1
Compte-courant avec la Poste
PHIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie ............. L. 3
Tous les pays de TUnion
y de poste...............î 0
Aiïiériquü du Sud . . . , » 9
On a’aljorme;
Au bureau d’Adrninistralion;
Choz MM. los Pasteurs :
Cliez M, Ifirnest Robert 0-^ignerol)
6t à rimpfiiiierie Alpina à
Torre Pel Hoe.
L'abonnement pari du 1. Janvier
©t ae paye d'avance.
Année XIX. N. 33.
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le tirage, 10 centimes chacun
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^'adresser popr U Uédaction à M.
lePast.H. Meille, Tot're Pellice
et pour rAdininisfratlon à M
Elisée Gostahel, TorrePellice,
Tout changement d’adresse est
payé 0.25 centimes.
LE TEMOIN
ECHO DES VALLÉES VAUOOÏSES
Paraissant chaque Jeudi '
tn^ «Brea témoin». Aet. 1.8 Sniviint la vérité avec la éharité. Kpli. IV, 15. Que ton régne vienne. Haitli. VJ, 10,
K n lu I» ti I r c :
Chronique Vaudoise. — Correspondance —
Evangélisation, — Bibliographie —
Souscription en faveur des Etablissements d'instruction. — Revue Politique
— Collogio Valde.se 1893. ________ Avis di
vers.
CllllOINUttli VAUDOISE
Fêle du 15 Août — L’astsemblée
est tré.s-nombreuse ; il fallait s’y attendre avec le temps radieux qu’il
faisait et l’endroit choisi à portée de
tout le monde, (du savait que ce n’était qu’à un (|uart d’heure du Villar
(d |4 d’heui'e calculé par M. M. Trou
cependant) mais ce qu’un ne connaissait pas c’est Ja beauté de l’emi placement. Devant la chaire un vaste
aqaphitl)éàtr|^e recouvert de cet admirable feuillage qui fait la gloire
de nos Vallées. De culte présidé
par M.r Gardiol commence par le
V chant (lu IV GXXVIir, par la, lecy- ture du Ps, Cill et par la prière. M.
E. Bonnet parle sur Hébr. 8,-y. 6 et
•■ÿ,suivaiils, et explique ce qu’était l’ancienne alliance traitée entre. Dieu
|:el son peuple; les con(,Iitjoiis de la
Impart de Dieu étaient celles-Ci f'je te
flonnerai ce pays et je te garderai
partout où lu iras; de la part du
peuple elles étaient: garder la loi,
payer la dîme_des récdltes, observer'
le sabbat, ne pas se mêler aux’peuples étrangers. J>e peuple Vàudois
lui aus,si a traité alliance avec l’Elernel ; il l’a fait d'une manière spé,ciale_ à Sibaqyd en 1689,^ et de nouv
veau en 1889' Tous .ceux" (fui sont
mainlenant membr-es de 1’ Eglise ont
fait un pacte avec l’Eternel au moment de leur réception. Mais ce pacte a-t-il été ob.servé? i/Eternel a été
fidèle en tout temps; il l’a été visà-vis de l’ancien Istuël ; il l'à été visà-vis de notre peuple; il l’est pour
ceux parmi nous qui sont dans i’angoisse; il .sera (idéle, il nops donriei'a la . couronne de vie si nous
sommes fidèles jusqu’à la moil. Mais
si, comme l’ancien .Israël, nous abandonnons Dieu et nous gardons eu
nous le péché, nous courons r'isque
d’être, coriime lui, rûtraircbés.: Oh ! '
qu’il n’y ait en nous de place que
pour l’adoration et le,service de
r Eternel ! S’il nous Ja permis d'occuper de nouveau notre sol, c’est
pour y rebâtir son église, pou'rj.y accomiilir ses oeuvres, pour évangéliser
J toute notr'ë patrie. 11 faut nous Im- .
tniliur^ 'et rétablir les Jeûne.s, et il '
faut itivoquer le liom de l’Eternel
sur, nous, demander le don du St.
tÎ5.
dVKK:
^ / I
VA'
. 'V.
