1
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Pour VExtérieur au liureau d'A^roí'Mstrftítíoíi. "■*
i .Se^nibre Í8^
N. 36
Ün Olí .plusieurs nnmíros sopa,
rés, aeraíitttUsí avant. íó tltago
10 cont. obacun.
Aunonoes : 25' cnúfcÍmB&: ïiwrlldfeif«.
Los eytvois font par
(et^ys rsoommdf^é^ op. í»ír ftinítirdtUít sur le Bureau de Pei‘úsa
An/ektiM. ■ ÍU
Pour la RÉDACTION s'adresser
ainjtìàì AVâDt'riitstîtm du Ti'mifin/
Polparotto (PiïierOÏo) Italie.
0?¿){W5 J’AÜMüN^TRMTOffÍ;
.seraliisi: A rA.dministïatibû Au
Pôiaa.feÈto (Plnerblo!}
Italie.
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Çwrei^ofMtaflcev —; Oi.scour»
i|<\ kimH’Vsuc les X('!ïd,ls—. !?ev)vo,lli‘s da,
lîi Wisbniii ini Les»ij|]lo.,, —. Nmividlcs d«,
l'Kvtingélisa'tiiiti. Ÿd/riMi^. — Àds,
4 Sept'eualbre
4 (|flelqoé ehose itialkùf est bon
. ~~ ■ -il
Il l’est même à .plusieurs choses ;
et, tout d’abtird ;V ¡¡’une des plus
esseiitiellps : « l’a/ïliotipu .apprend
à cire attentif à la.pavpl.e,». Lorsque,
l’affliction humilie en réveillant la
consfiepcç,éndormie,. ou engourdie, en no:ü,s raf^pelapt notre ingratitude pouf les iiieus reçus çt nos
lransgre3.sions, multipliées, ^elle
nous place devant,pieu dans les disposi.tions voulues pour recevoir do
lui consolations, délivrances et bénédictions nouvelles. Le malheur,
c’est-à-dire, cet accident, ce fléau,
cet échec impirgyu dans une en
(i 1 ur ■ V I .
•Vtiimiii .¿a mÉâ .l-a,
treprise , cette infirmité q.ni n®us
arrrète au milieu d’un travail né-.,
cessaire, tout cela nous ptiiêclie;
notre faiblesse et notre ‘iippjijis-:
Cp4#i
que* pd’us loubiious sï'iaciieinupt
dans la prospérité et duquel HpuS;
avon.s rêvé peut-être de aou&T,en-.
dre indépendants. Fui^ ¡eapqrfty,
pour le chrétien,,,seulement,;
r^itlheur (ow Vaiïïictio.u)]i«.,produit:
la patience, la patience Vépppuve
e t 1 ' é P r e U ve r es pér an çe ,i, ,q U i; (jU e
confond point ». .(.¡j ; f,[;
Dans un autre sens, enqO:ru.,,.p!Ïq®
rapproché de celui que
eu en vue,en citant ce.dluJtP^iPi9h
pulaire et proverbial dans
les langues, N’arrive-t-il pas.queP
qiiefois que les victirpes d'un,dé-'
sastre quelconque., ,incendie.jpu
inondation, se trq.gv.^nt défi7
nilive avoir gagné ^à’le s^bir,
c’est-à-dire, avoir été par la Charité publique ou privée, plus que
dédommagés des per^^ encourues? Ce fait n'est pasFfripent,
mais il arrive quelquefiiil^;.
2
,.282.
Ce qui se voit, grâce à Dieu,
beaucoup plus fréquemment c’est
la promptitude et l’abondance des
secours, qui affluent d’une manière
merveilleuse partout où il s’agit
de soulager quelque grande misère
publique, lorsqu’elle est causée
par un fléau de Dieu. Nous en
avons souvent fait l’expérience
dans nos vallées, et nous l’avons
faite récemment encore, lorsque
l’appel adressé par la Table en
faveur des victimes des avalanches a été accueilli avec tant d’empressement et qu’il y a été répondu
avec une libéralité que nul n’aurait
osé espérer.
