1
' Compte-oofirant avec la Poste
Prix D’ABONNEMENT par AN
Ralle................. L. 3
Tous les pays de l’Union
de poste..............» 6
Amérique du Sud . ...» 9
On s'abonne ;
Au bureau d’Adminislration;
Ubez MM. les Pasteurs ;
Chez M. Ernest Robert (Pignorol)
et à l’imprimerie Alpina à
‘ Torre Pellice.
•-'abonnement part du 1. Janvier
et se paye d’avance.
Année XIX. N. 35.
31 Août 1893.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois ~ 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Bédaction àM.
lePast.H. Meille, Torre Pellice
et pour rAdmiuistratlon à M
Elisée Costabel, TorrePellice<,
Tout changement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉCJIO DES VALLÉES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
^UU3 me serez témoins. Act. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 16. Que ton règne vienne. DlatUi. VI, 10
4» m maire:
I-’étiit t'eligieiix ¿le nos Vallées (.SuUe). —
Le Synode et les Eglises. — Chronique Vaucloise.-CdrTesporuIance - Nouvelle religieuses— Listes de souscripj| tien. — Revue Politique — .Annonces.
A'Etat n\m ili! nos yallées
{Suite).
'ff. .
(Du Bappori de la Table pour Î893).
, Les moyens employés pour obtenir les résultats que Dieu, dans ses
■ grandes compassions, nous a donné
de voir et ceux que l’on propose
d’employer, pour étendre l’œuvre du
Seigneur,^ sont nombreux et variés.
^En réalité ils ne sont tous, que des
Applications particulières du grand
' nt .seul moyen eflicace pour coiiverib' les âmes et leur fournir la nour; fitiiré qui leur convient, celui de la
parole de Dieu et de la prière. '
l-a parole de Dieu est puissante;
..jniiis elle ne peut être erticace qu’à
condition que celui qui la prêche,
^ajiplique fidèlement à l’état moral
'■p, spirituel de celui qui l’épate. Or
|.‘ntat moral de notre popuialiôn, en
général, nous semble assez bien décrit dans ces quelques mots: Il y a,
« côté d’un fatalisme pratique qui
défie toute description, une absence
presque totale de la notion du péché et de là l’absence du besoin de
grâce. N’avons-nous donc rien à
changer dans la manière de parler
à notre peuple.
Quatre églises ont en pendant l’année des réunions extraordinaires, de
la durée de buil jours. Et plusieurs
ont reçu la vjsite, plus ou moins
prolongée, de M, le pasteur W.
Meille. Ces réunions périodiques
d’appels, faites avec le concours des
pasteurs des paroisses sœurs, datent
de 1875. Elles ont subi quelques
modification.s, depuis lors; eJles pourront en subir d’autres encore, poulies adapter toujours mieux aux conditiqi^s morales et spirituelles de notre peuple, qui elles aus.si changent;
mais il est incontestable qu’elles ont
fait <.ju bien et qu’elles pourront en
fair%^’ncore.
Mais nous ne devons pas oublier
que le réveil des égli.ses ne dépend
pas?, uniquement, du travail des pasteurs. C’est ce que nous avons commencé à comprendre et v à que, eu
quelques années, des ce’^taines de
personnes d’âge divers, hommes et
femmes, se sont mises à l’œuvre
2
- 174
pour seconder le travail de leurs
conducteurs. Mais c’est à peine si
nous avons fait les premiers pas sur
celle voie. Nous empruntons encore
à un des rapports des Consistoires
des paroles pleines d’à propos sur
ce sujet: On a déjà employé beaucoup de moyens pour vaincre le mal
et arracher les âmes à la mort. Il
en est un qui^ sans avoir été négligé,
n’a pas encore été assez généralement mis en œuvre et nous croyons
que c’est le bon. Il faut que chaque
chrétien vivant, tout en continuant
à cultiver le petit cercle de parents
et d’amis dans lequel il se meut habituellement, se propose d’en amener
un au Seigneur, puis un autre, et
ainsi de suite, luttant, par la parole et la prière, jusqu’au jour de
la victoire. Il faut le tact, la persévérance, l’amour surtout, que VEsprit-Saint donne d quiconque se fait
ouvrier avec Dieu. La devise des
chrétiens doit être, aujourd'hui, comme toujours ; Il faut que je gagne
des âmes pour‘ la vie éternelle. De
nombreuses conversions, tout un renouvellement de l’église serait le fruit
de cette action individuelle exercée
avec fidélité, sur tous les points, simultanément Ce que nous avons
déjà obtenu, en agissant ainsi, nous
est un gage précieux et sûr de ce
qu’il plaira à Dieu de nous donner,
pourvu que nous ne lui laissions et
que nous ne nous accordions aucun
relâche, i
LE SYNODE ET LES ÉGLISE?
