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; : Prix d'iüboi^ipent par an:,-.,*^ ;,'-'î..:,
VaUfcf yaujflioisM ^ iî*ÿ- Fr. 3,—
r^Fïtïa-oâci'«■ • • • A -J j,_;î J f. —
d’i»,«ï9émplMi^ même adresse, ,., v
^A«magne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Daàeittàtkl
fe' Kg jÿté; âoUande, Suède, Suisse, par abonneineWPbstaÎ
Accord de. Vienne
s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
"asteurs. «
>-> %:,s<i. .>S!>ï tt.i.
'i'I il«'
'^abonnement se' pkye d’arance.
•t ;•) -i/Aiubiiiîï-id
Pour tontes les annonçai,^ s’adresser à T Impriniàirtiç''Alpine,
i îl*- iti'i jgu; ;■■>?
eoncéssionuaire.
S’adresser pour la Ridacti'bB'êi'M. C.-A- Tbon, past.Vi^orwPeilfCi'
j. î et pour l’Administration àj^M. J. CoISSON, prof. THcfte PeiHcev^
^bqt changement d’adresse coûte ' iJ ‘centimes, sauf ceux du
H commencement de l’année. i , ■
Jbes changements non accompagnés, de laspmmje de *5 centimes,
ne seront pas pris en considération. * '
_____________________- . A>iî . - ^ :i lu- . -:L-ir
i S--.'
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, .nixn^les..‘^dignes de louanj^r ,<^cupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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|.SOlSlMAnç.E: 1917 — Alliance Evangé
* , U^ue—Ea guerre est-elle un châtiment?
ifîv.e?
És pour les Ouvriers de l’Eglise
établissements d’instruction se^^te — Chronique vaudoise — Bi-'
bÎiographie — Nouvelles politiques.
"I9i7.
Encore deux jours et le 1916 appartiendra à rïiistoire du passé. Une bien
triste api^e, celle du 1916! On a vécu
mois après mois, semaine après semaine,
jour après^ jour dans la plus vive anxiété, toujours avec l’espoir que laitem-,
pête s’apaiserait, que le canon ne vomirait plus sa mitraille, qu’ un événement
imprévu, une victoire ou, autre chose
ferait cesser le sang versé, arrêterait l’exterminâtiion de ce? beBés existences qui
ne de|^Sdaien^qu’à vivre et à être heureuses. Vaine ^tente. Le démon de la
guerre n’^ait que se renforcer et a agi
avec un ^lir# aveuèle, en vidant les^,.
jtfalibHS, en‘ épuisant Tès^feisoïïrces, en /
semant partout la consternation. Ah !
les responsablea de cette guerre, quelle
terrible responsabilité ils se sont assumée 1 L’exécration de l’humanité et de
rhistoire pe seront rien en présence du
terrible jugement qui sera prononcé par
le juste Juge. Mais il est inutile àe récriminer en ces moments-ci pù tous
npus avons besoin d’une grande force
morale et d’une foi inébranlables. Regardons plutôt en ayant et plaçons-nous
en présence du 1917 ; que sera-t-il? Il
sera ce que nous Voudrons bien le faire
en tant que nous nous tiendrons çn dehors des conseils de Dieu. Si les hommes
continueront à compter sur leurs armées,
sur leurs canons, sur leurs submersibles,
sur leurs flottes, sur leur habileté straté, gique, attendons-nous à de nouveaux
'f désastres, plus affreux que ceux du passé,
car l’homme déchaîné, dans sa rage aveugle iâ'e^iendra pire que le tigre ou le lion
en présence de sa proie. Désormais, nous
en avons assez de la haute politique, de
|li. l’art oratoire, des promesses flatteuses;
en présence de la souffrance* de la famille
humaine, il nous faut nous recueillir devant Dieu et nous examiner.
Après examen, confessons tout d’abord
qu’il faut nous humilier, chacun pour
notre propre compte, car vouloir ou non,
nous avons contribué à cette grande conflagration humaine par notre orgueil,
nôtre présomption, nos péchés. L’heure
est à Vhumiliaiion en suivant l’exemple
du pauvre péager de l’Evangile, en nous
frappant la ppifrine, en reconnaissant
nos fautes et on criant grâce. Ah 1 ne
¿craignons rien, il n’y a pa$^de déshonneur
nous reconnaître cqupables, au conûte, c’est le signe d’un r^èvement,
fune vie nouvelle.
|! Humilions-nous et ensuite priéns,; en
;\uous adressant à ce tendre Père qui ne
veut pas la mort du pécheur mais- sa'
conversion *ét sa vie. Prions, non plus
en répétant de vaines redites, non‘'p'),'us
avec cette indifférence mortelle qui caractérise, tant de .prières comme s’il,.fallait se débarrasser au plus tôt d’un devoir,;
qu’il faut remplir, mais qui pèse. Prioii^
en crîânt à Dieu, afin qu’ Il prête l’oreille
à nos supplications et qu’il intervienuf
dans cette conflagration mondiale, en
nous .délivrant de nos angoisses, en fâb
sant luire le soleil de l’espérance, en rapprochant les peuples, en leur ouvrantUes
yeux SUT l’abîme qui est devant eux et
en leur apprenant de nouveau à s’aimèr '
et à collaborer ensemble.
Prions pour que les hommes qui ont
cru pouvoir se passer de Dieu par leur
puissance, et .leur science, puissent enfin
réafiser qu’il n’y a qu’un Dieu tout-fniîssant et que la véritable science consiste â
connaître Dieu^et Jésus-Christ qu’il â"
■envoyé,. ^..£¿1
èPritmsqjOTT qi^^ de^îà /us/iefe
puisse réellement triompher et pour que
l’on puisse bien se persuader que la
force brutale ne pourra jamais triompher,
puisque l’histoire est là, avec toute son
éloquence, démontrant que les empires
de Rome, de Bahylone, de Syrie, de la
Grèce, de la Frfynoe et de tant d’autres
ont tous été brisés, malgré les grandes victoires et les grands succès obtenus.