1
2
158 —
Esprit. Quand nous aurons 20.000
personnes réveillées dans les Vallées,
le jour ne sera pas loin où les 30
raiilions d’Italiens auront vu la lumière du Seigneur!
M. Henri Uivoire, évang. : « Je ne
fais pas le bien que je veux, mais
le mat que je ne veux pas », disait
l’apôtre. D’où vient celte lutte? Du
péché qui a jeté le trouble dans
notre nature morale. Nous ne y)Ouvons pas apaiser celte lutte. Il faut
que Dieu intei’vienne afin que ce
contraste cesse, (yue la nature humaine soit transformée et sanctifiée.
La nouvelle alliance c’est Dieu descendant et vivant dans l’homme, de
telle sorte que l’homme peut observer la loi de Dieu, « Mes lois je les
écrirai sur leurs cœurs ». L'Évangile n’est pas tant un code de loi
qu’une force spirituelle, une vie. Il
se résume en un seul mot; Aimer!
Dans la nouvelle alliance, comme
centre des actions, comme principe
inspirateur il y a l’âme, et au cen-.
Ire de l’âme il y a Dieu. Les conséquences de ce nouvel état de choses
c'est une union toujours plus intime
avec Dieu; puis c’est une connaissance
toujours plus complète du plan divin et cette connaissance se répandant à toute l’humanité. Nos pères
furent des hommes de la Bible;
mais même à supposer que nous
.soyons comme eux, que nous possédions la connaissance de la Parole
de Dieu qui les distingua, cela ne
suffirait pa.s. Il ne sulfit pas de lire,
de connaître; il faut que nous ayons
la loi de Dieu en nous; il faut que
sa vie nous ait été communiquée,
que son Esprit existe en nous, il
faut que nous vivions de Dieu.
M. J. D. Hugon; Par (yuel secret
Un peuple ennemi de Dieu yjourrat-il devenir son peuyde? Le voici:
« Je serai apaisé quant à leurs iniquités' et je ne me souviendrai plus
de leur péché ». Mais de quelle manière Dieu a-t-H été ayraisé? En
traitant le coupable comme rinnpc'ent? Non certes. En nous voyant
revenir à lui reytentis et adonnés à
la vertu? Mais notre justice n’est
que comme un linge souillé. Le se- ^
cret il l’a trouvé dans sa miséri- "
corde éternelle. « Dieu a tant aimé
le monde qu’il a donné son fils
Unique ». A. travers les générations ■
humaines le cri qui se fait entendre
du ciel c’est; Miséricorde! jusqu’à
ce que Jésus soit venu accomplir
cette miséricorde en donnant sa vie.
Le secret c’est que Dieu a fait ve- ‘
nir sur son Fils toutes nos iniquités.
Dés maintenant la source est ouvorle
yjpur la souillure et yiour le péché;
oh ! allons-y tous! c’est te seul moyen
pour ühlenir la paix et pour que la,
vie synriluelle qui se résume dans
ce mot: « aimer » puisse se développer en nous. •'
Uelte première partie est terminée
par une prière de M. l’anc. Gaydou
des Cliabriols.
(À suivre).
Le produit de la collecte yjour '
les Mi.s.sions et l’Evangélisatipn^^a'^
été de frs. 123,10. ’ .
TORRE PELLICE. Gomme nous ,
l’avons dit dans notre précédent;,
numero, rexamea de foi de MM. leS|
candidats Giani piccoli, Soulier, BiD^
lour, Grill, Meynier et Ribet a été
adrni.s. Les sermons prononcés paf '
MM. les cand id,als Giara piccoli, Mey'ij
nier et Billour, aujourd’hui mêméy
à la Tour, ont été admis à runan^
rnité.
Les commissions d’exarnen de rei
gestion de nos difféientes adrniniSj
Iraüoiis ont été composées comrft^
suit.
