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Soixante-cinquième année - Anno VII®.
5 Avril 1929
N® 14
DËS VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an Pour 6 mola
L. 10,— 6,
» 24,— 12,—
. 22,—
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SB PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jban Colssos, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
No 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Nuaérô: S5 centimes
Que toutes les choseg vraies, honnêtes," justes, pures, aimablea........ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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CIRCULAIRE
de la [ODUBisifl do U M.
A MM. les Pasteurs, aux Directeurs des
Chorales et aux Amis du Chant Sacré.
Nous nous hâtons de voies communiquer
ce çpd concerne les prochaines Fêtes de
chant des Vallées Vaudoises.
ÉCOLES DU DIMANCHE.
La Fête de chant pour les écoles du dimanche du Val Pélis aura lieu, D. V., à
La Tour, le jeudi 25 avril, à 10 h., dans
le temple.
Pour les écoles du dimanche du Val Cluson, elle aura lieu à Saint-Germain, le
même jeudi 25 avril, à 10 h., dans le temple aussi. Le programme est celui-ci:
Nouveau Recueil Français, N. 220, 268,
269 ; Innario, N. 243, 249. En outre, chaque école chantera deux cantiques de son
choix.
Ainsi qu’il a été publié dans la dernière
circulaire, on tirera au soi’t deux des
chants d’ensemble qui, tout en étant exécutés par les écoles du dimanche réunies,
seront chantés l’un par une éede du dimanche, l’autre par une autre, elles aussi
tirées au sort.
Gomme par le passé, les enfants apporifwwtt leurs provisions pour le dîner
en-pAein’air, ôà se déroulera la deuxième
partie de la,Fête.
CHORALES.
La Fête des Chomles du Val Pélis aura
lieu, D. V., dans le temple de Saint-Jean,
le dimanche 28 avrü, à S h. de l’après-midi.
Pour les Chorales du Val Chison et du Val
Pérouse elle aura lieu au Po'tnaret, le dimanche 5 mai, à 3 h., dam le temple.
Les programmes de ces deux Fêtes
des Chorales est le suivant: Nouveau Recueil Français, N. 7, 102, 249, 298 ; Innario, N. 72, 243 (v. 1-3-4),
Chaque Chorale est invitée à chanter un
chœur ou un cantique de son choix.
En nous conformant à la dernière circulaire, on tirera au sort deux des cantiques indiqués dam le programme et avant
l’exécution d’ememhle ils seront chantés
l’un par une Chorale, Vautre par une autre,
elles aussi tirées au sort.
Les Fêtes de Chant auront lieu même
en cas de pluie.
Nous priom les personnes intéressées
d’avoir la bonté de faire parvenir au prof.
A. Tron, à Torre Pellice, pas plus tard
que le 21 avrü. Vindication du nombre approoàmatif des « chanteurs » des Chorales
qui participeront aux Fêtes et cela dam
le but de mieux organiser la dernière partie du programme.
Le public de toutes les paroisses est très
cordialement invité à prendre part à ces
Fêtes soit des Chorales, soit des écoles du dimanche, et à démontrer par sa présence
l’intérêt et la reconnaissance qu’ü éprouve
pour tout effort qui a en vue l’amélioration du culte et de la vie spirituelle au
sein du peuple vaudois.
La Commission du Chant Sacra
LEUR RELIGION.
Félix Neff, l’apôtre des Hautes-Alpes, entrant un jour dans une auberge pour se
restaurer, surprit deux consommateurs
qui, tout en vidant bouteille après bouteille, discutaient sur la valeur respective
des religions protestante et catholique.
« En somme, leur dit-il gentiment, vous
avez la même religion».
— Comment cela ?
•— Hé ! oui, le culte de la bouteille.
(L’Ami Chrétien).
CONFIRMATION DES CATÉCHUMÈNES
TA BIBLE.
Quand tu dis : « Mon Eglise ou mon
Pays », tu affirmes par là ton appartenance
à cet important groupement d’âmes qui
s’appelle l'Eglise Vaudoise ou bien la patrie suisse; mais ce groupement, tu ne
peux ni le saisir ni te l’approprier.
Par contre, quand tu dis : « ma Bible »,
tu nommes une chose qui est ta propriété,
qui n’est qu’à toi, et qui est toute à toi.
Personne ne te la prendra jamais ; et sur
elle jamais tu ne payeras d’impôt... Pourtant elle contient un trésor inestimable
— le plus grand des trésors, en vérité, puisque c’est lui, et pas autre chose que lui,
qui fait la vie tout à la fois bonne, sainte,
radieuse, brave, consolée, éternelle; la famille heureuse ; l’Eglise fervente ; la patrie'solide.
^ ^ Ht
Mon enfant, la Bible ne peut pas encore
être pour toi, qui as 16 ans, ce qu'elle est
pour moi qui en ai plus de 40.
Quand j’avais ton âge, je ne l’utilisais
guère que pour apprendre les versets du
catéchisme. C’était peu.
Pourtant j'avafe soif de Dieu... Que Dieu
nous aimât, qu’il aimât, moi, pauvre petit
jeune homme, cela me touchait profondément. La vie du Christ, et surtout la fin
tragique de sa vie, m’impressionnaient
beaucoup. Au^i les premières pages que je
lus furent-elles celles qui racontent la passion et la mort du Sauveur.
Ce fut cette soif de Dieu qui m’amena
petit à petit à lire la Bible, et qui me lia
à eUe. Je compris peu à peu que, si je voulais devenir un enfant de Dieu, il ne fallait pas que je la délaisse.
Quand je la lisais, je constatais que mon
désir d’être un enfant de Dieu s’avivait —
mon désir, et aussi mon bonheur de l’être.
Je 'sentais, sans pouvoir me l’expliquer,
que ce qu’on appelle la Foi était quelque
chose de prodigieusement grand et beau.
