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9 Novembre 1017
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L ECHO DES VULEES
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Vallées Vandoises
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SOMMAIRE : J ubilé de la Réformation —
Qui fut l’initiateur de la Réformation ?
— Un revers — Alliance Universelle
des U. C. de J. G. — Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
Jubilé de la Rélormaüon.
J’ai cru, c’est pourquoi j’ai
parlé. Ps. exVI, lo.
Aujourd’hui, le 4 novembre, par une
entente cordiale et fraternelle, dans toutes les Eglises de la chrétienté, on présentera aux fidèles le sujet du jubilé de
la réformation. Au milieu du bruit sourd
et lugubre du canon qui continue à tonner, et à moissonner des victimes; derrière ces tranchées qui abritent les défenseurs de la patrie; au fond de la mer
où glissent rapides les sous-marins, dans
les airs où volent les aéroplanes, au milieu
de tout ce monde infernal de la guerre
qui a séparé les frères, les amis, les peuples, il y a quelque chose de consolant,
en pensant qu’après tout on n’est pas
encore maître des cœurs et qu’au-dessus
des rêves ambitieux des monarques, il y
a une cause qui prime toutes les autres,
la cause de Dieu, le règne de Dieu, l’amour de Christ, de ce Sauveur à qui est
assurée la victoire finale. Pouvait-on,
malgré la guerre, garder le silence sur un
évènement qui a ébranlé les peuples et
les consciences? Pouvait-on oublier que
la réformation a été un retour à Dieu,
à l’Evangile, à la foi, au salut par grâce?
Cela était impossible, et aussi la voix
chrétienne sera aujourd’hui plus forte
que celle des canons, dans le monde entier, partout où l’Evangile est connu, où
Christ est proclamé roi.
La réformation est née d’un cri d’angoisse, de ce cri qui a été jeté dans une
cellule par un pauvre moine préoccupé
de son salut: Mon péché 1 mon péché I
Ce cri qui indiquait le désespoir d’un
pécheur, a été entendu par Celui qui seul
pouvait le comprendre et y répondre.
Luther, tourmenté dans sa conscience et
par ce qu’il voyait autour de lui, ne sachant à qui s’adresser au milieu des ténèbres profondes de son Eglise, eut l’insigne bonheur de rencontrer un messager de Dieu qui lui indiqua la route à
suivre. Christ, l’Evangile, le salut gratuit par la foi prouvée par des œuvres.
>! I. Staupitz, choisi par Dieu pour aider
le pauvre moine dans sa lutte, comme
l’avait été jadis Ananias pour Saul de
Tarse, Staupitz indiqua à Luther Jésus,
celui qui seul est le chemin, la vérité et
la vie. Ce fut une révélation bénie, une
vraie délivrance. Ce n’était donc pas à
Rome qu’il fallait regarder; ce’ n’était
pas à un homme qui se proclamait vicaire de Christ qu’il fallait aller, non,
mais à Christ Lui-même. A Christ qui
ne demande pas d’intermédiaires, qui a
promis d’être avec les siens jusqu’à la
fin, à Christ qui peut délivrer par sa puis
sance, qui sait compatir aux misères des
siens, puisque Lui-même a vécu dans un
monde de péché, tout en se gardant pur.
Lui seul peut être le modèle, lui seul peut
nous montrer comment nous devons
faire la volonté de notre Père céleste. Il
est le rocher des siècles, inébranlable, sur
qui nous pouvons fonder notre foi. Voilà
ce qu’a découvert Luther dans son angoisse.
IL Mais il y fallait plus qu’un Stauplitz pour faire de Luther un réformateur, pour le pousser à publier ses fa.^
meuses thèses, il y fallait la certitude de
la volonté de son Maître, et c’est ce qu’il
trouva dans \sl Parole de Dieu qu’il se
mit à lire avec passion comme l’avait
déjà fait un St-Augustin, et c’est là qu’il
découvrit cette richesse inépuisable qui
a fait de lui une colonne de l’Eglise chrétienne. Cette parole lui révéla l’amour
d’un Dieu et d’un Sauveur; cette parole
devint pour lui une nourriture quotidienne, abondante, rafraîchissante; cette
parole devint pour lui ce que le code est
pour les défenseurs de la loi. Bréviaires,
vies légendaires de saints, traditions absurdes, tout cela disparut bientôt devant
cette épée à deux tranchants qui a pour
mission de troubler les consciences, de
les accuser pour les défendre et les rassurer en leur montrant la lumière éclatante du soleil de justice.
III. Une fois éclairé et ancré sur Christ
le rocher des siècles, Luther, après avoir
cru, devait suivre l’exemple d’un David
et d’un Paul, en s’écriant: «J’ai cru,
c’est pourquoi j’ai parlé », et il a parlé
avec le courage d’un héros, il a parlé par
cette parole puissante qui entraînait les
masses, il a parlé devant les assemblées
imposantes présidées par les empereurs
et les nonces du pape, il a parlé par ses
nombreux écrits et surtout par cette
traduction de la Bible qui, au dire des
connaisseurs, est un chef d’œuvre.
Voilà toute la Réformation en quelques
paroles : Foi, Parole de Dieu, prédication
, de cette Parole de Dieu.
Ce qu’a été la réformation n’est un
mystère pour personne. C’est un monde
nouveau qui a surgi, et nous pouvons
bien dire que ça été une nouvelle création. Il a fallu, en laissant de côté les
traditions et les formes, revenir à la vie
nouvelle de l’Evangile qui a créé de nouvelles consciences et de nouvelles énergies. Les peuples ont dû examiner par
eux-mêmes les grandes vérités et faire
un choix. Nous pouvons déplorer certains excès, certaines haines, mais c’est
un fait incontestable que tous ceux qui
se laissèrent diriger par le nouvel esprit
réformateur furent d’autres hommes
dans toutes les sphères, au point de vue
religieux, de la politique, du commerce,
de l’industrie, mais surtout de l’instruction.
On pourrait aujourd’hui nous repro
cher l’esprit de la réforme et nous dire:
Voilà où il vous a conduit, voilà ce qu’il
a donné. Nous ne nous laissons pas troubler par certaines accusations; des aberrations il y en a toujours eu et il y en
aura toujours; l’orgueil qui a perdu le
premier homme dans l’Eden peut encore
perdre aujourd’hui et, comme nous
croyons qu’après la tempête il y aura le
calme, nous reverrons de beaux jours.