Que beaucoup d'amis du dehors
soientvenusgénéreusement ànotre
secours c’est ce qui nous a vivement touchés, sans nous surprend»e ; il- no*e' y ont aecoùtumés'.
Que nos frères de la plupart des
églises de notre évangélisation se
soient empressés de nous témoigner leur sympathie ; que les vaudois de l'Uruguay et ceux de Marseille aient concouru joyeusement
à cette œuvre de charité ayant
pour but de subvenir aux nécessités des nombreuses familles des
vallées plus ou moins gravement
atteintès par le fléau, c’est ce
dont‘ iious nous sommes vivement réjouis. La solidarité entre
les membres de la famille chrétienne, même lorsque "d’immenses
distances les séparent les unes
dès autres f n'*est donc pas un vain
mot.^r- MaTs nous ne craignons
paÎ de l’avouer; ce qui pour nous
est quel^que chose de particulièrement boii produit par le malheur
de <|uel(fues-uns, c’est l’occasion
qu’il a donnée à la population
vaudoise de nos paroisses d'exercer la bienfaisance, qui n’est
pas encore cette c/toMié à laquelle
rapôtreattribuel’accomplissement
de la loi, qui n’est pas d’avantage
un moyen de sauver son âme,
qui n’est pas encore une vertu
essentiellement chrétienne, mais
qui n’en est pas moins, lorsqu’elle
s’exerce dans un esprit chrétien,
une de ces œuvres qui suivent
dans son repos le chrétien qui est
allé s’y l’eposer de ses travaux.
En les jugeant avec la plus grande
bienveillance, il faut dire des vau■ dois de toutes nos paroisses et du
très grand nombre, dans celles
qui ont déjà fait le plus de progrès, qu’ils ont encore beaucoup
de chemin à faire afin d’apprendre
à donner selon leurs moyens pour
les œuvres del’Eglise etles besoins
de leurs propres paroisses. Au
fond de Cette répugnance de plusieurs et< de'«cette, ohicheté de
plusieurs autres il y a, croyonsnous, autant si ce n’est plus de
défiance que d’avarice. Ge qui le
prouverait c’est cet élan de générosité qui en saisit un bon nombre
(non pas tousl), lorsqu’il s’agit
de pourvoir à un besoin extraordinaire. Ils suivent volontiers leur
sou, ou leur franc, jusqu’à-ce
qu’ils le voient changé en un morceau de pain où en une pièce d’habillement.
Et comme ils ne peuvent pas
suivre leur offrande au loin ches
les peuples payens auxquels on
apporte l’Evangile, ni même dans
notre champ d’évangélisation, il
est'fort difficile et quelquefois
3
impossible de rien obtenir d'eux
pour ces 'œuvres excellentes. Ils
ne voient pas si loin que cela; il
faut que ceux qui le peuvent leur
prêtent leur lunette et leur apprennent à s’eii servir. Ce sera un peu
long, mais qui sait si, en s’y employant de tout son cœur, on ne
parviendra pas à entendre tel de ces
indifférents d'aujourd’hui déplorer le temps perdu et se plaindre
dé ne pouvoir donner que si peu.
Après cette très longue introduction, le Témoin- qui a ouvert
la souscription en'faveur des victimes des avalanches au sein des
vallées, accomplit un devoir au
nom de la Table, comme au sien,
en publiant aujourd’hui un compterendu complet du montant des
souscriptions et de la distribution
qui en a été faite.
Nous ne nous donnons pas
compte de fr. 305,85, collectés par
madame Emma Pasquet-Monnet;*
remise au pasteur de Pomaret et
répartis selon ses instructions,
non plus que des fr. 908,70 reçus
par messieurs les pasteurs d’Angrogne et d.es 120'..transmis directement au pasteur de Villesèche.)
La Table a reçu la somme de
fr. 8389,45,^ qu'elle a distribué
comme suit, en ayant eu grand'
soin de prendre auprès de personnes de sa confiance , et surtout
auprès des consistoires intéressés,
les renseignements les plus propres à la diriger.