Je laissais de côté des livres entiers de
l’Ancien Testament, ou des chapitres entiers, que je ne comprenais pas, ou qui
me paraissaient dénués de valeur pratique ; et j’allais d’instinct aux pages des
Evangiles, des Actes, des Epîtres, ou des
Psaumes, qui me montraient la grandeur
de la 'Fie en Dieu, et qui m'affermissaient
en elle. Je soulignais les passages importants, ceux qui apportaient un aliment à
mon âme, ceux qui étaient faits pour moi.
Avec les années, le nombre de ces passages
est devenu étonnamment grand. Et maintenant... maintenant je suis dans l’émerveillement devant les richesses spirituelles
que contient la Bible ; je vois que ce qu’elle
a à dire et à donner à nos âmes est immense et indispensable ; je vois qu’un
homme n’a jamais fini de recevoir d’elle.
* * *
Mon efant, si tu n’a pas soif de Dieu,
ta Bible demeurera un livre fermé — au
sens propre et au figuré.
Mais si tu viens à elle avec la soif de
Dieu que tu as — si petite soit-elle —
tu verras cette soif grandir ; tu verras
sortir de l’ombre ou du vague, où elles
se trouvent pour l’homme naturel, ces
grandes choses qui s’appellent l’Amour de
Dieu, la "Férité, le Salut, la Vie du Cid ;
ces grandes choses cesseront d’être pour
toi des mots, des idées creuses, des uto
pies; elles deviendront des Réalités émouvantes, des Réalités plus solides que la planète qui te porte ; elles s’approcheront silencieusement de tcâ ; tu éprouveras alors
que Dieu se sert du Livre Saint pour te
parler ; tu sentiras qu’il te cherche et t’appelle ; tu sentiras une Présence, un Esprit,
une Fie célestes venir à toi au travers de
la Parole Ecrite, et entrer en toi ; cette
expérience est une des plus étonnantes
qu’il nous soit donné de faire.
* * #
Décide donc que tu vas lire ta Bible.
Et commence !
Décide que dès maintenant tu vas te
mettre à la recherche du Trésor qu’eUe
contient ; que tu le découvriras, ce trésor ;
que tu t’en empareras ¡‘’’qiiieHu. %e l’approprieras ; que tu l’incorporeras à ton âme.
Décide que tu ne te laisseras arrêter
dans cette entreprise ni par J’apparente
monotonie des sujets, ni par l’obscurité de
certains passages, ni par les critiques des
« esprits forts », ni par l’indifférence de
tes semblables à l’égard du Saint-Livre.
* Surtout, mon enfant, ne te laisse pas
eaimer par la mondanité! Il n’y a rien
comme la mondanité pour détruire la soif
de Dieu dans une âme. On a vite fini avec
sa Bible quand on devient un amant du
monde.
» $
Et maintenant, quand tu as ta Bible ouverte sur ta table, ou sur tes genoux, lis
lentement ; lis, autant que possible, à
haute voix, afin que le son des mots frappe
ton cerveau.
Lis avec le désir de progresser dans la
Vérité qui sauve.
Lis en appliquant à toi-même les enseignements de l’Ecriture.
Lis avec le ferme propos de mettre en
pratique la Parole, de mettre ta vie d’accord avec elle.
Lis et reviens sur ce que tu as lu.
Souligne — au crayon ou à la plume —
la parole qui est pour toi une clarté, un
encouragement, ou un avertissement. Ainsi
mise en évidence, tu la retrouveras plus
facilement quand tu en auras besoin.
Ne crains pas d’aller vers ton pasteur
— quelle joie pour lui ! — afin qu’il t’explique ce que tu ne comprends pas ; car,
sans études spéciales, il y a beaucoup de
choses impossibles ou difficiles à comprendre ; et il faut comprendre. Ces explications, écris-les dans ta Bible, en marge ou
sur une feuille que tu colles entre les
pages.
Recopies-y aussi les belles pensées que
tu rencontres au cours de tes lectures, de
même que les explications intéressantes
que tu entends le dimanche au culte. CHa
n’augmentera pas la valeur de la Bible,
mais cela augmentera singulièrement la valeur de ta Bible ; cela maintiendra de la
lumière autour des grandes et éternelles
paroles du saluL. Ainsi, ta Bible ne sera
pas une Bible comme celle de tout le
monde ; tu la reconnaîtrais au milieu de
cent autres ; car elle portera mieux que la
marque de tes doigts, elle portera l’empreinte du travail de ton âme.
...Et ton âme, de son côté, aura reçu
d’elle l’empreinte ineffaçable et glorieuse
de Dieu. M. T.
(Du Semeur Vaudois).
Avoir un but!
(Quelques mots pour les jeunes).
Le but que se proposaient les Vaudois
(j’entends les Vaudois qui pouvaient réfléchir et que, les dures nécessités de la vie
ne courbaient pas sur les siUons dans la
lutte pour le pain quotidien en demandant
seulement qu’on les laissât vivre!) était
de témoigner pour leur foi et pour la liberté de comcience. La mission historique
qui consistait à lutter en faveur de cette
liberté a été accomplie. Est-elle finie et que
reste-t-il à faire en Italie aux Vaudois ?
Pour mon compte je vois en ceci le but
du Vaudois : d’être des avanguardisti, de
s’efforcer, pour pouvoir dignement remplir
cette mission, de s’instruire mieux, de développer sous tous les rapports leurs
capacités.
Combattre les superstitions dans tous les
domaines, contribuer' au développement
de la rectitude morale, de l’honnêteté, de
la culture, de la technique dans tous les
domaines, être utiles à leur pays partout
où ils le pourront ; n’est-ce pas là une
belle mission ? , 'N’est-ce pas là appliquer
dans le champ pratique le commandement :
« Aimez-voué » en laissant de côté bien dœ
théories... parfois bizantiries ?
Mais pour pouvoir être utile à son prochain, je le répète, il faut être indépendent
et se rendre maître d’une profession, d’un
métier... et les connaître à fond.
