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^ixante-quatrième année - Anno VI®.
13 Avril laés
N® 15
L ECHO DEt VAHEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
rBI^'D'ABONNCMeNT t
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
Psr •
l. 10,. 24,. 22,
Poar 6 mois
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On s'abonne: à TonePellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S'adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoTssor, professeur,
Torre Pelme — pour l’Administration, au Bureau du jdurnal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Peüke.
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Tout changement d'adresse coûte 90 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louanges, occupoccupent vos pensées (Phil. IV, 8).
fn bon membre d’église.
a K»>
L-**
«Selon sa «jutume, il (Jésus) entra le jour du sabbat dans la syna.qjsgue et il se leva pour lire ».
Lnc IV, 16.
iT-Jésus est vraiment notre modèle en tou, ...
tes choses : li n y a pas une activité, une
f
ijjianifestation de notre vie qui ne puisse
^ ne doive s’inspirer de son exemple,
ilalgré sa- grandeur divine, nous, pensons,
tque ce n’est pas une profanation que de
le considérer un instant comme membre
d’église, avec la certitude que nous en recevrons d’utiles enseignements et de saintes inspirations.
1“ L’église de Jésus c’était la syna;.gogue et il fréquentait la synagogue.
<s.' Christ fondateur d’une nouvelle relifegion, était né au sein du peuple d’Israël,
le peuple élu, qui s’était souvent éloigné
de Dieu et qui était blâmable sous bien
ï des rapports, très mal représenté par les
scribes et les pharisiens de son temps.
Cependant ü ne répudie pas toute la tradition religieuse de son peuple ^ d’abord,
['il se fait baptiser par Jean-Baptiste, car,
j.ditdl : « Il est convenable que nous accomplissions ainsi toute justice », c’est à
„dire que nous nous soumettions à tous les
devoirs religieux. , ^ ___ ,
ï^dra-t-il donc s’étonner s'il fréquente
la synagogue ? Certes, il n’en approuvait
|pas tout le rituel, les cérémonies superfii cieUes ; il n’en aurait pas souscrit tous
les principes, et nous savons de quelle ma"^nière il traita les scribes et les pharisiens !
'f Malgré cela, il ne s’en éloigna pas : sous
les débris des dégénérations et des exa.gérations, il restait quelque chose de bon,
I de spirituel, un souffle de l’esprit d’enhaut qu’il ne fallait pas éteindre par la
froideur de l’abandon et du mépris. Il
n’approuve pas tout ce que représente la
• synagogue et cependant il y va. La loi
mosaïque et les prophètes ne sont ni par,|aits, ni complets, mais il les lit dans la
Synagogue même et il ne pense pas à les
abolir : « Je suis venu non pour abolir,
mais pour accomplir».
B se fait baptiser, il fréquente la synagogue, il lit la loi et les prophètes : quel
exemple pour ,un grand nombre de gens
qui négligent leurs devoirs religieux !
Quelle leçon aussi pour ceux qui trouvent
si facilement des raisons pour abandonner
leur église et toute communion fratert nelle, quitte à foimer des groupes et sec[ tes se distinguant par leur esprit phariJ saïque, leur orgueil, sans parler du mé' pris pour leurs semblables,
k 2“ Jésus non seulement fréquentait
i, la synagogue de sa ville natale, il la fréquentait régulièrement « selon sa couI tume ». H ne la visitait pas seulement de
temps à autre, c’était un assidu qui allait
^ s’y nourrir du pain représenté par la loi
■' et les prophètes, tout en nourrissant déjà
^f.les autres avec le nouveau pain de vie.
-Cert-te régularité ne doit pas être passée sous silence, car elle a une grande valeur, et tous ceux qui veulent vraiment
^ adorer, c’est à dire profiter des cultes,
X h’y parviendront jamais par de simples
tÇ.risites irréguières. Ici encore, le principe
: que plus l’on connaît et plus l’on aime
a sa pleine application, plus l’on adore et
plus l’on sent le besoin d’adorer,
vn faut ici, comme en toutes autres cho■ ses, ce que, dans un langage très pratiQue, on pourrait appeler apprentissage.
(5uel profane peut dire de jouir vraiment
d’un beau concert de musique ? Il en recevra, au plus, d’agréables sensations, mais
impossible de goûter les profondes finesses de l’art musical.
Nous ne sommas pas en état de jouir
de nos cultes, parce que nous voulons rester des profanes en matière, par notre
absence, notre irrégularité.
Je prévois une objection : quel avantage y a-t-il à faire une chose par habitude, par esprit de routine? Il y a un
danger qu'il faut reconnaître, mais l’objection n’est pas si forte qu’on pourrait
le supposer. Qui nous dit, en effet, que la
régularité aux cultes puisse se réduire à
une simple habitude, à une routine dans
le sens ordinaire du mot?
