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Soixante-deuxième année.
5 Février 1926
N“ 6
l
DES VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Vallées Vaudoises .
Italie (en dehors dr
Etranger . . .
Plusieurs abonneme.
Etats-Unis d’Amériqu
Colonies
thème adresse
Par aa Poor 6 moia
5,. . » 10,— 6,. . » 20,— 11,. . » 19,-
. . 1 doll . Vi doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Adminlstration de VEcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT 8E PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jka« Coïssoh, professeur,
Torre Pellice — pour rAdminiatration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice. ,
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Noiaéro: 95 sentimea ^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupentv^ pensées (Phil. IV, 8).
Pour le 17 Février.
La Société (l’Histoire Vaudoise prépare
la publication d’un opuscule sur « Henri
Arnaud, pasteur et colonel des Vaudois ».
Le sujet ne manqpxe pas d’actuÆté, pour
les Vallées qui se préparent à inaugurer
prochainement un monument, à Torre Pellice, au héros de la « Glorieuse Rentrée ».
L’opuscule en langue française est dû
à la plume de M. le prof. Jean Jaïla ; celui
en langue italienne à celle de M. le prof.
David Jahier.
Le prix : toujours le même, 50 centimes
l’exemplaire.
MM. les Pasteurs sont instamment priés
d’envoyer leur commande, incessamment,
au Président de la. Société
David Jahier.
COLONNE DE VÉRITÉ.
« ...la maison do Dieu e.st l’Eglise
du Dieu vivant, la cojonne et l’appui
de la Vérité 1 Timothée III, 13.
A l’époque de nos « Visites d’Eglise » il
n’est peut-être pas hors de propos de parler de*^^ission die l’Eglise, telle qu’elle
nous est proposée par la Parole de ¡Dieu.
Pour mieux comprendre et définir cette
mission, demandons-nous tout d’abord ;
qu’est-ce que l’Eglise ? On se fait souvent
des idées fausses sur ce que l’Eglise doit
être ou ne doit, pas être. Voyons tout
d’abord ce que l’Eglise ne doit pas être. Il
y a quelque.s années certains démagogues,
coryphées du pi’olétariat d’alors, sécriaient:
l’Eglise est une société de bourgeois qui
payent leur pasteur pour exploiter les ouvriers en leur faisant croire qu’il y a une
vie futuie et que, par conséquent, il faut
être soumis. Les pasteurs seraient, suivant
ces personnes-là (il y en a peut-être encore
parmi nous), les complices du capitalisme.
Cette notion d’Eglise est fausse, car dans
nos églises nous combattons tout ce qui
est contraire a,u bien-être du peuple. Certaines personnes peu ¡sent que l’Eglise est
une institution d’autrefois, un vieux monument, qu’il convient de conserver com^
me l’on conserve les gloires de l’histoire
d’un peuple dans un musée.
Certes, nous aimons nos vieilles institutions et les témoins et les souvenirs des
gloires du i>assé ; nous respectons les vieux
usages et nous voudrions surtout, qu’à
côté des traditions antiques, les mœurs de
nos pères soient un peu plus en honneur
chez nous ; mais si l’Eglise n’était qu’une
vieille institution. nou.s sommes trop modernes pou)- nous en contenter. L’Eîglise
peut et doit être plus moderne que jamais.
D’autres disent : L’Eglise est une chaire
où l'on instruit. H y a du vrai dans cette
définition et je la préfère déjà à la précédente, mais je ne crois pas qu’il vaudrait
la peine de faire tant de sacrifices matériels pour le maintien de nos églises, si
l’Efelise devait être simplement une concurrente de rUniversité. D’autres disent
encore : l’Eglise est tout simplement un
culte qu’il e,st bon de fréquenter (« pas
trop souvent, toutefois », disent les malins...). Non, cher lecteur, cette théorie.
pas plus que les précédentes, n’est celle de
l’Evangile. Nous croyons évidemment que
l’Eglise est aussi un lieu de culte et nous
sommes les premiers à pérorer de toutes
nos forces l’absolue nécessité de la fréquentation des cultes; mais nous ne croyons
pas que l’Eglise soit avant tout un culte.
D’autres disent encore: l’Eglise, c’est comme une société d’assurance pour le salut :
C’est pour avoir sa place dans le ciel que
l’on reçoit le Saint-Baptême, que l’on fréquente le catéchisme, que l’on devient
membre d’Eglise. Là encore on est dans
le faux. Ce n’est pas là la vraie conception
de l’Evangile. On est aussi dans le faux
lorsqu’on rabaisse l’Eglise au niveau d’un
parti se préoccupant de compétitions politiques ou au niveau d’une secte se retranchant dans l’intransigeance absolue de ses
formules exclusivistes ; comme on est dans
le faux lorsqu’on envisage l’Eglise comme
une institution impérialiste contraire au
libre examen ou comme une organisation
bureaucratique qui vous dose la. liberté et
vous marchande le Paradis.
Pour avoir la conception évangélique de
l’Eglise, ouvrons notre Nouveau Testament.
Nous y trouvons deux sens donnés au mot
« Eg'lise » ; un sens particulier d’après lequel l’Eglise est un groupement de gens
se rattachant à un même crédo, groupés
sous les auspices d’un, même homme ; société plus ou moins nombreuse se rattachant à des circonstances spéciales ; nous
avons ainsi les églises de Jérusalem, d'Antioche, de Corinthe, de [Rome : « Saluez,
dit l’Apôtre, l’église qui est dans la maison de PrisciUe et d’Aquilas... » (Rom.
XVI, 5). A côté de ce sens particidier,
nous avons dans le Nouveau Testament le
vrai sens du mot «Eglise», qui désigne
l’ensemble de tous les vrais chrétiens à
quelque peuple, à quelque époque et à
quelque église particulière qu’ils appartiennent ; l’ensemble de tous ceux qui, sur
la terre et dans les deux, iforment la far
mille de Dieu en Jésus-Christ ; la libre
union des consciences et des cœurs pour
vivre en Christ sous l’influence du Sa,intBsprit et pour l’avancement du Royaume
de Dieu; « la maison de Dieu », « la colonne
et l'appui de la vérité». L’Eglise, en effet, est comparée, dans le Nouveau Testa,ment, à un édifice dont les pierres vivantes
sont les chrétiens et dont la pierre angulaire est Jésus^Christ (1 Pierre II, 4-6) ;
elle est comparée à un corps dont Christ
est la tête et les chrétiens sont les membres (1 Cor. XII, 12-20; ,Ephés. V, 23) ;
elle est comparée à une épouse, dont Christ
est l’Epoux (Ephés. V, 25-27). Par ces
trois comparaisons l’Ecriture Sainte nous
fait comprendre que l’Eglise est un édifice
stable dont les membres sont solidaires et
dont l’union est caractérisée par un esprit
de liberté et d’amour. La mission de
l’Eglise est donc de continuer l’œuvre du
Christ et des Apôtres et de hâter l’avènement du Royaume de Dieu sur la terre.