Ne négligeons pas le français. Il sera
toujours bien utile et dans l’enseignement
et dans le commerce. Tâchons d’y ajouter
l’anglais, si possible l’allemand : la connaissances des langues ouvrira bien des voies,
dans les banques, dans le commerce, dans
les hôtels... (Pourquoi pas ? L’industrie
hôtelière doit et peut être développée chez
nous!).
Tâchons de profiter des rapports, que
nous pouvons avoir avec la Suisse, avec
l’Angleterre, avec la France... pour y étudier les industries qui pourraient s’acclimater avec succès chez nous (nous avons
vu plusieurs Vaudois réussir dans une industrie évidemment importée de la Suisse ;
celle du chocolat!), les industries ayant
trait aux produits agricoles, surtout de
l’Italie du Sud...
Etudions tous les progrès de l’agriciilture : c’est un grand champ à exploiter.
Connaître à fond un métier, une profession, une branche quelconque de l’activité humaine et l’exercer honnêtement, est
le plus sûr moyen non pas de faire fortune
(ce qui n’est pas nécessaire!) mais de se
créer une position indépendante sans laquelle il est bien difficile d’aider à son tour
son prochain !
Je termine par un souvenir : Quand
j’étais jeune, je me rappelle avoir entendu
B. Léger — dont la mémoire est vénérée
— raconter que dans les hameaux de la
montagne, les habitants portent, pour illuminer la salle de réunion à la veillée, leurs
petites lampes...
Ainsi, chacun de nous peut modestement
porter sa petite lampe... Tâchons seulement qu’elle répande plus de lumière que
de fumée ! G. Maian.
V(Mà tout un programme et combien
pratique auquel nous souscrivons des deux
maim. Le prof. G. Malan ajoute dam un
post-scriptum : « Je souhaiterais que d’autres personnes veuillent indiquer ,û leur
tour d’autres routes et d’autres buts aux
jeunes ». Nous le souhaitom' avecHuî et de
grand cœur. Réd.
2
EN
Que se passe-t-il dans cette ipii^nse ré»
publique dœ Soviets ? Au juste, on ne lé'
sait pas, car on est en présence d’un mystère qu’on ne peut pas pénétrer. Les uns
laissent espérer en bien, mais d’autres
sont pessimistes à l’extrême. Ce qu’il y a
de certain c’est que ce pays est bien malheureux et traverse une crise formidable
dont on ne voit pas d’issue possible. La
Russie, en ce moment, se trouve en présence de quatre üéaux :
La scarlatine sévit avec violence, emportant des, millions d’enfants, et les hôpitaux se trouvent dans l’impossibilité d’accueülir ces pauvres enfants frappés par
l’épii^mie, ^ qu’on voit mourir sans secours, d’une manière affreuse.
Un autre fléau, plus terrible encore,
c’est la famine. Au commencement de janvier, les habitants des grandes villes ont
dû se faire inscrire pour recevoir le « carnet du pain », qui correspond aux cartes
de pain du temps de la guerre et sans lequel personne ne peut avoir du pain, ni
noir ni bis. 11 y a disette de pommes de
terre ; pas de cuir, pas d’aiguilles pour les
machines à tricoter, ce qui signifie des souliers troués et absence de bas à des prix
abordables. Le 7 janvier, on a recommencé
à évacuer les logements de « l’élément des
non-travaiUeurs », c’est à dire de tous ceux
qui ne sont ni ouvriers ni fonctionnaires.
Un troisième fléau non moins dangereux
est l’alcool. Seulement à M<»cou, dans une
année, on a bu pour six millions de roubles. En 12 mois on a pu constater que
6.000 ivrognes sont morts d’intoxication
alcoolique." Les enfants marchent sur les
brisées des parents et sont victimes de
ce fléau. Le Gouvernement, qui dans la
vente de l’alcool a trouvé sa principale
source de revenu, se tait et laisse faire.
Par contre, ce même Gouvernement n’a
pas honte de persécuter d’une manière
méthodique les chrétiens. Ce quatrième
fléau qui afflige la Russie nous touche de
très près et nous fait souffrir. Hâtonsnous de le dire, malgré sa force, sa puissance et sa cruauté, le Gouvernement jusqu’ici n’a pas réussi dans son plan diabolique d’extirper la religion. Il existe encore, en effet, en Russie, 50.000 églises,
avec 500.000 popes ou aides. En outre, le
fait est maintenant bien avéré, les Baptistes, lés Méthodistes et les Menonnites
comptent déjà 6 millions de prosélytes. Le
dictateur Stalin, dur et cruel, sachant à
peine écrire son nom, a contre lui une formidable oppœition, qui se recrute dans
l’armée et dans les classes ouvrière et agricole. Dieu ne permettra pas que l’iniquité
triomphe, et le devoir de tout chrétien est
de demander à Dieu la délivrance de ce
peuple opprimé, foncièrçpient bon et religieux. L’Evftngüe est en marche et trouve
le chemin des cœurs. Que les Protestants
se réveillent, il en est temps ; ü y a en
Russie tout un peuple qui attend et qui
ne demande qu’à se donner. C. A. Tron.
Abpnnements payés et Dons,
(Le «rdoit» est entre parenthèses).
1929 : ßig.ra Magfgiore, Torre Pollice ■Giulia Poët, Newark, N. Y. - Rostagno-Gay
M., S. Secondo (2) - Alice Reynaud, Pomaretto (5) - Reynaud J. Pierre, Montauban
- Gasfar, Breslau, et 1928 (10) - Grill Antoine, Frali (2) - Benech, Paris (2) - Rivoira Giacomo, S. Maria Maggiore - Michelin-SMomon Paul, Bobbio Pdlice - Rivoire
Jean, Angrt^na - Berger Jeanne v. Eostan, 'Vülar Perosa - Monnet Elisa, 'ViUar
PeUice - Beux Michele, Frali - Léger Caterina, Membro, 1“ sem. - Trebino Susanna,
Genova (5) - Rostan Alberto, Frali (2) Peyronel Henriette, Riclaretto - Peyronel
Pascal Aline, Id. - Rostan, veuve, Îd. - Clot
Marie, Id. - Navache Paul, Bobbio Pellice
- Gönnet Etienne, Id. - S. Poët, Mossul Henri Bounous, Paris (1,55). (A suivre}.