d’Ecosse, par ex., a eu l’impression |
qu’à côté, tout autour de l’assern- , |
bleé qui délibère, il y en a une au- J
tre beaucoup plus nombreuse qui *
écoute, qui s'émeut, qui prie, qui ^
est avec elle un seul cœur, une |
seule âme. Et celte grande assem- |
blée, elle n’est pas formée seulement J
de la foule qui se presse dans tou- J
tes les places réservées dans la Hall ,j
au public; elle est constituée de
tous ceux qui, dans les grandes vil- |
les et jusque dans le dernier petit i
village, suivent les délibérations pri- I
ses à Edimbourg, avec le plus vif l
intérêt, qui lisent avec avidité les \
prolixes compte-rendus des séances
publiés par les grands journaux ^
politiques, et qui ont les mêmes pré- 1
occupations, partagent les mêmes I
tristesses, participent aux mêmes
joies, s’ouvrent aux tpêmes espéran- -j
ces, travaillent à la même œuvre J
que ceux de leurs frères qui cons-®
tituent l’assemblée synodale. ^
Au mois de mai, époque des as-;,
semblées, la vie de l’église, en E-|
cosse, s’intensifie, mais cette inien-j
sificaiion sa produit en même temps!
au près et au loin, chez une forte
majorité des membres de l’église., i
Tout le monde sent que c'est une |
époque solennelle, car c’est alors que
l’on examine ce que l’Eglise a faUi ;|
Quels sont les points de wiEitact
entre le Synode et les Eglisesf En
réalité il ne devrait pas y avoir de
, points de contact isolés. Le Synode devrait se rassembler au sein
de nos églises, non seulement au
sens matériel mais spirituel du mot
et être entouré de toute part de leur
chaude sympathie.Qui a assisté, une
seule fois, au Synode de l’Eglise Libre
ce qu’elle a amassé dans sa grange i
et dans son grenier; et puis, n’est-|J
ce pas des délibérations qui vonti;^
être prises que dépendront la proS'*|
périté de cette église et ravance*|
ment du règne de Dieu sur la terre? fl
En est-il ainsi chez nous? Voyon^<|
Ce sont, en premier lieu des assenai
blées microcospiqùes d’électeurs qm'
nomment les députés au Synode-;
Point de réunion préparatoire, qu^
je sache, pour diriger l’attention dél;
églises de ce côté et pour invoquef
la bénédiction du Seigneur, sur 1®|
travail qui va être entrepris. A?|
culte d’ouverture, public, nombreulis^
mais très mélangé; je veux'dire
s’ils ne manquant pas ceux qui sr" '
venus pour adorer et rendre
3
- 175
leur nombre est peubêtre dépassé
par ceux qui sont attirés par la
curiosité et qui sont à la recherche
d’émotions. Que l’on observe, en
el'fet, comme le bout des galeries,
désert d’ordinaire, est bondé ce jour
là,parcequ’onyjouit en plein delà vue \
des candidats. La même observation
s’applique à la séance des étrangers.
Beaucoup y viennent, nous le savons,
a cause des choses que ces frères
ont à nous dire, mais beaucoup aussi
pourvoir et entendre quelque Chose
de nouveau et d’« étrange ». Mais
dans ces séances ordinaires du Synode, où il s’agit cependant de la
maladie ou de la santé, de la vie
ou de la mort de notre église; où
il s’agit de savoir comment elle se
' porte, comment elle travaille, ce
I qu'elle fait pour son Maitre et Sauveur; où il s’agit de trouver les
- moyens d'enlever les taches et les
; rides qui la déparent, d’accroitre sa
: beauté, de lui donner une nouvelle
vitalité, où sont nos frères,nos sœurs
des églises? D’hommes presque point.