■ Prions pour que les gouvernements des
nations arrivent à la persuasion que dans
ce monde il y a de la place pour tous, pour
les petits et les grands, pour les nègres et
les blancs, pour les Japonais et les Chinois.
Il est inutile de vouloir recourir à certains privilèges de races ou de langues, à ,
certains exclusivismes; le monde est
vaste et les barrières doivent être brisées
ou corrigées suivant le cas.
Prions pour que l’amoUr puisse avoir
bientôt son règne, amour non plus hypocrite, non plus d’apparence, mais réel,
siqçère, à l’image de Celui qiii nous a
été révélé par Dieu en nous donnant, ■
Christ à l’image de Christ qui s’est sacrifié pour ses frères, amour réel, sincère,
désintéressé.
Prions pour que le 1917 marque la
grande date de la paix. Paix non équivoque, qui assure la tranquillité pour aussi
longtemps que possible. Puissions-nous
tous la voir et jouir des bienfaits qu’elle
nous apportera.
Mais si nous attendons beaucoup de
chacun en particulier, nous attendons
surtout de la part de Y Eglise, qu’elle manifeste sa force et son énergie. Si les membres sont vivants, l’Eglise le sera aussi.
Son rôle à été effacé, elle s’est tue, elle a
subi les événements. Nous ne parlons
pas de cette Eglise qui veut jouer un
grand rôle politique, en ayant sa part
avec les puissants de ce monde. Nous
faisons allusion à l’Eglise*de Christ qui'
) déare suivre son Maître, qiii a été simple.
VT‘
•humble, qui”a passé sa vie à aimer et à
faire du bien. Que cette Eglise ait enfin
le cirage d’un Jean-Baptiste, en ne cachant rien et en prononçant le mot: « Il
ne t’est pas permis». ,»!.£ •
liés 1517 est la grande date de là Réformation, c’est l’année que de grand
Luther a fait entendre sa voix puissante
qui a ébranlé les grands de ce monde
usurpant la place de Christ; puisse le
1917 être un renouveau de vie spirituelle,
une nouvelle réformation, et puisse notre
Eglise Vaudoise qui a tant reçu, qui a
précédé la Réforme, puisse-t-elle avoir
sa place d’honneur dans la nouvelle lutte
qui va s’engager. Regardons en face le
1917 avec,foi ei courage: Attendons, travaillons et espérons. C. A. Tron.
ALLIANCE ÉVANGÉLIQUE
SEMAINE DE PRIÈRES.
--d&ttANGHE le 31 décembre 1916 —
Textes: Luc xiii, 8, 9; Eph. i, 22, 23;
Héb. n, 4; 1 Chron. xxyni, 9; 2 Cori v, 14.
LUNDI 1 janvier 1917 -— Jîeconnaissknee^et Humiliation. Ps. ciiij 1-5; Rom;
vm, 31-39; Ps. Li; Apoc, iii, 14-32.
MARDI 2 Janvier 1917 U Eglise
Universelle - Le Corps duquel Christ est la
tête. Es. Liv, 2-5; Jean xx, ,Î9-23; Actes
II, 1-4; 1 Cor. xii, 4-7.
MERCREDI 3 Janvier 1917 — Nations et gouvernements. Ps. 24; Ps. ci; 1
Timi’ti, 1-8; 1 Pierre ii, 13-25.
JEUDI 4 Janvier 1917. — Missions
parmides Mahometans et les paijens. Ps. ii;
Luc IV, 41-44; Rom. xvi, 25-27.
VENDREDI 5 Janvier 1917 — Familles-- Ecoles - Collèges - Jeunesse. 1
Rois d'n, 5-15; 2 Tim. iii, 14-17; Math.
XIX, ,13-15.
SAMEDI 6 Janvier 1917 — Mission à
rintéri(ur - Evangélisation - Juifs. Ps. ii;
Luc xi 25-37; Rom. xi, 13-24.
Jamais nous n’avons eu un tel besoin
de prier comme maintenant. Puissionsnous ;en sentir le besoin et, d’un commun
accord, demander à Dieu son intervention, Ses grâces et ses bénédictions.
Rèd.
ih
La te cst-ellB un citient?
■ Gròsse question ! Elle se pose depuis
le début de la guerre et certains efirétiens
y ¡répondent affirmativement avec un
san.S-gêne et une désinvolture incroyables.
C’est' toujours la même vieille histoire
qui scandalisait déjà tant notte Seigneur
Jésus-Christ Idrsqu’Il nous reprochait de
voir si^àcilement une paille dans l’œil des
autr,es et de ne pas voir'la poutre qui est
dans notre propre œil. La guerre est-elle
uh : ? Evidemment oui, elle
l’est. Màis l’est-elle dans lé sens juridique
que hÔüs attachons à ce mot, en sorte
que nous puissions dire,: la guerre a.frappé
tel ofi^tel pays parce qu’jil a commis telle
faute ? Il est vraiment difficile et délicat
de le dire. Certainement la guerre est une
suite du péché, mais avant de s’ériger en
juge et de faire le procès des nations affligées de la guerre, il est-sage de se rappeler la prudence ét la réserve que Jésus
recommandait aux personnes qüi se bâtent trop de juger: Les 18 personnes sur
lesquelles est tpmbéé la tour de Siloé et
qu'èlle a écrasées dans sa chute, êtaieiit-élles
plus coupables que les autres habitants de
Jérusalem ? Non, vous dis-fe. Mais si vous
ne vous repentez pas, vous perirez-tous ega¿emeni.i'tfi-j U est assez naturel de penser
que si J*ésqs hétqit au milieji de noqs, aujourd’hui, ii dirait aussi bien néutrès
qu’aux hatiôhs iieiîigéranfes: Si vous ne.