En tous cas, ne craignons ni habitude,
ni routine,-quand elles sont bonnes et portent de bons fruits : si Christ était routinier par le fait qu’il était régulier à la
synagogue, soyons routiniers nous aussi,
jusqu’à la fin de nos jours, et qu’on phuisse
rendre à chacun de nous le témoignage
que l’on rendait' à ,un vieillard en ces termes : M. X. n’était pas au temple aujourd’hui, qui sait ce qu’il a ? Il était malade
à la mort, c’est seulement pour cela qu'il
manquait.
. 3° Jésus prenait une part active au
culte : « il se leva pour lire ». H ne lit pas
son évangile qui n’a pas encore été annoncé et par conséquent pas écrit ; il lit
l’ancienne loi, les prophètes de l’ancien
testament, leur rendant ainsi un beau
témoignage.
Il était présent à la synagogue par l’esprit, il ne cherchait pas seulement à re^
cevoir, mais à donner.
Il est fort regrettable que plusieurs
membres d’église ne fréquentent pas les
cultes, mais il est tout aussi regrettable
qu’un si grand nombre de ceux qui sont
présents par le corps, ne le soient pas par
l’esprit. Peut-on dire que tous chantent
et suivent ce que l’on chante ? La prière
est-elle soutenue de l’attention de toute
l’assemblée ? La lecture de la Parole de
Dieu est-elle écoutée avec une attention
religieuse comme elle doit l’être ?
Nos cultes ne peuvent être de vrais cultes parce que la participation de l’assemWée n’est pas satisfaisante, le sermon pour
beaucoup de membres d’église représente
le culte : de là aussi l’habitude d’arriver
en retard, mais toujours à temips, croit^m,
pourvu que l’on entende le discours ! L’élément secondaire a fini par s’installer au
premier plan avec les résultats que nous
connaissons et que nous ne pouvons que
déplorer.
Il y a en cela une erreur fondamentale :
■ venir au, culte pour recevoir, si possible,
mais ne rien donner, ce qui, franchement,
ne semble guère chrétien, !
Et cependant nous avons tous des dons
différents, et si nous les mettions ensemble pour louer Dieu, comme nos cultes en
seraient enrichis :! Pourquoi ne porterionsnous pas notre ferveur dans la prière ?
pourquoi ne pas unir nos voix pour chanter la gloire de Celui qui est notre Créateur, notre -Père, notre Sauveur ?
De quelle manière adorons-nous ? C’est
un peu un mystère!
Frères et sœurs, qui venons au culte
pour recevoir, ne nous présentons plus devant le Seigneur ayant les mains et le
cœur vides ; portons nos meilleures dispo*sitions et mettons-les ensemble pour ado
rp;r. Ne mettons pas seulement l’habit du
dimanche, mais 1’« habit du culte » qui
consiste à louer et à adorer Dieu avec toutes noé facultés.
-Si nous réussirons à adorer .nous trouverons la solution de tous nos problèmes
ecclésiastiques et nos cultes deviendront
une telle bénédiction qu’on ne pourra- plus
s’en passer. L. M.
5 Emmanuel-Philibert.
Les grandes fêtes que la vile de Turin
prépare pour commémorer le quatrième
centenaire d’Emmanued-Philibert ne pouvaient mieux commencer. Il s’agit de la
publication d’un fort.beau volume d’environ 500 pages, édition de luxe, contenant
toute une série d’études sur ce grand
Prince, que l’on considère unanimément
comme le restaurateur de la Monarchie et
de l’Etat, de la Maison de Savoie. Pour fêter convenablement un grand homme encore faut-il le bien connaître, sous tous ses
aspects ; et cet ilustre Duc de Savoie, .malgré ses mérita hors ligne, ne l'était pas
encore. Aussi attendait-il son biographe.
A vrai dire, ce n’est pas encore une biographie complète et définitive qu’on nous
dfttine ; 1 s’agit de quatorze ihénographies
de .spécialisés en la matière, chacune dessquelles nous présente une face seulement
de la grande figure historique, qu’il faudra
encore .synthétiser, en une étude plus organique. Mais, il faut bien le dire, ces savantes monographies, ainsi que l’admirable
synthèse qu’en donne, en guise d’introduction, M. Costanzo Rinaudo, l’historien .bien
'connu, préparetnt dignement le terrain au
futur biographe.
Tout le volume se lit avec grand profit.
Il est intéressant de suivre pas à pas, sous
le guide de bons maîtres, un personnage
.de renom, tel qu’Emmanuel-Philibert :
dans sa jeunesse, dans sa vie militaire,
dans son œuvre de recouvrement de ses
Etats envahis, dans ses réformes politiques et législatives, financières: et écono' miques, culturales et religieuses. Mais il
est une face de ce Souverain, qui intéresse
particidièrement nos lectefurs ; sa pensée
religieuse et sa. politique ecclésiastique, par
rapport surtout aux Vaudois.
L’âme foncièrement religieuse et catholique du Duc est retracée avec force détails
par le professeur salésien, D. Alberto Caviglia, qui s’attarde peut-être un peu trop
à traiter de la SS. Sindme, certes avec plus
de complaisance qu’avec un esprit de critique. Glissons. Mais il nous faut nous ar-,
rêter avec une plrine satisfaction devant
les deux dernières études, , dues à la plume
autorisée de MM. les professeurs Ruffini
et Patrucco.
