1
arante-sixième année.
12 Août
1910
saa^üa
N. 32.
ECHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Friz d’aboimement par an;
Vallées Vaudolses . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger ................. » 5
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et pouA’AdminlstratloH àM. J. CoïflBOW, prof., TorrePelhce.
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commencement de l’année. . _ _ .
Les changements non accompagnés de la somme de i& cem.^
ne seront pas pris en considération. ^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8J.
SOMMAIRE:
Communications — L’éternité des peines —
Ephémérides vaudoises — Camille Benso
comte de Cavour — Le Centenaire de
Cavour à la Tour — Chronique vaudoise
— Nouvelles et faits divers — Nouveiles
politiques — Souscription.
COMMUNICATIONS
■ * :
La fête du 15 Août, pour le Val Pélis, aura lieu, D. V., au The3maud
du Villar, sous les châtaigniers, près
de l’Ecole. Le culte commencera à 9
heures précises. Outre la partie consacrée à l’édification, nous aurons le
plaisir d’entendre quelques faits historiques et des nouvelles de l’Evangélisation et des Missions. En cas de
pluie le service aura lieu dans le
Temple du Villar.
Pour le turtau de la Confèrence Lire
J. B. Bosio, président.
La réunion du 15 Août, pour les paroisses du Val Pérouse, aura lieu, D. V.,
à Peyrela, dans la Commune d’Envers-Pinache, à 10 heures du matin.
On arrive à Peyrela par St-Germain
et Chenevièfes ou Vivian.
La réunion de la mi-Août pour les
paroisses du Val Saint-Martin, aura
lieu, D. V., le 21 cour., à 3 h. p. m.,
au Crô la guerre, dans le bois de
Salse, près du Col des Fontaines.
D’accord avec la Commission du
Chant sacré, on aura, en même temps,
la fête des enfants des Ecoles du Dimanche de Massel, Pral et Rodoret.
Ph. Grill.
M. le pasteur P. Griglio de Praly
devant, D. V., se rendre dans le courant de Septembre prochain, à NewYork, il serait reconnaissant envers
tous ses collègues des Vallées, s ils
avaient l’obligeance de lui procurer
l’adresse de. tous les Vaudois qui résident dans cette ville, se proposant
de les visiter et de leur, apporter des
nouvelles du pays. Nous avons la persuasion que tous s’efforceront de lépondre à. cette aimable inyitation.,
.l’ÉTERNITÉ DES PEINÉS
Il est rare qu’on entende aujourd’hui
un prédicateur aborder ce sujet très
délicat. Ce qu’ il y a do plus étonnant, c’est de lire ou d’entendre dire
que la majorité des prédicateurs ne
veulent plus se prononcer sur cette
question si importante. Nous considérons la chose comme une infidélité
et une lâcheté. Le ,rôle du prédicateur n’est pas. de. suivre le courant
moderne ou de plaire aux hommes.
mais c’est celui d’être fidèle au message qui lui a été confié. L’Evangile,
rien que l’Evangile doit être annoncé,
en laissant à Dieu lui-même le rôle
de juger. Or d’après l’Evangile, il est
évident que Dieu, qui est un Dieu
juste, ne considère pas le coupable
comme innocent, et qu’il ne tient
nullement à pii sommeil qui irait
jusqu’à l’anéantissement de l’âme,
L’Esprit ne peut pas s’éteindre, et
dans ce cas quelle sera la peine du
coupable ? Dieu le sait ; nous ne croyons
plus à un enfer où le feu consume,
mais nous croyons à une peine, laquelle? La réponse donnée par M.
Luigi, rédacteur de VEglise Libre, nous
paraît bonne et nous n’hésitons pas à
nous ranger de son côté:
€ Non, il faut partir de ce que nous
pouvons saisir immédiatement: c’està-dire l’état d’un être qui ne s’était
attaché qu’aux biens et aux jouissances matériels, et qui les voit se dérober tout à coup. Ses désirs lui restent,
mais ils sont inassouvis. Il s’est aimé
lui-même, il s’est préféré à toutes
choses, à toute créature. Or, voici son
châtiment: il reste en face de luimême, et il se prend en dégoût. Il
est à la fois sa victime, son bourreau,
son propre tourment. Autour de lui,
en supposant qu’il ne soit pas seul,
que voit-il? Des êtres semblables à lui,
la société des seuls injustes, des seuls
égoïstes, des seuls impies. Je ne vois
pas quelle consolation il y pourrait
trouver,... plutôt une aggravation de
sa souffrance.
Et s’il tourne ses regards en haut,
il sait maintenant qu’il y a un Dieu,
mais il ne peut pas revenir à Lui, et il
ne le désire pas. La pensée de Dieu
l’effraie et le révolte, il voudrait y
échapper, mais les distractions d’autrefois lui manquent. Partout, autour
de lui et au loin, c’est la sensation du
vide, des ténèbres.