La ville est maigrement représentée;
S’ la campagne ne l'est pas du tout.
/ Noua avons, sur les galeries toute
E une jeunesse animée, un peu « voyf ante » peut être, un peu remuante
aussi; mais enfin que nous aimons
à-voir et à sentir autour de nous
- et au sujet de la- quelle nous entretenons les plus liete speranze', mais
^ à côté d’elle que de places vides
qui devraient être occupées! Je ne
fe sais pourquoi, mais j’ai le sentiment
pi-que nos discussions gagneraient en
sel et en grâce,si elles étaient faites
\ en présence d’un public sympathi, que, sérieux, vrai représentant de
^« nos églises.
[r Voilà pour les séances et après?
Après, le {Synode rentré, pour nos
i églises, dans le néant d’où il était
(Sorti. Si quelque question passionnant
I telle paroisse, intéressant l’honneur
I de tel individu y a été traitée ; si
L queli^ue scandale a éclaté, si quelque
^ discussion orageuse a eu lieu, un
r écho vague et malfaisant en' par
fc-'
vient jusqu’aux extrémités de nos
Vallées; mais de ce qui s’y est traité
de vraiment utile, l’Eglise ne saura
rien et hélas ne demandera pas à
rien savoir. Ceci est un signe manifeste de tout un état de choses
peu satisfaisant. Il est temps d’y
remédier.
Il est temps de pouvoir non seulement au réveil des âmes, mais à
la réorganisalion de l’Eglise visible
de Jésus-Christ au milieu de nous.
Tout organisme, en elîet, pour parfait qu’il soit, laissé trop longtemps
à son propre jeu, s’alfaiblit. 11 faut
que, de temps à autre, il soit revu
avec soin, nettoyé, réparé, fortifié.
Et puis, qu’on ne se fasse pas d’illusion ; les mouvements dissidents, s’ils
ont à leur « avoir » le fait qu’ils portent
l’évangile à des âmes qui auraient
échaMé à l’attention et aux elforts
de l’Eglise, ont à leur « doit» et quel
«doit!» de jeter le discrédit sur le
ministère et sur tous les autres rouages qui composent l’organisme de
l’Eglise. Des âmes sauvées pour le
ciel, voilà ce qu’ils veulent ou au
moins disent vouloir. Mais quant à
l’église de Christ sur la terre, qu'elle
s’alfaiblisse, se disloque, se réduise
en poussière, il n’en ont cure. Atteints de l’infirmité du fractionnement ad infinilum dont ils périront
eux mômes (l’histoire est là pour
le prouver), ils jettent la désorganisation dans notre corps. C’est à quoi
il nous faut pourvoir. Nous devons
maintenir dans la théorie et la pratique la volonté de notre Seigneur
Jésus. Il a voulu une Eglise visible
avec des ministères bien déterminés,
un organisme où l’ordre régne et
qui soit apte au travail, à la lutte,
capable d’atteindre des buts bien définis. Elïorçons-nous de rendre nos
églises toujours plus conformes au
type si simple et pourtant si complet, si vigoureux et pourtant si large
qu’il nous présente dans sa Parole;
pourvoyons a ce qu’aucun rouage
ne soit ni inactif, ni même paresseux
dans sa marche; encourageons sur^
4
— 176 —
tout ï association des forces vives
parmi nous pour accomplir un travail bien déterminé, et au lien de
n’obtenir que la conversion de quelqu’ âme çà et là, nous pourrons
ouvrir une large brèche dans la masse
indifférente, incrédule et vicieuse
qui nous entoure; et au lieu de voir
les fidèles se désintéresser toujours
plus de nos synodes et de nos administrations, nous les verrons se
recueillir nombreux autour de nous,
pleins de sympathie; nous aider de
leurs conseils et de leurs intercessions
et le Synode ne se tiendra plus sen
lement dans la Maison Vaudoise, à
différentes paroisses à faire connaître à notre population ce que contiennent de plus saillant les Rapports de la Taiile, de la Commission
d’ Evangélisation, des Hôpitaux, et
le Compte-rendu du Synode.
4. En général, que les œuvres
centrales de notre Eglise soient
aussi souvent que possible portées
à la connaissance et recommandéés
à la sollicitude des fidèles.
