
indegno di professarla !
Perciò - nonostante l’asprezza dei tempi, ansi forse
in virtù di essa - la Chiesa Vflidese può aspettare, con
sentimenti di fiduciosa gratitu^he verso Colui che ispira
e soregge i suoi fedeli, l’esito detta di J(i
nunzio 1937,
ERNESTO COMBA
Moderatore della Tavola Valdese.
sement d’une façon d'autant plus merveiL
leifâe que nous aurons la capacité de nier
et de démontrer que rien que le liai éwngélique forme, a formé et formera le peu^
pie Vaudois.
# * #
Et avec ça la Bible d’Olivétan qu’art-^^e
donc à faire ? Et la date ci-dessus pourquoi l'avons-nous rappelée ?
La Bible diOlivétan nous montre que de-puis plus de quatre cents ans des apports
spirituels, venus de toutes parts, conver
geaient vers nos montagnes et déjà depuis bien longtemps d'autres y étaient arrivés, depuis des siècles mêmes et peutêtre au-delà. Olivétan trouvait non seulement dans la Vallée d'Angrogne le climat
spirituel apte à l'éclosion de sa traduction,
si justement fameuse, mafe jl y voyait
bientôt, oommé apportée par le souffle die
la même foi, trois versions aJlemandtes et
deux traductions italiennes de dfette mê>hie Bible qu'il allait pour la première fois
iniprimer et divulguer en langue française.
Ainsi se formait, d’une façon toute psychologique, lie peuple Vaudois. Des md^
liers d’exemples analogues pourraient être
fournis pour procurer cette formation re>ligieuse, évangélique, de notre peuple, « di
quella gente resa compaifa da quel sentimento d'amore », écrit Giovanni Luzzi
dans lés Rtcordanze qu’il a publiées, au
cours de 1934, dans les Mélanges de Philo-,
logie, d’Hiètoire et de Littératu/re offerts^
à Henri Haurette à l’occasion de son ®ec-:
tion à l’Académie des Inscriptions et Belr
les-lettres et de sa quarantième année
d’enseignement universitaire.
Haurette, notre frère en la foi, n'est
plus aujourd’hui, mais dans son coeur de
huguenot a diû avoir un écho bien profond
la conclusion de son ami Lqzzi, conclusion
que je m’en vais traduire ici parce qu’èUë
cadre parfaitement avec tout ce que je
viens de dire.
« ...Ainsi, les âmes généreuses que la
tourmente de la persécution avait arrachées du sol des deux grandes nations
sœurs, et lancée^ parmi les rochers et les
càvertoes du „ versant italien des Alpes,
après avoir construit avec une foi inerveiUeuBement tenace, ce monument impérissable qu’est la Bible italienne du XIII*
siècle, allaient inaintenant, avec un esprit
de sacrifice inénarrable, élever, au XVI*
siècle, un autre monument impérissable ;
la Bible française. Et cette Bible venait
des Alpes • du* Pra-del-Torno, où l’esprit '
qui se plaît dans ces loisirs, revoit la mine
pensive d’Olivétan absorbé dans son rude
labeur. Elle venait de la Vallée d’Angrogne, où chaque endroit rappelle un massacre, où chaque roche a une trace de sang,
où chaque pierre porte le nom, d’im martyr. ERe venait de ces sommets où, à la
nuit tombante, quand le montagnard sent
« le vent qui vient à travers la montar
gne », l’on dirait que les ombres des Barbes de Pragela, du Dauphiné et de la I*rovence vont cherchant les ombres des Barbes de la Calabre, des PouiUes et de la
Lombardie, pour s’unir en prière et ai- ^
tonner tous ensemble un psaume de louanges et d’actions de grâces à Dieu.
O chères mémoires, ô souvenirs solennels, allez, allez vers les nouvelles gêné
rations et ditœdeur de quels héroîisraes
ce peuple a été capable, ce peuple moindre en nombre, ce peiuple aux langages
divers, aux mœurs différentes, mais plein
de cette foi « qui triomphe du monde »,
ce peuple rendu plus compact par ce sentiment d'amour qui est un « lien de perfection», ce peupie décidé, au nom dé .
Dieu, de vivre ou de mourir pour un
saint idéal, ! ». Silvio Pons.
^ ^
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons à
ceux qui nous ont offensés.
Jésus.
Aimez-vous les uns les autres.
Jésus
2
12 Février 1937-XV
,y?^ . ' V >
Les souvenirs que nous publions sont extraits d’une langüe lettre à caractère autobiographique de J, P. Baridon, origin^re
de la paroisse du ViUar et dÉoédé dians nos
colonies de l’Amérique du Sud.
La lettre est postérieure à la campagne dont il s’agit et qui initia — comme
il est su de tout le monde — la glorieuse
période du « Risorgimento » italien ; elle
conserve toutefois un souvenir assez vif et
précis des événements, pour qu'on la lise,
nous semble-t-il, avec intérêt. No voulant
pas faire de l’histoire, noue nous sommes
permis, assez soufrent même, de modifier
la forme et surtout l'ortographe du manuscrit, qui laisseraient par trop à désirer. Car le brave soldat, quoique un peu
graphornsme, n'avait fait que ses classes
élén»ntaires ; ce qui n’empêch© nullement qu’chi retrouve de temps en tenqis,
dans ses écrits, ime certaine verve et une
facilité d'expression remarquable.
Le lecteur en jugera par hitmême
Un ami qn’ll ne fant|im oibller ^ [
De AmiciJs a parlé des Vaudbis dans un
^ esprit de sympathie émue, aiussi lie vou. " lons-nous pas l'oublier lorsque nofus célébrons la fête de notre diêlivrance. Comme
témoignage de notre reconnaissance, nous
reproduisons .lin morceau de son œuvre
Alk) Porte d'Italia, tiré du chapitre La Ginevra Italîana. ’ ■
« ...Là per quei'sentieri, lungo i due tor-_
renti, nelle giornatë memoranidé deHa
grande espulsione, diretti alla pianura, per
esser dispersi nei conventi e per le galere,
per andare a morire a mucchi, pigiati
come bestie da macello, divorati dalla fame
e dai pidocchi, nei fossati dele cittadelle e
nelle prigioni immonde, passarono in file
sterminate, a centinaia, a migliaia, i mariti separati dalle mogli, i parenti divigi
dai figliuoli ; poveri, signori, vecchi,
donne, infermi, feriti, legati a due a due,
e coppia a coppia, con lunghissime corde,
fiancheggiati dai soci ddla Propagamda
Fide, che tenta/van di strappare i bimbi
alle madri, spinti innanzi a calci e a nerbate, coperti di scherni, di maledizioni e
di sputi, come una turba di schiavi infami
destinati alle fiere di ,un circo.
