1
Année Xll®.
PEIX D'ABONNBÎIENT PAU AN
Italie....................II. 3
Tous les paya de l’Union de
poste • . . > fl
Amérique du Sud . . . » 9
On a’Abonce:
Au bureau d’AdinimBtration ;
Chez les Pasteurs ,
Chez 31. Ernest Robert (Pî^n<3rol) et
à la Librairie Chiantore et
Jtascarelll { Pignoroî ).
L’abonnement part du V Janvier
et 80 paie d'avance.
N. 52.
Numéros séparés demandes avant
le tirage 10 centimes cbaonn.
, Annoacâs: 20 oentimes par ligne
i pour une seule fois, —16 cenI times de 2 à 6 fois et 10 cea
times pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Rédaction et
rAdniînlstration à 3t. le Pas
tenr H. Bosio — Saint GermainÜiworè (Piïierolo) Italie.
Tout ohangemeni d’adresse est
payé 0,25 centimes.
LE TÉMOIN
ËCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vous ms serez iêowins. Aotus 1, 8. Suivuitl la vérité avez la charité. Eph. iv, 15.
!^om maire.
yUYis. — A'oia bene de fm d'année
Reproche. — R y
•Un
___ , a deux cents ans. —
Chrétiens joyeux. — Ce qui éteint l’Esprit.
— Conciliabule de dénions. — •Somidlex
religieuses. — Variétés. - Souscription. —
Ckrûnique vaudoise. - Pensée. - Annonces,
iWIS.
Les envois d’argent se font;
Pour l’intérieur: par lettre
recommandée ou mandat sur
le bureau de San GermanoChisorîe.
Pour l’étranger : par mandat sur le bureau de Pinerolo.
NOTA BENE DE FIN D’ANNÉE
Ce numéro du Témoin paraît
avec quelques jours de retard par
la simple raison qu’il est le cinquante deuxième et, par conséquent, le dernier de cette année.
Par une rare coïncidence, l’alma
nach nous aurait condamné à donner 53 numéros parce qu’il se
trouve 53 vendredis dans l’année;
mais nos finances ont refusé d’obéir à l’almanach d’autant plus
que, sur les 52 numéros promis,
nous en avons donné un de seize
pages et un autre de douze, de
sorte qu’en réalité nos lecteurs
ont reçu , dans le courant de 1886 ,
cinquante-trois numéros et demi.
¥ ■
* *
Nous appelons l’attention des
lecteurs sur la prime offerte aux
abonnés de J887. Ceux qui ne
possèdent pas encore L’Histoire
eccléstastiqne des Eglises vaudoises de P. Gilles (2 volumes,
9'72 pages, édition 1881) feront
bien de saisir l’occasion qui leur
est offerte d’obtenir cet excellent
ouvrage aux prix de ibteur ciaprès ;
Pris à Pignerol ^librairie éditrice) ou chez MM. les pasteurs
de La Tour, de Turin, de Saint-
2
Germain et de Pomaret, les dma?
volumes................fr. 3 25
Franco h domicile, à
l’intérieur . . . , » 3 50
Franco dans les pays
de VUnion postale , . » 4 25
Ceux qui préféreraient se procurer les 4 volumes de l'Israël
des Alpes du doct. A. Muston,
sont encore à temps et peuvent
l’obtenir pour fr. T,50, expédié
franco, de Paris.
*
* *
Nous considérerons comme RÉABONNÉS POUR 1887, tous ceux
qui ne nous auront pas renvoyé
le premier liuméro de janvier prochain, pu autrement prévenu qu’ils
n’entendent pàs continuer leur
aborinemenl
Il va sans dire que nous sommes
obligé de suspendre l'envoi du
journal à ceux qui, malgré nos
invitations réitérées, n’ont pas
encore soldé leur abonnement de
1886.
Tous ceux qui écrivent pour
notre petit journal sont bien disposés à fournir leur travail gratuitement, mais il n’est pas raisonnable d'attendre d’eux qu’ils
fournissbnt 'ën'b'ore des abonnements gratuits.
"* '. r. ni * ■ g. ^,1 ■
Nous ne voulons cependant pas
clore l’année par des pensées mélancoliques. N’avons-nous pas reçu
pendant les douze derniers mois
de ,nombreuses et riches bénédictions ? Ne venons-nous pas de
chanter, petits et grands, pendant
les'fêtes dè Noël , le'cantique des
anges :'«Gloire à Dieu au plus haut
des cieux », pour le don d’un
Sauveur? En Jésus-Christ nous
avons le plus grand sujet de joie
et de force vraies et durables.
A l’œuvre donc , pour la gloire
du Rédempteur, pendant l’année
qui va commencer;
Semons clos que brille l'aurore
Semon^ avant la sombre nuit.
Ne nous lassons pas de faire le
bien, car nous moissonnerons en
son temps, si nous ne nous relâchons pas.
A tous les lecteurs du Témoin
nous souhaitons une nouvelle année heureuse et bénie.
H. B.
' Un' Reproche
Au lieu que vous déviiez Être des maîtres
depuis longtemps, vous
avez eneoi'o besoin qu’ou
vous enseigne le.s promîevs éléments de la Parole de Dieu,,.
. Hîbh. V, 12.
Un reproche est rarement le bien
venu, lors même qu’il nous est adressé
par un apôtre et que nous devons
convenir qu’il est fondé. Aussi, quand
nous en trouvons dans la Bible il
nous arrive peut-être^ de glisser habilement dessus, si nous soupçonnons que cela peut nous concerner.
Nous ne devons cependant pas écouler'
notre répugnance, car la répréhension
est un moyen* sortvént’értlpLoyé jioiir
nous l'éveiller de notre indifférence
et nous,faire avancer dans la vie chrétienne. Abordons le reproche qu’un
apôtre adressait aux chrétiens hébreux pour voir si en quelque mesure nous le méritons ans.ii.
3
423
L’aulRur de l’épître veut faire sentir
à ses lecteurs le contraste qu’il y a
entre ce qu’ils auraient dû être et ce
qu’ils sont. Ils devraient être beaucoup plus avancés dans la connaissance et la vie spirituelle, vu le temps
qui s’est écoulé depuis qu’ils ont reçu
l’Evangile. 11 parait que l’église à laquelle iis appartenaient existait depuis longtemps en sorte qu’on était
en. droit d’attendre d’eux une entière
intelligence des vérités révélées. Tout
comme un élève qui a suivi l’école
pendant plusieurs années doit avoir
fait des. progrès dans le développentent de ses facultés intellectuelles,
de même le disciple qui depuis longtemps a fréquenté l’école de JésusChrist doit avoir fait des progrès dans
1a connaissance et dans la vie religieuse. Et ces progrès doivent être
d.’autanl plus sensibles lorsque, tout
en suivant les leçons d’un excellent
maître, on a été favorisé par des circonstances spéciales. Etait-ce donc
tçop exiger des chrétiens hébreux que
de dire qiiüls auraient dû être des
maîtres? Non seulement, en effet, il
y avait des années.qu’ils connaissaient
l’Evangile., mais les circonstances exceptionnelles, dans lesquelles ils se
trouvaient étaient bien propres à contribuer; à levir;,développement spirituel, Si, comme on le pense, ces
chrétiens habitaient Jérusalem, tout,
auto-ur d’eux, devait leur rappeler
d’une manière bien vive la vie et
l’œuvre dn Sauveur, car le passage
de Jésus-Christ à travers le monde
juif avail laissé de trop profonds souvenirs pour qu’ils fussent déjà oubliés. Mais voici, suritout, l’avantage
que possédaient ces chrétiens: ils
étaient/iéérena;; c’est dire qu’ils avaient
été élevés dans la connaissance du
vrai Dieu; dès leur enfance ils avaient
été instruits dans la loi; ils avaient
pratiqué un culte rempli de cérémolUies et de rites qui étaient des symboles frappants des grandes vérités
■ que Jésus-Christ et les apôtres devaient venir annoncer aux hommes.
Quelle prépai'ation pour les rendre
: capables de comprendi’e les vérités
ispiritueiles qu’enseigne l’Evangile!
I Us devaient être à même de les saisir
; profondément et de connaîti'e le rôle
des institutions légales. Oui, ils auraient dû avoir une parfaite intelligence des Saintes Ecritures et être
des maîtres en comparaison des membres des antres églises qui venaient
de sortir des ténèbres du paganisme.
Us ne l’étaient cependant pas. L’a
■ pôtre leur reproche de ressembler à
des élèves qui, après plusieurs années
d’école, doivent commencer de nouveau à apprendre à lire, ou encore
il les compare à des enfants qui au
lieu de s’être développés jusqu’à devenir des hommes, sont restés dans
l’enfance et doivent continuer toujours à se nourrir de lait. U reconnaît que leur état avait été autrefois
plus satisfaisant (x, 32 et suiv.), mais
ils se sont relâchés et il se voit obligé
de les blâmer de n’êlre pas parvenus
à un plus haut degré de discernement
spirituel.
Croyez-vous, chers lecteui's, qu’il
est nécessaire de forcer le texte pour
nous appliquer ce reproche? Qui ne
voit le contraste qui existe entre ce
que nous devions êti'e et ce que nous
sommes ? A moins que nous ne soyons
arrivés à dire comme les di.sciples
infidèles; «Je suis riche, je me suis
enrichi, et je n’ai besoin de rien ».
Nous (ievçioiis être beaucoup plus
Vf .
4
avancés que nous ne sommes, soit à
cause du temps depuis lequel nous
connaissons l’Evangile, soit à cause
des privilèges dont nous jouissons.
Sous ce dernier rapport, nous sommes plus favorisés que les hébreux.
Ils devaient lutter contre des préjugés
nationaux et abandonner le judaïsme
pour embrasser l’Evangile: nous avons
été élevés dans la religion chrétienne;
ils pouvaient s’attendre à la persécution, car elle était inévitable pour
ceux qui acceptaient la foi nouvelle;
nous jouissons de la plus entière liberté religieuse; le christianisme ne
comptait encore que peu d’adhérents,
ils n’avaient pour croire, que le témoignage de quelques hommes ; nous
avons celui de millions de disciples,
celui de tous ceux qui, depuis lors,
dans tous les pays et dans tous les
temps, se sont convertis à l’évangile
en déclarant qu’en Jésus-Christ ils
ont trouvé la paix et la vie. Eux appartenaient à une église qui était
fondée depuis quelques dixaines d’années seulement, tandisque la nôtre
existe depuis des siècles et nous avons
tous été mis en contact avec la vérité
depuis notre enfance.
N’a-t-on pas le droit de nous dire
à nous aussi: Vous devriez être des
maîtres depuis longtemps? Hé-bien
que sommes-nous? Que chacun s’applique à répondre... pour s’appliquer
ensuite à ne pas «demeurer oisif
ni stérile dans la connaissance de
notre Seigneur Jésus-Christ».
J H.
11 y a deux cents ans
35 novembre 4686, — Les derniers
défenseurs des Vallées arrivent à Ge-%
nève au nombre de |80 personnes, y
compris les femmes et les enfants.
Décembre. — Victor Amédée commence à mettre en liberté une partie
des prisonniers Vaudois qui sont dirigés sur la Suisse.
24 décembre. — A cinq heures du
soir, les prisonniers de Mondovi sont
mis en liberté. Us font cinq lieues
de marche sur les grands chemins
glacés. Cent-cinquante d’entre eux,
meurent en chemin.
Nous donnerons dans le premier
numéro de 1887, une traduction de
l’Edit du 3 janvier portant l’exil des
Vaudois.
Chrétiens joyeux
Un chrétien abattu n’est pas propre
pour l’œuvre de Dieu, parce-qu’il travaille avec un visage triste. C’est
« la joie de l’Eternel qui est notre
foree». 11 nous faut une église joyeuse;
une telle église foulera l’œuvre de
Satan, et nous verrons alors l’Evangile pénétrer dans les plus sombres
repaires, dans les plus misérables
réduits; les ivrognes, les joueurs,
les femmes de mauvaise vie s’empresseront d’entrer dans le royaume
de Dieu. Ce qui retarde les progrès
du christianisme, c’est notre air
abattu et le froncement de nos sourcils. Oh! qu’en tous lieux une grande
joie remplisse le cœur des croyants,
afin qu’ils éclatent en chants de triomphe jour et nuit! — Une église, joyeuse, ah! prions pour l’avoir! et
alors nous constaterons des succès.
Moody.
5
...425^
Ce qui éteint l’Esprit
Toute pensée vaine, toute parole
inutile et tout acte coupable, sont
des gouttes qui éteignent l’Esprit de
Dieu. Les uns l’éteignent au moyen
des convoitises de'la chair, d’autres
avec leurs inquiétudes, d’autres par
leurs longs délais; au lieu de suivre
son impulsion, on laisse les mauvaises
pensées se mettre en travers des bonnes, et on fait ce que l’Esprit ne dit
pas de faire. Cet Esprit est souvent
contristé avant d’être éteint.
H. Smith.
Conciliabule de démons
Que de rêves étranges viennent parfois hanter notre imagination! Nous
savons rarement en expliquer l’origine, mais ils contiennent souvent,
avec beaucoup de choses peu vraisemblables, quelques vérités qui nous
saisissent l’esprit et dont nous nous
souvenons longtemps après. En voici
un que nous racontons, sans qu’il
soit besoin de dire le nom de la
personne par l’imagination de laquelle
il a passé.
Un homme qui s’était endormi
pendant quelques instants, songea
qu’il s’ était laissé entraîner dans
l’enfer et qu’il y était tombé au
milieu d’un grand nombre d’anges
des ténèbres réunis en conciliabule.
Ils cherchaient ensemble le moyen le
plus sûr pour amener le plus grand
nombre possible d’âmes à la perdition.
L’un d’eux se leva et prit la parole, disant:
-- J’irai sur la terre, et je dirai
aux hommes que la Bible n’est qu’une
fable, et qu’elle n’est pas inspirée
de Dieu.
C’est ainsi que parlent les démons,
— Cela ne réussira pas, dit un .
autre; laissez-moi aller, et je dirai
aux hommes qu’il n’y a point de Dieu,
point de Sauveur, point d’enfer, point
de paradis.
Il avait parlé comme un diable
parle et comme parlent tous les autres
insensés (Psaume xiv. 1), et un sourire satanique éclaira leurs visages
d’une lueur infernale.
— Non, s’écria un troisième à la
mine rusée comme est rusé le serpent ancien. Non, nous ne réussirons jamais à faire croire cela aux
hommes, J’irai moi sur la terre
qu’habitent les hommes, et je dirai
à ces derniers qu’il y a un Dieu,
qu’il y a un Sauveur, qu’il y a un
paradis et qu’il y a aussi un enfer.
Mais j’ajouterai que rien ne presse,
que demain encore il y aura du temps
pour se convertir, comme il y en a
aujourd’hui.
C’est celui-là que le conseil infernal a envoyé sur la terre. Et il est
venu.
Soyons donc sur nos gardes, ne
renvoyons pas à demain, car d’un
lendemain à l’autre l’on arrive au
cimeiière, et c’est une chose terrible
que de' tomber entre les mains du
Dieu vivant sans être réconciliés avec
Lui par Jésus-Christ.
Aujourd'hui, si vous entendez sa
VOIX, n’endurcissez point vos cœurs!
(Héb. IV. 7).
E. B.
lloutïcUee reitjgtctieee
Société évangélique de France. —
On sait que cette Société, dont le
siège est à Paris, a pour but de pro-
6
.426_____
pager lös vérités évangéliques en
France, et que son Comité, se composant de chrétiens de dénominations
diverses, laisse aux postes qu’il a
fondés la liberté de se rattacher plus
tard à l’Eglise de leui' choix. La Société entretient à celte heure 40 agents,
22 stations, 14 écoles; elle fait prêcher
dans 65 annexes et visiter 281 localités. A Paris, dans là Nièvre, la'
Corrèze, la Vienne, la Creuse, rVonne,
l’œuvre est en progrès; dans la HauteVienne, la Charente, le Loir-et-Cher,
elle se maintient. Pour installer dei
rrouveaux évangélistes dans des milieux
tout prêts fV les recevoir, la Société
n’attertd que les ressources indispensables.
Sous sa direction actuelle, ses dépenses ont été courageusement réduites ; voici quatre ans qu’elles restent un peu au dessous des recettes
(qui sont d’environ, 100.000 fr.), ce
qui permet à la Société de diminuer
graduellement le déficit déjà ancien
qu’elle traîne après elle, et qui était
encore de 16.000 fr. lors du dernier
compte-rendu. Pour que cette dette
fût complètement liquidée, il suffirait
que chaque donateur augmentât, cette
année, sa souscription de 15 pour 0|0Espéi'ons que quelques-uns d’entre
eux s’imposeront, de bonne grâce ces
centimes additionnels,
{Sent. Relig.)
La Société de la Mission Intérieure
a tenu, les jours 6 et 7 courant, une
assemblée générale à Côdognan (Gard).
Cette réunion marque une date importante dans l’histoire religieuse des
églises évangéliques de France. L’esprit de large liberté et dhinion fraternelle qui s’y est manifesté est le
gage que la Mission Intérieure sort
fortifiée des épreuves qu’elle a traversées ces derniers mois. Une fois de
plus a été recorinue l’obligation poulies chrétiens français de faire de l’évangélisation de leurs compatriotes
leur œuvre capitale.; une fois de plus
a été ,proclamée la nécessité absolue
de leur union pour l’accomplissement
de cette œuvre.
Maintenant, comme>Ieidil Mr. Pilalle dans VEglise Libret de l’ouvrage
et pas de bruit 11
Le Comité central:aura son siège à|
Marseille
®anetC0
Biens ecclésiastiques. — Le Ministère
des. Finances, a calculé que les biçns
ecclésiastiques-, ve.nclus, depuis le 26,
octobre 1867 date de, la loi de liquidation de l’Asse ecclesiastico, jusqu’au
3Q sept. 1886, ont,- formé 151.535
lots couvrant une superficie de^27.407
hectares et atteignant une valeur de
frs. 590.888-879.
4
*
Lors de. l’entrée des troupes itaT
liennea à Rome, la province et ville,
de Rome comptait 476 couvents, avec
4326 moines et 3825 napncs. La
rente de tous ces couvents, s’élevait
à la belle sopime de, frs. 4'218.265.
»,
* *
Un journal catholique de Bologne
a déjà recueilli une somme de fr.
424.704 pour les offrir au pape
Léon xin à, l’occasion de la célébration de sa ‘messe d'or ou du SO™^
anniversaire de son ordination sacerdotale qui tombe sur le janvier
1887. Si ces aumônes “ au pauvre
prisonnier du Vatican se convertissent en napoléons, ce sera véritablement une messe d’or.
7
Ix nombre des étoiles. — Voici c.e
qu’écrit, à ce sujet, le Padre Denza de
l’observatoire de Moiicalieri ; « Vouloir
dresser une statistique, même en
gros, des myriades de soleils et 'de
mondes''qui se trouvent, en foules, à
des profondeurs très grandes, dans
les nébuleuses, serait la même chose
que do prétendre pouvoir compter
le sable qui est au bord de la mer.
Et tout comme l’homme demeure
interdit en présence de la multitude
iràtnérlse' d’êtres infinvment'petitg qui
lui sont révéiés par les plus puissants
microscopes, de même il se déclare
impuissant lorsqu’il s’agit d’essayer
un calcul quelconque de ces mondes
gigantesques et compactes qui passent devant ses yeux dans les télescopes les plus parfaits.
S’il a du bon sens, il doit cependant
reconnaître partout la main puissante
et souveraine de celui qui est grand
et admirable dans les grandescommes
dans les petjtes choses ».
SOISCRIPTIOK
POUR AJOUTER UN DORTOIR
ET DES tlTS À l’orphelinat VAUDOIS
N. N ' . . . Fr. 10
M. et M.me A. Gay pasteur . » 10
Sir Thornas Gresham . . . » 6
^Kroniqur ®.iuboi6e
Missouri. — Nous empruntons les
détails qui suivent à une lettre récente, d’un colon vaudois dans le
Missiouri;
i,427 ------.........................
' » i
Cette année la récolte du blé n’a pas
été des plus abondantes; cependant
nous en-avons encore récolté troiscents bushels de 60 livres, mais il se
vend à bas prix.
Cette année, nous devons bâtir la
maison du pasteur,: il nous faudra
quelques dollars et du travail pour
défricher sa ferme. Mais c’est ûn^sacrifice nécessaire, car nous avon.s
passé un an et demi sans conducteur
et il nous semblait d’être retombés
un peu dans l’étal sauvage. Le service ne se fait pas tout à fait comme
aux Vallées, mais l’Evangile est prêché dans sa pureté et avec sièle.
...Je trouve que vous avez très bien
fait de ne pas laisser tomber le nom
de Vaudois que nous devons vénérer;
mais avant tout appartenons à la religion de Jésus Christ et soyons fermes.
Ne craignez pas de dire à la jeunesse
qu’aux Etats-Unis le dimanche est un
jour sanctifié, qu’il n’est pas consacré
aux amusements frivoles.
Où que vous alliez, vous ne verrez
ni jeuj ni bal; ni ivrogneries, ni tampages nocturnes. Ceux qui se permettraient pareille chose auraient vite
leur compte, je vous assure. Les
hôtels et les pharmacies ont seuls le
droit de vendre, ce jour-là; d’ailleurs
il ne se fait aucun contrat d’aucune
sorte.
Aux Vallées. — Ces derniers jours
ont vu se dresser, dans les écoles,
dans les temples, dans les hôpitaux
ou à l’orphelinat, bien des arbres de
Noël, illuminés, ornés et chargés de
cadeaux pour les enfants dont Dieu
veut aussi tirer sa louange.
8
*
Tr*01isé©.
f _____
Le pardon, qyi esl l’ôbjet propre
et la substance même de la rédemption,
n’est pas effectif, n’est pas réalisé
sans la sanctificatiom Le pardon n’a
son effet que lorsqu’il est écrit dans
notre cœur; lorsque Dieu, par son
esprjl, rend témoignage à notre esprit
que nous sommes ses enfants; lorsque la foi nous a saintement unis au
Père céleste. Jusques là, l’intention
du pardon est entière sans doute, le
pri.K en a été payé, le droit nous a
été acquis; mais si ce pardon ne noys
touchait pas, ne nous changeait pas,
c’est en vain qu’il nous aurait été
accordé, et noire bannissement ou
notre rélégation durerait encore.
On ne peut trop le redire: la conversion n’est que la sanctification
commencée, et la sanctification n’est
que la conversion continuée.
VlJNET.
AlNIVOrVOES
SilIIVTBS ECRITURES
Les éditions de Saintes Ecritures
publiées par la Société Biblique Britannique et Etrangère sont en vente
aux dépôts suivants:
Torres§*eiîiee,, Mr. B. Goss,
négociant, via di Francia.
Fiffneral, Mr. B. 0. Ribelli, régent, Temple Vaudois.
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LES VAVROIS EN 1686
Il reste un certain nomln-e d’exemplaires de la brochure publiée à l’occasion de la réunion du 16 août et dédiée
aux familles Vaiidoises. Cet opuscule
de 70 pages, revêtu d’une jolie doublure en couleur et des armoiries
vaiidoises, contient le récit des douloureux événements de i686, et il
trouve sa place toute indiquée au
sein de chaque famille.
On peut avoir ces livres au prix de
25 centimes en s’adressant à MM. les
pasteurs des Vallées. A domicile, par
la poste, un exemplaire coûte 30
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à l’étranger. En gros22francs le cent,
et par la . poste 23 francs.
L’ÉGLISE LIBRE
JournalReligieux, polüiqueet littéraire,
paraissant le vendredi.
Publié sous la direction de M. Léom Pilatte
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Ì881, recevront les numéros restant à paraître en Î886.
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Monsieur David peyrot, Serre-d’Angrogne. — Mademoiselle Marie Meille,
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