Pour la Table: MM. Roslan .
Bonnet y>ast, Joseyjh Long et
Peyrot régents.
Pour la Commission, d'Evangév
salion: MM. le prof. Gomba, J.
Hugon past, Etienne Ricca et Jad
Forneron régénts.
Pour la Commission des Hôpi
MM. IL Bosio, G, Romano,
Gay et Not. Pellegrin.
"m
I
3
159
PKRIER.—- Dimanche 27 courant,
au Colombier, près Périer, à 2 h.
et demie de raprés-midi, aura lieu
unp réunion en plein air à laquelle
prendront part active MM. les pasleurs du Val S. Martin.
M. Charle.s Alhei't Tron, pasteur
à S. Germain y interviendra aussi
pour donner de.s détails intéressants
et circonstanciés sur la nouvelle colonie « Valdese » de la Caroline du
Nord aux Etats Unis.
CORRESPONDANCE
Cher Rédacteur du Témoin.
Ayant eu l’occasion de lire récemment le.s intéressants et consciencieux articles sur l’Ecole supérieure de la Tour insérés dans le
Témoin, il y a plusieurs mois déjà,
je me y>ermets, si ce n’est pas trop
tard, de ré()ondre à votre désir exprimé dans le numéro de Mars, d’avoir de.s communications écrites sur
ce sujet, alors même que cette foisci ce sera plutôt des objections. Mais
si vous le voulez bien, une autre
fois ce sera quelques idées pratiques
qu’en toute humilité je vous soumettrai dans le .seul but d'éclairer
celte question si importante, vitale
dirais-je, yjour la population féminine
évangélique des Vallées.
Dans les propositions si claires et
si pratiques que « vous soumettez à
l’examen de toutes les personnes qui
s’inlére.ssent au sort de la chère
Ecole supérieure des Vallées (et je
réclame le droit d’étre de celles-là)
il y a deux propositions sur lesquelles je ne saurais êli'e d’accord.
Prop, U. Au lieu, comme elle le
demande, de dimirnter ïe nombre
des i-ecdtations et narrations en français, dans les premières années et
de réduire à l’école de la Tour le
nombre des heures de français de
5 à 4, il me semble qu’il faudrait,
au contraire [’augmenter et s’elforcer en cela, d’imiter ce qui se fait
dans d’autres pays, en particulier
dans la Suisse,romande. Voici pourqnoi. Au début des études, il importe surtout de bien former le langage, de préparer, pour ainsi dire,
roiilil de la pensée, de le rendre
aussi parfait que possible par l’étude
consciencieuse des bons maîtres de
la langue, eu y mettant, bien entendu, le temp.s néce.ssaire. Pour des
élèves parlant déjà le français couramment, mais ayant parfois des
provincialismes, la correction et l’èlégance du langage s’obtiendront le
mieux par des narratiom et récita-^
lions île morceaux variés, prose et
vers, choisis avec 'soin, selon l’âge
des élèves, dans les meilleurs auteurs français classiques et raoderues.
Celte conriai.ssance est indispensable
aux élèves qui, à leur sortie de l’école, souvent do très bonne heure,
auront à s’occuper d’enfants et à
leur enseigner le français généralement exigé, à l’étranger, des institutrices et gouvernantes éléméntai
rer
Notre expéi'ienco acquise depuis
onze ans par notre Bureau de renseignements des Amies de la Jeune
Fille à Lausanne, qui s'occupe aussi
du idacement des institutrices, gouvernail Le.s et bonnes d’enfants supérieures, nous permet d’aliirmer que
parmi les connaissances les plus demandées à l’étranger, se trouve celle
de la langue française parlée et
écrite purement. Plus d’une jeune
mie au bagage scientifique et littéraire en sonqme très léger, sans ex¡lérience pédagogique a cependant
été fort appréciée et s’est pjacée
avanlageusement, parce qu’en uii
français correct elle savait parler et
raconter aux enfants et, aveç succès, leur enseignant de jolies poésies
de leur âge. Aussi met-on maintenant le plus grand soin à l’élude du
français dans la Suisse française (romande) dans toutes les écoles et
surtout dans les écoles secondaires
et supérienres frqquenlêes par tant
de jeunes personnes du pays et de
4
- 160
•i'.