« E di là, infine, proprio dalla cima di
quel poggio, fu dato il segnale di quelle
stragi di Pasqua, di quella Saint-Barthélemy dei Valdesi, che strappò un grido di
orrore al mondo, e quei versi terribili al
Milton ; e dopo la qu^e degli uffiziaU onorati buttaron la .spada con disprezzo ai
piedi del loro generale; là in quel tratto
della valle e per tutto lo spazio che s’abbraccia con lo sguardo, famiglie intere,
snidate dai nasoMidigli, raggiunte e accerchiate per le vie e per i campi, furon
paUeggiate sulle punte delle spade e deRe
alabarde ; centinaia di sventurati fatti perire con quei supplizi inauditi, inventati
dalle immaginazioni stravo'te di carnefici
pazzi e briachi, con delle agonie eterne, la
cui sola Mea ci oscura la ragione ; uomini
e donne d’t^ni età, sotto gli occhi dei loro
più cari, scaraventati giù dai ptecipizii,
scannati e scorticati, sbranati, ridotti lentamente un carname informe che urlava
ancora, e i bambini sfracellati contro le
roocie, in cospetto deUe madri mutilate, a
cui schizzavan le cervella negli occhi... Oh !
Maledizione! Dolore! Vergogna eterna!
Esecrabili memorie che inferociscono il
. cuore* che destano, con J’immaginazione
della vendetta, anche neU'anima dei miti,
la sete di sangue che era neirmiima dei
carnefici !.,. Ma un altro sentimento tien
dietro subito all’indignazione : uno scoramento triste, un disprezzo infinito della
bestia umana, che fu capace aìRora di commettere quegh orrori in nome della religione, che li commise più tardi in nome
della libertà, che li commetterà forse dom^i in nome deU'eguaglianza ; che è capace ancora, dopo sei secoli, di ricordarli
senza ribrezzo e senza rossore, di scusarR,
di giustificarli, di g’oriarsene. Non ci è che
un conforto a quel pensiero, ed è il considerare che queRe atrocità obbrobriose furono inutili a chi le commise, e duplicarono la forza a chi le patì ».
J>y"
.■■f- 'XVIi;.F:ÌBBR;M9'r
I DUE CUOCHI
V-J- Jf
■
(Nous publions cette poésie dans ie but d’encourager un étudiant de bonne voionté).
' # .............................................
m:
■
' L'uomo del piano :
^L’altra »era nella campagna
ho acceso un fuoco per danza/re ;
vi ho gettato U mio passato,
la mia fede, i miei pensieri,,
tutte le mie spermze piti care.
Io volevo soltanto godere ’
senza pensar nè al domani nè alTieri...
Il piassante :
« Ora ti vedo pieingente e attristato,
le labbra schiuse a un lungo lamento... ».
L’uomo del piano ; ;
«Sotto il vento il fuoco ha tremato, [•
sotto la pioggia il fVAKo si è spento... ¡» J. j
ora pvà nulla, cùhimè, mi rimane : ’
sólo il mio cuore che soffre e che piange .
dà che ha obliato e l'ignoto dimane... ».
■ L’uomo della montagna :
« L’altra sera sulla montagna
ho acceso un fuoco per pregare :
e vedevo U mio passato
da qioelle fiamme risuscitare...
- e mi sentivo nel cuore avvampare
la mia fede e la mia speranza... ».
11 passante : '
« Vedo U tuo volto di gioia irraggiato,
e un inw lieto cantare ii sento... ».
L’uomo della montagna :
« Nel vento, U fuoco piò. vivo ha guizzato ;
è piovuto, md non si è spento...
mi ha dato luce per ricordare,
mi ha rischiamato U buio sentiero :
’ ora, tmnqum^. posso avanzare ! ».
ììo 1
Ettore Serafino.
17 febbraio 1937.
par les quelques pages que, avec la peiv '
* . S>
mission de notre Directeur, nous nous pro- posons de publier dans notre feuille vaudoise.
« ...A la nouvelle année, 1841, je suis parti
pour le service du Roi Charte-Albert. En’’“
partie, ceux de nos Vallées sont aUés à
Suse prendre les armes, et en partie à
Fossan... Plusieurs m’avaieint conseiUé de
retourner en France, occuper une bonné
place. J’ai répondu à tous ces mauvais
conseiflers, disant : « Je vous remercie
pour toutes vos peines à mon %ard', mais:
votre conseil n’a pas de sens ; d’abord,’^'
parce que toute personne doit être sou-^'
mise aux autorités supérieuses, car il n’yjr
a point de puissance qui ne vientae de?
Dieu... ; ensuite, parce que le secret de «
l’Eternel est pour ceux qui le craignent*/,
et pour cela je dois suivre le chemin que l
le Seigneur trace deV2int mes pas ; en troisième lieu, si jfe déserte, je serai'
traité avec la dernière rigueur comme t^.,.et il y aurait un malheureux que je ÎCfrais partir à ma place sous les armes, te
temps de paix comme en temps de guerre,
pendant huit ou seize atis. Eît si le dit
jeune homme était votre fils, seriez-vous
content ? Ce grand déplaisir des parents
de ce jeune homme peut être la perte dü
*dit soldat même, la haine de'plusieurs et
le déshonneur de mon innocente famille.
.Jamais, non jamais je ne ferai une pareiüe injustice, car il est encore écrit : « affectionnez-vous aux choses qui Sont enhaut et non à celles qui sont sur la terre ».
« Ces mauvais conseillers se retiraiait
alors comme des poules mouiUées.
« ...J’ai servi très volontiers, pendant
quatorze mois : ce temps fini, l’on m'a
renvoyé à la maison avec un congé limité,
car ma classe a dû rejoindre l’armée en
1848, époque pendant laquelle j’ai servi
(ïuinze mois. Pendant cette première campagne de Suse, où Fon nous avait
- armés et habillés, nous sommes allés à
Alexandrie ; de Marengo à Novare et Pallanza.
«Quand je revins du service; j’avais
quelques économies : car je n’étais pas paresseux ; je travaillais pour la propreté
des soldats riches, pour mettre en ordre
leurs habits, et l’tm me payait pour ce travail. J’écrivais en outre, en français et en
italien, de huit à dix lettres par jdur, un
sou chaque lettre, pour le papier. Ainsi
j’avais toujours de l’argent.
«Un soir, à Novara, pendant que mes
camarades dormaient, à onze heures*
j’étais blotti en silence dans mon coin,
avec un bout de chandeUe, à raccommoder
les caleçons d’im sergent ; j’entends tout à
coup arriver le Général, qui dwïna ordre
au tambour : va battre la gênMe. i
« Moi* je courus réveiller tous les euMats,
sousteficiers et iwître lieutenant dans «a
chanabre, leur criant : « Devez-vous vite,
car l’on va battre la gteéraîe». Tout te
monde était étourdi ; mais quand ils tetendirmrt le tambour battre tes cercles de
sa caisse et ensuite la générale cela a été
un moment à être tout en ordre, armes et
bagages, et à descendre dans la cour. Le
Général, surpris de voir paraître si tôt
cette compagnie, dit : — « Qui êtes>vous ? ». — « Quarta cacciatori ». —
«Bravo», dit le chef de Division.