Comme telle l’Eglise a un noble témoir
gnage à rendre ; elle est, et elle doit être
plus que jamais, aujourd’hui, « la colonne
et l’appui de la Vérité ». iD. P.
Voir Abonnements payés en 4“® page.
Comment retenir aux Vallées
notre population.
Dans deux articles précédents, nous
avons vu pourquoi les Vaudois, surtout
ceux qui habitent la haute montagne, sont
souvent obligés d’émigrer ; nous les avons
suivis dans le vaste monde : nous allons
conclure et dire ce qu’il convient de faire
pour retenir ceux qui ne sont pas partis.
Les Vallées sont belles, l’air y est salubre, les collines sont fertiles, les montai^es grandioses. Nous n’avons pas besoin
d’aller en Suisse pour la saison d’été. Nous
l’avons chez nous. Ceux qui se rendent
dans les Vallées Vaudoises pour la villégiature, ont souvent des paroles aimables
à l’adresse de notre population. Cependant
il est sage de ne pas trop s’en enorgueillir,
car nous aussi nous avons nos petits travers et nous avons encore quelques petites choses à apprendre.
Grâce à Dieu, la lutte pour les limites
qui a tant tracassé nos ancêtres, est finie. Nous pouvons nous étendre vers la
plaine et établir de bons rapports avec
ceux qui se réclament de Rome. Y a-t-il
quelque part dans la plaine une ferme à
★vendre, mettons-nous sur les rangs pour
Tacheter. L’homme prudent ne s’éloignera
pas trop des Vallées, car en Vaudois digne de ce nom, il doit, dans sa nouvelle
demeure, être à même de fréquenter les
cultes de l’Eglise évangélique et d’envoyer
ses enfants à l’école du dimanche ou au
catéchisme. Même Spurgeon avait à se
plaindre de tel membre de son église qui
abandonnait les cultes de son tabernacle
avec un auditoire de 6000 personnes pour
aller vivre dans la banlieue de Londres,
où il avait un jardin si petit qu’il lui
était impossible, faute d’espace, d’y attacher un âne à un pieu.
Tout en cherchant à élargir, si possible, nos tentes, rendons nos maisons plus
habitables. Les Spartiates étaient un
grand peuple, mais un peu plus de confort n’est pas à dédaigner. Jadis on ne
pouvait pas se le procurer, parce que les
moyens étaient trop limités, mais aujourd’hui la population des Vallées est plus à
son aise et si Ton a besoin de 100 lires on
sait où les trouver. Donnons plus souvent
une main de chaux à la cuisine qui sert
de salle à manger et de parloir. Remplaçons la paillasse remplie de... paille qui
nous scie les côtes par un bon matelas en
laine : quand on a travaillé ferme pendant
toute la journée, on a bien le droit de
reposer dans un lit qui ne soit pas le lit
de .Procuste.
Voilà quelques desiderata ; il y en a
d’autres. Je ne suis pas électricien et n’ai
pas la prétention d’en remontrer à mon
curé, mais il me semble qu’on pourrait
mettre la lumière électrique dans chaque
Commune. Elle manque encore dans un
certa.in nombre d’entre elles. Voilà de la
besogne pour les futurs podestà. I^a lumière électrique est plus commode et
moins dangereuse que ces vilaines petites
lampes à pétrole que Ton promène de l’écurie à la grange au milieu des meules de
foin, des tas de paille et du bois de chauffage qui ne demande qu’à flamber. Une meilleure illumination faciliterait aussi l’établis
sement des petites industries qui manquent
complètement. En Suisse, même dans les
villages les plus reculés, on prépare les
pièces pour les horlogers de Genève et de
la Chaux-de-Fonds. En Ligurie et dans le
Milanais les femmes travaillent à la
dentelle.
Au lieu d’acheter à un prix élevé les
toiles de coton qui n’ont que la durée des
roses, «l’espace d’un matin», continuons
à tisser; ou recommençons à tisser, ces
toiles si résistantes qui se trasmettaient
de la mère à la fille, de la beUe-mère à
la bru. EUes sont un peu grossières pour
ceux qui ont l’épiderme délicate, mais,
mon ami, quelle durée !
Nos jeunes gens au lieu de se rendre
dans les grandes villes de l’étranger pour
travailler dans les fabriques, soit comme
garçons d’hôtel, soit comme aides à la cuisine, devraient rester chez nous et ap>prendre un métier. Nous manquons d’artisans : cordonnier, tailleur, ferblantier, forgeron, maréchal-ferrant, étameur, gagnepetit. Une fois, les maçons qui savaient
leur métier nous venaient principalement
de Pramol, ainsi que les pommes de terre
qui portaient le nom de cette belle paroisse. Dans presque toutes les villes
d’Italie où j’ai exercé mon ministère,
j’avais comme membres d’église les principaux confiseurs et droguistes de la ville.
Nous en avons plusieurs ici à Sienne.
Leurs magasins se trouvent dans les plus
belles positions de la vüle et chaque année ils grossissent leur pelote ; or, ils nous
viennent presque tous de Manas, de Sent,
de Remus dans les Grisons. Quand ils
quittent leurs montagnes, ils ne connaissent pas la pâtisserie, mais au bout d’unè
année ou deux ils sont passés maîtres en
cette matière. Ils travaillent rudement,
soit dit à leur honneur, mais ils voient les
fruits de leur travail, ce qui est un encouragement. Nos Vaudois devraient les
imiter. C’est le premier pas qui coiûte.
Ils ont sur les grisonnais, qui ne parlent
que le roman, l’avantage de connaître le
français, si utile dans le commerce. Avant
de se rendre dans une viUe, ils auront
soin de s’informer s’il y a une église
évangélique, ce qui est de la plus haute
importance.
Je résume. Rendons nos Vallées toujours plus attrayantes, embellissons nos
demeures, ne négligeons pas les petites
industries. Si nous avons un appartement
à louer pour Tété, ne faisons pas subir
à notre locataire le suppbce qu’Apollon
infligea à Marsyas, en Técorchant vif.