L’illustre professeur de droit ecclésiastique à rUniversité de Turin développe cette
thèse fondamentale : Emmanuel-Philibert
sut concilier sa ferveur catholique et sa
dévotion envers l’Egise Romaine avec la
haute idée .de sa souveraineté et de ses
droits. Il eut à lutter, pour cela, avec de
^ nombreux adversaires, des papes énergiques et intolérants, comme Pie IV, Pie V
et Grégoire XIII, et des souverains puissants, comme ceux d’Espagne et de France;
mais il tint ferme à revendiquer les droits
que 1’« Indulto » du pape Nicolas V reconnaissait à sa Maison, en récompense de la
renonciation du duc Amédée VIII à la papauté, son droit de placet à la nomination
des évêques et des abbés, ainsi que son
droit de surveillance sur les biens ecclésiastiques, et jeta les fondements de la politique ecclésiastique, dévouée au SaintSiège et tout à la fois indépendante, que
ses successeurs les plus en vue se feront
un devoir d’adopter.
M. le sénateur Ruffini rend hommage à
la noblesse de caractère du Duc, dont .il
se plaît à raconter l’épisode peu connu,
sur les traces de Thistorien genevois,
M. Cramer, lorsqu'il refusa d’acquiescer
à l’assassinat de Calvin, que lui proposait
l’évêque Alardet : « D’un geste qui lui fera
honneur devant la postérité » — c’est
M. Cramer qu’il cite — « le vainqueur de
Saint-Quentin refusa de souiller son épée,
en écoutant les sollicitations de son ancien
précepteur ». Il est vrai qu’il fut persécuteur de l’hérésie dans ses Etats, en bon
catholique qu’ü était, eit surtout pressé par
une raison politique. Il lutta longuement
contre les hérétiques, quoique avec plus
de modération et d’humanité que les souverains fanatisés de son temps, mais il finit
par reconnaître aux Vaudois le droit de
vivre, en les refoulant au pied des Alpes,
"dans les Vallées de leurs aïeux.
La lutte contre les Vaudois est le sujet
tout spécial du prof. Carlo Patrucco, viceprésident de la Soiiété Historique Subalpine. On ne peut faire abstraction d^ Vaudois, en parlant d’Emmanuel-Philibert ; ils
ont une trop large part, dans l’histoire de
son règne. Aussi les trouvons-nous dans
tous les écrits qui le concernent. Mais d’une
manière bien différente. Les journaux,
type Unità Cattolica, saisisseint l’occasion
pour déblatérer à nouveau contre les hérétiques vaudois, toujours turbulents et
rebelles, partant passibles de punition ; et
se délectent à répéter les anciennes accusations calomnieuses, que toute personne
qui se respecte devrait désormais abandonner. Ne va-t-on pas jusqu’à exhumer la
légende inique d’un double attentat des
Vaudois à la vie de leur Souveirain, ?
M. Patrucco a mis les choses à point. Il
écrit de l’histoire, dont il a le sens élevé.
En le lisant, on admire son effort d’impartialité. Il a, il est vrai, une très haute idée
du Prince magnanime, qu’il se plaît à considérer comme défenseur de la liberté de
conscience et qu’il s’efforce de justifier toujours, soit en atténuant certaines dispositions odieuses, soit en passant sous silence certains faits peu honorables. Pour
citer un seul exemple, pourquoi ne pas
narrer en toute vérité l'indigne conduite
du comte de la Trinité, dans l’épisode des
trente-quatre Vaudois envoyés à Vercelli
comme députés au Duc, puis retenus comime otages, obligés à une conversion feinte,
et enfin délivrés sur l’intervention de la
généreuse duchesse Marguerite de France?
(Quelques lacunes seulement, qui n’amoindrissent guère l’étude objective et savante
du prof. Patrucco, auquel nous devons une
bonne page de notre histoire. Nous aimons
terminer, en citant sa conclusion : Emmanuel-Phüibert, par son traité de paix avec
les Vaudois, rattachait pour toujours le
destin du petit peuple des Alpes, sauvé des
fureurs de la réaction catholique, à celui
de la Dynastie de Savoie et de la Nation
Italienne.
Un hymne de triomphe de S. A. R. Emmanuel-Philibert, 'duc d’Aoste, à la mémoire de son illustre ancêtre, clôt le
volmne.
Nous ne pouvons assez recommander à '
2
nos lecteurs cette publication conunémoraftive. Son prix, de cinquante lires, ne doit
pas effrayer les achetemrs : éUe vaut infiniment plus, par son contenu remarquable.
Da'vid Jahier.
U [nfÉmo! mMK IR
Du 24 mars au 8 avril se trouvent réunis à Jérusalem 200 représentants des
Missions protestantes constituant le Conseil International des Missions, issu de
la Conférence missionnaire d’Edimbourg
(1910), Conseil dont l’activité avait été
interrompue pendant la guerre, mais qui
fut réorganisée dès le lendemain de
l’armistice.
