1
Année Xlll*.
PRIX B'ABOIWBMEST PAS AN
Italie-. ..
Tous lo8 pays de l'Union de
poste
Amérique du Sud .
On H’abonnei
All bureau cVAdministration ^
Glie» MM. les Pasteurs ,
Cliez 51. Urnesfi Robert (Pipnerol) et
k la I/ibrairie Chiantoro ot
Mascarelll (Pignerol ).
li’abonneraent part dii Ir Janvier
et se pale d'avance.
A. 26.
Numéros séparée demandés avant
le tirage 10 centimes cliaûun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois, —16 centimes de ï à 6 fols et 10 een
times pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Redaction et
l'Adniitiistratioii à M. le Pasteur K. liosio — S/iint Qermiiifi“
t'iusoii (Pinerolo) Italie.
P Juillet 1887
Tout changement, d’adresse
payé 0,25 centimes.
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LE TEMOIN
ËCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vonsr »W» sms te'moins. Actes 1, 8. Suimnt la itérité mes la charité. Epir. iv, 16.
Ssj
Sommaire.
Les noies du /’¿ciioio Messnggere. ~ Missions. — Une parole d’explication. — Chronique fxntdom. — Souscription. — Wecae
polUigue. — Annonce.
lES NOTES - '
du PICCOLO MESSAGGEHE
L'organe de l’Eglise Libre italienne nous a fait rhonneur de
traduire l’article paru dans le
Témoin d'il y a deux semaines sur
la fin du Projet d’Union » . Il a
même donné à nos paroles une
importance qu'elles sont loin d’avoir. Nous avions signé de nos
initiales l’article en question pour
signifier que nous exprimionsnotre
opinion personnelle sur le sort
qui attend le Projet d’Union; le
Messaggere supprime notre signature et appelle le Témoin «l’organe
officiel des Eglises des Vallées ».
Passe encore de regarder notré
petite feuille comme un «écho»,
voire même comme «l'organe»
des églises des 'Vallées ; mais iiôs
lecteurs savent que nous n’avons
jamais eu la prétention ni le désir
d’être un organe officiel. Nous
publions, de temps à autre, des
«Communications officielles», mais
nous avons soin de les distinguer
du reste du journal.
¥
•k -k
Cet article donc qui n'a aucun
caractère officiel,mais qui exprime
un sentiment très général aux
Vallées , le rédacteur du Messaggere
raccompagne de notes assez étendues destinées à réfuter nos appréciations. Citons , comme exemple, les deux plus importantes.
Nous avons qualifié d’arbitraire
le système suivi' jusqu'ici par
l’Eglise Libre en matière de Consécrations. Le Messaggere se récrie
et nous répond que nous.pourrions
bien qualifier aussi d’arbitraire
tout autre système qui ne nous
plaise pas.Notre confrère nous fait
du tort. Nous ne disons pas: Cette
manière de faire ne nous plait pas;
donc elle est arbitraire. Mais nous
disons ; Cette manière de faire est
1
2
-202.
arbitraire, c'est pourquoi elle ne
nous plait pas.
' Mais pourquoi arbitraire? Voici;
c’est parce que l’on ne suivait
aucune règle établie, mais que,
au sein d’une église qui vante sa
liberté, la consécration d’un ouvrier dépendait du bon plaisir , de
yarbitrio de quelques personnes
influentes, ou même de la volonté
d’une seule. N'esl-ce pas pour
sonir de l'arbitraire que l’Assernblée de Florence a voté certaines
règles que l'on pourra trouver
bonnes ou mauvaises, mais qui
sont du moins des règles. Et même
ici, quelle étrange libertéque celle
qui a perjiii.s à l'Assemblée de
Florence, composée pour un bon
tiers de membres qui y étaient
personnellement intéressés, de
voter une loi le samedi soir et de
la mettre à exécution 24 heures
après, en triplant d’un coup le nombre des ouvriers consacrés, avant
même que l’Asseuiblée fût close
et avant que les églises en eussent
été informées! Bit si l’on navigue
encore ^daus l’arbitraire même
après la votation d'une loi quelconque, comment ne l’aurait-on
pas fait auparavant?