Devant ce tableau, que j'évite, intentionnellement, de charger de couleurs
criardes, je cherche des adoucissements. Je me réfugie dans la pensée
qu’il y a des degrés dans les peines
à venir comme dans les récompenses,
Luc XII, 47, 48; Romains II, 12 à 14
(et en général tout le chapitre), etc.
Je me redis cette parole de David, qu’il
vaut encore mieux tomber entre les
mains de Dieu qu’ entre celles des
hommes (2 Samuel XXIV, 14), et que
Dieu, même envers les pires des rebelles, trouvera peut-être un moyen
de concilier sa justice et sa bonté,
bien que, ce moyen, je l’ignore entièrement. »
ÊPHÉIIIÉRjDESJAüDOISES
fO Août. i
L’édit le plus odieux
de Charles Emmanuel IL
Nèuf ans de terreur incessante et
de persécution continuelle, voilà ce
que^iious rappelle le nom de Charles
Emihanuel II; car de Janvier 1655 à
Décembre 1663, de l’édit de Gastaldo
qui préluda aux Pâques Piémontaises
jus(jü’à la Patente de grâce de Turin,
ce ne fut de la part de ce duc esclave
de ia papauté qu’une guerre non interiVinpiie contre les Vaudois, à coups
de feu et à coups d’épingles.
Il y a dans la dernière dq ces années bien des dates qui rappellent les
infamies de Bagnolo et les exploits de
Janavel ; mais il y en a une- qui met
en scène le duc lui-même... pour rappeler l’édit le plus odieux qu’il ait
jamais signé.
C’est la date du IfJ Août 1663. Il y
a 6 mois que le duc harcèle les Vaudois par le moyen de l’infâme Bagnol
et un mois qu’il a lâché contre eux
le général De Fleury avec ses troupes; mais Janavel a infligé le 6 Juillet sur les hauteurs de Rocciamanéout
à ses généraux et à ses soldats une
défaite solennelle. Le comte d’Envie
essaie alors des pourparlers qui puissent amener les Vaudois à accepter
une paix qui ne soit pas humiliante
pour leur duc battu; le 6 Août il apporte à celui-ci les conditions des vainqueurs.
Charles Emmanuel les repousse et
préfère essayer de lutter jusqu’au bout
plutôt que d’accorder aux Vaudois la
liberté de culte qu’ils exigent.
Comment s’y prendra-t-il ?
Le 10 Août il rappelle son général
battu à Rocciamanéout et le remplace
par le marquis de St. Damian, et du
même coup, cédant à un emportement
qui Taveugie, il signe un édit qui condamne à mort tous les Vaudois capables de porter les armes.
On a de la peine à en croire ses
yeux quand on lit cet édit tout au
long dans les « Conférences faites à
l’Hostel de Ville de Turin etc. », livre
publié par les ministres au duc, en
1664. Il y est dit entre autres: «Non
vi resta più luogo a dubio alcuno, che
gli habitatori delle Valli di Luserna
e Religionari dei nostri stati non siano
fautori, seguaci e complici dei banditi
(Janavel et ses hommes) anzi veramente ribelli al suo sovrano e criminali di lesa maestà. Con le presenti
dunque dichiariamo che gli habitanti
delle Valli di Luserna, Angrogna, Perosa e San Martino a noi soggetta, et
■altri Religionari dei nostri stati saranno trattati come ribelli criminali
di lesa maestà. Dichiariamo che êâ^
pitando nelle forze della nostra gilistitia saranno castigati con pena di
morte naturale. Dichiariamo finalmente confiscati tutti i loro beni di
qualsivoglia sorte (conférences Ì91194).
Brrr ! Tous condamnés à mort ! Non,
pas tous; l’édit exceptait les femmes
et les enfants et les vieillards au-delà
de 70 ans... qui voudraient bien se
soumettre aux ordres du duc.
Il n’est pas nécessaire d’ajouter que
cet édit de mort n’effraya point les
Vaudois, qui, fe jour même où le duc
le signait, attaquaient et dévalisaient
les églises et les couvents de Bibiana,
assistés par un renfort de Vaudois du
Dauphiné (Conférences, page 80) et
continuèrent la lutte avec tant de succès qu’en Novembre le duc n’hésita
pas à accepter la médiation des ambassadeurs Suisses qui conduisit à la
Patente de gi-âce de Toi-iu.
Les Vaudois d’alors ne craignaient
que les décrets de l’Eternel. Voilà
pourquoi ils furent des héros.
Teofilo Gay.
Caille Beaso colete ile Cavoer
Quoique notre journal ne soit pas
politique, nous ne saurions passer sous
silence le nom du grand homme, que
toute l’Italie honore ces jours-ci, en
commémorant son centenaire. Le nom
de Cavour est tout un programme;
c’est l’histoire de la résurrection d’un
peuple. Aussi nous comprenons le frémissement de joie qui s’est fait sentir
à Turin en célébrant la grande date
du 10 Août; nous comprenons que le
parlement ait proclamé ce jour, giorno
festivo, et nous remercions le gouvernement d’être intervenu en corps à
Turin pour fêter l’événement qui a
eu le plus grand éclat pour la forma-,
tion et l’indépendance de notre patrie.
