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jCinq^uante et unième année.
22 Janvl# 1916
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L ÉCHO
PARAISSANT CHAQ UE VENDREDI
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Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises ■ Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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oonoessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M.C^-A.Teon, Palliee,
et pour l’Administration à M. J. Coïbbon, prof., Torre PeiHee.
Tout changement d’adroBse coûte IS centimes, sanr ceux dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...., dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, H)
SOMMAIRE: Communication officielle —
Un deuil national — Une visite aux
Vallées Vaudoises du Piémont —L’Echo
des Vallées — Chronique vaudoise.
COMMUNICATION OFFICIELLE.
En réponse à l’invitation du Synode
dernier (cfr. art. 28 de ses Actes), les Administrations de l’Eglise ont établi que
le dernier dimanche de janvier la prédication et les prières dans toutes nos Eglises
aient spécialement en vue notre Faculté
de Théologie de Florence, qui sent plus
que jamais le besoin d’être entourée de
la sympathie.de tous les croyants.
Les Consistoires sont priés de prendre
bonne note du présent avis et de s’y conformer.
Torre Pellice, le i8 Janvier 1915.
Pour la Table:
B. Léger, modérateur.
UN DEUIL NATIONAL
Tandis que cinq grandes puissances
en Europe sont en guerre, prolongeant
depuis cinq mois une lente agonie; tandis
que les neutres souffrent de cet état de
choses et que toute vie est paralysée,
l’Italie, que l’on aurait voulu lancer dans
la mêlée pour hâter la solution du grand
problème, vient d’être nouvellement
frappée d’une catastrophe qui, par sa
soudaineté et ses conséquences, la plonge
dans un grand deuil. Il ne s’agit pas de
la mort des deux fils de R. Garibaldi, quoique nous la regrettions, ces deux jeunes
gens pouvant être utiles à leur patrie; il
s’agit plutôt de la répétition de ce qui
est arrivé en décembre 1908, d’un tremblem^L de terre qui a dévasté deux magnifiques provinces et qui a presque totalement détruit un certain nombre de
villes; entre autres: Avezzano, Pescina
et Sora. Les nouvelles qui sont transmises par les journaux sont tout à fait navrantes. À la vie a succédé la mort; à la
joie le deuil; à l’activité la mort. On
parle de 40.000 victimes du fléau^d’ifjpil’
très renseignements réduisent ce
à 30.000, mais ce dernier chiffre es
jours désolant. Des familles entièr
été ensevelies sous les décombres;*'
très ont ete decimees; d’autres, enfin,
ont été réduites à quelques unités. Quelques-unes seulement, hélas ! ont pu se
reconstituer. On parle d’un comte richissime qui, ayant tout perdu, livré au plus
grand désespoir, réclame ses bien-aimés
à grands cris.. Ici c’est une mère qui serre
son enfant mort sur son sein; là c’est un
enfant qui semble dormir à côté de sa
mère; ici c’est un jeune homme enseveli
sous les décombres et qui depuis trois
jours gémit, n ayant pas encore pu être
délivré; là c est un vieillard complètetement écrasé. — Oh 1 le triste spectacle 1
S. M, le roi Victor Emmanuel n’a pus
tardé à accourir sur les lieux du désastre,
en apportant avec lui des consolations
bien comprises par ces malheureux survivants. On l’acclame, on le salue avec
enthousiasme, car on sent que son cœur
souffre avec ceux qui pleurent. Ce n’est
pas une visite officielle qui ne donne que
de l’embarras ; c’est bien plutôt la visite
d’un souverain qui veut être le père de
ses sujets. Toutes les réceptions ont été
suspendues, tous les dîners officiels renvoyés. Car tout doit céder la place à la
douleur, devant une catastrophe. S. M.
saura ici, comme toujours, non seulement
par sa présence, mais aussi pardes secours
généreux, soulager une partie de ces misères affreuses qui sont la conséquence
d’un tremblement de terre. Les autorités
gouvernementales se sont hâtées d’agir,
et les critiques à leur adresse ne sont pas
justifiées. Les soldats, nos braves soldats,
toujours prêts au dévouement, dans
cette occasion encore se sont multipliés
en actes d’héroïsme, d’abnégation et de
dévouement. Les blessés, que l’on a dirigés en grande partie sur Rome, sont l’objet
d’une grande affection de la part de tous.
S. M. le Roi, S. M. la reine Marguerite, la
duchesse d’Aoste, le souverain pontife,
les autorités les plus en vue se sont empressées autour de ces pauvres qui souffrent et qui pleurent. On a voulu attribuer au pape une intention politique,
dans l’accomplissement d’un simple devoir comme berger d’un troupeau, et
c’est très regrettable qu’on veuille mêler
la politique, même en cela, car le pape
n’a fait qu’obéir'à l’élan de son cœur.
Quelques puissances étrangères s’étant
empressées d’offrir, avec leurs condoléances, quelques secours en argent, ces
derniers ont été refusés par le gouvernement qui sent toute sa responsabilité
dans un moment comme celui que nous
traversons, prêt au sacrifice en gardant
son indépendance. Les villes de Turin et
-de Milan ont ouxiirtsuue souscription en
àaomme de 50.000
îtj à leur tour, oum gtOus avons la conèn sentira la né*obole, malgré les
fi'jis difficiles, malgré toutes nos misères.
“Pourquoi ce désastre sitôt après celui
de 1908 ? Pourquoi ce deuil, au moment
même où l’Europe est en deuil ?