Nous avons dû atttendre les traînards.
l.Tne fois tous réunis, la plupart en. désordre, le Commandant dit à haute voix ;
« Ceci n’a été qu’un essai, mais je vous remercie, car tous se sont'portés à la bataîRe,
armes et bagages ; pour cela, vous recevrez
chacun une ration de vin. Et la «quarta
cacciatori », pour avoir été la première, recevra double ration ».
« Un' autre fait : en 1848, à Somma Campagna, en face de Vérone, notre compagnie, composée de deux cents hommes,
était de garde à, ce poste avancé : les vivres n’étaient pas arrivés depuis deux
jours et les plus lerdos commençaient à
avoir faim. Moi, ordinairement le plus effronté (dans la nuit nous avions reçu une
averse de pluie), j’ai trouvé un champ de
jolies pommœ ed terre : j’en ai arraché plein mon chacó. Pendant que je les
lavais dans Feau de pluie, notre Capitaine (1) — c’était un vieux Sarde qui faisait beaucoup de bruit, mais pas de faits,
— me dit : « Voi siete un ladro ; vi farò
mettere a la .guardia del campo ». « C’est
très bien. Monsieur le Capitaine, attendez un moment». Ces fruits cuits, j’invite le Capitaine, qui dévorait les pommes de terre sans les peler. « La necessità
non vuoi legge », dit-il. Moi, étant libéral
et me familiarisant avec tous les hommes,
je lui dis : « Monsieur le Capitaine, vous
qui êtes un ancien capitaine de grande espérance, de talent et de généncèité, et qui
respectez vos suiiérieurs et la discipline,
maintenant, avec votre science et votre capacité ordinaire, vous voyez que 'nos vivres ne sont pas arrivés depuis deux
jours. Je sais que vous, avec votre cœur
sensible, vous n’allez pas laisser souffrir
la faim à vos soldats, ayant devant nous
un champ de pommes de terre. Pour quant
à nos vivres, qui sait s’ils ne sont pas tombés dans les mains des Autrichiens ? Alors
il est de toute nécessité que vous laissiez
la liberté aux soldats de se faire cuire des
pommes ' de terre. Vous ft’avez nuRement
besoin de domier l’ordre : laissez faire seulement. «Va bene », ditrü.
« Abrs j’ai fait signe aux amis affamés
de me suivre. Le Capitaine va visiter la
cliapeUe déserte. Nous ne tardons pas à arriver avec nos douze marmites de campai^
gne pleines de pommes de terre. Mais fl
n’y avait point de bois. Nous recourons
aux croix du vieux cimetière : le Capitaine vit arriver une vingtaine de soldats,
chacun avec sa croix ; c’était une véritable procession. « Questo è un sacrÜegia »,
s’écria le Capitaine. Moi qui étais ruiiiqüe objet pour boucher la brèche, je lui
dis ; « Ce sont toutes de vieilles croix quî
pourrissaient dans le cimetière; il vaut
mieux nous en servir dans ce moment de
grande nêoeasité».
«Les pommes de terre cuites, il fallait voir le Capitaine dévorer ces fruits ! »,
........ (A suivre).
(1) Le Capitaine s’appelait Mamilli.
(ioiDiiiIssiODe Finanziaria
PRO EMERITAZIONE.
. {Undicedma Lista). é
Signore e Signori : ' E. Gamma, Milano, in memoria
del sig. Heinrich Hustadt L. 100,—
Gennaro Cantone, Roma (*) » 500,—
Famiglia Bonomi, Milano (*) » aoo.—
N. N*, Id. » 5.000,—
Dott. prof. Enr. Ettorre, Id. » 500,—
E. e E. Platzer, Id. » 50,—
Dott. E. Costa, Id. » 30,—
Febe Corlando, Id. » 10,—
N. N., Id. » '100,—
N. G. N., Id. » 100,—
Famiglia ViUa, Id. » 100,—
X. X., Brescia » 200,—
N. N., Id.' » 400,—
Famiglia Mathieu, in memoria della sua carissima estinta » 200,—
Ing. Guglielmo Jervis, Ivrea » 650,—
Giuseppe e Carolina Vidossich, Milano (2° versamento) » 6.700,—
Luigi e Rita Vidossich, Id. » 3.300,—
Max e Maddalena Roistan, Id. » 400,—
Rag. Giulio Vola, Id. » 800,—
Ditta Figli di Luzio Crastan, Pontedera » 1.000,—
Enrico BazzoU, Pisa » 100,—
Gino e Camilla CaseUi, Livorno » 50,—
P. Griglio, New-York (1® ver- samento) » 100,—
Lisa e Davide Pons, Vallecrosia » 500,—
Enrico BiRour e fam., Id. (*) » 300,—
Elisa e Cesare Saccaggi, Bor- 300,—
dighera »
Cretti e Novarese, Id. » 150,—
Giacomo Sasso e famiglia, Val- lecrosia » 50,—
Prof. Falzoni, Firenze (1® ver- samento) » 10,—
Società « Dorcas », Torino » 1.000,—
Canobbio Paolo, Id. » 50,—
Codino Sigfrido e Sig.ra, Id. (’”) » 100, N. N., Id. » 500,—
CeHi Emma, Id. » 15,—
PRO COLLEGIO.
{Undicesima Listò).
M'alanot-Comba P. e M., Lusema S. Giovanni
Ing. Guglielmo Jervis, Ivrea
Giuseppe e Carolina Vidossich,
Milano
Luigi e Rita Vidossich, Id.
Rag. Giulio Vola, Id.
Senatore Davide Giordano, Venezia
Famiglia Appia, Parigi
P. Griglio, New-York (1" versamento)
P. e M. Geymonat, Id. (1° versamento)
Enrico Bilbur e famiglia, Vallecrosia (*)
Elisa e Cesare Saccaggi, Bordighera
Canobbio Paolo, Torino
Codino Sigfrido e Sig.ra, Id. (*
N. N., Id.
L. 100,—
» 350,— 1
» 3.300,—
» 1.700,— 1
» 400,— i
» 1.000, - 'il
» 500,—
» 100,— •■S
» , 1,00,—
» 200,-- i
» 200,—
» 50,—
)» 100,—
» 500,—
e con asteri-
SCO (*) sono in titoli dello Stato.
« Fiori » in memoria del compianto professare D. Jahier.
{Seconda Lista).
Prof. Arturo Pascal, Torino
Sig. Davide Pons, VaRecrosia
Sig. Giulio Tron, Id.
Sig. Stefano Eynard, Id.
Sig. Giuseppe Vidossich, Milane
Sig. Luigi Vidossich, Id.
Cav. Vincenzo Morglia, Luserna S. Giovanni
Oav. Epaminonda Ayassot, Id.