L’Italie ne serait pas ce qu’elle est,
malgré les Mazzini, les Garibaldi et
les Victor Emmanuel,. s’il n’y avait
pas eu cette intelligence supérieure.
Pour nous Vaudois, un autre motif
nous pousse encore à rappeler l’homme
d’état. Cavour a été le premier à proclamer le grand principe; < Libera
Chiesa in libero Stato *, c’est-à-dire
que si cela avait dépendu de lui, il
n’y aur^t pas une religion d’état. Il
a devancé en ceci les autres peuples
et aurait été digne de siéger comme
président des Etats-Unis. Les EtatsUnis, la France, quelques états de la
Suisse ont déjà compris le grand principe, et nous avons l’assurance, comme le progrès est en marche, que le
tour de litalie arrivera aussi. OeU
2
dit,‘.voici en deux^mots .i’Wstoire de
la plus pure gloire italienne : j :.
Cavour est né et inort a Turin (18101861), d’une fam^le ancienne du Hémpnt, il entra en' 1826, à l’acaâémîe
royale militaire de Turin, d’où il sortit, ^ dii-huit ans, sous-lieutenant du
génie. Envoyé au fort de Bard (Aoste)
comme suspect de libéralisme, il donna
sa démission en 1832 pour s’adonner
à l’agriculture dans son domaine de
¿eri, et pour voyager.
C*est à Paris et à Londres que se
forma son esprit. On remarqua son
article sur les chemins de fer en Italie (1846). L’année suivante,” il fondait,
avec le comte Balbo, il Risorgimento,
journal qui eut une influence considérable sur la marche des événements.
En 1848, Çayoûr quitta la plume pour
l’épée ; mais après le désastre de Novare, il reprit lu direction du Risorgimento, et combattit vaillamment
pour sauver du naufrage l’indépendance de la patrie. Déjà député au
parlement (1849), il reçut au mois de
Juillet 1850, le portefeuille du commerce et de l’agriculture. A ce portefeuille on joignit, l’année suivante,
celui des finances. Le premier soin du
nouveau ministre fut de rétablir, par
de sages et vigoureuses mesures, l’équilibré entre les dépenses et les recettes; mais il éprouva une vive opposition pour rétablissement du libre
échange, et il sortit dù cabinet après
une rupture éclatante avec Massimo
d’Aizeglio (1852). Il reprit peu après
le pouvoir, avec le titre de président
du conseil, qu'il conserva jusqu’à sa
mort. A l’intérieur, il affermit la liberté* individuelle, la liberté de la
presse et des cultes, lutta contre le
clergé, dont il s'attacha à diminùer
l’influence, fit vendre ; lës“ biens dé
main morte, et enleva aux corporations religieuses le monopole de l’ènseignement; mais il se vit contraint
d'ajourner un projet de loi pour l’organisation du ràariage civil.
L’œuvre principale de Càvour, ce
fut Vunité Italienne, L’envoi en Crimée d’un corps auxiliaire pour combattre à côté des armées française et
anglaise contre les Russes fit admettre le Piémont au Congrès de Paris,
où Cavour posa la question Italienne.
L’entrevue de Plombières lui valut
l’alliance de la France. L’armée franchit les Alpes. La Lombardie, à la
suite de glorieux combats, fut arrachée à l’Autriche; mais Napoléon III
s’arrêta, et signa la paix à Villafranca
(1859). Cédant la place à Rattazzl, CaVour se retira. Placé, après quelques
mois de retraite apparente, à la tête
d’un ministère complètement renouvelé (1860), il opère l’annexion de l’Italie Centrale et termine sous main
la conqüëte des deux Siciles par Garibaldi.
En 1861, il fut atteint d’une flèvre
inflammatoire dont il mourut. A la nouvelle de sa mort, l’Italie entière prit
le deuil. D’une taille moyenne, mais
d’une constitution robuste, le comte
de Cavour avait un caractère légèrement irritable. Un esprit incisif et étincelant de saillies, une volonté aussi
souple qu’énergique. Il était doué d’une
activité vraiment extraordinaire. Pendant la campagne d’Italie, il dirigeait
à la fois les départements de l’intérieur, des affaires étrangères et de la
guerre. Il est mort bien jeune, puisqu’il n’avait que 51 ans, et cependant
son œuvre était presque achevée 1
LI CENTINAIRE ÜE CAVOUR A LA TOP
''^otre’petite^jyille, qui' possède opT
d^^iîflSombré d’homines distingués,
a voulu aussi célébrer le Centenaire
du grand homme, d’Etat. Cet événement a été célébré comme suit:
Mardi soir, grand concert devant
un nombreux public, composé surtout
de la colonie étrangère. On entendit
avec plaisir M“” P. Longo, E. Bachi,
M.< L. Foa, Lucia Ponzano et Goetriòf,
et MM. U. Varesio et M. Peyrot, La
musique vocale a été particulièrement
goûtée. La fanfare locale eut aussi
une place d’honneur.
