1
X.
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Prezzo Lif« ia
Anuo LXXVIU . N. 34
TORRE PELLICE. 27 Agosto 1948
SpedÌEÌone io abbonamenta pollale - I Grappo
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DELLE
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Vola Edòaisfo
Fonteb^
: LBIeRNAiS. GIOVANNI
\ospeiio del Signore
ed egli v innalzerà. - C/ACOMO
4
VALDESI
SETTIMANALE DELLA
Sources amères
devenues douces
(Exode 15: 25)
Irimcii
I ^
CHIESA VALDESE
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co
<^CET
IN
TE'^
Lorsque le peuple Israël s’’aperçut qu'il ne pouvait se désaltérer
aux sources de Mara, ail murmura
contre Moïse en disant: que boirorisnous? »
Au lieu des cris d’allégresse qui
ai aient suivi trois jours auparavant
lu merveilleuse délivrance de la Mer
Rouge, on entend des nui. mures, des
imprécations, des blasphèmes! Israël oublie que l’Eternel pourrait
punir cette ingratitude, et que Celui
qui avait ouvert un passage à deux
millions de fuyards, aurait pu aiissi
trouver le moyen de purifier les eaux
amères en les rendant potables; Israël oublie les p omesses de Celui
qui avait dit par la bouche de Joseph: «Dieu vous visitera certainement et il vous fera remonteir de ce
pays, qu’il a promis par serment à
Abraham, à Isaac e! à Jacob» (Gen50: 24).
Nous avons dans cette attitude de
révolte à Dieu, l’image d’une tendance assez commune de la nature
humaine plus ericline à l’ingratitude
qu’à la gratitude, au, murmure qu’à
la louange. Et cependant le murmure, surtout contre les disp< nsations
de la Providence divine, ne devrait
jamais e/jiZeurer les lèvres des enfants
de Dieu! C’est ce que ne comprirent
pus les Israélites; heureusement
pour eux que Moïse opposa à cette
attitude de révolte, une attitude de
foi et de prière: « Il cria à l’Eternel
et l’Eternel lui indiqua un bois, qn’il
jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douceS’ ».
fois vraiment exceptionnelle, une
spiritualité très élevée et une joie
réelle, la joie dont parle le Psaiiniste lorsqu’il dit : ((Le juste se néjouira
en l’Eternel» (Ps. 64: 11).
Cette joie s’exprimait parfois par
des affirmations comme celle d’une
très noble Dame qui nous disait un
jour : aNious avons appris, mon mari
et moi, à considérer, avec saint Paul,
comme des pertes ce que autrefois
nous considériims comme des gains.
Notre joie c’est de mettre au service
de Dieux les biens dont nous ne sommes que les administrateurs ».
Ce que nous iRsons des biens de ce
monde, nous pouvons le répéter aussi à l’égard des sources mêmes des
péchés que la croix du Calvaire peut
purifier. Ce bois miraculeux efface
la coulpe, nettoyé les veines de la nature humaine de l’amer poison du
mal; il adoucit et donne du repos à
la conscience accusatrice; il guérit
l’amertume provenant du sentiment
de la culpabilité; il crée dans l’homme un esprit droit, une viç nouvel
le; en un mot,çl fait jaillir des fleuves d’eau vive, et pure de cette source qui avait produit des souillures et
des infections malfaisantes. L’homme dont les sources amères sont devenues douces peut s’écrier avec l’apôtre des Gentils: «Ce n’est plus
moi qui vis, c’est Christ qui vit en
moi» (Gai. 2: 20).
La croix du Cailvaire adoucit nos afflictions en nous mettant en présence
de l’Homme d^ douleur qui, « comme l’agneau qufon mène à la boucherie n’a pas ouvert la bouche» (Esaie
.53: 7); éUe enlève à l’épreuve son aiguillon en nou^ manifestant son but
suprême en Cehd qui « a appris l’obéissance par Içs choses qu’il a souffertes» (Heh. 5 :8), et en nous répétant par la bouche de l’apôtre Jacques: ((Considérez comme le sujet
à’une parfaite joie les épreuves diverses qni vous surviennent, sachant
que réprouve ,à laçinelle est soumise
votre foi ,produit la patience» (1: 2
3).
La croix du Calvaire peut adou
cir. encore les amertumes les plus
cruelles de la mort, car elle dit au
mourant: «Ne crains rien, car je te
rachète; je t’appelle par ton nom; tu
es à moi!» (Es. 43 : 1); elle dit à ceux
qui sont dans le deuil: « Ce que je
fais, tu ne le comprends pas maintenant, ipais tu le comprendras dans
la suite» (Jean 13: 7); elle dit à tous:
((Jésus-Christ a vaincu la mort, et il
a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Evangile» ( 2Tim. 1: 10).
Par l’espérance qu’elle allume
dans les coeurs, la croix transforme
l’épouvantail de la mort en un soupirail de vie éternelle; elle illumine
la sombre vallée de l’ombre de la
mort; elle donne au croyant comme
Vavant-goût des jpuissances qui nous
attendent; elle offre taux mourants
les plus spirituels des visions de l’audelà.
La croix du Calvaire, ce bois plus
merveilleux que le bois de Mdise, a
le pouvoir de transiformer l’homme
qui aura reçu l’Evangile de JésusCktist; tout changerm alors en lui,
ainsi que Vdffirme Saint Paul: «Si
donc quelqu’un est en Christ, il est
une nouvelle créature; les choses
vieilles sont passées; voici toutes
choses sont dievenues nouvelles» (2
Cor. 5: 17); les sources les plus amères sont devenues les plus douces!
David Pons
Ce bois est l’image de l’Evmgile
qui peut produire de grands changements dans le cœur qui le reçoit,
en réconciliant l’homme à Dieu, n
lui donnant la certitude du pardon
de ses péchés, et l’assurance de la vie
étemelle. Ce bois merveilleux est la
nvegetation huxuriantey) dont pccrle
le prophète (Ez. 34: 29) qui sera la
nourriture des brebis de l’Ete.nel;
c’est mVarbre de vie» dont les feuilles «sont pour la guérison des nations» (Apoc. 22 ; 2); ce bois c’est la
croix du Calvaire .Ce bois a la vertu
de rendre douces las sources ameres.
L’Evangile en effet nous enseigne
que tes biens de ce monde, si souvent
sou ce d’amertume, peuv&it devenir
la source des joies les plus réelles et
douces lorsque l’enfant de Dieu est
de ceux qui ((usent de ce monde comme s’ils n’en usaient point» (1 Co'r.
7: 31), cest-à-dire lorsque U se sert
de ces biens en vue de Dieu et de 1«
sanctification de son âme, lorsqu’il
voit en &ix une faible image des
biens mille fois plus excellents qui
nous sont réservés dans les deux
pour l’éternité, lorsqu’il connaît la
douceur de l’expérience selon laquelle (dl y a plus de bonhem à donner qu’à tecevoiry» (Actes 20: 35) et
les bénédictions qui accompagnent
des actes de générosité et de foi comme ceux de la veuve du temple de
Jérusalem ou de la veuve de Sarepta.
Transportez-vous dans une de ces
familles vraiment chrétiennes, dont
grâce à Dieu la semence n’est pas
complètement perdue, dans les milieux où l’Evangile n’est pas un vain
mot. Nous avons toujours pu cpnstater dans ces milieux, fussent-ils les
plus élevés dans la soc^té et les plus
riches, à côté cLune générosité par
Nel 1875 è stata costituita l’Alleanza fra la maggior parte ¿Ielle Comunità Evangeliche sorte dalla Riforma di Calvino e di Zwingli.
La nostra Chiesa Valdese, pur essendo di tre secoli anteriore alla Riforma, ha aderito alla Alleanza e da
allora è stata rappresentata alle assem,blee plenarie quadriennali che si
tengono alternativamente in Europa
ed in America.
teriana d’Inghilterra; il vescovo Ravasz d’Ungheria ed il prof. Mackay
di Princeton; e gli amici di Francia,
di Svizzera e del Belgio.
J/ Congresso
Fu una grande gioia per il rappresentante della Chiesa Valdese di incontrare a Ginevra vecchi amici, che
hanno conosciuto uomini eminenti
della nostra Chiesa ed hanno, non di
rado, partecipato ai nostri Sinodi,
Ecco il dott. E. J. Hagan di Edimburgo, già (Moderatore della Chiesa
di Scozia ed eletto al termine dei lavori Presidente dell’Alleanza per il
prossimo quadrieimio; il dott. Hutchison Cockburn ed il dott. Benj.