Siwr Elitiilia Bertinat, Id.
Sigg. Letizia e Augusto Jahier,
Torino
Sig. Mi Jahier, Torre Pellice
Dott. Emanuele Quattrini, Perrero
Prof. Emanuele GriU, Milano
Sig. Aldo Costabel, Id.
Prof. Elsa Frida Gardiol, Trieste
Comm. Mario Piacentirii, Rome
Comm. Leopoldo Bounous, Torino
Prof. Violetta Vinay, Torre
PeRice
* » w
Per U CcUegio :
Sig. Enrico TYon, Vaflombrosa
. brosa (Uuserna S. Giovanni
L. 30,—
» 20,—
» 100,—
. » 100,—
» 100,—
» 20,—
) » 100,—
» • 50,—
» 20,—
, » 20,—
» 10,» 100,—
» 40,» 50,—
» 50,—
» 20,—
» 10,a » 20,» 50.—
» 10.i » 300.—
3
L’Echo des .Vallées - Vendredi 12 Février 1937-Xv '
8
FéÉation do la
Une .nouvelîe carte postále illustrée vient
d’être éditée par la F. G. V. Comme d’habitude, le sujet est historique et religieux.
Le tableau représente un© assemblée de
protestants célébrant leur culte et ne craignant pas de s’exposer à la pers&iution
. pour rester fidèles à la Parole de Diteu.
L’auteur, Karl Girardet, est un peintre
suisse. 11 naquit à Le Locle le 13 mai 1813
et mourut à Versailles le 24 avril 1871. Il
commença par peindre des tableaux de
genre ; puis des paysages de Suisse et du
Tyrol: mais il est surtout señalé dans
la peinture historiques. Le tableau de notre carte est de 1842 et lui procura le plus
grand des Succès,
Nous y trouvons quelque lointaine ressemblance avec les grottes de nos Valliées,
particulièrement avec la Ghieiaa d’Ia
'Lana. Nous croyons que tout bon VaudioÆs
comprend et accepte la devise au bas de
la carte.
On peut se procurer cette carte soit à
la « Libreria Claudiana», à La Tour, soit
directement chez le pasteur Amaldo
Comba ■- Viale Roma, 6 - Bergamo.
PERSONALIA.
Notre profonde sympathie à notre collègue, M. le pasteur Jean Tron, de S. Salvador (Amérique du Sud), ainsi qu’à ses
frères et soeurs, pour la perte subite de
leur père, décédé à Massel, le 31 jainvisr.
Nous sympathisons de même avec te consul Charles Eynard, qui a perdu sa compagne, décédée à l’Hôpital Vauteis de La
Tour après une courte màis violente maladie.
* -il
Le lieutenant-colonel Jules Martinat est
rentré chez lui, sain et sauf, après sa brillante campagne en A. O, I. Nous nous réjouissons avec lui
Fleurs en souv'snir de Madame Louise
Mathieu, pour l’Orphelinat ;
Union Cadette des Jeunes Fûtes, Torre Pellice L. 30,—
Famil’e Mathieu » 400,—
Employés et matedes du Sana^
torium Ag^nelli, Pra Catinat » 650,—
M.l]e Adeline S^li, Rome » 20,—
Ce matin, à l’âge de 44 ans, s’est endormie dans la Paix de son Sauveur
Son mari, prof, Charles Eynard, consul
d’Italie, ses enfamts Arnaldo et Italo, son
père et sa mère, Momieur et Madame David PoËT, ses frères David et Amato avec
leurs familles, et tous ses parents affligés,
mais confiants dans les promesses divines,
vous en font part.
« J’iii comba ttu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai
gardé la foi. Au reste la couronne de justice m’est réservée, non sdulement à moi, mais
encore à tous ceux qui auront
aimé son avènement ».
2 TimutMe ÎV, 7 et 8.
Le service funèbre a eu lieu lundi, 8 courant, à VHdpital Varndois de Torre Pdlice.
Torrr Pcllice (Hôpital Vaudois), 6 février 1937.
Le soussigné remercie mdistinatement
toutes les personnes qui lui témoignèrent
leur sympathie et lui vinrent en aide à
l’wcasum du départ de ce monde de m
chère femme
ieiE CHARLOTTE GHIGO
née Tnvl»nuM«cla
décédée le 3 cowraM, après me bien
courte maladie d’à peine trois jours seules
ment, à l’âge de 84 ans.
Giov. Paolo Ghek).
Lusema S. Giovanni, le 8 février 1937.
La quatrième Convention des Unions
Chrétiennes Vaudoises pour études religieuses aura lieu te dimanche 21 février,
à 14 h. 30, à la Maison Unioniste de Torre
Pellice. Le sujet suivant sera traité :
L’œuvre de Dieu pour le sqluit des hommes (le problème de la prédestination).
Le sujet sera présenté de la fiaedn la plus
pratique, dans le but de contribuer à l’édification commune. Prière œt faite à toutes
les Unions de se préparer à ce même sujet dans la prochaine séance.
Tous les Unionistes (jeunes gens et jeunes filles) sont cordialement invités à la
Conventioni.
« :ü
Le Comité des Unions Chrétiennes Vaudoises a publié, à l’occasion du XVII février, une très jolie carte postale, illustrant le devoir de la lecture dé la Parole
de pieu par la reproduction d’un beau
tableau, où un vieux Protestant et sa fille,
en costume du XVII" siècle, sont présentés
d“:une façon saisissante, au moment où la
lœture de la Bible est interrompue par
l’intervention des soldats persécuteurs.
L’illustration a comme titre ; La lettura
proibita, et est soulignée par ce verset :
« Se perseverate nella mia paróla, dice
Gesù, voi sarete veramente miei discepoli» (Giovianni Vili, 31).
La belle carte est en vente à la « Bottega della Carta » et à la « Librairie Hitgon», au prix de L. 0,20. (Jeux qui en
prennent au moins 50, peuvent les avoir
au prix de L. 0,15 chacune. Le Comité en
enverra un certain nombre à chaque
Union, à un prix réduit, avec vive
prière de tes offrir aux amis de leur par
roisse au prix ordinaire (L. 0,20).
CHRONIQUE VARDOISE
ANGROGNE. Le 14 janvier est d!écédé3,
à l’Arvura, Suzanne FÏrmre feu Daniel,
veuve de Jean Louis Frache, âgée de
56 ans. Nous exprimons notre fraternelle
sympathie à la famille en deuil.
★ Ces dernières semaines, nous avons
eu te privilège de la visite de plusieurs
frères, qui nous ont apporté des meissages
spirituels.
Dimanche, 24 janvier, le culte au Pradutour a été présidé par le candidat
M. Charles Gay.
Le culte au chef-lieu, de dimanche dernier, a été présidé par M. Robert Jahier,
pasteur au Vülar.