y
l’étranger, qui s’y préparent à la
carrière de renseigiietnent. Dans les
classes inièrieures le fi'ançais est la
branche qui a le plus grand nombre de leçons, 7, b, 5, par semaine.
Dans le.s classes supérieures pour
jeunes filles depuis 15 ans, le nombre' des leçons de français diminue
et n’est plus que de 2 ou 3 par semaine, non compris la lilLéralure
française, qui est une branche à part
et ji^est enseignée qu’au Gymnase et
pas à Técole supérieure proprement
dite. Dans l’Ecole communale supérieure de fauisanne qui, celte année,
a compiè 450 élèves, la division inférieure pour fillettes de 11 ans a
6 b. de français par semaine; l’étude
de la grammaire proprement dite,
n’occupe, rpr’une heure par semaine,
tout le reste du temps est employé
aux lectures, récitalions, narraliens
et dictées. Dans l’école supérieure
de Bel-Air dirigée par’ M.lle' Godet,
(327 élèves, ceUe année) on a 7 fois
par semaine la leçon de français.
Quant à l’enseignement de la littératiJ.re française je parlagc tout à
fait l’avis contenu dans la. proposition Il et crois qu’un abrégé clair
et mélliodique suifit à l’école de la
Tour Pélis, comme je l’ai connue.
Des élôve.s peuvent aisémént, plus
lard, augmehlcr leurs connaissances
en celle branche par la leclure de
bons ouvrages de liUéralure et en
suivant les conférences et côurs publics si nombreux actuellement.
Proposition X. L’idée de fixer une
finance scolaire double pour les élèves de familles notoirement à leur
aise, risqvi.e d’avoir de fâcheuses
conséquences:, iiiyestigalions indiscrètes, appréciations erronées, susceptibilités légitimées qui pourraient
bien éloigner de [’école se.s meilleurs
soutiens... Certains parents préféi'eront ne pas envoyer leurs enfants à
l’Ecole supérieure, que de s’exposer
à être, sans leur fortune, classés, arbitrairement. On ne saurait donc
conseiller celte mesure. ,
Le renom d’une école supérieure
dépend plus de la qualité que du
nombre des élève.s qu’elle forme et
envoie au dehors. Il faut donc une
finance .scolaire qui permette de rétribuer convenablement un personnel enseignant à la hauteur de sa
tâche. Le's personnes (jui ne peuvent
payer ce prix supérieur do’weni renoncer à ces tiaules visées et sagement se contenter d’une bonne école
primaire, suivie d’un enseignement
professionnel. Dans le cas, et il n’est
point si rare où une jeune fille dénuée de ressoui'ces, montre des capacités su périeure.s et un vif désir
d’apprendre, il va saris dire qu’il ne
faut pas enloiiii' dans la terre ces
talents reçus de Dieu, mais qu’il
faut, par une instruction supérieure,
les d évelopper à sa gloire. A lors .que
les membres de la. famille, les amis,
se réunissent pour pa'yer la finance
scolaire trop lourde au père et à la
mère. •
Ces sacrifices faits par amour de
la famille et d’une personnalité remarquable reconnue et appréciée
comme telle, vaudront beaucoup
mieux qii’unê réduction générale de
la finance scolaire dépréciant les études supérieures, parce qu’elles ne
sont pas mises à leur prix. En poussant inconsidérément à des éludes
au-dessus de la moyenne, un grand
nombre de jeunes gens qui, de
bonne heure, doivent être nçis,en
mesure de gagner leur pain quotidien, on ne rend service ni au pays,
ni aux individus et l’on nuit aiix études supérieures qui réclament temps,