Bush del Dipartimento di ricostruzione del Consiglio Ecumenico, vivamente interessali nell’opera della
nostra Chiesa; il dott. S. Carruthers,
da molti anni assiduo lettore de ((La
Luce» ed il Rev. J. M. Richardsou,
ex-Moderatore della Chiesa Presbi
I lavori ebbero inizio con un discorso inaugurale del Presidente dell’Alleanza, dott. G. H. Donald di
Montreal c con un culto pubblico nel
tempio di S.t Gervais, presieduto dal
pastore André Bouvier e nel corso
del quale rivolsero tre vibranti messaggi nella loro lingua rispettiva il
pastore Marc Du Pasquier di Neuchâtel, il prof. J. Pitt-Watson di
Glasgow ed un predicatore tedesco.
I compiti del Congresso sono stati
essenzialmente due: precisare il
punto (5i vista riformato, alla vigilia della Conferenza ecumenica di
Amsterdam, e proceder© alla-^riorganizzazione dell’Alleanza. Lo studio
delle posizioni essenziali del Cristianesimo Riformato è stato compiuto
ogni mattina in seduta plenaria ed in
sedute po.meridiaiïe nelle singole
Commissioni.
Partendo dalPesame delle confes
sioui di fede si è affermato con forza
che Ut Chiesa deve sempre essere
((Confessante» per assolvere la sua
missione e deve ad ogni generazione riproporre con urgenza e nel linguaggio dfel tempo la perenne consegna del Vangelo (prof. Pierre Maury di Parigi e dott. G. Richards di
Lancaster). Il conflitto tra le esigenze della libertà e quelle della giustizia, che nella società contemporanea
sembra insanabile, può essere risolto nella proclamazione complementare della libertà dei figliuoli di Dio
e della intima solidarietà che scaturisce dall’unità del Corpo di Cristo ;
liberi da ogni umana potenza, soggezione e tradizione per servire i fratelli nell’amore (dott. J. W. Thomas
di Richmond e prof. Hromadika di
Praga).
COMUNICATO
La prossima Sessione Smodale si aprirà, piacendo al Signore, Lunedi 6 Settembre, alle ore 15-30, nel Tempio Valdese di Torre Pellice,
con un culto presieduto dal pastore Roberto Nisbet e la consacrazione
al Santo Ministero del Candidato signor Peyrot Giovanni.
Tutti i Membri del Sinodo, Ministri di Culto e Dogati, sono convocati per le ore 15 nell’Aida Sinodale della Casa Valdese, per presenziare idi’apposizione della firma del Candidato PeyTot Giovanni all’atto fM accettazione della Confessione di fede della Chiesa VaMese.
Immediatamente dopo il culto i Membri del Sinodo si recheranno
nell’Aula Sinodale per costituirsi in Assemblea sotto la presidenza del
più anziano di eità tra i Ministri di Culto in attività di servizio presenti, e procedere alla nomina del Seggio definitivo del Sinodo.
Torre Pellice, 19 agosto 1948.
Il Moderatore deila Chiesa Valdese: Virgilio Sommani.
ficaie iu una visione di più vasta uiiità cristiana (dott, Berckelbach vau
des Sprenkel di Utrech e dott. George Pidgeon della Chiesa Unita del
Canada, Toronto).
^estimoniansa cristiana
La posizione della famiglia Riformata nella collaborazione con le altre famiglie che si aduneranno ad
Amsterdam (Anglicana, Luterana
ed Ortodossa) e lo specifico apporto
dei Riformati ai Movimento Ecumenico sono stati magistralmente illustrati dal dott. J. Hutchison Cockburn e dal Rettore della Facoltà teologica dì Princeton, doti. J. A. Mackay.
I problemi liturgici del culto sono
stati esaminati alla luce di quella rivalutazione liturgica che è in atto in
tutta la grande famiglia Riformata e
furono presentati da un americano,
il pastore Giacomo Me- Cord e dia un
tedesco, il pastore W. Niesel, particolarmente competente in materia
per la sua pubblicazione comparativa di tutte le liturgie Riformale.
Nè furono trascurati gli aspetti che
concernono gli organamenti delle
nost e Chiese. Nelle trattative di unioue è necessario conoscere quali
sono le caratteristiche fondamentali
dell’organizzazione presbiteriana
ohe devono essere conservate e quali
sono invece le forme organizzative
contingenti che possono essere sacri
La responsabilità evangelistica e
missionaria fu a) centro del (amgresso e non fu attenuata nè dhgli studi teologici nè dialle discussioni amministrative. Il prof. Jean Cadier,
della Facoltà di teologia di Montpel*
lier ha introdotto l’argomento, che
ha avuto la sua dimostrazione pratica nelle tre serate, nel corso delle
quali sono state udite brevi relazioni
della testimoniauza conquistatrice
della Chiesa nel mondo. Qual© grandiosa visione dei testimoni del Vivente Redentore in ogni lingua e fra ogni tribù e quale commovente dimustrazione della parabola di quel
granello di senape dhe dieposto dal
Cristo stesso nelle zolle del tempo,
ancotra si sviluppa coprendo con i
suoi rami tutta la terra abitata!
(oikumene).
Risuo*narono le voci della Chiesa
in Ispagna e nell’isola di Formosa,
nelle Filippine e nel Sud-Africa,
nell’America del Nord e del Sud,
nell’India e nella Cina, in Ungheria
ad in Italia .
La domenica 15 agosto un’assemblea impoinente di fedeli accolse nella cattedrale di S. Pietro i 200 delegati, Il culto, presieduto dal pastore
Max Dominioé, Modferatore della Compagnia dei Pastori, si concluse
con la celebrazione della S. Cena alla qpale parteciparono oltre 1000 comunicanti e con una pubblica manifestazione al Monumento dei Riformatori.
L’attività amministrativa ha avuto il suo punto culminante nella deliberazione di trasferire la sede dell’Alleanza da Edimburgo a Ginevra:
il segretario generale sarà perciò a
contatto permanente con il Consiglio
Ecumenico. Il numero dei membri
del Comitato esecutivo è stato ridotto
da 50 a 18, al fine di renderlo più
rapido nelle decisioni e più efficace
nel lavoro.
Il rappresentante della Chieda
Valdese fu inivtato a riferire sulla
situazione attuale in Italia durante
una (Selle riunioni serali, a partecipare ai lavori della Commissione sul
Movimento Eeumienico ed a rivolgere la parola nel corso di una trasmissione radiofonica.
Il culto di chiusura fu celebrato la
sera del 17 agosto uel tempio della
Fusterie. Furono ricordati i membri
dell’Alleanza deceduti, tra gli altri
il nostro Erico RoHie,- che era stato
designato anch’egli quale delegato
ufficiale della nostra Chiesa e che è
stato sostituito dal pastore Vittorio
Suhilìa.
Infine, il nuovo Presidente, dott,
E. J. Hagan, fu insediato nella sua
carica.
I delegati stanno in parte tornando
alle loro case, mentre moltissimi
procedono verno Amsterdam per la
Ckmfeiienza Ecumenica, tutti consapevoli, più che mai, dell’urgmiza dell’opera di testimonianza cristiana
nel mondo e della ne<X"88Ìtà che i discepoli di Cristo siano uniti a Lui ed
in Lui, acciocché il mondo possa credere che essi sono i Suoi inviati.
Ginevra, 18 agosto 1948.
Elio Eynard
2
tbOO DELLE VALti VALDESI
La féte
du XV Août
à Bobi
Pour le centenaire de l’émancijjation, la Balsille et Sibaud (ou presque-...) étaient bien les localités les
plus indiquées pour la fête du XV
août. Une journée splendide et pas
trop chaude a attiré à Bobi une foule très nombreuse. Il était beau de
voir montetr tant de mondie le long
de la route provinciale, dont l’état
laisse encore malheureusement
beaucoup à désirer sur la plupart de
son palrcouitsi: tous' leé moyens d^e
transport ont été exploités, et le fait
que quelque» dizaines de mètres seulement u’étaient pas carrossables a
permis à bien des personnes j)lus âgées d’être de la partie. La manifestation s est déroulée dans un bois
de châtaigniers séculaires, en dessous de Sibaud, derrière les maison
de la Costa ; la joyeuse polychromie
de la foule présentait un coup d’oeil
pittoresque; on am'ait pourtant désiré que les coiffes fussent plus
nombreuses.
les pionniers durent surmonter furent sans nombre, car aux difficultés
matérielles s’en joignirent d’autres
sans nombre. Aûjourd’hui le gouvernement uruguayen reconnaît la
valeur de nos travailleurs, et nos
colonies —' qui sont aussi de mamagnifiques paroisse» — sont très
florissantes; tout y est moderne
et l’on fait d’excellentes récoltes.
L’orateur raconte avec force détails
la célébration du premier centenaire de l’émancipation à Colonia Valdense ,et clôt son intéressante allocution en affirmant que les Vaudois
de l’Amérique du Sud sentent la
responsabilité qui leur dérive de leur
foi et veulent être fidièles à la vieille
devise «Lux lucet in tenebris».
peuple de la Bible, dloit semer la'
Parole de Dieu au sein du peuple italien qui est en proie à la superstition, comme l’oraleur:- démontre par
une série d’anecdotes quelquefois
presque incroyables. *11 y a un travail immense à accomplira que le
renouveau de vie du centenaire
pousse les Vaudois à être toujours
plus un peuple d’évangéli.sateurs.
C’est là lesouhait final du pasteur
Panascia. s
ques communications et remercie
les ('propriétailras de l’emplacement
où se déroule la fête, après quoi le
chant du «Serment de Sibaudi), que
l’aifesemblée , debout, exécute dans
la \ ersion italienne, clôt la réunion
du matin, qui a duré presque deux
heures.
Le réunion du matin
La réunion du matin a été présidée par le pasteur de la paroisse,
M. Albert Ricca, tandis que le chant
de l’assemblée a été dirigé par le
prof. Emile Tron. L’invocation et
le premier cantique sont suivis de la
lecture de deux passages d’Esaïe
(ch. 46 et 43) et d’une prière d’actions de grâces pour les bénédictions
dont Dieu nous a faits l’o.bjet au
cours de ces cent dernières années.
M. Arnaldo Comba, pasteur à Angrogne , (Sonne une méditation sur
deux points apparemment contradictoires des paroles d’Esaïe (jui ont
été lues tantôt ; se souvenir du passé, et ne pas s’en souvenir. De même que l’ancien Israël avait dans
son passé des monuments au propre et au figuré, l’Israël des Alpes
a des souvenirs profondément gravés dans son coeur, depuis ses origines aux Pâques piémontaises, à
l’exil, à la Glorieuse Rentrée... Il
est fort bien de se rappeler tout cela, à la condition que ce soit pour
reoonnaîtne (pie l’Eternel règne,
mais le souvenir par lui seul cache
des dangers, car nous ne possédons
plus la même foi que nos aïeux cl
nous sommes trop attachés aux
biens de la terre. « Ne considérez
plus ce qui est ancien... je vais faire
une chose nouvelle» (ch. 43. vv. 1819).
Le cl^ristianisme, malgré las lacunes dont ses adfeptes le font souf, frir, a su donner une vie nouvelle
au monde corrompu du paganisme.
Aujourd’hui ,après tant de destructioi^s matérieilee et morales, on éprouve le besoin de faire quelque
chose de nouveau, même dans le doinaine politique. L’orateur fait allusion à la prochaine conférence oecuménique d’Amsterdam, et termine en citant dies exemples pratiques
de charité chrétieime qui traustormeraient le monde s’ils se midlipliaient.
Après les longs applaudissements
et la parenthèse du chant, c’est M.
Robert Coïssom, missionnaire en Africpie du Sud, qui adresse en français un court message pour exprimer
son émotion à se retrouver à la fête
du XV août après dix ans d’absenceII apporte les salutations de la Sociveté des Missions de Paris et de ses
collègues du Zaml)èze, qui désireraient tous visiter nos Vallées. M.
Coïsson décrit les manifestations de
deuil auxquelles il a assisté à l’occasion de la mort d’un roi indigène;
et la déscÆ^pérance des païens par
devant le mystère de la mort est un
des faits (jui prouvent combien ils
ont besoin de notre aiefe *et de celui
de l’Eglise d’Europe en particulier.
On applaudit ,on chante, et M.
Pietro Valdh Panascia, pasteur à
Messine, prend la parole sur le travail que l’église vaudoise accomplit
dans le champ de l’évangélisation
en Italie. Nous rencontrons des difficultés pour prêcher l’Evangile cïu
Christ, car numéricpiement nous
sommes un grain de sable visrà-vis
de l’immense édifice de l’église oatliolique ,et notre peuple nous considère (îomme des adorateurs de
dieux étrangers. Dans sa mentalité
il désire l’«autoritarisme» et le «miraculisme», mais l’église que la majorité suit ne peut pas délivrer les
consciences. On tâche de nous présenter comme des séducteurs ou des
faux prophètes, comme si le sol italien était du domaine exclusif d’une
seule église. Le peuple vaudois. le
Après les applaudissements, on
fait la collecte pendant le chaut de
l’assemblée. K
Le dernier orateur de la matinée
est le pasteur Teodoro Raima, qui
dlessert l’Eglise de Venise. Il commence par remarquer que nous avons deux synodes, et 1<Tsynode plénier du XV août est le plus sympathique; le public, amusé, applaudit.
Ensuite, il rappelle Vanno de’’ po tenti (Carducci), et se propose de
« faire le point » après cent ans. Le
peuple italien a tant de fois recommencé à vivre et il le désire aujourd’hui encore; il lui faut retrouver
l’honnêteté, la justice, la tolérance
et les autres vertus sociales qu’il a
perdues. Quant à la question .religieuse, on en e.st encore à l’oppositiUu entre clérioalisme et aiiti-cléricalisme, et l’on tache de laisser
de côté le véritable interrogatif religieux. C est nous qui avons porté
l’idée de la séparation des deux
pouvoirs et oeille de la tolérance;
c’est par l’existence même des minorités que la liberté religieuse est
garantie. Après cent ans d’activité
d# notre église en Italie .nous comjJtons partout dIes foules d’adhérents qui échappent à la statistique
et dont le nombre, d’après l’orateur, est incalculablé ; ce sont tous
ceux qui ont soif de vérité, soif de
Dieu. Les italiens sont frappés parles liens fraternels qui unissent les
membres de nos communautés, et
nos coreligiontiaires jouissent en
général d’une atmosphère d’éstime, malgré les formes voilées mais
authentiquies de persécution. Mafe
le peuple est bon ju^, et est las de
vaines redites. L’église vaudoise
n’entend pas élever un autel contre
l’autel de la majorité: nous devons
tâcher d’être le levain spirituel qui
contribuera puissamment,dans un
avenir plus ou moins éloigne, à la
renaissance religieuse de notre patrie; c’est là notre foi et notre espérance.
Le dernier orateur est bien applaudü. Le président donne quel
L'après-mldi
Pendant le joyeux repas au pied
des châtaigniers ,i] n’était pas facile de trouver une personne que l’on
cherchait, si nombreux étaient les
groupes des pique-niqueurs. On
i-enqontrait des représentants de
■ontes les régions d’Italie, et sans
doute ce... cosmopolitisme a été
j'iiu lemaïquable cette année.
Vers c'i ux heures et demie de
l’après-midi, l’aseembléie s’étant
reconstituée devant l’estrade (et
derrière aussi !), le pasteur Balma
présente M. Martin, jiasteur de l’église nationale dn Canton de Vaud>
qui. après avoir déclaré qu’il se
sent là comme chez lui, rappelle la
fête nationale suisse (lu l.er août,
aniiiversaire de la formation du
pnmier noyau qui donna lieu à la
ConÎédération 0291). Dans son
pays aussi on a longuement lutté
pour la liberté et jjour l’indépendance; la aui'ssi la jeunesse a ses
problèmes, qni sont en commun a■ cc les nôtres; on veut créer quelque chose d’analogue à «Agape» .
qui est eu train de naître à Pral.
M. Martin évoque les lien» qui unissenf les Vallée» Vaudoise®, le
Canton de Vaud et les Cévennes;
devoir ^commun, dcmeiuter i'idèleis.
Que les jeunes surtout s’inspirent
à la Parole de Dieu, dan» ce monde
où 1 Or. parle encore trop de haine.
L’orateur conclut : Sei-vez l’Eteruel avec joie.
Un court message est adressé aussi
par i]V]. Jackson, de l’église d’Angleterre, qui s’exprime en un italien
clair ét correct. II souhaite que les
célébrations du centenaire raffermissent les liens de fraternité qui
nciis ont toujoms unis, car le» frontières ne comptent pas si l’on est
chrétien, et en Angleterre on pense
beaucoup aux Vaudois. M. Jackson
conclut en exprimant la joie qu’il éproiive d’être au milieu de nous.
Les deux messages sont chaleureusement applaudis, après quoi vient
le clou (Je l’après-midi ; «Botta e risposta», per le pasteur Balma. Il
s’agit d’un ... plagiat, celui d’une rubrique radiophonique portant ce titre; le public devait répondre à
bout portant à des questiems bibliques, d’histoire vaudoise et de la Réforme, etc,; de modestes prix étaient décernés. Comme «XV août», la
Biouveauté a eu le plus encourageant
succès, malgré l’indiscipline die la
périphérie du public. II aurait fallu
s’aiTêter un peu plus tôt, d’autant
plus que le programme était fort
chargé, vu qu’il comprenait aussi une comédfe en un acte assez long:
«Maritiamo la suocera», de Colorno.
Les Unionistes de Sait-Jean (Mlles
et MM. Aldo Bounous, Jearmette
Chasrbonnier, Eisa Fraschia, Enrico
Gay, Roberto Jouvenal, Aida Long,
Elda Malan), ont eu toutefois un
nombreux groupe qui a apprécié
leur besogne, le» persoimes les plus
éloignées étant dans l’impossibilité
de suivre la récitation. Mais, cette
année surtout, le sujet était-il approprié au caractère de la journée?
Plus d’un en doutera.
Après la représentation, une partie du public s’est rendue à Sibaud
((proprement dit», où M. Ricca a
prononcé quelques mots de circonstance et où l’oii a chanté le « Serment» dans l’original français et
]’((Hymne du Centenaire », celui-ci
sous la direction de l’auteur. M.o
Ferruccio Rivoir.
Guelques demandes
Ce compte-rendu donné, (ju’il
£0!l |)i lüiig de poser quelques mo
destes points (l’interrogation:
!•) à (quelques mètres à peine des
habitadons iournies d’eclairage éiectrique, aurait-il été difficile et
Coûteux d’installer de» haut-par
leurs?
2) cinq orateurs dans la matinée,
n’est-ce pas un peu trop? Cela ré'duit
au minimum le chaut, unique part
active de l’assemblée;
3) des quatre voix qui amaieut dû
suffire, une n’aurait-cllc pu être
celle! d’un laïque?
4) l’expérience n’a-t-elle pas d.-jà
démontré ea d’autres occasions (pie
la représentation d’une pièce en
plein air entraîne de uombieiix inconvénients?
A tout prendre, les personnes ejui
se seront repentie» de leur excursion (si c’en a été une) n’auront pas
été nombreuses, et cette imposante
assise du peuple vaudois laissera certainement un souvenir agréable ebez
ceux qui y ont pris part. emm. t.
mmm
mes Vallée
Une strophe de cantique, et M.
Ricca présente.le deuxième orateur,
M. Emile Ganz, pasteur diane nos
colonies de l’Amérique du Sud. II
s’adresse en français à l’aiKiitoiti.'
qni le suit avec beaucoup d’intcu t
en démontrant d’apprécier le» f»équentes saillies, quelques-unes en
patois. M. Ganz retrace rapidement
l’histoire des origines de no» colonies: en 1852 J. P. Planchon du
Villar s’embarque à Marseille pour
l’Uruguay ,et plus tard ce sont des
groupes du Villar et dei Bobi. Anjoutd’hui, les Vaudois sont nombreux là-bas; dix mille en Uruguay,
cinq mille en Argentine. Les premiers pasteurs qui se rendirent (Îians
(je» lointains pays sont à considérer
comme de véritables héros ,el Michel
Morel un maityr. Les obstacles que
La festa del XV agosto in Val
Bulziglia ha avuto luogo, in questo
Centenario dell Emancipazione,
proprio a Balziglia, luogo suggestivo
per forti ricordi e oltiemodo adatto
a profondi esami spirituali.
Unitamente a Sibaud. non si poteva scegliere meglio per le nostre
grandi adunate del XV agosto 1948 ;
Sibaud, simbolo di fedeltà alla nostra vocazione cristiana; Balziglia,
gloriosa affermazione della libertà
dei figli di Dio, fino al sacrificio.
Sibaud e Balzig ia, amato binomio
che ha assicurato la vittoria delle armi spirituali .sopra grossolani calcoli
della forza bruta ed ha preparato la
nostra Emancipazione.
Giornata più smagliante di purezza non la si avrebbe potuta desiderare, in questa strana e variabile estate. La massa rocciosa del Pelvòiix sì
stagliava in un cielo di puro ed intenso azzurro, da cui si staccava maestoso e ammonitore il contrafforte
dei Quattro Fkinti.
Questo pareva volesse scendere
dalle alture' impervie per veni e incontro alla folla che saliva a parlarle di glorie passate e di doveri presenti.
Dal monte e dal piano, infatti, saliva una folla esuberante di vita e di
gioia, caleolata a varie migliaia di
persone. Ghie hello spettacolo per Vosservatore di. vederla ascendere festante ve so il ((monte sacroy>l Come
non associare quello spettacolo ad u
to
all
[a
na visione d’avvenire della nostra
Chiesa e non fondare care sfìcranze
sulla fedeltà di tante giovani forze?
E, d’altra parte, come non tefhere
per le iflcwo' eventuali infedeltà?
Ci siamo raccolti sul sito stesso in
cui 59 anni fa il popolo valdese si era riunito per il Bicentenario del
Glorioso Rimpatrio e non lungi da
quello su cui una antica miniatura ci
mostra accampate le schiere di Feuquières, nel lontano 1590. Sito pieno
di cari ricordi, dunque,, ma anche di
tragiche vigilie.
Il messaggio biblico
Costituitasi V assemblea sotto la
presidenza del pastore E. Tron, di
'tassello, ha per primo la paiola il
pastore E. Rostan, di Pinerolo. incaricato della meditazione biblica. Ispirandosi al cap. 55 di Isaia, i. 11;
La mia parola non toma a me a vuoto, l’oratore sì domanda se questa asserzione corrisjronda realmente ai
fatti. Pensando alle folle che ¡tassano indifferenti accanto al VangeUt
senza e.perne menomamente scos.se,
a tanto seme sparso nei cuoti che non
porta frutto, a tante coscienze impe
netrabili, si potrebbe dubitare di
questa affermazione. Ma se possiamo, npi, essere perplessi, la Parola
di Dio non lo è menomamente- Essa
si presenta, infatti, o come messaggio di giudìzio o come messaggio di
salvezza. Essa giudica popoli e individui. Ha giudicato Israele che aveva. abbandonato Iddio, sorgente d’acqua viva, per scavarsi delle ciste ne
.screpolate che non contengono acqua. Ha giudicato e giudica il popolo valdese e la nostra generazione
dando a tutti, in Cristo, la pietra di
paragone sulla quale noi possiamo edificarci oppure sfracellarci.
Ma la Parola di Dk> è anche messaggiai di salvezza. Se essa è «utile ad
insegnare, a riprendere e a co reggere » essa è specialmente potenza di
salvezza. Come tale essa opera nei
cuori.
E il sig. Rostan termina con un
forte richiamo all’assemblea affinchè, come la pioggia che scende dal
cielo non senza fecondare la terra,
così la Parola di Dio non torni a vuoto, ma trovi la via dei cuori, li fecondi e li salvi.
però riandiamo col pensiero la nostra storia, vedremo che non è sempre stato cosi. Non abbiamo, per convincercene, che ricordare le fiorenti
comunità delle valli di Prageluto. di
Susa, del Po, della Varaitu, della
Malia, con Acceglio, la piccola Ginevra. il Queyras. la Provenza, la
Boemia e, neìritaJia meridionale, la
Colonia di Calabria, coi suoi 10.000
Valdesi e delle Puglie, col suo Barba Maioralis (Moderalo e). l utte
queste comunità annoveravano ben
800.000 anime
Ora ,invece, siamo appena in
20.000 nelle sole Valli. Perchè tun'.o
divario? Molte sono le cause. Prima
di tutto la peste del 1630 che decimò
la popolazione, ma, specialmente, le
■ crudeli e lunghe perseciizic~n che
periodicamente tu ridussero e la dissanguarono. Per essere nel vero, bisogna pure aggiunge e che cortribuifono in parte a questo indebolimento la disunione che regnò spesso fra
i Valdesi ed i non pochi rinnegamenti. A questi, pi o¡)osito. occorre
sfatare la leggenda che non sempre c
non tutti i Valdesi siano stali eroi
nella persecuzione. Di quanti si è
potuto dire: A le annà a la méso per
garda lou pra. Dinanzi a questo stato
di cose, l’oratore dà alcune parole
d’ordine ai suoi uditori e a tutti i
Valdesi; 1) Non cedete neppure un
palmo di terreno ad estranei.
Le lezioni della sioria
L oratore per la parte storica è il
pastore Gustavo Bertin. di S- Germano. Le nostre riunioni del XV agosto. egli esordisce, potrebbero darci
f.’illusione che siamo in molti. Così
non è: In nostra è una piccola Chiesa. forse una delle più piccole. Se
2) Ogni Valdese conti per imo,
sul banco del tempio, nelle contribuzzoni. ecc.
3) Siate uniti nelle vostre comunità
e presentate sempre un fronte unico
all’esterno.
r
4) Fate più e meglio; passate al/ offensiva,, n^ella testimonianza deU
ìa vosi a fede.
3
JECO DELLE VALU ^i^ESI
La testimenianza evangelica
In ultimo hn pwlato dell’Evangelizzazione il pastore A. Ribet, di Livorno. Prendendo le mosse dalla profetica affermazione di Beckivith che,
fin dal gennaio 1848, presentendo
che le porte d’Italia stavano per apVirsi ai Valdesi, scriveva al Moderatcre; Da ora innanzi, o voi siete
missionari o non siete nulla, il sig.
Ribet indica sommariamente le varie tappe della nostra Evangelizza.zione, dal 1848 in poi, mostrando come la storia valdese non termini con
quella data. Oggi, il dovere della
Chiesa Valdese è chiaramente tracsciato: Intensificare la predicazione
del Vangelo in un mondo che ne ha
più che mai, urgente bisognho e in cui
le possibilità di farlo sono più grandi che nel passato. Allora la libertà
largitaci dallo Statuto era oltremodo
preca ia, oggi, invece, la Costituzione afferma solennemente la libertà
religiosa e la Chiesa Romana, tutta
dedita alla lotta contro il ComuniSmo, non si occupa di noi. Il sig. Ri
bet termina additando le vette della
Balziglia il cui monito deve essere
per noi potente incentivo alla lotta,
Diopo un inno, durante il quale ha
luogo una colletta per l’opera di Eifangelizzazàonìe, ifruttante la discreta somma di L. 26.120, il pastore di
Ferrerò, sig. L. Coisson, innalza a
Dio una fe venie preghiera, a chiusura della solenne adunanza.
Siamo grati al pastore E. -lime,
presidente della Commissione di
Canto, per aver diretto, òq^ maestria,
il canto dell’Assemblea
Ed ora,, a Dio la lode, e la gloria!
agli uomini, la testimonianza intrepida e fedele. Cnricìa Tron
Non abbiamo ricevuta la cronaca
del pomenggio Valdeseralla Balziglia, interamente dedieaio ad messaggi di amici dell’estero e caratterizzato da ima santa tUrfiosfera di fra.
tsrnità Valdese e, cristiana, ha pubblicheremo la prossima settimana.
Non vogliamo dimenticare le pas.
segpiate storiche dal Villar a Sibuvd
e dal Piccolo Passct a Balziglia, di‘rette rispettivamente dai prof. A.
,Twlla e T. Pons, utili cs non pochi am/ici delle località storiche delle ho.
stre ValU * Reid;
€AMP0 UNIONISTA DI FRALI
3-12 Agosto 1948
Ai piedi dell’alpestre Vergia, tra
i luiH'i e le easermette risparmiati
• dal torrente, è sorto per una ¿Hècina
■ di giorni il consueto campo estivo
della V. U. V.
( ’.hi vi arriva, giunto ad una svolta
• della strada, vi scorgeva un quadro
lieto e movimentato : tra la vegetazione spicciavano le tende d’un chiaro verde-azzurro e ì colori delle nazioni r'ippresentate.
J pariecipanti
Al campo hanno preso parte circa
150 giovani. Riguardo alla loro provcnif'nza noteremo innanzitutto che
scarsa c stata la rappresentanza delle Valli.,Scarsa pure quella dell’Italia me idionale, per motivi compre,l^il)ili.
Hanno partecipato al campo anche giovani provenienti <3alle se. gueiili nazioni, in ordine di numero di lapprcseiitanti : Svizzera, Francia. Olanda, Stali Uniti d’America,
: Danimarca, Inghilterra, Ungiieria.
Si è avuto così un piccolo' ma frater410 incontro ecumenico, al quale non
‘è ''late allatto di ostacolo la dilfeleiiza di lingua. E’ da sperare ohe in
a\venire possa iiilervcnirc un nume' ro scm{)ie maggiore di giovani di ogiii nazione e di tutte le chiese che
' hanno con noi in comune la Fede nel
medcfimo Salvatore; il nostro ed il
loro oiizzonte si allargheranno.
Alle attività del campo hanno pure pre-o parte buon numiCro di lavolaloii di Agape.
JVlalgrado così diverse provenienze, si è stabilito fra tutti uni buon affiatamento, a] quale ha contribuito
quel senso dii fraternità che non mi
pare mancare fra i nostri giovani.
J culti e gli studi
Hanno formato il nocciolo delle
¡utività del campo. La giornata si apiiva con una breve meditazione dello studio e dalla discussione
in seno alle singole famiglie, in cui erano divisi i campisti, d"'le itsi sull’argomento, JNel pomeriggio' seguiva la relazione presentata da un
mendji’o di ogni famiglia e la discussione generale. Alla sera un breve
culto ei riuniva nella grand«; sala o
altrove al fuoco di campo.
La domenica 8 agosto, nel tempio
che V idc per primo gli uomini del
Rimpatrio,' un forte messaggio' ci è
stalo rivolto dal pastore R. lahier;
il mondo ha una scelta siipreina da
fare in questo periodo della sua storia ed ha probabilmente intuito l’avvenire ohi ha affermato ; «O Cristo
o l’aunientaniento».
L’ullimo giorno del campo un cullo trilingue di S. Cena, ha concluso
la breve esperienza in comune sotto
il '"Cgiin della Croce.
Il programma degli studi, assai vasto. andava da argomenti di carattere teologico ed esegetico quali Finca r.«azione, l’opera dello Spirito
Salilo, la Chiesa e la fine dei tempi,
ad altri di carattere prettamente attuale; il messaggio comunitario della Chiesa, i giovani e l’angoscia del
iioftlro tempo, la predicazione nella
lingua del tempo, il lavoro dlella
Chiesa nel tempo, Funità della Chiesa nel tempo presente,
animate le discussioni. Sopratutto
sugli argomenti ohe tutti sentono urgenti, ed attuali, ognuno ha potuto
portare il suo, sia pur piccolo, contributo.
Naturalmente non si è potuto, nè
si intendeva, risolvere in modo defi
nito alcun pro;blema; si sono unica
in nle indicati gli impegni che la si
Uiazione ci impone. Il mondo ci
chiama a prendere posizione in ogni
campo, ma in sede di discussione
non si possono additare delle soluzioni buone per tutti e in ogni caso;
lo studio ic fa conoscere i vari punti
di vista e ci porta a considerare la
nostra responsabilità, ma è la nostra
coscienza che in definitiva deve dirigerci, alla luce dei principi cristiani fatti norma di vita. Si è sentita la
angoscia del nostro tempo e di conseguenza la necessità di una profonda trasformazione degli individui e
delle chiese: ognuno di noi, pur nel
sentimento della propria debolezza,
ha compreso che è in tal senso che
si deve operare.
Il metodo della discussione per |
gruppi è risultato, come in passato,
buono. Naturalmente, siccome Fimpostaziozse della discussione del
gruppo è fatta in base alle tesi, molto dlipende dalla concretezza delle
stesse e dalla loro connessione con
quanto è stato detto dall’oratore.
Sul programma degli studi, si è
osservato che sarebbe forse preferibile limitare gli argomenti di carattere teologico, per i quali non tutti
si sentono preparati. Taluno vorrebbe anche che si dedicasse uno studio
all’esame di qualche problema che
riguardi da vicino la vita pratica dei
gicvaiii.
t
yigàpe e attività varie
La costruzione di Agape è stata lino dei problemi dominanti la vita
del campo.
E’ stato detto che di questa magnifica iniziativa non dobbiamo farcene
un altare, ricorcHando che essa non
può essere per noi un fine, bensì un
mezzo.
Ci siamo recati a visitare la costruzione; essa comincia a prender
corpo dopo tanti mesi di lavoro tenace. Il periodo più difficile, quello
del lavoro preparatorio © delle fondamenta, quello in cui, come ha detto il pastore Vinay, «non si vede,a
niente», è superato. Si deve ora arrivare alla copertura prima che giunga la neve o la partita è persa, ma
sappiamo che ci si arriverà.
Il pomeriggio della domenica i
campisti hanno realizzato un riuscito programma pro Agàpe, comprendente le più svariate produzioni. La
festa, svoltasi con un Buon concorso
di pubblico, ha dato ottimi risultati.
Una serata è stata dedicata alFesposiziorte dei programmi che le varie Unioni intendbno effettuare per
sostenere Agàpe. In questa occasione
è stata anche lanciata la proposta
che i giovani che hanno un lavoro
impegnativo e retribuito e che non
possono prender parte al campo lavoratori, offrano una parte della
13.ma mensilità che percepiranno a
f'ne anno. E’ un’ottima idea; l’offerta rappresenterebbe oltreché un contributo fattivo, un segno dì solidarietà con gli amici ohe lavorano dilettamente.
Agape sta sorgendo sui nostri
monti : possa diventare un ponte di
amore Ératcriio e di intesa fra tutti i
giovani !
Fra le attività varie del campo do;bbiamo annotare le escursióni, ostacolate in parte dal tempo; ci si è recali alle Sellette, al lago d’Eiivie, a
Gahnount e ai Tredici Laghi. Un
buon numero è salilo al Cournour e
un piccolo gruppo al Boucle.
Pensiamo che il campo sia stato una buona esperienza per tutti © che
esso lascierà una traccia nella vita di
ognuno.
Ringraziamo gli organizzatori e sopratutto il pastore T .Vinay ì quali,
pur con i mezzi limitati di cui dispo^
nevano, hanno dato vità a questo incontro, così necessario alla nostra
gioventù. Vu Campista.
[eleliiaziiiij UbuIii a hnantta
Comunichiamo die la dome
nica 19 settembre p. v, avranno
luogo a Popiaretto alcune manifestazioni intqse a celebrare il
primo centenario della nostra £mancipazione, cui tutta la pupo,
lazione da Pinerolo a Pomaretto
e da Pomaretto a Frali è invitata a partecipa e.
Il programma delle manifestazioni, in linea di massima,
sarà il seguente :
1) In mattinata : a) Imponente
corteo per le vie cittadine con
bande musicali, scolaresche con
bandiere, costumi, popolazione
b) Culto solenne nel tempio.
2) Nei pomeriggio, inaugurazione della Mostra Centenaria
nei locali del Convitto e delia
Scuola Latina.
3) Nella serata. Celebrazione
popolare Valdese.
Speriamo prossimamente di
essere in grado di comunicare i
dettagli di queste manifestazioni Cui fin d’ora invitiamo tutti a
partecipare con entusiasmo, ordine e disciplina.
Il Comitato.
Groupe Vocal <de Nyon
Les trois- journées au Val Germanasque
Nous ks avons recoimues les Dame®
et les iDlemioisieililies failsanrt (partie du
Croupe die N von à leur charmant cositumiB et à leur rayonnant soiuirlire,
lors de leur arrivée à la-gare du. tram
à Pérouse mardi matin 30 juillet dernier.
Une 'forte 'poignée id© -main a été
d'année et reçue oamme Isi nous nous
connaiasioinis déjà depuis iongtemipis.
Après le diner qui leur a été servi
au 'Conivi'tto 'de Pemaret ©lies ont été
reçues par les famille® qui s’étaient
'gentiment O'ffertes de íes loger pendant les trois nuits qu’elle auraient
passé 'Chez mous.
I.re J'OUiRNËE; •
Dans raprès-midi un camion trans'porfcait le « groupe » au Perrier où k
Pasteur lOt sa 'Dam'e attendaient les
bras ouverts et la table à thé 'bien garnie. Le soir à 21 h. premier concent diu
« groupe >1 dans k temple pouir l’O'Ccasion 'bondé à F'impiossiibl©. Exécution
très écoutée du programme religieux
auquel a particitpé la ohorallé idu Pomar'Et, attention isouteniue! pendant la
partie de folklore, apipil'audiBsemeints
nourris à lii troisième 'partie sur la
place 'du Village. Le spectacle ici était ravissanib : la foule 's’était entassée
vers l’hôtel Itegina, tous ks balcons
'des maisoins avoisinantcB étaient garrué’,s de sipecta'teurs, le riverbère dès
lumières éclairait les visages ra-vi'S des
grands ot des petits, tandisque au
rythm©' des chants les 'demoiselles du
IC groupe >1 dansaient et pirouettaient
avec iitie grSce toute paii'tiouliière.
minuit avait soiané au olodher 1otb<
que le camion nous ramenait, mais
chants n’avaient pas encore oeseé...
II. de JOURNEE: •
C’est à PautObuB pour Praly qU’à
lieu, à 9 h., le rendeziTOiis,
A 16 h. la Paroisse d© Praly veiut donner la 'bienvenu© au «Groupe» ©t la
traditionnelle tass© ■de thé y a sa part.
A 9 h. 'au son de la elooh© l’assemblée
se forme 'dans 1© temple où va avoir
lieu le ideuxièroe ooneert dans La val.
lée. Heures de joaiissanio© spirituelle,
applaudisisementB nourris pour les artistes, quelques « bis ». Le «groupe»
ne 'donne aucun signe de fatigue même pendant la troisilème 'partie qui,
comme déjà le soir avant, se déroule
sur la place du Village. ■
La lune s’est 'déjà allumée et veille
déjà sur la nature enidormie lorsqu’on
roule, ■commodément assis cette fois,
vers les chambres aocueillànbes et ...soupirées!
III. me JOURNEE:
Au Pomaret. Il le fallait puisqu’on
était à La sixième journée 'de voyage ©t
à la quatrième de oonoerts prolongés
outre minuit. A 15 h. ce (sont les malades de l’hôpital qui sont réjouis par
les ohoeurs du «groupe» qui a bien mérité 'd’une bonne tasse de thé bien garnie offente par la D'irection jsous le
kiosquie dans le jardin. On se retrouve
le lÿoir au temple pour le oonoert.
L’entrée est romarquaible : en tête le
« groupe » Vocal 'de Nyon, puis la
Choral© du Pomaret. FraPPS'Ut contraste 'de costume ! lOaptivante ohoreograiie ! La bienvenu© est 'donnée par la
Chorale du Pomaret qui ohamte l’hymne suisse, suit le progr'am'me religieux
du Groupe de Nyon complété par trois
chœnns ©hantés par la 'Ohorale locale.
A Ta, 'deuxième partie diu concert,
l’atmosphère est chaude d’enthoueiasme et le « groupe » chante, chante encore, comme il continuera à chanter
dans la salle des activités où il fraternisera avec les membres 'de notre 'Chorale pendant des instants inoubliables
quoique trop courts.
Chères Dames et iDemoiselle© du
« Grou.p© vocal de Nyon », nous vous
l’avons 'dit et nous vous le répétons,
par votre viisite vous avez augmenté
notre dette 'de reconnaissance envers
nos frereis suisses, dette que nous ne
pourro.ns jamais payer mais pour nous
acquitter un peu 'de la quelle noue vous
redisons très coridialament: («revenez!»
G. Mathieu.
SEGNALAZIONI
ViTTOKío Subilla : IL 'MOVIMENTO EiCIUiMiEN'I'CO . Edizioni C. E.
C. - Roma. Prezzo L. 250.
Il volume 'del Pastore V. Subilia
non poteva uscire in un 'mom'ento più
opportuna; P'Or questo, oltre 'ohe per
il suo contenuto straordinariamente
denso di notizie, di riflessioni, di
precisazioni, bisogna ringraziare l’A.
Nel mondo ©cclesiagtico' 'evangelico
il probI'em.a ecumenico ò attualmente
il 'problema 'del giorno ; osso attrae
l’attenzione 'di milioni di 'credenti, li
avvicina maggiormente ‘gli uni agli
altri nelFunità della fede e nella confessione 'dei propri peccati 'davanti al
solo’ Signore 'della Chiesa, H isospinge
a studiare più ida vicino e più obbiettivamente le rispettive jxj'sizioni
teologi'cbe e dottrinali, li anima 'd’uno'.spirito nuovo: lo ispiritn della
Chiesa «Una» e «iSancta», fondata in
'Cri'Sto 'S confessante il nome dèi suo
S'ignore, e li induce a cercare la
'Chiesa «nella concretezza umiliante
della propiriia «fonfesisionallità».
In un volume 'di 104 'piagine, il pastore V. Subilia ci offre un quadiro
comiplipto. sobrio, realistico del movimento ecumenioo. Possedevamo molti
scritti staccati aulló stesso argomento 'dia parte 'di autori 'diversi. Il nostro
pubblico, le n'oatr© comunità, in^ modo
speciale le nostre Unioni Giovanili
hanno adesso a loro 'disposizione
un’ opera degna 'd’essere ¡studiata, in
vista 'di ulteriori •riflessioni.
Il volume oom'prenide due parti
della storio dol Marimento Ecume
rdco dail’origine alla vigilia della
conferenza di Ainstor'dam ; i tre capitoli 'della. 'Seconda 'parte soaio ¡dedkati
allo studio idei segUiCnti argomenti :
La fine del farisaismo delle chiese - Il
principio della, umiltà delle Chiese .
La ricerca della Chiesa.
Consigliamo vivamente la lettura
di quesfopera a chiunque noiU voglia
rin'chi'Uidersi nel guiscio della propria
sicurezza' 'personale ed ecclesiastica,
ma vO'glia aprire gli occhi sul più vasto mondo dove lo Spirito è alFoperu
per parlar© alle Chi'ese.
Le edizioni O. E. C. d.i Roma, con
la loro stampa iimpi'da e ordi'nata,
reudonn ancora più a'ftraente la lettura di quest’o'pera 'seriamente pen.
sata, adatta a trasformarsi in fonte
di pensieri. E.R.
Oscar Cullmann - IL 'OITLTO NELLA CHIESA PRIMITIVA . Verision© idi Teodoro Raima . Edizióni
C .E .G. - Roma. Prezzo L. 200.
Il iprof. Cullmann, ordinario 'delle
Università di iBasilea e 'Strasburgo, «'>
una 'delle personalità 'più in visita nel
eamipo degli studi de] Oristianesimo
primitivo. Egli è stato ospite per
qualche temipo, quest’anno, della nostra Facoltà di Teologia dove ha pure
tenuto un corso di lezioni. Ora, alcune isue opere appaiono in lingua italiana, grazie alla iniziativa del Centro Evangelico di Gt ltu-ra di Roma.
•Seignaliamo innanzi tutto questo:
« n culto nella, Chiesa primiti.i’O, »
divisa nei seguenti brevi capitoli : Le
fonti - il luogo e il giorno del culto .
gli elementi del culto . i fimi del culto - la parola e VEucaristia - libertà
dell» Spirito e disciplina eedesiasti.
ca - il carattere ipteificamerde cri.,
stiacìu) dei culti nella Chiesa primi
tiva.
Come si vede, un esame completo dell’argomento, per quanto racchiuso in
37 pagine ; poche pagine, si potrebbe
'dire, ma dense di 'sostainza -'biblica,
chiare nel contenuto .© nella forma.
■Un piccolo manuale 'di teologia hi.
bli'oa, non linuitato agli specialisti, ma
aperto a chiunque voglia conoscere
nelle fonti la natura © la fisionomia
nettamente cristiana del culto nella
Chiesa primitiva. E. R.
Oscar Cullmann : Le prime confes.
fesswmi di fede, cristiane . Versione
di Davide Besio - Eidiziomi C . L 0.
. Roma. Prezzo lire 300.
Nella stessa serie ■di st'idi ■esegetici
riguardanti FA ni 'co ed il Nuovo Te.
stamenbo 'segnaiiruino qi'.jdi'o'per.a intesa a stuidiarc la genesi ilell» Confessioni di fede cristiane nel periodo
di tempo che va, grosso ■ modo, 'dal
■primo secolo‘'ùMa seconda metà del
secondo. Come dicé ¡’autore, ci pireponiamo di 'domandarci còm’è avvenuto che, nel momento in cui tutto
era ancora allo stato fluido e prima
ohe venissero fissati certi tipi 'di
simboli, la Chiesa sia stata condotta
ad elaborare delle formule esprimenti 'la sua fede». ...
.S'Crven'dosi di tutti i mezzi delle
scienze fildlóigiche e storiche allo ecopo di rend'ere il meaoaggio antiioo in
tutta la sua potjemza originaria, l’ara,
tere risponde all© seguenti domande :
4
A ‘
,’ECO DBttEvVALLI VALDSS!
ÿ2'^
lì - Perchè i crietiaoii e/vevano hiso
^gno accanto alla Saìom 'Scrittura, di
una forduiula «apostolioa» dhe riaesu*
nie®6 1» fede ohe essi oonfeaBavano ?
2) . '•Per effetto di quali continigenze
tale foisogmo apparve caso nella lOhie_ sa? 3 . Qual’è la struttura delle priime
fprnmle e quale è sitata la sua evoluzione nei primi teinipi? 4) . Qual’è
Pcssenza della fede ordstiana secondo
quelle prime formule ?
iL’imparitanasa delle domande è un
chiaro invito alla lettura.
Ringraziamo i] Paet. T. Balma ad
il Prof. D.' Bosio per la versione aoourata di queste due opere .
Conio Pastorale
sti pezzi sitrumentali verrà annunziato durante il qonoerto, non essendo, a
tutt'ora, a oonosoenza onde essere
Davide Bosio — £a giustificazione per
fede — Edizioni O. E. C. - Roma prezzo lire 90 —
Questa breve ipuibblicaraon© illumina
il grande principio biblico e protestante della «giustificazione per sola
fede» senza perder© di visita i frutti
di una vita giustificata, cioè il progresso della vita cristiana. Un opuscolo breve, ma alla portata di tutti.
Tutti questi volumi sono in vendita
presso la Libreria Glamdiana - TOEEE PELLWE .
6iofflate Teoio^cha del Ciabas
STZAgosto / 1 Settembre i948
Centenario del Protestantesimo in Italia
Prima giornata:
Meditazione mattutina - ILa situazione giurìdiioa della Qhiesa Valdese
dal 1848 al 1948 {R. Jouvenat).
Cent’anni di Protestantesimo in Italia (G. Spini).
Seconda giornata :
Meditazione mattutina - Attualità
dell ’azione protestante in Italia (G.
Peyronel).
La posizione del Valdismo di fronte al Protestantesimo Ecumenico {_B.
Revet).
La riunione pre-sinodale del Corpo dei Pastori ha avuto ìmogo a Torre PelUce il gio.no 18 agosto, sotto la presidenza del Moderatore Virgilio Sommani.
Una breve meditazione biblica dèi
Preédente ha dato il tono alla 't iunione ed è stata al tempo stesso per
tutti un efficace richiamo alla dignità del ministero pastorale, per compiere il quale il Signore è apparito
ed apparirà ancora, come a Paola,
in wrie circostanze.
Il candidato al Ministero Giovanni Peyrot è stato quindi presentato
al co. po dei Pastori ed ha esposto le
ragioni della sua fede cristiana e
della sua Volontà di servire il Signore rispondendo alle seguenti richieste: Vautorità della Stupra Scrittura,
peccato e redenzione, la missione
della chiesa, la vocazione personale.
Bnpo Tesarne di fede del Candidato, è stato stabilito il giorno ed il
luogo in cui dovrà esser predicato il
sermone di prova: a Pinerolo, mercoledì, 25 agosto.
La nomina della Commissione d’esame - dell’operato della Tavola ha
dato i seguenti risultati ; Pastori Oreste Peyronel e Ermanno Rostan;
membri laici ; prof. Gino Costabel e
doti. Sigfrido Godinlo.
La Commissione d’esame deU’operato della C. I. O, V. è risultata
composta del pastore Arnaldo Geme
e del dott. Daniele Rochat.
Dopo tdcune oommiicazioni del
Moderatore, la riunione si è chiusa.
a conoscenza
pubblicato.’
POMARÈTTO
E’ stata presentata al 8. (Baittesimo
Eostam, Adrir^, di Aldo e di Barai
Evelina delid Rivoira di Pinaaca. La
girazia del ISSigpore continui a riposa- re sopra di Lui.
■A" Si sono uniti in matrimonio : Ca^
stamtino Luigi (Pomaretto) e Jahier
Lidia di Emilio (Penosa). Bcrtahrdo
^ Giovanni fu Pietro e Emtagno LilLi.
na ' fu 'Giovanni Luigi, ambedue di
Pomaretto. Le cerimonie nuziali han- no avuto luogo nel temipio alla presenza di una larga cerchia di paranti
© di amici. La Corale ba contribuito
alla elevazione di questi sacri riti con
il canto di un inno di circostanza.
Rinnoviamo a questi sposi i nostri
più fervidi auguri di 'prosperità e 'di
felicità nel Signore.
■ir Abbiamo accompagnato al campo del riposo «li Vivian, il 21 giugno
u. s., Peyran Eicccvrdo, di Alberto
(Vivian) di mesi 2 il 01 luglio, Jahier
Eugenio fu Giovanni (Luigi (Paleiset)
di anni 74, il ^ luglio Long Giovanni
Giacomo fu. Giacomo (Paiola) di anni 78, © a qudllo di Pomaretto il 25
giugno Genre'Bartolomeo fu Enrico,
originario di Bovile, dii anni 67.
Invochiamo ®u quanti quest© dipartenze 1 asciano nel dolor© 1© consolaizioni da Alto.
lA WOiE DEUE COMUNITÀ’
ir Ringraziamo il iproif. E. Tron ©
il candidato al iS. Ministero G. Peyrot per avese presieduto due culti nel
tempio e quest’ultimo anche una riunione alil’aperto ad Inverso Pinasoa.
ir Una raipprœentan'za deMa nostra
Chiesa Madrina dìel 'Grand Lancy
(Ginevra) di passaggio a Pomaretto
ha avuto un incontro con una rappresentanza deilà nostra Parroodhia.
Ringraziamo quei nostri fratelli per
la loro gradita visita anche se troppo breve © li inoardichiamo 'di iporgere
a tutta la 'C'omundtà ohe rappresentavano il nostro fraterno salnto.
^ ÀNGROGNA (Serre)
Basttegimi: afl ,Sap, i] 1.8 lugido:
Chiavia Ilda di Ernesto e Gaydtou
Giulia (Eissart) - a Pradeltomo l’8
agosto: Eivoira Elena, Pieri/no, Or.
lina, Estéllina, Albina fu Giovanni e
di Maggiorina Rivoir (Barma del
lupo) - 22 agosto al iBagnau iBenecb
Lino Piero Mario di Adelmo e di Ri.
voira Alina '('Cesà). (La benedizione
di Dio circondi ed accompagni bimbi
e genitori.
qual© siamo stati lieti di dare i] 'benvenuto.
■ir Orario dei culti dal mese di settembre : or© 10.30 : Tenrpio di Pradeltomo ; or© 14.30 : Tempio del .Serre.
LUSERNA S. GIOVANNI
■if Due gite in camion sono state
organizzate iper 1© 'due comunità di
Angrogna: la prima avente come méta Prali ed Agàpe; 'la seconda in occasione del 15 agosto alla Balziglia.
ir Ringraziamo i giovami © 1© giovani irappresentanti della J. P. di
S.t Pierre di Ginevra per la loro gradiiba visita al Serre ed a Pradeltomo
il giorno 14 agosto, il lunedi 16 «d il
venerdi 00 agosto è stata pur© in visita nella nostra comunità una carovana di (fratelli © sorelle ipgjesi alla
CONiCERTO. Damenioai 2|9 agosto,
alle or© 17, la iSocietà (Dorale .di Lusema S. Giovanni, sotto la dire,
zione del sig. Gustavo Albarin, eseguirà un progrianma idi musiche coraJi di Gluch, Mendhelsson, Bach,
Gamter ed altri. In più verranno eseguiti brani musicali per violino ed
organo. Violinista: Maestro Eranz
Terraneo; organista: Maestro Perruccio Rivoir. Il programma di que
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Dir. Resp. EÁMANNO ROSTAN
Arti Grafiche "L'ALPINA,. Torre Pelliee
La famiglia GODINO, nell’impossilità di fa/rlo direttamente, esprime la
sua sentita riconoscenza a tutti coloro
che durante la malattùi ed in occasione
della dipartenza del caro
aiacome aodlne
sono stati larghi dì aiuto e di attestati
di simpatia.
Un ringraziamento particolare al Pa.
stare U. Bert, al vicini di casa, a tutti,
coloro che, venendo anche da lontano,
hanno circondato con il loro affetto la
famiglia nel lutto.
Pfarostino (Goudina) Luglio 1948.
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La famiglia BESSON desidera espilmere la propria gratitudine per tutte
le dimostrazioni di simpatia ricevute
nella dolorosa circostanza della perdita
del loro caro
Arturo Davide Besson
Particoflari ringraziamenti al Pastore Valdese dt iS. Giovanni, al Dirigenti e Dipendenti della Soc. Crumière, ai
vicini ed amici tutti.
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5,45
4,261
4,301
5,25 I
6,381
6,531
4,35 1
4,50
5, IS
5,491
6,40
6.251
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7,38 I
8,051
8.251
7,55 I
8,41
9,08
9,26
I 12.28 I
9.50 I
I I
6.101
6,251
6,15 1
6,551
13,05 I 17,05 I I 18,20 | 18,30 |
I I I 13,52 I 17,51 I I 18,46 | 19,16 |
I I 13,07 I 14,20 1 18,17 1 | 19.01 | 19,43 |
9,35 I 12,48 I 13,24 | 14,42 I 18,45 | 18,52 | 19,18 | 20,02 |
15,03 I I 19,07 I 19,35 | 20,24 |
12,20 I-------I 13,13 I 16,30 | 19,42 |
12,34 I 12,40 I 13,26 | 16.46 | 19,58 |
I 13,04 I 13,40 I 17,07 | 20,22 |
I 13,22 I 13,58 I 17,33 | 20,45 |
14,20 114,30 I 18,20 | 21,35 |
21.25
22,04
22.25
6,30
6,51
7,16
8,10
9,05 I
9,19 I
13,02 I
7,05 I
7,20 I
7,36 I
7,55 1
8,30 I
Linea Automobilistica TORRE-BOSBIO PELLICE
Venerdì Venerdì
p. 8,351 15,151 19,451 11,30 Bobbio Pellice p. 6,051 12,201 18,30 1 7
0.
Autoservizio Sapav-Satti PINEROLO-AIRASCA-TORINO e viceversa
Orario giorni feriali Sapav-Satti
Torre Pellice .
Bobbio Penice n. 9,051 15,45 1 20,151 12 TorrePeilice o. 6,351 12,50 119 | 7,3o
TRAMVIA PINEROLO-VI LLAR-PEROS A ARGENTINA e viceversa
11,25 I 12,40 I 14,40 | 17,20 | 19,15 | 20,ÌÒ\ |
12,20 I 14 I 15,40 I 18,25 | 20,10 | 21,05 | |
9.30 I 11,40 I 13 I 16,05 | 17,40 | 18,50 | 20,25^1
10.40 I 12,30 I 14,20 | 17 | 18,35 | 19,45 | 21,17 |
Pinerolo
Perota
4,25
5.45 I
5,45 ) 6,55 1 8,05 | 10,15
6,37 1 7,50 1 9,051 11,20
Peroaa . 4,45 1 5,55 1 7 i 8,05 |
Pinerolo . 6 | 6,45 1 7,50 1 9
(1) Fetiiva fino al !9 settembre.
I
ZSapav Salti Sapav tSattt Salti Sapav Salti . Sapav Sapav
Pinerolo . 7,40.1 11,40 1 13,45 1 18,351 Torino 7,20) 11,50) 17 1 18,40 1 19,45
^rtTaca . 7,541 11,54) 13,59) 18,49) Airaaca 7,51 1 12,21 1 17,31 1 19,11 1
Torino . 8,25 ) 312,25) 14,30) 19,20) Pinerolo 8,05 1 12,35 1 17,45) 19,25 1 20,25
Orario giorni festivi Satti-Sapav
Sapav Salti Salti Salti Salti Salti Salti Sapav
Pinerolo ■ I7.A0I 8,30 1 13,10) 19,50) Torino 7,20) 12,15) 18,25) 23,55 1
Airaaca ) 38.44) 13,24 ) 20,04) Airaaca 7,51 1 12,46 ] 18,56 | )
Torino! ,| 8,25 ) 9,15) 13,55 ) 20,35) Pinerolo 8,05) 13 1 19,10) 0,35)
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