COMUNE DI TORBE pellice
ÜFnaO STàTO CIYII-E - TPEW.Ì PTIîrn(!4
Mmt 1 Kotrito ^ OeoeofI
Pebtitalo 8 « 1
Marzo ^ 7 11 3
tâCeraDzo — * + 8 + %
LlVêW CHAIB HEtlIlY 6RENT.
L’évêgue prot^ant C. H. Brent, président de la Conférence Mondiale des Eglises, de 1927, est décédé à Lausanne, mercredi matin, 27 mars, entre 2 et 3 heures.
C’est une des personnalités les plus éminentes de la chrétienté qui disparaît.
Le docteur C. H. Brent se rattachait à
l’Eglise Protestante Episcopale des EtatsUnis, sœur de l’Eglise Anglicane. Il était
né le 9 avril 1862, au Canada, mais était
originaire des Etats-Unis. Il débuta comme missionnaire aux Philippines, où il put
voir de près les ravages causés par l’opium,
et ce fut lui qui présida le premier congrès général contre l’opiüm qui eut lieu à
Shangaï ; ce fut encore lui qui fut délégué
par le Gouvernement des Etats-Unis au
congrès de Genève s’occupant du même
problème, au nom de la Société des Nations. 'Nommé évêque de New-York, et préoccupé du grand problème de l’entente
parmi les protestants, il assista à la Conférence de Stockholm et prépara lui-même cepe de Lausanne, qui devait s’occuper
des principes de foi et d’organisation. La
Conférence de Lausanne, qu’il présida avec
tant de tact, fut son œuvre, et on sentit
qu’elle avait été inspirée par la puissance
de l’Esprit de Dieu. Le grand travail accompli pour organiser cette Conférence
ébranla fortement sa santé.
De retour aux Etats-Unis, et après un
rude travail pour mettre à jour les conclusions de la Conférence de Lausanne, il sentit que ses forces diminuaient, et ses amis
lui conseillèrent un voyage dans l’Adriatitique et le Proche' Orient. Hélas ! à peine
arrivé en Europe, au bout de quelques
jours il fut emporté.
Nous avons connu et hautement apprécié ce serviteur de Dieu qpi représenta les
Episcopaux au Concile des Presbytériens,
tenu à Pittsburgh en 1921. Sa parole vibrante et pleine de foi trouvait le chemin
des cœurs ; aussi le docteur Brent était-il
apprécié de tous les chrétiens et laisse-t-il
un grand vide. Qui prendra sa place pour
continuer l’œuvre de l'Union parmi les
protestants ? Dieu y pourvoira, et saura
trouver son successeur. C. A. Tron.
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. Voici quelques nouvelles
en style télégraphique : Le 23 c. a été béni
le mariage de Barthélemy Chauvie feu
Jean, du Pradutour, avec Simond Emilia
de Etienne (La Crota) ; nos meilleurs
vœux accompagnent ces époux.
— Nous devons enregistrer quatre décès : Bertot Paul feu Pierre (Figieirousa),
âgé de 86 ans, enseveli le 2 c. ; Pons
Edouard de Henri (Coumbalot), âgé de 6
mois, accompagné au lieu du repos le 23
c. ; Pereso Erminia de Ulixe (Coumbalot),
née morte le 24 c. ; Long Suzanne feu Michel (Fé), décédée à l’âge de 79 ans, ensevelie le 25 c. A toutes les familles en
deuil nous renouvelons l’expregsion de notre vive sympathie chrétienne.
— Le jour du Vendredi Saint nous avop§
admis dans l’Efeliise 30 nouvelles recrues,
sur lesquelles nous implorons les bénédictions divines. La Chorale a chanté un
chœur de circonstance.
— Le culte de Pâques a été favorisé par
un temps superbe; auditoire des griindes
occasions, malgré de nombreux cas de
grippe ; pn a remarqué dans l’auditoire,
qui bondait le temple, un très grand nombre de coiffes yaudoises. Le culte a été rehaussé par un chœur de Baci, le Pqd,re
nostro, exécuté par la Chorale.
— Le président de la Cammissùm du
Chant Sméj M- AMphe Ttqp. » Pris contact, la semaine dernière, avec la Chorale
d'Angrpgne, qu’il a la bonté de diriger pendant l’absence prochaine de M-me Lisa
Pons. Nous le remercions chaleureusement
de son concours aimable et très apprécié
— Le Pasteur de la paroisse sera remplacé, pendant sa tournée en HpUnnde, en
avril et mai, par M. Adolphe Combq, pasteur émérite, qui résidera aux Jouves.
Vf
J(PLA1N|, I5tens l’après-n^di du 22 %rs,J
im pouj^ d’amis, avec les pasteurs peRi
et Bostajgpo^ se joignait aux membre|;de^
la famille pour accompagner au chàmp du ''
repos la dépouifle mortelle du pasteur Giovanni Rodio.
Né à Naples en 1859, le jeune Rodio qui
appartenait à une famille distinguée et
possédait de brûlantes qualités inteilectuelles, était destiné aux études de droit
et au barreau. Une profonde crise intérieure survenue à l’âge de quinze ans (il
avait commencé à fréquenter les cultes de
l’Eglise Vaudoise) le décida plus tard à
quitter l’Université contre la volonté de
ses parents pour se vouer aux études de
théo’i^ie en vue de la carrière pastorMe.
Sa famille en fut navrée, et lui-même eut
à endurer les graves conséquences d’une
opposition acharnée. H resta inébranlable.