En attendant, quel est notre devoir du
moment? Ayons le courage et la foi de
celui qui n’a pas craint de se compromettre pourvu d’être conséquent à ses
principes; ayons le fermé désir de nous
nourrir de la Parole de Dieu, de la connaître à fond, afin qu’elle soit pour nous
une force ; ayons enfin le vif désir
de la faire connaître et de proclamer
notre foi par nos œuvres. Laissons de
côté nos indécisions, nos haines, nos froideurs; montrons notre reconnaissance
par de nouvelles énergies, par une foi
forte en présence du découragement, des
catastrophes mêmes qui font écrouler
nos plus beaux rêves.
Si les Vaudois ont été classés parmi les
prédécesseurs de la réforme, nous voulons nous proclamer fils de ce mouvement qui a fait dé nous une Eglise vivante, ayant conscience de sa mission
spéciale. A notre tour, plus que jamais,
aujourd’hui, écrions-nous : « J’ai cru, c’est
pourquoi j’ai parlé ». C. A. Tron.
Qui M l'iiiateur de la Rdtorinatiog ?
Puisque dimanche dernier on a célébré
lé 4.me centenaire de la réformation, il
est tout naturel qu’on se demande à qui
revient le mérite de cet événement si
grand et si solennel. Tout le monde n’est
pas d’accord là-dessus; les uns insistent
sur les précurseurs de la réformation,
d’autres tournent leurs regards vers les
personnalités de leur pays. Ici il n’est
pas question de régionalisme, d’étroitesse ; constatons plutôt le fait historique
dans toute sa largeur et nous ne tarderons pas à reconnaître que dans cette
lutte de géants, la première place doit
être donnée à Luther. La guerre d’aujourd’hui ne doit pas nous aveugler; nous
la maudissons de tout notre cœur, mais
elle ne pourra jamais nous faire oublier
l’instrument choisi par Dieu pour nous
donner la liberté religieuse. Luther n’est
pas responsable de la guerre actuelle
qu’il blâmerait aussi bien que nous. Cela
dit, nous désirons'céder la place à deux
auteurs français sür la question, et nous
nous rangeons pleinement à leur avis.
Voici ce qu’écrivait M. de Rémusat dans
la Revue des deux mondes de 1854:
LUTHER D’APRÈS CALVIN.
On discute encore dans certains milieux
la question de savoir quel a été le véritable
initiateur de la Réforme en Europe. M. le
professeur John Viénot nous communique
d ce propos une phrase magnifique de CaP
vin qui devait en savoir quelque chose. On
fugera sans doute, après l’avoir lue et admirée, que, après cela, la cause est entendue.
Lorsque la vérité de Dieu était étouffée
sous tant et de si épaisses ténèbres, lorsque
la religion était souillée de tant de superstitions impies, lorsque le culte de Dieu
était corrompu par tant d'horribles sacrilèges, et que sa gloire gisait prosternée; que
le bienfait de la rédemption était enfoui
sous tant d’opinions perverses, et que les
hommes, enivrés par la confiance funeste
en leurs œuvres, cherchaient leur salut ailleurs qu’au Christ, que l’administration
des sacrements, en partie déchirée et dissipée, en partie corrompue par un mélange
de fictions étrangères, était profanée par de
honteux marchés, que le gouvernement de
l’Eglise n’était plus qu’un brigandage désordonné, lorsque ceux qui siégeaient au
rang des pasteurs, après avoir blessé l’Eglise par le dérèglement de leurs mœurs,
exerçaient sur les âmes une effroyable tyrannie, et que, comme un troupeau, l’humanité
était poussée vers l’abîme à travers l’erreur;
du sein de ce désordre, Luther s’éleva; avec
lui se rencontrèrent d’autres hommes qui,
réunissant leurs efforts et leur zèle, cherchèrent des moyens et des voies par
où. la religion pût être lavée de toutes ses
souillures, rétablie dans la pureté de sa
doctrine et ramenée de cet abîme de misère
à son antique splendeur. Nous suivons la
route qu’ils nous ont tracée».
Luther fut l’auteur de la Réformation.
« C’est la trompette, ou plutôt c’est le tonnerre, c’est la foudre qui a tiré le monde
de sa léthargie ». Bossuet.
La Réformation du xvie siècle est un
événement européen; elle a éclaté presque
au même instant dans les principaux pays
de l’Europe. En moins de dix ans, elle
avait envahi l’Allemagne, la Suisse, la
France et l’Angleterre... C’est la plus
grande révolution du Christianisme, et
Luther est l’homme le plus important de
son siècle.
Voici, d’autre part, le jugement de
Michelet :
LUTHER D’APRÈS MICHELET.
« Il eut pitié du peuple.
Il le vit mangé de ses prêtres, dévoré de
ses nobles et sucé de ses rois, n’envisageant
rien après cette vie de souffrance qu’une
éternité de souffrances, et s’ôtant le pain
de la bouche pour racheter à des fripons le
rachat de l’enfer. Il eut pitié du peuple, et
trouva dans la tendresse de son cœur le
vieux chant du Collard et la consolation:
« chante, pauvre homme, tout t'est pardonné t ».
La Pucelle, à ceux qui lui demandaient
la cause qui lui mit les armes à la main
répondit: la pitié qui était au royaume de
France. Luther eut répondu: la pitié qui
était au royaume de Dieu..,
2
V'r I'
La condamnation de touklf moyen âge,
de tous ses grands làystiqui^, est celle-ci:
pas un n’a eu l^oie. , : ^
Au contraire, "laybénédicHon jfeCiJieu
• •» T I T ' ^ .■> . 'îè^H
qui était en Luther, apparut en ceci surtout, que le premier des hommes depuis
l'antiquité, il eut la joie et le rire'héroïques.
La joie du vrai fort, du héros, ferme le roç, ,
■ de la conscience, serein contre tous les périls **
et tous les mquvè dît monde. La fotâde'rin- ■
venteur, heureux d’avoir trouvé et heureux
de donner. La joie du çomhatiànt au mo '
ment des bataiUes, la' colère magnifique
d’un rire vainqueur, plus fort iftie les
trompettes dont Josué brisa Jéricho., Et
par-dessus ces joies de la force, Luther eut
celles du cœur, celles de l’homme, le bonheur innocent de la famille et du foyer.