argent et capacités spéciales. L’insIruclion supérieure, comme les remèdes héroïques, doit être donnée
avec discertiernenl, car par son moyen, l’horizon devenant plus va.ste,
on ne se contente plus du cercle
étroit, où jusqu’ici on avait, vécu,
heureux peut-être, et l'on crée fte.s exigences nouvelles, des besoins autres
que les be.soins ordinaires. Malheur
à qui lie peut les satisfaire, à celiii
dont une instruction supérieure a
■-H
5
— 101 —
développé imprudemment l’inlelligence, en aHaiblisHant le corps et
laissant son âme sans contre poids
et sa vie sans les ressources matérielles nécessaires! On a alors les
déclassés, les rnécoiiienls de la vie,
toujours à plaindre, souvent à redouter;
D’après ce (]ui vient rl’être dit,
vous voyez, cher Rédacteur, que je
'■ ne saurais être 'pour la réduction de
la (inance scolaire de 60 à 30 fis,
pour l’Ecole supérieure de la Tour
Pélis et encore moins pour l’élabliascment d’une taxe double, c’està-dire de 60 frs., pour les élèves de
familles notoirement à leur aise.
Voilà ce que je tenais à vous dire,
car malgré années, changements et
.éloignement, je m’intéi'es.se loujouVs
(le cœur à cei, élablissenienl si utile:
l’Ecole aupétieure de la Tour Pélis.
Je vous ai écrit dans l’idée qu’elle
était restée ce que je l’àvai.s connue,
il y a bientôt 30 ans: un étalilis.sement évangélifiue poursuivant un
triple but: celui d’instruire les futures compagnes, soit aides de pasleurs ef. d’évangéliste.s d'.llalio, celui,
de former des maîtresses pour les
écoles évangéliques de ce pays, enfin celui de mettre les jeunes tilles
des Vallées vatidoises et celles d’autres contrées en état de gagner honorablement leur vie hors d’ilalie,
dans ta carrière de l’enseignement.
Ce triple but (s’il existe comme je
viens de le dire) à poursuivre avec
réliide simultanée de deux langues
et des ressources pécuniaires ti-ès
limitées, olï're des tlifficultés spéciales dont il faut tenir cornple dans
l’organisation de celte école.
Si ce que-je viens d’avoir l’Iioii- ■
heur de vous écrire, est ' bien accueilli, je m’enhardirai à proposer'
. quelques modifications pen-sant avec
vous, Monsieur le Rédacteur, qu’il
est nécessaire, urgent même, dans
les circonstances actuelles d’étudier
cetle'grave question de l’Ecole suI périeure de la 7’our avec toute.s les
!> personnes compétentes, hommes et
femmes, qui s’y intéressent. En le
faisant sous le regard de Dieu, avec
simplicité, impartialité, amour de
l’œuvre et fi'ancbise, s’efforçant d’éviter toute personnalité, il ne peut
résuUei' que du bien de celte discus.sion.
Il y a môme lieu d’espérer que
par CO moyen, on arriverait à une
soliiiioii pratique, si ce n’est brillante et coupant court à toutes les
(lifiicullés, du moins en aplanissant
quelques-unes et l’on ferait faire
ainsi un réel |)rogrôs à la question
scolaire qui occupe et, préoccupe, à
si jusle titre, ('.eux qui ont à cœur
le.s intérêts de l'église évangélique
des' Vallées vaudoises; au passé glorieux. Ce progrès, une fois obtenu,
pourrait bien être suivi de beaucoup
d’autres, si l’on mon li e persévérance,
énergie et espiit puldic et amener
celle ma/ raç/giufiia prospérité qii’avec vous, Monsieur le Rédacteur,
je souhaite à la chère Ecole supé ■
rieurC de la Tour Pélis.
E. Roi), née Ducloux.
Lîfusanno, Août 1893.