vous repentez pas, vous péfirez tous également ! '
C’est bien ce que penSé un-de’nos’confrères qui a traité cette question dans le
Journal religieux de I^euçhâtel, etœxprime d;es ,pensées 'qui i»OB!S-*sémblent fort
judicieuses. Après avoir rappelé que datis
- un très: grand nombre de cas il nous est
absolument imp.ossible d’expliquer comment Dieu agit et de dire d’emblée pourquoi Ml agit, il établit que la justice divine se réalise selon des loisimmuables et
parfaitement appropriées'à leur but, des
lois en vertu desquelles le pécheur trouve
dans sa faute même et dans les conséquences qui en découlent sa principale
punition. Le mal engendre soft propre
châtiment. c
L’homme moissonne ce qu’il a Semé, déclare l’apôtre Paul, et l’expérience humaine proclame que l’ôn eSt toujours puni
par où l’on a péché. A ce çompteMà, dit
M. A. T.,,bien des güërres sont,en effet
des châtiments; c’est la moisson que recueillent les peuples qui .se sont livrés, à
des ambitions démesurées et à une politique tortueuse, qui se sont rendus coupables de violences œt d’oppression, qui
ont voulu fonder leur empire sur la puissance matérielle. Un jour vient où la
patience de leurs voisins est à bout, où
ceux qu’ils menacent se redressent, dîl
leurs victimes lasses de souffrir, se coalisent et unissent leurs forces pour secouer
le joug de l’oppresseur... De Jilus], la
guerre peut être l’effet soud.ain de vices
éloignés auxquels nous avions cru nous
livrer impunément, et voici, après une
période plus ou moins longue de sécurité
nous moissonnons ce que nous avons semé. Nous sommes des victimes, mais devons bien reconnaître que nous sommes
également des coupables’.' ■— La guerre
bien certainement, n’est pas 11 châtiment direct de l’ivrognerie’e.t dè.,l*immoralité; mais quand elle surprend une race
ruinée par des excès de toute nature,
cette race, affaiblie, privée ittftilleur
de ses forces, comprend qu’èile^paye le
prix de son insouciance et dë à^lë^éreté...
Là guerre n’est pas le châtiment de la
paresse et de la prodigalité; mais, èn se»
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' .V,.
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mant la misère, elle se charge de faire
regretter aux paresseux et aux prodigues
les occasions perdues de mettre quelque
chose en réserve pour les temps difficiles...
La guerre n’est pas le châtiment de l’irréligion, mais elle montre à quiconque
entend se passer de Dieu ce qu’il en coûte
de se trouver sanp guide et sans appui à
l’heure de la faiblesse et du danger... La
guerre a bien des choses à nous dire et,
en effet, les jugements de Dieu parcourent la terre; bien des plaies sopt mises
à nu, bien des illusions sont dissipées;
nous voyons où le péché conduit, et cette
expérience bouleversante nous adresse
bien le plus tragique appel à la repentance qui ait jaçaais retenti à nos oreilles.
Telle sont les pensées du rédacteur du
Journal religieux de Neuchâtel. Nous y
souscrivons pleinement. La guerre, calamité odieuse, qu’il faut haïr de toutes ses
forces, est certainement un fruit amer du
péché de Thomme et, de ce fait, un châtiment. Même si nous y avons été amenés
malgré nous et si nous pouvons dire en
bonne conscience que le droit est de notre
côté, elle doit être pour nous, aussi bien
que pour nos adversaires, un sujet d’humiliation, et de repentance, elle doit nous
amener au pied de la croix pour y faire
tout à nouveau alliance avec notre Dieu.
{L’Ami Chrétien des Familles). A. M.
Fonds polir les Ouvriers de l’Epiise
et des Etabijssements d'instruction secondaire.
LISTA DI SOTTOSCRIZIONI
Riporti della X* Lista:
Torino .34.815,—
Sig. Abegg Augusto « 1.000,—
Sigg. Prochet A
dolfo, Bartolo- " ^
meò e 'Giuseppe 200,— 36.015,—
Roma 2.755,—
Firenze 1.865,—
Genova 5.020,—
Ing. Eynard Emilio 150,— 5.170,—
Venezia 1.309,—
Milano: a) S. Giovanni in Conca 5.920,—
b) Via Fabbri 1.010,— 6.930,—
Biella : Sig. Tron
Gì osu é, past ore 50,
Brescia 1.300,—
Livorno 4.000,—
Verona 178,—
Napoli 2.000,—
Parrocchie Valdesi:
Torre Pellige 3.970,—
Sig. P. Màrgiunti 150,—
Sig.na Maria Meille 25,— 4.145,—
LusernÀ S. Giovanni 1.090,—
Perrero-Maniglia :
Oblazione della Parrocchia 100,—
Sigr F. Balmas, pastore e Signora 100,— 200,—
Prarostino 100,— ,
Sig.ra Leidheuser 100,— 200,—
Rorà 100,—
Massello ^ 350,—
ViLLAR PeLLICE 100,-
Praly:
Oblazione della Par- rocchia 100,—
Sig. Micól Luigi, pastore e Signora 50,— 150,—
Varie ^ 2.828,—
Sig.na Perrou Maddalena, Pomaretto 50,— 2.878,'—
Oblatori Diversi 48.007,80
Per % idi J. Forbes
Mqiicrieff, Edinburgo , . 1.275,60
UUX^\J é »
Sig. H. T. Gay, pastóre, Bergamo 100,Sig. Colsson Augu> sto, pastore, missionario 50,
Sig. Bosio Davide,
cappellano valdese 50,
49.483,40
ToiàU itUa X/* Lista L. 120.268,40
CHRONIQUE VAUOOISE
BOBI. Les licenze invernali ont cói^mencé pour nos soldats, et comme nous
l’avons fait l’année dernière, nous nous
proposons de les réunir chaque fois que
leur nombre est un peu considérable,
dans la grande salle de la Maison des Unions. Dans la première réunion ils
étaient au nombre de 8, deux ayant été
empêchés à cause de la grande abondance
de neige de se trouver avec leurs camarades. Dans celle de vendredi dernier, ils
étaient au nombre de 14, presque tous
de retour du front. Ils ont beaucoup joui
de se trouver ensemble entourés de quelques membres de l’Union Chrétienne de
jeunes gens, parmi lesquels le syndic, un
assesseur, le régent paroissial, etc., et
d’une quarantaine de jeunes filles de
l’Union. Trois heures s’écoulèrent bien
vite, au cours desquelles, après un |ulte
approprié à la circonstance, on entendit
d’excellentes récitations alternées de bon
nombre de chants et de quelques allocutions. Un arbre de Noël formé de deux
branches de sapin fut aussi allumé à leur
intention; après quoi, entre quelques
tasses de thé, chaque soldat reçut une
enveloppe de la part de deux de leurs
amis qui se trouvent en Amérique. Une
soirée, en un mot; bienfaisante de toute
manière, et dont ils garderont, nous n’en
doutons pas, le plus agréable souvenir.
