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N» 51
L'ABONNEMENT 8E PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
La Nuéro: 95 centimes
«a
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....,^/dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Di \î (( Éi É Sep ».
« Gloire à Dieu, au plus haut des ,
cieiLY, paix sur la terre, bienveillance envers les liümme.s ».
L-uc II, 14.
C’est la nuit de Noël. Nous voici au pied *
de la colline de Bethléhern : ruines de
Migdol-Eder reposent tranquilles au milieu
du « champs des Bergers ». Les derniers
troupeaux sont rentrés à la bergerie de
Siar-el-'Ghanem ; avec les feux du soir qui
se sont éteinte dans la campagne, les der. niers bruits ont cessé pour faire place au
silence de la nuit ; l’astre du jour a disparu à l’horizon dans un embrasement de
feux fantastiques et les profondeurs de
l'azur se sont piquetées de pointe d’or,
étincelante. A l’horizon le massif imposant
^ et sombre de l’église de la Nativité se pro^
m file au-dessus de nos têtes et semble vou^ loir nous dire : C’est ici qu’on adore ! Nous
préférons toutefois aux voûtes séculaires
g. de la plus ancienne des basiliques, l’adoration dans le temple superbe de la Nature,
^ le temple cher àl’armée des «ieux. Au lieu
de gravir le coteau qui ne nous conduirait
plus, aujourd’hui, au devant de l’humble
crèche, mais qui nous introduirait dans une
série de «grottes sMgps», ornées d’oripeaux et de reliques, ’fenues par des moi
nes de confessions diverses et gardées par
^ une sentinelle armée, chargée de maintenir
' 5. l’ordre parmi ces représentante du Bon
' Dieu, nous préférons scruter le ciel depuis
,4e champ qui vit autefois les tentes de Jacob et au-dessus duquel retentit, ü y a
-'jingt siècles, l’annonce de la naissance du
^ Sauveur.
_ C est la nuit de Noël... et, tandis que, ailleute, sur tous les points de la terre, les
sapins^ resplendissants jettent aux yeux
1 éblouis des enfante les feux de leurs bou1 ,gies et le reflet argenté et doré de leurs
noix ; tandis que, ailleurs, parente et enfants s'unissent en un saint transport pour
célébrer le divin anniversaire ; tandis que,
dans les églises et les cathédrales chrétiennes du monde entier, la multitude se
vprosteme dans l’adoration, nous voudrions
„^nous arrêter quelques instants dans la solitude de cette terre sacrée et écouter
1 écho lointain de la mélodie céleste qui se
I fit entendre aux premiers bergers. Cet écho
i semble descendre aujourd’hui des astres
■.^^iJamboya,nte ; il y a dans leurs clartés des
rayons d’espérance et d’amour. Et il nous
semble, dans cette solitude immense et
’’dans les profondeurs de cette nuit mystique, que le ciel s’entr’ouvre au-desBus de
nos têtes et qu’une nouvelle armée vient.
^ dans une vision fantasmagorique, prendre
; place de l’armée angélique ; il nous sem>‘'*ble voir dans chaque rayonnement d’étoile
^ une âme lürnineuse ; il nous semble voir
au-dessus du « champ des Bergers » la cohorte immense des trépassés de ,toul âge,
|p « de toute nation, de toute tribu, de tout
peuple et de toute langue ». Il y a, parmi
ces nouveaux messagers, la légion des pécheurs qui, jadis, emportés par une force
-inexorable vers l’abîme du mal, tourmentés dans leur cœur par une mystérieuse
"loi,, ont recontré un jour sur leur chemin,
ici-bas. Celui qui a rendu la paix à leur
conscience troublée. Ces pécheurs délivrés
^litotent maintenant avec les anges:
ifÎ à Dieu, au plus haut des cieux !...
Gloire â Celui qui, dans le conflit désespérant de notre âme, lorsque nous sentions,
comme l’Apôtre, deux hommes en nous, loi sque, poussés au mal par de mystérieuses
tendances héréditaires et appelés au bien
par cet instinct supérieur de conservation
qu’est la voix précise, catégorique, absolue et sainte de l’obligation morale .lorsque, partagés, hésitants, souffrants entre
ces forces contraires, ne-faisant pas le
bien que nous aurions voulu faire, mais le
mal que nous n’aurions point voulu ; gloire
à Celui qui, alors, dans ce conflit suprême,
a fait jaillir en nous la lumière divine ;
gloire à Celui qui, n’étant pas seulement le
symbole, mais la réalisation d’une création
nouvelle ici-bas, a formé en nous une nouvelle créature ; gloire à Celui qui, par l’humilité et le dénûment de la crèche, nous a
enlevé le goût des choses que nous aimions
autrefois et nous a donné de ne trouver de
joie véritable qu’en Dieu et nous a poussés à dire, toujours plus fréquemment et
distinctement ; Que ta volonté soit faite,
et non la mienne ! Gloire à Celui qui a mis
la paix da,ns notre egeur... Gloire à ¿)ieu,
au plus haut des cieux... ».