Mardi soir, 2 février, une bonne assemNée était réunie au chef-lieu, pour entendre le message du pasteur M. Paul Bosio,
qui, pendant une heure, a entretenu l’auditoire sur ses expériences de guerre. A
cette réunion, qui a laissé de grandes bénédictions, ont participé des jeunes gens
des quartiers les plus éloignés, qui ont
fait, ce soir-là, seize kilomètres par de
mauvais chemins sans lumière.
★ Le 22 janvier, au Jourdan, est né
Gianguido d’Auguste Giordan. Nous exprimons nos félicitations aux parants.
★ Mercredi prochain aura lieu l’habituelle célébration de la proclamation de la
liberté religieuse. Nous prions nos sœurs
de participer au culte habillées en Vaudoises.
Après la célébration religieuse dans le
temple du chef-lieu, aura lieu un dîner
au Serre. Ceux qui voudront y participer
sont priés de s’inscrire à la Pension
Malan. Prix du dîner, sans vin, L. 5.
R. N.
I -mon’ de circonstance. Notre Société Cho- _
Vale ex'écutera, sous la direction du pas" teur M. Exigène Revel, le chœur «7Z
Bimpatrio». Une co’lecte spéciale pour
l’église sera faite à l’issue du service. Le
soir, à 20 heures, à Sainte-Marguerite,
M. Auguste Armand-Hugon, étudiant universitaire, parlera sur «le 17 février
1848».
j Mercredi, 17, à 10 h. 30, au Temple
Neuf, culte pour les élèves de nos écoles
élémentaires ; nous y entendrons aussi
quelques récitations et chants qu’eux-mêmes ont préparés. À midi, agape fraternelle au « Convitto ». A 20 h. 30, à l’Aula
Magna, l’U. C. V. nous donnera la traditionnelle «soirée du XVII». Nous y entendrons « Sangue Valdese », de S. P. G.,
qui ne manquera pas de plaire et d’émouvoir le public. Nous espérons que, cette
année encore, tout bon Vaudois voudra
prendre part à toutes ces manifestations
qui rappellent la plus belle dès fêtes vaudoises. Pour oompléter la soirée, on jouera
une brillante farce.
La soirée, avec le même programme,
sera répétée samedi, 20 courant, à 20 h. 30,
• à l’Aula Magna, pour toutes les personnes qui ne pourront assister à la première
représentation-.
Les bfilets d’enti^ée sont en vente à la
«Librairie Hugon », à la «Bottega della
Carta» et chez tes acteurs,
I i ★ Dimanche, 21 courant, à 20 heures, à
Sainte-Marguerite, l’étudiant universitaire M. Enrico Bein parlera de « Janavel
durant les Pâques piémontaises ».
, ★ La Société des Missions des Copiers
■%.' .
.et rUnion des Meres ont donné, en sovb
BOBI. Quelques minutes après son retour de l’Hôpital de La Tour, où il avait
subi Une opération, Jean Daniel Gay était
rappelé par le Maître, le 30 janvier. Nous
renouvelons notre sympatiiie aux parents
plongés dans le deuil.
★ Nous avons administé te baptême aux
deux petits de Natale Pontet et de Catherine Gönnet. Nos meilleurs vœux à AnneMarie et à Piero. R,
LA TOUR, La célébration du XVII février sera faite d’après le pri^ramme suivant :
Dimanche, 14 courant, à 10 h. 30, au
Temple Neuf, culte commémoratif, ser
I venir de leur membre M.me Louise Mathieu, L. 25, la première, pour les Mis-J aions ; L. 25, la seconde, pour les pauvres
- de la paroisse.
11^- Les deuils se suivent, dans notre paI ! roisse, d'une manière saisissante :
I M. Henri Charbonnier, des Servières, a
, quitté ce monde à F âge de 66 ans. Il a eu,
ces derniers temps, une existence pénible ;
. son départ a été une délivrance.
David. PeÜegrin,, àe TEnverfi, est
( parti pour le voyage qui n’a pas de rei tour quand rien ne laissait penser qu’il
t (levait quitter sa fiamiHe. La maladie qui
’,1’aflligeait depuis quelques jours n'avait
, rien d’alarmant quand, soudainement, le
1 mal s'aggraiva et emporta notre frêré en
j ((uelques heures. Il laisse un boP: souvenir de travailleur persévérant, die père de
famille et d’époux dévoué, de personne aimable et serviable, de fidèle vaudois qui
^ avait une foi simple mais solide én Dieu,
j, M. Jacques Ricca, de FArmaria, a été
frappé soudainement un soir où il venait
1 de rentrer chez lui, après une journée durant laquelle il s’était occupé de ses affai
* res, comme d’habitude. Il survécut quel(îues jours, au cours desquels il essaya
g tout ce que la science peut faire, mais
rien ne valut : son heure était .arrivée.
Notre frère était une de ces belles figures
. morales qu’on aime rencontrer : affable
avec tout le monde, patient ©t toujours
prêt et heureux de rendre service à n’imI porte qui, il eut combien de fois Foccasion
d’exercer ces beUes vertus durant les longues années où il fut en contact journalier avec le public comme secrétaire ad«ÿ, joint à la Commune, La souffrance ne lui
fut épargnée, ni les soucis, ni la vie dure,
J mais Dieu lui avait donné de riches bien, J faite, entre autres, un foyer chaud et luIp ruineux, et si sa femme le précéda dans
ij l’au-delà, il eut le bonheur d’être entouré
par la grande affection de sa fiU© jusqu’à
ÿ son départ pour te ciel ; et te Seigneur lui
I avait donné une puissance confiante qui
j lui faisait dire avec tranquillité : « Je ne
J me sens seul nulle part, puisque partout
; Dieu est avec moi ».
Madame Gkdia Eynard née Poët, des
Chahriols, a terminé sa course ici-bas, à
l'âge de 43 ans. Bien que plutôt courte,
la sienne a été une journée bien remplie ;
* on peut dire d'elte qu’« ell© a fait ce
qu’elle a pu », et qu'elje a mis en valeur
, ’es beaux ta) ente que le Seigneur lui avait
5 confiés. FiHe très attachée à ses parente
, elle fut pour eux un rayon de joie ; maîjj tresse d’école, eUe exerça sur ses élèves
une influence chrétiedme, puisqu’il© sentait ^n devoir de les instruire ©n Dfeu.