Après sa consécration au Saint-Ministère,
il fut successivement pasteur à Brindisi,
Messine, Mantoue, Pise, Lucques. H fut
ensuite à la direction de l’Eglise Italienne
de Zurich pendant plusieurs années, et encore à celle des paroisses de langue italienne de Soglio et de Brusio, dans les Grisons. Lorsque la guerre éclata, il quitta
la Suisse pour se retirer à Saint-Jean
avec la compagne fidèle et dévouée de sa
vie, où il put rendre encore des services
appréciés. C’est là et à La Tour que plusieurs d’entre nous eurent l’occasion de
connaître de près cet homme de valeur,
mais dont la santé commençait à décliner.
Nous voulons renouveler, au moyen de
l’Echo, à la famille en deuil, et en particulier à la veuve, M.me Catherine Rodio
née BelJion, l’assurance de notre profonde
sympathie. L. R.
PRAMOL. Le dimanche 17 mars, la
chaire de Pramol a été occupée par le chev.
Eli Long, membre de la Commission du
Chant Sacré qui, par un éloquent discours,
a plaidé, on ne pouvait mieux, la cause
du chant, démontrant au moyen d’exemples quelle est son utilité, sa valeur et sa
puissance.
Un gros merci au nom du Consistoire
et de l’Eglise.
— Dimanche 24 mars, dans une salle de
la cure, a eu lieu l’examen des catéchumènes de première année (non compris
ceux de la classe préparatoire) au nombre
de 14, et ceux de deuxième année, réduits
au nombre de 10. Ces derniers ont tous
été admis et ont confirmé solennellement,
vendredi, leurs vœux de baptême.
Afin d’encourager les futurs catéchumènes a faire une sérieuse étude religieuse,
nous tenons a faire paraître ici le nom
des deux qui ont répondu non seulement
avec exactitude, mais aussi avec une admirable promptitude, à toutes les demandes qui leur ont été faites. Ce sont : Long
Elisa d’jMbert (Ruà), et Long Eli d’Henri
(Arvur).
—- Le dimanche de Pâques le temp’e était
comble. Le temps étant magnifique, toutes
les filles et les mères étaient en coiffe blanche. Le nombreux auditoire pendait des
lèvres du Pasteur qui nous a fait entendre
un excellent sermon de circonstance.
Le culte est rehaussé par un joli chœur
de Pâques, chanté par notre vaillante Chorale, habilement dirigée par M.me Genre.
Bon nombre de personnes ont participé à
la Sainte-Cène. Da\tid Grux.
PRARUSTIN. Actes liturgiques du trimestre janvier-mars. Baptêmes : Rivoir
Ida d’Henri (Ciodana), le 29 mars - Constantin Arnaud de Jacob (Coularei), le 31
mars.
Mariages : Grill Ernest d’Etienne (Campas) et Forneron Aline de Laurent (Rostans), le 26 janvier - G»ùdin Henri d’André (Bric Molere) et Roman Ernestine de
Louis (Crotta), le 14 mars.
Ensevelissements: Outre les dix décès
des mois de janvier et février, mentionnés dans les N. 6 et 10 de l’Echo, nous
avons eu, en mars, les ensevelissements
suivants : le 13, de Odin Ernest Attiho
feu Paul Daniel, 27 ans (Fontanëtte) - le
16, de Bleynat Jacques feu Barthélemy,
75 ans (Lorabarda) - le 19, de Forneron
1^0 de Davic^, 2 jours (Gayots) - le
30, de Constantin Rachel feu Jacques, 36
"ans* ^ulm:-i)^
Noüs enregistrons aussi, avec douleur,
le départ du prof. Jean Gardid, de la Massera, décédé subitement, le 15 mars, à Salerno, et incinéré le 22, à Turin. Bien que
diiinicilic ailleurs depuis nombre d’années,
M. Gardid a tenu à rester membre de son
Eglise de Prarustin, à laquelle il s’est toujours intéressé, pour laquelle il envoyait
régulièrement sa contribution et qu’il a
très souvent représentée à nos Synodes.
Notre vive sympathie est assurée aux
famüles qui pleurent leurs bien-aimés.
— Grâce à un temps splendide, nous
avons eu de beaux auditoires aux cultes
de la Semaine Sainte : le Dimanche des
Rameaux, le jeudi soir (culte liturgique
avec célébration de la Sainte-Cène), le
Vendredi Saint, avec la réception de 20
catéchumènes, et le jour de Pâques, où
ces derniers ont fait leur première communion. La Chorale, dirigée par M. Peyronel, y a exécuté, comme toujours, quelques chœurs de circonstance.
D. V., dimanche prochain, les Mères de
famille et les Jeunes Püles Unionistes,
dans une réunion intime de l'après-midi,
souhaiteront la bienvenue dans l’Eglise
aux catéchumènes reçus. A. J.
RORA’. Nous avons eu, le dimanche 24
mars, la visite de M. Ganz, régent-missionnaire, qui a présidé le culte du matin, a
parlé à la réunion de Mourcious-Fusines
et nous a donné le soir, dans la grande
école du Centre, une très intéressante conférence sur la Mission Suédoise en Erythrée, où il travaille depuis bon nombre
d’années. Le montant des deux collectes
faites a été remis aux étudiants de la Société « Pra del Torno ».
— Favorisées par un temps magnifique,
nos fêtes du Vendredi Saint et de Pâques
ont réuni de nombreux auditoires. Comme
d’habitude, ces cultes ont été rehaussés par
le chant de cantiques et un beau chœur,
préparés par notre Chorale. „æ.
J
SAINT-GERMAIN. Notre culte de confirmation des catéchumènes a eu heu le
Vendredi Saint et nous avons eu le plaisir
de,recevoir au sein de l’Eghse 29 nouveaux
membres, auxquels nous renouvelons les
vœux bien sincères que nous formons pour
leur progrès spirituel.
— Le culte de Pâques auquel a pris part,
comme toujours, un public très nombreux,
a été rehaussé par ùn beau chœur de circonstance dirigé par M. le régent Jahier
et a été suivi par la célébration de la
Sainte-Cène à laquelle ont participé 180
personnes.