H. M.
la Tour ; il se tiendra en même
temps dans toutes nos paroisses,
dans les plus humbles demeures semées dans nos vallées ou sur nos
rochers,et tandis qu’ici on délibérera,
partout ailleurs on sera en prière.
Et Dieu confirmera l’œuvre des uns
et exaucera les supplications des
autres, et notre Eglise uî'um.
En elleniant que cette œuvre de
réorganisation s’accomplisse et que
ce jour heureux vienne, et en vue
de rernédiei' en partie à cet inconvénient si grave, que nous avons
signalé, louchant les rapports presque nuis entre Synode et Eglises,
nous nous permettons de proposer :
1. Qu’une réunion S|iéciale ait
lieu dans chacune de nos parois.ses,
à la.veille du Synode, réunion dans
laquelle les pasteurs expliqueraient
quelles sont les questions principales
à l’ordre du jour de l'Assemblée et
où l’on prierait pour les membres
qui la composent, pour les candidats
qui y recevi'ont l’imposition des
mains; pour les Administrations qui
viennent y déposer leur mandat et
pour celles qui y seront élues.
2. Que les actes du Synode soient
lus dons l’assemblée d’église le Dimanche, après que l’Administration
aura, transmis aux Consistoires le
compte-rendu imprimé.
3. Que quelques réunions de l’automne soient consacrées’ dans nos
VAIDOISU
PEKIER.— Lundi 21 c. la pelile
ville du Périer était en fête ; il s’a- j
gissait d’inaugurer .jine lapide com-|
memorative destinée à rappeler la |
visite du Roi au Périer, il y a deux j
ans, et le drapeau de la nouvelle jj
Società di mutuo soccorso fra gli^operai e gli agricoltori della Valle ;
hi S. Mvrlino. Plusieurs orateurs se^;
firent enl.ei.idre, entr’autres leCliev..
Coucourde, syndic du Périer, le Coni. ;
Boselli, l’av. Poèt, le prof. Leynardi; ’
puis au dîner, le notaire Peilegrirpl
de nouveau l’iion. Boselli, le député j
Facta, le Sous-Préfet Campeggi, le])asteur C. A. Tron, le Curé Bonansea.;
et le noi. Pignatelli. La série des :
discours l'ut dose par le Chev. Cou-:’>
courde qui remercia tous les per-/
sonnages qui avaient honoré le Périehi
de leur présence.
Nous ne pouvons résister à la:‘
tentation de reproduire un fragmaiit.,'
du discours de l’ex, ministre Boselfii
et nous voudrions que ces lignesl
pussent tomber sous ses yeux pond
qu’il sût combien nous lui sommes;?
l'econnaissants du témoignage qu’if|
a voulu rendre au courage que noS.^
pères avaient mis au service de leuAJ
foi ; et aussi de rafï'ecLion si cordial&J
dont il lui plaît d’entoui'er les Vau-^l
dois d’aujourd’hui. r
« Qui tanta quiete regna e spazi® fra queste valli solitarie, fra queste’;
5
177
r
monlagne, sacre ai silenzi e alle
contenaplazioni sublimi, fra le terre
festanti per le messi e per le vili,
che ririiluslre agricoltore merita a
premio delle diligenti e prodigiose
fatiche.
Eppure in così recondito asilo
della natura bella e confortatrice,
quante mai si videro a contendere
spietatamente ire implacabili di oppressori e disperate resistenze di
oppressi ; quanto irrompere di soldati nemici, quanto grido di vincitori
e di vinti, quanto spavento e quanto
gemito di guerra, prolungato in tempi oscuri e pei versi, e insieme quanto
lampo di valore e quanta fulgida
aureola di gloria!
Pare che oggi ancora trascorra
per la valle itrsorla il fi-emilo dei
padri vostri, che stringono con Luserna i palli della fede e della lotta
incessante.
Pare che oggi
vostri, a narrarvi
Francia
nella
tornino gli esuli
vinte le armi di
, ferito r.aray, e ad appostarsi
vostra valle, dove iniziarono.
bugiar
or fanno poco più di due secoli, la
guerao liberatrice di casa Savoia,
contro il re che si diceva
darnente cristianissimo.