Directrice de l’école du dimanche des Cüwibriols, elle eût la joie de s’occuper directement de l’âme des enfants qu’dlè chérissait ; épouæ, elle fut rédlement la compagne digne de son mari en tout temps et
-*en toutes les circonstances où ils vinrent
à se trouver ; mère, sa constante préoccupation pétait d’élever ses ©nfarits en Dieu
et de faire d’eux des chrétiens. Humble
de cette humilité chrétienne qui n’exclut
pas la prise dé position courageuse et tenace quand les intérêts de la cause à laquelle on s’est voué sont en jeu, effle sut
partout où elle fut appelée à exercer son
ministère et dans tous les milieux se faire
apprécier et aimer ; Dieu a eu en elle un
témoin qui jamais et devant n’importe qui
n’a eu honte de révangite. Chrétienne convaincue, ele eut le bonheur de reiicontrer
dans M. le consul Charles Eynard une âme
chrétienne ; ils s’aimaient avec cette puissance d’amour dént deux cœurs sotnt capables lorsqu’on s’aime en Dieu. En Dieu
ils se sont rencontrés, en Dieu ils ont vécu,
en Dieu ils se retrouveront. Ayant accompagné son mari dans sa carrière consulaire à Constantine, à Gratz, à Metz, elle
prit une part active à tout ce qui avait trait
à la vie des Italiens, qu’elle aimait beaucoup et de qui elle était beaucoup aimée
parce qu’elle était pour tous et mère et
sœur. Et que dire de sa foi ? Précieux
don de Dieu, qu’elle sut cultiver et qu'elle
réussit à développer à un haut degré. Sou-*
ténue par la foi, elle marcha courageusement au milieu dès difficultés, par la foi
elle en sortait victorieuse, la foi lui donnait le rayonnement qu’on voyait dans
son regard et sur son visage et cet optimisme sain qui est une condition de succès. Savoir que toujours on peut compter
sur Dieu, le tout est là. Et c’est sur Dieu,
le tout en Dieu qui lui donna, lorsqu’ele
comprit que sa carrière terrestre était
terminée et que désormais l’heure de son
départ allait sonner ici-bas, ce cahnè et
cettè sérélnitê quî rend la séparation moms
pénible.
« Ils ne sôht pas morte, ils nous oiit devancés»,. Que le Dîeü Consolateur soutienne dans leur grande épreuve toutes
les famillœ en deuil.
MASSEL. Ces derniers temps^ notre
Eglise a eu le privilège de. recevoir la visite de plusieurs pasteurs.
En premier lieù, vendredi 22 janvier,
M. E. Rostan, pasteur à Praanol, présida
un culte dans la grande salle dU Reynaud.
Il s’arrêta ensuite avec nous 1e samedi^
pour porter un message très apprécié à
la jeunesse, et cela en sa qualité de
chef de groupe de la F. G. V., et pour
présider encore le culte de dimanche matin ©t une réunion dans l’aprèsHnidi. Le
même soir, nous eûmes la visite de la jeunesse du Pèrrier. Après le vibrant message que M. te pasteur Peyronejl nous
porta .au culte dans la sale du' Reynaud,
l’Union de Massel offrit quelofues méditations et une tasse de thé à la jeunesse
et M. Rostan et M. Nisbet eurent encore
des paroles très appropriées et très appréciées. Faut-il dire que tes jeux se prolongèrent jusqu’à minpit? '
Et encore une vteîte très appréciée :
M. P. Bosio, pasteur à Rome, nous parla,
mercredi 3 février, des « expériences d’un
évangélisateur ». L’assemblée, très nombreuse, n’eut qu’un regret : qiïê la réunion n’ait pas été plus longue, et elle exprime te dfeir que M. Bosio sache, sans
trop attendre, retrouver te chemin de
Massel. Après le culte, en sa qualité de
président de la F. G. V., M. Bosio parle
enœre longuement à la jeunesse.
A MM. Rostan, Peyronel, Bosio et Nisbet, nous répétons un gros merci pour te
bien que leurs visitei nous ont fait,
★ Dimanche, 31 janvier, une bien triste
nouvelle se répandait à Massel : M. Pierre
Tron, des AyasBes, père du pasteur Jean
Tron ©t de sa sœur Ida, avait terminé
d’une manière soudaine et imprévue sa
carrière terrestre. Depuis plusieurs années ancien de son quartier, chrétien pieux
et austère, M. Tron laisse l’exemple d’une
- é
4
PS.
L’Echo des Variées - Vendredi 12 Février 1937-XV
vie humble, mais riche de puissance spirituelle. D est naturel qu^'une grande foule
ait voulu témoigner sa sympathie à la fanjihe affligée. Aux funérailles, qui furent
imposantes, M. Peyr<Miel porta Texpression
de la sympathie de ses collègues, surtout
àiM. Tron, pasteur dans nos colonies du^
Sud-Amérique, et M. Marauda, vice-modérateur,- quoique absent, fit parvenir un
message de sympathie au nom de liEglise.
PARIS. Colonie des Vcmdois. On a dit,
parfois, que nous autres Vaudois ne sarviens pas faire pousser dans notre jardin la plante de la reccnnàiissance, parce
que, depuis trop de siècles, nous avons été
les objets de la bienfaisance de tous les
protestants, et que cela nous parait naturel. C’est peut-être un peu vrai, et pourtant nous voudrions donner à cette assertion le démenti des faits.
Dans nos humbles groupes vaudois, à
Détránger, les collaborations de chacun
sont modestes, modestes mais importantes, comme le sont ces écrous, ces vis, ces
ressorts peu apparents, cachés le plus souvent, sans lesquels les machines, même les
plus compliquées, les horloges les plus merveilleuses, tne fonctionneraient pas : n’est-çe
rien que le mince budget d’une petite société soit tenu én ordre ? Les invitations
lancées à temjis dans notre grande cité,
où l’on, nous critique si elles n’arrivent
pas, mais où souvent l’on oublie de nous
signaler les changements et adosses ?
N'est-ce rien qifà nos petits groupes vaudois improvisés la table soit fournie de vivres, qu'aux fêtes trente, cinquante, cent
tasses dé thé fumant, garnies de biscuits
circulent ? Que tout se fasse sans bruit,
maK non sans peiné ?
Et comment ne pas être émus quand,
ayant juste avant Noël caché au pied des
grands monts savoyards son unique enfant, notre trésorière-secrétaire-approvisionnaire. Mane Papin-Benech, était à son
posta, à notre fête, afin que l’arbre fût
garni pour nos nombreux petits Vaudois
de Paris et que rien ne manquât à chacun ?
Que les anciens membres de la Colonie
de Paris, rentrés, au pays ou disperslés
aüeure, envoient une pensée de gratitude
émue à la mère affligée, à la jeune maîtresse d'école, partie à 26 ans,' qui, malade déjà, expédiait de Savoie fleurs et
branches pour .garnir notre salle en un
XVn février.
Notre Colonie, qui n'â pas pu entourer j
notre amie au cimetière d’Aix-les-Bains, I
ou y déposer des fleurs, a voulu au moins
hii remettre ime petite reproduction de
la Résurrection d'un de nos grands maîtres italiens, message suprême d’espérance.
Oh ! que nos groupes paroissiaux, au
pays ou d’isolés à l’étranger, deviennent
davantage une famille, où peines et joies
soient mises en commun, où l’On s’aime
sans se critiquer, où chacun prenne mieux
sa part du travail pour tous. Notre petite
Colonie a encore à cet égard bien des progrès à faire.
