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?"Soixante-ciìK|uièine année - Anno VIP.
6 Septembre 1929
N“ 35
DES VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONKEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amiriqaes)
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Par an
L. 10,—
. 24,» 22,—
Pour 6 mola
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de r£¿Ao
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. ies Pasteurs.
* L'ABONNEMENT SB PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jsan CoTssoa, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du Journal, Via Arnaud,
N" 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte yo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
«V Le Homéco: 95 centimes vv
8
t''
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,, dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, .8).
le pDiI pille
eie lelipieiiie.
{Suite ■ Voir numéros 33 et 34).
III.
Le salut que Jésus-Christ est venu nous
offrir consiste en ces deux choses : fe pardon de nœ péchés et la communication
d’une vie nouvelle. Ces deux bienfaits sont
inséparables, indisailubles. Qui désire l’un,
doit désirer l’autre. Point de rémission des
péchés sans vie nouvelle ; point de vie nouvelle sans la rémission des péchés. Dans la
parole de Dieu, ceé deux grandes vérités
vont toujours côte à côte. L’une ne va
pas sans l’autre. Si l’Bvangile nous déclare que, sans le pardon des péchés, personne ne peut être sauvé, il déclare non
moins clairement que « quiconque n’est
pas né de nouveau ne peut entrer dans
ie royaume de Dieu ». La vie nouvelle
n’est pas moins nécessaire que le reste.
Se contenter d’une moitié du salut et laisser l’autre, c’est rejeter le salut tout entier. A ceux qui sont assez insensés pour
le faire, au dernier jour, le Seigneur leur
dira comme aux vierges folles de la parabole ; « En vérité, je. ne vous connais
point:! ». Elt ils' resteront exclus de la salle
des noces.
Inutüe de se faire des illusions. C’est
une fohe semblable qui fait tant de victimes dans les rangs de nos paroissiens.
Ils savent que Jésus-Christ est le Sauveur envoyé par Dieu. Es sont persuadés
que c’est par lüi seul que nous pouvons
être pardonnes et lavés de nos iniquités.
Es s’approprient volontiers les précieuses
promesses de grâce et de pardon, contenues dans l’Evangile. Cette face de la vérité, ils l’ont comprise et reçue. Mais on
dirait qu’ils sont sourds et aveugles, lorsque vous tâchez de leur faire comprendre
que, pour avoir part au salut, il faut qu’il
se produise en eux un changement radical,
un renouvellement spirituel profond ; qu’il
est nécessaire qu’ils soient transformés à
l’image de Christ. Ils vous écoutent, sans
que vos paroles fassent brèche dans leur
esprit ; ils n’en saisissent pas la portée.
S’ils admettent que vous avez raison d’une
façon générale dans ce que vous dites, ils
pensent que cela ne s’applique pas à eux
personnellement, que vous ne les visez pas
en particulier. Aussi, sans prendre la chose
en sérieuse considération, ils vivent tranquilles, comme si rien ne pouvait troubler leur indolente quiétude. Quel aveuglement ! Croire que l’œuvre de JésusChrist se borne à passer un coup d’éponge
sur nos souillures pour les effacer, c’est
se faire une conception bien mesquine qt
pitoyable de l’Evangile ; une conception
qui fait déshonneur à Dieu, au lieu d’exalter sa gloire. Non ! La gloire de Dieu consiste à tirer de leur misère des pauvres
créatures pécheresses, déchues, esclaves du
mal, pour les transformer en êtres purs,
saints, dignes d’aller un jour habiter avec
Lui dans le ciel.
¡Voilà le salut ! Voilà ce que Jésus-Christ
est venu faire ici-bas ! C’est ce qu’il veut
accomplir en chacun de nous, si nous répondons à son appel. Si cela vous étonne
et que vous me demandiez si une telle
transformation de notre être est possible
et comment elle peut s’opérer, je vous
dirai : Lisez l’Evangile! Relisez-le avec
plus d’attention que vous ne l’avez fait
jusqu’ici, et vous y trouverez la réponse.
Il vous dira que ce qui est impossible à
l’homme est possible à Dieu.
Soyez persuadés que notre Sauveur ne
s’est fait aucime illusion sur notre état de
faiblesse et d’impuissance. Il connaît mieux
que nous tout ce qui nous manque pour
pouvoir rompre les liens du péché, qui nous
enveloppent de toutes parts, jamais il
n’aurait pensé à nous dire : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parafait », s’il n’avait déjà en vue le don par
excellence, le secours tout-puissant du
Saint-Esprit. Sans cette action divine, jamais l’homme, tel qu’il est, ne pourrait sortir de la tombé du péché, ix»ur s’élever
de la terre au ciel ; mais quand l’Esprit
de Dieu vient agir dans notre cœur, non
seulement ü nous secoue de notre torpeur spirituelle, mais il donne à notre
âme l’énergie et l’élan nécessaires pour
entreprendre courageusement l’ascension
salutaire qui, des bas-fonds de ,1a morale
mondaine, doit nous conduire vers les hauteurs de la sainteté.
Ce don admirable de l’Esprit de vérité
et de vie, Jésus-Christ non seulement l’a
promis, mais il l’a donné et le donne effectivement à toute âme avide de salut et de
vie éternelle. Ce n’est pas un mythe, ni
un va,in rêve ; c’est une réalité, la plus
grande des réalités. Pour s’en convaincre,
il n’y a qu’à regarder aux premiers chrétiens et puis, dans la suite dœ âges, à
d’innombrables témoins de Christ, qui, soutenus par une force surnaturelle, ont
bravé les atrocités des persécutions et les
supplices du martyre.