1. Alapar.® de Massel ff. 696
2. A celle de Périef
ManeiÜe pour Cha- ''
brans.............» 2950
A reporter Fr. 3646
1— — — ~—
Report F: r. 3646
3. A celle de Villesèche » 1273 45
4. Id. Pral . . » 100
5. Id. Angrogne » 1405
6. Id. Rorà . . » 140
7. Id. St. Jean . » 280
8. Id. La Tour . » 125 ,
9. Id. Bobi . » 50
10. Id. . Villar . . » 680
Il reste en caisse pour
des besoins analogues » 690
égal
fr. 8389 45
Total
Tour la Table et le Journal
P. LaNTAHET. ;
'i ..
U programme (In prochain Synode
Le Synode vaudois doit s'ouvrir, à
La Tour, lundi 7, courant, à 2 heures
de l’après-midi, par un service de
consécration présidé par M'' D. Rével
évangéliste à Ivrée, Essayons de nous
rendre compte du travair qu’il est
appelé à accomplir dans l’espace dé
quatre jours.
Nous disons quatre et non pas 41|2,
car si les deux heures disponibles
après le service d’ouverture de lundi,
nous donnent la liste des membres
du Synode, un bureau définitif nommé et installé et l’horaire des séances,
c’est bien assez. ‘ .
Le' mardi sera pris' par l’examen
de la gestion de la Table précédé de
la lecture du rapport dé la Commission examinatrice. — Sur quoi roulera
essentiellement ladiscussion? C’estce^
qu’il n’est pas faciie de dire. Mais
nous espérons que l’on coupera cbiirt,
cette année surtout, à tout ce qui
revêt le caractère d’une simple i
vation, 'si ' intéressante
qu’elle’
et . si^'utile
phîsse paraître. Dan's"une as-
4
semblée délibérante qui a beaucoup
de begqgne devant soi, le genre observations, recomnaatulations, félicitations,. regrets et autres plus ou
moins,académiques et tous mangeurs
de temjps, doivent céder le pas au
travail plus pressant, plus pratique,
aboutissant à une délibération de
rAssemblée,
Si Tbn parvient dans la journée de
mardi à terminèr l’examen de la gesX lion-'ije la Table et’du Conseil de
théologie, c’est signe que l’on est
décidé à faire du travail.
Dans ce cas, le mercredi sera pris
par l’examen de la gestion du Comité
• d’Ilvajjgéljsatjon dans sa partie ordinaire, d’abord, et ensuite dans sa
partie extraordinaire qui concerne les
conditions d’union avec l’Eglise Libre
d’Italie. II pourrait bien se faire que
eetle grnve queslipn prît moins de
Ippaps jqii’pn ,ne .pense, ^ s’il àl’rîve
qu’une prpposiiion, convenablement
rédigée, réunisse les suffrages d’une,
majorité considérable. Nous avouons,
ppua’.notre part, qu une prpposiUon
dans le genre de celle qu’a exposée,
dans le numéro 34 du rémow, M. le
professeur Comba , nous sourirait
plus qu’aucune autre. J1 est vrai qu’elle
ne tranche pas la question délicate du
nom que devra porter l’église unip;
mais c’est précisément en cela qu’est
son à,van,tage. D’union, , que tous désirent 'egalement, est ainsi obtenue,
lahdïs’ qu’on laisse à ¡’avenir de résoudre une {question qui paraît loin
d’être rnûrp anjourd’hui*
Dans là pratiqué, et pour longtemps ehcoie, le nom d’Eglise vaudoise,aurà' l’ascendant; et lorsque,
grêce à de houyèlles ac^jpnctiohs et à
la bénédiction dé Dieu sur son œuvre,
le nom « d’église évangélique il3lipnnç » apra conquis sa place au
soleil dans rhis.toire rpligieuse eontemporaine, de manière é être généralement connu et respecté, alors le
nom de vaudois dira volontiers, çpmme Jean-Baptiste; «Il faut qu’il croisse
et que je diminue ».