Nous remercions; vivement Madame Rod de sa lettre; nous la [irions de nous envoyer au plus tôt
celle qu’elle nous pyomet encore et
nous nous réservons de présenter
ensuite les observations qu’elles nous
auront -suggérées.
Réd.
ÉVANGÉLISATION
Rendiconto finanziario o morale
della chiesa Evangelica Valdese in
Messina e Barcellona Pozzo di Golto.
— La fréquentation des cultes aux(juels assistent parfois de npmhi'euses assernlilées, n'est pas aussi; régulière que l’on pourrait le désirer,
Il y à eu trois admissions à Pentecôte j 2t catéchumènes continueront
leur instruction, l.’école du Dimanche est fréquentée par une moyenne
de 30 enfants. — À Barcellona Pozzo-
6
- les
di Gotto il y a un petit groupe de
ehi'étiens convaincus et qui se distinguent par leurs généreuses contrihulious. (,a somme recueillie pour
le culte a été de fr. 3350,49;. pour
les pauvres de l'r. 183,21. A Barcellona on a collecté 53 fr.
BIBLIOGRAPHIE
Bic.ordo di Quaresima i89B, traité
de 39 PP- édité par l’imprimerie
Glaudienne et dù à la plume de
M. Jean Bochat, min. évang. à
Lacques.
Ui cotilient lu, une dcllre ouverte
adressée au Glianoine V. Agostini
prédicateur de carême, 2" une courte
profession de foi évangélique en 16
articles, 3“ une conférence où notre
ami prend la défense des réformateurs indignement calomniés et où
il répond aux accusations si répandues touchant l’achat des âmes tel
que Ih pratiqueraient les protestants
et « les neuves de l’or élranger »,
4« une lettre ouverte du Ghanoine
Valenlini, suivie de notes de M. Uochat. '
Get opuscule se lit avec intérêt;
il montre en premier lien l’ignorance
extrême où doit se trouver le pu •
hlic qui se rassemble dans les temples catholiques pour qu’un prédicateur ose leur .servir de.s aflirmaliojis n’ayant aucune hase dans l’histoire, même dans l’histoire éci'ile
par des auteurs catholiques-rornains;
il montre en second lieu chez le chanoine Valenlini la préoccupation exclusive d’élever l’église romaine en
jetant tout ce qui n’est pas elle dans
la fange; il nous permet de découvrirjjeuiin, chez M. Rochat un ardent amour de la vérité et un vrai
talent: de polémiste. Peut être ici et
là s’aoliarne-t-il un peu trop après
son pauvre adversaire, qui du re.ste
l’a bien mérilé; mais comment faire
de la polémique c’est-à-dire frapper
d’estoc et de taille .sans aller au delà
du nomlne de coups exact voulu
pour rnellre son ennemi par terre
et ])as [dus! Nous tenons à dire loutefois que si jamais il y a eu une
prédication provocante et bien faite
pour faire Liouillir le sang dan,s des
veines protestantes, ça été le libelle calomnieux dont .s’est rendu
coupable, dans l’église de S. Martin,
le .Glian. Agostini.
À p. 31, nous avons recueilli les
deux faits suivants, réjouissant contraste, qui poussera nos lecteurs à la
reconnaissance envers Dieu. Le 9
Janvier 1562 le Sénat Lucc^uois, agissant sous la pression du pape Pie IV,
prorneLlait une récompense de troiscents écus d’or à quicompie aurait
tué un cluétien évangélique lucijuois,
soit à laicques même, soit, en Italie,
Espagne, France, Flandres et, Brabant. De Tio.s jours, au’couIrai 1*6, le
conseil ■ municipal de ljucques donne
une conti ihution annuelle de fr, 200
pour des orphelins évaiigéliques^ et
lait du cimetière évangélique un simple repnrto du cimetière général.