Bonnes gens, disait-il, on vous vend la
dispense des œuvres. Remettez l’argent dans
vos poches. Dieu vous sauve gratis. Des
oeuvres, la seule nécessaire est de croire en
lui, de Vaimer. Quoi! Dieu est mort pour
vous, et il n’y aurait pas assez du sang
d’un Dieu pour laver tous les péchés de
la terre ?
Chose curieuse, le pape recommande les
œuvres et tout s’était réduit aux œuvres de
la caisse. Luther dispense des œuvres, et
elles recommencent les vraies œuvres morales, celles de la piété et de la vertu ».
« Histoire de France. La Réforme ».
Ces deux auteurs si connus sufèsent
pour nous confirmer dans notre manière
de voir et, c’est que nous devons donner
gloire à Dieu, d’avoir envoyé un tel messager, quâ a rempli si fidèlement sa mis
sion. C. A. Tron.
UN REVERS.
L’Italie a subi un revers et en quelques jours, a perdu ce qu’elle avait conquis avec héroïsme et mille difficultés,
pendant près de trois ans. Cela est certainement décourageant, une surprise
inattendue, mais quoi? ne serions-nous
pas comme tout le reste des mortels? II
y a dans la vie des hauts et des bas, cela •
est exactement la même chose pour les
peuples. L’Italie a eu Novara, Lissa, Custozza, et cependant elle a obtenu ce qui
était son but, qu’elle n’avait jamais
perdu de vue. Une défaite peut être une
bénédiction quand on sait la regarder en
face et aviser à temps. Notre revers peut
être la cause de notre future victoire;
en effet, l’ennemi qui comptait sur la
guerre civile a trouvé un peuple uni;
l’ennemi qui se promettait un coup décisif pour imposer sa paix, voit accourir
les Français et les Anglais au secours de
r Italie pour former le front unique et
combattre pour la liberté et la justice
jusqu’au bout; l’ennemi qui, si victorieux, se promettait de replacer le pape
sur un trôné temporel, devra se contenter d’une utopie, d’une défaite morale
qui sera saluée avec joie par tous les
peuples, sauf par les Autrichiens Sz C.ie.
Une seule chose nous demandons à
tous indistinctement: Italiens, sentons
notre responsabilité, notre dignité, notre
devoir du moment. Que le Gouvernement veuille avoir la persuasion que nous
sommes capables de regarder en face les
revers et que toute la vérité soit révélée,
afin que avec une nouvelle ardeur nous
refoulions l’ennemi au-delà des frontières
pour montrer au monde entier ce que
peut un peuple qui sent sa missioii et
qui veut l’accomplir. Spectator.
ALLIANCE UNIVERSELLE
DES
UNIONS'CHRÉTIENNES DEJEUNES GENS.
Semaine de Prières 1917.
(il au 17 Novembre).
Nous regrettons de ne pas pouvoir publier le programme en entier, mais nous
tenons à indiquer les sujets de prières,
DIMANCHE, 11 NOVEMBRE: Les
prophètes de l’ancien Testament.
LUNDI 12 NOVEMBRE: L’opposi
tion de r.^prit d’exclusivisme égoïste rip r^ulièpe^ent, ainsi qneQ’Avumtg^ Société sqmt vivement |n
désseins 'de Die« à l’égajfd des nationsiÿ ebL|'Luceftî^e je lis degii||a pr^i^ à ÿ ||sister. W- t «
¿MAR^I 13 NOVEMBRE: Les dé(#'. dernière,Moaïseul«d:ié# 1 hffte PrésideÊlGio Mmeev '■
.»,4! popu.auo„;de
-î D^lia 26rb04917. î^s ^ t^uv^f réSS
lutte soutenue par le Christ contre fes"- Bien cWlonâieur Tron, ¿ans la arinde salle Marchina Ct
prit d’exclusivisme égoïste. Infiniment merci de" l’envoi toujoüS^^T^- H. grande salle Marchés,501J
JEÜDI'15'NOVEMBRE; La doctrine “régulier de VEcho des Vallées. entendre.^
saviez avec quel, plaisir et avpc.q«eUesjlJ?fW.9\»
attention je le lis 1 Je suis content, quand . én lis,anf un discours d’oeçaeion sur^ la
le dimanche arrive poùr recevoir ce 'Clféi, ’^iifvîtf;-aù';mbÀbnt‘^
and ! C est 1 unique Va«(|^is fidNe ' que ‘ (Lupteu .âe,^us ;r<a''pyès quoi. il donnai la
j ai le bonheuri de recevoir; comment , 1 - ■ j- .
’pourrai-je ne pas le languir, c’est lui qui qui-indiqua qilel^
me porte les bonnes‘ nouvelle&..de. nos»s-. H.W®'i^®®:;^f®^ ac-:
chères vallées ! Dieu mèrei, je me trouvé ^ptuefijeven tefe eombattant:.: L’TtaJie devrit
en virie de guérison et aujourd’hui même intervenir dans son propféTnïêrÊt; l’Ttaje sors de rhôpitâl, après deux mois de
dures squffpiapçes, avec un;, .-pted de
de saint‘Paul sur l'ütoité des nations en
Christ. .....,
;; VENDREDI 16' NOVEMBRE: Nos
devoirs de chrétiens,de disciples de Christ.
Samedi 17'NOVEMBRE; La vision
prophétique de 'l’accomplissement des
dispensations de'Dieu à l’égard des nations. ■ -
CHRONIQUE VAUDOISE
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. Outre les trois cartes que nous insérons, nous voulons enregistrer les cartes . postales qui sont encore arrivées
avant le désastre: Filippo Godin nous
salue en nous disant qu’il est à rhôpitâl
de Padôue; Buffa Stefano remercie et
continue à jouir d’une bonne santé; le
.vice-brigadier Elia Peyronel est bien reconnaissant pour l’envoi du journal;
Charbonnier David demande, de suspendre le journal; Benech Edouard remercie
et salue cordialement ses parents, ainsi
que ses compagnons qui s’unissent à lui;
Pons Louis d’Angrogne, Davit Daniel du
Villar et Berlin Jean d’Angrogne; Enrico
Plavan salue et remercie; Maurin Carlo
salue avec joie l’arrivée de l’Echo; Bonnet
Giovanni remercie, a reçu la visite de
l’aumônier Pascal, et salue cordialement;
Pierre Soulier se délecte dans la lecture
de l’Echo et remercie chaleureusement;
Tron Giovanni est de retour après quelques jours de permission, heureux de
retrouver le journal, et fait saluer sa
sœur qui est en Amérique et M.lle Jenny
Pons; Bonjour Jean Jacques salue parents et amis; Charles Goss salue et remercie: nous insérons sa carte, de laquelle nous le remercions vivement; le
lieutenant Griset Emmanuel salue et exprime sa vive reconnaissance pour l’envoi de 1 Echo; Malan Amédée envoie sa
nouvelle adresse et se recommande pour
l’envoi du journal qui lui est si cher; le
caporal major Balmas Giovanni Beniamino salue et réclame le journal; Rostan
Luigi envoie ses salutations de Pignerol,
où il espère passer l’hiver.