Ce n’est pas à nous à donner une réponse. Ce qu’il y a de certain c’est que
c’est un appel de plus à nous tenir prêts.
Ici nous avons une preuve certaine que
nous ne pouvons pas compter sur la vie
ni sur les biens que l’on a pu amasser
avec travail et économie. Ici la mort ne
fauche pas seulement les vieillards, mais
tous sans distinction.
Ce qû’il y a de certain aussi, c’est que
la parole de Dieu, qui paraît être laissée
de côté par le grand nombre, montre
combien elle annonce la vérité, puisque
tout ce qui arrive et qui nous consterne
a été prédit. Ce qu’il y a de certain, enfin,
c’est que Dieu est là et qu’il a ses voies.
Qui sait si ce tremblement de terre n’est
pas tout à fait providentiel, arrivant à
point pour détourner l’Italie de certaines
décisróns qui auraient pu avoir de graves’conséquences ? —Nous ignorons le
pourquoi de ces calamités et nous acceptons sans murmurer, sachant que toutes
les Choses concourent au bien de ceux
qui aiment Dieu. G; A. Tron.
UNE VISITE
AUmUÉES VAUDOISES DU PIÉMONT.
fous quittâmes l’Ecosse, en route
pourries Vallées Vaudoises, le 22 mai
1914, accompagnés d’une amie. Des amis
eureïst soin de nous avertir que ce n’était
pas le moment propice pour se diriger
vers le sud, qu’il faisait trop chaud. Mais
f>. én ivoy agëant de< »ait «t -e» noasiartêtant
quelques jours à Paris, tious o'eùmes nullement à souffrir de la chaleur^ A Paris
nous visitâmes la très intéressante mission Mc Ail et notre amie put même prendre quelques instantanées au jardin d’enfance, œuvre très appréciée et intéressante.
À Turin, nous prîmes le train pour
Pignerol, où nous attendait notre future
maîtresse de maison avec une voiture
pour nous et un char pour notre bagage.
En gravissant toujours, nous arrivâmes
à une toute petite ville de campagne, appelée San Seconde, presque entièrement
habitée par des catholiques romains. Ôn
y fait souvent des pyîcessions religieuses
et nous pûmes en voir une pendant notre
séjour aux Vallées. Dans les grandes villes, les processions de ce genre ne sont pas
permises en Italie. Depuis San Seconde
iLnous fallut encore vingt minutes d’une
rude montée, pour arriver à notre destination, c’est à dire, à la ferme de Mme
Godin au Roc du Gay. Notre expérience,
en séjournant dens cette ferme si différente des nôtres en Ecosse, fut nouvelle
et délicieuse. Mme Godin est la propriétaire de la ferme, mais celle-ci est dirigée
par son neveu.
M.r Bertalot, qui est bien connu à
Edinburgh, avait arrangé avec Mme
Godin, pour notre séjour chez elle, pendant qu’il était encore en Ecosse. La maison était très confortable et tous faisaient,
à qui mieux mieux pour nous être agréables. Notre séjour fut vraiment très
¡agréable et c’était très intéressant de
pouvoir pénétrer un peu dans les secrets
de fa vie quotidienne des Vaudois, surtout des Vaudois de la campagne. Ceux^ici
sont plutôt pauvres et doivent travailler
(i) Lu au Waldensian Prayer-meeting
d’Edimbourg.
dur et ferme depuis l’aube jusqu’au couchant pour avoir leiir pain quotidien.
Les fermes ont quelques vaches qui
donnent du lait et qui servent aussi pour
traîner les chars de foin, bois, etc. Les
châtaigniers sont très abondants et très
utiles. Ils donnent une bonne ombre pendant les chaudes journées de l’été et
quand, en automne, leurs feuilles tombent, on les ramasse pour les mettre sous
les vaches qui les transforment en fumier
pour les champs. Les champs et les vignes
surtout ^demandent beaucoup d’ouvrage.
On arrose les ceps avec du vert de gris
pour les préserver de la maladie. Le
brouillard et la grêlé sont aussi les redoutables ennemis de la vigne.