Qui sait qu’il ne spit possible de
passer encore en revue la gps lion de
la Commission desflôpiianx sur la fin X
de la séance de mercredi?! Aulrpfléent,
il faudra y consacrer les dppx pcernière.s heures du jeiidi piatin, avant
d’entendre, en séance extraordinaire,
le.s députations étrangères qui seropl,
cette année, s’il plaît à Dieu, plus
nombreuses que l’an passé. Déjà nous
pouvons compter sur des représentants de l’Eglise Presbytérienne Unie
d’Ecosse, de l'Eglise Libre d’Ecosse,
de l’Eglise Libre du Canton de Vaud,
de la SociétéËvangé'li'que de Genève,
de la Société des Missions de Paris,
etc.
L’après-midi pourraitêtre eonsafi'ée
à la discussioin des modifications de ^
la Constitution , proposées par trois
paroisses.: La Commission ohargée d’étudier la question ide la position des
ministres.igui, tout en étant Siur le
rôile, ne ,dépendent ¡pas directement
dîune (de lies çoippissions admjjpstraijws, ppurita ..présenter ensuite spn
rapport dont les çonclusiqUiS, ,y- pn
peut le prédire sans être prophète ,rdonneront lieu à Uiuç discussion pip
Resterait, polir le vendredi matin...,
plus de besogneiqu’il n’en jaiit pour
remplir une séance ; rapp_ort d’une J
Commission sur la - version italienne .
(du N. , T. du prof. A. Rével; rapporl"-^
5
(Je la Cornmission cliaigée de revoir
le projet de Liturgie; rapport (Je la
Commission des propositions et discussion des plus importantes parmi
ces dernières. Puissent-elles ne pas
être obligées de défiler an pas de
course, chassées par rimpitoyable
fouet du Président!
/ Dans l’aprés-rnidi, nomination des
diverses commissions adnoinislrativos
et clôture de la session.
*
★
Voilà bien un programme qu’on
peut appeler chargé- Aurons-nous assez
de sagesse et do persévérance pour
arriver jusqu’au ¿ou,t? Que, l’Eglise
demande à Dieu, pour ses représentants, une abondante mesure de « l’Esprit de force, d’amour et de sagesse ».
H. B.
(fforreeponbancc
To,rre f'eUiae, 30 a<îiU ISH;’).
A M. le Directeur du Té?now.
Chei" fit homré Monsieur i
Permeltez-moi d’ajouter quelques
mets auK observations de votre patient
et intéi'essant Sa^utmtor.
Ppyr por,ter, un jugement équitable
d^3, U,ue,iq;u^tiqn d’bjstoire ou de
sig,lis,iique (la slalistiquo n’est que
de rbiatqire eq chilfreajii i,l faut tenir
cotnpto tie plusieurs éléments ou
de plusieurs mesures. La quantité
seule, le poids brut nesuiTisent pas;
le tetp/PS on la durée de l’ceuvre, les
forces OU l’intepsité :des divers agents
doivent eptrer en ligne de compte
et ne pas être mis au panier, sous
peine tJ’erreur,,
,1e rn’expUque, Le djstriict PimonteLi^uriu-'Ni%za. occupe Iq première’
place dans l’habile tableau statistique
de Scrutator. Pourquoi? Tout simplement parceque, humainement parlant, l’œuvre est beaucoup plus ancienne dans ce district et parcequ’il
possède 5 grandes et fortes églises,
forces ou agents qui contrebalancent
les minorités numériques et financières des petites églises et stations.
Pour les églises de Turin et de Nice
(ramo ituliano} nous croyons même,
sans une ombre de médisance, que
les finances sont fournies en grande
partie par les 2 rmni fmncese e valdese della parrocchia.
En vertu de la même loi nous
observons que le district Lowôàr'iioVenëto-Emilia n’occupe qye le second
rang dans le lable^m'Ue Scrutator,
tout simplement parceque l’œuvre y
est plus récente (I860), et parceque
les minorités numériques et financières (à ce dernier égard il y a même
des nullités) absorbent ou noient les
deux ou au plus trois églises importantes de ce district.