N’abandonnons pas notre pays de légèreté
de cœur, mais seulement avec la ferme
résolution d’y retourner dès que faire se
pourra. Fk. Rostan.
Le christianisme, sous son enveloppe
grecque, catholique ou protestante, e.st encore pour 400 millions de créatures humaines l’organe spirituel, la grande paire
d’ailes indispensables pour soulever Thomime au-dessus de lui-même, au-dessus de
sa vie rampante et de ses horizons bornés ;
pour le conduire, à travers la patience,
la résignation et Tespérance ju.s<iu’à la sérénité, pour l’emporter, par delà la tempérance, la pureté et la bonté, jusqu’au
dévouement et au sacrifice. Toujours et
partout, depuis dix-huit cents ans, sitôt
que ces ailes défaillent ou qu’on les casse,
les mœurs publiques et privées se^ dégradent. iHmpoLYTE Taine.
%
&
2
LES VAUDOIS.
La Stampa du 31 janvier insère sous
ce titre un article bibliographique sur la
nouvelle édition de 1'« Histoire des Vaudois », de Jean Jalla, contenant des jugements et des appréciations qui nous ont
agréablement surpris, habitués comme
nous le sommes à nous voir traités, par
certaine presse politique, avec moins
d’équité et de délicatesse.
La recension, en elle-même, n’offre rien
de particulier : toujours objective et bienveillante, elle analyse l’ouvrage, en explique la portée et le but et n’hésite pas à
affirmer que « tout en étant écrit dans un
but de propagande, il est digne d’être lu ;
« digne d’être lu » par son style sobre —
style de protestant — affirmant que la tolérance seule est le fondement de toute
expansion religieuse et que c’est uniquement dans la conscience qu’il faut rechercher les victoires rédemptrices ».
Mais ce sont les jugements sur les Vaudois et des guerres de religion, ,que l’auteur de l’article encadre dans la bibliographie, qui méritent surtout d’être soulignés. « Ce qui nous émeut et nous trouble le plus dans les guerres de religion...
ce n’est pas que tant de sang ait été barbarement versé, ni que l’homme se soit
révélé une fois de plus par une folle bœtialité ; c’est plutôt la pensée que tout
cela a été accompli au nom d’un idéal, au
nom de (Dieu !... ». « Il faut préférer de
beaucoup l’avide cannibale qui s’achemine
gaiement et en sautillant vers un Européen qu’il se dispose à dévorer, à l’Européen qui se drape du manteau de la grâce
divine pour égorger ses semblables, dans
l’aimable but de sauver son âme et de
préserver le monde des plus grandes catastrophes et calamités ».
Voilà pour les guerres de religion en
général. Voici maintenant quelques réflexions qui sont suggérées à l’auteur de
l’article par le livre de M. Jalla. « Le livre
vaudois fait songer à tant de tristesses
humaines ; il ouvre, sans en avoir l’air, de
si vastes horizons d’histoire. Il est bon,
parfois, d’examiner l’histoire de l’autre
côté aussi. Qu’on le veuille ou non, aujourd’hui encore, nous avons dans le sang,
nous catholiques, l’instinct de sentir (de
juger ?) les choses se rapportant aux hérétiques, d’une façon traditionnelle qu’il
semble facile de vaincre..., mais qui ne
l’est pas. Il est bon d’entendre aussi la
manière de voir des « barbets » ; il est bon,
dans ces questions de luttes religieuses,
d’entendre toutes les cloches ». « ...D’ailleurs, l’histoire des Vaudois est grandiose
et patliétique : parfumée de foins et baignée de sang. Au temps de Valdo, ils
n’avaient pas de demeure fixe : ils allaient
deux à deux, pieds nus, vêtus de laine.
Ils ne possédaient rien et étaient comme
des apôtres nus, suivant un Christ nu.
Nous nous intéressons à ceux qui fixèrent
leur demeure dans nos Vallées, qui peuplèrent Luserne, Angrogne, La Tour. Leur
histoire est pour nous plus intime et nous
est plus chère ; nous y découvrons une
grâce sévère, hiératique de vie anglo-saxonne, un sourire calme, serein, fort de
races germaniques. C’est une chose curieuse que la vie des Vaudois en Italie et
qui nous ouvre des perspectives pleines de
rêves... ».
N’est-ce pas que cela nous change un
peu des appréciations malveillantes de certaine presse qui s’efforce — en vain — de
nous dénigrer, de nous amoindrir et qui
ravale l’histoire vaudoise au rang de légendes bonnes à amuser les enfants ou
destinées à alimenter le fanatisme d’un
petit peuple ignorant! c.
AUX FUTURS ÉMIGRANTS.
Le numéro du 15 décembre du Mensajero Valdense insère une lettre « aux Vaudois des Va.Uées » de M. Théophile Rostan,
de Rosario Tala, qu’on nous prie de traduire dans YEcko à l’intention des Vaudois,
qui se disposeraient à émigrer dans la
lointaine Amérique du Sud. Or, pour traduire d’une langue dans une autre, il faudrait connaître au moins les éléments de
chacune des deux, ce qui n’est pas le cas
pour nous. Mais comme nous avons la vague intuition que l’espagnol de M. Rostan
est plus abordable que celui... de Don Quichotte, par exemple, nous nous bazarderons à résumer sa lettre qui témoigne d’un
vif intérêt pour nous.
Il y a longtemps, écrit-il, que je désire
faire connaître notre vie d’ici où le pays,
le climat, et tout le reste sont fort différents de ce qu’ils sont aux Vallées. Je
ne voudrais pas susciter un enthousiasme
exagéré si je disais, par exemple, que tel
propriétaire, ici, po^ède des biens d’une
étendue égale à celle d’une de vos Communes, et pas des plus petites. D’autre part
on a vu ailleurs des colons qui, pour des
cause différentes, ont perdu leurs propi iétés et animaux et voudraient bien avoir
l’argent pour retourner en Europe. Mais
ce sont là les deux extrêmes.
Je ne puis approuver celui qui dénigrerait ce pays, le peignant de couleurs trop
sombres, parce que cela serait contraire à
la vérité. Un très grand nombre de ceux
qui sont venus s’établir ici (dans l’Argentine, je suppose), de l’Italie ou d’ailleurs,
sont actuellement propriétaires de fermes
ayant cent, deux cents hectares et même plus. Et alors, me demandera-t-on :
« Ceux qui le peuvent font-ils bien de venir en Amérique ? ». Voici ce que je leur
répondrai : « Que ceux qui sont bien aux
Vallées, ne viennent pas ici ; quant à
ceux qui n’arrivent pas à nouer les deux
bouts en Italie, ils peuvent venir : je dis^
ils peuvent et non pas ils doivent. Ils peuvent venir i>arce que (et c’est la, raison
qui motive mon conseil) en ce pays il est
plus facile, pour ceux qui aiment le travail, de gagner leur pain et celui de leur
famille, qu’en Europe, surtout après la
grande guerre... ».