Saint-Paul avait en vue l’œuvre merveilleuse du Saint-Esprit, lorsqu’il écrivait
ces paroles remarquables : « L’Evangile est
la puissance de Dieu pour le salut de tout
croyant ». Sans cette œuvre, l’Evangile
reste lettre morte ; par elle, il devient esprit et vie. L’Eglise qui l’oublie, ou bien
ne s’en kyucie pas, commet un véritable
suicide. (A suivre).
La voix des arbres.
« A la place du buisson croîtra le
sapin, à la place de l’ortie croîtra
le mlyrthe. Et cela sera pour la gloire
• de Dieu : un .signe éternel qui durera toujours ». Esaïe LVt.lS
Sur les flancs du Friouland s’ouvre la
l^ge sauvage de la Lioussa. Dans la
Combe Lioiissa — ainsi que dans les valons de Massel et de Prali — croissent les
plus belles forêts de nos 'Vallées. Les phalanges serrées des sapins et des mélèzes
semblent se lancer à l’assaut sur les flancs
des montagnes ; les arbres majestueux élèvent dans le soleil leurs pointes vert clair
ou presque noires comme une offrande de
parfum et de louange ; leurs branches puissantes semblent d’innombrables candélabres gigantesques, par moment immobiles
dans l’adoration, puis frémissants sous le
fouet de la tempête.
Et je leur demande :
— O arbres vaudois, comment donc êtesvous si fiers et si forts et si vibrants de
vie, même après les terribles bourrasques
de l’hiver ? Comment donc — tandis
qu’avec vous je chante et prie — m’inspi
rez-vous tant de joie, tant de sérénité et
tant de paix ?
Les arbres me répondent ;
— Nous enfonçons nos racines dans le
, sol jusqu’à ce que nous trouvions le rocher.
Et quand elles ont trouvé le rocher, nos
racines l’enveloppent, elles le serrent, elles
l’enlacent, elles s’attachent à lui avec une
telle énergie que les ouragans ne nous
font plus de dommage et que le vent mugit en vain dans nos panaches de feuillage.
Ainsi — continuent les arbres — ainsi
nous accomplirons notre mission dans la
création de Dieu :
nous orrions la montagne,
nous soutenons ce terrain auquel nous
sommes nous-(mêmes liés, et l’empêchons
de s’ébouler,
nous préparons le bois pour les œuvres
des hommes,
nous — en tant que nous sommœ des
arbres — nous accomplissons la volonté du
Seigneur à l’égard des arbres.
Et de cette façon — par notre attitude,
par notre action, par notre vie — nous
Lui rendons gloire et notre existence est
un signe étemel qui durera toujours I
I * * «
^ O mes frères et sœurs bien-aimés, hommes et femmes des Vallées Vaudoises, écoutôTîs-la àujourd’Hui cette voix des arbres.
« A la place du buisson croîtra le sapin,
à la place de l’ortie croîtra le myrthe... ».
De la même façon dans notre cœur, de
la même façon dans cotre âme !
» Et alors nous aussi, dans la création
de Dieu, nous accomplirons notre mission ;
nous aussi — en tant que nous sommes
des êtres humains — nous obéirons à la
volonté du Seigneur à l’égard des frères
qui sont sur la terre et à l’égard du Père
qui est aux deux ;
nous aussi — comme nos ancêtres —
nous formerons les phalanges invincibles
des témoins du Christ qui marchent à l’assaut de l’erreur et du mal ;
nous aussi — dans la force et dans la
beauté de notre vie chrétienne — nous
serons semblables à des candélabres où
brûle l’encens de la louange et de
l’adoration ;
nous aussi — ayant les racines de notre
foi enlacées au « rocher des siècles » —
nous élèverons en haut le regard : un regard rempli de la lumière de la plus audacieuse espérance...
nous amsi!...
Et, cela — tout eda — sera à la gloire
de Dieu : un signe étemel qui durera
toujours. J. H. Mëîlle, pasteur.
{Fragments d’un sermon prêché aux
Voilées dans l’été de Î929).
V V V V V
LE SYNODE
« L’assemblée législative » de l’Eglise
Vaudoise réunit, comme chacun sait, à
Torre Pellice, à partir du premier lundi
de septembre, les pasteurs et délégués de
nos Efe^ljises des Vallées, de nos Eglises et
stations de la péninsule, les représentants
de nos Elglises de l’Amérique du Sud, ainsi
que les délégués des EÉ'lises sœurs de l’Italie et de l’étranger. Le Synode est toujours attendu avec impatience parmi nous,
il fait époque dans notre année ecclésiastique et marque un événement pour le
peuple vaudois dans son ensemble.
L’ouverture du Synode de 1929 eut Ueu
lundi 2 septembre, à 3 h. de l’après-midi,
au Temple Neuf, archibondé d’auditeurs,
comme toujours en pareille circonstance,
bien avant l’heure où devait commencer
la cérémonie. Aux accords de l’orgue,
comme toujours aussi, le cortège imposant dœ Pasteurs et Délégués fait son entrée, précédé du prédicateur d’office, le
prof. Giovanni Rostagno, et des trois candidats qu’on va consacrer : MM. Elio Eynard, Gustave Bertin et Daniel Breeze.