■— Avec Pâques, toutes nos réunions de
quartier ont cessé. Parmi ces réunions nous
tenons à mentionner celle qui a été instituée l’année passée au Villar Péroirse,
et qui se tient dans la maison de notre
frère Henri Beux. Nous avons déjà, dans
ce gros bourg, 7 à 8 familles vaudoises travaillant aux « Officine », et ces frères, qui
sont assez éloignés soit du temple de SaintGermain soit de celui du Pomaret, tiennent beaucoup à ces réunions.
— Un autre de nos vieillards de la pa
roisse, Madeleine Constantin, des Çhenevières, âgée de 83 ans, nous a quittés pour
la Patrie céleste. Notre vive sympathie est
assurée à la famille. Reporter.
SAINT-JEAN. Le Vendredi Saint un
grand nombre de chrétiens se réunissait
dans notre temple, désireux d’accueillir
les avertissements les plus sacrés du ”'krtyre et de la douleur expiatoire de notre
Seigneur Jésus-Christ et de se serrer autour des trente cher? catéchumènes qui
étaient reçus en ce jour. Après la touchante cérémonie de la confirmation, rassemblée écouta avec un silence fait de pensées et d'émotion le chant que te jeunes filles de l’Union Chrétienne ayaidht
préparé.
Dimanche, jour de Pâques, le temple
était bondé et plusieurs personnes ne trouvèrent place à s’asseoir malgré le grand
nombre de chaises et de bancs supplémentaires. Be message de pardon et de vie
3
'nouvelle laisse une grande trace dans l’âme
de chaque chrétien, et un nombre exceptionnel de communiants prend part à la
‘»céilébration de la Sainte-Cène. La Chorale
l'chanta avec expression un beau chœur.
La collecte faite à l’issue du temple, en
iayeur de l’œuvre d’évangélisation, donna
la belle somme de L. 300.
— Lundi soir, environ 120 membres de
nos deux Unions se réunissaient dans notre
Maison Vaudoise pour donner la bienvenue
aux nouveaux membres de l’Eglise.
Ce fut une belle et bonne soirée qui, certainement, laissa un clier souvenir dans
tous ceux qui y prirent part.
— Décès. La doct. M.lle Mathilde Bonnet
eut dernièrement la grande douleur de perdre sa chère maman, M.me Marguerite
Bianqni, veuve du pasteur Giulio Bonnet,
âgée de 77 ans. Le Vendreri Saint, à 3 h.,
eut lieu le service au temple ; la sépulture
eut ].ieu à Cuorgné, où son mari était
pasteur.
A la fille dcct. Mathilde, bien connue
parmi nous, au fils doct. Auguste, vicequesteur à Gênes, nous exprimons la
grande part que nous prenons à leur douleur, demandant à Dieu de les consoler.
O. a.
— Fleurs en souvenir de M.me Marguerite Bianqui veuve Bonnet, ses fils docteur
Mathilde et docteur Auguste Bonnet :
Eglise Vaudoise de Saint-Jean, L. 200
Refuge Roi Charles-*Albert, » 200
Orphelinat Vaudois » 100
L. 500
— Dons reçus pour l’Asile des Vieillards.
Suzanne Malan, L. 5 - En souvenir de
M. Jean Pastre, L. 200 de « Consolidato
Littorio » - En souvenir de M. Elisée Davit, L. 1.400 de « Consolidato Littorio » et en
iespèce L. 538,55 - U. C. Rastellini, L. 2jC00
de « Consolidato » - Consistoire du Villar, 50
- Amélie Balmas-Gardiol, Prarustin, en souvenir de ses parents, 25 - Michel Gardiol,
2,50 - Henriette Pasquet, 5 - FamiHe PeyTot, des Peyrots, 25 - Collecte au temple
le 9 septembre (prédicateur M. G. Ristagno), 747,30 - Georges Pons, Si>ezia, 10 Cath. Bastie, 5 - M. Guglielmo Varese, Milan, 25 - Chorale d’Angrogne, 25 - Angeto
Peranzoni, 25 - Cath. Cougn, en souvenir
de sa belle-mère Jourdan Anna, 100 - Eli
Bertalot, Donneloye, 25 - Lisette Lüscher,
5 - Famille Piston-Prochet, 18 - Maria Goggio, en souvenir de Gustave Bounous, 25
- Louis Jourdan, Colonia Vaidense, liOO Barth. Revel, en souvenir de M. Jean Maggiore, 25 - Famille Margiunti, en souvenir
de M. Pilade Margiunti, 500 - Comm. Henri
Ribet, Turin, 200 - En souvenir de l’ancien Jean Pastre : M.me Arthur Peyrot
et ses enfants, 20 - M. et M.me Barth.
Revel, 10 - M. et M.me Giorgio Trossarelli,
10 - M.me Marie Decker, 10 - M.me Fanny
Peyrot-Zürcher, 10 - M.me Marie Viglielmo, 5.
TURIN. Nomination. La semaine dernière eut lieu, à Rome, l’assemblée de la
Banque d’Italie. A ce propos nous apprenons avec plaisir que M. David Pellegrini
a été élu conseiller supérieur de l’Institut,
qui est le premier du genre en Italie.
Nos chaudes félications à M. Pellegrini
pour cette haute distinction. x.
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SOCIÉTÉ DES MISSIONS ÉVANGÉLIOUES.
Nous avons la joie d’annoncer â nos amis
de Paris et des départements que de nouvelles rentrées portent le résultat total de
la Vente des Missions à plus de 710.000 frs.
En ce qui concerne l’exercice financier
de la Société des Missions e’ie-même, la
semaine du 16 au 23 mars nous a apporté
plus de 190.000 frs. Au moment où nous
entrons dans la Semaine Sainte, à dix-eept
jours de la clôture, il nous manque encore
1.790.000 frs., dont 305.000 frs. attendus
de Paris, l.(X)0.000 frs. des départements,
et 485.000 frs. de nos amis de l’étranger.