Je suppose que les lecteurs plus particulièrement visés dans la, lettre de M. Ro^
stan, vont retenir, entre autres choses, le
sage conseil qu’il donne à ceux qui ne sont
pas dans l’absolue nécessité de s’expatrier
— en Amérique ou ailleurs — de demeurer tranquillement chez eux. Malheureusement les bons conseils ne sont pas souvent écoutés, chacun voulant faire sa
propre expérience.
unions CHEÊTIEnnES DU PIEHOHT.
Comité de Groupe. A l’approche de la célébration du XVII février, le Comité de
Groupe des A. C. D. G. du Piémont prie
toutes les Unions de consacrer une séance
à l’étude historique de l’Emancipation
donnée aux Vaudois par le roi Charles-Albert, en considérant tout spécialement ses
effets et conséquences dans la vie civile,
sociale, morale de notre peuple, et les responsabilités qu’elle entraîne pour chaque
Vaudois. En vue de cette préparation, le
Comité enverra à chaque Union la, brochure du prof. David Jahier sur VEmancipazione dei Valdesi, publiée en 1922 palla Société d’Histoire Vaudoise.
— A Genève les « leaders. » unionistes
se sont réunis pour la préparation du Congrès Universel de Helsingfors et l’étude
du Questionnaire. L’Italie était représentée par MM. Cesare Gay, Carlo Lupo et
Giorgini, qui nous prient d’annoncer les
résultats moraux et intellectuels découlant
de ces entrevues chrétiennes, et qui saluent affectueusement la famiUe unioniste
d'Italie.
— Saint-Jean. On nous prie de rectifier
comme suit le rapport des activités unio
nistes : la pastorale NoèT, a été exécutée
par l’Union des Jeunes Filles, non pas des
Jeunes Gens. Cuique suum.
— Union Chrétienne Vaudoise de Turin.
Le 26 courant, à la suite d’une proposition
de quelques membres, après discussion,
l’on décida de changer le nom de « Circolo
Giovanile Valdese » en celui de « Unione
Cristiana Valdese », et cela pour mettre
en relief l’adjectif chrétien, qui doit briller partout et toujours, particulièrement
dans le nom de notre Union d’église. Ainsi
nous pourrons inscrire dans notre Société
toutes les forces juvéniles et non juvéniles de notre église : d’autant plus que
nous devons mettre à exécution le projet
de la nouvelle salle et des nouveaux locaux,
car le membre Perazzi, avec notre pasteur
M.. D. Bosio, nous invita à faire encore
un effort financier ijour pouvoir acheminer au plus vite les travaux : ce qui est
possible, grâce à un don généreux de la
Vén. Table Vaudoise.
Le membre Fr. Monney nous parla,
dans une intéressante conférence, de la
Poste à tra,vers les âges ; dans une prochaine réunion, il complétera son sujet en
nous entretenant des timbres-poste.
Le Président salua M. R. Balma, secrétaire du Groupe piémontais des A. C. D.
G.*, qui visitait notre Union, et le pria
d’apporter notre sympathie et nos nouvelles au Comité. .Enfin, plusieurs membres
de bonne volonté se mirent au travail
pour l’organisation des deux prochaines
soirées de bienfaisance., qui ont un très
job programme, et sur lequel nous reviendrons prochainement. g. r.
CHRÜNIOUE VAUDOISE.
LA TOUR. La section de La Tour de la
« Dante Alighieri », d’institution toute récente, a eu sa première séance publique
vendredi soii., à l’Aula Magna, sous la présidence de l'ing. Merlo qui, par un excellent petit discours d’introduction, explique
les nobles buts de la Société qu’il recommande chaleureusement au public cultivé
de La Tour, l’engageant à l’appuyer moralement et financièrement. 11 donne ensuite
la parole au prof. M. Samuel Tron pour
sa conférence sur : Un grand prophète du
XlX.me siècle.
Le public choisi, accouru pour entendre
le brillant conférencier, se demandait quel
pouvait bien être ce prophète. Un Italien,
sans doute, vu que la conférence était
donnée sous les auspices de la Dante ?
Mais, M. Tron, qui s’est plu à déjouer toutes nos prévisions, a été choisir son sujet'
en Ecosse, où, si vous préférez, dans la
littérature anglaise et nous a entretenus
de Thomas Carlyle, un des plus grands
historiens du XlX.me siècle, des plus
grands philosophes, au « génie sombre et
tourmenté ». Nous n’essayerons pas de résumer cette excellente étude, excellente
aux points de vue de la forme et du contenu. Après avoir rapidement esquissé la
biographie de Carlyle (qui eut les origines
les plus modestes) , sa vie active et si bien
remplie, il nous entretient de son œuvre
monumentale, de ses idées politiques et
sociales, de sa philosophie, que d’aucuns
avaient jugée paradoxale et de l’influence
énorme qu'il a exercée à travers le XlX.me
siècle, dans son pays d’abord et parmi les
intellectuels du monde intier. Bref, M.
Tron nous a tenus une heure durant sous
le charme de sa parole et des applaudissements nourris Font salué à la fin de sa
belle conférence.
— M. le pasteur J. Flunter, après avoir
donné à la paroisse toute une semaine de
réunions séralea particulièrement bénies
et qui ont été suivies et appréciées par
un public nombreux qui a bondé littéralement FAula Magna, a bien voulu présider
encore une réunion spéciale pour les Mères
de famille, dans leur local des Eouïssa.
Sa parole chaude et persuasive, ses appels
sérieux ont trouvé le chemin de bien des
cœurs. Il a accepté, ensuite, de remplacer
les deux Demoiselle Missionnaire que l’on
attendait pour la journée des Missions,
mercredi 3 courant, et qui ont été, au dernier moment, empêchée de répondre à
l’appel qu’on leur avait adressé. En parlant de son œuvre d’évangélisation parmi
le Juifs, en Algérie, et parmi le Belges
avant et après la guerre, il a vivement
intéresé le public et dignement remplacé
le absente.
Nous l’en remercions et demandons à
Dieu de bénir son passage dans notre
chère patoisse et dans notre vallée et de
l’accompagner dans son œuvre itinérante.
Une Mère.