L’Eglise de M.r Bertalot est située sur
le haut d’une colline, à*une demi-heure
de montée depuis ia ferme. Le Presbytère a une magnifique vue sur' la plaine
d’un côté, jusqu’à Turin, et de* l’autre
côté sur les montagnes couvertes de neiges
. éternelles, qjarmi lesquelles on* distingue
4é ‘Mont-Aîisoi 4i«8 -'Pai>eis»eé ’VfEudôises
•sont toutes ¡très ^astes,de9imàisons étant
très éloignées les unèsides autres^ aussi
les pasteurs ont de fortes distances à parcourir pour visiter leur troupeau. Tôt
après notre arrivée, nous eûmes le bonheur d’assister à une séance des Unions
Chrétiennes de jeunes filles et des mères
de famille. Unions dirigées par Mme Bertalot. Le service eut lieu A l’Eglise, en
français, Mlle Gay de la Pérouse adressa
aussi quelques bonnes paroles à l’assemblée. Le pasteur remercia les dames
étrangères de leur présence et les pria de
> remercier à leur tour leurs amis d’Ecosse
pour le vif intérêt qu’ils prennent àu
progrès de l’Eglise Vaudoise. Après le
service nous allâmes tous .prendre le thé
au Presbytère, gentiment offert par la
présidente des deux Unions. C’était très
intéressant pour nous de voir le travail
accompli par le pasteur et sa femme. Les
Vaudois parlent français et les catholiques italien. Cela n’empêche pas aux
Vaudois de connaître l’italien aussi bien
si ce n’est mieux que les autres. Le service
à l’Eglise commençait à 10 heures. Les
hommes sont assis d’un côté et les femmes de l’autre; le service est en langue
française, et selon la forme presbytérienne. Les anciens nous firent penser aux
Eglises des Highlands. Nous visitâmes
aussi Pinerôlo un jour de marché. Un
autre jour nous décidâmes d’aller faire
une excursion au Val St-Martin. M.r Bertalot voulut bien nous accompagner et
nous attendit à cet effet au Pont SaintMartin. De là nous nous rendîmes à Pérouse en tram à vapeur. De là nous allâmes à pied jusqu’au Pomaret, dans l’intention de visiter l’Hôpital Vaudois. M.r
. le pasteur Soulier, directeur de l’Hôpital,
. nous le montra fort aimablement. Parmi
les autres, nous trouvâmes aussi un ¡jeune
2
SW9S
homme, catholique romain. Celui-ci était
très reconnaissant d’ayoir été accepté
comme pensionnairè, à cause de l’état de
sa'santé. Il était aussi étonné de voir que
les malades Vaudmsr généralement asse#-'
pauvres, étaient éduqués et instruits, fort
au-dessus des gens de leur condition. La
famille Gay; de là Pérouse, s’intéressait
fort à ce jeune homme et lui avait fait
beaucoup de bien. Après avoir visité
l’Hôpital et fait une délicieuse dînette
dans le jardin même de l’Hôpital, nous
allâmes faire visite à Mlle Gay, que nous
avions connue à St-Barthélemy. On nous
reçut très aimablement et l’on ne nous
laissa pas partir avant d’avoir pris une
tasse de très bon thé. De la Pérouse nons
nous rendîmes au Perrier, aimablement
accompagnées par M.r Garrou, qni laissait sa famille chez ses beanx-parents
pour venir nous faire voir son Eglise du
Perrier. M.r Bertalot reçut l’hospitalité
au Presbytère, tandis qne nous étions
très confortablement logées à l’Hôtel
Regina. Qnelles superbes montagnes
tout autour 1 On est aussi en train de
construire une route carrossable conduisant à Prali et à Massel, denx paroisses
de la haute montagne.
Comme M.r Garrou devait présider la
fête des promotions de l’Ecole Latine du
Pomaret, il commanda un automobile
qui nous transporta au Pomaret à l’heure
voulue.
Nous passâmes à travers des endroits
très pittoresques et très fameux dans
l’histoire vaudoise des temps passés.
Nous pûmes prendre quelques instantanées. L’Ecole Latine du Pomaret est due
à l’amour du D.r Stewart de Livourne
pour l’Eglise Vaudoise. Il collecta l’argent nécessaire à l’érection de la bâtisse
principalement en Ecosse. Nous fûmes
présentées aux professeurs de l’Ecole,
aux pasteurs des Vallées, ainsi qu’à M.r
et M.me Lageard, missionnaires chez les
Barotsis et maintenant en vacances. Le
jeune homme catholique de l’Hôpital
était aussi présent et il se montra fort
impressionné de ce qu’ il vit et entendit.
Nous fûmes fort touchées des paroles
fort affectueuses à nous adressées par le
chairman et des jolis bouquets de fleurs
à nous présentés par les enfants. On nous
chargea d’apporter k nos frères et sœurs
d’Ecosse l’expression de la reconnaissance vaudoise. Après la fête, professeurs
et pasteurs allèrent dîner ensemble, selon
leur habitude. Tout le monde a été ex
cessivement gentil avec nous et nousj)en, serons souvent à cette jolie fête. .
' Après avoir nouvellement pris le théuhez
"la famille Gay, nous primés nouvellement
le traftiway pour nous rendre au Presbytère de St-Germain, aimablement invitées par le pasteur Comba. Nous troüvâmés M.me Comba avec ses deux enfants, ainsi que son père, D.r Bosio, exprofesseur de théologie de Florence et
père de M.r Paolo Bosio, notre ami de
l’hiver dernier, St-Germain est un très
joli petit village, avec une belle vieille
Eglise Vaudoise. Il fut témoin de scènes
terribles au temps des persécutions. M.r
Bertalot nous quitta pour aller faire visite à ses parents qui demeurent à StGermain, et ensuite pour rentrer chez
lui à travers la montagne. Nous ayions
l’intention de visiter l’Asile des Vieillards
du D.r Tron, mais un violent orage nous
en empêcha. Quand le temps fut un peu
remis, M.r Comba nous accompagna jusqu’au tram et de là nous rentrâmes chez
nous.
M.r Comba fut envoyé en qualité de
député en Allemagne, comme M.r Bertalot fut envoyé en Ecosse. — Après
avoir laissé définitivement le Roc du
Gay, nous passâmes quelques jours fort
agréables à Villa Olanda, Torre Pellice.
M.r Bertalot fit un échange de chaire avec
le D.r Tron de Torre Pellice et fit tous les
arrangements nécessaires en vue d’une
excursion au Pra du Tour, dans la Vallée
d’Angrogne. Une voiture vint nous prendre le lundi matin à Villa Olanda, et nous
transporta assez rapidement, malgré la
rude montée, à San Lorenzo, che|-lieu
d’Angrogne. Là le régent-évangéliste du
Pra du Tour vint aimablement s’offrir à
nous en qualité de guide. Il est régent de
l’école du Pra du Tour, prêche aussi le
dimanche dans la charmante Eglise et
tient des réunions pendant la senaaine
dans des villages perdus sur les hauteurs.