Non vi pare oggi di rivedeto i
cinquecento della rrrpe dei quattro
denti, che di una caver'tia fanno una
piazza di guerro, e ivi rosistono per
lungo tempo ai Francest?
Li incalzano, è vero, ormai da
ogni parte i nemici ; ma non temete,
sono padri vostri e sorto forti ed
arditi. Dipartendosi dai sotterranei,
guadagna,no disastrosissimi colli; non
temete per essi, sono
giurili
nella
valle di Luserna, benedicendo Iddio
e glorificandolo nelle prove del loro
valore,
Una gran piirte de’ miei ascoltatori reca sacra nel cuore la memoria
di Giosuè .lanavel. Egli era nato fra
voi, era un genio militare, egli era
un prode, o prodi figli di queste
valli.
Altri lo celebri nei vostrj centenari
e nei vostri templi. Giova a me ri
cordarlo in questa festa di patriotlisimo, di soldati e di armi sacre
alla difesa di questi monti nei quali
si difende l’ilalia, alla difesa di questi
monti dai quali si salva Roma Italiana,
Egli vi lasciò scritto ; quando uno vi
minaccei'à di più, e voi temetelo meno.
Egli vi ha insegnalo che, a qualunque costo, non bisogna mai i'itit'ai’si
rii fronte al nemico. E suggellando
que.ste sue parole con volontà inflessibile, con calma inlr'epida, non permi.se mai a’ suoi soldati di r’etrocedere, avvezzandoli magnanimamente
a vincere o a morire......
Oh! sì! vengano a queste Alpi,
vengano a queste valli le nuove generazioni; imparino come si difenda
palmo a palmo e come si riacquisti
il suolo natio. Imparino come .si può
versare in cento campi a goccia, a
goccia il proprio sangue, lacerarle
sopra cento roccie, a brani, a brani
la propria carne, sopportarle la distruzione della propria casa e lo
str-azio delle per'sone più caràmenle
dilette, anziché fallire ai consigli del
dovere, alla fede nelle proprie idee,
alle ragioni della propria coscienza. »
All dîner riion, Boselli a repris
la par’ole: Il nomme 1’ école latine,
le lien entre les Vallées et le morrde,
et il fait l'éloge de l’instruction répandue parmi nous. Il alTirme que
le progr ès de rirt.slrucliort ne dépend
pas des prescriptions légales, mais
de l’apostolat des classes supérieul’es, du milieu, et du senti metti des
des familles.
LA TOUR. — Conférence. Dimanche 3 Sept, à 8 b. p. m., dans la
grande Salie du Synode, Mr. le Di'of.
Gomba donnera une conférence sur
M. J.-P. Bevel pasteur, modérateur,
professeur de l’école de théologie,
premier président de la Commission
d’Evangélisalion. Ceux qui ont connu Mr. Revel seront heureux que
M. Comba,si qualifié pour cela, fasse
revivre devant eux cet éminent ser-
6
viteur de Dieu. Et ceux qui ne l’ont
pas connu, qu’ils viennent entendre
ce qu’a pu faire un homme qui avait
tout mis, son temps, ses forces, ses
biens, les admirables ressources d’un
tempérament d’acier et d’un cœur
brûlant d’amour, au service de son
Maître et Sauveur.
Nous prévoyons, pour dimanche,
une piena qui nous arrivera de la
Tour, de St. Jean, et d’autres pa
roisses encore. En échange de sa
peine, Mr. Gomba ne demande que
une abondante collecte en faveuL
de l’œuvre de l’Evangélisation, à laquëlle M. Revel s’élait donné tout
entier. Nous avons lieu de croire
que l'espoir du conférencier
sera pas déçu.
ne
CORRESPONDANCE
Praly, le 22 Août 1893.
Le malin dn 46 de ce mois, les
habitants du dernier hameau de
notre parois.se, la Ribba, eurent la
triste surprise d’être réveillés par
un incendie qui aurait pu avoir de
plus graves conséquences, si le
temps calme et la main des hommes, accourus en grand nombre
de part et d’autre, n’avaient pu le
limiter.