Et, pratiquement — cs.v chaque année
nous découvrons trop tard des Vaudois
dont nous avons ignoré la présence à Paris — nous ne nous lassons pas de lépéter la même chose; : Que Pasteurs, Atociens,
familles des Vallées ou d'Italie nous signalent bien vite les leurs ici, ou les invitent
directement, sans retard, à la fête du cher
« dix-sept » le 21 février, dimanche, à
16 heures, dans la Salle de l’élise de StMarcel - Rue Pierre Nicole, 24 (près du
« Luxembourg » et du « Val de Grâce ») où le pasteur Louis Appia et sa petite
Colonie les attend et leur prépare chants,
récitations, nouvelles du pays, goûter et
chaleureux accueil.
PBRRIBR-HANEILLE. Le pasteur
d’Angrogne, M. Robert Nisbet, a fait une
agréable vEite à notre paroisse. Envoyé
comme dél^ué du Comité de Groupe de
la Fédération Juvénile Vaudoise, il a
(fabord adressé son message à rUïiion du
Perrier, samedi 23 janvier. Le diTnft.nrbft
fl a tenu les cultes au Perrier et à Maneille et fl a ensuite fait une courte visite
à l’Union Cadette. U a enfin accompfigné
. rUnion Juvénile, qui se rendait à Massel
pour une rencontre fraternelle avec l'Union locale. Nous remercions cordiaJemetit
M. Nisbet, pour ses messages si appilêciés.
★ Mardi, 26 janvier, après une courte
maladie, notre frère Daniel Pons, du Perrier, âgé de 67 ans, nous a quittés pour
la Patrie céleste. Son départ laisse un
grand vide dans sa famille et aussi dans
r%lise, qui te comptait parmi ses membres les plus fidèles. Il avait été récemment ntwnmé diacre, mais le Seigneur a
cru bon de lui confiqr une mission plus
élevée. Le service funèbre, tetiu dans le
tempte du Perrier, qui ne pouvait contenir le monde accouru de toute part, malgré te mauvais temps, a démontré com- '
bien te cJier disparu était estimé.
A èa femme et à ses enfants, nous renouvelons l’expression de notre plus profonde ssTnpathie dans teiir dure épreuve.
★ Jeudi, 4 courant; l’Union des Mères
et des Jeunes Fflles a eu te privilège d’entendre M. Paul Bosio, qui a fait une causerie très appréciée sur l'œuvre d’évangéM.sation qu’il accomplit à Rome.
★ Deux enfants ont été présentés au
SaiAt-Baptêone : Augustine Edda BrogMa
d'Alfred et de Letizia Bounous, du Creuset, et lldù, Collet d’Oreste e d'AdeHne
Poët, des Grangettes.
★ La paroisse se prépare maintenant
pour la collecte de renoncement. Les paroissiens qui sont ici ou à l’étranger ne
manqueront pas de faire quelque sacrifice pour notre chère Efehse. Ce sera la
meilleure manière de célébrer le XVII février.
★ Le 29 janvier, à Traverse du Perrier,
la famflte Peyran a accueilli avec joie son
premier-né, Ludano Giovanni. Félicitations aux heureux parents et bons vœux
pour te petit bébé.
PRAMOL. Deux familles de notre église
ont été frappées, dertiièrement, par te
deuil, dans la personne d’Emest Travers
d’Henri, des Michetets, décédé à Marseille,
après une courte maladie, et de Laids Reynaud, des Mateons Neuves, des Qots, décédé te 27 janvier. Nous exprimons aux
membres de ces familles diirement éprour
viées, notre sympathie émue, et nous les
exhortons à chercher dans l’œuvre de Dieu
la véritable consolation.
★ Quoique n’ayant pas pu être reprlésentée aux ftméraîltes du regretté professeur David Jahier, la paroisse de Pramol, d’où notre frère était originaire, exprime, par le moyen du joimnal, sa sympathie à la famille Jahier à l’occasion du
départ de leur biennaimé.
★ Nous annonçons à tous les paroissiens que dimanche prochain, 14 courant,
au culte, aura lieu, D. v., une commémoration religieuse dé notre fête vaudoiæ.
Le jour du XVTI février, la célébration
sera plus particulièrement réservée jiux
enfants (quoique les grandes personnes
aient te devoir d’y assister) et aura un.
caractère historique. Nous souhaitons dès
maintenaoit que ces cultes puissent être
bien fréquente et abondamment bénis.
RORÀ. Mercredi dernier, 27 courant,
tandis qu’il neigeait à gros flocons, un tong
cortège montait des F'usines à Rorà pour
accompagner au champ du repos Îa dépouille mortelle de Jean Barthélemy Rivoire, âg'é de 76 ans, et connu'sous te nosü
de « Barba Gianot ». Il était très apprécié dans les milieux civils et politiques.
Nous exprimons aux nombréuisés famifléf*
qui sont en deuil à cause de sœi départ»
notre sympathie fraternelle,
★ Dons reçus en souvenir de Barba Gianot-» : ^ enfants, L. 120 - M.rae Fanny
Rivoire veuve Long, Pignerol, « en souvenir de son frère », 100.
★ Lundi, 2 février. Deux heures seulement, mais de celles qui amstituent un
événement dans une année de vie ecclésiastique et qui se gravent profondément
dans te souvenir de ceux qui ont eu te
privilège d’en jouir. La journée n'avait
pas du tout démenti la saison et la soirée
était de celles qui n'invitent pas à sortir
de chez soi. Malgré ça, un public nombreux remplit la Salle de la Jeunesse pour
écouter le message d’un hôte d'exception,
M. Paul Bosio, pasteur de l’église de
Piâïiisa Cavour, à Rome. Sa voix puissante,
habituée à rendre son témoignage aux
nombreux publics de notre grande église
rottjaâne, retentit longtemps dans notre
Salle pour montrer de la façon la plus
saisissante quelle doit être te. conduite du
croyant dans les circonstances les pins différentes et mêmes les moins fiavorabtes de
1a vie. Lorsqu'en terminant, il s’excusait
d’avoir parlé si longtemps, on répétait
parmi les auditeurs : « Oh ! nous aurions
bieai écouté toute te nuit ! ».
★ Dimanche, 7 février. Notre culte principal, te matin, et Fécole du dimanche,
l’après-midi, ont été présidés par M. le
prof. "IBino Costabel, qui apporta à grands
et petits des messages bienfaisants et efficaces. N'est-ce pas un privilège, pour notre Eglise Vaudoise, de compter dans ses
rangs bon nombre de laïques-pasteurs ?
N’est-ce pas là une profession toute particulière et pratique de la doctrine du sacerdoce universel ?
SAINT-JEAN. Lundi, l®*' février, a eu
beu rensev|lissenient de Franco Gaydou,
décédé à Lusernette, à l'âge d’un an et
démi. Aux affligés, notre sympathie.
Mardi, 2 février, un accident tragique
ést arrivé à te carrière du Benal vieux.