Mercredi dans l’après-midi, la grande
cour du Collège s’est ouverte pour livrer passage à un nombreux public
accouru pour contempler l’organisation admirable de la croix rouge et
se presser autour d’un bazar pour y
acheter différents objets qui se vendaient au profit de la croix rouge et
de la fanfare.
A trois heures, le conférencier M.
Motta, qui était attendu pour le matin
à 10 heures, commémora dignernent
Camillo Cavour, en laissant la foule
sous une très bonne impression, i;
La Tour a accompli son devoir visà-vis de celui qui a tout fait pour sa
patrie.
CHRONIQUE VAUDOISE
Saint^Germain. Conférence pédagogique. Jeudi 4 Août, comme lious
l’avions annoncé dans le dernier N.
de VEcho, a eu lieu dans*cette paroisse, la 37“ Conférence pédagogique
Vaudoise. Le culte d’ouverture à été
présidé par M. Long régent de là Paroisse ët sè termina ■ par une ’ prière
du pasteur de Pramol. Les présents
était au nombre de 27, parmi lesquels
les pasteurs de Pramol et de St-Qermain, et le prof. Falchi de la Toür.
La relation orale faite par le président de la Société relève deux faits :
1) que la Société vaudoise s’est séparée comme Société de « l’Unione
Magistrale Nationale», qui a déjà
parmi ses membres une grande partie
des membres de la Société vaudoise ;
2) le compte financier nous fait connaître que si la Société a toujoursfété
pauvre, elle l’est surtout depuisi le
jour où le remboursement des frais
au délégué du Congrès de Venise a
absorbé tous ses fonds.
Mademoiselle Arnoulet qui avait ;été
chargée de préparer un travail sur le
sujet à l’ordre du jour, nous lit i un
excellent travail sur tes écoles | de
quartier. Elle examine le passé ' de
ces écoles, leur état présent, et donne
quelques conseils pratiques pour que
ces écoles qui ont rendu de grands
services à notre peuple dans le passé,
lui soient encore utiles présentement
et à l’avenir. Une discussion très intéressante s’engage sur le sujet. Tous
sentent qu’il faut aux futurs régents
de quartier une préparation intellectuelle et didactique plus solidei A
l’école de méthode, qui a sans doute
son utilité, il faut ajouter un cours
de leçons et conseils pratiques donnés
dans chaque paroisse par les instituteurs des écoles centrales ou par d'autres personnes qualifiées pour cet objet.
Il est aussi de la plus haute nécessité,
de pourvoir à ce que chaque école
de quartier, qui sera dans les conditions réclamées par la loi, puisse
obtenir le subside que le gouverne
ment accorde aux écoles facultatives,
et là conférence invite par un or#e
du jour approuvé à runanimité, les
Consistoires, qui sont encore léf Maîtres de ces écolés a étudier la "position que la nouvelle loi sur l’instruction pôuri’a leur faire, et d’entente
avec l’autorité civile, pourvoir à leur
avenir.
La Conférence de 1911 aura lieu à
St-Germain, le 1" Jeudi du mois d’Août
à 9 heures, et le sujet que l’on devra
étudier est : l’enseignement religieux
dans les écoles élémentaires; M. lè
prof. A. Jalla qui a proposé le sujet
est chargé de “préparer le travail.
Le nouveau bureau a été confirmé
dans tous ses membres, c’est à dire:
MM. Joseph Long président, Ph. Peyrot,
A. Rivoir, Rostagno et B. Long. G.
San Itemo. Nous reproduisons du
rapport annuel ce qui suit:
Cari Fratelli,
Chiuso testé Panno ecclesiastico, veniamo ad esporvi, in maniera breve
e succinta, le cose più notevoli che
nel corso di esso si verificarono in
rapporto con l’opera nostra: '
Evangelizzazione. Una pfccoto Chiesa come la nostra non avrebbe quasi
ragione di esistere se non fosse una
Chiesa evangelizzatrice. Gli sforzi morali, i sacrifici materiali che essa costa sarebbero sproporzionati alla sua
piccola importanza numerica. La sproporzione sparisce solo quando la piccola Chiesa sia centro di una vasta
ed efficace opera evangelizzatrice.
Perciò l’evangelizzazione è l’aspetto
più importante dell’opera.