L’assistance se tient debout au moment
de l’entrée du cortège et jusqu’à la fin
de l’exécution d’un magnifique chœur de
circonstance puissamment enlevé par la
Chorale de La Tour sous la direction de
M.me Balma. Et la cérémonie débute par
le service liturgique d’usage, après lequel
le prof. Rostagno ajmonce son texte : Deutéronome I, 21 : « Regarde, l’Eternel, ton
Dieu, met devant toi le pays : monte et
le possède, selon que l’Eternel le Dieu de
tes pères l’a dit : Ne crains point et ne
t’effraye point». Ce n’est pas assez de
dire que l’orateur nous donne ensuite un
discours digne de la solennité. Pendit
les 40 minutés qu’il a duré, l’immense
auditoire, recueilli dans un silence impres
sionant et profondément remué, n’en a
pas perdu une syllabe et nous avons vu
bien des yeux humides. Nous avons là devant nous toute une page de notes que
nous renonçons à reproduire parce qu’il
faudrait transcrire le discours d’un bout
à l’autre. « Ne crains point, dit le Seigneur aujourd’hui encore à l’Eglise et au
peuple vaudois et aux candidats qu’on va
consacrer ». « Je crois à l’action divine
dans la vie des peuples, dans la vie de
notre peuple; Vaudois, Dieu est dans notre histoire, passée et présente : malheur
à nous si nous venions à l’oublier ». « J’affirme en outre que le Peuple Vaudois n’a
vécu et ne vit que par l’Egliiæ qui est
sa force et la seule raison de son existence.
Comment devons-nous prendre possession
du pays, de notre pays ? En élevant la
croix du Sauveur, en donnant Dieu à l’Italie et l’Italfe à Dieu : notre tâche ednsiste à amener des âmes à Christ et non
pas à faire des prosélytes... ». Ensuite dans
une saisissante péroraison, il s’adresse
tout spécialement aux candidats « devant
lesquels Dieu a placé des âmes immortelles à évangéliser, des âmes pleines de
foi, mais le plus souvent des âmes fatiguées, chancelantes, endurcies, désespérées ; et c’est vers ces âmes que Dieu vous
envoie pour être des apôtres de rédemption ». « Ne crains point, jeune candidat,
ne crains point. Peuple Vaudois, marche
en avant avec la foi des ancêtres... ».
La cérémonie toujours solennelle et
émouvante de la « consécration » est suivie de l’exécution du superbe chœur de
Gounod : Le Red d’Amour est mon Pasteur, que la Chorale de La Tour nous avait
déjà fait goûter au concert de dimanche
dernier. La fonction terminée, les mem-
2
\
bres du Synode se réunissent à la Maison
Vaudcrise pour leur
Première Séance.
Le Bureau provisoire, présidé d’après
l’usage par le doyen des pasteurs en activité de service, est constitué comme suit ;
MM. G. Pe^ai, président; David Pons et
Ermanno ^nre, secrétaires ; Alexandre
Rivodr et Héli Long, assesseurs. La vérifìcation des mandats révèle la présence de
141 membres du Synodo, sauf modifications
ultérieures. Le Bureau définitif e§t élu en
la personne de MM. Giuseppe Fasulo, président ; dioct. S. Rocchi, vice-président ; David Pons, secrétaire; Gmtave Bertin et
Elio Eynard, vice-secrétaires ; Héli Long et
Alexandre Rivoir, assesseurs.
En occupant son fauteuil de président,
M. Fasulo remercie vivement le Synode
de l’honneur qu’il a voulu conférer aux
Membres du Bureau et à son président
en particulier. Il s’efforcera d’être impartial et affectueusement rigoureux en diri*
géant les discussions qui doivent s’inspirer de l’esprit de Christ et ne jamais dégénérer en questions personnelles. Puisse ce
Bynode être « digne du moment que nous
traversons ! ». Il rappelle ensuite avec émotion les ouvriers et amis de l’Eglise que
Dieu a rappelés à Lui dans le courant de
l’année.
Les séances sont fixées, comme d’habitude, de 8 h. à nudi et de 2 h. 30 à 6 h. 30
de l’après-midi. Le dernier terme pour les
délibérations est fixé à vendredi 6 c., à
10 h. du matin. La séance est dose par
^a prière.
(Nous comptons insérer dans le prochain numéro un large fragment du discours de M. Rostagno).
Séance de mardi j ç*
A 8 h. précises, le Président ouvre la
séance par le culte. Suit la lecture du
procès-verbal de la séance de la veille. Le
Président communique que la Commission
des Propositions est nommée par le Bureau comme suit : MM. Auguste Jahier,
président, Henri Pascal, S. Cducci, avocat
Piacentini et W. Varese.
Le Président donne lecture du télégramme traditionnel que le Synode envoie
à S. M. le Roi ; « Sinodo Chiesa Valdese,
in tanto avvicendarsi di eventi storici, da
seccai fedéli Casa Savoia, rinnova sentimenti costante devozione maestà del Re
invocando sitila Patria diletta le più eccelse benedizioni.
« Presidente : EAStnn ».