Il y a parmi lœ messagers de ce nouveau
Noël, la légion des rachetés et des réconciliés; ceux qui Avaient grièvement offensé
Dieu, ceux qui, par leurs péchés, avaient
fait déborder la coupe de' sa colère, ceux
dont les transgressions avaient creusé un
abîme entre la terre et le ciel ; ceux-là
auæi s’écrient : « Gloire à Dieu, au plus
haut des cieux... Oui, gloire à Dieu, car
c’est Lui qui a lavé nos robes dans le SMg
de l’Agneau descendu sur la terre pour
« chercher et sauver ce qui était perdu ».
C’est à ses frais et non aux nôtres que le
divin Sauveur a payé la dette de nos iniquités : c’est Lui qui a effacé nos transgressions, c’est Lui qui a expié notre égoïsme et notre orgueil et cette expiation a
commencé par le renoncement et l’humilité
de la crèche et s’est terminée dans le sacrifice ignominieux du Calvaire ! Gloire à
Celui qui a rétobli la pa,ix entre la créature et son Créateur, gloire à Dieu, au
plus haut des cieux... ».
Il y a dans la nuée d’autres légions fantastiques : Voici l’élite des vaillante auxquels le Christ a donné le désir et la, force
de s’occuper des pauvres, des petite, des
malades ; voici la phalange des artistes et
des penseurs, de tous ceux qui ont cherché
de faire -progresser l’humanité en s’inspirant au Prophète de Nazareth ; voici encore les ouvriers de la onzième heure qui
entonnent un hosanna pour l’étemel pardon. Toutes ces âmes répètent avec les anges : « Gloire à Dieu, au plus haut des
cieux».
C’est la nuit de Noël,., et la vision continue. Voici d’autres multitudes surgissant
de l’azur : les martyrs morts pour la foi,
les héros tombés pour la patrie, les innocentes victimes des injustices et des luttes
sociales, du travail, de la persécution ou de .
l’hérédité. La cohorte nombreuse, perçant
le voüe des apparences, se manifeste à nous
dans une apothéose de lumière et de gloire.
La « grande nuée de témoins », en présence d’un monde qui grouille daps le mal
et qui est dévoré par passions de la
haine et de l’orgueil, fait éclater l’hymne
divin de la nuit de Noè'l : « ...Paix sur la
terre, bienveillance envers lœ hommes...
P^,entre individu et individu, entre faiT®e et famille, entre nation et nation,
ePtre race et race... Paix, o divin Noël;
pfe, paix douce et profonde dans le cœur
d| chacun ! Et que l’esprit dé Noël, œprit
âj bienveillance et de paix, dissipe toute
n^flanoe, toute haine, toute rancune, tout
d#ir de vengeance ; que cet ^prit transf<^e l’humanité en une nouvelle création!
Eli gjue les fils d^ hommes ne soient plus
ja^is-désolés par la vision épouvantable
d^ champs de bataille et que des enfants,
dei épouses, des mèrœ ne doivent plus -jam^ trembler à Ja pensée qu’une mort tragiipie menace leurs bien-aimés ; mais que
cei Noël de Tan de grâce 1925 soit
vraiment « le commeneement d’une ère
nojiveille ! ».
Q’est la nuit de Noël. Le chant cesse et
la vision s’évanouit.* La silhouette de l’église
de la Nativité reparaît, et avec elle le spectre de la sentinelle armée... Mais, au delà
du massif sombre, au-dessus de la nuit,
brûle à jamais l’étoile prophétique des Mages. d’Orient. D. P.
S.
jasqu’à la constitution de son Ordre.
‘E’ï^liSe Eômaine se prêpsTB’ êt -céI0>t&r "
le 7.me centenaire de la mort de François
d’Assise. il est bon que noS" lecteiïrs connaissent aussi, au moins per summa capi.ta, la personne et la vie de cet apôtre
de la charité.