A questo fine, il pastore ha tenuto
pubbliche conferenze speciali, annunziate con grande pubblicità, in tre
periodi; In quello estivo, trattando
temi come questi : Il principio della
riforma e la vita moderna specialmente italiana e II Venti Settembre
del passato e quello dell’avvenire. In
quello autunnale, con lo svolgimento
di soggetti come i seguenti : La realtà
di Dio alla luce della scienza è della
filosofia moderna, e La reale natura
dell’uomo sulle basi della precedente
conferenza. Nel periodo primaverile,
con la trattazione apologetica del tema:
Il Gesù della storia e il Cristo della
fede alla luce della scienza e della
filosofia moderna, e con la trattazione
di un’altra circa la dottrina della Trinità,
A scopo di evangelizzazione abbiamo
anche indirizzata la conferenza del
Missionario Valdese nello Zambesi A.
Jalla, tenuta nel Salone della « Filodrammatica » gentilmente concesso ;
quella storico-etnografica sulle Valli
Valdesi con proiezioni luminose regalataci dal giovane e valoroso pastore
di Firenze rev. G. Melile, e la commemorazióne dei XVII Febbraio. I
Culti delle grandi solennità — Natale,
Pasqua, Pentecoste — vennero anch’essi indirizzati, con l’aiuto di molta
pubblicità preparatoria, a^ scopo di
evangelizzazione.
Cogliemmo le occasioni che ci si
presentarono per agitare i problemi
dello spirito mediante la stampa cittadina. Ad una conferenza dell’On.
Podrecca, il pastore rispose con una
serena critica nel Pensiero di Sanremo Scese in campo la clericale Armonia per difendere il suo medievalismo teologico, ed il pastore rispose
con un altro articolo polemico-apologetico che ridusse al silenzio l’organo
della curia. Fu una bella battaglia su
due fronti, contro la miscredenza e
la superstizione sorelle.
Le Scuole, il cul|^copo esclusivib è
l’evangelizzazione, hanno continuàto
ad esistere a prezzo" di molta fatica
e pena del pastore che risponde, in
faccia all’autorità della Chiesa, del
loro mantenimento sotto l’aspetto finanziario.
:i<
* *
Quali i risultati dell’evangelizzazione nostra?
La parte maggiore di questi risultati bisogna ricercarla fuori delle statistiche della Chiesa. Ma essi non sono
per questi meno reali, nè meno benedetti. Valgano alcuni esempi a fornire
la prova di quest’affermazione:
Alle conferenze apologetiche speciali
intervenne sempre un uditorio numeroso, tale da gremire il Tempio, spesso
occupando anche la galleria : uditorio
misto, ma in gran parte colto, e, per
certi elementi che vi erano rappresentati, possiamo anche dire dotto. Per
la conferenza Jalla alla * Filodrammatica » furono richiesti 400 biglietti,
sicché avemmo un uditorio magnifico.
Per la conferenza Melile, la Sala della
Scuola Domenicale era stipata di gente
tra cui magistrati, pi*ofessori, capi
d’istituto, ufficiali. Alla festa del XVII
Febbi’aio, benché a pagamento, la Sala
era stipata di gente in prevalenza estranea alla Chiesa. Ai Òulti delle grandi
solennità l’elemento estraneo abbondò,
tanto che a Natale, per esempio, fu
necessario aprire la galleria per accogliere tutta l’assemblea, come nelle
grandi conferenze.
Molte persone, specie della parte
colta, sono state interessate ai problemi spirituali. Un professore augurando un giorno al pastore le buone
feste natalizie aggiungeva: < coi sentimenti di fede che le sue ultime conferenze hanno ridestati in me ». Noi
avevamo conosciuto incredulo quei
professore, in altri tempi. Una personalità che occupa un’alta posizione
sociale scrive ai pastore : < ... mi gode
l’animo nel dichiararle che per la
prima volta in mia vita mi è stato
dato ascoltare una parola che suscita
amore alla vera religione di Cristo »,
Alcune persone, pur non appartenendo
ufficialmente alla Ghiesa, da circa un
anno frequentano con esemplare incoraggiante regolarità, insieme con le
loro famiglie, i nostri Culti Domenicali nei quali trovano quell’alimento
di cui il loro spirito ha bisogno. È
questo, per noi, un argomento di grande
conforto che vale da solo a compensarci di molti dolori e disinganni. Una
altra personalità illustre dopo una delle
menzionate conferenze speciali del
pastore gli scriveva, tra l’altro per
felicitarsi « della sua opera di sincerità » aggiungendo che «... le sue parole hanno fatto grande impressione-»,
ed esprimendo la speranza — a propòsito di certi problemi dello spìrito
connessi coi problemi sociali — che
€ Z. Cét’lni'TógXìXrà W'mia spina'dal
cuoheài.yi. WL agginngevait f Se sapesse
come è triste guardare V universo
quale una serie d’immagini sconnesse
e scomposte e non poter méttere nulla
nè in principio nè in fine... Chi non
ha vbluto credere ì Forse gli sciocchi
che riempiono il vuoto con un nome
e questo nome chiamano fede : e più
non dimandare / » E ad una lettera
del pastore sui rapporti tra la morale
e la religióne, rispondeva ; * La ringrazio per la sua buona è bella lettera. Ella sa che la sua parola non
I
11
3
cade &ç^ra un animo chiuso ai turhamehH dell’ignoto... ». A questo spirito eletto auguriamo di trovare il
punto d'appoggio sicuro, il fondamento
saldo di una speranza immortale. Il
Dott. Backman, della Chiesa tedesca,
narrava un giorno al pastore nostro
che una persona italiana sua amica,
coltissima, gli aveva narrato della profonda trasformazione chele conferenze
e predicazioni del nostro pastore avevano iniziata in lei. Questa persona
che prima aveva perduto ogtii fede,
per mezzo dell’opera nostra è risorta
— essa diceva — a nuova vita dello
spirito. Il Dott. Backman non è però
stato autorizzato da questa persona a
dirci il suo nome. Misteri dell’anima
italiana! Un giorno, il pastore fu chiamato s.\VHòtel Continental al letto di
morte di una distinta signorina milanese che due anni prima aveva frequentato conferenze e culti nella nostra Chiesa. Tornata quest’anno à Sanremo, si proponeva di frequentare
nuovamente le nostre adunanze; ma
la morte, quasi improvvisa, lo impedì.