La parole est ensuite au Rapporteur de
la Commission Examinatrice de la Gestion
de la Table, M. le pasteur Luigi Rostagno,
qui nous donne un rapport "détaillé et
complet, suivant pas à pas le rapport de
la Table, où toute l’activité de l’Administration est passée • minutieusement en revue ; un travail dair, où domine la note
optimiste, où l’éloge abonde, naturellement, et où les reproches sont faits avec
beaucoup de tact. Et nous voici à la discussion du « Rapport de la Table » : Le
Modérateur propose que, en vue de gagner du temps, on supprime, cette année,,
la lecture des rapports des Eglises tirés
au sort. A la liste des pertes de l’Eglise,
M, Falchi voudrait qu’on ajoutât les noms
du pasteur méthodiste Risorgi Carrari et
surtout celui du prof. Jean Gardiol qui a
honoré l’Eglise Vaudoise. Le Bureau et le
Modérateur se prononcent dans le même
sens. Le Rapporteur rappelle à son tour
M. J. D. Armand-Ugon, récemment décédé
à Colonia Vaidense et dont la perte est
vivement sentie par l’Eglise dans son ensemble. Le Modérateur ajoute, à ce propos,
d’avoir déjà fait parvenir à la veuve de
M. Ugon l’expression de la sympathie et
des regrets de l’Eglise.
Suit la lecture, accueillie par des applaudissements, de deux télégrammes apportant les fraternelles salutations, le
premier de la «Présidence du Conventus Général de Hongrie» siégeant à Budapest ; le second de la « Ligue de défense et de propagande du Protestantisme,
d’Amsterdam ».
A propos de l’ancienneté de service des
ouvriers de l’Eglise a lieu une discussion
à laquelle prennent part M. Paolo Bosio,
qui demande qu’elle soit fixée par le Synode même et non par l’Administration ;
M. Ugo Janni estàme, par contre, que l’ancienneté doit dater du jour où l’ouvrier
est réellement entré en service. D’autres
orateurs ayant également manifesté des
opinions divergentes sur le sujet, la
question, sur la proposition de M. Guido
Comba, est renvoyée à la « Commission
des Règlements ». •
Au paraghaphe Eméritation, le Modérateur retrace brièveipent la carrière des
trois ouvriers qui ont atteint la limite
d’âge pour l’éméritation : MM. le prof.
J. P. Vinay, le pasteur Philippe Grill et
l’ancien-évangéliste David Gaydou qu’il remercie au nom de l’Eglise pour les services qu’ils lui ont rendus. L’éméritation est
votée pai' acclamation.
M. Janni exprime le désir que l’Eglise
Vaudoise, qui a adhéré à la Conférence
de Lausanne, se prononce de façon plus
explicite sur cette adhésion. Le même orateur affirme que le nouveau Catéchisme
renferme des lacunes et des défauts et
voudrait que les Catéchismes fussent toujours approuvés par le Corps Pastoral. Et
une longue discussion s’engage là-dessus.
M. Muston partage l’avis de M. Janni, vu
que le Corps des Pasteurs a le devoir de
veiller sur la doctrine. M. Pado Bosio, par
contre, estime que le Catéchiâne ne peut
pas être le fait d’une Eglise, mais une
aide offerte aux pasteurs et à l’Eglise.
M. Janni reprend encore la parole pour
dire que la « Piccola Storia, Sacra » actuellement en usage dans nos écoles est « trop
peu de chose » ; il voudrait quelque chose
de mieux fait, de beaucoup plus complet,
car « nous devoife être à l’avant-garde en
matière de manuels d’instruction religieuse ». Et, toujours à propos de littérature religieuse et de sa diffusion, le directeur de la Claudiana, M. B. Revd, communique à l’assemblée qu’on a écoulé dans
le courant de l’année 56.(K)0 volumes, y
compris 1’« Amico di Casa», et des milliers
d’opuscules.
Et l’on passe à l’examen des Districts, '
avec une rapidité vertigineuse, si ce n’est *
exemplaire. Rien à remarquer sur le ,
/'■■ District, celui des Vallées, où tout mar- ''
che comme sur des roulettes, à ce qu’ü ,■
paraît. A propos du IP District, M. Falchi ’
ayant demandé au Modérateur où en était
la question de notre temple de S. Giovanni .
in Conca de Milan, menacé de démolition,
le Modérateur répond que rien n’est encore décidé, mais qu’on a lieu d’espérer
que le Temple, monument historique, nous
sera conservé. Au sujet de l’Eglise de
Corne, le doct. Rocchi rappelle avec émotion la grande perte qu’elle vient de faire
en la personne de M. G. Dreher, un généreux bienfaiteur de l’Eglise et de toute
ses œuvres, une grande perte surtout au
point de vue spirituel. M. Albert Brochet,
le Président et le Modérateur apportent
également, ce dernier au nom de toute
l’Eglise, leur témoignage de sympathie à
la famille, de reconnaissance et de regret
pour le bienfaiteur et le chrétien qui nous
fut si soudainement enlevé. La Présidence
du Synode est chargée de transmettre à
son tour un message de sympathie à la
famille.
Rien à dire sur le IIP, le et le
V® District. A propos du VP District,
M. Falchi salue le Synode au nom de la
grande Eglise de Iris, la paroisse vaudoise
peut-être qui a le plus grand nombre de
catéchumènes et qui est reconnaissante à
l’Eglise Mère de ce qu’elle lui a enfin envoyé un pasteur. M. Davide Bosio relève
le fait que l’Ecole de Théologie de BuenosAyres a sollicité la collaboration de l’Eglise
Vaudoise pour qu’elle lui fournît aussi un
professeur (le pasteur Eîrnest Tron, de Colonia Vaidense). Deux jeunes Vaudois de
nos Colonies y ont déjà fait leurs études
et d’autres suivront.