Ces chiffres sont encore considérables, mais
nous ne pouvons pourtant pas ne pas être
profondément reconnaissants pour Tefîort
considérable qui a été accompli ces dernières semaines : les rentrées de Paris et des
départements, en particulier, sont très sensiblement en avance sur celles de l’an dernier à la même date.
— Le mercerdi 20 mars, la chapelle de
la Maison des Missions était comble pour
le service d’adieu et le cidte de Ste-Cène
organisés à l’occasion du prochain départ
de six missionnaires : M. Ph. Rey-Lescure,
de Nouvelle Calédonie, et M.lle Bowie, du
Lessouto, ont par’é avec beaucoup d’émotion de leurs oeuvres respectives et de la
joie du travail missionnaire.
La Direction
wÆMmm
Les six plus grandes vüles d’Italie. Les
dernières statistiques donnent, pour nos
six villes principaleis, la population suivante, en sensible augmentation, à fin janvier 1929, sur celle des deux dernières années, augmentation due plus qu’à l’excédent des naiæances sur les morts, à l’immigration. Milan passe en première ligne, et
approche du million avec ses 947.077 habitants. Vient ensuite Naples qui tenait le
record jusqu’ici, avec 945.463 habitants ;
Rome avec 880.974 ; Gênes qui a 613.920
habitants; Turin 575.228 ; Florence 276.040.
Viennent ensuite Venise, avec 256.013, et
Bologne avec 245.552.
* »
Pour honorer la mémoire du maréchal
Foch, le Gouvernement français a décidé
d’accorder à sa veuve une pension extraordinaire annuelle de 100.(K)0 francs réversible sur les neveux jusqu’à leur majorité. En outre, il a été décidé de donner
le nom du Maréchal Foch au croiseur cuirassé de 10.000 tonnes, en construction
dans l’arsenal de Brest et dont le lancement aura lieu vers la fin du mois courant.
*! « «<
Le chasse-torpilleur Muggia, nous provenant de la flotte austro-hongroise, après
la guerre, a sombré le 27 avril dans les
eaux de la Chine, entre Hanoi et Shangaï.
Heureusement, il n’y eut pas de victimes
humaines, une partie de l’équipage, avec
4 officiers, ayant été recueillie par un vapeur japonais, et tout le reste a été sauvé
par une jonque. Notre chasse-torpilleur,
enveloppé d’un épais brouillard, s’était
heurté â l’écueil Fiuger.
* * *
Une importante découverte. D’après le
bulletin du Comité central de la CroixRouge, un « électro-technicien » romain
aurait, à la suite de longues expériences,
inventé un appareil pour l’application des
« ondes courtes » à la cure de la tuberculose pulmonaire — dont il était lui-même
atteint — et qu’il a expérimenté avec succès sur sa propre personne. Sur l’initiative
du président de la Croix-Rouge, une Commission de compétents a été nommée dans
le but de faire toute une série d’expériences et de contrôles sur les applications du
nouvel appareil, expériences qui vont être
faites dans un des instituts anti-tuberculeux de l’Association. La cure de la tuberculose va-t-elIe entrer par là dans une nouvelle phase ?
« * «
Le dirigeable Graf Zeppelin a atterri à
Friedrichshafen le 28 avril, après avoir
parcouru 8.500 km. en 82 heures de voL
Le voyage Allemagne-Terre Sainte a donc
été achevé sans interruption et sans le
moindre incident. On remarque que pour
le parcours Jérusalem-Athènes (1.750 km.)
il n’a employé que 11 heures, et qu’en
moins de deux jours et demi le Zeppelin
a fait 6.500 km. Pour ne pas heurter les
susceptibilités de l’Angleterre, le commandant de l’aéro-nef a résisté à la tentation
d’atterrir à Jérusalem, se bornant à planer sur la vüle le temps nécessaire pour
permettre aux voyageurs d’admirer le panorama. Pour des raisons analogues, il s’est
également abstenu de voler sur l’Egypte,
prétextant les conditions défavorables du
temps.
Un record de la marine italienne. Le
sous-marin Goffredo Mameli, construit
dans les chantiers de Tárente, vient d’effectuer, dans les eaux de la Spezia, la
preuve définitive pour la réception (colla,ùdo) et a atteint, à cet effet, la profondeur de 117 mètres, une cote dépaissant
celles qui avaient été obtenues jusqu’ici
par toutes les marines du monde. Le Mameli est le premier d’une série de 4 submersibles projetés par l’ingénieur Ferdinando Cavallini, et filera 17 nœuds à
l’heure.
Un cycle de conférences de caractère
historique, archéologique et littéraire sera
tenu dans le courant du mois de mai, au
théâtre grec de Ssrracuse. Ettore Pais tiendra la première sur la « dernière phase de
la grandeur de Syracuse ». L’illustre Enrico Ferri parlera sur «les délinquants
dans la tragédie grecque ». Dans les intervalles, entre une conférence et l’autre, on
jouera dans le même théâtre les tragédies
fameuses : « Iphigénie ep Tauride », d’Euripide, et « Agamemnon », d’Eschyle.
* H! -j!
. L’gyintion italienne en progrès. Voici
quelques données précises sur notre aviation civile pour le 1928. Nous avons 14 Hgpes en exercice à caractère national qt
international, d’une longueur totale de
kpi. 8.644. Il y eut 4.561 voyages et environ 16.000 voyageurs, avec 167.000 kg. de
bagages, 60.000 de marchandises et plus de
20.000 kg. de jioste. Qn n’eut pas à déplorer le moindre accident parmi les voyageurs. Il ressort de ces chiffres que l’aviation civile italienne est classifiée désormais
parmi les premières d’Europe, à tous les
points de vue.