Ün bloc de pierre se détachant subitement
de la montagne entraînait dans la chute
notre frère Jean Grül, des Pians, qui trouvait ainsi une mort cruelle, sains que personne des présents pût lui porter le
moindre secours. Ses restes mortels ont
été portés à l’Hôpital de Luserne où,
jeudi après-midi, s’est réunie une foule
émue pour assister au service funèbre.
Nous implorons sur te veuve si éprouvée
et sur tes huit jeunes orpheüns, tes bénédictions et les consolations de Dieu.
Vendredi, 5 février, a eu liéu l’ensevebssement de M.me Marie Charlotte Guigou
née Tarbouriech, décédée au Baussang,
après une courte maladie, à l’âge de
84 ans. Nous pensons à M. Guigou qui,
déjà si éprouvé dans sa santé, se trouve
maintenant .seul. Que le Dieu des consolations te soutienne par Sa présence.
Limdi, 8 février, a eu beu l’envebssement de notre frère Henri Travers, décédé
aux Benechs du Fond de Saint-Jean, après
lïne courte maladie, à l'âge de 72 ans. A
sa famille éprouvée par ce nouveau déuil,
notre profonde sympathie.
Un faire-part de Paris nous annonce te
départ de notre jeune sœur Joséphine Gaudina, élève l’année dernière du Collège de
La Tour et de notre classe de catéchisme.
Au père, privé si tôt de son unique enfant, aux parents en deuil, nos sincères
condoléances.
■A Nous aurons, cette année aussi, notre
agape fraternelte à l’occasion du XVII février, à 12 h. 15, dans te Salle Albarin.
S'inscrire chez MM. J. Bonnet, aux AyraJs,
et J. Eynard, à Saint-Jean.
★ A l’occasion du XVII février, nous
aurons, dans te Salle Albarîn, à 20 h. 30,
la traditionneUe soirée de bienfaisance organisée par rUnion Chr'étienne de Jeunes
Gens; Au programme ; Albori cH libertà,
tfois actes, de G. Rostain (te scène se
passe dans une ferme de Saint-Jean en
1795, 1799 et 1805); une farce très amusante : Une, tazza di thè, de Nuitor et
Dertey, terminera te soirée.
Tous les * VaUdbis de Saint-Jean sont invités à assister à la représentation de
cette pièce, qui se déroute dans notre paroisse aux premières lueurs de cette bberté dont nous fêtons te « XVII », Theureux anniversaire de sa promulgation.
Prix d’entdée : L. 4 (places numérotées),
L. 3 et L. 2. Les bfltets numérotés se trouvent en vente auprès des Unionistes.
Petite famille, 2 personnes, cherche domestique de confiance, avec références
sérieuses. - Bons gages. — S’adresser
au journal.
Vendonsi d'occasione libri di storia,
filosofia, scienze, arte, religioni, romanzi
e riviste, ecc. — Rivolgersi al giornale.
On achète: chiffons, paperasses, livres
usés, et tout débris en métal, à bon prix.
— OOTTERO Giovanni - Viale Dante, 5
- Torre Peli ice.
La famiUe profondément émue
des témoignages de sympathie reçus à l’occasion de la maladie et du départ de leur
bîen-aimé mari et père
PONS DANIEL
remercie de tout cœwr toutes les personnes qui ont pris part à leur grande douleur.
Perrier, te 27 janvier 1937-XV.
1m famille GERMANET, émue et reconncfissante pour les témoignages de sympathie reçus à l'occasùm du départ de son
hien-aimé
;^nnib;^le
remercia d’une manière particulière le docteur Cardon, Sœur Léonie Stallé, ses amis
qià l’ont assisté et entouré avec tant de
dévouement, ainsi que toutes les personnes qtd ont bien voulu l’accompagner au
champ du repos.
Saint-Germain, l“»- février 1937-XV.
Tous les membres de la famille du regretté
JEAN PIERRE TRON
profondément émus des témoignages de
sympathie reçus à l’occasion du départ
pour la Patrie céleste de leur bien-aîmé,
ne pouvant le faire personnellement, remercient par le moyen de ces lignes toutes les personnes qui, de près ou de loin,
les ont soutenus dans leur grand demi.
Les enfants Emma et Etienne Caïrus
remercient vivement tous oeux qui, de
quelque façon, leur ont témoigné de la
sympathie à l’occasion de la maladie et
du départ de leur bien-aimé père
J. JACQDES RICCA
_ Us adressent un remerciement partîculier aux parents et voisins qui se sont
prêtés d’une manière si généreuse pendant ht maladie, au docteur Quatttrini et
aux pasteurs Messieurs Tron, Gay, Jahier
et Chauvie.
COMUNE DI TORRE PELLICE..
Stato Ciïile dal 25 Gennaio al 1 Feb. 1937-XV.
Nascite N" 1 — Decessi N» 5
Ferrovie dello Stato.
Essendo dal pubbbeo di Torre Peflice
poco conosciuti i biglietti circolari, si riportano qui appresso aJculni itinerari con
relativi prezzi e modabtà a dimostrazione
della loro convenienza ed utibtà per viaggi
di affari o per diporto.
Itinerario 12 ; Torino - Alessandria - Genova - Pisa - Livorno - Pfea - Elmpoli - Fi-;
renze - Pistoia - Bologna - Picenza - Novara - Milano - Torino ; terza c’asse L. 119,
validità giorni 30.
Itinerario 13 : Torino - Alessandria - Genova - Pisa - Livorno - Pisa - Firenze - Pistoia - Bologna - Padova - Vénezia - Mitene - Torino ; terza classe L. 137, validità
giorni 45.
Itinerario 16 ; Torino - Alessandria - Genova - Pisa - Roma - Orte - Chiusi - Bagni
di Chianciano - Firenze - Pistoia - Bologna - Padova - Venezia - Verona - Milano Torino ; terza classe L. 175, vabdità
giorni 45.
Itinerario 20 : Torino - Alessandria - Genova - Pisa - Roma - Pisa - Genova - Pavia Milano - Torino ; terza classe L. 160, validità giorni 45.
Itinerario 21 ; Torino - Genova - Roma Napoli - Roma - Firenze - Bologna - Padova - Venezia - Verona - Milano - Torino ;
terza classe L. 202, vabdità giorni 45.
Itinerario W : Milano - Verona - Padova - Venezia Padova - Bologna - Parma - Piacenza,- Milano ; terza classe L, 87,
vabdità giorni 30.
Tali bigbetti danno diritto ad un numero illimitato di fermate nelle stazioni
del percorso ; inoltre contengono cinque tagliandi di congiunzione a riduzione del
■50 % per bnee toccate ma non comprese
nel percorso.
Pér visione di tutti gli altri itinerari e
per maggiori schiarimenti, rivolgersi agli
Uffici di stazione. I bigbetti stessi possono
essere richiesti e rilasciati dalla stazione
di Torre PelMce.
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