Après les remerdments de rigueur du
Modérateur à la Commission d’examen, le
Synode vote les conclusions du Rapporteur.
Suit une longue discussion sur l’aménagement de nos lieux de culte que maints
orateurs voudraient meublés, arrangés, disposés avec une certaine uniformité, tandÊ que d’autres estiment qu’il faut laisser une certaine liberté au pasteur à cet
égard. « Ayons plutôt une plus grande uniformité en matière de liturgie », s’écrie
l’un d’eux.
A 2 h| 30 précises, la séance est reprise
et débute par la lecture du rapport de la
Commission d’examen, sur l'Ecole de Théologie, rapport rédigé et lu par M. Guido
Comba, un travail clair et substantiel dans
sa brièveté. M. Pado Bosio se joint au Rapporteur au sujet des éloges décernés au
prof. Taglialatela, dont l’enseignement'
était si apprécié et dont la Faculté a dû
se séparer avec tant de regret. M. Muston,
le Modérateur et M. Janni lui rendent un
témoignage analogue, vu que si M. Taglialatela n’appartient pas à notre Eglise,
il est Vaudois de cœur. Par de chaleureux
applaudissements, le Synode ajoute son témoignage de reconnaissance et de sympathie à l’adresse du professeur qu’on regrettera toujours.
Après avoir rendu hommage au sérieux
et « à la paœion des étudiants pour l’œuvre du Seigneur à laquelle ils vont se consacrer », M. Pado Bosio exprime le désir
que la Bibliothèque de la Faculté soit bientôt complètement en ordre, fallut-il pour
cela faire des sacrifices au point de vue financier. Le bibliothécaire, prof. Th. Longo,
lui répondra qu’on est en bonne voie d’organisation, mais qu’ü faut aussi tenir
compte des difficultés et des autres absorbantes occupations du Bibliothécaire.
Le prof. Ernesto Comba remercie le
Rapporteur pour ses conseils pratiques et
pour le bon esprit qui les a dictés. Au
sujet du titre d’étudœ requis pour l’admission à la Faculté, il croit, comme le
Rapporteur, qu’il faudrait exiger le diplôme de maturité classique et c’est ce
qubn a fait jusqu’ici, sauf cas exceptionnels, examinés chaque fois, où l’on s’est
contenté du bulletin de la 3® classe du
Lycée, accompagné d’une déclaration du
« Présidé » du Coilège. Le prof. Comba estime que, plutôt que d’entreprendre, à côté
de la théologie, des études universitaires,
les étudiants feraient bien de s’appliquer
à leurs études théologiques, où il y a fort
à faire, pour devenir de bons pasteurs.
Suit un long entretien, introduit par le
prof. Comba, sur l’opportunité de faire revivre la Rivista Cristiana (revue théologique). M. Comba désirerait savoir si l’on
peut compter sur un certain nombre de
collaborateurs en dehors des trois professeurs de théologie qui ne peuvent pa^
s’adosser toute la besogne. Il faudrait également savoir si la Revue aurait des abonnés, c’est à dire assez d’abonnés pour la
faire vivre. A travers toute la discussion
à laquelle ont pris part MM. Giovanni
Miegge, Pado Bosio, U go Janni, le Modérateur, Arthur Muston, on affirme la nécœsité
d’une revue de ce genre, on perçoit le désir qu’elle soit publiée, mais le Synode
n’est pas compétent pour en votèr la publication... Et l’on en reste là pour le
moment.
Le Synode vote les conclusions de la
Commission Examinatrice.
M. Jules Tron lit le Rapix»rfc» de la
« Commission Examinatrice de la Gestion
des Hôpitaux », un bon travail, aux vu^
élevées, avec des propositions pratiques.
La discussion qui s’ensuit ne prend qu’une
demi-heure au plus. Le président de la
Commission Hospitalière, le prof'. Jean
Jalla, remercie le Rapporteur pour ses conseils et ses critiques fondées ; il dit que
la Commission fera toutes les réparations
et innovations qu’on lui suggère... dès
qu’on aura les fonds ; il donne des éclaircissements au sujet des admissions et des
réadmissions. Il remercie les paroisses et
les Eglises de la Mission pour leurs collectes spéciales à l’occasion du 75® anniversaire de l’Orphelinat; mais ces dons
extraordinaires seront bientôt épuisés et
il faudrait les renouveler année après
année...
Le Synode vote les conclusions de la
Commission Examinatrice.
Et l’on passe à la proposition de la Con-1
férence du V® District par laquelle on
« invite le Synode à organiser et discipü- |
ner le mouvement de la jeunesse vaudoise
pour qu’elle réponde aux exigences de |
l’Eglise ; à l’esprit « intransigeamment »
protestant ; à la nécessité que la jeunesse
vaudoise soit directement et avec ses propres caractéristiques unie au Comité International de la Fédération des Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens».
Si nous ne faisons erreur, il s’agit d’une
vieille querelle, assoupie momentanément,
mais jamais vidée, qui »renaît par cette
proposition. Et l’on eut une discussion des
plus vives, des plus passionnées, où maints
jeunes orateurs et de moins jeunes, tour • |
à tour applaudis par la jeunesse remuante
des tribunes, nous tinrent des discours enflammés (MM. Bonavia, Falchi, E. Corsani, Giovanni Miegge, Bertinatti, Lupo).