*
■k *
Nous avions dit encore que le
nom de l’Eglise Libre ne pouvait
avoir de profondesracines puisque
l'église elle-même ne datait que
de 1870. Le Messaggere se fâche
et s’écrie : « Mais que signifie donc
cette manièi'e de nous reprocher
continuellement notre jeunesse,
notre nom et notre pauvreté? »
— Nous pourrions demander à
notre tour: . Que- signifie cette
manière de nous faire dire ce
que nous n’avons pas dit? Avonsnous parlé de la pauvreté de l'Eglise Libre? Lui avons-nous reproché son nom et sa jeunesse?
Nous ne nous sentons coupable
que d'une chose: d’avoir constaté
un fait, ni plus ni moins.
Le Messaggere continue: «Malgré
cette si grande petitese , l'Eglise
Libre n'a-t-eile pas servi, dans
les mains de Dieu , k ajouter quelques pierres vives à l’édifice de
l’Evangélisation italienne? ». El
là-dessus, à coups d’opérations
arithmétiques, il prouve que l’B]glise Libre a eu autant de succès que l’Eglise Vaudoise. — Nous
ne pouvons pas dire qu’il prouve
la chose cqmme deux et deux
font quatre. Voici son raisonnement; Au bout de 16ans d’existence
l’Bjglise Libre a 1580 membres ; au
bout de..37 ans de travail, l’B’gii-se
Vaudoise n’a que 3926 membres
dans les églises de la mission.
L'accroissement annuel est donc,
à peu près, égal. — Oui, si en
1870, riiglise Libre était partie
de zéro, comme sa sœur aînée
en 1848; mais il est notoire,
qu'une bonne partie de ses congrégations actuelles, existait déjà
en 1870, que même quelques-unes
étaient florissantes , et que cette
année marque uniquement la date
de la réunion en un faisceau portant le nom de Chiesa Libéra, de
congrégations demeurées jusqu’alors isolées.
La vive affection que M. Borgia
porte à sou église, le porte à être
inexact sur un autre point. A la.différence de bien des congrégations
3
^203.
Vaudoise?, « toits les membres des
églises libres, dit-il, sont des
âmes converties du catholicisme,
arrachées aux mains du prêtre
ou de l'incrédulité ». Ce tous
doublement souligné dans le Messaggere, mériterait d’être gravé
sur la façade, par exemple, de
la Chapelle Libre de Saint-Jean en
Val Luserne.
♦
★ *
Nous ne poussons pas plus loin
nos observations sur les notes de
notre confrère Milanais, Désormais
les discussions de ce genre n’ont
plus pour nous qui avons fait
notre deuil du projet d’Uniôn,
aucune utilité pratique. Kt si
nous avons écrit ce qui précède
c’est pourmontrer.au Messaggere
que nous ne craignons pas plus
que lui d’en appeler « aux lecteurs
impartiaux» aux«évangéliques des
diverses dénominations» > à toutes
les personnes de bon sens» et que,
si nous sommes (comme il l’affirme ) « bien peu au courant de
ce qui regarde l’œuvre en Italie »,
nous en savons cependant assez
pour ne pas avaler tel quel tout
ce qu’il sert au public avec tant
d’aplomb. h. b.
MISSIONS
En route pour le Zambèze. — D’après une lettre à leur famille, nous
savons que M’’ cl M™" Louis Jalla,
avec leurs compagnons MM. Dardier
et Goy, étaient ariivés heureusement
à Shoshong, au commencement de
Mai.
Le H du même mois MM. Jalla et
Goy ont dû rebroiisserjiisqu’à Pretoria
pour y prendre des caisses à l’adresse
de M. Coillard, laissant M*"® Jalla
à Shoshong et M. Dardier faire une
chasse aux lions! Une deuxième lettre de Mr. Jalla, datée de Prétoria,
accusait chez lui un peu de fatigue,
après une marche forcée à travers
cet affreux désert. A la suite d’un
court repos, notre frère se disposait
à reprendre courageusement le chemin des sables et espérait être de
retour à Shoshong vers les premiers
jours de juin.
A l’heure qu’il est nos amis doivent
avoir franchi les abords du Macaricari et se trouver à la moitié du
chemin qui doit les conduire à Leshoma. Nous serons heureux de les
savoir bientôt sur le.s rives du Zambèze, ou mieux encore, à Séshéké,
chez M. Jeanmairel.
J. P. P.
Sénégal. — La Sénégambie est un
vaste territoire situé à l’ouest de l’Afrique, entre les fleuves Sénégal et
Gambie. Les colonies françaises qui
s’y trouvent ont acquis un notable
accroissement dans ces dernières an'nées. Dès 4860 les grandes possessions
situées sur le rives du Casainanze qui
furent ajoutées à celles-ci vinrent accroître leur importance.