Ce qui caractérise la réunion de Jérusalem, c’est que le Conseil, exceptionnellement élargi pour cette session spéciale,
comprend, outre les représentants autorisés des principales Sociétés de Mission européennes, américaines, un nombre important de délégués des églises indigènes ^ des
Indes, de Chine, du Japon et d’Afrique.
Le but- de la Conférance de Jérusalem
est de mettre au point toutes les questions
concernant 1 action conquérante du christianisme dans les différents pays de mission, à la lumière des expériences faites
pendant les années de reconstruction et de
réorganisation d’aprèsiguerre. La révolution en Chine, les mouvements d’indépendance aux Indes, -les manifestations de panafricanisme parmi les noirs d’Afrique,
ont créé, pour l’œuvre des Missions, une
situation très différente de celle d’avantguerre. Jamais il n’a été aussi nécessaire
d étudier ces problèmes internationalement
et de chercher à les résoudre dans un
esprit de coopération.
Les membres du Conseil International
des Missions croient, avec la récente Conférence de Lausanne, que «l’Evangile est
la seule source efficace et la seule puissance de régénération -sociale » et « le seul
chemin par lequql l'humanité peut échapper aux haines de classes et de races qui
désorganisent la société, et marcher vers
l’amitié et la paix internationaks ».
Les principaux sujets proposés à l’étude
de la Conférence de Jérusalem -sont : le
message du christianisme en face des
grandes religions du monde, l’éducation
religieuse et la responsabilité de l’église,
les questions de conflits de race, les problèmes posés par le développement de l’industrialisme dans les pays de Mission.
Bureau d’information
• du Syndicat de la Presse Protestante.
CHRONIQUE VAUDOISE
FEDERATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS.
Souscriptions pour VEglise-mère 1927-1928.
« UNION » DE PHILADELPHIE. Etienne Bertin, président.
M.me S. Mlio-Glaudel, secrétaire-tr&orière.
Pierre Berton, $ 6 - Lamy Marauda et
famille, 7 - Jean et Anna Rdbert, 7 - Et.
Bertin et famiille, 7 - M.me Marie Lamont,
3 - M. et M.me Eduard Hut, 4 - Carxdine
Janavel, 4 - M.me Cécile Davit, 3 - Etienne
Janavel, 3 - Jean Janavel, 3 - M.me Susette Allio-Glauded, 3 - M.me Jeanne AUioCasella, 3 - M. et M.me Joseph Bertinat, 3
- M. et M.me Adolphe Durant, 3 - M. et
M.me Joseph Baltera, 3 - M. et M.me Aimé
Bein, 4 - WiUiam BlakeQey, 2 - M. et M.me
Paul Davit, 2 - Etienne Bouïssa, 2 - M. et
M.mé Eugène Porneron, 2 - Jacques Gaudin, 1 - Paul Gaudin, 1 - M.me Hélène
Bouïssa-Reîthaar, 2 - M.me Aline BouïssaChristie, 2 - Emma Alasina, 2 - .Andrew
Thompson, 1 - M.me M. CosteUo, J.r, 1 Nicola Zinni, 1 - M.r S. Schifter, 1 - M. G.
Camey, 1 - M.me Irène Geymet, 2 - Louis
Davit, 1 - Produit d’une vente, 12 Total $ lœ.
De cette somme : $ 76 sont destinés au
Refuge Roi Charles-Albert (Il.me Lit Vaudois des Etats-Unis).
ANGROGNE. La confirmation des catéchumènes a eu heu, comme d’habitude, le
jour du Vendredi Saint. Une bonne assemWée, attentive et recueillie, entourait les
25 nouvelles recrues qui viennent s’ajouter à l’église. Le Pasteur, dans son discours
aussi élevé que pratique, adressa, à ses'*’’
catéchumènes en particulier, les plus chaleureuses et les plus pressantes exhortations, les recommandant à l’affection de l’assemblée.
Le culte de Pâques, malgré la pluie et
les chemins affreux, a réuni une assemblée, comme on dit, des grandes occasions,
surtout des hommes. Il y a eu aussi un
bon nombre de participants à la SainteCène, et, chose remarquable et encourageante, beaucoup de jeunes gens : qu’il est
beau de voir les aînés accompagner leurs
frères, nouveaux membres de l’église, à la
Table du Seigneur !
Ne pas oublier aussi qu’à ces deux cultes
la Chorale a chanté deux chœurs de circonstance, sous la direction impeccable de
M.me Lisa Pons.
— Le pasteur titulaire de notre paroisse,
M. Pons, devant nouvellement s’absenter,
pour deux mois environ, pour se rendre
en HoUande comme délégué de l’Eglise Vaudoise, c’est le pasteur émérite M. B. Gardiol qui va le reniplacer pendant son absence. En souhaitant un bon voyage et un
heureux proche retour à M. Pons, nous
donnons la bienvenue à M. Gardiol, déjà
très favorablement connu à Angrcgne, pour
avoir remplacé, l’année dernière aussi, notre Pasteur pendant une pareille absence.
l. c.