A p. 33 l’auteui' répond à dovere
à raccusation relative à l’achat des
âmes. « Mais les connaissez-vous, »
s’écrie-t-il, « ceux que vous gratifie?'
de l’épilhète « d’âmes vendues », dé
« halayure », voire même de « voire
balayure »? Si oui, vous savez que
vous les calomniez alrocemetil Si non,
[»ourquoi [)arler de ce que vous ne
connais.sez pas? Elaienl-ce des âmes
vendues que les Madiai de Florence
qui, pour avoir lu la Bible avec
quel(|ues amis, furent condamnés à
46 mois de prison? EtaienL-ce des
âmes vendues que le Gomle Pierre
Guicciardiui, Guarducci-, Mafirini,
le comte Friggeri, le marquis Ei^peco
et l’avocat füo Chiesi de Bise? Onlce été des âmes vendues que ces simples mais honnêtes employés, artisans,
ouvriers qui ont quitté l’église romaine. par conviction, parcequ’elle leur
sembla ne pas se conformer à la.doctrine évangélique, en s’exposant par
là au mépris des uns, à la haine des
7
163
autres, à l’indignation de leurs propres familles?
Lucques est une de ces stations
qui ont usé les (orcesde plusieurs de
nos évangélistes, sans leur permétd'y recueillir beaucoup de fruits. 11
semblerait donc que tout nouvel ouvrier devrait s’y sentir découragé dés
l’abord. Ce n’est cependant pas le
cas de notre ami Rocljal. Les pages
que nous avons sous les yeux respirent la foi dans le triomphe de la
bonne cause. 11 est plein d’entrain
et de courage. Les diflicnités toutes
spéciales du champ où il a été placé
lui assurent toute notre sympathie.
Dieu veuille bénir ahondarmneiit
son travail !
POUR LA VENTE
en faveur de nos EtatHisseiuenls d’instruction
5,
À reporter Fr. 2129,30
M. et Mme Fomerone (Bor. dighera)
Collecté par M. Pascal dans
l’Eglise de Pignerob:
M.'E. Long
M. E. Monnet
M.lle Marianne Avomlet
» Arcangeli
10,
5,
2
1
2,
»
»
»
»
N. N.
M. le pasteur et M me Pascal 15,—
M.rs Maclagan Wedderbuin 12,60
M.lle Adelina Cougn
» Sylvie Lageard
M, le pasteur et M.me Henri
■ Meille
M. le pasteur ElJetme Bonnet 10,—
M.lle Evangeline Bonnet ^ 5,—
» Lydia Bonnet 2,50
M. .Jean Bonnet, étudiant 2,50
2
50,
Total I.. 2256,90
llcviK^ Politique
llàlle i.a loi sut* les banques
a été approuvée par le<Sénat.
— Le 18 est mort à Moncalieri
Giovanni Visone ex-ministre de la
maison royale. !
X
Inde»« — Des luttes sanglantes
ont eu lieu entre les Mabomélaiis
et les sectateurs de la religion indoLie à Bombay. f,a traiiquiliité .senible être maintenant revenue.
COLLEGIO VALDESE
18 9 3'
Concorsi alle Borse BurgessKimiaird e Campbell
I. Proijramma per In borse anonime
Burtjess-Kin naird.
Bibbia; Gli. apostoli .scrittori.
Storia: l Valdesi dal principio della
Bil'onna sino al 1694.
Aritmetica; Potenze e radici,
Lingua Greca: Ciropedia, labro 1,
Gap. 1 a 4. Traduzione e ana lisi dei verbi.
Lingua latina: De Amicilia di Cicerone, Gap. 1-20.
Sono ammessi al Concorso gli studenti valdesi regolali de! 6“ anno
e degli anni precedenti.
X X
If. Programma per la borsa
Campbell minore.
Bibbia: Parabole di Gesù Cristo e
il loro significato.
Aritmetica: Le regole del tre.
Lingua greca: Anab. di 8enof. Lib.
I, Gap. 1 a 4.
1 verbi in Omega.
Lingua latina: De bello gallico, lib.
