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Qurvrantième année.
9 Jilin 1905.
L’ECHO DES VALLEES
JPÀRÀKS®A^V'T OMA.QU1S VEÏIVORE>I>I
Prix d’abonnement par an :
Italie .................................
] étranger.......................................
Tins d'un ex. à la même adresse, chacun
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On s’ ahonne : Au Bureau d’Administratiou (Imprimerie A. Besson)
Torre Pellice ; et cbez MM. les Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’avance.
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malau, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Communications officielles — Le Synode
‘ de Reims — La Pentecôte — Ephé' mérides vaudoises — Société de missions «Pra-del-Torno;» — Chronique —
Ceux qui partent — Nouvelles et faits divers — Bibliographie — Revue politique.
COMMOmCRTIONS OFFICIELLES
Messieurs les Présidents des Conférences de District sont pries de presenter tiux assemblées de leur ressort,
qui se réuniront prochainement, la proposition de modifier l’art. 47 de nos
Réglement Organiques, dans le sens
indiqué à la page 2g.e du Compte-Rendu
du dernier Synode.
Quant à l’art 18 (lettre b) de la
Constitution, que j’avais, par correspondance, indiqué comme devant aussi
être modifié, il paraît que le Synode
pris aucune initiative a ce sujet.^
Les Conférences sont donc libres de
ne pas s’en occuper.
Le poste de pasteur de 1’ Eglise de
Via dei Serragli, à Florence, est déclaré vacant.
La nomination du nouveau pasteur
pourra se faire le Dimanche 18 courant,
à la condition expresse que l’Assemblée électorale ait été dûment convoquée, à cet effet, les jours 4 et 11
courant.
Torre Pellice, le 7 Juin 1905.
J.-P. Pons, Mod.r
Le Synode de Reims
( Voir N. 21).
Deux réunions préparatoires se tiennent avant l’ouverture du Synodedans
le but de chercher une voie d’entente.
L’une a été convoquée par le Centre,
et les chefs de la Droite y assistent,
l’autre par la Droite, et plusieurs
membres du Centre s’y trouvent. Mais
chacun tient trop ferme à ses idées
pour qu’une entente paraisse possible.
On ne réussit même pas à s’entendre
sur le choix du Modérateur ou Président du Synode. Le Centre propose
M. Messines, qui est de la Droite,
mais d’idées in^odérées et anti-schismatique. La Droite pure n en veut
pas et s’affirme sur M. Molines, «que
tous aiment et respectent,- dit l’organe du Centre, mais dont la personnalité était comme le symbole de la
fermeté intransigeante ».
A la votation, M. Molines obtint
45 voix et M. Messines 43. Avant de
passer à un second tour de scrutin,
on crut bon de suspendre la séance.
La Droite obtint de M. Messines qu’il
déclinât la candidature, et M. Molines
fit de même. On proposa alors la
candidature de M. Dupin de SaintAndré qui fut' acceptée par les deux
partis et obtint l’unanimité.
La première bataille avait fini par
la paix, on pouvait espérer que les
graves questions qui divisaient l’assemblée trouveraient aussi une solution acceptable pour tous. D’ailleurs,
si chacun tenait ferme à ses idées,
les cœurs étaient pénétrés d’amour
et d’estime réciproques. On sentait
que la lutte n’était pas entre des ambitions et des intérêts opposés, mais
entre des consciences également droites et pleinement convaincues. Aussi
les discussionc parfois très vives, ontelles toujours été courtoises, élevées
et fraternelles. Les séances étaient
précédées chaque jour par une réunion de prière où les cœurs se sentaient près les nns des antres, quelque divergentes que fussent les opinions.
Une commission de 30 membres
(18 de la Droite et 12 du Centre) est
nommée pour une étude préalable des
questions ecciésiastiques soumises à
l’Assemblée. ■
La première de ces questions concerne l’adhésion à la déclaration de
1872. Elle a été posée devant le Synode «par un de ses petits côtés»,
selon l’expression du Petit Ternies, par
une requête d’étudiants en théologie,
demandant une modification dans la
liturgie de consécration. Mais les scrupules de ces étudiants étaient partagés par les membres du Centre qui,
avec leur théologie libre, se demandaient s’ils avaient bien le droit de
continuer à siéger dans les Synodes
officieux. En d’autres termes, il y
avait danger de schisme non seulement dans l’ensemble de l’Eglise réformée, mais dans le Synode même.
Ce côté du problème fut assez vite
résolu. A la demande du Centre ;
Pouvons-nous rester, tels que nous
sommes et avec les idées que nous
avons? le Synode répondit : Restez.