NEW-YORK. Nous avons sous les yeux
le dernier Rapport annuel (1024-25) de
l’Eglise Vaudoise de New-York, de celle
qui se réunit à la chapelle de la « iPremière
Eglise Presbytérienne » (7 West - 11 th
Street), ayant comme pasteur M. Barthélemy î’ron. La plupart des nouvelles intéressantes qui y sont contenues, ayant déjà
paru dans VEcho sous la forme de chroniques du Pasteur même, nous croyons qu’il
serait superflu de les répéter. Superflu de
répéter que l’Eglise Vaudoise de New-York
a été « incorporée et unie » à l’Eglise Presbytérienne par une votation unanime a
scrutin secret. Superflu de relever que nos
frères ont célébré, avec enthousiasme, toutes nos fêtes patriotiques et religieuses et,
avec une ferveur toute spéciale, le 17
février.
L’école du dimanclie, nous est-il dit, « a
été suivie assez régulièrement » ; le Bazar
de la Valdesia a eu une entrée nette de
500 doUans ; les catéchumènes « ont suivi
leur cours avec une grande régularité... ».
Il y eut 15 baptêmes, 10 mariages et 3
décès. Le Pasteur a recueilli les dons d,e
plus de 60 de ses paroissiens pour 1’« œuvre de l’Eglise-Mère » pour un total de
140 dollars. Les noms des donateurs figurent tous dans le rapport imprimé et nous
nous excusons de ne pas pouvoir — faute
d’espace — en faire une 2.me édition dans
notre feuille..,, tout en disant un gros
merci à nas frères qui ont quelque souci
de nos besoins. Le total des recettes, pour
l’Eglise, est de dollars 2.444 ; celui des
sorties — y compris les appointements du
Pasteur pour une somme rondelette — de
2.727.
Inutile d’ajouter que nous faisons des
vœux sincères pour la prospérité de notre
congrégation de New-York, en demandant
à Dieu d’y ramener l’union et la concorde.
ROKA’. Notre jeune sœur Ernestine
Morel nous a quittés le l.er février, pour
la Patrie Céleste, à l’âge de 20 ans. Après
avoir passé quelques mois à l’Hôpital de
Turin pour y subir une opération qui ne
pût s’effectuer, le retour au pays natal
avait cependant amélioré ses conditions
physi,que,s ; mais Dieu « l’a fait monter
plus haut» sans douleurs ni souffrances.
La population qui l’aimait et nos Unionistes particulièrement, parmi lesquelles
elle-se distinguait par sa jovialité exquise
et profondément chrétienne, la regretteront longtemps.
A la famille affligée- par cette peite si
douloureuse nous exprimons notre sincère
sympathie.
VILLAR. Si les Vaudois des Vallées ont
besoin d’être évangélisés — et nous n’en
doutons nullement — nous avons le bonheur de pouvoir annoncer aux amis (jui
s’intéressent à ce grave problème, que la'
Paroisse du Vi.llar a été très sérieusement
et très énergiquement évangélisée du 24
au 30 janvier. Et cela par un vrai spédaliste en matière, s’il vous plaît ; M. James
Hunier, rédacteur du Réveil' et « reviviu
liste » bien connu dans tous les pays de
langue française.
Les paroissiens ont admirablement répondu à l’invitation qui leur fut adressée, i
Quatre fois notre vaste temple se remplit
d’auditeurs autant et plus qu’à l’oœasion
des grandes solennités chrétiennes. Ce qui
signifie qu’il y avait là chaque fois près
de 400 personnes avides d’entendre comme à nouveau la Bonne Nouvelle. Quant
aux écoles, malgré tous les efforts qui furent faits pour y multiplier les places,
elles ont été toutes trop petites pour accueillir la foule.
Les consciences les mieux endormies et
les plus endurcies furent réveillées, troublées et sommées de sc tourner vers Dieu
pour avoir la vie ; les cœurs partagés entre Dieu et le monde furent pressés par
les plus vibrants appels à se donner tout
entiers à leur Sauveur ; le noyau des plus
fidèles fut exhorté à se sanctifier davantage et à travailler avec plus d’énergie à
l’avancement du Règne de Dieu. Bref,
tous, nous avons entendu nettement la
voix de Dieu qui nous parlait par la bouche de son serviteur. Puissions-nous, tous
aussi, répondre au divin appel en « travaillant à notre salut avec crainte et tremblement », suppliant le Seigneur d’« opérer en chacun de nous et la volonté et
l’exécution, en vertu de son bon plaisir ».
Notre vive et profonde reconnaissance
i
3
r
•est assurée à M. Hunier, à notre cher
frère M. Kastellini, et en général à toutes
les personnes qui ont travaillé et prié
afin que ces réunions d’appel eussent le
plein succès qu’elles ont effectivement eu
par la grâce de Dieu.
Nous remercions aussi notre cher Modérateur qui a bien voulu nous faire récemment une autre de ses visites toujours
si appréciées et si bienfaisantes. E. S.
¡VOUVËLLES POLITIltllES.
Mercredi,27 janvier, notre ministre des
iinances, sénateur Volpi, et le ministre
anglais, M. Churchill, ont signé l’accord
anglo-italien pour le règlement de notre
dette de guerre. La vive attente au sujet
du résultat des négociations n’a pas été
déçue et un nouveau succès a couronné
les efforts de notre Ministre. Voici un résumé de l’accord en question : Notre dette
de guerre avec l’Angleterre, qui se montait à 583 millions de livres sterling (soit
au change actuel environ 80 milliards de
lires), a été réduite, en valeur actuelle, à
86 millions de livres sterling que nous devrons rembourser en 62 annuités réparties comme suit : 2 millions de livres st.
pour la première année, 4 millions pour
les deux suivantes, 4.2.50;000 pendant les
quatre années sucessives, et ensuite 4 millions et demi par an. Les 22 millions de
livres or que notre Gouvernement avait
déixrsés comme garantie à la Banque d’Angleterre, en 1915, restent la propriété de
l’Italie, et nous en serons remboursés proportionnellement a,ux payements qui seront
effectués à partir dé 1928-1029.
Ivc Gouvernement anglais — et cela lui
fait honneur puisqu’il a voulu être conséquent avec ses déclarations faites antérieurement — déclare en outre que si
les futures encaisses, à titre de réparations de guerre, ou de remboursement de
■dettes interalliées, venaient à dépasser le
montant des annuités qu’il doit à l’Amél'ique, il affectera la différence à une réduction proportionnelle de l’annuité italienne. On doit être reconnaissants au sénateur Volpi et au Gouvernement qui, en
réglant les dettes interalliées d’une manière satisfaisante, a contribué à la stabilisation de notre lire. Dès l’année prochaine il nous faudra payer près d'un milliard par an, et plus tard davantage ; mais,
au lieu d’être dans l’incertitude au sujet
des remboursements des dettes extérieures, on connaît, du moins, avec exactitude
quelles seront nos charges pour l’avenir.