Quoique situées sur-lés bords de
l’Océan, le climat en est brûlant et
généralement malsain. Les habitants
originaires du pays se nomment les
Joloffs, ils sont d’un caractère paisible et naïf, mais présomptueux,
imprévoyants et apathiques.
C’est dans ce pays que la Société
des Missions de Paris envoya en 1863
son premier missionnaire, sous les
auspices du goicverneur d’alors: le
général protestant Paidherbn.
4
Monsieiirs Jacques, car c’élail lui,
s’établit d’abord à Saint Louis, à
l’emboiichiire du Sénégal, oii il s’efforça de réunir les Chrétiens évangéliques qui s’y trouvaient. De là il
passa dans la contrée que baigne le
CasarnanZa, A la plantation de Sedliiu
et se mil A l’élude du Joloff. Il dut
cependant reloui'ner bientfU en Europe pour cause de santé.
La continuation de P œuvre fut
particulièrement difficile. Plus d’une
tombe marque déjà le chemin traversé dans ces régions par le.s témoins
de Jésus-Christ: parmi les morts nous
mentionnerons les noms des missionnaires Lauga, Monsieur et M"'® Goiaz
de Neuchâtel, avec leur enfant, el de
Madame Jacques.
Des difficultés d’un autre genre se
présentèrent: VIslamisme qui est la
religion largement pratiquée dans ces
parages forme un terrain peu propice
à la prédication do l’Evangile: l’indiflérence des noirs n’ est pas un
obstacle moins redoutable. « Les
noirs, » disait-on au Missionnaii’e Andrault, qui arriva à St. Louis en
1869, — « les noirs sont peu accessibles, ils prêtent volontiers l’oreille
quand on leur parle de choses insignifiantes, mais dès qu’on leur parle
sérieusement, ils s’en vont: il n’y a
rien à faire avec eux — « Eh bien!
répartit le missionnaire, je crois, au
contraire, qu’il y a beaucoup A faire
parmi de telles gens ».
Les difficultés n’ont pas diminué
depuis celle époque, comme le montre le dei'nier rapport de la Société
de Paris, mais le courage des serviteurs de Christ qui Iravaillenl dans
ce champ difficile ne s’est pas démenti . Preuve en soit l’excellent discours du médecin missionnaire Morin,
qui est reproduit dans le journal des
Missions. — Il plaide, en faveur du
rude champ dans lequel il travaille,
el dont la réussite semble pour plusieurs de ses coréligionnaires une
énigme. Il combat le préjugé que les
forces données par les protestants
français au Sénégal, sont perdues pour
la France, el demande du renfort,
des secours.
Voici, du reste, quelques détails
que nous extrayons de son discours:
« Nous occupons deux points au
Sénégal: Saint Louis, au bord de
la mer, el notre nouvelle station de
Kerbala, créée et dirigée par Mr.
Jacques, près de Dagana, à deux
jours de Saint Louis, en remontant
le fleuve. Il y a lA un poste d’instituteur A fonder; l’instruction doit
marcher de pair avec l’évangélisation, el un seul homme ne peut
suffire à ces deux tâches : c’est la
période des semailles pénibles, obscures, qui sera longue, el que nous
devons traverser avec foi.
Saint-Louis est notre base d’opération: ce sei'a toujours le cœur el
le centre de notre mission du Sénégal,
le foyer qu’il faudra entretenir avec
un soin jaloux à mesure que notre
œuvre s’étendra dans cette partie de
l’Afrique... Presque tous nos chrétiens
indigènes sont fixés dans les villages
qui louchent St. Louis: à quelques
kilomètres de la ville se trouve notre
petite colonie de Pont-de-Khor, qui,
si petite qu’elle soit, nous a déjà
rendu d’inappréciables services. A
côté de quelques chrétiens, un certain nombre d’indigènes non encore
admis dans l’église, faute d’une instruction suffisante, mais mariés l'égilimemcnl, de conduite régulière, arrivés par leur travail à l’indépendance,
y vivent avec leurs enfants».
5
-.205.
— La lâche pastorale proprement
dite repose presque toute entière sur
Mr. Taylor, (le pasteur est un noir
converli, qui, a une grande influence
sur loul ce qui touche la Mission en
Afrique): mademoiselle Salimata a
l’école des filles, le médecin missionnaire est chargé de l’école des garçons, de l’école du dimanche, du
soin des malades et d’un culte français de temps en temps... Ce qu’il noms
faut absolument, c’est un missionnaire de plus à St. Louis ».
Relevons, pour terminer, que St.
Louis est le point d’arrivée, le rendezvous des esclaves fugitifs qui y Jouissent de la liberté, et que les trois
quarts des membres de l’église missionnaire qui s’y trouve sont d’anciens captifs. D. P.
Hue proie d’explicalion
Qu’il me soit permis de donner
deux mots d’explication à ce qui a
été publié dans le dernier numéro
du Témoin, à propos du rapport sur
l’Eglise de Gênes présenté à la Conférence de Turrn. Je n’ai aucun mandat spécial pour le faire, vu que
j’assistais à la Conférence comme
représentant du Conseil d’Eglise de
Sampierd’Arena.
Toutefois, puisque la chose a été
portée à la connaissance du public
vaudois, il est bon que quelqu’un
qui connail les choses do près, explique une parole qui peut avoir
surpris plus d’un lecieui'. 11 est dit
que «Gènes, par des circonstance.^
inexplicables a vu partir une SO"” de
ses membres ». Ces paroles m’ont
surpris, car, si j’ai bonne mémoire,
il a été donné à la Conférence des
explications assez longues et assez
détaillées sur ce point. — 3H Meinbre.s de notre Eglise sont partis pour
se rendre en Amérique, en France,
en Piémont et ailleurs, tout bonnement pareequ’ils espéraient y trouver
plus facilement du travail ou une
vie moins pénible! Je ne pense pas
qu’il faille une dose d’intelligence
hors ligne pour arriver à comprendre s ces circonstances inexplicables »
— 10 sont morts. — Soni-ce peutêtre les motifs pour lesquels Dieu
les a pris à lui que Mr. C. A. Tron
qualifie de «circonstances inexplicables? 9 — Dans ce cas, nous sommes d’accord avec lui, car nous ne
prétendons nullement connaître les
voies de Dieu. Il nous suffit de savoir
qu’ils sont morts dans la foi et qu’ils
ont tous rendu jusqu’à la fin un
bon témoinage à la vérité. Mais cela
aussi a été dit. — 5 sont démissionnaire.s, — Esl-ce donc tellement inexplicable que dans une Eglise qui
comptait 260 membres, ctKq se soient
retirés à la suite de frottements très
regrettables avec quelques frères?
Mais, je pense que j’enfonce une
porte ouverte. Monsieur G. A. Tron
a voulu dire sans doute « ciroonslances
spéciales ou eoctraordinaires ».
A cela je n’ai rien à redire.
B. Revel.
Chronique ®aubotse
Flokence — Ecole de Théologie,
Les examens annuels de l’Ecole de
théologie à Florence ont eu, lieu les
jours 21 à 24 courant sous la direction
des professeurs et avec 1’ assistance
de Mr. le docteur Stewart, du Modérateur et de Mess, Turin et B.
Pons membres du Conseil. Le résultat
général des épreuves a été bon,
6
.200
même, pour plus de la moitié des
élèves, très satisfaisant,
Cinq étudiants ont achevé leur triennium et ont été promus dans l’ordre
suivant;
Mr. J. Jalla qui va entrer it là
maison des missions de Paris el se
préparer à rejoindre son frère en
Afrique; J. Hibet proposé par le
Conseil pour aller passer une année
à Glasgow. Aiig. Jahier qui a choisi
lui-même d’aller passer quelque
temps à Genève; ilomeroM auquel on
espère procurer les moyens de faire
un séjour à Belfast, el D. Maurin
que le Conseil a désigné unanimément pour occuper le poste d’évangéliste italien à Edimbourg, pour
le temps que le Comité de cette
ville jugera bon de fixer.
Trois étudiants ont été promus de
2® en 3®; ce sont MM. D. Jahier,
Phil. Gril el GoUa, et quatre l’ont
été de en 2®; le 5® qui nous
était venu de Sicile el que nous
aurions été si heureux de voir marcher de front, ou même en tête de
nos étudiants, s’est trouvé d’une
constitution beaucoup trop délicate
pour pouvoir supporter sans un grave
danger la masse de travail exigée des
élèves des théologie.
L’étudiant P. Giraud, revenu depuis
peu d’Allemagne où il a passé 18
mois, a complété ses grands examens en ,goutenant une thèse sur le
sujet de la résurrection de Jésus
Christ, traité au point de vue homilétique, et en prêchant sur ce texte:
« mais maintenant Christ est ressuscité et il est devenu les prémices,
de ceux qui sont morts.»
Un étudiant de 4® année, Mr. J.
Gag a subi les examens généraux sur
la théologie systématique. — Les promotions ont eu lieu vendredi 24, a 10
h. du matin. — Nous allions oublier
de dire que Mr. J. .lalla a voulu faire
quelques-uns de ses grands examens et
qu’il l’a lait avec un plein succès.
♦
« Jr
La Tour. — Instruction secondaire.
~~ Nous avons eu, samedi dernier.
dans la grande salle de gymnastique,
la cérémonie des promotions. Après
ta lecture de la Parole de Dieu, la
prière d’ouverture et le chant, Monsieur le prof. B. Tron, inspecieur de
VEcole supérieure, a donné lecture
des résultats des examens dans cet
établissement.
L’Ecole supérieure s’est ouverte en
octobre dernier avec 50 élèves, dont
une a quitté dans le courantde l’année,
trois n’ont pas pu subir les épreuves
finales pour cause de santé, et deux
externes n’ont pas fait les examens.
Les 44 élèves qui se sont présentées
aux examens de juin ont toutes obtenu la promotion, savoir 11 avec
di.slinction, 9 avec entière satisfaction,
19 avec satisfaction et 5 ont été tout
simplement promues.
En somme, bonne année, travail
sérieux de la part de la grande majorité de nos jeunes filles.
IjB Collèges compté 57élèves pendant la première partie de l'année.
Trois ont quitté l’établissement et
quatre autres n’ont pas été admis aux
examens de juin, parce que la moyenne
de leur travail, pendant l’année, était
trop faibfè.
Sur les 50 élèves qui se sont présentés pour subir les dernières épreuves, 39 ont obtenu la promotion
desquels 3 avec distinction, 6 avec
entière satisfaction, 11 avec satisfaction et 20 ont été simplement
promus, leurs chiffres variant de 80
à 73|100“=®.
Des onze qui n’ont pas été promus,
2 sont externes et n’ont passé que
quelques examens, 6 doivent refaire
l’examen de latin, 1 celui de grec,
1 le latin et l’arithmétique, et 1, ayant
manqué plus de deux branches, devra
répéter l’année d’études dans la 3®
classe de grammaire.
★
* *
Une légère erreur ayant été commise le jour deè promotions, au détriment ue l’étudiant Barth, Soulier
de 8® année, nous la réparons ici
en publiant le chiffre rectifié qui est
87i100"'®", au lieu de 85. Gel étudiant
7
.207
a par conséquent droit à un prix qui
lui sera accordé par la direction du
Collège.
A propos de prix,,on en a donné
onze aux élèves de l’École supérieure
qui ont obtenu OOilOO™® et au dessus;
et huii au Collège, à ceux des élèves
qui occupaient les deux premiers rangs
de leur classe et avaient obtenu non
moins de 85|000"‘®‘^.
* ■*
Admissions. — L’examen d’introduction {session du printemps ) a eu
lieu le mardi 28 juin.
Onze jeunes filles se sont jirésentées pour entrer à l’Ecole supérieure
et elles ont été toutes admises.
Dix garçons ont fait l’examen d’entrée au Collège et un seul a été renvoyé d’emblée, ayant complètement
échoué à la dictée française. Les
neuf autres ont surmonté toutes les
épreuves.
Nous avons l’espoir de voir arriver,
en automne, de nouvelles recrues
pour repeupler les classes inférieures
de nos deux établissements. Que pasteurs, régents et maîtresses, à défaut des parents, veillent sur les bons
élèves de nos écoles paroissiales pour
les encourager à ne pas se priver des
avantages que leur offrent nos établissements d’instruction secondaire.
Ils feront ainsi l’intérêt des familles et
celui de l’Eglise Vaudoise.
J. F*. Pons.
■k k
S. Germain. — l^a visile pastorale
ordinaire a eu lieu, dans cette paroisse,
Dimanche dernier, sous la présidence
de MM. Pons modérateur adjoint et
Olivet membre laïque. La première
partie de l’entretien a roulé princi
paiement sur le devoii' de ne pas
perdre de vue les jeunes gens, qui
pour une raison ou pour une autre
n’ont pas été reçus comme membres de
l’église; puis su r les lectures religieuses
et les moyens d’en généraliser le goût
el^ la pratique. La seconde partie a
été remplie presque exclusivement de
plaintes personnelles et quelquefois
bien insignifiaPtes, contre .tel ou tel
instituteur, contre la commission des
écoles et contre le pasteur, ainsi
que par les explications et les réponses
Sue soit les personnes attaquées, soit
’autres membres de l’assemblée, ont
faites aux plaignants.