L’Eglise de Milan, à elle seule, a
donné plus de'la moitié de la somme
totale (Ju district et chacun de ses
membres, en moyenne, a contribué
L. 20,78. Elle ne figure dans les notes
statistiques de Scrutator qu’au dernier
rang, tout naturellement absorbée
par les minorités ou les nullités financières du district.
G’est le songe de Pharaon. Que le
Dieu de Joseph et des fidèles de l’ancienne et de la nouvelle Alliance nous
donne la force de combler ces vides,
de secourir ces disettes.
Espérant que vous aurez la bonté
d’insérer ces quelques lignes , je suis,
M. le Directeur, avec une parfaite
considéialion
y.
Votre dévoué en J. C.
pAOtü Longo,
6
Discours (fe Finiiey sur les réveils
Ces discours vont être, nous l’espérons, réimprimés en un volume de
plus d,e 400 pages in 8“, au prix de
deux francs. Ils sont en souscription
auprès de M. Dardier, Oratoire, Genève. Nous souhaitons que non seulement les pasteurs, mais plusieurs
membres de notre Eglise se procurent
ces discours. Il s’y trouve plusieurs
choses qui nous sont plus ou moins
étrangères; les presbytériens y sont
assez souvent critiqués, les méthodistes y sont un peu plus loués,
mais, somme toute, c’est un livre qui
ne peut manquer de faire du bien.
Il excite le zèle de tous à travailler
pour le salut des âmes.
Les sujets qui y sont traités sont
les suivants: « Ce que c’est qulim ré» veil religieux, — Quand on doit
» s’attendre à un réveil. ~ Des mo» yens de produire un réveil. — La
» prière efficace, — La prière de la
» foi. — L’esprit de prière. — Être
» rempli du Saint-Esprit. — Assem» blées de prière. — Moyens à employer
» à l’égard des pécheurs. — 11 faut de
» la sagesse pour gagner des âmes.
» — Un ministre fidèle et sage aura
» du succès. — Gomment il faut pi:ê» cher l’Evangile. — Comment l’église
» peut seconder les ministres. — Me9 sures à preadre pour fïivoriser les
» réveils. — Obstacles aux réveils. —
» Nécessité et effets de TUnion. —
» Fausses consolations données aux
» pécheurs- — Instrucy'ons aux horn» mes convertis. — Instruction des
» nouveaux convertis. - Les chrétiens
» déchus. — Progrès dans la grâce.
Pour donner une idée de l’esprit
dans lequel sont faits ces discours
voici un fragment de celui qui est
intitulé: Comment t’églisè peut seconder les ministres.
fl En pratique comme en théorie,
repoussez loin de vous l’idée que c’est
au ministre seul de réveMler les âmes.
Nombre de personnes inclinent à prendre une altitude passive sur ce sujet,
et croient n’avoir rien à faire du tout.
Eli es ont un ministre qu’elles paient
pour les instruire et qu’elles vont
régulièrement écouler; puis, elles
s’imaginent avoir beaucoup fait, et
n’avoir plus d’autre Soin que de s’asseoir dans le temple et de recevoir
la nourriture qu’il leur donneLui, de son côté, est tenu de prêcher une doctrine bonne, agréable,
qui leur fa.sse de bons coussins; et
c’est ainsi qu’elles s’attendent à aller
au ciel. Je vous dis qu’elles iront en
enfer, si c’est là leur religion. Le
chemin du ciel est ailleurs. Soyez
sûrs que partout où cet esprit l ègnera,
l’église, quelque bon ministre qu’elle
ail, restera plongée dans la mort.
Elle pourra voir son ministre déployer
toute sa .fidélité, mettre en jeu-tous
ses talents, toute son éloquence, et
finalement se tuer d’efforts sans avoir
rien obtenu ou pres^fiire rien.