— L’Echo a déjà fait mention de la
médaille d’argent al valore, accordée à
un de nos braves soldats de cavalerie
J.n Daniel Pontet. Nous ajoutons qu’une
médaille de cuivre vient d’être conférée
au sergent d’infanterie Etienne Pontet,
appartenant lui aussi à cette paroisse.
— Les cinq soldats dont les no^ sui
vent, prient M.r G. A. Tron d’agréer leurs
vifs remercîments pour l’envoi de l’Echo ^
qui leur fait tant de bien ; ils remercient
pareillement l’Eglise Vaudoise de Milan
qui, par l’entremise du chapelain M. Bosio a envoyé à chacun d’eux un magnifique paquet postal. Ce sont: le caporal
major Paul Negrin, les soldats Albert Jahier, Jean Beux, Edouard Aïbarin et
Laurent Rochon. Ils jouissent tous d’une
excellente santé. B. G.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Le caporal Jean Bounous, le prof, caporal AdolpheTron, le caporal Jean Jouve,
le caporal Carlo Davitte, Gustave Vinçon,
Chanforan Henri de La Tour, Gagdo Michele, Ernesto Long, le lieutenant Carlo
Ribet, Pietro Caudina, le sergent Eruche
Paolo du Villar, font saluer parents et
amis, remercient et nous envoient leurs
meilleurs vœux.
— Zona di guerra, il 10-12-1916.
Egregio Signor Pastore,
Dopo rientrato dalla mia licenza, ho
avuto la compiacenza di trovarmi con
due miei amici, cioè Levi Sappé e Costabel Adolfo (salute ottima) spero che anche loro partiranno per la licenza. Ringraziamenti infiniti del giornale che ricevo regolarmente. La prego di far salutare col suo pregiato giornale tutti i giovani combattenti di Pramollo, in special
modo quelli della classe 1895. Io sto bene.
Saluti cordiali al pastore Grill e Signora,
come pure giunga a lei un ricordo fraterno. Suo dev.
E. Bertalot, RR. CC.
— Cuneo, 15-12-16.
Egregio Sig. Tron,
A lei e a tutte le generose persone che
hanno voluto contribuire all’abbonamento del giornale VEcho des Vallées, che
mi è sempre giunto gratuitamente sulle
alte vette fino-'ad oggi, invio i miei fervidi ringraziamenti. Adesso mi trovo a
Cuneo in guarnigione. Ringraziando Dio
sono in ottima salute.
Accetti, sig. Tron, i miei cordiali saluti.
Beux Giacomo, caporale.
—- Prosinone, 16-12-1916.
Egregio Signor, Tron,
Vengo con due parole e con ritardo per
dirle che mi tocca nuovamente partire
per la fronte, per Salonicco; ma ho sempre la fede in Dio e la mia mente è sempre rivolta a Lui, affinchè ci riconduca
tutti in mezzo alle nostre care famiglie
al più presto.
Tanti saluti alla Signora. La prego,*
sig. Tron, per mezzo del caro giornale
l’Echo des Vallées, di salutare tutti i parenti e la mia cara famiglia. Un caro saluto al sig. pastore Eug. Revel di Angrogna. Aff.mo
Sergente Rinesi Giovanni
(Angrogna).
— Dal fronte, 8-12-16.
Preg.mo Sig. Tron,
Le scrivo scrivo qneste poche righe rinziandola infinitamente per il continuo
invio del giornale l’Echo des Vallées che
mi giunge sempre regolare recandomi
gioia e soddisfazione, portandomi sempre
quelle così care notizie dei compagni al
fronte nonché delle nostre amate ed indimenticabili valli. Voglia gradire, preg.
sig. Tron, i miei migliori auguri per le
prossime feste natalizie; colgo pure l’occasione per inviare saluti e auguri di
buone feste ai miei fratelli e compagni al
fronte, nonché alla mia famiglia, parenti
ed amici, assicurandoli tutti della mia
ottima salqte. Oscar Benecchio
(Angrogna).
— 9-12-1916.
Cher M.r Tron,
J’ai le plaisir de vous annoncer que
Théophile Pons, de Grange-Didier de
Massel, a été promu à la suite d’excellents
examens aspirante iiffciale di fanteria.
Complimenti al nuovo ufficialetto.
E. Bertalot.
— Zone de guerre, 9-12-16.
Cher Monsieur,
Je vous serai bien reconnaissant si
vous aurez la bonté de remercier, par
le moyen de votre précieux journal, les
Comités de Turin et St-Germain C., pour
les effets de laine qu’ils ont eu la bonté
de m’exppdier et que j’apprécre infiniment car la neige est venue nous trouver
et il fait déjà un froid rigoureux.
Je me trouve avec l’ami Pontet G. de
Bobbio Pellice qui reçoit tous les lundis
l’Echo des Vallées qui nous apporte les
nouvelles de tous les amis et dont nous
vous remercions sincèrement.