La Chambre a discuté et approuvé, tout
dernièrement, les projets militai i es de M.
Mussolini qui, à cette occasion, a prononcé
un discours fort applaudi pour exposer
les raisons des changements portés à l’organisation de notre armée. A ce propos,
il faut mentionner la remarque fort juste
qu’il a faite comme conclusion : « Nous
voulons la paix ; j’ai été à Locarno et j’y
retournerais ; mais pendant que ces paroles de paix éclairent l’horizon, je dois
con.stater que les cieux se peuplent
d'avions prodigieux et les nouvelles unités de guerre descendent dans la mer.
Alors je dis : Comme le paradis de l’Islam,
notre paix la plus sûre sera à l’ombre de
nos épées ».
'Le Sénat a approuvé le projet de loi
concernant l’institution du podestà dans
les communes ayant moins de 5.000 habitants, par 108 voix contre 36, et a clos
ses .séances. Il sera convoqué plus tard à
domicile pour discuter les lois fascistes ;
en attendant, les bureaux ont commencé
à les examiner.
l-<e procès aux administrateurs de la
Banca Italiana di Sconto, après maints
ajournements, a été repris par le Sénat
réuni en Haute Cour de Justice. Le comm.
Pogliani, le principal accusé, invité à expo.ser clairement la situation de la Sconto,
s’est défendu, en tâchant de se décharger
des accusations qui lui ont été faites, natuiellement pour en charger ses collègues
d’administration.
— France. La Chambre, après bien des
renvois, a commencé, le 27 courant, la discussion sur les projets financiers du ministre Doumer, et sur ceux de la Commission parlementaire. iDe cette discussion,
fort mouvementée, rien de bien concret
n est venu, toute décision ayant été remise à M. Briand.
ministre anglais des affaires étrangères, M. Chamberlain, de passage à Paris, a eu une entrevue avec M. Briand,
au cours de laquelle les deux hommes
d’Etat se sont occupés surtout du désarmement de l’Allemagne et de son entrée
future dans la Société des Nations.
— Allemagne. La situation ministérielle
allemande est précaire, surtout après le
vote du Reichstag par lequel le Cabinet
Luther a réussi, avec bien des difficultés,
à obtenir une majorité de 10 voix.
L’évacuation de la ville de Cologne de
la part des troupes interalliées, qui
l’avaient occupée pendant 7 ans, a donné
lieu à de solennelles cérémonies auxquelles
toute la population a pris part, pleine
d’enthousiasme pour la « délivrance » obtenue. Les appareils de radiotéléphonie ont
fait résonner dans toute l’AUemagne la
joie des habitants de Cologne pour cet
évènement attendu impatiemment pendant
treize mois.
— Belgique. Les funérailles du cardinal
Mercier, à Bruxelles, ont été des plus imposantes. Les Souverains et une immense
foule ont rendu les derniers honneurs à
cet éminent prélat qui, par sa conduite
héroïque durant l’invasion allemande, était
devenu l’idole de la nation belge.
— Hongrie. Le Gouvernement français
ayant fait demander catégoriquement, par
le moyen de son Ministre à Budapest, au
Gouvernement hongrois que les agents
français puissent assister aux recherches
judiciaires contre les faussaires, le comte
Bethlen a dû céder. La menace de M.
Briand, de déclarer, en cas de refus, au
monde entier que la Hongrie est un foyer
d’intrigues contre la paix européenne, a
assagi le Gouvernement hongrois qui, sous
la surveillance des agents français, s’occupe activement de mettre au clair l’affaire dies faussaires. t.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Dons du IV.me trimestre 1925.
Refuge Roi Charles-Albert :
M.me Ida Liiider-Bert, l.a Tour L. 2,5,—
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Lag.s de M.me Ciot. More],, Ua Tour » 1.000,—
;M.Ue Catlierine Léger, Kielaret » 5,—
Un ami protestant » 1.000,—
iM^lle Pauline Pons, ,Spezia » 10,—
M. Giorgio Pons,, Id. » 20,:—
CM. David Bon,iour, Botai » 300,—
En souv. de M.lle Gilles, La Tour » 2.200,—
M. et M.me Boinicu, Livourne, en
iÿou\eJiii- do ,M.me Alinari-Uhicsi » 50,—
M. ring. 'Cil. linland, Pigneiol » 50,—
M.im: Mêla (¡aHian-Baiier, Gôno.s » 500,—
Colieete de M.mr U. Balmas-Tuiin,
.Siii nt-Germui U » i()5,—
M.lle 'J’Iiérè.se Cénieoiid, l’umaret » 20,—■
yr.lle Krnestu Vola,, Kow-York » 60,—
M.lle Céline ('aïrms, Id. » 50,—
,M.lle Madeleijie Caïrus, Id. » 50,—
M.ll.es 'ChaiLunnleJ’, La Tour » 10,—
M. P. Bosio. pasteur. Home » 25,—
iM. I.oiils Balmas, Milan » 100,—
M.me Noëlle Malaii, Turin » lOÜ,—
,M.me .Imelia, Uungiii, Poitoferraio » 10,—
Collecte de M.lle M. MeiUc, l’ui'in » 3.452,CO
Union Clii'él lemie de J. F.„ St-Jean » 50,—
M. (4, .M.nie A. et O. 'Cappio, Id. » lOO,:—
M. le duel. Vi'iny.elei', Lugano » 238,10
Collecté dans ta'Colonie Vaudoi.se de
Genève (irs. 200) au cliange » 950,—
M.me veine Broggi et il is, Ao.ste » 50,;—
Edouard et Mario Aime, t.a Tour » 25,—
Collecté par l'U. C. do J. J.„ La Tour;
Quartier de UEuvcr.s » 2G,10
» des Coppiers » 20,50
» de la .Ravadera » 39,—
» du l’aillarel » 1.8,10
M. Odin, lacture acquittée » 80,—•
Parois,se de 'Prarustin, eoUoçLé par
le J’asieur » 165,75
L. 11.425,15
Dons transmis par Sœur Alice :
Eu .«omoiiir de Zclmira Pinasco-Mala.not. l’egU L, 20,—
M.me E tien n ette . Üudry, La Tour » 10,—