.François naquit à Assise en 1182. Son
père, Pierre Pernardone, était un, riche
marchand d’étoffes, que son commerce appelait à de fréquents voyages. L’enfant
étant né pendant une de ces absences, la
mère, Pica, lui donna le nom de Jean ; mais,
à son retour, le père voulut l’appeler Francesco en honneur de la France, son pays
4^ prédilection. Son éducation ne présente
rien de particulier ; en fait d’instruction,
il ne reçut que celle que Ton puisait dans
Técole annexée à l’église. Il n’écrivit jamais avec aisance et le seul autographe
que Ton ait de lui accuse une extrême
gaucherie. La, plupart du temps il dictait
et se bornait à signer avec un F, symbole
de la croix.
L’origine noble de sa mère et l’argent
de son père lui permirent de se mêler,
tout jeune encore, aux divertissements de
la jeunesse aristocratique. L’ambitibn paternelle en était flattée. La mère,
très douce, apathique même, quand les
voisines lui rapportaient les désordres
de François, répondait sans s’émouvoir : « J’espère bien, s'il pkit à Dieu,
qu’il deviendra un bon chrétien », par
rôles dont les biographes postérieurs ont
voulu faire une prophétie. En tous cas,
ceux d’entre ses compagnons qui ont écrit à
son sujet, sont d'accord pour dire que le
jeune homme se kissa aller aux pires excès : aussi certaines de leurs expressions
ont-elles été changées, par la correction, et
même la destruction d’une partie de leurs
chroniques, par délibération des chapitres
franciscains.
Par sa bouffonnerie et sa prodigalité, il
finit par occuper le premier rang parmi
cette jèunesse topageuse et débauchée. Ce
qui l’empêcha, de descendre au plus bas, ce
fut l’admiration pour la chevalerie, qu’en
tretenaient en lui les récite des troubadours
de passage ; ce fut encore un vif sentiment
de piété,, qu’il tenait de sa mère. Lorsque,
entouré de ses compagnons de folies, il
rencontrait des pauvres et des affamés, en
pensant qu’ils pourraient vivre des mois
avec ce qu’il dépensait en peu d’heures
pour des futilités, il lui arrivait de leur
donner tout l'argent qu’il avait sur lui, et
même ses vêtements.
François avait vingt ans lorsque, en
1202, la guerre éckta, entre Assise et Pérouse, qui avait accueilli des nobles chassés de cette première "ville. Les Assisktes
furent vaincus et François, avec plusieurs
autres, dut subir un an de captivité. Eentré chez lui, le jeune homme se li"vra à la
débauche avec une nouvelle ardeur, comme pour rattraper le temps p)erdu, tèlk'ment qu’il tomba gravement malade. Il vit
la mort de si près que conscience, réveillée, commença à lui reprocher ses excès.
Désireux de se signaler d’une manière
plus digne que par le passé, il s’équipa
princièrement pour p)artieip)€r à k guerre
du royaume de Napries, en combattant pour
le Sàint^iège.
On ne sait ce qui arriva alors. Se moqua-t-on de lui commie d’un Don, Quichotte
même Tnbjet de mauvais traitements, ou bien eut-il une vijHon, comme
prétendent certains biograpJies ? Le fait
est que, arrivé le premier soir à Spolète,
il s’alita et le lendemain il rentra à Assise.
Depuis ce temps, ne croyant pdus ni au
pkisir ni à k gloiré, ü recherchait k solitude et supportait une lutte acharnée entre la voix de Dieu et les passions auxquelles ü avait obéi jusque-là. <
L’exemple de Valdo et des Pauvres de
Lyon faisait du bruit depuis 35 ans, et, à
la suite de la^croisade contre les Albigeois,
ces Zékteurs de k pauvreté venaient de
passer les Alpes, en grand nombre. François fut sans doute frapp)é par leurs récite
et par leur manière de vivre. Il subit en
même temps l’influence du célèbre mystique calabrais, Joachim de Flore.
Le fait est que, à des compagnons de
débauche qui lui demandaient, en ricanant
sur sa gravité inaccoutumée, s’il pensait à
prendre femme, il répondit : « Qui,'et-plus
riche, belle et pure que vous ne sauriez
l’imaginer ». Cette épouse était la pauvreté.
Dans un voyage à Rome, il revêtit tout
un jour les haiilbnS d’un mendiant pour
demander Taumône sur lesi degrés de la
basilique. Il s’intéressa de près atix pau\res qu’il rencontrait, sympathisa avec les
lépreux, qui étaient abhorrés de chacun, et
sa charité pour les infortunés frappait
d’autant plus les esprits qu’e’le était en
contraste avec k vie luxuéuse et égoïste
du clergé. Par contre, le père de François,
le marchand rapace et ambitieux, qui était
flatté quand il le voyait mêlé aux débauches de la jeunesse noble, ne pouvait plus
le supporter maintenant. Aussi François
s’enfuit-il dans une chapelle tombant en •
ruines, où^un vieux prêtre officiait devant
un crucifix particulièrement expressif.