La madre volle che la sepoltura fosse
fatta dal pastore, sebbene nè la defunta nè lei appartenessero alla nostra
Chiesa, (à suivre).
Villar. line jolie fête. Dimanche
31 Juillet, eut lieu à la cure une jolie
fête. M. et Madame Tron avaient invité les jeunes filles de l’Union Chrétienne pour passer ensemble quelques
heures de l’après-midi. Une cinquantaine de jeunes filles étaient présentes.
Notre chère présidente, M“' Tron, lut
quelques versets de la Parole de Dieu
et nous adressa des paroles d’encouragement et de vie. L’Union profita
de cette occasion pour offrir un petit
souvenir à M“” Rochietta, Viee-présidentè de l’Union, qui noüs avait
quittées dès le mois de Mai dernier.
M““ Elba Long nous donna aussi
quelques détails sur la conférence qui
eut lieu ce printemps à Berlin.
/Ensuite la toujours bienvenue tasse
de thé vint nous rafraîchir. C’était
si beau de voir toutes ces jeunes filles,
tout en savourant le thé et les pâtisseries, s’ entretenir d’une chose et
d’autre.
Ce sont les derniers mois que M. et
M“' Tron passent au milieu de nous,
ils nous firent donc leurs adieux, et le
moment fut très solennel car il ne nous
paraît pas possible qu’ils doivent nous
quitter si tôt.
Un grand merci à M. et M“' Tron
pour toul -ce qu’ils ont fait pour nous,
et que Dieu leur accorde de jouir
pendant longtemps encore d’un repos
bien mérité. A. B. A.
Q Comme l’on peut mourir. Henri
Michelin-Salomon était un de nos
braves Vaudois qui avait une 60* d’années, et qui chaque année montait à
la Qiana pour une quarantaiüe de
jour^ afin de s’occuper du bétail.
Mar4i passé . tout én ‘faisant pâturer
ses vaches il tomba mort subitement.
Ses^îtinérailles eurent lieu mercredi
soir^îet furent très imposantes. Nous
présentons notre sympathie chrétienne
à la famille éprouvée. J. B.
Nouvelles et faits divers
Australie. Les Méthodistes, qui
. jusqu’ici formaient une seule conférence avec la nouvelle Zélande, viennent de décider la séparation et auront dorénavant deux conférences distinctçs.
Cannes. Maison hospitalière —
Rapport sur V exercice 1909-1910.
Notre 26° exercice a débuté dans la
joie.
Le 19 Décembre, une assemblée nombreuse était réunie dans l’Eglise de la
Rédemption, pour fêter le 25* anniversaire de la fondation de notre Maison
Hospitalière, et, au premier rang des
dames patronesses, dont l’activité
joyeuse avait préparé les détails de
cette fête, se trouvait la vénérée Madame Séverin, le cœur rempli de joie
et de reconnaissance. Elle avait présidé aux débuts de l’œuvre ; elle était
heureuse de célébrer avec tant d’amis
25 années de développement et de
prospérité.
Hélas ! c’est dans la tristesse de son
départ que finit ce même exercice.
L’amie persévérante et fidèle de notre
œuvre nous a été enlevée. Elle laisse
un grand vide dans beaucoup d’autres œuvres ; mais, pour la Maison
Hospitalière, c’est comme une tutelle
affectueuse et prudente qui disparaît.
Du moins, nous avons la douceur de
penser, comme nous le faisait remarquer un ami, que sa dernière grande
joie terrestre, a été, à l’occasion de
notre jubilé, les fleurs que lui offrirent nos pensionnaires en témoignage
de reconnaissance et de vénération !
Nous ne reviendrons pas sur notre
jubilé, dont il a paru un compte rendu
détaillé. Nous dirons seulement que la
souscription ouverte à cette occasion,
nous a causé une grande déception.