Veuillez agréer, cheq Monsieur, nos
plus bons souhaits et remerciements.
Albert Regnaud (St-Germain)
Pontet Giovanni (Bobbio Pellice).
LA TOUR. Vendredi dernier ont eu
lieu les obsèques de M. Jacques Bosio~Gay
décédé à Turin le 20 décembre après une
très courte maladie. Notre frère était
depùis longtemps maladif et venait chaque année régulièrement passer la saison
d’été au milieu de nous, où l’air frais de
nos montagnes lui faisait du bien et où
la tranquillité lui était agréable. Il se
considérait comme membre de notre famille de La Tour, et il en donnait des
preuves en s’intéressant à tout ce qui
était bon. Les pauvres, l’Eglise, les différentes œuvres perdent en lui un soutien fidèle. Il était heureux quand on lui
faisait une visite, il aimait à s’entretenir
des choses de Dieu, et rarement on se
séparait sans avoir invoqué son secours
et ses bénédictions. Tout en étant d’origine Suisse, il s’était naturalisé Italien
et était un bon patriote.
—• Samedi nous reprîmes le chemin du
cimetière pour y accompagner la dépouille mortelle de Albina Durand, décédée à l’hôpital, à l’âge de 19 ans. C’est
le second membre de la famille qui est
appelé pendant le courant de l’année,
aussi nous exprimons à notre frère Durand de la paroisse de St-Jean, toute notre sympathie chrétienne.
— Dimanche eut lieu la séance anniversaire de la réunion des mères de famille
au Bouïssa. Les mères accoururent en
grand nombre, près de 60, Le culte fut
présidé'^par le Pasteur de la paroisse ïjui,
en lisantdans le livre des Juges ce qui se
rMère à Débora, montra que nous vivons
dans des temps exceptionnels et que les
femmes, en présence de l’exemple de Débora, doivent aujourd’hui avoir de l’initiative, du courage et de la foi, en puisant
la force au pied de la croix, par la prière.
M.ine Ida Jalla lut une lettre de M.me
’ Middleton, très encourageante, et qui -fit
du bien ; cette vénérable amie continuant
à suivre de près et à aider ces réunipns.
' M. Tron remercia vivement M.aie“ Jjiîla
et la félicita de la prospérité de la reünf^.
Une bonne tasse de thé clôtura l’entretien intime et béni.
M.mes C. A. Tron et J. J. Tron se t#ouvaient aussi au milieu de nous.
— Le jour de Noël M. le modérateur
E. Giampiccoli présida le culte devant
une assemblée très nombreuse et imposante. Notre frère attira l’attfntjpn de
son auditoire sur ces paroles de l’Ecriture :
H faut qu’il croisse et que je diminue
(Jean ni, 31).
Comme toujours, il fut écouté avec la
plus profonde attention. Que Dieu fasse
reposer Ses plus riches bénédictions sur
ce culte, auquel participèrent une quantité d’auditeurs qu’on ne voit que une
ou deux fois par an.
La société chorale, présidée par M.lle
V. Vinay, nous, fit entendre un chœur
exécuté avec maestria et qui a été fort
goûté; un merci de cœur à ces vaillantes
sœurs. Ici, aussi, nous pouvons apprécier
l’initiative féminine.
— A deux lieu^^es et demie de l’aprèsmidi, dajis la grande salle de ISI Maisofi
Vaudqise, nos phalanges des Ecoles du
dimanche accoururent, pour assister à
la fête de l’Arbre de Noël. Cet arbre, préparé avec aôiR par M.^e 'fton, M. legrof.
Jalla, quelques demoiselles et moniteurs,
était d’une beauté merveilleuse, orné
avec richesse et goût. Nos 400 enfants et
au delà, tout en Contemplant l’arbre féérique, écoutèrent les allocutions du iriissionnaire M. Adolphe Jalla et du Pasteur
de la paroisse, intercalées dé plusieurs
cantiques, dont l’un chanté par les enfants de l’Ecole de Via Oliva, sous la
direction de M.lle ItaliaMalan,en l’absence
de M.lle E. Costabel encore malade.
À l’issue de la fête les enfants reçurent
une brioche, une orange et un chocolat;
le cadeau principal, c’est à dire) Noël
pour tous, est en voyage depuis trois semaines ; if sera distribué aux enfants dans
leurs écoles du dimanche. — Nous avons
donc eu un bon Noël, célébré avec sérieux
sous l’impression des temps mauvais que
nous traversons, et nous en donnons
gloire à Dieu, en faisant des vœux ardents que celui du 1917 puisse être célébré avec la paix bien établie.
— Nous apprenons avec plaisir que
nos soldats n’ont pas été oubliés à l’occasion des fêtes de Noël. Deux fois on a,
allumé un magnifique Arbre de Noël,
ento.uré par environ 70 soldats. ^ M. le
prof. E. Longo leur adressa un discours
patriotique, en électrisant le courage des
défenseurs de la patrie. M. l’asse.sseur
E. Vertu mit à la disposition de l’assemblée un gramophone qui apporta sa
note gaie, en telle occasion. Un merci
de cœur à ces Messieurs et à ces Dames
qui procurèrent ces deux belles soirées.
—^ La Cassa di Risparmio di Torino
rende noto che nel 1917 la Succursale di
Torre Pellice verrà aperta un giorno di
più alla settimana, cioè il Martedi. —L’orario ne sarà il seguente: Martedì^
Mercoledi, Venerdi, Sabato (dalle 8.30
alle 12 e’dalle 13.30 alle 16); la Domenica
(dalle 8.30 alle 12).
mlf
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3
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J.'«.. -■ -f B - im I If ifTilÉii r • l^^■lli|y^l¡lt^*^^
^uMAUTHAUSEN, Nousirecevons une
lettre de Mrs Bilce-Motìnfet, de Bristol,
août donnant des détails très intéressants
sur ûne visite faite..par uè'aïni de la famille adx- prisonniers de Mauthaiuse#, en
Hongrie. Tout ce que l’on a publié avec
ane teint©'’ pessimiste h’a pas raison
d*itrer"NOf prisonniers sont bien traités ; les paquets envoyés et l’argent ont
été reçut; sur le-change il y a même une
aUgftiehta^on sensible. NOus publions le
contenu ^ cette correspondance, dans
le but de rassurer les familles, et nous
remercions Dieu qu’il en soit ainsi.