Comme le jeune homme le contemplait en
extase, il lui sembla que le Christ lui rappelât, comme plus tard à Zinzendorf, ce
qu’il avait fait pour,lui,-lui demandant en
échange son amour et sa vie. Ce moment
fut décisif, son union avec son Sauveur fut
consommée.
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Rentré chez lui,, il vendit tout ce qui lui
appartenait et en apporta le prix au prêtre pour restaurer sa chapelle., mais il dut
se tenir caché pendant plusieurs jours,
parce que soji ^re le cherchait, voulant
l’enlever de vive force. Quand il reparut
^devant la maison paternelle pour avoir une
explication finale, pâle, affamé, les vêtements en loques, les gamins de la rue le
pourchassèrent avec de la boue et des pierres, en l’appelant fou. Le père, plein de
honte et de rage à ce spectacle, l’entraîna
vivement chez lui et le garrotta. iHus tard,
François s’étant mis sous la protection de
l’évêque, comme son père lui reprochait ce
qu’il lui avait cotâté, lé jeune homme se
déjÿDuilla tout nu pour lui rendre ses vêtements, que Bemardone emporta, tandis
que le prélat se voyait forcé de prendre
François sous son manteau.
A peine il put obtenir quelques haillons,
il sortit de la ville, grimpant sur les flancs
du mont Subasio, chantant, en une poésie
spontanée et émue, sa liberté, le printemps, l’amour de Dieu. Il serait trop long
de dire les rencontres émouvantes, tragiques ou comiques qu’il eut, les mauvais
traitements qu’il subit, le réconfort que
son ardente sympathie apportait aux malheureux.
Ayant obtenu de l’aide pour restaurer la
chapelle dite de la Portioncule, il comptait
s’y installer pour y vivre en ermite quand,
le 24 février 1209, le prêtre qui officiait se
tourna vers lui au moment où il lisait les
ordres de Jésus aux 70 disciples, qui commencent par ces mots : « Partout sur votre
chemin, prêchez et dites : Le royaume des
cieux est proche ». — Voilà ce que je cherchais, s’ôîria François, dès aujourd’hui je
m’appliquerai à le mettre en pratique. Et
il recommença sa vie errante, prêchant la
repentance dans les villes et dans les campagnes. A Assise même, il trouva quelques
imitateurs qui, comme lui, donnèrent tous .
leurs biens aux pauvres et le suivirent.
Comme üs lui demendaient une règle, à
l’exemple des autres ordres monastiques,
il répondit ; « Notre règle est de faire ce
que Jésus a dit ». Et il leur lut le passage
de Matthieu, qui avait déjà décidé de la
conversion de Pierre Valdo.
La Portioncule était leur rendez-vous,
mais ils n’y demeuraient guère, étant , sans
cesse en tournée. En 1211, il obtint, non
sans peine, que sa règle fût approuvée par
Innocent III, le pape qui avait déchaîné la
. sanglante croisade contre les Albigeois et
Vaudois. Il imposa cependant à François la
même condition qu'à Valdo, qui ne l’accepta pas, c’^t-à-dire, de ne prêcher nul’e
part sans le consentement de l’évêque du
diocèse. En outre, ü leur imposa la tonsure.
Par humilité, François leur donna le nom
de Frères Mineurs, mais le peuple les appela, sans autre. Franciscains. J. J.
L’« Asile » de Saint-Gemaln.
Vient de paraître le trentième Rapport
annuel (1(925) de fAdle des VieUkirds de
St-Germain, rapport tçinté d’optimisme ré^confOrtant et qui est tout un hynane de reconnaissance à Dieu pour ses précieuse^
bénédictions en faveur de cette floriæante^
institution de bienfaisance. ^
Toutes les Paroisses des Vallées, sauf
iRorà ej; Kodoret, sont représentées à l’Asile,
JÙnsi que 13 villes d’Italie, dont « Turin,
Rome et Naples fournissent'un contingent
considérable ». Les pensionnaires, ou plutôt
les « membres de la famille », ainsi que se
plaît à les qualifier le fondateur et président
du Comité, M. C. A. Tran, sont au nombre
de 70, et malgré la grande diversité des
caractères, des mentalités, de l’éducation
de tant de gens,, on va en avant sans secousses, sans heurts « grâce à la liberté
dont on jouit et au sentiment de responsabilité qui pèse sur chacun ». « La vie spirituelle n’a jamais été si prospère ».