Par contre, la motion (présentée
par le paste-ur Emile Gautier) concernant la demande des étudiants et
jeunes pasteurs, occupa le Synode
pendant trois longues journées. On
finit par adopter un ordre du jour
assez vague, mais accepté par les
auteurs de la motion :
Le Synode, après avoir pris connaissance de la requête à lui adressée par
de jeunes pasteurs, requête dont les
affirmations évangéliques sont de nature
à lui inspirer la plus entière confiance,
exprime aux signataires de cette requête
sa profonde sympathie. Pour les aider à
dissiper les scrupules dont il apprécie la
chrétienne délicatesse, il leur rappelle
d’une part la délibération du Synode
d’Anduze proclamant la liberté pour la
théologie d’édifier ses systèmes sur la
base des faits chrétiens fondamentaux.
Il les invite à interpréter cette délibération du Synode d’Anduze dans la pleine
liberté de leur conscience chrétienne, et
il exprime le vœu que rien désormais
ne les empêche de faire partie de notre
organisation synodale.
Pour ne pas trop allonger cet article, nous renvoyons la fin de ce
petit compte rendu au prochain nu
mero.
La Pentecôte
Comme la naissance et la résurection
de Jésus-Christ, la Pentecôte est un des
plus grands événements de l’histoire.
La Pâque des Hébreux en Egypte, exprimait la joie de la délivrance de la
persécution et de la servitude de Pharaon. I.a Pâque chrétienne exprime la
joie et la délivrance du châtiment mérité, et de l’esclavage du péché. Par
leur fête de Pentecôte les Juifs célèbrent le don d’une loi sainte, qui singularisait ce peuple entre tous les peuples. Par notre Pentecôte chrétienne,
nous célébrons l’Esprit saint qui écrit
la loi de Dieu dans nos cœurs, et nous
met en état d’accueillir de nouvelles
âmes au sein de l’Eglise.
L’Esprit saint est comparé au vent
qui purifie l’air, lequel, entrant en nous,
nous communique la vie. Il est compare
aussi au feu qui éclaire, qui réchauffe
et purifie le métal.
Ce ne sont pas seulement les apôtres
qui reçurent le S. Esprit à la Pentecôte, mais tous les 125, hommes et
femmes, qui, depuis dix jours, priaient
d’un commun accord pour l’accomplissement de la promesse, et qui, avec
les apôtres, rendirent témoignage à la
résurrection du Seigneur par des paroles de feu, et par le miracle des langues étrangères. Mais ce sont les apotres qui attirèrent spécialement l’attention sur le profond changement opéré
par l’Esprit dans leur caractère, et dans
le caractère de leurs frères et de leurs
sœurs.
Ce changement ne pouvait s’expliquer que par un miracle.
1“) Malgré les trois années passées
avec le Seigneur, les apôtres étaient
encore bien ignorants. Ils ignoraient la
vraie nature de Jésus, le but de sa venue, et la nature de son règne.
A l’exception de quelques moments
où un rayon céleste brillait dans leur
cœur, Jésus n’était pour eux qu’un prophète, puissant en paroles et en œuvres,
venu pour redonner le règne à son peuple élu. Ils ne se connaissaient guère
eux-mêmes, comme participants à la
profonde corruption humaine.
Mais quand ils sont éclairés par l’Esprit de Dieu, ils savent que leur maître est le Fils de Dieu, qu’il est mort
pour nos péchés et ressuscite pour notre justification ; et ils écrivent un livre
que les plus grands docteurs étudient
chaque jour, et à genoux, parce qu’il
est la nourriture de leur âme.
2O) Avant la Pentecôte, leur cœur
n’est pas consolé, il n’est pas rempli
du feu sacré de la charité chrétienne.
Parce qu’une bourgade des' samaritains
n’a pas voulu les recevoir, ils auraient
voulu que le feu du ciel tombât sur
leur village et le consumât. Ils disputent entr’eux pour savoir qui sera le
plus grand dans le royaume des deux.
Mais lorsque le feu de l’Esprit est répandu sur eux, ils se montrent pleins
d’humilité et de charité, non seulement
envers Dieu, mais aussi envers tous les
hommes ; ils sentent que le royaume
de Dieu est justice, paix et joie par
le S. Esprit.
3O) Avant la Pentecôte, ils sont
faibles et pusillanimes, incapables d’accomplir la mission qui leur était confiée.
Pierre, le plus vaillant, tremble devant
une servante. Quand Jésus est arrête
tous prennent la fuite. Quand ils se
réunissent, après le troisième jour, ils
barrent les portes de la maison, par
crainte des Juifs.
Quand ils ont reçu l’Esprit, ils descendent sur la place, haranguent la
foule, lui reprochent d’avoir fait mourir
le Saint et le Juste, et amènent trois
mille hommes captifs aux pieds de Jésus-Christ. On les frappe, on les met
en prison, eux se réjouissent de souffrir et même de mourir pour la gloire
de Jésus.
Persécutés, ils se dispersent, portant
partout la sainte flamme de l’Evangile,
et bientôt les diverses provinces de
l’empire romain sont parsemées d’Eglises florissantes. Et cet Evangile est
miraculeusement arrivé jusqu’à nous, et
nous pouvons témoigner, qu’aujourd’hui
encore, cet Evangile est la puissance
de Dieu pour le salut de tous ceux qui
croient.
Et maintenant rappelons-nous que
l’Esprit de Dieu est toujours près de
nous, comme l’air qui nous entoure, et
que comme l’air doit entrer dans nos
poumons pour vivifier le sang, l’Esprit
doit remplir notre âme pour sanctifier
et réjouir notre vie. La promesse est
faite à nous et à nos enfants autant que
le Seigneur en appellera à Lui. Mais
aussi, il est dit; que si quelqu’un n’a
pas l’esprit de Christ, il n’est pas a
Lui. D. T.
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EPlÊlilIMS YIÏÏB0ISIS
7 Juin.
Sentence contre Paesana et Pravillelm
1622.
Chacun sait qu’il y eut un temps où
l’église vaudoise avait de florissantes
congrégations dans le marquisat de
Saluces. Elles furent toutes, hélas ! avec
le temps, détruites par les persécutions.
Le 7 Juin nous rappelle un des moments les plus intéressants de ces persécutions, parce que nous y voyons en
jeu de curieux personnages. Un pape
d’abord, Grégoire XV qui le 27 Mai
1621 envoie à Charles Emmanuel I un
Bref pour le stimuler à exterminer les
Vaudois de ses états. Rien d’étdnnant
jusque là ; mais le curieux c’est la
corde qu’il fait vibrer pour atteindre
son but. Il paraît que les motifs religieux n’étaient pas d’un eftet assez
sûr ; aussi le pape fait-il jouer un motif
plus efficace, l’appât du gain, et permet
au duc, s’il l’aide à réprimer les hérétiques, de se tenir pour lui la dîme
des revenus ecclésiastiques pour six
ans. — Cela représentait une fameuse
somme, aussi le duc n’eut garde de
refuser.
Ce fut sur les Vaudois de Paesana
et Pravillelm que l’on commença les
hostilités ; le préfet de Saluces les cita
dès le mois de Mars 1622 à comparaître devant lui. Les vaudois se gardèrent bien de comparaître, sachant bien
que pas un d’eux ne serait retourné ;
alors le prefet se hâta de les condamner
au bannissement, le 15 Mars, et passa
son arrêt au Sénat de Turin, qui le
7 Juin lui donna force de loi. Par
cette sentence tous les Vaudois de Paesana et Pravillelm étaient condamnés
à être pendus, si on arrivait à les saisir,
et en tout cas, leurs biens étaient
confisqués. Que faire ? Les condamnés
invoquèrent la protection du fameux
chef Huguenot Lesdignières.
Mais il venait de se faire catholique,
pour tenir la promesse faite un jour
à la légère au cardinal Ludovisi de
Bologna: « Quand votre Eminence portera la tiare, j’abjurerai». Or Ludovisi
avait justement été fait pape et Lesdignières lui tint parole. Il va sans dire
qu’il fut aussitôt créé duc et maréchal.
Mais il sut au moins rester l’ami et le
protecteur de ses anciens coreligionnaires, et n’hésita pas à écrire au duc
Charles Emmanuel I, le 29 Juillet 1622,
une fort belle lettre en faveur des condamnés, qui eut pour effet le renvoi à
temps indéfini de l’exécution de cette
sentence. — Gilles rapporte cette lettre
au ch. 54 de son Histoire.
On n’osait rien refuser à pareil personnage au moment où il venait d’abjurer. Deux ans avant on ne lui avait
pas accordé la permission de tenir
ouvert le Temple des Malanots à SaintJean. Un an plus tard on lui refusera la
grâce de Sébastian Bazan ; mais au
lendemain de sa « conversion » le moment serait mal choisi pour repousser
sa requête.
Et voilà donc nos Vaudois de Paesana
et Pravillelm protégés et sauvés, pour
quelque temps, par un renégat.
Ah 1 au-dessus de Grégoire XV, de
Charles Emmanuel I et de Lesdignières,
il y a Dieu qui règne, et qui fait
concourir toutes choses au bien de ceux
qui l’aiment,
Teofilo Gay.
Société de missions “Pra dei Torno „
Puisque M. le Directeur a la bonté
de nous ouvrir les colonnes de son
journal, nous sommes heureux d’en
profiter afin de faire connaître aux
membres honoraires et aux personnes
qui s’intéressent aux Missions, et qui
n’ont pas pu assister à notre séance
anniversaire, quel a été le travail accompli par notre association pendant
l’année sociétaire qui vient de s’écouler.
Ne pouvant, pour différents motifs,
donner un rapport détaillé sur l’œuvre,
nous nous limitons à publier le compterendu financier qui sera, nous l’espérons, le plus fidèle tableau de notre
activité :
Quartiers ïlsltés ; Sommes collectées
Angrogne. S. Laurent L. 2,75
Pra du Tcur 4,35
Jourdans 3,15
Ecole du dimanche des
Jourdans 1,70
Bobî. Chef-lieu 6,50
La Tour. Collège 5,75
Collège (séance ann. 1904) 4,35
Appiots 8,85
Coppiers 3,55
Bouissa 4,00
Taillaret 1,60
Simound 5,00
Envers 1,15
Eavadera 1,30
Ecoles du Dimanche de
S.te Marguerite 3,60
Taillaret 1,00
Bnvers 1,00
Massel. Champ-la-Salse 2,60
Kobers 3,85
Perrier-Maneille. Perrier 5,30
Grangettes 4,35
Crouzet 4,75
Baissa (Maneille) 5,20
Pignerol, Temple 10,70
Pomaret. ■ Chef-lieu 20,00
Envers 12,46
Praly. La Ville 3,00
Les Ghigou 7,00
Prarustin. S.t Barthélemy 2,55
La Crota .2,70
Rodar et. Champ-du-Clot 4,00
Fontaines 3,10
B or à. Chef-lieu 2,00
S.t Germain. Chef-lieu 9,00
Coumhina 2,00
S.t Jean. Blonats 5,50
Goiiins 3,40
Danua 2,70
Fond de S.t Jean 1,16
Turin. Chapelle de S.t Donat 35,72
Villesèche. Chef-lieu 3,00
Combegarin 2,5o
y illar. Chef-lieu 19,26
Total des sommes collectées L. 237,28
Coiitributious des membres honoraires 179,55
Dons 12,90
Total des Entrées L. 429,73
Dépenses 25,40
En caisse L. 404,33
Les membres de la société ont décidé.
dans la séance publique du 28 mai
dernier, de repartir la somme comme
suit :
Œuvre générale L. 202,00
Zambèze 202,00
Eu caisse 0,33
Torre Pellice 1 Juin 1905.
Pour le bureau :
D. Pons, vice-présid. caissier.
CtfïlOJMIQlJti
Torre-Pellice. Nous avons le plaisir
d’annoncer que Dimanche 11 courant,
à 8 h. i\2 du Soir, à la Maison Ta%doise, M. le pasteur Giampiccoli parlera
de ce qu’il a vu et entendu durant une
récente visite au Pays de Galles (le
pays du Réveil)
Messieurs les pasteurs de S.t Jean,
Angrogne et Villar voudront faire connaître le lieu et l’heure de la réunion.
J. P. P.
Collège, — Nous croyons utile de
rappeler aux parents des enfants qui
se préparent à entrer au Collège, que
le nouveau réglement a aboli l’examen
d’admission et qu’on ne peut plus être
admis à la première année du gymnase
que par l’examen de maturité. Nous
engageons les intéressés à s’assurer sans
retard si les autorités scolaires de leurs
communes respectives sont prêtes à
demander pour leurs écoles une session
d’examen de maturité. Dans le cas contraire, il faut qu’ils se fassent inscrire
avant le 25 courant, dans une des communes voisines où l’examen aura lieu,
a la Tour par exemple. A défaut de
certificat de maturité, la licence de la
cinq^uième élémentaire donne encore,
pour cette année seulement, droit à
l’admission. Les pasteurs et les régents
et maîtresses feront œuvre utile en faisant connaître ces dispositions réglementaires aux élèves et aux familles.
Villar-Pélis. Dimanche dernier, jour
du Statuto le culte principal eut Heu
en langue italienne. On procéda après
le culte, à l’élection des trois délégués
a la prochaine Conférence officielle du
Pomaret.
Au premier tour sont élus MM. J. J.
Bonjour, ancien et conseiller, B. Barolin
diacre et J. Buffa, régent paroissial,
quoique ce dernier eût déclaré d’avance
qu’étant occupé à son école, il n’aurait
pas accepté le mandat. — Insistant
toujours dans sa déclaration, on passe
à une seconde votation et l’Assemblée
donne ses suffrages à M.r Michel Nicolet,
du Teynau. X.
Praly. — Le premier Juin a été une
belle journée pour notre Union Chrétienne de jeunes filles. Ces demoiselles
avaient annoncé une vente pour une
heure et demie. A deux heures tout
était vendu I et de nombreux acheteurs
qui venaient avec les meilleures intentions, eurent la surprise de ne plus
trouver , sur les bancs, naguère couverts
de marchandise, que des tas de monnaies.
Sans exagérer, il y en avait* en comptant les recettes du buffet, pour plus
de 150 frs. Tant mieux, durent-ils dire,
malgré leur déception ; et les mines
réjouies des jeunes Vendeuses de répondre en chœur ; Tant mieux I
Tout le monde, d’ailleurs, prenait une
part manifeste a cette joie si bien méritée. Ne les a-t-on pas vues, nos unionistes, tout le long de l’hiver, parcourir
courageusement nos routes neigeuses
pour arriver à leurs séances du Dimanche après-midi ? Ne les a-t-on pas vues,
au 17 Février, s’improviser artistes de
chant et de prose, sur une vraie scène
avec rideau, élevée de leurs mains,
essayant tous les genres, du lyrique au
comique, au grand divertissement du
public, enchanté de tant s’amuser à si
peu de frais ? Et avec les vingt-cinq
francs recueillis à cette occasion, n’ontelles pas fait des miracles d’activité et
d’intelligent trafic en leur faisant rapporter, en guère plus de trois mois, au
delà de 150 frs ?
Ce n’est d’ailleurs un secret pour
personne que 55 frs. ont été versés à
l’Eglise pour l’acquisition d’objets utiles
et d ornement, et 55 le seront à une
de nos œuvres vaudoises de bienfaisance.
Cela était plus que suffisant pour leur
gagner d’emblée la sympathie du public. C’est la note gaie dans la monotonie de nos longs hivers ; c’est la charité
chrétienne cultivée. par vingt jeunes
cœurs, qu’elle ennoblit. Aussi leur disons-nous à toutes, et en particulier aux
demoiselles Viglielm, dont l’initiative
intelligente et dévouée a contribué si
fort au bon succès de l’entreprise: Merci
de tout notre cœur, et puissiez-vous,
pour votre bien et pour le nôtre, exer
A
cer longtemps la même activité enjouée
et bienfaisante.
<i<*
Ceux qui partentî
-î
Nous avons la douleur d’annoncer la
mort de Madame Adelina Hug néè”
Pons, fille cadette de Madame veuve .«a
Pons-Karrer. Après une longue maladie, supportée avec une entière soumission à la volonté de Dieu, elle s’est endormie paisiblement le 2 courant à -,
Russiz, se confiant pleinement eq la
grâce du Seigneur, choisissant elle-même
le verset à mettre sur la lettre de fairepart (I Jean I,, 7), et recommandant
qu’on y remplaçât les expressions habituelles de douleur par ces simples
mots : Il a plu au Seigneur.... Ses res- tes mortels ont dû être transportés au ■'
cimetière de Gorizia lundi matin.
La famille prie, par l’organe de notre journal, ceux à qui la participation 1
ne serait pas parvenue, soit par oubli
involontaire, soit faute de l’adresse
exacte, de vouloir bien l’excuser. g
En exprimant nos vifs regrets pour ^
ce départ et notre affectueuse sympathie a la famille en deuil, nous sommes ■?!
surs d’interpréter les sentiments de tous 4
les Vaudois qui ont connu Madame
Hug et savent avec quel intérêt vivant .
et généreux elle continuait, quoiqu’éloignée, à prendre part, avec sa mère et
sa sœur, à tout ce qui a trait à la vie
et aux diverses œuvres de l’Eglise vau- '
doise. Nous invoquons les consolations
de Dieu sur ceux qui pleurent.
Nouvelles et faits divers
L’evangeliste de S. Renio, avec le
concours des pasteurs et de quelque
membres influents des églises étrangères’
de cette ville, a réussi à créer un Comité des écoles, qui soulagera notre
pasteur du souci financier à cet égard,
et qui se dispose tout d’abord à élever
un édifice scolaire devant suffire à tous
les besoins.
L’eglise de S. Remo accuse une
perte sensible par le départ de M. le
major Daniel Beux, résidant là-bas
depuis vingt ans, et qui s’est retiré
maintenant, avec toute sa famille à
S. Germain. M.lle Marie Beux, était
aussi la secrétaire intelligente et dévouée
de l’Union de Jeunes Filles. •
Le 12 c. aura lieu l’inauguration
de la modeste mais gracieuse chapelle
de Felonictl Po. Le lendemain, la
Conférence de district LombardoVénétie s’ouvrira à S. Lucia di Quistello. A cette occasion, divers orateurs
tiendront des conférences sur différents
sujet, tant dans ces deux localités qu’à
Revere et Codisotto.
— M. J. Pons, précédemment aide
de M. Giraud à l’He d’Elbe, a été
désigné pour remplacer M. Clerico à
1 île de la Madeleine, entre la Sardaigne
et Caprera. Les écoles de Rio Marina
ayant été visitées par une épidémie de
rougeole, il a fallut les fermer depuis
le 16 mai. Il y a même eu quelques
cas de vérole noire à Portoferraio.
— Le dimanche de Pâques, 15 catéchumènes ont été admis à la S. Cène
à Cerignola. Ce sont 10 hommes et
5 femmes.
— Le nouvel évangéliste d’Ivrée a
fait la remarque que des 48 communiants qui s’approchèrent de le table
du Seigneur, à Pâques, il n’y en avait
que 5 qui fussent protestants d’origine ;
ce qui prouve que l’œuvre n’a pas été
stérile dans ce champ de mission.
1
1
J
3
' I
— Uévangéliste de Gitane, M. Silva
a été appelé à commeni^r une œuvre
à Regalbuto dans dei circonstances
assez encourageantes eri dépit de l’opposition immanquable dif clergé romain.
A sa dernière visite, deux grandes
salles de l’hôtel se remplirent d’un
public sympathique, quoigue pour entrer
Us dussent défiler devaiÀ deux prêtres,
qui s’étaient postés à l’eiitrée pour épier
leurs ouailles. ^ j
Un habitant d’qne’ Jitre commune,
ex-militaire de la voie |errée de Turin
àla Tour, l’a invité à visiter son pays.
— MM. Louis Jall4 missionnaire,
et A- Bertrand ont achfvé leur tournée
en Italie. Plus de looS personnes de
la colonie étrangère se pressaient, le
23 mai, dans le salon d^l’Hôtel Bristol.
— De nombreux projesseurs et étudiants se sont groupés* dans la Salle
Dante, sur la convocatifn de la Société
Africaine d’Italie, publie dans les cinq
principaux journaux dfe la ville. Une
autre conférence a eu | lieu au temple
vaudois.
— La Zamhézia de Naples, qui compte
66 membres, est la pli« forte de toutes
celles d’Italie ; elle réunit des membres
des églises vaudoise, suisse et écossaise.
-, MM. Jalla et Bertrand ont reçu
un accueil tout aussi qordial dans les
différents milieux religiepx, commercial
et intellectuel, de Gênes.
— Les nouvelles de la jeune Colonie Iris continuent à être bonnes. Tous
les colons fondateurs dp la colonie, sauf
un, ont pu payer leurâ terrains et devenir propriétaires. Lors de la visite de
M. le pasteur Beux, au lendemain de
la dernière conférence,! il célébra deux
mariages et présida plusieurs cultes et
assemblées. Dans une de ces dernieres,
on élut ancien MM. Ijaniel Dalmas et
Benjamin Long, et di^^res MM. Daniel
Bertin et Alexis Griot.
Les colons désirent avoir auprès d’eux
un régent-évangéliste îqui puisse tenir
l’école sur semaine ef l’école du dimanche et diriger quelques cultes. Ils
s’engagent à lui fournir 100 pesos (soit
plus de 500 fr.) par mois, en monnaie
argentine. Ils espèrent pouvoir avoir
dans la suite un pasteur, car les familles s’augmentent id’une façon patriarcale, et d’autres jcolons continuent
à arriver.
— U Union Valderée annonce aussi
la mort, survenue enj février, au Paraguay, d’un ancien cdlon de la Colonie
Alejandra, Antoine' Porneroii, natif
de S. Jean, Il était âgé de 71 ans.
Prof. C. Ranzoli. pizionario di scienze
filosofiche. Termini di Filosofia generale,
Logica, Psicologia, Pedagogia, Etica, ecc.
(Manuali Hoepli). — Un volume di
700 pagine legato elegantemente. —
Ulrico Hoepli, editore, Milano. L. 6,50.
Quiconque s’est quelque peu occupé
d’études philosophiques sait par expérience combien il est difficile de s’orienter au milieu du grand nombre de
termes employés par les auteurs et souvent créés pai**eux sans que la signification en soit bien définie, ni toujours
la même, chacun les employant dans
le sens qui convient à sa pensée sans
trop s’inquiéter de savoir si c’est exactement celui que d’autres leur attribuent.
L’inconvénient est si vivement senti
par les philosophes, qu’une commission
internationale s’est constituée pour la
composition d’un Vocabtdaire philosophique où chaque terme aura sa définition
exacte et raisonnée, en plusieurs lan
gues ; grand ouvrage dont l’achèvement
exigera des années de travail et la collaboration de centaines de philosophes.
On voit par là qu’un ouvrage tel que
celui dont M. Ranzoli vient d’enrichir
la librairie Hoepli est non seulement
utile mais nécessaire à toute personne
cultivée qui veut avoir, en même temps
que des idées claires, les expressions
par lesquelles elles «s’énoncent clairement».
Le Dizionario di Scienze filosofiche de
M. Ranzoli, le premier en Italie qui
soit fait d’après unè méthode vraiment
scientifique, rendra a cet égard de grands
services. A la définition claire et exacte
de chaque terme, il ajoute souvent l’histoire du mot et des idées qui y sont
attachées, en indique l’étimologie et les
acceptions diverses! qu’il a reçues. Il
contient les termes* les plus récents de
psychologie, psychiatrie et sociologie
et se recommande ^en outre par une
distribution, par ordre de matières qui
permet de s’approprier en peu de temps
la terminologie propre d’une branche
de la philosophie.
T. Fallot. Perché mi occupo delle
questioni sociali. Traduzione di G. E.
Meille, con una Introduzione. Edito dal
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sociale. Roma, Tipçgr. Istituto Gould,
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Nous recommandons vivement ces
pages, écrites il y a 16 ans par celui
qui fut l’initiateur du mouvement chrétien social en France, présentées aux
lecteurs italiens par un jeune et fervent
disciple dont nos lecteurs ont déjà pu
apprécier l’enthousiisme pour tout ce
qui a trait au relèvement des malheureux, et à la lutte contre le mal sous
toutes ses formes. (
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Chaponnière. Genèfe, Julien Libr., 1905.
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petits et pour les|grands, René Morax
— Les mystères i d’Eleusis (ilh), W.
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Revue Politique
Avec l’élan et l’activité qui la caractérisent, la Chambre poursuit l’examen
des b U. I jets ; elle a réussi à voter celui
de Grâce et Justice et, après une discussion qui a duré quelques séances, celui
des Postrs. Remarquons à ce propos que
le projet Morelli-Gualtierotti, relatif à la
réduction de port de la correspondance
fermée et à l’augmentation de tarif des
cartes postales illustrées, n’a pas encore
été mis en discussion. Les éditeurs et
les marchands de cartes, dont les intérêts
seraient gravement compromis avec le
nouveau tarif, ont donc tout le temps
de faire parvenir leurs protestations à
qui de droit, ainsi que leurs vœux pour
que le Parlement n’ait pas à sanctionner
la seconde partie du projet du ministre.
Un certain public semble se ranger à
l’avis des industriels sus-mentionnés, mais
on a lieu de croire que la Chambre acceptera tout bonnement le projet dans
son intégrité, et ce n’est pas noua qui
nous en plaindrons. La carte illustrée est
un luxe, à tout prendre, et qui veut le
luxe se le paye. — Le budget des T.
Publics est actuellement en discussions,
et il sera approuvé à l’heure où paraîtront
ces lignes.
La conférence internationale d’agriculture vient de terminer ses travaux en
approuvant, dans sa séance plénière, le
projet pour l’organisation et le fonctionnement de l’institut, qui aura son siège
à Rome, et la répartition proportionnelle
des frais d’entretien entre les différents
états qui ont adhéré à la nouvelle institution. Les conclusions de la conférence
devront cependant être sanctionnés par
les Parlements respectifs. Signalons, à
titre d’honneur, le généreux concours
personnel du Roi d’Italie qui vient de
céder à l’Institut d’Agriculture la rente
des vastes domaines de S. Rossore, évaluée à 300 mille fr. annuels. Plus moyeu
de douter que le sort de l’agriculture ne
lui tienne à cœiir, après ce qu’il vient de
faire. Il ne nous reste qu’à souhaiter de
voir ce bel argent, ainsi que toutes les
sommes que les gouvernements voudront
bien souscrire, consacré exclusivements
au but pour lequel il est destiné. Il en
est qui en doutent, et pour cause ; les
optimistes par contre, ont la conviction
bien arrêtée que, si au début l’institution,
devra forcément borner son activité à la
statistique, aux questions des salaires et
de la coopération, à l’étude des maladies
des plantes et du bétail etc, elle pourra
plus tard entrer dans la période d’action
proprement dite, et rendre aux agriculteurs du monde entier les grands services
qu’on est en droit d’en attendre.