* iH *
LA TOUR. Nos assemblées, à l’occasion
de la Semaine Sainte et de Pâques, n’ont
pas été-moins nombreuses que de coutume
malgré le mauvais temps à peu près
constant — ni moins recueillies. Nos services de Sainte-Cène aux Coppiers, le dimanche des Rameaux, au temple neuf, le
soir du jeudi saint (un culte exclusivement liturgique), ont réuni autour de la
Sainte Table de nombreux fidèles.
Toujours solennelle et émouvante la cérémonie de confirmation des catéchumènes
du Vendredi Saint, avec une fort belle assemblée de parents et d’amis entourant les
jeunes recrues.
* Le jour de Pâques il pleuvait à verse ;
n’empêchq que dans le vaste temple et sur
les galeries il n’y eût presque pas une place
vide. Le beau cuilte de circonstance est rehaussé, comme d’habitude, par un Æhœur
d’occasion, soigneusement préparé et finement exécuté par notre Chorale, sous la
direction de M.me Balma. De 100 à 150
personnes ont pris part à la Sainte-Cène
(coupe individuelle).
La collecte pour l’Evangélisation n’a
donné que L. 490, « parce que, nous dit
un ancien, on a trouvé dans les « bourses
de collecte» une multitude de pièces de
20 centimes ». On pourrait « refaire » un
article là-dessus, à base de très mélancoliques réflexions !
— Aux jeunes filles catéchumènes admises dimanche dernier à leur première
conamunion, la Société des Mères et l’Union
Chrétienne de Jeunes Filles ont donné,
dans l’après-midi de Pâques, une affectueuse réception. La belle saUe de l’Asile,
rendue plus gaie et plus attrayante encore
par une décoration, faite avec beaucoup de
goût, de fleuris et de lierre, ouvrait ses
portes à 2 h. 30, et fut bientôt remplie
d’invités.
Un riche programme contenant poésies
et chants, très goûtés, nous fit apprécier
la bonne volonté et les belles voix des Unionistes. Une longue expérience et le cœur
de mère suggérèrent à M.me Ida Jalla,
présidente de la Société des Mères, une de
ses chaudes allocutions dont elle tient le
secret. Et quelle bonne occasion pour M.lle
E. Coïsson d’adresser aux jeunes filles un
appel à venir grossir les rangs de l’Union Chrétienne. Sûrement que, par son sourire
autant que par son invitation pressante,
elle a gagné à sa cause tout son jeune auditoire. Le Pasteur, qui avait commencé la
réunion par un culte, termina par la
bénédiction.
Un thé bien complet fut ensuite servi.
La conversation s’engagea à chaque table
et ce fut bien à regret que, le soir tombant, on dut se séparer, mais en emportant un oxcd.lent souvenir de la fête.
A rappeler le jour de leur première communion les jeunets filles reçurent, de la
part des deux Sociétés qui les avaient invitées, une artistique gravure avec passage biblique. y. t.
— Ainsi que nous l’avions annoncé dans
le dernier numéro, le prof. M, Renato
Longo nous donna, mardi dernier, à l’Aula
Magna, une conférence sur le Trentin, des
plus intéressantes. A l’aide de nombreuses
et fort belles projections, l’orateur nous
fait parcourir cette belle région qu’il nous
décrit minutieusement sous ses différents
aspects. Trente est naturellem^t le centre
de la conférence, mais les autres localités
principales du Trentin et du Tyral méridional ¡sont aussi efficacement décrites,
ainsi que leurs montagnes superbes et
leurs vallées splendides.
Le conférencier, présenté par le président de la Dante, M. l’ing. Merlo, est remercié par les applaudissements d’un public choisi.
— Unions Chrétiennes. Mardi soir, 3
courant, nos mtembres des deux sexes ont
assisté à une causerie sur l’état actuel du
Protestantisme en Italie, dé l’étudiant en
théologie Th. Balma. Nous avons appris par
notre jeune ami plusieurs nouvelles de
l’œuvre de l’Eglise Vaudoise à Rome,
d’après lesquelles nous sommes une fqis
de plus convaincus — si toutefois c’était
nécessaire — que l’Evangile de vérité et
de hberté est prêché avec fruit dans toute
1 Italie. Uyi Unioniste.
— Comité du Jardin Alpin « Rostania ».
Tous les membres de ce Comité, en règle
avec Ic; Caissier, sont cordialement invités
à assister à l’assemblée annuelle, fixée pour
dimanche, 15 courant, à 15 heures, dans
une salle du Collège Vaudois.
L’ordre du jour est le suivant : Rapport
de la Direction et compte-rendu financier
— Nomination de quatre membres de la
Direction — Proposition de modifier l’article ly du Statut-Réglement — Pro;positions
et communications éventuelles.
Cet avis tient lieu d’invitation personnelle.
— M. Th. Malan donnera, dimanche 15
courant, à 8 h. du soir, à Sainte-Marguerite, une conférence sur : Le féminisme en
Amérique.