Il est convenu que tout pensionnaire,
homme ou femme, qui en a la possibilité,
tâche de se rendre .utile dans la Maison ;
aussi ne s’étonne-t-on pas de voir que, le
personnel proprement dit, ne comprend
que la directrice, la vaillante sœur Rirm,
secondée par une non moins vaillante
domestique.
Malgré la cherté des vivres, l’exercice
est clos sans déficit, grâce à la générosité
des amis de l’œuvre, des Consistoires des_^
Vallées, des villes d’Italie et de nos Eglises d’Amérique. A souligner les dans suivants : Abegg, L. 40.000 ; en souvenir de
Giulia Gilles, 2.200 ; de M. Paolo ÎMargiunti, 200: de M.me Ranney, de Detroit, dollars 300, etc. Le bilan accuse
L. 54.555 aux Entrées, dont L. 20.853 versées par les vieillards, 15.000 lires collectées et 18.711 pour intérêts et dons. Les"
Sorties se montent à L. 54.198, d’où un
boni de L. 357,75. *
, Le Rapport conclut par ces paroles qui
iront, sans aucun doute, droit au cœur des
« amis », anciens et nouveaux : « Continuez
à nous aider; nous comptons sur votre
'F
concours. Travaillons tous ensemble pour
Dieu et pour sa cause ». 0- ^
Alliance Évangélique Universelle
Sefflaine Ânnnelle Universelle de Prière
(Organisée par l'Alliance depuis 1846).
A tous ceux qui, en toute nation, invoquent Dieu au nom de Jésus-Christ notre
Seigneur.
* Chers Frères en Christ,
Voici quatre-vingts ans que l’Alliance
Evangélique Universelle a le privilège d’inviter les chrétiens de toute nation à la
prière en commun, au cours de la première
semaine de janvier. Nous espérons que,
cette année encore, notre appel sera
entendu.
Chacune de nos années porte la marque
de Jésus^Christ. Elles remontent à Sa naisnaissance et nous dirigent vers Son retour.
Si nous savons ouvrir nos yeux, nous pouri-qns discerner les .signes qui annoncent
l’accomplissement final du plan divin. Le
règne de la Justice absolue se rapproche de
nous insensiblement. Sans doute, tous ne se
sont ças encore jetés aux pieds du Christ,
mais nous savons qu’il est vraiment le
Seigneur des seigneurs, le Roi des rois, le
seul Souverain, béni éternellement. ^
Chaque période de, l’histoire humaine
prépare celle qui doit la suivre. Les années
que nous vivons sont lourdes de conséquences d’une extrême importance.
- Les Juifs tendent à s’établir dans le
j)a5's de leurs pères. Us commencent à se
débarrasser du voi’e des préjugé à travers lequel, jusqu’à présent, ils ont considéré Jésus de Nazareth.
L’Islam,^élève encore un mur qui est un
défi au Christianisme. Mais des brèches apparaissent dans le mur ; peut-être même,
à l’heure où nous sommes, commence-t-il
à s’effondrer.
Sur le continent européen la Papauté ^
lutte pour son existence. Elle se livre à une
propagande infatigable, fertile en ressources, non sans succès.
Peu,de contrées sont encore fermées à
l’Evangile. Partout ailleurs la Parole de
Vie a un libre coùm, et se trouve glorifiée.
L’armée missionnaire s’accroît sans cesse ;
bientôt le nom du Rédempteur sera connu
de toute nation, de toute tribu, de toute
langue. Des exemplaires de l’Ecriture
Sainte, dont le nombre augmente avec rapidité, sont publiés dans presque toutes les
langues connues. D’un bout de la terre à
l’autre s’élèvent des chants d’adoration à
Jésus. La télégraphie sans fil sert à lui
donner gloire.
La grandeur de l’œuvre accomplie nous
montre combien il reste encore à faire.
Plus le temps est court, plus les affaires
du Roi réclament de diligence. Des tyrannies séculaires tiennent encore beaucoup
d’esprits captifs, des iniquités solidement
établies dans un passé lointain conservent
leur redoutable puissance. L’idolâtrie que
l’on croyait brisée se relève de la pou^ière
et retrouve une nouvelle ardeur ; le paga-. i
nismé cse encore s’attaquer au Ga^iléen, à
Celuï qui l’a vaincu. D^ nations sortent
enfin du long sommeil des siècles et recherchent avec avidité un guide pour les conduire. Le danger est grand, pour elles, de
périr faute de lumière.
Des portes s’ouvrent d’une manière inespérée, inattendue ; mais personne ne se
présente pour saisir ces occasions, pour répondre à ces appels. Personne !... si ce n’est
le Désiré des nations, le Prince des rois de
la terre... ^
(Cet appel a été signé par des représentants de l’AlUance Universelle en tous
pays, par des chefs d’Eglises, par des représentants officiels des Sociétés Missionnaires et Bibliques, avec la . collaboration
desquels lé programme de la Semaine de
Prière est répandu et suivi dans le monde
entier).
Sujets proposés pour la Prière eu tommon eu tous Pays
du dimanche 3 au samedi 9 janvier 1926.
(Chaque sujet comprend trois parties :
actions de grâces, repentance et humiliation, sujets de prières).
Dimanche 3 janvier 1926 : Textes proposés pour Sermons et Allocutions : Apocalypse I, 17-18 ; Matthieu XXVIII, 20 ;
Psaume XLVIII, 14 ; Esaïe XLII, 9-10 ;
Hébreux XIII, 8.
Lundi 4 janvier 1926 ; Actions de grâces et humiliation. — Lectures Bibliques :
Philippiens IV, 4-9 ; Hébreux X, 16-25 ;
Psaume LXXXV ; 1 Thess. V, 15-25.
Mardi 5 janvier 1926 : L’,Eglise Universelle, un seul corps, dont Christ est le
Chef. —■ Lectures Bibliques : Exode XIX,
1-6 ; Esaïe XXVI, 1-9 ; Matthieu V, 1-16 ;
1 Cor. III, 6-15.
Mercredi 6 janvier 1926 : Les Nations
et leurs Chefs. ^ Lectures Bibliques ; Dar
niel VII, 9-14; Marc XIII, 1-13; 1 Cor.
XV, 2ff28 ; Apocalypse XIX, 1-16.
Jeudi 7 janvier 19261 Les Missions. —
Lectures Bib’iques: Pfeaume LXVII ; Esaïe
XLIX, 1-12; Jean X, 7-18; XII, 20-33;
Apocalypse XIX, 4-16.
Vendredi 8 janvier 1926 : Les Familles,
les Ecoles, la Jeunesse. — Lectures Bibliques : Deut. VI, 1-9 ; ‘Psaume LXXVHI, 18 ; Proverbes IV, 1-13 ; Matthieu XVIII,
1-14.
Samedi 9 janvier 1926 : L’Evangélisation
et le Peuple Juif. — Lectures Bibliques :
Ezéchiel XXXVII, 21-32 ; Amos IX, 8-15 ;
Psaume CXXVI ; Luc XXI, 20-33.
CHRONIQUE VAUDOISE
eu lieu dans la Paroisse, au Pradutour, le
'soir de* ce même jour. Après un culte d’ouverture auquel prirent part M. iH. Coïsson et M. D. Pons, les enfants et la Chorale de l’endroit déroulèrent un beau programme de récitations et de chœurs, sous la
direction de l’infatigable M.lle Lisa Giampiccoli. La jolie fête se termina par la distribution des cadeaux aux enfants et... par
une surprise : une jeune fiPe récita une
poésie de remercîment et le Pasteur offrit à M.fl.e Giampiccoli, au nom des familles du quartier, un souvenir en témoignage de leur reconnmssance pour son œuvre admirable et désintéressée au sein de
la population de cette partie éloignée de
notre Paroisse.
— Dimanche prochain 27 courant, aura
lieu, D. V., une deuxième fête de l’arbre
de Noël, dans le temple de Saint-Laurent,
à laquelle tous sont cordialement invités.
-— L’école de Saben, ayant été fermée
par l'autorité supérieure, le Consistoire l’a
rouverte comme sussidiata. Nous tenons
à signaler, à ce propos, la générosité de la
Gîommune d’Angrogne qui a décidé de donner à toutes' nos écoles de quartier, rouvertes comme sussidiatè, L. 200 annuelles
et L. 300 là Où la Maîtresse serait pourvue
de diplôme régulier. D. P. •
il
i
DISTINCTION.
Nous insérons bien volontiers, en félicitant de tout cœur l’intéressée, la communication ci-après, qui nous est envoyée par
un « ami » des' Vaudois :
Monsieur le Directeur,
' Lors d’un court séjour en France, j’ai
noté dans le Journal Officiel du 30 juin
1924 :
« Elévation au grade d’officier d’Acadé« mie. Madame Marie Papin née Benech,
« de to Meisounassa, à Angrogna, secré« taire à l’Ecole des Hautes Etudes socia<iles - 16, Rue de la Sorbonne - à Paris ^depuis 17 ans. Elle a rendu les plus
« grands services à l’enseignement supé« rieur libre, par son travail, son honnê« teté et sa probité, et surtout sa moralité ».
J’estime que ceci est un bel exemple
pour tous les Italiens et surtout les Vaudois du Piémont, et qu’ü serait utile de
l’insérer en bonne place dans votre journal,
- Veuillez agréer. Monsieur le Directeur,
l'expression de mes sentiments distingués.
(Suit là signature).
ü: « H!
ANGROGNE. Dimanche 20 courant,
l’Evangéliste du Pradutour a présidé les
cultes du Serre et.de Saint-Laurent, tandis que le Pasteur de la Paroisse s’est rendu
au Pradutour pour y présider un - culte
avec célébration de Sainte-Cène.
Une première fête de l’arbre de Noël a
LA TOUR. La Société littéraire d’étudiants du Collège, « La Bajziglia », a donné,
samedi dernier, une soirée récréative de
bienfaisance. Public nombreux et sympathique, ne ménageant pas les applaudissements aux jeunes acteurs, qui jouèrent
successivement :
1" Britannico, comédie en 3 actes, de P.
A. Berton, une pièce des plus originales,
j’allais dire des plus déconcertantes qu’on
ait jamais vues, qui suppose un public plutôt cultivé et qui fut jouée par la plupart
des acteurs avec tout le naturel, toute la
finesse qu'on pouvait prétendre. 2" In Tribunale, farce en un acte, du même auteur,
très amusante, exhilarante, d’une saine
gaîté, jouée avec .^gtrain et brio et que le
gros public, venu pour s’amuser sans devoir se creuser l’esprit, a plus particulièrement goûtée et plus chaleureusement
apifiaudie. '
Somme toute, belle et bonne soirée dont
il nous faut remercier nos jeunes amis, en-'
les félicitant pour leurs succès d’artistes
dramatiques, et en les priant de nous excuser si nous ne faisons pas de noms. <
— La « journée de bienfaisance à l’hon- neur de S. M. la Reine Mère, sous les aus- '1
pices de la Croix Rouge » a,, été célébrée |
ici, comme partout ailleurs en Italie, di- i
manche 20 courant : a) par la vente de la "
marguerite (minimum 25 centimes) au ■
profit de la Croix Rouge même et de Fins- ^
titut d’assistance Pro Mutilés et Vétérans ;
b) par un match de foot-baU (qui eut lieu,'^
dit-on, malgré la journée de neige) ; c) par.
la conférence publique du grand officier
De Angelis sur Les miracles d’une boîte
d’allumettes. C’était là le clou de la fête
et il est fort 'regrettable que le mauvais
temps ait empêché le public d’assister en
plus grand nombre à la superbe conférence, ^
une des plus intéressantes, des plus émouvantes aussi, qu’on ait jamais entendue.s
dans notre petite ville. M. De Angelis, le
fondateur et l’apôtre de 1’« Istituto Italiano d’assistenza pro Mutilati e Veto
rani », laquelle a désormais des diramations
dans la plupart de nos gTande$ villes, nous ’“,
retrace, avec une émotion communicative,J
avec efficace, l’histoire et le fonctionne-|
ment de l’institution providentielle, ayanÎj
le noble but de secourir les Vétérans et le$|
Mutilés'^e nos guerres de rindépendance|
et les enfants des tubercideux de guerre
Les fonds considérable exigés, sont fournis en partie par un léger pourcentage^
perçu sur la vente de la très populairel
boîte d’aUumettes « Italianissima »
tout le monde connaît et dont M. De An--/j
gelis eut la première idée, et pat les (
généreux des âmes charitables. Il n’esiç
presque plus un vétéran (observez que les|
rares survivants ont tous dépassé les 8Cf
3
■h
■unii, u 'jJr.■. Il ?,»,y»üH(g
■*«B
ans) en Italie, qui ne reçoive, le jour du
Statuto», une somme minimum de 500
lires. La conférence est abondamment ilustrée par maintes anecdoct.es profondé! nent touchantes et par qua'tre magnifiques
^ ilms nous démontrant la fabrication de la
x)îte et son miracle, c’est-à-dire l’admirar
Ole fonctionnement des œuvres qui furent
créées par son moyen en faveur des Vété•ans, des Mutilés, des tuberculeux... Inu■:ile d’ajouter que le public a très vivement
'OÛté et sincèrement applaudi le sympathique conférencier.