Sans doute un réveil pourra éclater
sans la coopération du trôupeaù dans
un endroit où il ne se trouvera'pas
d’Eglise, ou bien lorsqu’elle’tie sèrait
composée que de quelques membres;
j’en ai ¡vu des exemples frappants;
dans ce cas-là Dieu accommode sa
grâce aux circonstances, comme il le
fît quand les apôtres tiraient chacun
de son côté pour annoncer l’Evangile
au monde.' Mais où les’^'moÿens se
trouvent. Dieu veut qu’on les’emploîe.
J’aimerais mieux qu’il tfy ■ eût pas
d’église du tout dans un endroit où'
je voudrais produire un réveil, que
7
.287
d’en sentir tinc qui lefuserail de
mettre la main à l’œuvre. Dieu veut
que son peuple crie à lui pour obtenir
des bénédictions. L’inHiience d’une
église qui ne veut pas travailler est
pire que l’inlidélité. Quoiqu’on puissent penser quelques-uns, il n’y a pas
possibilité d’occuper un terrain neutre
quand il s’agit de réveil.... Si un
homme con)battait ouvertement le
réveil, on dirait de lui qu’il n’a pas
de religion, on l’éviterait; mais en
restant entre deux eaux, il conservera
son iniluence, et accomplira pleinement les désirs du diable.
Une église qui entretient un ministre devrait se rappeler qu’il n’est
qu’un conducteur chargé de la diriger
dans ce qu’elle,doit faire pour la cause
de Christ. On trouverait étrange à
des hommes de se choisir un général
et de le laisser ensuite aller seul à
la bataille; mais ce ne serait ni plus
absurde, ni plus pernicieux que de
jeter toute la charge d’une œuvre sur
un ministre et se contenter d’assister
à ses sermons... ^ (Continue).
l\ouvelles de la ülissioii do {.«.ssoiil»
Léribé. — Par une lettre adressée
à la Table Vaudoise, nous apprenons
que nos chers amis M. et madame
Weitzecker continuent heureusement
leur œuvre dans te vaste district de
■Léribé, qui leur est confié. Il y a
encore là 10000 païens contre 200
chrétiens, ce qui rend très-nécessaire
le travail des maîtres-évangélistes et
la mission plus ou moins itinérante.
Celte œuvre qui est iaif;sée à la charge
du missionnaire demandei ait, chaque
année, non moins de 2500 àSOOOfr.
Notre frère M. Weitzecker attend que
les églises évangéliques des.iVallées
et de l’Italie lui fournissent régulièrement une bonne partie de cette
somme, comme le font, par exemple.
les églises suisses pour les districts
confiés à un missionnaire sorti de
leur .sein.
Tout en remerci.ant les personnes
qui ont contribué à réunir une petite
somme, l’hiver dernier, pour les affai nés et les catéchistes de Léribé,
M. Weitzecker fait un appel à tons
les chrétiens qui, parmi nous, désirent
sincèrement le progrès du règne de
Dieu et les supplie cie ne pas l’oublier
lui et son œuvre.
A la date du 13 juillet, il y avait
déjà trois semaines que notre frère
prêchait en Sessouto, la langue des
indigènes, avec le secours de quelques
notes, seulement.
En recommandant l’appel que nous
adresse M Weitzecker, nous croyons
utile de déclarer, comme il le fait
lui-même le tout premier, que nos
églises ne doivent, en rien, diminuer
leurs dons en fàveur de l’œuvre générale dirigée par la Société des
Missions de Paris, mais s’imposer de
nouveaux sacrifices pour faire face
aux be."^oins particuliers du district
de Léribé, auxquels le missionnaire
doit pourvoir.
Le temps nous manque pour nous
étendre d’avantage aujourd’hui. Nous
reviendrons sur cet important sujet,
chaque fois que nous aurons quelque
nouvelle de nos chers amis de Léribé.
Qu'ils reçoivent, en attendant, l’assurance que leurs frères d’Italie ne
les ont pas oubliés. .i. p. p.
nioavetles ilc t’livaiigélisali«n'
Lu Sardaigne. — C’est toujours une
heure bénie, pour nous, que celle
où il nous est donné d’entendre un
de nos frères nous entretenir des
progrès de l’œuvre de Dieu dans notre
patrie.