Les réunions sont bien fréquentées, même
par des catholiques, qui se montrent très
intéressés par les vérités qu’ils entendent.
Nous visitâmes la charmante petite
Eglise bâtie sur un rocher immense, admirâmes le panorama grandiose des montagnes qui nous entourent, nous sentîmes émues à la pensée que nous nous trouvions dans le sanctuaire des Vallées; ensuite, après avoir dîné dans un endroit
charmant, tout près du torrent, nous redescendîmes la Vallée jusqu’au Serre où
l’on nous offrit aimablement le thé dans
le Home. Nous envoyons l’expression de
notre reconnaissance soit à M.r Massel,
régent dû Pra du Tour, soit aux dames
du Home pour leur amabilité à notre
égard.
Un matin nous allâmes faire visite à
Miss Beckwith, fille du grand bienfaiteur
des Vaudois et qui habite tout près de
l’Eglise et du Presbytère du D.r Tron.
Elle fut très aimable et nous fit même
visiter la Maison Vaudoise, le Musée, la
Bibliothèque, la salle où se tiennent annuellement les séances du Synode, la
première semaine de septembre. L’Université de l’autre côté de la route est
aussi très intéressante. Un lundi aprèsmidi nous prîmes le thé chez Miss Beckwith. 11 y avait aussi le D.r et M.me Tron,
M.lle Vinay et M.r Bertalot. Ce fut une
délicieuse après-midi. Nous prîmes congé
de M.r Bertalot après qu’il eut pris la
photographie du groupe sur les escaliers
de Miss- Beckwith. Après le thé le D.r
Tron nous fit encore visiter l’Hôpital, la
vieille Eglise des Copiers.et une ferme.
À Bobbio Pellice nous limes la connaissance de M.me Gardiol tout jcuste de retour de Stockholm, où elle avait pris
part à la Conférence des Unions Chrétiennes de jeunes filles, et de son mari, le
pasteur de la Paroisse. Elle nous accompagna à Sibaud, où les Vaudois de retour
de l’exil jurèrent d’être fidèles à Dieu et
entre eux. Elle nous montra aussi deux
maisons d’où sont sorties deux jeunes
filles maintenant en service dans la maison royale d’Italie où elles sont très appréciées.
Nous remercions Dieu de nous avoir
permis de visiter les Vallées Vaudoises
du Piémont.
The Misses Hislop of Edinburgh.
CHRONIQUE VAUDOISE
CATANE. Du rapport de Catane nous
reproduisons ce qui suit:
Vita ecclesiastica e religiosa. La frequentazione del culto domenicale è
buona rispetto alla vastità del locale, ma
se tutti i protestanti di Catania facessero
il loro dovere, il nostro tempio, nonostante la galleria, non potrebbe contenerli. Certo l’eccentricità ed il luogo malfamato, dove sorge il tempio, sono delle
cause, ma chi sente veramente i bisogni
religiosi non s’arresta a simili ostacoli;
certo si possono anche soddisfare altrimenti che colla frequenza dei culti i bisogni religiosi, ma qq^sto è il mezzo più
sicuro, comandato da Gesù stesso. Osserviamo ancora che i figli dei genitori
ecclesiasticamente indifferenti, diven
(5)
L’Echo de^ Vallèe^
Ses origines et son histoire.
Voici l’explication que le journal luimême donne de la première de ces modifications: A propos du titre de notre journal..., il a failli le perdre pour reprendre
l'ancien Echo des Vallées. Ce sont surtout quelques abonnés vaudois qui avaient
exprimé le regret de ne plus avoir leur
Echo, et le vœu d'y revenir. Tout bien considéré..., nous avons préféré ne pas faire
un changement radical..,. Mais pour diminuer en quelque mesure le regret de ces
abonnés vaudois, nous nous proposons
d’amplifier le titre de notre journal de la
manière suivante:
LE TÉMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES.
Sous ce titre, et pendant l’espace de
presque huit ans, e’est-à*dire du l.r Janvier 1878 au 4 Décembre 1885, le journal continue de paraître régulièrement
chaque Vendredi, sous la direction du
docteur et pasteur Lantaret.
Les difficultés ne lui manquent pas. Les
abonnés « morosi » sont toujours trop nombreux: une centaine, par exemple, en
1878 et 1880. 11 les prie et supplie de se
mettre en règle avec l’administration.
Peine perdue. Ils font la sourde oreille.
Il va alors jusqu’à menacer — quitte à
ne pas le faire — de publier la liste des
retardataires. Rien ne les émeut.
Le rédacteur doit aussi essuyer des reproches. Mais il en prend facilement son
parti, en sachant que qui sert le public
doit nécessairement mécontenter quelqu’un. Quant à n’être ni désapprouvé, ni
blâmé par personne, —écrit-il, — nous n’y
avons jamais songé, nous souvenant de
cette parole du bonhomme Lafontaine:
« Est bien fou de cerveau qui prétend
Contenter tout le monde et son père ».
On l’accuse de ne pas avoir assez de
nouvelles des différentes paroisses. Il
renvoie ce reproche aux pasteurs et aux
régents, les vrais coupables. Certes, s’il
était riche, il se passerait de leurs services,
en payant un commis-voyageur qui parcourrait les diverses Communes vaudoises en quête de nouvelles.
nero per lo più oreligiosamente indifferenti;
I culti serali della domenica e del mercoledì furono mediocremente frequentati, tranne alcune conferenze speciali,
affollate. Affollati furono i culti di Natale, Venerdì Santo, Pasqua e Pentecoste. Ottima la frequentazione della S.