MILAN. « Milano docet ». Le dernier numéro de L’Araldo, l’excellent bulletin de
î’Eghse Vaudoise de Milan (S. Giovanni in
Conca), insère un article que nous voudrions pouvoir reproduire dans son entier
pour l’édification et l’instruction {ammaestramento) àe toutes nos églises. En voici,
faute de mieux, un résumé qui en dit long.
Donc, le dimanche 11 mars, la chaire fut
occupée par M. Dreher, de Mainate, qui
plaida, avec l’enthousiasme et la chaleur
communicative qu’on lui connaît, la cause
des finances de notre Eglise, en démontrant
que le problème financier est essentiellement spirituel eC « qu’une foi vivante aura
nécessairement pour effet une plus grande
compréhension de la gravité du problème
financier». L’orateur traite son sujet à
fond, et ses paroles vont droit au cœur...
et à la bourse des auditeurs ; à telles enseignes que, vu le résultat presque inunédiat dû pressant a,ppel de M. Dreher,
1 église de S. Giovanni in Conca peut dès
aujourd’hui prendre l’engagement de verser à la Caisse Centrale non plus les 18.000
lires de l’année dernière, mais 36.000 lires,
et de doubler aussi son versement à la
Caisse d’Eîméritation !
N’est-ce pas qu’il valait la peine de relever un pareil fait 'i
PRAMOL. Etat civil du premier trimestre 1928. Mariage : Alfred Soulier feu Jean,
de Saint-Germain (Drumillous), avec Céline Travers de Paul Henri, des Chaurengs.
Tous nos meilleurs vœux les accompagnent.
Décès : Daniel Sappé feu Daniel, des
Plencs, mort le l.er mars, dans sa 85.me
année. Aux parents en deuü va notre sympathie chrétienne.
— Les catéchiunènes de 2.me année, au
nombre de 22 (9 garçons et 13 jeunes filles)
ont été admis à la confirmation le Vendredi Saint, et le jour de Pâques ils ont
participé à la Sainte-Cène en présence
d’une nombreuse assemblée, malgré les
chemins pqu favorables et la neige
tombait à gros flocons. I””*
Que le Seigneur leur donne à tous le se
timent de leur responsabilité et le désir de]
ne jamais oublier les engagements sole«il|
nels qu’üs viennent de prendre. p. c.-s
■S-'
SAINT-JEAN. Samedi, 7 avril, a eu lieu
la bénédiction nuptiale de M. Oreste Fraf-i
che et de M.Ue Jenny Tourn. I^a marié®’
étant membre de l’Union Chrétienne, seg
compagnes unionistes ont paré le templJ
de verdure et de fleurs, et lui ont chant)|'
un chœur d’occasion. — Nos meilleu
vœux accompagnent ces jeunes époux.
— Le dimanche des Rameaux, en 1',
sence de M. Revel, le culte a été présid
par M. le pasteur émérite B. Gardiol.
— Le jour du Vendredi Saint, devant'
un magnifique auditoire, et après ufie
émouvante prédication de M. le pasteur El
Revel (sur Marc X, 21), 24 garçons et l'7
jeunes files ont été confirmés et reçus
comme nouveaux membres d’église. s
L’Union de Jeunes Files, dans la presque totalité de ses membres, a rehaussé
la solennité du culte en cliantant très bien
un chœur bien assorti. ^
— Le dimanche de Pâques, malgré la
pluie torrentielle, le temple élait bondé
d’auditeiurs qui suivirent avec attention et
recueillement le culte impressif présidé par'
M. Revel. La Chorale de l’église apporta
un concours apprécié à la cérémonie par-'
1 excellente exécution d’un beau chœur de
circonstance, dirigé avec compétence par le;
Pasteur. Quelques centaines de fidèles s’ap-"^
prêchèrent de la Tabla du Seigneur. |
La collecte faite à l’issue du culte, en
faveur de l’œuvre d'év'angélisation, donna
un résultat très encourageant. |
Lundi soir, les Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens et de Jeunes Filles eurent,
une soirée en commun, à laquelle étaient
présentes plus de 80 personnes.
On y entendit une allocution de M. Revel,
qui parla sur la joie intime, intérieure,
profonde, celle qui doit être le caractère
de tout chrétien ; après quoi se déroula un
programme de récitatioffis et de chants. Les
chaleureux applaudissements qnl aoouoiUi-.
rent- chaque numéro, dirent combien, ilsavaient été appréciés. Particulièrement
goûtés, tellement qu’ils durent être bissés, '
furent les chœurs de voix d’hommes, chan-i
tés par les jeunes gens et dirigés par’
M. Revel.
Un bon thé et d’excellents gâteaux ho^'
me made, et quelques jeux au.xquels la jeu-'’
nesse mit beaucoup d’entrain, terminèrent’
cette agréable soirée. Y.