*
* *
Turin. — Les journaux de Turin
nous ont apporté, laseraainedernière,
la nouvelle que l’undenoscoreligionnaires, M. le chev. ingénieur Adolphe Pellegrini, a été nommé membre
du Conseil Municipal de cette » ville
et a voulu comme fêter son entrée
dans ce corps par un don de frs.
10.000 à la caisse de secours pour
les ouvriers frappés par les accidents
survenus durant leur travail.
Æittiie. — A la Chambre, sur les
3uestions de l’abolition du second
ixiême de la surtaxe de l’impôt
foncier, comme sur celles du droit
d’entrée sur les blés et du remaniement de la loi d’enregistrement et
du timbre, tout s’est passé plus tranquillement qu’on n’aurailosé l’espérer.
Les 9 millions de déficit produit par
l’abolition du 10® seront plus que
compensés par les 3 frs. par quintal
de taxe sur les blés étrangers, et
les 20 millions votés déjà pour notre
colonie^ d’Afrique seront abondamment fournis par le remaniement de
la loi de régistration. Quant aux dépenses extraordinaires pour la guerre
et la marine, on compte y faire face
en partie au moyen de l’excédant des
entrées, A défaut de quoi, comme il
n’yaplusrien à imposer, on aura recours à un emprunt, à moins que
l’on ne recoure à une réduction du
taux de la rente!
Il parait que les conditions, du
côté du pape, de la fameuse conciliation avec l’Etal' seraient; la renonciation aux états de l’Eglise et
le maintien de se.« droits sur Rome.
Or comme la capitale de l’Italie a été
sollennellement déclarée intangible et
8
J
PI»
inviolable, il y a encore bien du
chemin à faire avant que les parties
à concilier arrivent , à se serrer la
main. Ce n’est pas la visite de l’archevêque de Vérone au prince de
Naples qui abrégera la distance.
M. Deprétis, le président de notre
ministère, se rétablit lentement mais
sûrement, à la joie de ses amis et
au grand désappointement de ceux
qui se partageaient déjà son héritage.
La Chambre va, dit-on, prendre dès
jeudi prochain (7) ses vacances d’été...
et d’automne, — sans avoir épuisé
la moitié de son ordre du jour du
début.
La crise ministérielle nous a fait
perdre six semaines.
Ravenne a fini par laisser à sa place
le galérien Cipriani dont elle a quatre fois voulu faire son représentant
à la Chambre; il en était temps.
tPranoe. — Le ministère Rouvier
soutenu un jour par l’extrême gauche
contre les séminaristes, le lendemaine par la droite contre la suppression du sénat, ne peut pas
compter sur une longue vie, comme
il ne peut pas compter sur la bienveillance de l’Angleterre et de l’xVllernagne. La ligue des patriotes Alsaciens-Lorrains, qu’il serait prudent
de faire oublier, donne aux braillards
un prétexte pour mettre à l’épreuve la
patience de l’Allemagne, et si le
ministère désapprouve ces rnaniléstaüons aussi insensées que stériles,
il ne fait rien pour les empêcher.
D’un autre côté, son ambassadeur à
Constantinople a uni ses représentations et ses menaces à celles de l’ambas sadeur de Russie pour engager le
Sultan à ne pas signer la convention
relative à l’Egypte, où l’Anglelerie
ne sera peut-être pas fâchée de
maintenir indéfiniment le stalu quo.
Angteterre. — Le jubilé de la
Reine Victoria continue à occuper,
dans tout le Royaume-uni, mais surtout à Londres, la première place
dans les affaires du jour. 1!, est probable que cette fête, nécessairement
rare au monde, par les pro
portions que le gouvernement et la
nation entière lui ont donnée, demeurera .unique dans l’histoire. Elle
le sera par ce fait que la souveraine
de ce grand peuple, ne permettra pas
que ron demande un centime au
Parlement pour en couvrir les frais.
Bel exemple à imiter, partout où
l’on ne se fait aucun scrupule de
faire payer à mille citoyens pauvres
les amusements de deux ou trois privilégiés.
HtSTOIRe DE8\4tlD0IS » ITUIE
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