Cena, e vera spiritualità in non pochi ; in
alcuni purtroppo l’anticlericalismo tiene
luogo delia fede evangelica che se è negazione degli errori delle altre chiese, è,
e deve essere sopratutto affermazione dei
principi cristiani.
Scuola domenicale. Bene frequentata,
è semenzaio di futuri membri di chiesa
evangelicamente educati. La metà degli
allievi sono cattolici. La festa dell’Albero
di Natale, riuscì assai bene; vi parteciparono gli allievi della scuola tedescasvizzera, con scelto programma letterario-musicale, sotto la direzione del professore della scuola, sig. Brunet; numerose furono pure le recitazioni ed i canti
dei nostri bambini. 11 coro cantato da
alcune signore e signori il giorno di Natale, fu ripetuto alla festa dell’Albero di
Natale.
Evangelizzazione. Fu fatta ai culti serali, con conferenze speciali e con culti
di famiglia nelle case dei fratelli, appartenenti alle classi popolari, ebbimo così
l’occasione di parlare di Gesù e di raccontare fatti dell’Evangelo, qualche volta
a delle folle che si stipavano dentro le camere, davanti alle porte o sulle scale.
Siamo stati pure chiamati a tenere una
conferenza all’Università popolare di
Catania.
Beneficenza. La nostra Società di Cucito e di Beneficenza ha continuato la sua
opera di carità ; ringraziamo sentitamente tutte quelle buone signore, in
modo speciale la sig.ra De Rocco, presidentessa, é la sig.na Sùkey, cassiera, che
ricevono le signore in casa loro e sì ocr
cupapo di tutto il lavoro amministrativo
della Società. Oltre le 60 lire, che un*generoso anonimo mette a nostra disposizione per la carità occasionale, èbbìmo
un dono di lire 100 da un altro anonimo,
per bisogni speciali a giudizio del Pastore; per cui, quest’anno, molti furono
i beneficati.
Finanze. In seguito all’appello del
Presidente del Comitato, abbiamo portato la contribuzione da 825 a 1000 lire,
e ciò grazie ad un dono di lire 50 ed all’aumento di alcune contribuzioni annue
a favore della contribuzione alla cassa
centrale. Questa contribuzione, che ci
concede una semi-autonomia, deve essere mantenuta ed aumentata, invitiamo
perciò tutti i fratelli non solo a contribuire col superfluo, ma tenere conto della
loro chiesa nel bilencio delle spese necessarie e doverose.
L’Eglise compte 158 membres et les
contributions se sont élevées à près de
frs. 3000.
......................
On lui reproche encore de ne pas avoir
publié des articles à sensation. -- Non,
— répond le rédacteur — pas d’articles
à sensation, ce qui serait en opposition avec
ce que l’on nous permettra d’appeler le génie vaudois, qu’il y a (je
moins enthousb
(1884/410). y
Il a même
ne goûtent p^l
journal est rédigé, fîtWs
traitent de préférence. M. Lantafé
à ce propos:
Si, au point de vue littéraire, ils ne se
font pas faute de critiquer souvent la disposition et la forme des articles du journal,
nous courbons la tête dans le sentiment de
notre insuffisance... Mais on nous rendra
du moins celle justice que, toutes les fois
qu’il s’est agi de soutenir l’honneur de l’Eglise Vaudoise et ses vrais intérêts, inséparables de ceux de l’Evangile lui-même, le
Témoin n’a jamais failli à la mission qu’il
s’est donnée. Aucune considération humaine ne l’a fait reculer devant l’accomplissement des devoirs les plus délicats
(1882/370).
Si les difficultés n’ont pas manqué à
la Rédaction, elle a eu, cependant, aussi
des encouragements. Quelques lettres
d’abonnés fidèles l’assurent que la publication de la petite, mais vaillante
feuille est indispensable désormais à la famille vaudoise. — En outre, un Vaudois,
garde l’anonyme, mais dont chacun
is pourrait dire le nom, vient souien aide au Rédacteur, pour couvrir
f^«>ÉlP>i|hlficit annuel (1884/411).
t puis, le nombre des abonnés a augmenté. À la fin de 1882, l’Administration peut écrire du journal: Dans les 8
années qu’il compte déjà, le chiffre de ses
abonnés s’e.si accru de plus du tiers (p. 370).
Le nombre des collaborateurs aussi a
augmenté quelque peu. MM. Barthélemy
Tron, Etienne Bonnet, Henri Bosio, écrivent régulièrement, et contribuent à rendre le journal toujours plus intére.ssant.
D’ autres collaborateurs occasionnels,
anonymes ou qui prennent un nom d’emprunt, font de même. — On se rappelle
encore avec plaisir les lettres spirituelles
et savoureuses de Jacques, d’Antoine, de
y, et les articles de Stouriaire. — À cette
3
LA TOUR. Samedi dernier ont eu
lieu les obsèques de Félix Bert, décédé à
la ville, à l’âge de 58 ans. Notre frère, décorateur de profession, était doté d’une
nature gaie, et pendant toute sa maladie
qui a duré à peu près 18 mois, il a su se
montrer fort. Notre frère laisse sa femme,
une fille et deux fils, un desquels se
trouve en Amérique. Nous demandons à
Dieu de les soutenir dans leur épreuve.