Nos amis ne semblent pas avoir compris l’intérêt qu’il y avait à profiter
de cette date, pour constituer généreusement un * fonds d’immeubles ».
Nous avons recueilli seulement une
pauvre somme de 2105 francs.
Dans ces conditions, le Comité a
décidé de laisser la souscription ouverte, et pour donner à ce compte
spécial un peu plus de corps, il a décidé d’y porter une somme de 789&
francs, prise sur notre capital de réserve. Nous espérons que ce chiffre
indicateur suggérera â quelques généreux bienfaiteurs, la pensée de le
grossir par une large souscription.
Pour des raisons diverses, le nombre de nos pensionnaires a diminué,
cette année, d’une manière assez sensible, 270 contre 320. Nous attribuons
ce fait à l’existence de maisons similaires nouvelles à Cannes, et aussi à
quelques faux bruits répandus à l’étranger, qui représentaient Cannes
comme une des stations du Littoral
les moins avantageuses pour le placement des domestiques. Il y a là une
erreur matérielle qui, nous l’espérons,
ne se reproduira plus.
Cette pénurie de pensionnaires a
rendu la tâche de notre Directrice
plus difficile. Beaucoup de demandes
n’ont pu être satisfaites. Les demandes de bonnes à tout faire en particulier, ont abondé mais n’ont pu recevoir satisfaction dans notre maison.
Les dépenses ont été normales ;
quant à la collecte à domicile, elle a
été en diminution sensible sur les années précédentes. Pour la première
fois, depuis longtemps notre trésorier
(sans parler encore de déficit), se
trouve cependant en légère différence
en moins dans sa balance de fin de
saison. Nous avons eu 50 journées
gratuites.
Notre Comité de Dames Patronesses,
qui est composé d’éléments si compétents et si pleins de bonne volonté,
s’est accru de Mademoiselle Ellen
Déonna, dont le nom est déjà, à lui
seul, un programme dans le Comité.
Nous sommes heureux de constater,
en terminant, que notre chère Directrice, Sœur Lilly, a supporté vaillamment les fatigues et les préoccupations de cette saison. Nous demandons
à Dieu de lui renouveler ses forces
physiques pendant les mois d’été, et
nous prions respecteusement la Maison des Diaconnesses de Berne, à qui
nous renouvelons l’expression de notre reconnaissance, de nous conserver
cette aide si précieuse.
Et maintenant, sans nous laisser ar
rôter par les sujets de tristesse ou les
raisons de nous sentir affaiblis qui
pèsent encore Sur nos cœurs, nous
voulons témoigner à tous les amis qui
restent fidèles à cette ? œuvre excellente, notre reconnaissance (D, et,
avec eux, nous voulons compter sur
Celui qui demeure fidèle au-dessus de
tout ce qui se transforme ou qui passe.
Celui qui a dit cette parole, donnée
en souvenir à nos pensionnaires :
€ Voici, je suis avec toi partout où
tu iras *!
Puissance de l’influence personnelle.
Un pasteur rapporte ce qui suit :
J’avais dans ma congrégation un homme singulièrement énigmatique. A la
suite dé plusieurs conversations que
j’avais eues avec lui, j’avais dû me
convainpre qu’il était absolument incrédule,, et pourtant il manquait rarement un culte, croyant peut-être s’acquitter d’un devoir d’homme respectable. Comme je m’intéressais beaucoup
à lui, j’entrepris de tenir une série
de prédications spécialement à son
adresse. Un jour j’appris à ma grande
joie qu’il s’était converti. Me flattant,
modestié à part, que ce changement
s’était produit grâce à mes efforts
spéciaux, j’allai le trouver pour l’entendre me confirmer cette idée, qui
avait çiiez moi la force d’une conviction. Mdis quelle ne fut pas ma surprise et^ un peu mon humiliation, lorsqu’il me déclara qu’aucune de mes
prédications ne lui avait touché le
cœur, autant que le fait suivant: « Dimanche dernier, raconta-t il en quittant le_ temple, je me trouvais près
d’une vieille dame, qui descendant
avec riQi..-les marches glissantes de
boue, trébucha et aurait fait une
chute, si je n’avais été là pour la retenir à temps. A l’expression de sa
reconnj^ssânce pour le, petit service
que je „.lui avals rendu, elle, ajouta
ces mots, prononcés avec un accent
Si chaud, si ému et Si aiiîiant qu’ils
m’allèrént droit au cœni': «Vous ayez
été si bon et si aimàblê poùr itfol,
puis-je ypus demander ai mon grand,
mon mpiileur ami, le Seigneur Jésus,
ést aussi. votre ami ? » Elus encore
que ces mots, l’expression de bonheur,
le ràdiéux sourire qui les accompagnaient me persuadèrent de la réalité
de ces, choses, et m’inspirèrent le
désir de posséder, moi aussi, cet ami le
meilleur. Et Dieu merci jeT’ai trouvé.
(Good Words.)