La seule famille qui ait soulfert
est celle de Jacques Peyrot; à 9. h.
du matin, sa maison, composée de
deux caves, deux cuisines et deux
chambres à coucher n’élait qu’un
amas de décombres fumants ; tout
ce que cette famille possédait: meubles et linge, tout a péri,
On évalue à mille frs. le prix de
ce qui a été dévoré par les flammes.
Une collecte a été initiée au sein
de notre paroisse, et nous savons
que plusieurs personnes n’ont pas
même attendu que la collecte fût
annoncée pour porter leur secours.
Je vous serais bien reconnaissant,
lionoré M.r le Directeur, si vous
vouliez recommander à la charité
de no.s frères cette famille éprouvée.
On vous remerciant, je suis votre
dévoué
Pietro Giraud.
Nous sommes prêts à recevoir
et à transmettre à Mr. Giraud les
olfrandes des lecteurs du Témoin
pour les incendiés de Praly.
Béd. du Témoin . . Fr. 10,—
Nouvelles Religieuses
M. le Pasteur H. Appia, délégué
de la Table à YEvangelischer Bund
qui s’est réuni ces jours derniers à
Spyfe, y a reçu un trèsi)on accueil.
Un pasteur de Leipzig, M. Buchwald, vient de découvrir à la bibliothèque de r université d’léna
deux manuscrits dus à la plume de
Luther. On savait que le réformateur avait travaillé à une réfutation
des théologiens de Louvain ; mais on
n’en possédait aucune trace. Cet
écrit, resté inachevé par suite de la
mort de laither, vient d’être retrouvé, ainsi que trois séries de sermons sur le catéchisme, prêché.s en
1528 et formant comme le canevas
du Grand Catéchisme. Les deux manuscrits vont être publiés par un
éditeur de Leipzig.
POUR LA VENTE
en faveur de nos Etablissements d’instruction
, À reporter Fr. 2346,90
M. Francesco Barone 5,—
M.lles Julie et Heléne Forneron 5,—
Mr. François Roslan (Clos) 2.—
M. et M.me Antoine Gay 10,—
» » Boêr 30,—
» H. Rivoir 10,—
M.me Augustine Berard-Gonin 15,—
%
%
7
— 179 —
M. Michel Rollier 20,—
M.lle Louisa Pons 3,—
» Marie MonasUer (S. Jean) 10,—
M. le pasteur de Messine et
sa congrégation
M.me Aline Jalla et ses fils
M.lle Nancy Beri
Miss Holgate
J07,—
25,—
t>,—
25,20
Collecté par M. H. 2'ron pasleur
au Villar
M.mes et M.rs
Teofilo Gay
M.mes Humbert
Jean Albo
Cécile Albo
Baptiste Michelin
Daniel Janavel
Daniel Cairus, diacre
Stefano Berton
Giacomo Morglia
Ricca, isti tuteur
Salomon Salomon
Bernard
25,—
5,11
5,
1,50
0,75
3
2,^
Jn. P. Berlinat de Gucuruc 1,Célina Allio d,—
Auguste Jalla pére 1,—
M.me Jalla-Turin 5,—
H. Parise 2,—
M. me Comhe 2,—
Cétestine Allio 5,—
Signor Selletti 5,—
Jean Cairus (Teynau) 2,—
Joseph Geymonat ì,—
Timothée Dalmas 1,—
Anne Dalmas i,—
N. N. d,—
Marie et Madeleine Frache d,—
Annette Planchon 5, —
Jn. P. Planchon 5,—.
M.me Chauvie 2,—
Marguerite veuve Charbonnier 0,75
Ancien Garnier d,—
Jean Garnier 1,—
Ancien Gaydou 0,50
Henri Gaydou 0,50
l^aul Baridon, diacre 1,—
Bouisse, conseiller 4, —
Ancien Gönnet d,—
Ancien Allio des Sagne d,—
J. J. Bonjour d,—
Salomon S. Berton d,—
Daniel Salomon des Gar
niers 3,—
d29,—
N. N. N.
Total 1,. 2748,dO
Asile des vleilUnls
A reporter Fr. 6,790,05
B.mi Vinçon, assesseur, 80
D.r Emile Comhe 10
M. et Mme Ford d36,30
M. B. Soulier, candidat 5
Collecté par M. B. Soulier 290,80
D.r Jean Grill, candidat 15
M. et M.me A. Bert 5
Commune de Massel 200
» de Maneilla 200
» de Salze 100
Anonyme 1302
Total L. 9134,15
Ucviie Politique
tinlic — Des troubles causé.s d’abord
par l’indigiiatiou populaire à propos
des massacres d’Aigues-Morles, mais
ensuite par les anarchistes qui ne manquent aucune occasion pour faire jeur
œuvre de destruction, ont eu lieu h
Milan, Gênes, Rome, Naples, Messine.