M. Félix Bert était le frère d’Alexandre
Bert, jadis secrétaire au Perrier, et de
David Bert, décédé à Toulon.
— Nous apprenons que le régent Ricca,
nommé aux Chabriols, après un jour d’école, a renoncé à cette charge. L’autorité
supérieure l’a remplacé par M. le diacre
Barthélemy Fontana, qui avait été le régent apprécié de cette école depuis de
longues années. Espérons que ce retard
pourra encore être en grande partie réparé.
— Dimanche soir l’école de SainteMarguerite était bondée, pour entendre
M. le pasteur Tron, qui a parlé sur ce
sujet: La voix de Dieu dans les catastrophes.
— Dimanche, 31 janvier, aura lieu
dans le temple vaudois de La Tour un
concert de musique sacrée au profit de
la Croix rouge. Parmi les artistes il y
aura Mlle Evangeline Long de Luserne
St-Jean. Le programme du concert paraîtra dans le prochain numéro de ce
journal.
POMARET. La Commission Exécutive pour l’indépendance financière des
paroisses vaudoises a visité dimanche 17
jamder notre église. Nous sommes heureux de pouvoir ajouter qu’elle a obtenu
un grand succès partout. Parmi les zélés
collaborateurs de la Commission, représentée par MM. Henri Pons, Attilio Jalla
et Luigi Rostagno, nous avons,vu MM.
Ricca et HenriTron, professeurs, MM. Ph.
Peyrot et M. Coucourde, régents, MM.
D. Gaydou et J. J. Rostan, anciens de la
Tour, MM. L. Vinçon de St-Germain et
A. Lageard, missionnaire, MM. A. Balme,
Henri Grill, J. A. Balme, J. J. Ribet,
Henri Constantin syndic, Thomas Ribet,
César Pastre, B. Coucourde syndic, Louis
Ribet,Henri l.ong et .Jean Pons,conseiller.
Nous rappelons avec ématiou nombre
de détails, d’épisodes et de déclamations
<]iii prouvent combien est grand, malgré
rindilférepce apparente, l’attachement
de notre peuple à sou église plusieurs fois
séculaira. — « Donnez 10 centimes par
mois j^Pisque vous n’êtes pas à votre aise
smÊËSÊÊSSÊSÊÊÊgÊÊSmgÊimÊeÊÊÊÊSÊÊmmsmÊÊBmmai^
cette année », disions-nous à une des personnes que nous visitions. Elle sourit,
surprise, et sans rien dire tira de son portefeuille un billet de dix francs, en disant :
« Pout le moment je donne cela ». —
«C’est trop». —- «Non, continua-t-il,
c’est peu en comparaison de tout le bien
que j’ai reçu par le moyen de mon église.
Enfant, j’ai profité de ses écoles, jeune
homme, elle m’a enseigné la crainte de
Dieu, présentement elle m’aide à élever
mes enfants, et au jour de l’épreuve elle
m’a reçu dans ses instituts de bienfaisance. Comptez, ce que j’ai reçu, ce que
nous recevons tous, et vous ne direz pas
que je donne trop en donnant cela ». —
« Je donne volontiers, dit un autre, parce
que je sens que l’on aime seulement les
oeuvres qui nous coûtent quelque chose ».
11 nous est même arrivé de rencontrer
une personne de Massel qui, en sachant
que nous irons aussi visiter cette paroisse,
fit inscrire son nom et à côté, elle indiqua
la somme suivante : « Cinq francs pour
mon église ».
PRAMOL. Actes liturgiques de novembre
et décembre. Mariages: Baral Jean Daniel
(Peumian) et Long Césarine (Tournim)
—■ Plavan Henri Alex, et Long Fanny
Sylvie (les deux de Peumian).
Baptêmes: Sappé Elvire de Jean et de
Long Louise (Ailiers) — Long Irma de
Amédée et de Costabel Sylvie (Rinet) —
Long Sylvie de Jean et de Gaydou Catherine (Plenc).
Enterrement: Long Léonie de Henri et
de Long Alexandrine (Plenc), âgée de
9 mois.
SAINT-GERMAIN. Le 11 du mois
courant ont eu lieu deux sépultures : celle
de Louise Travers née Balmas et celle de
François Balmas, ex-conseiller, décédé
à l’âge de 62 ans. Notre frère avait passé
une partie de sa vie en France, surtout
à Nice. Rentré aux Vallées'il ÿ a une
vingtaine d’années, il s’unit en mariage
avec M.lle Marthe Griset, du Plan de
l’Envers Pinache. Nous l’avons vu dé
près, toujours disposé à rendre service
et avec un caractère gai. Malheureusement il était délicat de santé, et après
avoir passé par la maladie, surtout '■es
derniers tcVips, il vient d’être emporté
par une bronco-pneumonie. Nou» exprimons à M.me Balmas et aux parents du
défunt nos sincères condoléances.
— U Asile de St-Germain vient de perdre un autre membre de la famille eh la
personne de Marie Richard née Garrou,
originaire de Rodoret; elle avait 81 ans.
— Nous avons reçu pour nos vieillards
les sommes suivantes: Un ami de Rome,
frs. 20 — Union de jeunes filles, St-Germeioj frs. 100 — A. M. J., la Tour, frs. 5
— Commune de Maneille, frs. 15 — M.
Aimé Jalla, Turin, frs. 50 — M.me le général Cocito, Turin, frs. 20 — M.lle Coïsson, Cannes, frs. 5 M. le major Beux,
frs. 10 — M. le chev. Fontana-Roux, de
Milan, frs. 20 — M. David Tourn de la
Tour, frs. 5 — M. et M.me Elisée Davit,
frs. 20 — Notre vive reconnaissance est
acquise à tous les donateurs.
— La mort a moissonné ces derniers
temps bien des vies, tellement que en dix
jours il n’y a pas eu moins de huit enterrements, la plupart de personnes avancées en âge. François Balmas (Colombats),
avait 62 ans; Balmas Louise veuve Travers en avait 50; Garrou Marie veuve
Richard (Asile), 81 ans; Bertalot Henri
(Rounc), 73 ans; Long Michel (Bert),
78 ans; Gilles Michel (Balmas), 83 ans;
Bouchard Madeleine veuve Fréd. Balmas,
40 ans; Long Alexandrine veuve Travers
(Chenevières), 73 ans.
SAINT-JEAN. Un deuil des plus douloureux vient de frapper l’une de nos familles et avec elle toute la paroisse et une
foule d’amis du dehors.
En pleine jeunesse et en pleine activité,
notre sœur, M.lle Pauline Gag, nous a
été ravie samedi dernier.
Secrétaire appréciée de l’Union Chrétienne de Jeunes Filles de, Rome,, tandis
qu’elle se vouait corps et âme à l’œuvre
qui lui était si chère, elle fut atteinte, il
y a bientôt trois mois, par le mal qui
devait l’emporter.
Toutes les ressources de la' science furent employées pour enrayer la fièvre qui
la minait. Les cœurs s’ouvrirent à l’espérance 'quand, de retour chez les siens,
l’air natal sembla pour un temps lui apporJtpr la déliyrapçe. , ,
Vainement. La délivrance devait lui
venir d’En-Haut, de la part de Celui « qui
appelle par leur nom les brebis qui lui
appartiennent ». .
El comme elle était prête pour cet
appe’ ' quelle attente^aj,^hle.,./inpUe.e5|(i^^,
pérance radieuse dans ses '
rayonnement dans son regard, malgré
que son cœur dût se serrer devant l’angoisse et le déchirement de sa sœur bienaimée, toujours à son chevet, de son cher
et pauvre père éploré.
Ainsi, toujours, jusqu’à ce qu’elle
entra dans son repos éternel.
Le service funèbre, qui eut lieu diman
che à 3 h. dans Je temple, à cause du mauf
vais temps, fut des plus solennels. et des
plus émouvants pàr l’émotion contenue
mais profonde de la vaste foule* peut-être
400 personnes' qui y prenaient part.
Les cœurs étaient saisis par lê mystère
douloureux de la mort fauchant ses victimes, parmi ceux qu’on aime, qui ont la
jeunesse, la bonté, la piété fervente, dont
l’activité bienfaisante laisse tant espérer ;
mais bien saisis aussi et gagnés par la foi
victorieuse de celle dont on pleurait le
départ.
En-Haut les cœurs, chers amis éprouvés 1 De là vous viendra le secours. En
Dieu, votre espérance : Il ne vous laissera
point. Il ne vous abandonnera point.
Vous avez béni la maih de Celui qui vous
l’a donnée, en Lui vous avez joui des trésors de sa bonté, de sa douce affection;
puissiez-vous le bénir aussi pour votre
paix et votre consolation dans cette
heure sombre et douloureuse.
C’est le vœu bien affectueux, c’est la
prière de ceux qui souffrent et pleurent
avec vous. _ x. x.
FRANCE ET ALLEMAGNE. L’Echo
de la semaine dernière rappelait la mort
d’une victime de la guerre, le fils d’une
Vaudoise et d’un Italien naturalisé français. Les listes de protestants morts au
champ d’honneur, que publie Evangile
et Liberté, nomment cinq membres de
l’Eglise réformée dé Marseille, parmi lesquels: Louis Costabel, du 18° . dragon s,
tué dans le Pas-de-Calais, et Louis Forneron, du 17° d’infanterie, mort des suites de ses blessures. . . jA
— Dans l’autre camp combattent,de
nombreux descendants de Vaudois réfugiés en Allemagne. M. le pasteur Bonin
écrit que la petite communauté de Pragela, ou Rohrbach, en Hesse, comptait
déjà, à la fin de décembre, beaucoup de
soldats blessés et quatre morts. Deux
membres de la famille Pe^rron^ont reçu
la croix de fer. I
Ah. payés non quittancés.?:
. Gaydou, Monett rrr^M.m.e.A&y
lius, Turin.
1915; Ab.-Postal, Genève — V. Pèraizi,
Turin — E^. Guigou, Pomaret — Ed. Tourn,
Toulon — Alb.ne Reynaud, Hyères — Çidia Voglino, Alessaiidria — B. Comba, Ertvers-Portes — PrOf. Vinçon/ Raceonigi (reçu
0.50, plus fr. 2 « pro francese»), merci —
„Benecn, Iglesias —■ Tacq, Ribet (Faure) Po• .ri/'Snl Perriei — lieeket.
iU. Fürficigu,,, rNàpIeSj. amitiés et bol'^ souhaits)* -^
Ribet, Potenza — Cav. Tomi»faSÏ?l^(:e ^
Pomaretto — Comm. Avv. Poët, Pineroin
(bons souhaits et merci bonnes paroles) —
Ànnita Turin-Jalla, St-Jean ^ Bartol.' Griset, Inverso Pinasca — Glus. Messina, Casale Monferrato — P. A. Billour, Vallecrosia — J. E. Berger, Lavalle — Paul Bonjour, Id. —Mme Jalla (Villa Clara), Cannes)
— Vigne Etienne (Garins), Villar Pelllce —
Mme Bertalot Jean (Id.), Id. — Caïrus Jean
(Boudelna), Id.
époqne paraissent aussi plusieurs articl^ explicatifs sur les dictons vaudois,
-Aels que: Sont en gesia, diaou a cà, — A
ogni us, iè so tabiis, — Quand lou povre
veul cueuse, lou fourn H droca, —A fera
trop brav, a pouia pa vive, —A ogni ciabra
so palouc, — Morta la bestia, mort lou
vrum, — Chi è busiard è ladre. *
En Novembre 1885, M. Lantaret pre-^
liait congé des lecteurs du Témoin ayeCf
lesquels il avait eu l’avantage de s’èh-,
tretenir pendant 11 ans. — Grâce à Dieu-,
— dit-il en les quittant (n<5 46) —■ je remets avec confiance le journal vaudois aux
mains d’un homme capable et sûr, qui,
après en avoir été un collaborateur précieux, en est devenu, cette année, le rédacteur principal. Cet homme est le pasteur
de St-Germain, M. Henri Bosio.
Toutejois, — ajoute M. Lantaret, —/e
ne prends pas définitivement congé du
Témoin. Ma collaboration, plus ou moins
régulière et abondante, lui est acquise, aussi
longtemps que je pourrai tenir la plume
et que la direction du journal jugera que ce
que f écris peut encore être déchiffré sans
trop d’effort, et vaut la peine d’être publié. ■
Mon vœu le plus ardent, — dit-il en terminant, —■ est que le petit journal que je
n’ai pas voulu laisser mourir, prenne une
vie nouvelle dans des mains plus jeunes, et
qu’en continuant à être dans notre Eglise
un témoin fidèle de la vérité qui est en Jésus
il devienne^mm M jfBfissance de l’Esprit
d e èféi miimtrmi^ï de réveil au sein
de nbs Paroisses gui en ont un si pressant
■ besoim ^ no-' s sîk.
Le 4 *Bé^iTïjire'^ i885, M. le pasteur
BdSio èomrnençait son œuvre de journaliste en écrivant: Quoique la Table se
serve du Témoin pour y insérer, de temps
à autre, des communications officielles,
nous tenons à déclarer... que le journal n’a
pas de caractère officiel, et n’aspire pas à
l’avoir. Mais s’il n’est pas l’organe officiel
de l’Eglise Vaudoise..., son but est de la
servir de tout son pouvoir en étant, dans
son sein, un témoin fidèle du glorieux Evangile de Christ. Le Tériioin désire être le
journal de la famille vaudoise qui habite
les Vallées, mais qui a des membres répandus, en nombre considérable, dans les autres parties de l’Italie, en France, en Amérique et ailleurs encore... Il est un des
moyens les plus puissants pour maintenir et jortifier l’ancienne Union Vaudoise
deux jois jurée à Bobi par nos pères (1885,
N° 50).
Le journal est assuré de la collaboration régulière des pasteurs J. P. Lantaret,
J. P. Meille, J. P. Pons, E. Bonnet, J. D.
Hugon, H. Meille, D. Peyrot et J. Marauda, et du prof. E. Malan. Il compte,
en outre, sur quelques évangélistes pour
des correspondances et sur le missionnaire Jacques Weitzecker.
Vaillamment aidé par ces Messieurs,
le Témoin prend un nouvel essor. En 1888
il ouvre une nouvelle rubrique : « Questions et réponses», destinée,à fournir, sous
une forme simple et succinte, des éclaircissements sur la Bible, ou sur les objections
courantes que soulève son enseignement
(1887/411). — En 1889, il fait une large
place à l’histoire vaudoise, en racontant
les fêtes du Bicentenaire de la Glorieuse
Rentrée, et en publiant plusieurs documents inédits relatifs à l’histoire de nos
ancêtres.
M. Bosio poursuit son œuvre, pas toujours facile, avec courage, ne comptant
pas trop — ce sont ses paroles — sur l'approbation ni sur la reconnaissance des
hommes, car c’est là — ajoute-t-il — un
terrain qui pourrait nous manquer bien
vite.
Il lui arrive, cependant, de temps à
autre, de trouver des âmes reconnaissantes. Témoin ce lecteur du journal qui
signe S. E. N. qui lui écrit, à la fin de
1887: Cher Monsieur. J’ignore si vous recevez plusieurs lettres de remercîments pour
la peine toute gratuite que vous vous donnez, mais dussé-je être seul, je veux vous
dire que je sens que vous avez droit d la
reconnaissance des Vaudois. Vous plaidez
les intérêts de notre chère Eglise, vous cherchez à instruire et à édifier les lecteurs, les
renseignarit sur tout ce qui se passe de plus
saillant dans le monde chrétien. C’est là
'■ une oeuvre bien difficile pour vous et vos
trop rares collaborateurs, quand on perise
aux autres occupations incessantes qui réclament vos forces et votre temps,{p. 3^).
■ suivre).
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Fra due bimbi era Inserta una questione
E parevan due cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione,
Ma sull’uscio però stava a ridosso.
Difficile i il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt’e due a più non posso
Por l'acqua di Chinina di Migone.
Che poi flniron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si profumino la faccia.
Per stupor poi restò senza parole.
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