Bonavia et consorts voudraient « arriver
à l’organisation 'internationale par des organes propres » émanant de la jeunesse
vaudoire elle-même et réclament l’institution d’un secrétaire national vaudois, ne
dépendant que de nous. Falchi et Bertinatti estiment que les associations de Jeunesse Vaudoise, des Vallées surtout, ont
adhéré au mouvement mondial ; que les
Unions Chrétienne de Jeunes Gens sont
l’unique lien entre les Eglises protestantes
d’Italie et qu’il ne faut pas le briser. Arrivera-t-on, une bonne fois, à s’entendre ?
C’est ce que nous dira la suite de la discussion, renvoyée à demain, mercredi.
(A suivre). j. c.
» * *
Les chroniques des « soirées » du Synode,
sont forcément renvoyées au prochain
numéro.
Le discours d’ouverture du. Sy'irode, du
prof. Rostagno, imprimé par les soins de
la Maison « Le Orme », de Turin, sera mis
en vente dans le vestibule de la"Maison
Vaudoise, vendredi matin, 6 c.
CHRONIQUE VAUDOISE
S, k. R. LE PRINCE DU PIÉMONT
AU PRADUTOUR. Samedi, 24 août,
S. A. R. le Prince Humbert de Savoie, venant de Bobi, par les Treizq Lacs et le Roux,
était de passage, avec son régiment, au Pradutour, où il s’arrêta 24 heures. C’est au
pied du grand rocher qui surplombe le
village, que le superbe régiment campa.
Notre Chapelle a eu aussi l’honneur d’être
visitée par Son 'Altesse qui s’entretint environ vingt minutes avec le Pasteur d’Angrogne, accouru, pour l’occasion,' au Pradutour, dans le but de présenter, avec
l’Evangélisbe du lieu, les hommages des
Vaudois d’Angrogne à Son Altesse. Après
s’être renseigné au sujet de l’Ecole des
■Barbes, des souvenirs historiques,*de la Faculté actuelle de Théologie, de la population de la Vallée, etc., l’Auguste Personnage, qui était accompagné de son Aide de
Camp, voulut bien apposer sa signature
dans le registre des visiteurs. Le Pasteur
remercia vivement Son Altesse lui exprimant les sentiments de profonde dévotion
de la population vaudoise envers la Maison de Savoie. D. P.
* » *
A PRAMOL. A lire nos journaux pignerolais on a l’impression que le Prince Humbert eut la plus grande hâte de traverser
Pramol après les accueils du Pradutour !
Mais puisque nos yeux ont vu... et nos
oreilles ont entendu, nous voulons donner
quelques renseignements plus exacts à nos
lecteurs.
L’accueil. Les bouquets de fleurs, les
drapeaux, les coiffes candides, les visages
rayonnants, la clarté du ciel et le vert des
montagnes ont tâché de manifester au
Prince toute la joie de la population qui
l’accueiUait, dimanche 25 août.
Il passa au milieu de nos bons campagnards — qui ne savaient trop comment
le saluer — avec son sourire et son regard
aimable, heureux de se trouver «parmi
3
<ie6 citoyens qui ne font pas de bruit mais
.qui sont plus sincères », Il accepta de bon
^ré d’être hôte du Pasteur pendant les
deux jours de sa « halte » avec son beau
T^ment.
Avons-nous besoin d’ajouter que les omJjres du tilleul, désormais « historique »,
que la tranquillité absolue et le beau panorama dont on jouit du balcon de la Cure
furent parmi les jouissances les plus appréciées par S. A. R. ?... Dans le cours des
'conversations que nous avons eues avec nostre Prince nous avons tout particulièrement senti combien il aime notre peuple,
•combien il l’admire, combien aussi il en
comprend les difficultés.
A l’aube du mardi, le Prince quittait
Pramol à la tête de son régiment. Une
dernière fois il nous serra la main et nous
dit quel inoubliable souvenir il allait garder de ce coin de terre qui l’avait accueilli
âvec tant de joie. « Merci, merci encore ».
Q
^ H: H«
LICEO-GINNASIO VALDESE PAREGGIATO.
La prossima sessione di esami incomincerà col 16 settembre corrente.
Gli esami di ammissione alla 1“ classe
del Ginnasio avranno luogo nei giorni 16 e
17 settembre. Il diario delle prove scritte
■ per tutti gli esami — d’a;nmisBÌone, di promozione e di idoneità — è affisso neU’atrio
F dell’Istituto.
^ Per maggiori informazioni rivolgersi al
: Preside : Davide Jaiiier.
, ' * » *
i- Lundi, le 9 septembre, à 10 h. précises,
pittura lieu, à Saint-Germain, l’inauguration
h du vUlino Fede attenant à l’Asde des Vieü'lards, réservé d’une manière spéciale à la
classe cultivée. Cinq orateurs prendront
lune part active à la cérémonie, après quoi
'-aura lieu un repas en commun, au prix
de 16 lires. Envoyer les adhésions au Pasteur de Saint-Germain, avant le 7 septembre prochain.
Tous sont cordialement invités.
Pour le Comité : C. A. Tron, pasteur.