NEW-YORK. Maxiage. Le 3 novembre à eu lieu à notre Eglise le mariage de
Philippe Rostan de Pral — appelé il n’y
a pas longtemps à la charge d’ancien —
avec Catherine Meytre, de Salse.
Reporter.
PRAMOL. Remercîments et salutations.
L'artilleur Long Alessandro écrit à deux
reposes: «Très cher Monsieur, — J’ai
reçu le journal l’Echo des Vallées; je
vous remercie beaucoup de votre amabilité et je vous prie de bien remercier
M. Tron de ma part,.. ».
Le fusiller Long Luigi écrit: « Veuillez
avoir la complaisance de bien remercier
pour moi M. le directeur du journal de
nos Vallées Vaudoises. Je remercie infiniment. Ça me fait bien plaisir; en le lisant, ça me passe mon temps et me
donne du courage...».
Le fusiller Long Daniele écrit depuis
rAlbanie: « Egregio Pastore, — Le faccio
la risposta alla sua gentile lettera e Le
dico che ricevo i due giornali ; ne ho già
ricevuto due dal sig. Tron e uno dal sig.
Comba. Li leggo con gran piacere perchè
mi dànno tante notizie del paese e delle
buone parole d’inçoraggiamento ».
Du fusiller. GardioZ Alberto, sa mère,
veuve, n’a pas de nouvelles depuis plus
d’un mois et se tfouve par conséquent
dans une douloureuse attente d’apprendre. J. — L’Ufficio Notizie de Pignerol,
auquel nous nous étions adressés, nous
communique que le jeune Gardiol est
parmi les dispersés depuis le l.r novembre'. î>ans i’e^ir d’avoir bientôt de ses
nouvelles, nous publions ces mots qu’il
écrivait dans sa dernière carte que nous
ayons reçue :.« Mi farebbe tanto piacere
di salutare e ringraziare il Comitato d’Assistenza e il Direttore dell’EcZzo e della
Luce che ho tanto piacere di ricevere ».
; Long Augusto, Sezione Panettieri, écrit
tout étonné : « Je vous dis que je reçois
tous les samedis La Luce, et le mardi
l’Echo des Vallées que je lis avec plaisir;
TEvan^lç la* fil!
"V 'ri îÆ
riâï
ìiMaEm/dìa,
heureux de s’entretèiîir’avéc lui et, "ds iaiO§^yfflcf5siès,'óos déficits, et en gé- protégé par le drapeau de la Croix-Rouge,
autant'qù^ fa pu il ayefiôu'sôn^étaioi-’"' itósjBiaB5q»em«6f I «Ctnifflellil i.iblen^'riitìb’le'fftfe'Èéide nouveatf fra-ppé; on
i... „ ■ Ai (i i , sa vent, æçuvrir nos fautes .et Ao&idéfautS: G dQitfegrctter deux morts et quatte blés
‘î’ ■ «...J. ,.,, .
«Que ce monde serait triste et froid. Sur le Carso notreJLpfanteriç.aj pççjipé
Nous adressons à sa veuve nos sincères vidç,: insipide,, stupide, sans les amis qui p|ar bonds et par surprise quelques doZines
- •'^crofénf ïidûs-mêmès quand'Tbut le ‘trM'vapt devant le”ffont et les a orgà
. condoléances.
yjii
'»v;
■ — LarpatbiSs'ê n'ëu soa’firüre'âé'Noet'
pour les enfants, fête très bien réussie.
—ÇoxnUé de Turin a expé^
que sôlda^ vandois, duqiiel on^ '
radressei un paquet pour les fêtes de
Noël. Il se pourrait que queléiüel dêienseurs de la patrie eut été oublié,;, lé Comité ignorant I’a^esse ; dans cq . cas,
nous prions les soldats intéressés pu les
parents de faire connaître l’adresse préet aussitôt à&é amis recevront*un
cise.
mais seulement je ne sais pas qui me les
fait l avoir ». t f
Il n’aurà qu’à remercier la Direction
des journaux mêibes et l’Administration
de son Eglise.
Maurin Alberto, carabinier, écrit aussi;
«^Pregiomi informarla che ricevo regolarmente i nostri giornali dei quali ringrazio sentitamente ».
, Enfin, le fusiller Héli Bounous {prisonnier à Grubisnopolje), écrit en date du
15 octobre : « Prego porgere i miei saluti
ai Signori Cappellani, a tutti i compagni,
ai direttori dell’.Ec/io des Vallées e della
Luce, Sajuti pure la Chiesa di Pramollo ».
— Ne^s remercions cordialement M.
faumôniér Arnaldo Comba qui a bien
voulu nous ^visiter dans notre solitude et
occuper là çhâîre dimanche, 24 décembre.