I. Gap. 1 a 30.
Geografia; Orografia ed
dell’Ualia continentale.
Sono ammessi al concorso gli allievi 'valdesi promossi regolarmente nel 5” anno.
idrografia
I
X X
■r
.'’1
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[Mi
'ài Í
8
164 —
:, '
Pii« i '■
iisn:
HI. Programma per la borsa
Campbell maggiore.
Bibbia 0 Storijj,; I Fenici e le loro
relazioni col popolo d’Israele,
Mateiiiaticlie : il Iriaiigolo. ,
Lingua greca: )) Iliade libro V“, v.
1-439. 2) Le fornie Omeriche
dei 200 [ìrimi versi.
Lingua latina: Éncide di Virgilio,
libro I.
Geografia Antica: Penisole dell’Asia minore e del Pelopotieso.
Sono amrne.ssi al Concorso gli sludenti valdesi regolarmente promossi neiranno 7".
Gli esami dei 3 concorsi si faranno
contemporaneamente, e per iscritto,
parte in lingua italiana e parte in
lingua francese.
Verrà fissala più lardi l’epoca j)recisa del concorsi'.
Torre Pollice, li 10 .Agosto 1893.
Il Moderatore
G. P. PONS.
Ont payé leur abonnement pour i893:
De la Paroisse de PRAL, J. Isaac Guigou,
Phil. Martinat _ de RODORIST, Ribet past.
— de PERIER, jMartinat rég. ém., Am. Rostan doet. ™ de VILI.ESÈCHli;,. Willmlm lust.
_ de POMARET, Noël Rostmi — de PRAMOL, D.mi Boulions, .).n,bosio, Henri Grill,
B.rni Balma.s _ d‘ANOROONIi, Et. Maîatt
anc., B,mi Chauvle, M.me veuve Pra.ssuit.
— de S. JEAN, A. Malanot inst., fit: Gay,
Lamy Vola — LA t6üR, J.s Eyuard, J.n
Hugoii anc., M.me ,lo.s. Rostan, Pierre Poët
— VILLAR PELLICE, P.re Planchón, Ij.l
Janavel, J. ,i.s Bori.iour, M.me.venve Chauvie,, -D I Oai'rus diacre, PI. Geyraonat —
PIGNEROL,- Pasquet, M.lle M,, M.me Ara.
— AUTRES PARTIES d’ITALIE, Comtïi.re
MaL Prochet, S'ig.ra E. Hibetii, Bosio prof.
En., Cardon; Pii. past — GRANDE BRETAGNE, Secrétaire du Coip. cont.,(Ediahurgh)
M.rae Ford, Doct. Matthews, Rev. Rîdilal
HOLLANDE et ALLEMAGNE,, M.-Sehul
thess, Doct, Leop. Witte, Van der Staalé’
M.ms Poiis-Karrer — AMÉRIQUE, Jn. P.èfp
Rivoir, Biblioteca Colonia Vaidense, Pierre^
Bounous past.
ìli
AVVISO
ài fa iicerea di un insegnante pa-|
tentalo pella Scuola Valdese di San
Secondo.
Stipendio I,. 800, oltre alloggio
giardino.
Per informazioni rivolgetsi al Pastore di Prarostiiio, oa quello di
Pinerolo.
E. Pascal.
AVIS
La venie annuelle en faveur des
Missions et'de l’Evangélisation aura
lieu, D. y, le 22 Août à 3 heures
de l’aprés-midi, dans le jardin de la
maison Mustpii, aux Turiiis, Piellonati, ljuserna S. Giovanni.
(jet avis lient heu d'invilalion.
.11 y aura uu Buffet.
La Direction.
A TORBE PELLICE
Hôiel-Pension Bel-Air
(BAINS)
Chambres meublées, avec ou sans
Pemsion, ouverte toute I' arinéé.
Prix très modérés.
Belle pdsilion avec jardin.
J. P. MALAN, Gerani
Torre Pellice — Imprimerie Alpina
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