— La Pâques 1928 a marqué, pour Ie1
quartier Je plus reculé (ou le plus avancé)
de notre paroisse, le Fond de Saint-Jean,'un modeste événement qui, môme sans'’
avoir un caractère religieux ni ecclésiastique, mérite d’être rappelé dans ces colonnes. Nous parlons de l’inauguration, pré-|
sidée par le Podestà de la Commune, d’ui
nouveau réseau électrique, fruit d’un sag
accord des intéressés et qui sera pour eu;
tous — nous n’en doutons pas — un moyei
efficace pour faire, dans tous les domainei
de toujours plus grands et louables progrès
TURIN. Le 30 mars dernier, M.me Emüù
Meille-Gaufres rendait à Dieu son âme
après de longues semaines de souffrances
Aux parents et aux intimes accourus 1<
jour suivant à son domicile pour les funé
railles, le pasteur Peyronel, en se basani
sur ses expérience« personnelles, parh
d’une façon touchante de cette âme d’élité
profondément chrétienne, qui venait d<
s envoler auprès de son Rédempteur.
Au temple, où s’était réunie une foul<
d amis, pour rendre un dernier témoigna®«
d affection ou de reconnaissance à la Dé
funte, le pasteur Bosio rappela avec émo
tion la carrière bénie et édifiante de cafl<
qui fut la compagne et la collaboratric«
, de feu .le comm. Paul Meille, dont Ile non
bien connu est synonime de bienfaisanc«
dans la ville de Turin. s
— Le l.er avril, dimanche des Rameaux
eut lieu la confirmation de 19 jeunes geni
et 21 jeunes filles : 40 catéchumènes qU
, sont ainsi enrôlés dans l’église, conscient
de l’importance du pas qu’ils viennent d
faire. Le pasteur M. François Peyrone
3
/
iipiésida le culte, si riche d’inspiratiçns et
«d’encouragements.
— Pendant la Semaine Sainte, ü y eut
•un culte le soir du jeudi saint, avec distribution de la Sainte-Cène : plus de 150
f,communiants y participèrent ; un culte le
f matin du vendredi saint, et deux cultes
-avec Sainte-Cène le jour.de Pâques. Tous
^•furent extraordinairement bien fréquentés.
— Le soir du 31 mars, les jeunes gens
■ont représenté, en vrais artistes, le drame
(le Govean ; / VaMesi. Le succès a été très
flatteur. On a beaucoup admiré les décors,
I dus au talent d'un des membres de l'ilnipn,
M. Taccia.
Le drame sera répété prochainement.
COMUNE DI TORREPELLICE
UFFICIO STÄTO CIVILE - TABELLA STATISTICA
Mesi Nascite Decessi Matrimoni
Febbraio 7 6 1
Marzo U 7 2
Dlflerenza -t- T -f 1 -t- 1
Nouyelles de la semaine.
UExposition de Turin, dont on hâte les
préparatifs, sera inaugurée le l.er mai
par le Roi, avec toute la solennité d'usage.
La cérémonie grandiose sera précédée, le
30 courant, par la célébration du mariage
du Duc de Pistoia avec la princesse Lydie
d’Arenberg, une cérémonie non moins fastueuse à laquelle prendront part, avec
S. M., les autres membres de la famille
royale.
A l’occasion des fêtes de Pâques, M. Mussolini a voulu faire acte de démence au
sujet d’un certain nombre d’anti-fascistes
« qui avaient été frappés par les lois de
défense de l’Etat». Environ 500 personnes peuvent ainsi bénéficier des mesures
du Chef du Gouvernement», soit par une
très sensible réduction de peine, soit par
une totale anmistie.
Il paraît que la célébration du 21 avril
(remplaçant la fête ouvrière du l.er,mai),
revêtira cette année un caractère particulièrement grandiose. D’ordre de M. Mussolini, l’organisation de la fête aura lieu dans
5. cliaque province sur l’initiative et sous la
^ direction des Comités inter-syndicaux qui
, ■devront s’entendre avec les représentants
des patrons et ceux des ouvriers « afin que
la fête du travail soit une manifestation
imposante des forces productrices et de la
con.science corxwrative ».
1x5 Ministre des affaires étrangères vient
d’adresser à tous les représentants de l’Italie à l’étranger de nouvelles instructions en
vue d’intensifier l’œuvre d’assistance et de
tutelle des collectivités italiennes. Il s’agit
de protéger efficacement les intérêts de nos
émigrés, de cultiver leur amour et leur attachement à la patrie lointaine, de neutraliser les influences qui les pousseraient à
se dénationaliser. A cet effet, on décide
d’inscrire dans un. album d’honneur le nom
des jeunes Italiens, nés ou établis à l’étranger, qui, parvenus à leur majorité, optent
spontanément pour la nationalité italienne.
En outre, tout émigrant qui est Icàn de son
pays, depuis deux ans au moins, pourra
revenir en Italie pour n'importe quelle raison et retourner ensuite de plein droit dans
sa résidence à l’étranger, sans qu’on lui
crée, comme on l’a fait jusqu’ici, la moindre diffuyulté. Nos nombreux émigrés des
Vallées vont sans doute ae réjouir de cette
dernière disposition que nous soulignons à
leur intention.