•M.lle l'auliue Oudry, Rome » 10,—
M.me K. L. Parise,, Washington » 300,—
D. L. M., Saint-Jean » lOO,—•
Anoiiynie, Id. » 10,—
M. Alex. A\ondet, Envers Portes » 25,—
M. Gustave Arniand-Bosc, La Tour- » 13,^—
Famille Chiesa Rolaerio, Arezzo, en
souvenir de M.lle Sarret » 10,,—
M.me Bertin-Revel, Saint-Jean » 10,—
.M. Àbramo Porestano, Id. » JO,,—
M. Josepli Long, Id. » 20,—
M. Eynard Joseph,, La Tour » 5,—
M. Revel Etienne, Id. » 4,—
M. Malan T., Id. » 2„—
M. Rodolphe Rivoir, Id., en smn'cnir
de son frère Giulio » 37„50
L. 580.50
Total général L. 12.011,65
Orphelinat :
N. N., Bari L. 8»—
M.me Ida Linder-Bert„ La Tour » 25,—
Union Vaudoise, Marseille » 100,:—
■M. et M.me Long-Boër, Milan » 200,;—
Legs M.me Clot. Moicl,, La Tour » 440,—
M. L. Travers,, Id. » 25,—
•M.Ue Catliei-ine Léger, Rielaret » 5,—
Un ami ¿protestant » 1.000,^—
Lieutenant-colon. Rivoire, Angrogna » 20,—'
En soiiv. de M.lüe Gilles, l,a Tour » 2.200,,—
M.me Meta Gallian-Bauer,, 'Gênes » 500,—
M.Ue,s P. et A. Chauvio, N ice, » 10,—
M. AL Balmas, ija.st. ém., Rome » 50,—
Collecté à Fiume » 14,—
M.me Noélie Malaii, j'urin » 150,:—
M. me Boheuv » 10,—
Union Ciir. des J. F., St-iGermain » 50,—
Edouard et Maiie Aime, La Tour » 25,-—•
Total L. 4.832,—
BIBLIOGRAPHIES.
Vient de paraître :
EDITIONS DE « LA CAUSE »
69, Rue Perronet - NeuMly (Seine) - C. P.
Brunet - Paris 255.00.
Le dernier jour chez Coligny, par Georges Blot. 'Plièce en vers, en 4 actes et en
deux parties. 1 volume de 104 pages avec
une planche hors texte représentant
l’Amii'al de Coligny et le 'Château de ChâtiUon. Série H, N. 4 ('Prix : 3 francs).
Cette pièce, représentée pour la première fo^ à la Semaine 'Protestante de
Lyon, en 1925, y a obtenu un très grand
succès. La première partie nous fait pénétrer dans l’intimité familiale de Cohgny,
à la veille de la Saint-Barthélemy. La seconde nous montre l’anxieuse attente de la
famille du grand huguenot et nous fait
revivre la nuit d’épouvante où eUe apprit
Taffreux massacre. « Cette pièce a de quoi
plaire aux délicats par la pureté de ses
formœ, par le style ferme, souple, pur,
où l’on réentend, par moments, comme un
écho des tendrœsœ pénétrantes de Racine », a écrit un rédacteur de Evangile
et Liberté, et pourrait fort bien être jouée
par nœ Unions Va,udoises, d’autant plus
que les deux parties sont en quelque sorte
démontables et indépendantes.
La carte du Protestantisme français.
Essai historique et géographique, par Ch.
Bost. 1 brochure in-8° de 2,0 pages. Série
F, N. 14 (Prix : 1 franc).
« La Cause ». Après cinq ans, par
Freddy iDürrlemann, Louis Brunet, Georges Lauga, dans la collection des « Œuvres
du Protestantisme français ». 1 brochure
de 40 pages, Série J, N. 4 (Prix : 1 franc).
Pages toutes débordantes d’expériences,
de faits, de résultats, d’encouragements,
de projets d’avenir; elles disent ce que
La Cause a voulu et veut encore, ce qu’eUe
a déjà réalisé et ce qu’elle espère pour demain, les moyens d’actions qu’elle utilise,
le travail des hommes et des femmes qui
se sont mis à son service.
Bretons et Protestants, par Marcel Guieysse. 1 brochure de 24 pages. Série F,
N. 15 (Prix : 1 franc).
L’histoire du christianisme celtique, très
clairement retracée dans cette brochure,
fait ressortir l’admirable valeur de ce
christianisme, à la fois mystique et si
éclairé, malheureusement comprimé par
une longue série de pressions ecclésiastiques et politiques.
Les nouvelles activités possibles de « La
Cause », par Freddy Dürrlemann. 1 brochure in-S" de 24 pages. (Prix : 0 fr. 75).
Exi>osé de ce que « Ceux de La Cause »
veulent entreprendre pour la conservation
et l’extension du Protestantisme français.
Nouvelles et faits divers.
Amérique. Les Mennmites au Mexique.
Les Mennonites, dont les doctrines ne diffèrent guère de celles des anabaptistes et
qui étaient nombreux au Canada, abandonnent ce pays en vends,nt les propriétés
qu’ils y possédaient pour émigrer au Mexique. Ils y sont l’écris à bras ouverts, car
on connaît leurs talents agricoles et leur
valeur morale. Le gouvernement mexicain
a mis à leur disposition de vastes territoires. A Mexico même, ils ont leurs écoles
et leurs églises, où ils enseignent et prêchent en allemand. (Semaine Religieuse).
^ «
Evangile et antialcoolisme. On ne comprend pas complètement le mouvement anti-alcoolique des Etats-Unis, si l’on ne fait
pas entrer en ligne de compte l’élément
spirituel. C’est spécialement vreii piour apprécier le rôle que les femmes y ont joué.
Ce mouvement féminin est né de l’agonie
soufferte par les femmes qui, pendant les
années qui suivirent la guerre civile américaine, virent le trafic de l’alcool plus
puissant que jamais, et l’existence de leurs
maris et de leurs fils ruinée par la boisson
contre laquelle la nation avait lutté,, mais
de façon sporadique, pendant près d’un siècle. « La Croisade, dit Miss Anna Gordon,
présidente internationale et nationale de
l’Union, a été une protestation angoissée
des femmes qui ■ aiment leur foyer, des
femmes cultivées, mais sans droit de suffrage », qui ont o.sé croire que la puissance
de Dieu renverserait l’ennemi du foyer.
« Ces femmes qui chantaient ét priaient,
étaient des raffinées, mais elles entendaient
aboutir à des résultats pratiques quand elles s’attroupaient devant des centaines de
débits de boissons alcooliques, suppliant les
vendeurs de cesser de briser des cœurs féminins, de flétrir le bonheur des enfants,
de dépouiller le foyer et de détruire l’espoir de la virilité».
Un des plus connus de ces groupes historiques ne se mettait à l’œuvre qu’après
avoir lu ce que l'on appelle le psaume de la
croisade (Psaume 146) et en chantant
l’hymne : « Jetfe tes craintes aux vents, espère et ne crains pas ; iDieu entend tes
soupirs, tes prières, tes larmes. Dieu relèvera ta tête». C’est de cette même ville
que, plus de 50 ans plus tard, est sorti le
Commissaire fédéral actuel de la prohibition, chargé d’appliquer à tout le pays la
loi fédérale sur la prohibition.
Au plus fort de la croisade, raconte Miss
Gordon, une douce femme, appartenant à
la secte des Quakers, conduisit sa troupe
au principal cabaret d’un village de l’Ohio.
« Que venez-vous faire ici ? », cria le débitant. EUe s’approcha du comptoir et, y
déposant sa Bible, dit : « Tu sais que j’avais
cinq fils et vingt petits-fils et que beaucoup
d’entre eux ont appris à boire dans ce lieu.
L’un d’entre eux en est sorti affolé par le
vin et s’est fait sauter la cervelle. Ne permettras-tu pas à la mère de déposer sa
Bible sur le comptoir d’où son fils a pris
son verre, et de lire ce que dit Dieu :
Malheur à celui qui porte la bouteille aux
lèvres de son voisin ? ». — Beaucoup de
ces « croisées » n’avaient pas, dans leurs
foyers, le problème de l’alcool à résoudre,
mais elles s’associèrent au mouvement pour
l’amour de toutes les femmes et de tous
les foyers. « En ci,nquante jours », écriton, « la croisade élimina le trafic de l’alcool de 250 villes et villages, accrut de cent
pour cent la fréquentation des églises et
diminua presque dans la même proportion
les cas jugés par les cours criminelles».
D’autres croisades furent organisées
dans 23 Etats, quoique l’Etat de l’Ohio restât à la tête pour le nombre des localités.
(Revue internationale contre l’Alcoodisme, mars-avril 1925, cité
par Le Christianisme).
a: * *
— Les fonds des universités américaines
prouvent la richesse du pays. Les quelque
145 universités disposent d’un capital de
5 milliards. L’Université d’Harvard a un
fonds de 260 miffions ; Columbia, 205 millions ; Jane, 175 millions ; Chic^o, 160 millions ; John Hodgkings, 110 millions ; Princeton, 160 millions. Les budgets des Eglises représentent aussi une somme annuelle
de 3 milliards. (Evangile et Liberté).
Jean Coïssan, directeur-responsable
Tarra Pellloa • Imprimeria Alpina
Les familles STALLE’ et CHARBONNIER, touchées des pr'euves de sympathie
reçues à l’occasion du départ de leur hienairnée
MARIE STALIÉ É CHARBONNIER
remercient les nombreuses personnes qui
s'associèrent à leur deuil en accompagnant
leur chère défunte au cluimp du repos.
Un merci tout spécial à M. le docteur
Paltrinieri pour ses soins assidus, ainsi
qu’aux voisines qui se prodiguèrent pour
les aider et soutenir dans cette douloureuse circonstance.
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(2), Long Joséphine (2), Long Madeleine
,(2)„ Long Albert (2), GriH David, ancien
(4) , Jahier Barth. (2), Jahier Emile (1),
Beux Elisée (2), Eibet Jean (2), peyronelEostan .Henriette (2), Sappé Henri (2),
Veuve Klett (2), Menusan Henri (2),
Beux Iferth. (4), Chauvie Pierre, pasteur
(12) - Marchetti Lidia, Pomaretto, 1927
(2) ' Bertalot Giovanni, Perosa Argentina
(2) - Ccfötantino Henriette, Pomaretto (2)
- Eibet .Henri, Id. (4) - J. A. Balme, Id.
(4) - Pons Pauline, Id. (2) - Tron Jean
pierre, Id. - Eibet J. J., Id. (2) - Coucourde
César, Inverso Pinasca (2) - Léger Céline,
Id. (2) - Bahnas Louise veuve Collet, Id.
(2) - Eochon Marguerite, Id. (2) - Jahier
Pierre, Id. (2) - Bertolin Jean, Id. (4,50)
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(^) - Guigou J. Jacques, Id. (2) - Pons
i^^delaïde, Id. (2) - Genre Jules, ManeiHe
(2) - Barai Edouard, Id. (2) - Peyran Emmanuel, Id. (2) - Micol Frédéric, Id. (2)
- Micol .Enrico, S. Maurizio Canavese Poët Jules, Faetto (2) - Poët Adèle, Id.
(2) - Ferrier François, Id., 1925 (2) - Peyran Frédéric, Chabrans (2) - Balme Joséphine, Traverse (2) - Prassuit Eita, Milano, 1925 - Eenech Eosine veuve Pavarin,
Luserna S. G. (2) - Bertin Pauline, Id. Malan Suzanne, Id. - Danne Adèle, Id. Balma Alessandrina, S. Germano Chisone
- Long Jacques, Id. - Plavan Jacques, Id. Bouchard Henriette, PramoUo - Coïsson
(David, Villar Perosa (2) - Eostan Benjamin, Saint-Ouen - ViUar PeUice : Geymonat David, Cairus Marie, Nicolet Eosine,
Dalmas Marguerite, Monnet Elise, Barolin
Marguerite, Michehn-Salomon-Negrin, Gonnet-Talmon Madeleine, Charbonnier Marie,
Dalmas frères. Famille Ch. Hugon, MarinMondon Madeleine, Marie Michelin-Salomon, Cliarbonnier David, Jean Dalmas, M.
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Marie Bertinat-Mondon, Bouïssa Etienne,
AUio Etienne, Planchon Joseph, Bertin
Pierre, Bertin Marguerite - Malan-Biolley
Elmilia, Torino - Prof. Giovanni Eibet, Id.
- Eobillar, Ix)ano (Savona) - G. D. Buffa,
S. Antonino di Susa - Grill J. P., Prali (2)
- Eostan Etienne, neveu, Id., et 1925 (4)
- Menusan Marguerite veuve Eostan, Id.
(2) - Prof. Vinay Ermanno, Carmagnola
(5) - Tron Enrico, Stambul, Turchia (5) Eynard D. P., Cleveland. (A simrre).
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