À Naples il s’est agi d’une véritable
émeute qui a coûté plusieurs vies. Les
difllcultés entre les gouvernements italien et français sont aplanies. Le syndic d'Aigues-Mortes a donné sa dèinlssioii.
Les manœuvres navales sont terminées. Leur ^uecè.s a dépassé toute attente. Les grandes manœuvres aux
alentours de Pignerol auront décidément lieu.
Un grand incendie a détruit le palais
Caffarellijdansda via Condotti à Rome.
Le prince de Naples va partir pour
la fiOrraine où auront lieu les grandes
manœuvres allemandes.
frailee — Les élections politiques
ont été décidément favorables à la
8
- 180
I
République actuelle. Mais bien des républicains ne sont pas du tout enchantés
d’avoir comme allié le pape Léon XllI.
<Braniic>Krela^iie — Les grèves de
mineurs se succèdent en Angleterre et
en Ecosse. Plusieurs fabriques ont dû
être fermées.
BAZAR
UNIONE CRISTIANA DI TORRE PELLICE
(Santa Margherita)
40° Anniversario, 10 Seltenjbre 1893
---------------
l*i'ogrniiiiiin :
Ore
att profit du Collège, de l’Ecole
supérieure, et de l’Ecole Latine
Tous les anois de nos élablissements d’insiruclwn supérieure sont
invités à honorer de leur visite notre vente où ils trouveront à sb procurer à des prix très convenables
des objets d’art, de bi'odei'iB, lingerie,
vêlements d’enfants, papeterie, quincaillerie, porcelaines, joujoux.
il y aura un buU'et.
La vente commencera Mardi 5
cour, à 10 h. du matin à l’Ecole
supérieure. Elle restera ouverte les
jours de Mardi, Mercredi et Jeudi, de
10 à 12 du matin, et de 1 à 6 de
l’aprés-midi.
Jeudi soir à 8 h., enchère.
Les Membres du Comüè Directeur
MM,mes G. Beckvvith, ptésidenle,
A. Nigcouni, V. p.,
L. Met CLE, secrét.,
E. Meille,
A. COUGN,
G. Maggiore,
M. N. Tourts, caissier.
PeiHiaiit le Synode
la Salle de 1’ Union Ghrélienne
(vieux pensionnai) sera ouverte tous
les jours, à disposition de M.M. les
Membres du Synode et de toutes
les personnes qui voudront en profiter,
BIBLIOTHÈQUE, - JOURNAUX,
PAPIER, - PLUMES et ENCRE.
Entrée : Via di Francia
Pour renseignements, s’adresser
à Mr.Pellegrin, cordonnier, en face
du Pensionnat.
ani,. Ricovimeuto dei Delegati
nel locale dell’Unione Centrale
(V^ecchio Pensionalo).
» 10,30. Culto,
» 12 Pi'anzo in comune.
Allocuzioni dei Rappresentanti
e Delegali.
3 pom. Seduta anniversaria.
a) Canto.
b) Relazione del Presidente.
c) Canto.
et) Allocuzioni di alcuni membri fondatori.
e) Canto.
f) Relazione e cliScussione sul
soggetto: Studi Biblici, Relatore sig. G. Rostan. St. Ih,.
g) Canto.
A) Allocuzioni dei rappresentanti dei Comitati Internazionale e Nazionale, dei
Delegati ed Amici.
i) Canto,
8 pom. Seduta pulMica.
Conferenza sulle Unioni Cri<
stiane e la gioventù.
Il Presidente
. G. FORNERON.
A TORRE PELLICE
(BAINS)
Gliambres meublées, avec ou sans
, Pension, ouverte toute 1’ année.
Pi'ix très motléiés.
Belle position avec jardin.
J. P. Macan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina