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Soixante-deuxième année.
26 Novembre 1926
N» 47
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LEC3« DES VALLEES
PARAISSANT CHAÎ^TJE VENDREDI
PRi>
*' -MENT:
,ô) et Colonies
Par an
L. 10,
Poar 6 mois
6,12,
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% pesos
On s'abonne : à Tout PeUice, au Bureau d’Administration de VEcho (Viaff
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
rtalie (y compris les \f
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entre parenthèse. Veuillez, s. v. p., nous
A faire ouvrir beaucoup et de larges pareÆifhÂsp.s T L’ADMINISTRATION.
VOCATION.
« Il me faut accomplir l’œuvre de celui qui m’a envoyé». Jean IX, 4.
Et nous aussi, derniers ouvriers dans
sa vigne, il nous faut accomplir l’œuvre
de notre vie.
Cette œuvre est multiforme et diverse.
Elle n’est pas nécessairement autre que
celle que nous accomplissons chaque jour
pour le pain quotidien, aux champs, au
bureau, à l’éccde, à l’usine, au foyer. Mais
il y a telle façon de l’accomplir, qui en fait
une vocation, l’œuvre de votre vie.
Ce n’est pas toujours le cas. Voici un
jeune homme qui commence à gagner son
pain. Il prend un état, au hasard, ce qui
se présente. La nécessité l’y pousse, non
l’amour du métier : aussi ferait-il son travail fidèlement, s’il est consciencieux, avec
une adresse croissante, s’il est intelligent,
mais sans amour, sans joie. Il y a toujours
un fond de tristesse dans un travail qui
n’est qu’un gagnepain. Ce n’est pas pour
cela que nous sommes nés. Ce n’est pas
cela que nous avons rêvé, enfants, quand
nous commencions â porter nos regards intéressés sur les occupations des hommes.
Nous ignorions la vie et ses difficultés, l’argent et sa triste puissance, et ce qui nous
intéressait dans le travail c’était le travail
lui-même, rien autre que le travail : agir
sur le monde, transformer la matière, faire
pousser des plantes, fabriquer des machiifes, construire des maisons ou des meubles, participer activement à la vie, à la
production, à l’embellissement du monde,
voilà ce que nous avons tous rêvé, qui plus
fiui moins, à l’âge où tout est vocation,
idéal !
La vie en rabat. C’est vrai. Mais c’est
^ ce qu’il en reste que l’on doit tout ce
QU il reste de joie dans le travail ; et pour
eu porter gaiement le fardeau, pour le por^ ter surtout la tête haute, avec le senti*Uent de la dignité du travail, il faut em
eore et toujours revenir à l’innocence preuiiere, et retrouver dans le travail la vo
cation ; ce n’est qu’à ce prix qu’on retrouve
le goût du travail joyeux, et du bon travail. Et la grande tristesse de notre siècle
c’est précisément que, jxiur la plupart des
hommes, le travail qui remplit leur vie,
n’est pas et ne semble pas pouvoir être
la vocation, l’œuvre de leur vie !
Mais il y a une pensée plus grave, plus
sérieuse qui peut nous amener au même
résultat, et qui reste, elle, même quand la
vie a quelque peu terni les rêves de la première jeunesse. C’est la pensée que Dieu
nous appelle précisément à remplir ce rôle
que nous remplissons, et que si nous le
remplissons avec fidélité, sous son regard,
comme pour lud, comme pour son service,
il agrée ce travail, si modeste, si ingrat
soit-il, et lui donne un reflet, si faible soitil, de sa dignité. On enveloppe de solennité
les services les plus humbles quand on les
rend à un grand personnage ; même un
fabricant d’épingles est fier d’être le fournisseur de la Maison Royale. Or, tout travailleur fidèle n’est-il pas en quelque sorte
le fournisseur du Roi des rois ? Quel est
ce Huguenot qui signait ses lettres : « iPotier à la gloire de Dieu » ? Envelopper
ainsi le travail d’une auréole religieuse en
le rapportant â Dieu, c’est par excellence
en faire une vocation.
Mais il y a encore autre chose. C’est que,
en étant fidèle à cette vocation, à l’œuvre,
quelle qu’elle soit, qui remplit nos journées, nous en accomplissons insensiblement
une autre, plus profonde,, plus essentielle,
celle qui est par excellence notre vocation
humaine : nous construire nous-mêmes,
chrétiennement. J'ai vu un potier aq travail. C’était beau. Le mouvement rapide,
égal, silencieux du tour vertical, la docilité
molle de la masse d’a.rgile, la belle rondeur
régulière et luisante du vase, tout révélait
l’harmonie de mouvements parfaitement
coordonnés i>our obtenir une œuvre parfaite ; mais ce qu’il y avait de plus beau
dans tout cela, c’était le potier lui-même,
penché sur le tour, attentif, absorbé, perdu
dans son ouvrage. Cet homme semblait être
à la fois le producteur et le produit de son
œuvre ; l’œuvre sortait de ses mains : mais
l’habileté de ses mains, la calme assurance
de son regard, la paisible dignité de son
front sortaient de son œuvre. Notre œuvre
nous façonne. Un homme sans vocation est
toqjours quelque chose de moins qu’un
homme ; dès qu’il a trouvé sa vocation, il
devient quelqu’un ; et s’il la remplit « à
la gloire de Dieu », il devient un chrétien.
C’est pourquoi une récompense est promise au serviteur qui aura été « fidèle en
peu de chose ». Glov, Miegge.
PENSÉES.
Le bonheur des riches ne consiste pas
dans le bien qu’ils ont, fnais dans le bien
qu’ils peuvent faire. Fléchier.
H est dans la vie du chrétien bien des
devoirs obscurs que nuUe auréole n’entoure,
et, disons-le, ce sont les plus importants,
car ce sont ceux de chaque jour. Faire ce
qu’on doit faire, dans la position où Dieu
nous a plac^, voUà assurément la première
tâche du chrétien ; c’est dans sa famille,
c’est dans son labeur quotidien qu’il doit
commencer par servir Dieu,;
Eugène BERsnsR,
Il n’est rien de plus élastique que les
forces et le temps de l’homme : l'égoïsme
les restreint, la charité les augmente.
E. Natole.
Ne croyons jamais qtue la moitié du bien
qu’on dit de nous-mêmes et du mal qu’on
dit des autres.
irères des Hanles
I* St-Jean, le 16 nm^embi-e 1926.
Cher «Echo»,
Mes pérégrinations missionnaires m’ont
amené, pendant quelques jours, chez nos
frères, les Vaudois des Hautes-Alpes. Les
quelques détails ci-dessous intéresseront
peut-être tes lecteurs.
Les égifises des Hautes-Alpes sont actuellement desservies par six Pasteurs ou
Evangélistes, résidant à Gap, St-Laurent
du Gros, Trescleoux (momentanément vacant), Pallons, Arvieux et Pierregrosse. A
côté des iietits groupes, qui sont à leur
porte, ces Pasteurs ont un ministère itinérant très étendu, devant desservir plusieurs annexes et visiter nombre de disséminés jusqu’à 40 km. à la ronde. A Gap,
je suis cordialement reçu par M. et M.me
Mattras Ribetti, et c’est un plaisir de parler de parents et amis communs, en évo-i
quant les souvenirs d’un passé déjà lointain. M. Mattras est le doyen actuel des
Pasteurs des Hautes-Alpes. Gap, chef-lieu
de ce département, est une jolie petite viUe
de 10.000 habitants, assise comme dans
ime grande cuvette, bien exposée au soleil
et entourée de montagnes qui la protègent.
Son joli petit temple, élevé à la mémoire
He Farel, n’a qu’une trentaine d’ajinées ;
là, comme dans beaucoup d’églises en
France, la jeunesse manque.
Comme s’effritent d’une manière menaçante les montagnes voisines, par le déboisement inconsidéré, ainsi s’effritent les
églises par le fatal attrait des villes sur
la jeunesse et l’appauvrissement spirituel,
résultat naturel des mariages mixtes.
Après Gap et ses annexes, puis St-LaUc
rent du Gros, patrie du maréchal Lesdiguières, en remontant la vallée par Emibrun et Mont-Dauphin, je descends à la
gare de la Rochederame, ancienne cité romaine ; il faut traverser la rapide Durance
sur une passerelle branlante, puis escalader pendant une demii-heure une colline
fort raide et rocailleuse, et me voici à Pallons, à l’entrée du Val Fressinières, chaleureusement accueilli par M. et M.me Aubert. 11 est cinq heures et demie, et il pleut,
mais on nous attend aux Viollins, à 7 km.
plus loin. Vite une tasse de thé, et nous
partons, par la pluie et l’obscurité, pataugeant pendant une heure et demie.
Malgré le temps affreux, le petit temple
des Viollins est rempli d’auditeurs tout
autre que blasés. Les visites de missionnaires sont fort rares dans ces parages et
doublement appréciées. A liO heures, par
la même pluie et la même boue, nous regagnons Pallons pour souper, et nous coucher, longtemps après minuit.
Dès 6 heures du lendemain, dimanche,
je descends à la gare prendre le train pour
Briançon,, et y présider le cuite pour un
petit groupe de soldats et de fonctionnaires
et leurs familles ; et, à 2 heures et demie,
me voici dans le petit temple de Pallons,
avec un groupe d’auditeurs sympathiques
venus de toute la Vallée de Fressinières :
Dormillouse, les Viollins, Ribbes, Campcella, etc., pour entendre la voix du missionnaire, et gentiment le remercier d’être
venu jusqu'à eux. Ils reviennent encore
le soir pour admirer les projections sur
le Zambèze.
Le lundi, le soleil reparaît et M. Aubert
m’accompagne aux Ribbes, chez M. Barb
don, oncle de l’écrivain B. VaUotton. Celuici habite la vieille maison illustrée dans :
Sur le roc. Le vieux noyer dont Coucoule,
la mendiante, volait les noix, est toujours
là et la postérité die la Couco>ule suit encore aujourd’hui son exemple. Voici l’écurie, qui servait aussi d’école, avec son solide püier, supportant une vaste voûte.
Vaches, chèvres, porcs et poules y couchent
encore, quoique dix de ces dernières aient
déjà disparu dans l’estomac du porc. Dans
la grande cuisine-salle à manger où l’on
nous reçoit, est le vieux pétrin, qui a servi à plusieurs générations.
IHusieurs lampes à huile de noix (des
lumou) rappellent celles 'à la lumière desquelles on passait les longues veillées d’hiver, dans les écuries des Clos, il y a 60 ans.
Voici un parapluie patriarcal, frère de celui du vieux Fenouil ; voici la vieille Bible de 1791 où sont notés les principaux
événements de la famille Baridon, Que de
choses captivantes vues et entendues pendant cette visite ! Mais il faut dire adieu
à nos aimables hôtes.
Cette Vallée de Fressinières est très
aride et pittoresque avec ses hautes parois
de rochers aussi abruptes et plus nues que
celles du Val St-Martin. On montre plusieurs cavernes, refuges des Vaudois pendant les dragonnades. Près de Pallons se
trouvent les vestiges d’un ancien camp de
Catinat ; ailleurs ce sont celles d’un camp
de Sarrasins. Les colonnes romaines ont
souvent passé par là. La population de
cette Vallée de Fressinières est de 500 personnes, en majorité protestants ; plus heureux que leurs voisins de Vallouise, qui
furent massacrés et exterminés sans pitié, les protestants de Fressinières se
maintiennent encore, mais mènent une vie
très rude, dans un pays peu fertile, qui a
neuf mois d’hiver. Aussi plusieurs familles
ont-elles déjà émigré en Algérie, et y
prospèrent.
Remontant la sauvage Vallée du Guill,
j’arrivais à 8 heures du soir, par 7® sous
zéro, à Arvieux, chez l’excellent pasteur
Du Pasquier, qui essaye de combattre
l’exode de la jeunesse vers les villes, en
encourageant la fondation de coopératives
diverses et en organisant la confection de
jouets et de peintures, pour occuper la
jeunesse des deux sexes, pendant les longues soirées d’hiver. C’est le moment où
chaque famille fait, à tour de rôle, cuire
au four commun la fournée de i>ain noir,
qui doit durer jusqu’en juillet, et que l’on
rompt ensuite avec un tranchant spécial.
C’est aussi le moment où hommes et femmes battent l’orge et le seigle, en se tenant
à genoux, un bâton dans chaque main. Puis
viennent les longs mois d’hiver, où, pendant que la campagne dort sous son manteau de glace et de neige, tous les membres
de la famille, grands et petits, vivent nuit
et jour dans ces vastes écuries enfumées,
en compagnie des vaches, chèvres, brebis,
porcs et poules, chiens et chats. La transition brusque d’une telle atmosphère avec
celle de dehors, est la cause de bronchites
souvent fatales ; mais l’habitude et la tradition ont des racines extrêmement tenaces, que les Pasteurs ont beaucoup de peine
à arracher,.
Un jour à Pierregrosse et FongiUarde,
au pied du Viso et à deux heures du Col
Agnel, un jour à St-Véran à 2.040 m. d’altitude, « la commune la plus haute de
France », jouissant au contact de ces chrétiens isolés et si reconnaissants de l’intérêt
qu'on leur témoigne, et nous voici sur le
chemin du retour, heureux de cette nou
€
2
îi';'
i’h'
v^lfi page à ajouter à pps noinjbrejix ^uvenirs. Pensons avec une j^ectueyse synipathie à ces frères d’au^elà de§ Alpes,
moins favorisés que noy^ e^ qui appréci,en|;
avec gratitude d’être visités et encouragés
par leurs frères en la foi.
Loras Jalla, wissionncdre.
Le programme
des Unions Chrétiennes.
La Senudne de Prière des Unions Chrétiennes, qui s’est terminée dimanche dernier, a inauguré de Ja façon la nieiljeure
la vie des Unions des VaUées, qui, toutes,
viennent de reprendre leur travail d’hiver,
étudiant d’abord le programme tracé par
leurs représentants au Convegno de Prarustin. Nous sommes certains que toutes
s’efforceront de suivre ce programme, de
façon à établir entre elles cette unité et
cette coopération qui sont nécessaires pour
une œuvre intense et utile.
Ce programme s’est proposé trois buts ;
et nous les présentons ici brièvement â
l’attention des Unionistes :
- Le premier but est de rendre l’Union
toujours plus attrayante aux jeunes gens
de façon à en réunir un ,bon nombre, et
à en faire un vrai centre de vie. Pour cela,
chaque Union a été vjvement priée de se
procurer, pour autant que la chose sera
possible, un local indépendant, demandant
la collaboration fraternelle des Consistoires,
afin de donner aux jeunes gens l’impression de se trouver chez eux et de pouvoir
se réunir librement, et développer librement leurs différentes activités.
Il a de même été offert aux Unions le
•moyen d’enrichir leurs JSibliothèques, en
leur envoyant des catalogues de livres très
intéressants, à des prix de grande faveur ;
des programmes de comédies ■vives, gaies,
morales, ont été préparés pour l’organisation de soirées familières ; ü leur a été
conseillé d’organiser une Section Sportive,
qui, sur un terrain propre, ait p)Our les
membres un jeu de bondes et autres jeux
pour jeunes gens, et qui, d’autre ]>art, prépare et organise des promenades ou excursions. Dans ce même but il a été recommandé aux Unions de rendre toujours
plus intéressants leurs programmes. Dans
chaque Paroisse elles doivent devenir le
centre sain, vigoureux et joyeux de la vie
de la jeunesse, et ainsi, la force de toute
activité bonne.
.Et dans ce but, et pour rendre plus
vaste et intense l’œuvre commune, est comprise l’invitation à distribuer le travail
parmi tous les membres, à assigner à chaque membre un devoir et une responsabilité dans la vie sociale, de façon à ce que
l’activité ne soit pas concentrée toute sur
ceux qui dirigent et se sacrifient, tandis
que la masse reste passive, mais soit partagée enntre tous sans exception.
Pour cela, la formation de groupes spéciaux de travail est fortement conseillée.
'A l’un il sera assigné la préparation des
études bibliques, à l’autre celle des soirées, au troisième le maintien du local, ou
de la Bibliothèque, ou encore l’activité sociale, la propagande pour l’Evangélisation
pu les Missions, etc., etc. Et chacun devrait se rattacher librement au groupe
vers lequel il se sent plus particulièrement
attiré.
Le second but est celui de la bonne organisation de l’œuvre chrétienne. Nos
Unions sont chrétiennes, et par conséquent
doivent faire de la pensée et de l’œuvre
chrétienne le centre de leur programme.
Cette question a été la préoccupation fondamentale du Convegno. Et c’est pour cela
que l’on attend avec impatience le programme d’études bibliques préparé par
M. Carlo Lupo pour les Unions d’Italie.
C’est un programme tout à fait original,
dans lequel, se basant sur des passages bibliques appropriés, et suivant le développement de la pensée et de l’action de Jésus, on étudie de façon simple et pratique
les grands problèmes de la vie et de l’esprit : on place devant les jeunes gens les
questions fondamentales de l’existence,
dans toute leur gravité et urgence. Chaque
Union devrait donc penser à la formation
d’un groupe spirituel qui, préparant les
études bibliques, crée parmi les membres une ardeur plus vive d’aspiration
chrétienne. •
Dans ce secou;! but il ^t conseillé aux
Unions de collaborer avec le Pasteur dans
l’œuvre de l’E^ise, soit en présidant des
réunions de quartier, de petites écoles du
dimanche, soit en- participant à d’autres
activités. En outre, les Unions sont invitées à s’occuper au moins d’UNE des grandesi œuvres chrétiennes organisées : l’Evangélisation, les Missions ou la diffusion des
Saintes-Écritures. Et enfin, on recommande
la collaboration de toutes les Unions dans
la lutte contre les vices sociaux, ces formidables ennemis de notre population, qui
sont : l’alcoolisme, le blasphème, l’impureté, lesquels doivent être combattus précisément par les forces saines et jeunes
de nos Unions.
Et le troisième but : promouvoir une
solidarité toujours plus forte entre les différentes Unions. Ces dernières devraient
avoir la sensation de ne former qu’une
seule grande Union, divisée en plusieurs
sections, mais une dans les buts, dans le
travail, dans l’affection fraternelle. Et
pour cela ont été conseillées les visites
entre Unions voisines ; et l’on organisera
des Convegni petits et grands, qui auront
le but de former un esprit de cordiale camaraderie entre Unionistes.
Voüà, én quelques mots, le programme
préparé pour nos Unions. Quelqu’un dira
peut-être qu’on leur demande trop de choses, qu’on leur attribue trop de puissance,
et par là trop d’importance. Cela n’est pas.
Nos Unions doivent devenir le groupement
des jeunes gens les meilleurs, les plus forts,
les plus actifs ; le foyer vivifiant de la vie
de nos Vallées ; le centre de l’œuvre la plus
efficace pour le bien de nos populations.
A. J.
^ ÿ
Gommuniqués anx Unions.
Le Comité de Groupe a pu obtenir pour
les Urdons, avec un rabais exceptionnel,
trois livres très importants, édités par le
Comité Universel de Genève. Ce sont ;
Fosdick : Jésus homme.
Fosdick ; Servir.
Raüschenbüsch : Les principes sociaux
de Jésus.
C’est trois volumes non seulement très
intéressants, mais aussi très utiles pour
l’étude et la préparation des questions religieuses et morales, considérées à un point
de vue très moderne et pratique, selon les
principes de .Jésus. Ils sont nécessaires à
toute bibliothèque unioniste.
Chaque volume qui, avec le prix de la'
Suisse, coûterait au moins 22 lires, peut
être obtenu au prix de 10 lires seulement,
pris à la « Bottega delà Carta », à Torre
PeUice. Comme le nombre des volumes est
plutôt limité, il est à conseiller d’en hâter
l’achat.
Quelques Unions ont déjà fait, en collaboration avec les Pasteurs, la « récolte »
des dons en nature pour les Institutions
Hospitalières Vaudoises. Toutes celes qui
ne l’ont pas encore faite, sont priées de
se hâter, car les besoins des Institutions
susdites sont urgents.
* H! *
Dimanche 5 décembre, à 13 h. 1|2, au
Pomaret (Ecole Latine), aura lieu un exercice pratique de jeux sportifs et de jeux
de salle, adaptés à la jeunesse de nos
Unions, et d’un prix abordable. L’exercice,
très intéressant, sera fait par M. Ybargoyen, secrétaire sportif de l’Y. M. C. A.
de Turin. Toutes les Unions de la Vallée
de Saint-Martin et du Val Cluson y sont
cordialement invitées.
Un exercice analogue, qui aurait dlû avoir
lieu à Torre PeUice le 28 courant, a dlû être
renvoyé.
Le Modérateur a reçu, en réponse au
tél^ramme qu’il avait adressé à M. Musisolini à l’occasion du dernier attentat, la
réiK»nse ci-dessous :
« Torino, li 12 novembre 1926,
«In ossequio al desiderio espresso da S. E.
il Capo del Governo si esprimono i Suoi
più vivi ringraziamenti alla S. V. per l’atto
cortese cól quale ha voluto deplorare l’inconsulto attentato e porgere felicitazioni
per lo scampato perìodo.
« Il Prefetto : D’Adamo ».
CHRONIQUE VAUM^E
SOUSCHIPTIOII POU» LES eiH.LteE$‘wOIS.
Première Liste L. IW,—
M.me et M. Louise et Camille
Olivetti, Ivfée » 1.000,—
En souvenir du pasteur M. David Peyrot * » 1.000,—
Doct. Thomas Ribet, Pittsburg » 1;200,—
Prof, docteur Guido Malan
(2.me don) » 300,—
Gr. oiî. James Aguet, (Rome,
« pour le Collège Vaudois,
absolument indispensable à
l’Eîglise Vaudoise » » 500,—
.Docteur Ugo Tilli, Id., « in
memoriam » » 50,—
F. C. A., Id. » liOO,—
P. B., Id. » 20,—
Total L. 4.270.—
^ ^ H»
LA TOUIR, Les 1 et 2 décembre, de 15
à 18 heures, aura lieu, dans la Salle de
l’Armée du Salut - Rue Vittorio :Emanuele,
Torre PeUice - une fête en faveur de l’œuvre, avec exécution de chants et musique.
Service dé thé. — La SaUe sera chauffée,.
— Entrée libre.
MASSEL. Avec le mois de novembre ont
repris toutes les activités paroissiales : le
catéchisme précédé du cours biblique préparatoire, les réunions de quartier, les
écoles du dimanche, les Unions, tout le
monde avec entrain et bonne envie de travailler... espérons-Je.
Le Consistoire a pris en considération la
question du français, et a pu la résoudre
d’une façon pleinement satisfaisante. Deux
écoles de français fonctionneront au Reynaud et à Salse — lorsque toutes les formalités pour leur ouverture régulière seront remplies — avec classes séparées et
quatre heures par semaine par dasse : un
horaire largement suffisant. Deux jeunes
maîtresses diplômées se sont chargées de
l’enseignement avec enthousiasme. Que les
enfants et les parents s’y mettent seulement avec bonne envie, le moyen de travailler est à léur dispositiork
(Pour alimenter ces écoles, une assemblée
d’église convoquée dans ce but a décidé de
mettre à contribution la générosité de tous,
et grâce aux cotisations volontaires des
parents et des autres qui se sont unis à
eux dans un acte de solidarité vaudoise,
une somme rondelette a été réunie en quelques jours : assez de quoi commencer.
Ainsi la population de Massel prouve son
attachement au français et montre qu’elle
connaît son intérêt. Et maintenant nos
Masselins qui sont loin du pays, ceux surtout qui doivent au français leur position
actuelle, ne voudront-ils pas nous donner
un coup de main pour que ce capital ne
se perde pas ? 'Nous attendons de vous un
acte de solidarité masseline. Adresser les
dons au Pasteur. M.
PRARUSTIN. Dimanche dernier a été
un jour de fête pour notre commune ;
inauguration de la lumière électrique, due
à la courageuse initiative de M. l’ingénieur
Giuseppe Rostain, de Turin.
Dans l’école de St-Barthélemy, artistiquement ornée de verdure et de drapeaux,
eut lieu un dîner auquel prirent part une
soixantaine de convives. Au dessert le « podestà », M. Alexandre Forneron, coupa le
ruban tricolore, et la salle fut à l’instant
inondée de lumière. 11 lut.ensuite les adhésions de quelques amis et remercia chaleureusement M. Rostain.
M. le pasteur Jahier, M. Rostan, instituteur, M. iGaribaldi Gay, président de la
Société des « Corabattenti », et don Gaffer,
s’unirent à lui pour exprimer la joie et
la reconnaissance des Prustinencs et pour
mettre en relief les avanta;ges apportés
au pays par ce système moderne d’illumination.
M. Rostain déclara que c’est avec plaisir
qu’il a mis la main à une œuvre qui ne
manque pas de difficultés, mais qui est
pour lui moins une spéculation qu’un avantage à apporter à son pays d’origine.
Pour compléter la fête, le soir, dans une
séance publique, il nous donna une audition de radiotéléphonie. Nous entendîmes,
émerveillés, de la musique et des récitatations qui, au moment même, se faisaient,
tour à tour, dans plusieurs villes d’Italie
et de l’étranger.
vifs applaudissements réitérèrent al
M l’ingénieur Rostain les remerciemenl?
du public. Reporter.'^'
ROME. Jeudi, U courant, eut lieu l’inauî
guration de la 72.me année académique dé|î
notre Faculté de Théologie, devant un py-1
blic choisi et fort nombreux, entourant le*
groupe des étudiants, quelque peu réduit’;
cette année, vu que les étudiants qui aut-|
raient dû s’inscrire au 2.me cours ont tomj
été appelés sous les drapeaux. Les étu-J
diants vaudois régulièrement inscrits sont,i
pour le 3.me cours : Albert Ricca, R. Nisbet et E. Geymet ; et pour le l.er cours : ■
Mareschini, Balma, Ribet et Peyronel.
Nous n’avons ni le nombre nil le nom’
des étudiants des autres dénominations.
Le prof. Th. Longo, chargé du discours^
d’inauguration (prdusione), a traité le su-|
jet : « Paul, l’apôtre du salut par grâce » ;
un discours docte, élevé, actuel, tout im-':
prégné de doctrine biblique, nous disent'
les journaux de (Rome, souligné par les vifs]
applaudissements de l’auditoire et des étudiants que l’orateur exhorte à étudier ces'|
questions en puisant « à pleines mains-;
dans le trésor infini de la Grâce ».
Des cours hbres, pour le public cultivé,3
viennent d’être institués à notre FacultéI
et seront évidemment suivis avec un pro
fond intérêt. Les 26 courant, 3 et 10 dé-1
cembre, à 18 heures, le prof. Comba par-|
lera sur la « Théosophie ».
Nouyelles de la Semaine«
Dans le courant de la semaine dernière,!
le Sénat s’est rouvert pour une courte ses-1
sion, au cours de laquelle plusieurs projet
de loi présentés par le Gouvernement on|3
été examinés et approuvés d’urgence, ej;T
plusieurs décrets ont été convertis en lois.^
[Durant la première séance de cette session^
extraordinaire, séance qui a eu lieu le 16^
courant, une grandiose manifestation a étèi4
faite en l’honneur de M. Mussolini, mani;*
festation de joie pour sa miraculeuse cojj-^
servation en vie à la suite de l’odieux
tentât de Bologne.
Les séances suivantes ont été partagées^
dans la discussion de différents projets dé^
loi qui, sans donner lieu au moindre débat,^
ont été tous approuvés à très forte majqf^^
rité. Enfin, dans la séance du 20 courant,'l“
après l’exposition du ministre de la justi^l
hon. Rocco, suivie d’une rapide discussion,”
le Sénat a approuvé, par 183 voix contre^
49, l’institution, pour une période de cinq'-l
ans, de la peine de mort, et d’autres sano- fi
tions pénales projetées par le Gouverhe-.i*
ment pour la défense du régime et de’^
l’Etat ; après quoi il s’est ajourné jusqu'ai|=T
7 décembre prochain pour la reprise ré-";^
guiière des travaux.
Le 18 courant a été ouverte, dans tout^
le Royaume, le souscription à l’emprunt
dit « du Littorio », émis récemment p^ 3
le Gouvernement dans le but d’assainiri
notre monnaie. Le chiffre des versementSJ
effectués jusqu’à aujourd’hui se monté
déjà à quelques centaines de millions !
est à espérer que les résultats désirés ne|
se fassent pas attendre trop.
La Gazette Officielle publie le décret dév|
loi, récemment délibéré par le Conseil dci
Ministres, qui institue un service spécia^^
d’investigation politique dépendant du
nistère de l’intérieur, service qui .sera ré*i
glé et dirigé dans les différentes provino
par les Préfets.
Les pluies torrentielles qui depuis envi*r|
ron un mois ne cessent de tomber, ont de
nouveau produit des dommages fort grav
dans la zone" de Finalborgo, à deux me
seulement de distance de la dernière crué|
désastreuse qui avait envahi le centre vq];^
sin de Finalmarina. D’autres inondatioO^,^
sont signalées dans les campagnes d’Aîe^
xandrie et de Plaisance, produites par W
¡Bormida et le Pô que les pluies ont fa
déborder.
La mer fort agitée a, en outre, produR
des éboulements sur la côte orientale
occidentale de la Ligurie ; aussi tous lé
trains de marchandises ont-ils dû être SUp*"^
primés. Il est heureux que la crue des eati
n’ait pas fait de victimes ; cependant le
dommages sont énormes. 4
— France. Depuis que M. iPoincarc s'é
courageusement adossé la rude tâche
ministre des finances, après une peric
très critique qui a duré plusieurs mois,
franc français a commencé à remonter
siblement, jour par jour, tellement qu'ei
6 mois il a gagné, sur la livre sterliniÇl
plus de 100 points. Actuellement il est
à Londres, à environ 140^90. Ce rés
brillant démontre avec quelle éner
M. Poincaré met en exécution son progra
me pour l’assainissement des finances,
dont la France aura tout à .gagner, car
3
w
m
È
V
a
Di’est pas dans les éternelles discussions
parlementaires qui se multipliaient sous
|ès nïinistèreis précédents que la situation
financière aurait PU trouver une solution.
— Angleterre. Contrairement à çe qu’on
prévoyait, le projet de réglement de la
.qjuestion minière, présenté récemment par
le Gouvernement, a ôté, à la suite d’un
ferendwm, repoussé par les mineurs qui
ont décidé de continuer la grève. Ainsi la
situation devient toujours plus obscure et
la solution de l’importante question, fort
problématique. Cependant, fl résulte que
fléjà environ 400 mille mineurs auraient
repris le travail, c’est à dire la moitié du
total effectif des ouvriers qui peuvent être
employés.
—• Chine. La guerre en Chine continue
de plus bolle. La presse anglaise annonce
. la formation d’une formidable coalition militai re, aux ordres du maréchal Chanjg-TsoLin i)Our arrêter la marche des troupes de
Canton qui sont commandées par des
agents soviétistes et qui dominent déjà
presque toute la Chine méridionale. Ainsi,
la menace holchéviste a obligé plusieurs
partis miflitaires à oublier leurs dissensions
et à unir leurs forces pour faire face au
péril commun.
Un C01T3S d’expédition aurait été mobiMsé pour occuper la ville de Shangaï, les
bolchéviks étant seulement à 80 km. de
ce centre important. t.
Scuola Professionale dei Contadini.
Il Ministero dell’Economia Nazionale ha
disposto che nel corrente anno si tenga un
Corso di un’ottantina di lezioni nei Comuni
di Villar Pellice e di Bibiana.
Tali Corsi saranno svolti dai perito agrario Ernesto Benech, tecnico di non comune
valore e di sicura competenza pratica.
A BIBIANA, le lezioni saranno tenute
dalle ore 19.30 alle 21.30 dei giorni di Lunedì, Mercoledì e Giovedì di ogni settimana, a cominciare da Lunedi 22 corrente.
A VILLAR PELLICE le lezioni saranno
tenute dalle ore 8 alle ore 10 dei giorni di
Lunedì, Mercoledì e Giovedì, a cominciare
da Lunedì 22 corrente.
I Corsi sono gratuiti e potranno essere
frequentati anche dagli agricoltori dei Comuni limitrofi.
Vi saranno ammessi i giovani fra i 13
ed i 17 anni d’età, appartenenti a famiglie
di piccoli proprietari coltivatori, di affittuari e di mezzadri, che abbiano conseguito
la promozione dell’ultima classe del Corso
elementare esistente in luogo, comprese le
classi integrative.
Le inscrizioni saranno ricevute dall’insegnante, in occasione delle lezioni, fino al
termine del corrente mese.
Le lezioni teorico-pratiche saranno seguite da esercitazioni e da visite ad
aziende : al termine del Corso — che coinciderà colla ripresa primaverile dei forti
lavori in campagna — avranno luogo gli
esami per il conseguimento dei Diplomi di
frequenza e profitto e per l'assegnazione
dei premi agli allievi più meritevoli.
L’istruzione professionale è la base granitica di ogni progresso anche e special
CE QUE L’ON PENSE DE JESUS
DANS LE MONDE v
(Suite, voir N. 42).
Un autre chéf du parti socialiste a,nglais,
F. ROGERS, dans un discours prononcé à
Londres, en 1910, rend ce témoignage à Jésus : « ¡Dans le Christ nous trouvons la satisfaction de toutes les aspirations humaines. Nous ne comprendrons jamais le
Christ, si nous ne voyons en lui qu’un maître de morale ou un prédicateur de réfor^
mes sociales ».
Dans la même circonstance, HENDERSON, député socialiste anglais, affirme que
pour transformer les individus et la société « fl nous faut, avec nos réformes,
l’Esprit régénérateur, qui no,us convertisse
en des êtres nouveaux, en nouvelles créatures, par la communion de Jésus-Christ.
Il nous faut nous tourner vers Celui qui
donne la vie et qui est venu au monde pour
que nous eussions la vie... L’homme ne peut
être transformé qu’en vertu de la conversion ; il est nécessaire qu’il suive Jésus ».
VII - Croyants catholiques.
DANTE ALIGHIERI (1265 t 1321), le
plus grand poète d’Italie, appelle Jésus
« Signor mio Gesù Cristo, Dio verace »,
(Paradiso XXXI, 107).
Conduit par Béatrice," il est mis en présence de la Croix, sur laquelle Christ brille
tellement que sa lumière défie toute
comparaison :
mente per gli agricoltori, i quali devono
dare all’azienda agricola qualche cosa di
più del sempilice lavoro inanuale...
I padri di famiglia haryio il preciso dovere di ingiarc i loro figli a frequentare tali
Corsi. I s^ori ÌPbdestà, i signori Ijilaejstri,
i signori Ministri di culto,, i dirigenti delle
Società Agrario, sono vivamente pregati di
collaboraré alla buòna riuscita dei Corsi e
sopratutto dj adoperarsi eifficacementé’ por
vincere l’indifferenza dei padri che " non
comprendono l’importanza dell’istruzione
agraria.
Pinerolo, 15 Novembre 1926.
Dott. A. Boììaciììi.
OUVRAGES REÇUS.
EDITIONS DE «LA CAUSE»
69, Rue Perronet - Neuilly (Seine - France).
Ce n’est pas d’aujourd’hui seulement que
nous recommandons chaudement à nos lecteurs les excellentes publications de « La
Cause » — brochures, tracts, pièces historiques, ouvrages divers de plus vastes proportions — toutes d’une lecture agréable,
instructives, édifiantes, souvent signées des
noms les plus connus du protestantisme
français, instruments adaptés pour une
efficace propagande de la « bonne cause ».
Nous venons de recevoir et recommandons aujourd’hui, d’une façon toute particulière à nos Unions de Jeunesse des deux
sexes, les quatre ouvrages ci-après : .
1" Lucie Raüzier-Fontayne : Aua: temps
bibliques - 1 vol. de 200 p. (20 jolis desK
sins à la plume) - Prix : 5 fns. — Contient
sept contes ayant pour sujet des personnages bibliques : des récits captivants qui,
par leur fraîcheur de sentiment, et la vivacité du style, feront le charme des enfants et même des grands. L’auteur a parfaitement-atteint le but qu’elle s’est proposé : « rendre plus familiers aux jeunes
lecteurs'le cadre et l’atmosphère des récits
bibliques ».
2“ Jacques Pannier : J. F. Oberlin, prieur au Ban-de-laddoche - 40 p. - Prix ;
fr. 1,25. — La haute personnahté d’Oberlin — dont on vient de fêter le centenaire
— se dégage de cette excellente biographie
où est résumée la vie et l’œuvre des 60
ans de ministère de l’apôtre du Ban-de-laRoche. Biographie complète dans son apparente brièveté.
3" Ch. Bost : La fille aux grenouilles brochure de 48 p. - Prix ; 2 frs. — Il ne
s’agit pas, comme le titre pourrait le laisser imaginer, d’une farce, ni même d’une
saynète amusante, mais d’une bonne pièce
historique en un acte, qui fait revivre
« dans le cadre historique d’un mas des
environs de Nîmes, un épisode historique
des guerres de religion » (17106). Action
dramatique fort animée, mouvement théâtral alerte et sans apprêt, mise en scène
des plus simples. (Pourrait être jouée par
nos Unions de Jeunesse.
4“ Charles Bost : La Nuée des Témoins,
évocation en un acte - 40 p. - Prix ; fr. 1,80.
— L’action se déroule au foyer d’un pasteur d’aujourd’hui, exerçant son noble,
mais si pénible ministère dans un milieu
de campagne, où il trouverait maintes cau
« ...in quella croce lampeggiava Cristo
Sì, ch’io non so trovare esempio degno»,
(Paradiso XIV, 104, 105).
Les accents d’un hymne de victoire disent le triomphe de Jésus :
«Rimrgi e vinci».
(Paradiso XIV, 125).
FRANCESCO PETRARCA (1304 f 1374) ,
célèbre poète lyrique italien, tourne ses
regards vers Jésus, devenu son Roi, et ne
craint plus l’heure suprême. En pr&ence
des souffrances et de la mort de la- sainte
victime, la mort a perdu ses épouvantements :
« Nè minaede temer debbo di morte,
che ’I Re sofferse con più grave pena
per farmi a seguitar costante e forte ».
GIROLAMO SAVONAROLA (1452 t
1498), le grand réformateur de Florence,
dit, dans une de ses prédications : « Io ti
avviso, 0 Italia ; io ti avviso, o Roma, che
ninna cosa ti può salvare se non Cristo»
(Préd. sur le chap. Ili de Ruth).
Dans une poésie composée vere l’an 1495,
Savonarola engage les Florentins à prendre
Jésus pour Roi. Elle commence ainsi :
« Viva viva in nostro core
Cristo re, duce e signore ».
Voici la première strophe d’une autre
poesie du moine réformateur ;
«■lesu, sommo conforto.
Tu sei tutto il mio amore,
'E ’I mio beato porto,
0 sommo Redentore.
0 .gran bontà.
Dolce pietà.
Felice quel che teco unito stà ! ».
CONFEZIONI PER SIGNORA
ROMANA CAIIAGNI
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« All’INI>XJSTRrA ITM-IANTA „
non esitano nella
stella, ben sapendo
III
PHii m
Î ^iKlafMlo a TORINO
l non mancate di visitarla
ses de découragement, s’il n’était soutenu
par une foi vivante et surtout par l’évocation des grandes figures de ceux qui se
sont sacrifiés, par le passé, pour la bonne
cause — l’exilé, le forçat, la prisonnière,
le martyr, etc. — Œuvre « tout imprégnée
de sentimentalité et de mysticisme » qu’accompagne une partition musicale sur les
Bsaumes du 16.me siècle, de E. B. Siefert.
A moins d’action dramatique que la pièce
jirécédente et demanderait, en tout cas,
pour être jouée avec succès, des acteurs
rompus au métier. Edifiante, réconfor- tante, exaltante à la lecture. j. c.
Jean Coîssan, directeur-responsable
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essendosi ormai dedicato interamente alla
professione, assume, relativamente a questa, qualsiasi incarico di assoluta fiducia.
La BANCA AGRICOLA ITAUANA
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informa che si tiene a disposizione dei possessori di Buoni del Tesoro Ordinari e Poliennali per quanto riguarda l’applicazione
del R. D. 6-11-1926 (cambio dei Buoni
del Tesoro Ordinari e Poliennali con
Titoli del nuovo Consolidato 5 %).
SI ACQUISTANO i seguenti libri, usati:
« Chiave Biblica» in francese o in italiano,
«Théologie Pastorale» di Vinet, «Commentaires au Nouveau Testament» di
Bonnet. — Indirizzare - indicando prezzo
- Tipografia Alpina, Tessera 1781.
VITTORIA COLONNA, marquise de Pescara et poétesse du XVI.me siècle (1490
t 1547), écrit : ■
Due ìnodi abbiam da veder Volte e care
Grazie del del: l’uno è guardando spesso
Le sacre carte, ov’è quel lume espresso
Che all’occhio vivo sì lucente appare ;
L’altro è alzando dal cor le lud chiare
Al libro della croce, ov’Egli stesso
Si mostra a noi sì vivo e sì dappresso.
Che l’alma aliar non può per l’occhio errare.
MICHE^NGELO BUONARROTI (1474
t 1564), célèbre peintre, sculpteur et poète
florentin, dans une de ses poésies religieuses, dit ;
N è pinger, nè scolpir fia più che queti
L’anima, vòlta a queU’amor divino
Ch’aperse a prender noi ’n croce le braccia.
NAPOLEON I (1769 t 1821), empereur
des Français, nous a laissé une page magnifique sur Jésus. Il vaut la peine de la
citer: «...Oh! quelle différence entre la
destinée prochaine du grand Napoléon et
celle de Jésus4Jhrist ! Avant même que je
sois mort, mon œuvre est détruite. Bientôt
il ne restera plus de moi qu’un nom historique. Ijeî mort, le temps effaceront tout.
« Tandis que le Christ, mort depuis dixhuit siècles, est aussi vivant qu’au commencement de son ministère. Loin d’avoir
eu à craindre de la mort, il a compté sur
la sienne. C'est le seul, l’unique homme
au monde qui ait fait fond sur sa mort et
qui ne se soit pas mécompté. C’est le seul,
oui, le seul qui ait été plus vivant après
sa mort que de son vivant.
« Et quant au temps, ce grand rongeur
des grandes choses, il a non seulement respecté l’œuvre du Christ, il Ta grandie.
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à Lui... Ils l’attendent en le servant. Leur
amour est tel qu’ils' n’hésiteraient pas à
mourir pour lui, si les circonstances l’exigêaient. Ce n’est pas là mourir ! C’est vivre au contraire ! Et voilà pourquoi je suis
convaincu que Jésus-Christ est Dieu».
« ...Jésus est le seul qui ait osé dire clairement de lui-même : Je suis Dieu !,.. Lui
seul, fils d’un charpentier, se donne pour
Dieu même, pour le Créateur de tous les
êtres. Il bâtit son culte de ses mains, non
avec des pierres, mais avec des hommes...
« Jésus est un conquérant qui confisque
à son profit, qui incorpore à lui-même, non
pas une nation, mais l’espèce humaine.
Quel miracle ! L’âme humaine, avec toutes ses facultés, devient une annexe avec
l’existence du Christ. Et comment ? Par
un prodige qui surpasse tout prodige. Il
veut l’amour des hommes, c’est à dire ce
qu’il est le plus difficile au monde d’obtenir... Et fl y réussit tout de suite. J’en
conclus sa divinité.
« Le Christ parle et désormais les générations lui appartiennent par des liens
plus étroits, plus intimes que ceux du sang.
...Il allume la flamme d’un amour qui fait
mourir Tamour de soi, qui prévaut sur tout
autre amour... Tous ceux qui croient sincèrement en Lui ressentent cet amour admirable, surnaturel, supérieur. Moi, Napoléon, c’est ce que j’admire davantage... Et
c’est ce qui me prouve absolument la divinité du Christ !
« Quel abîme entre ma misère profonde
et le règne éternel de Christ, prêché, encensé, aimé, adoré, vivant dans tout l’univers... Est-ce là mourir ? N’est-ce pas plutôt vivre ? Voilà la mort du Christ, voilà
celle de Dieu ! » (Napoléon I à Ste-Hélène).
(A suivre).
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