V ' P- 9
TURIN. N^bus apprenons Te départ
our la patrie céleste de notre frère, le
¡capitaine Alexandre Lanfranco. Piémontais, de la province de Turiri, après avoir
^ iÂ;é un excellent soldat combattant pour
¿dépendance de sa patrie, il s’enrôla au
Îvice du Roi des rois, en acceptant
témoignage dejl’afféction qu’on nourpt
pour eux. r- Nous ne pouvons quç remercier bien sincèrement le Comité de
Turin au nom de tous nos soldats et de
leurs familles pour avoir procuré'à-nos
chers soldats un beau rayon de joie de
moniienMsaécüs*é; qfirfi-ôm'âîimiîfr™!
pour ce que nous«pq|sédons, inaîs pour du mont Taiti nou^ avo^ns -rectifié
ce qqe nous. sompes| ». „ | ^ %»tre froÛL nop nbjl^it^|a|ant de
X s lj|0 (disses de^arhiiliainS. diartàUerie.
une idée dp contenu de çe Une action navale dans le Canal d’O
lions'rcônseilloiil chaleureusèméèf et que xranté a permis à nos petites unitfe na,, l’on peut trouver aux Tfibrairii^ CDïssonîVti vaj^ ¿de; r^ousaer- de» »unités effiBéinies
> '* ^ ’»“-E'“'' T N*a'
C est un beau^^deau de Npiivd-An,..^^, «iUaJ.rièstroyer ¿français et uli^ déi"ttos
- -------—-------. i ,bPtt,eu,deflégçrs dpminagcii.H
IVoiivftlIes politiques. — Les duels d’artillerie et les actions
r . ■ . i,ri ^ - , . > de détâil-bnt continué sur tous les autres
Les puissances de Î Entente n ont pas ^es Russes semblent tenir bon
encore répondu aux avances de l’Aile- sur le front des Carpathes, mais ils ont
magne au sujet de la paix. 'M.'-Lloyd ■'“'dtrwtètirèf dê toUtè Tâ DobrugiÇ maih
laïfête de Noël.
BIBLIOGRAPHIE.
• \ " i. I
La librairie Jeheber de Genève vient
de faire paraître un autre volume de O.
S. Marden, l’auteur bien connu sur l’op
timisine. La Joie de vivre n’est pas infé
rieur à Ses devanciers,- dus à la plume du
même auteur. Nous le croyons, d’après
ce que nous pouvons juger, même un
peu supérieur. Voici ce qu’il dit à l’égard
de l’amitié:
« iL’intindté que crée l’amitié révèle
les secrets profonds de nos .ççeurs. .
«Y a-t-il quelque chose de plus sacre
dans ce monde que l’amitié dévouée pt
sans égoîsfne, et tependant y a*»t-il uiie
George a prononcé à Londres ■•un grand,
discours sur la nofe allemande. L’heure
actuelle, ^it-il, n’est pas l’heure de la
paix. Sans réparations la paix est impossible. Les Alliés entrèrent clans cette
guerre pour défendre l’Europe -Contre
l’agres.sion de la puissance militaire prussienne: f Liseur faut la garantie la plus'
complèti It la plus efficace contre la possibilité que çftte caste trouble jamais la
paix de l’Eui-cperDârfs la seconde paiÉie
du discours, le ministre passe à t’exanien
de la tâCjbe énorme cjui incopibe actuellement à Ì& Grande Bretagne. Il fait prévoir des imesures éncbfè plül'ra’^Îcqîes
pour l’Ôfgamsation de la . guerre et entre
autres un « service- national universel ».
■ M. Wilson, prèsi dent'des Etats-Unis
fèhanf occupée "paF les AÜemands qui
lès Turcs la ville de El-Arish, aux confins
orientaux de l’Egypte, qui avait éfé ocr
cupée » presque’dès le début de là guerre,
il y a deux ans. Un vif combat leur a
aussi donné la possession de la forte position ennemie de Maghdabach à
millës de distancé. Uès Turcs biÎt 'pètdu
1350 prispnnjers,. 7, capons upe quantité de inatériel. E.»L.
Ab. payés et non quit^cé8.,{^,Ì6,
1916: J. H. Beux (Gianassoun), St-Germain.
1917: Mlle Adeline Meynier, Florence —
Sig.ra-BUrà%tiriÎ-MalaaGfiologna^»S- FaulÎne
Bertalot, Florence — V. A. Costabel, Milan
— Suore Valdesi, Asilo Evangelico, Milan
-»-■ Barth. Soulier, pasteur, Viliâr Pëmcl*:=:
d’Amérique, yi^,d’agrcssercwe>KU%<¿^g^gg||^p
chose, que; nous n^ligipns aqtant de cultiver et de cônse^êr ? *
sanees en guerre une note diplomatique _ ^ ^
„ 1,.-.'___J U J,,;., Tl 1_ij-jS V-.Í 1.,.. . M
qui a levé grand bruit. Il invité,ïèsAiètiXf ^dlde
« Une des raisons pour lesquelles tant
de personp.e8^,jOuf sbp^ d’avis, :est qu’élîes donnent peii et attenderil tout des
autres. Si vous cultivez en vous des qualités attrayantes et aimables, 1^ amis
viendront en foule.
«Bien des gens s’occupent de tqptes
espèces de choses et ne donnent àl eurs
amis que des bribes de ' f|ur, fepips,
quand ils devraient au co.ntraire en faire
une affaire importante. Nos amis n’en
valent-iis pas la peine ?
« Y a-t-il rien de plus beau dans ce
monde que la certitude de posséder des
groupes belligérants q |)p(risp|'îJ|U|S b^ts çtau(f^ Marie, Ciarmis,
de guerre,' et leurs êyiles »dJ4*d^ ^
quf les principes énoncés dans les déÉlà^'Il
Mme Dalmas.Marianne, Tey¿
|m|fjl|irfv|l Marie, Ciarmis,
J— Mùiù 'j^iity Foiiiània-Caïrus, Id. Id.
Q
Æ'içiothée Ayassot, anc.. Id. Id. — Mmg
G' , , , ,, , . Márgh. Salomon, Prafré^ Id
rations pubhque^,des,ebfffa#s,^í»W-,lfa 0efttÌfa'at,^òWadà,* td.
Mlle Marig
M. Michelin;
. , ‘ ITI. T* 1. ‘ ■ .^fbffres de paix de l’Allemagne,
amis loyaux, dont 1 affection ne sera m- . , _ . . ,
fluencée ni par la fortune, ni par la pauvreté, des amis qui nous aiffient encorcN.
plus dans l’adversité’que dafis la prospérité !