NÔuyelles politiques ,
I BKB
Le 10 Août 1910, centième anniversaire de la naissance de Cavour, a été
proclamé jour de fête nationale. Tous
les Italiens, sans distinction de partis,
se sont unis pour honorer la mémoire
du grand homme d’état qui a été un
des premiers artisans de notre unité
nationale. La ville de Turin, sa ville
natale,:- a organisé des fêtes commémoratives solennelles, dignes de l’illustre patriote. A la présence du roi,
de toTis les ministres et de nombreux
personnages politiques, M. Daneo, député du r Collège de Turin qui fut
le Collège représenté par Cavour, a
tenu une conférence dans le grand
salon de la Mole Antonelliana qui est
actuellement le Musée du Risorgimento.
Ensuite au Palais Madama où siégea
le premier Parleiment subalpin et italien, M: Luzzatti a fait entendre son
éloquence inflammée. Dimanche prochain un pèlerinage patriotique se
rendra à Santena pour déposer une
cçuronne en bronze sur le tombeau
de Cavour.
Chaque année la montagne fait ses
---—-i
(1) Nous mentionnerons très spécialement
le « Haut-Conseil Fédéral », la « Société Suisse
de Secours » et les Dames de notre Comité
qui, soit par des dons en nature, soit par des
carnets d’hôtel, nous sont Tenus si largement
en aide.
victimes. Ce sont le plus souvent deâ
jeunes gens qui s’aventurent dans des.
endroits dangereux, sans la prépara-,
tion nécessaire, sans guides, sans connaître, lès lieux, avec une imprudence
qui est presque de l’inconscience. Un
fait tout récent a eu un grand retentissement à cause de l’âge des deux^
victimes et surtout à cause de la fa-»
mille plongée dans le deuil par l’horrible catastrophe. Ce sont les fils du
général Segato, un de nos meilleurs
officiers supérieurs qui a été quelque
temps sous-secrétaire d’état à la guerre.
Ces deux jeunes gens, de 18 et 20 ans
ont voulu gravir, seuls, la Grivola,
dans le massif du grand Paradis. On
a trouvé leurs cadavres broyés au
fond d’un précipice à quelques centaines de mètres au-dessous de la
cime.
La Duchesse d’Aoste vient de rentrer en Italie après un séjour de plus
de dix mois en Afrique. Ce voyage
dû à des raisons de santé, a été paraît-il, des plus intéressants, au dire
de la Duchesse. La vie libre des pays
sauvages est mille fois plus agréable
que l’étiquette des cours.
La saison des congrès commence.
Le congrès de la paix de Stockholin
vient de se clore, mais à Copenhageh
on a ouvert un congrès international
d’assistance publique et de bienfaisance privée. L’Italie y est aussi représentée.
A Berlin c’est un congrès d’études
religieuses et de christianisme libéral.
Les membres sont très nombreux, on
remarque entre autres M. Romolô
Murri, le fameux député moderniste,
qui viént de poser sa robe de prêtre...
pour être plus libre dans ses mouvements.
Signalons encore le deuxième congrès international (je l’enseignement
primaire qui a eu lieu à Paris, Parmi,
les conclusions générales adoptées en
voici une des plus importantes: « Le
congrès estime que l’enseignement primaire est actuellement insuffi^sant. Il
émet le ;Voeu qu’il soit , complété rpar
i’écQle compléroentaire obligatoire et
par les œuvres posLscplaires.
Turquie. Plusieurs villages de Syrie
ont été attaqués par les D’rusés, tribus
à demi indépendantes, qui habitent le
versant occidental du Liban. Il y a
eu d’affreux massacres de chrétiens et
de musulmans. La Porte a envoyé une,
forte expédition sous le commandement
de Sami-pacha, ex-préfet de police.
Une dépêche officielle de Damas évalue à mille les victimes faites par les
Druses.
Etqts-Unis d’Amérique. M. Gagnor,
maire de New-York, a été victime
d’un attentat au moment où il s’embarquait pour un voyage en Europe.
L’assassin est un ouvrier congédié, qui
a voulu se venger de sa destitution
en tirant plusieui's coups de revolver
sur le chef de l’administration municipale. Les blessures sont très graves
et probablement mortelles. M. Gagnor
était très estimé à cause de son énergie et de sa parfaite honnêteté: on
parlait de lui comme d’un futur candidat à la Présidence. E. L.
En Souvenir de M. et M"* Chauvie
Liste précédente »- fr. 10,Famille de M. B. Chauvie . > 100,Pierre Chauvie, pasteur , » 10,A. Balmas, pasteur • . • * 2,A. Jahier, pasteur . . » » LTotal fr. 123,C.-A. Tron, Directeur-responsable.
M. le pasteur Edouard Tourn, de
Toulon, ses nièces et les parents, remercient sincèrement tous ceux qui
ont pris part aux funérailles de leur
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M. JEAN-DANIEL TOURN-BONCŒUR
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