Le général Nobile — qui vient d’être
reçu en audience, particulière par le pape
— va partir incessamment, de Milan, .sur
le dirigeable Italia, ix)ur son grand voyage
dans les terres polaires. Toutes les dispositions sont prises pour le débarquement au
Pôle, d’une partie de l’équipage; mais le
programme de Nobile est bien plus veiste :
al s’agit non pas d’atteindre un but déterlîoné que d’autres explorateurs, avec lui,
ont déjà atteint, mais d’un vrai voyage
d exploration et très probablement de déc(3uv^erte de nouvelles terres dans ces l’égions encore si péri connues.
Nos journaux mettent en relief le fait
significatif que les Ministres des affaires
étrangères de la Grèce et de la Turquie
viennent de s’aboucher, à Milan, avec
i dans quelques jours,
, M. Zaleski, ministre des affaires étrangères
de la Pologne, sera en Italie pour conférer
avec le Chef du Gouvernement. On dirait
que notre pays est particulièrement indiqué
ii? pour une « orientation de la politique internationale européenne ».
— EGYPTE. Anglais et Egyptiens fie
sont pas près de s’entendre. Vous savez
que les nationalistes égj^ptiens réclament
la complète indépendance de leur pays ;
■demandent qu’on leur reconnaisse le droit
de défendre, à eux seuls et sans le concours
de l’Angleterre:, le canal de Suez, et enfin
([u’on considère l’Egypte comme alliée de
l'Angleterre, avec les mêmes droits. Mais
jusqu'ici l’Angleterre a fait la sourde
oreüle, et il n’est guère probable qu’elle
ait à se départir de sa résistance passive
aux réclamations, apparemment légitimes,
de l’Egypte.
— Le PLAN DAWES, c’est à dire la fameuse convention qui fixe la dette de guerre
de l’Allemagne et son mode de payement, a
nouvellement fait verser beaucoup d’encre.
Il semblerait qu’à la suite de pourparlers,
à Paris, entre Parker Gilbert (,l’agent général des réparations), Pierpont Morgan
et Poincaré, on aurait reconnu que le chiffre, de 132 milliards de marks or, imposés
à l’Allemagne à titre de « réparation » par
le plan Dawes, dépasserait de beaucoup
ses possibilités financières ; il serait donc
réduit à 32 milliards et le m<^e de payement serait également modifié. Voilà une
question sur laquelle, pour notre compte,
nous avons besoin d’être plus amplement
écIctlT*6S
— ALBANO-^ERBES. Le Gouvernement
albanais ayant fermé ,1a frontière du côté
de la Serbie, pour des raisons .sanitaires
(des cas de typhus exhanthémateux
s’étaient vérifiés dans le district d’Ocrida)
voilà toute la presse yougo-slave s’insurger
contre cette mesure, qui masquerait la concentration de « comitages » préparant des
incursions en territoire serbe. ,11 va sans
dire que Tltalie est accusée d’en être l’instigatrice, et il y a des gens, en France et
ailleurs, qui font semblant de le croire !
— SUISSE. Nous ne devons pas omettre
de mentionner dans cette rubrique la mort
récente — à 83 ans — de M. Gustave Ador,
ancien président de la Confédération, président international de la Croix Rouge ; un
homme qui a joué un rôle de premier plan
dans la politique de son pays, comme dans
la politique internationale ; « une des plus
nobles figures de la Suisse Romande ». Mais
M. Ador a été mieux que ça : fidèle protestant, chrétien pratiquant et convaincu,
s’intéressant à tout ce qui touchait à
l’église qu’il servait fidèlement par la parole et par des dons généreux. Faisant allusion à son rôle mondial au cours de la
grande guerre, M. F. Thomas a pu dire de
lui qu’il fut « l’un des meilleurs enfants
del’umanite». Jon.
—• COME. Dans l’après-midi du 9 courant, un vapeur, ayant à bord une trentaine de personnes, a coulé soudainement
dans le lac de Corne, à 20 mètres à peine
du rivage. On eut à déplorer une douzaine
de victimes, malgré les héroïques efforts
des sauveteurs accourus au secours des
naufragés.
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Napoli per New-York.
Roma: 2 Maggio da Genova, 3 da Napoli per New-York.
Per il SUD AMERICA
Giulio Cesare: 3 Maggio da Genova
per Barcellona, Dakar (ev.), Rio Janeiro,
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Duca d'Aosta: 8 Maggio da Napoli,
9 da Genova per Barcellona, Dakar, Rio
Janeiro, Santos, Montevideo e Buenos Aires
Angnstus : 17 Maggio da Genova
per Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo e
Buenos Aires.
Per il CENTRO AMERICA
e SUD PACIFICO
Virgilio: 26 Aprile da Genova
per Barcellona, Teneriffe, Trinidad, La
Guayra, Curasao, P. Columbia, Cristobai
(Colon), Guayaquil, Callao, Moliendo, Arica,
Iquique, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano (ev.), S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Città di Genova: 14 Maggio da Genova
15 da Livorno
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