L’assemblée qui a eu l’avantage,
dimanche soir (23 août), d’assister à la
réunion du Temple neufde LaTour, a
été édifiée par le.s intéressants récits
que notre arni, Mr. G. Qufittrini, pasteur évangéliste à Livourpe* nous a
faits sur sa deuxième tournée d’évangélisation dan.i Pile de Sardaigne,
8
Les fmiles auxquelies M. QualErini
avait pu s’adresser, lors de sa première visite, avaient presque disparu,
du moins à Tempio; mais son oeuvre,
quoique moins visible, a été bienfaisante. Partout, et spécialement à la
Maddalena, le messager de l’Évangile
a rencontré des cœurs ouverts pour
l’écouter el quelques âmes affamées
et altérées de vérité. Il y a là un
grand encouragement.
Outre la superstition, le grand
’ennemi à combattre et à vaincre c’est
l’incrédulité déclarée même chez ces
pauvres insulaires.
Les ouvriers et les ressources manquent pour évangéliser tant de villes
et dé gros villages de la province de
Sassari, où notre frère a été bien
accueilli. Adressons-nous avec plus
de foi au maître de la moisson.
.1. P. P.
Pays des Bcchuanas. — Il paraît
que nous nous étions trop pressés en
annonçant, dans notre numéro du 14
août, que l’Empire britannique avait
étendu son protectorat .sur le Pays des
Béchuanas. Le colonel Stanley, lenou-^
veau seeréiaire d’Etat pour les colonies,
a répondu; depuis, à une députation
do membres du Parlemant et d’autres
notabilités que le Cabinet actuel ne
pouvait accepter roffre particulière du
chef Kliama el qu'aucune décision
n’avait encore été prise au sujet du
Béchuana-Land en général.
M Hmri Mil,ne~Edwards, membre
de' l’Institut, professeur de zoologie
au Muséum el à la Faculté des Spiences de Paris, cornmandaur de la Légion
d’honneiir, est itiOrt le 29 jnillei, à
l’âge de 85 ans Successeur de Cuvier
à l’Académie des Sciences comme à
la Soi bonne il avait dignement .soulenn ciy glorieux héritage et conquis,
pilr ses ouvrages d’anatomie, de physiologie} et d’histoire nalureliô, une
réputation aussi étendue que méritée.
Tout le monde savait qu’d était spirilualfete, mais, comme il ne « pra
tiquait» aucun culte, peu,de gens se
doutaient qu’il fût protestant, aussi
bien que son prédécesseur Cuvier. Il
l’était cependant, et c’est M. le pasteur
Viguié qui a été chargé de présider
son service funèbre.
EKRATA COKRKÎE: A l'article; Qu,elqwn
chiffres, inséré dans notre précédent imméro, p. 28Ó, ligne 1, an lieu lie « 2|8
pour centi lire - ’J et Îi8 pour ceni ».
y-wis
L’assemblée générale de la Société
dl’histoire Vaiuioîse est convoquée
pour mercredi prochain, 9 septembre,
à sept fleures et demie du soir, dans
la salle dite du Svnode, attenante au
Collège.
La Tour, le 2 septembre 1885.
Pour le Bureau
B. TiiOiN, Président.
Les amis de la Société serohl admis
avec plaisir à la séance.
AiNGUÜGNE
L’Ecole de filles est vacante.
Adresser au plus tôt les demandes
au Syndic ou au Pasteur.
Ou demande pour l’Ecole de fille.s
Vaudoise de Pramol une maîtresse
munie du brevet. , ,
S’adresser soit à M. le Syndic de
Pramol soit à M. le pasteur do la
Paroisse.
TO un K PFJjJCE
Nel concentrico di Torre Pellice,
casa da vemtcre con giardino irri- •
gabile ed acqua potabile.
Rivolgersi iri Torre Pellice dal sigffor
Robertc cftv, Pietro ed in lHnerolodt\\
signor Brnbsto Robert.
EtiKEST RoltÉRT, (lérant et Adminulrateur.
Pignetely tinprim. ChiatitdVe et MasCaretli,
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