ÿ ^
ANGROGNE. Nous avons eu le plaisir,
pendant l’été, d’entendre à nos cultes
quelques voix du dehors: MM. Théophile
Malan, pasteur en retraite, et Luigi Rostagno, de Milan, qui ont occupé la chaire
de Saint-Laurent. M. Jean Bonnet, de
Rome, après avoir présidé les cultes du
Serre et de Saint-Laurent, a bien voulu
nous donner, dans le quartier du Martel,
une agréable causerie, écoutée avec beaucoup d’attention, sur notre œuvre devangélisation dans la capitale. Nous remercions ces chers frères pour leur message
chaleureux et nous annonçons que pour dimanche prochain, si Dieu permet, M. le
prof. Henri Rivoire, de Gênes, présidera
le culte principal.
— Comme par le passé, nous avons eu,
pendant la saison d’été, deux séries de visites à nos alpages, où 18 réunions ont
été tenues par l’Evangéliste du Pradutour
et par le Pasteur de la Paroisse. Ces cul'2 tes de montagne sont tout aussi bienfait sants pour ceux qui y assistent que pour
ceux qiü les président, car, sur ces hauteurs
majestueuses, qui chantent la gloire de
Dieu, on se sent plus que jamais élevé
^ vers les régions de l’Esprit, loin des basiîesses du monde avec ses petitesses ridicules et ses tristes misères. D. P.
LA TOUR. Le Concert de bienfaisance,
qui a eu lieu dimanche dernier, dans le
temple de La Tour, peut être dassé parmi
les mieux réussis, soit pour le nombre des
présents qui, grâce au temps splendide,
remplissaient la vaste enceinte, soit pour
l’heureux choix et l’exécution soignée des
différents numéros du riche programme,
où les morceaux pour orgue et pour violon s’altemaient avec les mélodies pour
soprano et pour basse, et un chœur à quatre voix mixtes. Nous avons lu, avec satisfaction, à côté des noms de Verdi, Vitali, Veracino, Halévy, Gounod, Meyerbeer,
ceux de Haendel et surtout J. S. Bach,
•deux gloires musicales du protestantisme.
avec lesquelles notre public vaudois devrait
toujours plus se familiariser.
Nous ne pouvons analyser chaque numéro du programme^ Qu’il nous suffise de
dire que, grâce au talent des exécutants,
l’attente du public n’a pas été déçue. Én
effet, M.Ue Cornelia Ducrano, soprano à
la voix douce et mélodieuse, a chanté avec
sentiment trois mélodies, dont nous avons
particulièrement apprécié 1’« Aria spirituale », de Bach. Le chev. Albino Marone,
du Théâtre « La Scala » de Milan, par
sa puissante et harmonieuse voix de basse
profonde, a rempli d’admiration le public,
surtout pendant le chant du Choral de
Luther, tiré des « Huguenots », de Meyerbeer. Le prof. Beppe Monetti s’est révélé
un véritable artiste par le jeu impeccable et suavement modulé de son violon,
qui a impressionné les présents, surtout
dans r«Ana sidla corda di soi », de Bach,
et le « Largo », de Veracini. Le talent bien
connu de notre organiste, le prof. Adolphe Tron, s’est révélé, une fois de plus,
dans le « Preludio e fuga in mi minore »,
de Bach, et dans l’accompagnement des
divers morceaux. Enfin, le chœur de Gounod : « Le Red d’Amour est mon Pasteur »,
a été enlevé avec puissance et modulation
des voix par une masse chorale d’une centaine de chanteurs, sous la vaillante direction de M.me N. Balma-Van Aalst.
Un excellent concert, en somme, dont
nous félicitons les exécutants et particulièrement le prof. Ad. Tron, qui, comme
toujours, ne s’est pas épargné pour la
bonne réu^ite de cette belle manifestation
musicale, dont nous gairdons le meilleur
souvenir ! e. r.
— Pour la fanfare locale. Nos lecteurs
de La Tour savent que notre fanfare
(Banda dttadina) vient d’être reconstituée
par les soins d’un Comité ad hoc et qu’elle
s’est produite et se produit, avec succès,
assez fréquemment sur nos places publiques le dimanche ou à l’occasion de fêtes
patriotiques.
La fanfare réorganisée fait honneur. à
La Tour et mérite donc d’être encouragée
par les dons de tous les amis de la musi. que — et ils sont nombreux chez nous —
et des vülégiateurs qui en jouissent comme
nous. Elle lutte actuellement contre les
difficultés financières, « ayant dû supporter, entre autres, des frais considérables
pour se procurer de nouveaux instruments
et de nouveaux bérets ».
Les dons — petits et gros — sont reçus
avec reconnaissance par les membres du
Comité, MM. : Prof. Adolphe Tron, Dionigi Ceresole et géomètre Umberto Cotterchio, ou par le secrétaire de la Commune, l’avocat Giovanni Tosco.
PRAMOL. Le dimanche 11 août, la
chaire a été occupée par M. Paul Bosio,
pasteur à Rome, qui nous donna un excellent sermon sur la parabole des dix vierges.
Le dimanche suivant, nous eûmes le
plaisir d’entendre le message du pasteur
M. Arnaldo Comba, et, le 25, celui du candidat M. Gustave Bertin. A ces chers amis,
l’Eglise renouvelle ici l’expression de sa
sincère reconnaissance. D. Grill.
COMUNE DI TORRE PELLlCe
UFFICIO STATO CIVILE - TABELLA STATISTICA
Nascite Morti Matrimoni
Luglio 4 7 —
Agosto 8 10 3
Differenza 4- 4 -f 3 4- 3
Institations Hospitalières Vaadoises.