— Zona di guerra, li 24-10-17.
Signor Pastore,
Dopo tanto tempo vengo darle delle
mie notizie : per adesso sto assai bene ;
sono nelle montagne di Trento, ove fa
già molto freddo e piove quasi tutti i
giorni; per fortuna si trovano ancora
posti per ripararsi!
Sono insieme al carabiniere Balmas di
San Germano, e parliainó ben sovente
di lei. Mi ricordo sempre delle belle parole che mi ha spiegato, e che mi servono
di conforto..
Ringraziando Iddio sono in ottima salute, come spero di lei e di sua signora.
Le invio i più affettuosi saluti e ringraziamenti. Poët Carlo.
— ZfOne de guerre, le 25 octobre 1917.
Mon cher Monsieur Tron,
Pardonnez-moi mon long silence, qui
est dû en grande partie à cette vie très
mouvementée à laquelle je n?étais pas
habitué. Après une vingtaine de jours
de tranchée de première ligne,, là où le
canon ne discontinue pas un seul instant
de tonner, me voici en repos. La santé,
Dieu merci; m’a toujours accompagné.
Agréez, cher Monsieur, ainsi que Madame, les plus affectueuses salutations
de votre dévoué L. Rostagno.
P. S. J’allais oublier — quel ingrat 1 —
de vous remercier bien chaleureusement
pour l’envoi du cher petit Echo qui m’ar
bien mente. Jetais malade de J:, et
'après avoir'eu Trois Trîsesa^^^^^ Tôftè's,’
me voici hors, de clanger.
J’espère que votre santé soit toujpui;s
parfaite, ainsi que celle de tous mes parents qui sont à La Tour. — Veuillez,
cher M.r Tron, pardonner mo-n gribouillage et saluer ma famille et tous les Tou-,
rassins,: de ma part, ainsi que votre
ainaable Dame.
Votre dévoué catéchumène
Charles ‘Goss, de La Tour.
LA TOUR. Le 29 octobre est décédé,
aux Ramels, Christian Maurer, à l’âge
de 76 ans. Ce frère, allemand de naissance, avait fait de l’Italie sa seconde
patrie, qu’il honora par son travail assidu
et distingué. N’était son âge et son infirmité, il aurait dû partir pour être interné,
mais l’Autorité supérieure lui à épargné
cette coupe amère, et if s^’est éteint entouré par les soins affectueux de sa
femme, à laquelle nous disons toute notre sympathie.
— En souvenir de M.lle Marie Meille.
(3.me Liste) : M.lle Arias, L. 1 — M.me
A. Rodet-Ga.udin,.5 — M.lle Lydie Coptabel, 1,50 —-M.me Madeleine Fra che,
2 — M.me Céline Longo, 2 — M.me Aline
Long, 5— M.me Bosio-Charbonnier, ;2
M.Iles E, et M. Charbonnier (Utrçcht),
2 — M.me Hugon, pasteur (Ravadera),
2 — M.me Kollmann, 2 —- M.me Marie
Massel, 2 — M.me L. Cotta-Morandini, 5
:— M.lle Marie Monastier, 2 — MJle Marie Costabel, 2 — M.lle Héloïse Blanc, 2
;— M.me Susanne Bastie, 2 —^ M.lle, Emma Gay, 2 — M.lle Aline Malan, 2 -y
Ecole du dimanche de Via Oliva, 15 —
M.me Jeanne Lantaret, 1,95 — Anonyme (Gênes), 4,85 — Un marinaio valdese,
19,95 . , ... . . . L. 85,25
Listes précédentes » 123,50
. Total L. .208,75
Nous^sommes heureux d’offrir à nos
lecteurs cette photographie assez ressemblante qui nous rappelle M.lle Marie
Meille, enlevée tout dernièrement, à l’affection de sa famille et de notre paroisse,
— La Société Missionnaire Pra-delTorno a repris ses séances samedi 3 novembre dans une salle du Collège, Les
séances, j qui auront lieu chaque quinze
jours le samedi à 8 heures du soir, sont
publiques, et tous ceux qui s’intéressent
lie ne peut pas faire une paix séparée sgns
i^é-%ùibidl*f'| Fltalfel ri’'èst pas plus méha■-eée>tffrer»d‘’»utpes- peuple« efe-teaite se« soldats as«,ssi bien que possible; les ouvriers
sans, îa,,guerre n’auraient (ïas: ip haut salaire qu’ils perçoivent. Ce discours clair,
pratique, a été salué plusieurs fois par
des applaudissements’nourris. M: lé prof.
Jahier, représentant le Préteur, qui est
' sp|ïs;lff idçapeauVj,^pluç!(dans deg termes
émus l’armée et montre comment le moment solennel doit réunir toutes les énergies et faire;dispqraître tous les partis.
Une citation de Petrarca, à ce propos,
fait voir quel est le devoir de la patrie.
L’hon. Giretti, accueilli par des applaudissements, relève la gravité de la défaite subie et le devoir de réagir avec
fermeté. Il montre par des chiffres éloquents ce que serait Fltalie sans le secours des Alliés surtout au point de vue
du pain. Il termine en adressant un appel aux enfants, pour qui l’on combat
aujourd’hui, çn les invitant à être les
consolateurs de leurs parents. Le secrétaire du Comité, M,r Longo, lit une lettre
de don Perrot et de don Héritier, qui
ûdlièrent au comice en assurant leur concours au but que l’on se propose. M.r
C. A.. Tron .indique les dispositions du
peuple au début de la guerre, qui se faisait illusion en pensant qu’on en aurait
pour quelques mois seulement, après
quoi est venu le , découragement et les
difficultés. A cet^ état d’âmçs nous deyons
opposer les trois vertus chrétiennes et
civiques: la foi, l’espérance et la charité;
la. foi, dans la bonté de la cause, l’espérance dans le succès, et la charité dans Fécrasernunt de F égoïsme vu qu’il s’agit
de Iq pause concernant le monde entier.