— Alphonse XIII a failli payer cher
les réceptions cordiales du gouvernement
français et les ovations des Parisiens. Il
a cru avec raison pouvoir faire fi des coups
de sifflets socialistes, mais il a bien risqué
d’être victime des bombes des anarchistes. Au sortir de l’Opéra, M. Loubet
et le Roi, accompagnés de leurs suites
respectives, étaient parvenus au coin des
rues de Rivoli et de Rohan, lorsqu’une
bombe éclata à cinquante centimètres de
la voiture où se trouvaient les deux chefs
d’état. Une dizaine de blessés et quelques
chevaux éventrés furent heureusement
les seuls résultats de l’explosion. M.
Loubet et Alphonse en furent quitte pour
la peur.... c’est à dire, on prétend que
ni l’un ni l’autre n’a sourcillé ; mais il
n’y aurait rien d’inconvenant à ce qu’ils
eussent, tels de simples mortels, eu un
brin d’émotion. L’auteur de l’attentat,
manigancé par les anarchistes de Barcelone, n’est pas encore au pouvoir de
la police qui a cependant fait plusieurs
arrestations de prétendus complices, dont
naturellement au moins un Italien. Cette
« preuve du feu » du jeune monarque n’a
servi qu’à le rendre plus sympathique à
la population parisienne laquelle ne lui
a plus marchandé, pendant le reste de
son séjour, les démonstrations enthousiastes. Alphonse XIII est depuis deux
jours l’hôte d’Edouard VII à Londres.
— Un autre résultat indirect du voyage
de Guillaume II à Tanger nous l’avons
dans la démission, irrévocable cette fois,
du ministre français des Aff. Etrangères
M. Delcassé, dont la retraite est motivée
par les divergences de vues qu’il dit
exister depuis quelque temps entre ses
collègues et lui, et qui se sont encore
accentuées dernièrement. Les divergences
de vues se sont surtout manifestées après
l’échec de la politique de M. Delcassé
au Maroc, c’est à dire à la suite de la
fameuse visite à Tanger. Les autres ministres du Cabinet français seraient enclins à soumettre la question du Maroc
à une commission internationale, tandis
que M. Delcassé n’en voulait pas; pro
bono pacis il se retire... et M. De Bulow
et Guillaume II triomphent.
— Les fêtes pour le mariage du Kronprinz avec la duchesse Cécile de Mecklembourg-Schwérin ont été tout ce qu’on
peut imaginer de plus splendide, de plus
solennel, bien qu’un peu théâtral peutêtre. L’empereur a tenu à bien faire les
choses, et l’Allemagne tout entière s’est
associée à la joie de sa famille.
— Non seulement les premières nouvelles de la défaite russe de Tsoushi-ma
ont été en tout point confirmées, mais
les combats partiels ayant eu lieu les
jours successifs à la grande bataille, ont
encore aggravé la situation déjà si critique. Non moins de 22 grands navires
sont capturés, coulés ou perdus ; les
amiraux Rodjeswensky et Nebogatoff sont
prisonniers des Japonais. Les pertes russes
en hommes se montent à environ 9.000
h. tandis que les Japonais n’ont eu que
113 morts et 124 blessés. Deux ou trois
navires russes seulement ont atteint Yladivostock, et 3 croiseurs se sont réfugiés
à Manila (Philippines). Il semble prouvé
que la victoire du Japon est due à une
meilleure organisation, à une direction
plus sûre, à une discipline plus stricte,
à un plus grand élan des troupes et à
une artillerie plus puissante. Le pauvre
Rodjesvensky comptait sur le brouillard
pour échapper à l’ennemi, tandis que le
vent a balayé la mer juste au moment
où les deux flottes furent en vue. Il n’est
pas nécessaire de dire que la Russie est
encore sous le coup de cette dernière
épreuve ; mais rien n’autorise à prophétiser la prochaine conclusion de la paix.
U serait, au contraire, question de mobiliser quatre autres corps d’armée pour
continuerda guerre «jusqu’à l’épuisement
de l’adversaire». Si le peuple russe ne
va pas, par une bonne petite révolution,
empêcher cette dernière folie, il faut
avouer qu’il n’est pas encore mûr pour
la liberté.
j. c.
Ab. payés et nou quittancés.
1905: Berton .loseph anc., Bobi; Long Daniel,
Rnà, Pramol; Stefano Malan, Conegliano; Pascal,
Strasbourg.
1905-06: Eli Jean Beux, Nord America; David
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