Nous avons reçu les sommes suivantes,
en faveur du Refuge, comme fleurs en
souvenir de M.me E. Malan-Perazzi:
M. David Pellegrini, Turin, L. 100 —^
M. et M.me Elmanuele Rivoiro-Pell^rini,
50 —.‘Mffie L. Tedaldi, Turin, 5.
# * !f!
Nous avons reçu les sommes suivantes
pour l’Hôpital, en guise de restitution de
la Bourse Pellegrino :
Doct. Charles Varese, Turin (2' don),
L. 1.000 — M. Emile Benech, pharmacien,
Genève (id.), 500.
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Infirmiers et garde-malades en Suisse.
Nous avons en Suisse, écrit le Journal Re-..
ligieux, plus de quatre-vingts institutions,
petites ou grandes, travaillant à la préparation d’infirmiers et de garde-malades et
i) y a dans notre pays près de huit mille
personnes, pour la plupart du sexe féminin, qui ont embrassé cette vocation. Environ cinq mille sont rattachées à des maisons religieuses, catholiques ou protestantes, tandis que trois mille travaillent de
façon indépendante. Les ordres catholiques
voués aux soins des malades ont 1303 sœurs
à leur service, tandis que nos six maisons
de- diaconesses (y compris la Maison de la
Croix-'Rouge, à Zurich) en possèdent 2278.
La Source, dont on connaît le caractère
nettement protestant, Compte 578 gardes
en Suisse et 300 à l’étranger.
« « 4>
Hollainde. Une Eglise socialisteufhrétienne en Hfillande. Les protestants hollandais ne manquent pas d’églises, tant
réformées que libres ; ils en ont peut-être
même un peu trop. Vont-ils en posséder
une de plus ? h’Allemagne évangélique
écrit à ce sujet qu’il est question, dans lœ
milieux socialistes-chrétiens, de fonder une
Eglise convenant à leurs aspirations et à
leur mentalité. Un Comité d’organisation
s’est déjà constitué dans ce but et devra
s’inspirer des princiiies que voici : '
La nouvelle Eglise reconnaîtra Christ
comme la lumière du monde, comme la condition d’une vie heureuse pour l’individu
et la société, comme le Rédempteur de
l’humanité.
Elle aura la Bible seule pour fondement
de son culte.
BUe ne fera ni dogmatique ni théologie,
et laissera à chacun le soin d’élaborer ses
propres conceptions chrétiennes.
EUe reconnaît le socialisme — libéré du
matérialisme historique — comme le mouvement qui affirme la sainteté et la priorité du travail, et qui, en conséquence,
combat pour remplacer la société capitaliste par un état social où la doctrine chrétKnne de Tamour du “prochain et de la fra■ ternité ait son plein droit.
(Semaine Religieuse).
* 4: *
Etats-Unis. Augmentation des églises
nègres. Selon XMlemagne évangélique, il
y avait aux Etats-Unis, 'en 1916, 39.592
églises nègres comptant 4.602.805 membres.
En 1926, ü y en avait 42.585 avec 5.203.487
membres. La ville de New-York possédait
à elle seule, en 1926, 362 de ces églises avec 119.529 chrétiens noirs. Depuis
1926, ce nombre a dû s’accroître encore
sensiblement.
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. Casa Benco al Calvarla
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Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chièsa : Via Maddalena,’* 112 - Pastore : Seiffredo Oolucci, Via Risorgimento,
isol. 112.
MILANO - Ghiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missori, 3 —
Ghiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Taglìavia, 25 Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Bynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
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PALERMO - Chiesa: Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsanl, ivi.
PESOOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evan
gelista Amato Biliour.
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PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Eterna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Berna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : S. Ccducci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 16.
RlESl - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
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di Piazza Cairour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
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Ugo Janni, iva
SCHIAVI lyABRUZaO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Fetraii ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
. aUe ore 18. - Cand. teoL Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via DI Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscìa, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ':
Bartolomeo Souiier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73. ’ .
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pa^
stpre ; 6. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: P. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangtìica - Evangelista
Enrico Oorsani.
Il evito principe si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma *(26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Pastore Luigi Micci, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F, Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellìce - Direttrice: Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli,'61, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - A Tene PeUice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Luserna
San Giovanni (Torino) - Direttore ; Pastore
Davide Forneron, Torre PeUlce.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Facilino, Paierma Riesi, Rio Marina, Salle,.
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
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i'i
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore:
Ernesto Tron - Pastore emerito: D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA B ARTILLEROS
(Departamento de Colonia - Rep. 0. del
Uruguay) - Pastore-: Enrique Beux - Pastore emerito : Pedro Bounous.
TARARIRAS - RIACHUELO - SAN PEDRO
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Colonia - Eep. O. del Uruguay) - Pastore ;
Guido Rivoir.
OMBÜES DE LAVARLE e COLONIA MlGUELETE (Ombues de LavaUe - Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay)
- Evangelista Daniel Breeze.
SAN SALVADOR (Ganada de Nieto - Dolores
- Departamento de Soriano - Rep. O. del
Uruguay) - Evangelista : J. Pedro Gönnet.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Rep. O. del
Uruguay) - Evangelista: Diego Nimma
COLONIA IRIS (Estación Jacinto Arauz P. C. S. - Pampa Central - Eep. Argentina) - Pastare : Silvio Long.
COLONIA BELGRANO (Estación Wüdermuth
- F. C. C. A. - Provincia de Santa Fé - Rep.
Argentina) - Pastore : Levy TVon.
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L. 2), brochure
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martire G. L. Pascal)...........................................
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