,11 invite pères,, mères, soldats, tous ensemble, à tourner nos regards en haut
vers ce, Dipu qui n’est pas, séquestré par
les Alle.mands et qui doit nous donner la
délivrance et la victoire, M. Chauvie,
président de la société ouvrière, parle au
nom de la classe ouvrière qui ,prend part
au ççmice, en s’associant aux idées énoncées pour la victoire de la liberté et de
la juslice. La guerre d’aujourd’hui amènera une paix durable.,M. le prof. Falchi
met, le doigt sur la plaie de l’égoïsme ;
nqtre peuple était indifférent à l’invasion
de la Belgique, à la menace contre Paris,
aux revers djeç, Alliés; maintenant notre
heure est arrivéç, et nous sommes appelés
à nous imposer des sacrifices. Il a quelques paroles sévères, à l’adreqse des sans
patrie et deS| sans cœur, ; . ^ ,
Tous, ces discours, furent yivement aP'plaudis par un public attentif et prenant
peu à peu son intérêt aux choses dites.
Peux dépêches furent envoyées,: une
au Roi et l’autre à Cadorna.
On se sépara gu cri, de: Vive l’Ralie.
Ce, cornice a laissé une profonde impression sur le public et nous avons la
certitude que chacun saura faire son
devoir.
7:;
i
— Lundi à 2 heures, eurent lieu les
obsèques de Armand-Hugon Daniel, de
3
!»
is parn4 prisonniera^4’après une
e lì :
ap|pllo |ìper^|i
poter far ancora pii
“^có^táítóátáitfei d(jii&t6iii = ^
la Vigna,. g^iiartier des
frère a él^ rafiipelée ;|i|’
soudaine, eu^aissant 4près lu|^;une „ « w r^- , s».
et plusieurs enfants dont cinq au moins H. Pascnetto, de là Crotta, le lO^to re. ^
sontiaudrotitil». tJ î :;a -;il ï ii^Mski!uesiP.as^et,<:^Steiiéi,'iest4é^' ----------------------- ,
Daniel Armand-Hugon a été long- cédé le 13 octobre. A la Giogan/ii/j^^e^r^j; Ibçurtr^^l
temps un conseiller communal assidu et qui est au front, et à toutes les fainiUeS , /■. l I S » " ‘
un excellent me^b^Jd’»^li| ¿.WM ÿ.nMpi'ÿ#«:! H¿ûieiiy ^poiitiqaes.
nant l’exemple delà régularité aux cultes, sympathie. ^ ” * * " .. . .............
Il s’est dépensé pour sa famille, soignant
— - eonnhf^lesSàndrb dî Sthfaho, I'—"éiïlfa
-------------J----------C----------- - - ^1TJ3ï|*'>îl|> R ' JdfsibS (Hôvanni di Gia- „ trounes ont replié sur la ligne du
Il s'esl aépemé pour sa ~ »l” v-p,’g|iaii.-fetO âiauaonnant ainsi le {mit
pour elle 1 instruction. — Que'Diéu^lsiei» • ^ ^te .épyete .^déte des ÎDdti^ Fto ^DÎ Roccapiatta: Gardiol Paolo, 3 années «t. demie de
lèche reçue il y ai quelques jours des
Alacrités autrichiennes. r^- Vi^ÿencore?
Dieu le sait?*— Qu’Il veuille, dans son
à amourlîiilflniv ^Soutenir et consoler ces
B. ,S. -¡t,
corde à la ¡veuve et à sesunfants force et
Í . ■ L ' . r / aj***' V . ’ It ’ •. . - .*
consolation
Ifeyite'éuveiis M-,^détodeS.yi)atties.WO- ^rRo^,^piatta: Gardiol Paolo, 3
t^tantes et la Diafonie dq la Pafoi^M Gardiol Pietro, 3 — Forneron Susanna, 3
■'dè Tiìrin',^ìÌouVàVòiV acCo’^dé '^àùf quel- :— Forneron Giovanni, 1 — Bulla Fran
^ -. ' J.IMIIT I n WIL - I --.-g. -... ...--■ a..|,ai!L,-.a.
de deux années et demie de luttes hérolaues. La rupture du front entre Plezzo
______ ~-mœs-^mïTr‘rœuvtc-“"«!tévmï^' "dé ' 15ÎBOT—cëSWrT^^’BSffiÎSsTadlSrr^^^T^^ ouvert une large porte à
¡rsLa^veuve de Daniel ArmandTHugo:^,,, .^y^g.„p^^^^jj^jy,^¡^.^¿--jl^ j^-j^iqg Ggyr Lorenzo,^ 1 — Bufia J-,uigi, 2 — Peuvalûsseur. La déroute de la deuxième
M.me Mène'^CVslaàeMemercie Viferft^W^^ r- • ■ "
ai qiâ ryití soutenue pa*- i î Cfflàiiile. dül^étment ma
étaîènt malades, ,
sQuhaitops. qji’qu. ait ;
ment tous ceiiji qm l’uhii soutenue P^»’*
leur sympathie dans sa térrible Apreus^. , . sQubai
Elle a cinq fils sous les drapeaux; un seul ' ^ j
enfant lui rês te à
Dieu soit sa force., , , - ^ . ^,i.e^a ^o^^pe^alt le meufcuj uen,a.yqe îUifi,i«3
— LuûdîUussi piit eU lieu les funérâil--Maison- de diaconesses; qur»-trouverait
les de MargherÛe^BexUnat, du.,Teynaud, -^^ussjjpiî^iacâemèntàiè^
décédée à l hôpital, à I âge de 21 ans. posées- à l’aider au cheVet des mala^sy
PRAMOL. Un accident sur le travail. ■ Spcié,t( des Mères a,qêcidè tde
Notre frère Barthélemy ReynâÜd feu travailler pour les soldats de la paroissei,
Jea^i, qui travaillait dans k yallee d A^ ;ôn ! sera bien'reconnaissant de, tout |;hauvie Luigi 1
O,»3% le compte du a,g.„, „„ e„ tràWil de laoi»,rt «e, , oi VHiar Wife Sploniop Giovà«ü <U
a failli qtrqvicttme d, un accident s.9»!lU personnes de bonne volonté.' »Pour in- jj^vide, 3 — ($ymonat Giovanni, % —
la chute d’un arbre. Heureusement if U _,^oi.jnations s’adresser à la* Jpresid Salomfc îîavideV 5i %
TVr iriVi Renéé -.Talla.- --C'^ »1. ï Ttnhhin^ Y^iuiOTYin. 1.
pu se détourner à temps, .et éviter* Je
plus grand danger en:sortejqu’iL¡PXíeuií
cavalerie a fait de#
pour ralentir la
Malgré les pertes
J dpuloiÉ'euses çp hommes et en matériel,
Di Inverso Porte: Forneron Paolo, p^' ^t l’occupatioh de Cividale et Udine, il
dre, 5 -^Borneipp Paolo*.5 faut pqs désespérer: au contraire, le
Fornercfe Luigi, 2.-‘- ^moment est.venu d’agir avec énergie et
',iun.-cpurage plus grand pour atteindre le
biil'; la victoire de oos armes, la déliyfanccid^ pays envahis, fe triomphe de
la causé jûste et noble que nous défendons.
Ños Alliés nous ont donné immédiate
Di A/%à|n4:‘ Boph®t Alessio, 2
Monnet Giulia, 1 — Bonnet Tpofilo, j
'•Xi. - » -i
'personnes de bonne volonté.'»Pour inIformationï
M.mé Renée Jâlla.
' • ^^INT-gMivÎÂJ^V''
que Ja 'fracture d’unU jambe.-‘Dâhs moitide TMophiÎe Grill^
dernières lettres, il ahubnçait éu». aécéd’è'à Tüiitt,'ëmpOrté ^jàïtîuppaladiè,
bonne* voie de guérison, ««f , * , contractée vaVJrootV ThéophilB Grill, fils
-Le caporal d’artillerie Bounous Jean Henri Grill, préSidfehtdçïa société
est à 1 hôpital de la Croix-Rouge 57, ^ aviateur et s’était distinr
malade d entérite. , , , gué dans cét ârt milîtàiréj'quand la mort
Le jeune fusilier fîeuai Jfehri de Jeap-i iVrêter-à l’âge de:2tans.vil‘a donné _
Paul çst en cOnyalèseence'auprès.,fl# Ses ' .^jg teoWIa Patrie'et nofe ■eipiimons.i f.‘ unique,
parents; rar.illeur L.np en “
permission pour 15 jours, chez sa fanaille
à Marseille et l’alpin Sappé Jacques Henri
.,éncoreùneiois, à la familieîàéselée.toutè ^orelli Carlo, 0,50. ÿC ■
notre sympathié èhrétienne,’ ;. Ç ^ B^^gmmtPJ^e^ Getoïà
... — Nous recevons encore une lettre ‘fl-. Floto Amtonio,-:,L¿^.SoMhgá
aussi pour quelques jours a la maison. M. François Soulier sut Ha'qùèstion iO-üO — Romero'Giovanni, 1
Pour tous, nous formons les vœux les ^ guerre, mais faute d’espace, nous; HppoIBo,;;t.:^fGalla^
plus sincères. ' .. .t.- . . ti..—
— On vit ici des journées d’angoisse ;
mais la population ëst calmé éthoufiarite. '
Le Seigneur qui a, tant de fois* délivré
nos pères, qui a dirigé les destinées de la
patrie, nous délivrera encore'-cette fois
Mort pour 1er patrie. Aux.-10 victimes de la guerre déjà mentionnées, nous'*
devons en ajouter une autre'. L’- « Ufficio;'
Notizie » nous annonce la niort du jehiié '
fusilier Henri Andrion, de là. classe 1398
(nè en 1896), décédé le 22-octobre der-*
nier à la suite de graves blessures à la
tête. — Nous exprimons toute notre
sympathie au pauVrè père, ainsi qu’au ■
frère qui se trouve an front lui giissi,,pt
nous invoquons sur eux et sur les autres
parents les précieuses- ,éoiiSblati®fns*‘dà
Seigneur. , . , ; ¡j,;,. ^
— Décès. Le 1 novembre on,acçqmpai
gnait àu champ du repos Îa dépouillé
mortelle de Peyronel Cqiheriné 'veuve
Sappé, décédée le 30 octobre';' à' l’âge de
90 ans. Nous envoyons aussi nos condoléances à ses deux enfants et à ses deuîÉ
petits-fils, tous les deux au front, offrant
leurs bras et leur poitrine pour repousser
l’ennemi du sol sacré de la Patrie, et à
tous les autres parents.
— Eglise Vaudoiee. Le ^culte ^qu^jpret
mieV dimànche du niàis à été‘consacré à
la ^commémoration, du 4.nie ççntenairà
de la Réformàtion, . , . ^
PRARÜSTIN? Nous avons eu la grande
douleur de perdre; après un jour de mala die, l’ex-ancien AlbeH Rçbfrt./ôgé de
51 an‘s, du CouÎarey, ûn dés' phÎS'fidèles
membres d’église, qui laisse une famille
encore jerfne. X l’enseVdi^Wéiitp qui a
eu lieu le 20 octobre, unê foule de parents
et amis a témoigné du regret de la paroisse et des à mis pour un départ si Inattendu. ,. .. . . .....r
■ ’ St-JEAN.': RefUgé^Ri oi'ChdHe^-d. %r|.,;
Lit JVIaior Jean Bibet —- 27m«..Liste: ì
M.lle .Susette Buffa , . "?ì.5w;;;ìi ^ .-t ti
‘ «, ^ifivadanaiò; », dei Lan^ ;aretsi,;s 14,—
iCàva. À.' Aebli, péroSà •; trgi-.ìA■#».;> 20,-r'
E. Hbtz, Id-.' tif ’ 5,—
i Lidia Gay, Id.' * , ; .:.,V
.¡A. Ronfiolini, Jd>r ti'i i ;.ii otti .ti é> ■
C. Peter; Id. . ,.i .! i 1,—
’- A. Pastre, Id. ’ ’ ' l,ti-Gl- Grill*;ld."'~ H'tii-'A.'’ Ï 1,-^ ¿V t T *V .^’**’* là •' ^
^ V <■? iì --i *11 ‘ti.
Di Bobbio: Rostqgnol Giacomo, *.
Di Colonia ^Mâe'ÎiipiibbUca î mept ^^ipreuvesUangibles de leur dé
^guag: Ghigo Enrico, 1 — Rogantini Al- vouehientl Ils nous envoient des hom•'•bino^''il’*-.Mofissqn Guglîelittofït"-»-»- Mp- mes, deÿ^munitions et des canons. Par un
Tissw RaouVO.SOr^ Mbrisspn D sentiment, de solidarité admirable, dès
-MorÎlsorilIoberto.l -.MorissonTom, , danger s’est présenté, les Fran
-maso, 2 — Aguerre Giovanna, 2 — Gar- °
»diohPietro,xPv^ Salnmon. Giovi Pietro,, Çais et les Anglais sont accourus pour
,3^5^ _ Fp'go Luigia, I tt G .aider, réalisant pour la premiere
P. RogaîitinreJamiglih, 6Rostan^ - fàìs-- d’àne njanière complète, le front
fFrancesco, 1 — Ghigo Daniele, 1 — Ba-^ unique.
H Lp pression des"^ enner^is contre nos
“‘^^’japhyelles positidps sur 1^ Tagliamento
très férte: des troupes allemandes ont
, G«i)rap~ aaâme réussi à forcer le passage du fleuve
xpixwixxv,,.*.______________xx«,:O;;50'.'à-- 1“ àu de P'inzanbàà notre aile gauche.
SKeller Francesco, 1:^.- Rogantini'.Abele, j Nbüs gybns Itejiopssé leurs âvangardes
|l — .rMpgs^lJiqiSÎÎ’rÎff*-^^ ai; Tagliamento.
Vittofe, Nos avi*éürs‘'bn#bombardé avec efiica
ÎLeanPtiustiniano, 2’- G. CaroHna, 2 - ' ‘«tendes -troupes ennemies dans les envi------------------ --- -,....X n-_,-Rabattu
Listèt pticédentes * 7.682,-fà
. WXX.V w ......w . --J - —
terina, 0,10 — V. Solimano, 5 — Errasquin Teré^, 1. . .. ; . , |
Da |<|rti|î dv.^rs%fy%fiMmta ora
in America: Rosetti Santé, -2 — Alberto
Michçle, 2 — A-lberto Qasparo,, 1 —¡CaÇ-.
chini AfesSandrò, 1'-^ Rògàntihì Séràfino di Chià (SondrioJ, 15 -^-Basallo Emilio, 2 — Pefotti Pietto, 1 ^ Cimino Luigi,
0,40 — Morite Agostino, 1 — Terencio
Minaglia Benedetto, 1 — Perotti Francesco, 1 — Perotti Domenico, 2 — P.^
sistenza. Noire absence est ld^cause du , ^Dohatti, 0.50^*--- Padre reyeren.db Leoretard de l’insertion de la lettre suiaaaie.ïj» ^fii> ;5.5r' TÌraboschi Carlo, 1 Panizza ■■
qui aurait dû pamUre datm iwirt dernierysi^jpy^f^i 1?
. . ''P>r f; ii- ;,i , '• .ni|iza* Lijagiì Jù » ì a k) i ! J !:.>> ‘i ’.
’ i f j il.'*.- ïjérrett-Giuseppe; 1 'ì^tren.i
Ecco quanto scrive dati AipériGa il sol- fus.,-*..« ti Mubiàe| ®
:TÒÌax"L. 7.735,
douloureux
de 1§ semaine dernière nous avons dû
nous retirer aussi d’une partie de la zone
montagneuse; à l’est du Tagliamento:
l’ennemi l’a 'Occupée.
i- JDians .les Giudiçarie nous aVons repoussé attaques très! vives , contre
nos postes ayancés de Val Daone et Val
Giumella. E. L.
SUD AMERICA per il Comitato d’As
C.-A, Tùon, DÍrecíeúr-RésponsahU.
_..;quantô s^ivd^|l’àiPéri4 il sol- ^ MÛMM ipiovapni,,.^
dato GitàmetmintàA tiMàèpè^sfrnit fedel-*S^^tttî^ Maña',’l* — StfttlèT Cïte^na, f
mente servita la patfiSJJììfbimatò pèr 'î -Sû Dê3oàthè:£ Viàdeifeô, Ô,*50 — Bahler
malatlià'v ebattàtti allà’'fr.otttìi, ëiritbttii.iJSosàsjriâ íH0:¿^A’e üi^''íAá
Les familles BIOLLEY, GAY, JALLA
et les nombreux gutres parents annoncent
à leurs amis et eonnaissances q^e Dieu a
râtelé à lai Subitement, le 4 courant, leur
nàfo alle sue occupazioni: r.or i air.lFVUrtfcéSi.ViEriddóu Simoiv^^^^
... Rammentando le pènurié passate in ''’TP .. %,• ^ , ■*. *
' . jtii'i» t- x .1, ..iv;;B. iiJnfffesi: Sercombe/MOmmaso, 0,50.
trincea e quanto devoalla, buòna attività,,,, , . . r.-v* ;
ti X X ti, il ti ii. . . 'ti' ti ?x^- v4p1ièrxca: Hbugham’ Noe, 3.< ”
di tante persone che vollero iàvonrmi di * ■ -'ti: ti,.*’ -irti ■
renali utili sia miivatantóe sìa ^Spagnolo: Gil‘'Giovarihii 'L ,
regau utili sia pr^taiuejrce, . sia peTx,nu*^ eamàHtahi 2 90 -i N -N- T
mezzo di Colpitati, hoyolatoiar qualche -tà samaritani, 4,yii i,.
ti'*' -• .
VILLAR.iDeux
^père, jgrand’père," frère, oncle’'él cousin
ALEXIS BIOLLEY
à J’âge de Tldn$.
C...
Ti«in4 rue Passalacqua, 6..
i..' % '• «ti- - A +-«i- ‘ .1 '<-ToTALEi‘pes0S.221,9O —; Ljíe it. 600.
cosa ançhimpfirj/il^içi antichi paipçrati.,, ^ '
” * ”■' ’ Ï.ITIT AT, ,1-A....... aiArésfamilles
tuttora alla ironie. Perciò una sera ho . , , .
dato una spétiè-di piccola conferenza nel,V jCietté ^^se viennent d’ê'fro^^é^d^' Là famille B^NLCH-GAYDOlJ, très
seno dell’A.' C. Dl G.’ della Colonia Ro- .'ledeuîl et l’angoisse par l’horfïtle guerre. ^ sensible atê prêcieuxltémoignages dè sym^
sario Tala, ed ho, prôposto. di fare upà;,,;Lé soldât Caïrüs /^àrf p Louis, pathie reçus à lioccasion du départ de leur
cblletta a favore dei Comitato Assistenza J,, fié Combe,. es1iRtq«piàé sur le champ de Un*, wi ^ A wx ,aî /. a..'., .7* m Aj** ■*
Militari Evangelici di Torino. La mia bataille ; le 6 ¿octobre dernier, laissant
iniziativa fu bene accolta ed aiutato da apres lui sa jeune véuve et un petit en
diversi giovani''oSda g£ ntili signorine, ho fant de trois ans. — Lé soldat tìavit
potuto raccogliere pesos 221,90, uguali Paul Sigismónd deJeanDaméì.deMey
a Lire italiane 690. ■ ' , ,, ^ nqt Oessé),' donnè:,comnÌe « disparu »
Malgrado che in questi due ultimi anni depuis le 20 août dernier, ne se trouve
bien-aiméè'mèrt'Ct grand'mèfé^
LYDIE .GAYDOD néè’.TDRIN
V
‘ remercie videment ioutés les personnes qui
ont bien voûlu assister aux funérailles.
I -Xî
C- 0-&' O'ti tii
4
- j .— . — . m ■ , w wk ■ : m ■ ^ ■ . ■ IT
Anch« voi sarete utilissimi alla Patria per affrettare la Paee Vittoriosa, e ricordatevi che oltre ad ogni altro Corpo
essa ha bisogno di provetti Automobilisti.’ Accorrete duncrtie alla '
-., PRIMARIA S^UORA :|*IEMONf ESE DI ALLlÉVP CHAOT^
In PlliiEROliO'.H- Corso Xorino, 8
dove m .pochi giorni diventerete ptevèitì qhàùffehr^ e certamente ammessi negli Automidiaisti. ,
1/ZlWtore-iVopnetario r,TJXG-X EXSrjk
____ ■ ' J .
lava il
cmnncsini
9n^k3l£s«riiatlte<.
tefleo Sfi m «n 4
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àtmæé» Ytiáá» arifii,
b l^iàs ie Bséfi fli*
oàffi ÛS0 aimSà é
^ rtsaífiisisá •
S t&i» M^SkE».
Si ilfsm Ssesiei^iKmài àrimOD^Ai
pssdd !« «rke 4heàki9 msfi d «OS}«'
Aftnfl àslla taLbis.
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I* kWM FarOMM. Il IImmm L. f — fraoM rii
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idalUàrnimiedt^ 5hMHBeaa//Oafehk£fcfefa^
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RmmUUIV
L.S.»).
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Vallées, par la Sociélê Biblique Britannique et Etrangère, est toujours Rue
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Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N° 2, Casa Gay.
gtorm di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ore 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16 ; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
1. ATCrtura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse ikI 3.25 ^ netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito di pre
Risparmio Ordinario,con RAFR.BSBNTANTB DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
Senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piecolo Risparmio col massinio credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
a« b corrisposto l’interesse del 3,50 netto di imposta.
Apertura di bbretti nominativi, pagabdi al portatore, col massimo credito fruttitero di L. 2.5-000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500. sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 '>/„ netto da imposta. ^ ^
A.pertura di libretti nominativi, con depositi non Inferiori alle L. 5000, vincolati
per set mesi., tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta. » » /o
s. Deposito di titoli in amministrazione; La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito tn amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
norninativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
Si incarica dt esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli inscrivendone
servizio ì fatto GRATUITAMBNTB AI
LIBRBTTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
at Moli del valore nominale di L. 3000.
«s. Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certiScati no
minativi.
». Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques GIRABILI. PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO è presso qualsiasi sede delie Casse di
^parnuo di Bologna. Ferrara. Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
.Tarma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
». Servizio di ^SSBTTB DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette ven
§ono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
1 risparmio nominativo od al portatore con un credito di almino L. 3.
C^BSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
il Mc^tnità vecchiaia degli operai, e deUa Cassa Nazionale
Presidente II Direttore Generale
C. PERRERO DI CAMBIANO Franco Franchi
»
é.
A O <2 CI A
■
(RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI i
Ai CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
L’acqua ANTICANiZIE-MICONE
è un preparato speciale indicato
per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore, bellez- ;
za e vitalità della prima giovinezza,
pategglabile composizione
rt
•rm
t
&
Questa impsu _____________________
pel capelli non è una tintura, ma
un’acqua di soave profumo che non
macchia nè la bitneherià, nè la
pelle e che si adopera con la massi«
ma facilità e speditezza. Essa agisce
sul bulbo dei capelli e della barba
fornendone il nutrimento necessario
e cioè ridonando loro il colore
primidvo, favorendone lo sviluppo
e rendendoli flessibili, morbidii ed
arrestandone la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa iparire la forfora —
UNA SOLA BOTTIGLIA BASTA PER 6ÒNSEGUIRE UN EFTEtTO SORPRENDENTE.
AT I *a»TPATO : Signori MlGONE <S C. - Milano.
Finilmenje ho potuto troTure una preparailoue che mi ridonaat* ai capelli ed alla bai ia il colore orlmlUvo la
freachezza e la bellezza della gloventb aenza avere il minimo disturbo neirapplicazione. “
Una sola botticlia della vostra Anticanizle mi bastò, ed ora non ho alcun pelo bianco Sono picnamenle convinto
t QUEStN VOltrN floec alltà non k nna ♦intiiffl- ma *tnn ma.^nhfa «A io Ja "
Prof.Dott.ORRIGOCav.G.
Stadio fondato nei 1894
Specialista nelle malattie degli
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che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che non macchia nè la bianclieria, nè la pelle ed aeisce
sulla cute e aui bulbi del peli tacendo scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei caocUi Unto
che ora etai non cadono piò, mentre coral il pericolo di diventare calvo. PEIRANI ENRICO ’ °
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