î: * üc
A propos du déluge, le Journal de Genève
informe ses lecteurs que M. L. WooHey a
trouvé à Ur, en Mésopotamie, une couche
de limon de huit pieds d’épaisseur, entre
deux terrains contenant des traces de civilisations différentes. M. Woolley en tire
la double conclusion que ces alluvions limoneux proviennent d’une formidable
inondation, d’un déluge survenu au 4' millénaire avant Jésus-Christ, et que ce déluge est celui dont parle la Genèse. Mais
le prof. Gampert, de l’Université de Genève, estime que c’est aUen trop vite en
besogne. On sait, dit-il, que la tradition
biblique du déluge provient d’une tradition babylonienne et qu’il y a d’autres traditions même plüs anciennes mentionnant
un cataclysme fluvial ou maritime dans
cette région irriguée de la Mésopotamie.
Mais « vouloir tirer des alluvions limoneux
d’Ur une preuve en faveur de la théorie
de l’inspiration littérale dé la Bible, est
vraiment étrange, pour ne pas dire plus ».
Il conclut ses réserves en disant « qu’il
convient pour le moins d’attendre avant
de tirer des conclusions historiques et surtout dogmatiques ».
On eberebe JEUNE VAUDOISE, bien
recommandée, pour famille américaine
présentement à .Turin. — S’adresser:
Doct. Malan - Ravadera - Torre Pellice.
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dott. Augusto, nell’impossibilità di farlo
singolarmente, ringraziano tutte le gentili
persone che parteciparono al loro dolore,
accompagnando all’estrema dimora la salma
della loro cara Mamma , ■ «
ili mini M
0 che con parole, scritti o fiori, furono larghi di conforto e di simpatia.
Ringraziano in particolar modo il por
stare sig. Eli Jahier, vecchio amico di fa~^
miglia, i pastori sig. Emilio Tron e sig. Bartolomeo Gardiol per Vassistenza spintuaieprestata alla cara Estinta nei suoi vltimi^
giorni e per le nobili parole pronunziate
ai funerali, ed il pastore sig. Bartoloniep
Soulier, che celebrò il servizio funebre al
cimitero di Cuorgnè.
Esprimono pure Ditta la loro riconoscenza alle vicine di casa sig.ra Lina Pasquet e sig.ra Margherita Bertotto, per
l’amorevole assistenza.
Luserna S. Giovanni, 2 Aprile 1929.
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGRGGNA - Pastore : Davide Fchis.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Eonico Ti-on, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore : Giovanni Miegget
FERRERÒ - Pastore: Luigi Miool.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLAREtiO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
PORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Pietro Chauvie.
FRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
FIUME - Chiesa: Via Sem ¡Benelli, 6 - Pastore : Corrado Jalla, Salita Flanatìca,
Casa Benco al Calvaria
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeonl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evan^lista
G. B. Azzarelll.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica,
SANREMO - Cliiesa : Via Roma - Pastore :
■ “ Ùjto Jauni, ivi.
ABBA2IA - Chiesa - Pastore : Corrado Jalla,
da Piume.
AOSTA - Chiesa ; Rue Croix de VUle, 3.
BARI - Cliiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorlna, Via Mirabello.
BOKDIGHERA - Chiesa; Piani di Vallecrosia
- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore ; G Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pa
• store : Eugenio Revel, ivi.
QHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
COAZZE - Sig. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
' D. Revel, ivi.
CORATO - Càiiesa Evangelica ; Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - AnzianoevangeUsta Pietro Varvelli.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynìer, ivi.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastoie :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore ; B. CeRi, Piazza Missorì, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Clùesa: Piazzette Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet.
PALERMO - Chiesa; Via Spezio, 41 - Pastore ; Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BUlour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza San
Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonneit, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci. 16 - Pastore : Alessio Bahnas, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. teoL Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA - Chiesa; Via Umterto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo Soiilicr, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chie.sa : Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastoire : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Cliiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; F. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Oorsani.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould).^|^
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore r
Pastore F. Hommani. .* 5-5
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Po- p
maretto, a Torino (Via Berthollet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Luserna,.
San Giovanni (Torino) - Direttore : Paatore : J
Davide Forneron, Torre Pellice. »
RIFUGIO PER INCUIUBILI «RE CARL©- H
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni..
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.. J
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle- P
Valli Valdesi : Careroa, Dovadola, Grotte^ 1
Pacliino, Palermo, Rie.si, Rio Marina, Salle,. ^
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
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UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabcl,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore ;
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVriTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Ernesto Tron - Pastore emerito: D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento deColonia - Rep. 0. del Uruguay) - Pastore :
Enrico Beux - Pastore emerito: PietroBounous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastore: Enrice.
Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - R<^>..
0. del Uruguay) - Pastore ; Guido Riwir.,
COLONIE RIACHUELO-S. PEDRO - Pastore :
Guido Rivoir.
OMBUES DE LAVADLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Evangelista Daniel Breeze.
COLONIA MIGUELETE - Evangelista Darriefc
Breeze.
SAN SALVADOR (Cañada de Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista:
G. E. Gönnet.
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore : Silvi«.
Long.
COLONIA BELGHANO (Est. Wüdeirmuth, F.
C. C. A. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) -■
Pastore : Levi Tron.
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Sangue Valdese, S. P. G- (Dramma storico in Un Prologo e 3 Atti)
Marchese di Pianezza, G. Rostain (Dramma storico iti 4 Atti) .
Lettere di un carcerato, A. Muston (Biografia ed epistole del
martire G. L. Pascal)...........................
Storia Letteraria della Bibbia:
1° 1 libri storici dell’A. T., T. Bongo.........................
2“ 1 libri dei Profeti d’Israele, Ern. Comba
3“ I libri poetici e gli Apocrifi dell’ A. T. - Il Canone e il Testo
dell’A. T., Ern. Comba......................................
4° I libri storici del N. T. - Il Canone e il testo dell’A. T. - T. Bongo
5® Le Epistole del N. T. e l’Apocalisse, Ern. Comba
I cinque volumi insieme . ....................................
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