« Ah ! jÎ n’y a rien qui stimule, qui aide
et rende heureux comme un véritable
ami. Cicéron pouvait bien dire: «Ceux
qui enlèveraient l’amifié de la vie feraient
tout aussi bien d’enlever le soleil du
monde, car nous n’avons rien feçu de.
meilleur des dieux, immortels, rien de
plus délicieux ».
« Qu’il fait bon avoir des amis enthousiastes qui s’occupent toujours de nos
intm-êts, qüi travaillent pour nous en
tout temps, qui nous supportent, nous
défendent en notre absence, qui masquent nos points faibles, arrêtent les médisances, détruisent les mensonges qui
nous nuiraient, corrigent les impressions
■ fausses, essayent de nous maintenir dans
le bon chemin, surmontent le préjudice
causé par quelque erreur commise ou
quelque mauvaise impression faite dans
un moment défavorable, qui sont toujours occupés à nous aider ou à nous encourager !
« Quelle triste figure nous ferions, la
plupart d’entre nous, sans nos amis!
Quelle triste réputation nous aurions sans
nos amis'qui ont paré les coups, et nous
ont prodigué le baume qui adoucit les
cruelles blessures faites par le monde !
'Beaucoup d’entre nous seraient aussi
plus pauvies financièr^ent, saris les '
amis qui nous ont enVûyé- des clients, ou
prèèuré des affaires, et '<^i nous ont toujours favorisés de tout leur pouvoir.
nements sont virtuellement Garnier, Id. — M. Juleg
Si chaque puissance voudra formuler des . ^.Pascal, Cncuruc, Iff. ^ M., Fraehe Jean-^'
conditions -erdll^ïSlitiei^îqu’âfe ^Albarea;
make,
.paix,.gu^.t auja-,desirable au_, _ Mme Mad.ne Eong^Goïmet;'
point de vue des intérêts des neutres. En- ville. Id. — Mlle Joséphine Dalmas, Combe,
fin .Je' Président affirme qu’il m’y a pas Id. — -id —
côi^éiation entre son intervention et les '■ Madeleine Reynaud, Abbadia — Ai^î|erta
es de paix de l’Allemagne. sf. "• J. Nisbet, Gênes^fe Fefre^,
a Suisse a nrésenfié un^'Aote analogue ' ~ Î • Marauda, 'pasteur, (tt^œux) ^
ajiuisse a présente une,|ime analogue j;. garus, Crô déjEaetto x*. 'p.GBanchetfLl
quoique sur un tori plus modfeste. D’âu- - chieti (s^|its)i't_ T: Joîivenal, Turin
très Etats neutres s’associeront, peut-être On. Oitetti, %fehetasio -L 'vive *Robert,
à la' démarche américaine, qui trouve
í¿
auprès des puissances centrales,An accueil plus favorable qu’auprès de l’Entente'. Nous ignorons quelle sera la réponse des Alliés. Ils n’ont pas encore répondu à la note aÜemaride. Mais il est
céírtáin qulils rie voudront pas d’Une paix
prématurée qui ne résoudrait pas toutes
les qûestiosn que la victoire de l’Entente
doit,résoudre dans le sens de là justice
et de la liberté de tous les peuples.
¡— Sur notre front duels d’artillerie,
plus intense dans la zone du Tonale et
St-SeCond Ptof. H: Char bonnier, RaTour-J
— Marie Cordin, Villar — Jèaimé Î/ausa- ^
rot, Bobi. j ,{à suivre). ^
Pour P « Echo » des soldats. ’ - 1
Sigùôra Maria Giardino Meynier,
Perosâ Argentina
Mad. ne .Reynaud, Abbadia *■.
A. Bertalot, Id,
Capitaine Nisbet, Gênes
» 2,50 Ì
»
h. Ferrerei' Turin
Lieutenant Guido Comba
M È5 - .
nudi
C.-A. Tron, Directeur-Respotiscêie.
daûs la vallée de Ledro. Sur le Pasubio
i*
et dans le bassin du haut Astico le tir
précis de nos batteries a contrarié le
mouvement des colonnes ennemies.
Sur la Fronte Giulia des détachements
éririèmis ont voulu profiter d’un brouillard intense pour avancer par surprise,
contre nos positions de la côte 86 au sud
I parenti hanno il ptpf^ndo fléf^e di
annunciare la morie della‘lóro iùeìta |
■listt OMtÉtIiAl ;
avvenuta Mercplédì-ifl Dicembre 1916.
La sepplt^ra avrà luogo yebèr^;29
à corrente, partendo dalla casa della JÈ
avviso
0
vale
partecipa
pwMuoas ue la eute 00 au suu- afrYalentlno di LuseTua
est de Gonzia;ils ont été rapidtment rey,; vanni, .mile om-T&i ^
pousses et ont laissé eritre nos mainb • ■ • v
quelques prisonniers. Des batteries en»-— ^¡(,„¿ ^¿1.50^^16.
nemies qui dirigeaient un feu intpusej.
coriti;e *Monfalconerit,nos positions de là ,... ,
cote 14-1 ont ete reduiteS au silence par. .
,,i >'Ci. • .. .> ' .* i- ■■»iv.i G« A « 1 ML: - -1 • j
l intervention rapide de notre artillerie.
Une tentative d’attaque nocturne contre est en vente
aia • iiiiauMî. - ,
la même côte a été vite repoussée.
5-, '.rtiit»'!
est en vente
à la Cartoleria Alpina - Torre Pelüce.
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diretto
Medie4| CliÌriir|fo lìeniista i
dàt’lÌdttb^ 131M Iff fl’fl 1 I W E I I II SpecÌalM*-p#rf«ii«»la««»4,Ì^nlàeà«aVtÌo<*«VrfèÌ^^
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e della barba fornendone il nutrimento necessario e 'cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili; morbidi ed arrestandone la
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