SAINT-J.EAN. L’Asile des Vieillards
vient de perdre deux de ses membres, en
la personne de Meynet Jeanne, de Pramol,
entrée dans son repos le 7 décembre, à
l’âge de 73 ans, et de Godin Barthélemy,
ériginaire de Prarustin, âgé de 80 ans, et
enseveli le 10 décembre. Ces deux services
funèbres furent présidés : par M. le pasteur émérite B. Gardiol.
— Le 12 décembre a eu lieu l’enterrement, présidé par M. Tron, de Æda Lapisa,
originaire d’Angrogne, et âgée de six mois
seulement.
Toute notre sympathie aux familles en
deuil. Y.
PICNEROL-SAINT-SECOND. Le Consistoire de cette église est de nouveau au
grand complet ; ses membres, tous dernièrement élus ou réélus, ont été solennellement installés dans leur charge ; ce sont
MM. ; prof. P. Gay et instituteur A. Costabello, pour la Ville ; C. Pons et L. Bertalot, pour Abbadia-Miradolo ; P. Godino
et B. Gardiol, pour Saint-Second-Rivoire ;
rag. B. Grill, pour la Gioiëtta. Le père de
ce dernier, l’ancien Ph. Grill, ayant diû se
retirer à cause de son âge, c’est avec peine
•que nous renonçons à son ministère.
■ Dieu veuille bénir tous ces- frères et les
aider dans l’accomplissement de leur tâche.
- Une section de TA. C. D. G. de Pignel’ol vient de donner, avec l’aide de quelques amis, le Britannicus, de P. A. Berton.
La représentation a été des mieux réus
• • ' • A
-aies : tous nos jeunes artistes, et leur ai
nés (car il y en avait aussi de « moins »
jeunes) ont joué leur rôle brillamment.
Nous les félicitons surtout pour le choix
de bon goût qu’ils ont fait de leur comédie.
Le revenu des. quatre soirées a été entièrement affecté à des œuvres de bienfaisance, principalement au Sanatorium
-du prof. 'G. Malan. _
Nous apprenons que TA. C. p. G. de
^Saint-Second, 'aussi, organise une soirée
pour le mois de janvier : bons souhaits !
m.
Il faut vivre autrement dans le monde
.selon ces diverses suppositions : 1° Si Ton
pouvait y être toujours ; 2" s'il est sûr
qu’on n’y sera pas longtemps et incertains
si l’on y sera une heure. Cette dernière,
1.supposition est la nôtre. Pascal.
LE CflTMOLlCISnE
Jn^é par quelques hoimes ülustres.
(Suite, voir N. 46).
TOMMASO GALLARATI-SCOT'n, disci
■ ple et admirateur de Fogazzaro, fait cette
description du Catholicisme italien ;
« Senza distaccarsi violentemente dalla
Chiesa, il cattolicismo si e.ra trovato a non
■ vivere nella Chiesa, che a momenti fissi ed
in modo larvale, lasciando che tutta la sua
attività si svolgesse sopra un piano diverso, affatto estraneo a ogni preoccupazione religiosa.
« La religione era diventata per le masse
— (qu’il dit « moralmente e spiritualmente sfibrate ») —■ una tradizione, un ri*
cordo, una consuetudine, spesso solo una
ispirazione, un fuoco centrale».
LUISA GIULIO-BENSO, femme écrivain
-décédée à Turin en 1923, écrit dans le journal L’Azime (1916) ; « ...La n<»tra religione, per i più, è un culto alla Vergine ed
ai Santi, ed a x>oco a poco si sono obliati
i principi informativi del Cristianesimo,
le sue idealità, le sue sublimi leggi d’amore,
t ii suo valore spirituale,* per farne un’assieme di deità da adattarsi a tutti i gusti...
« I libri di preghiera fanno pietà. In un
intero, pomeriggio (de visites aux hôpitaux
, militaires de Turin), io non ho trovati che
IVOIJVELLES POLITIQUES.
'I
Depuis une semaine la reine Marguerite
est malade dans sa viUa de Bordighera,
fiappée d’une forme de pleuro-pneumonie
qui, heureusement, n’est pas des plus graves. La maladie' suit son cours régulier ;
une sensible amélioration est déjà survenue, qui éloigne toute inquiétude et-donne
lieu à espérer dans une guérison prochaine.
La Chambre continue l’examen des nouveaux projets de loi, qui ne donnent lieu
qu’à des discussions brèves et qui, il est
inutile de l’ajouter, sont tous approuvés à
une très forte majorité. Dans le courant
de la semaine demiçre, la Chambre a approuvé à l’unanimité l’accord de Washington, après quelques éclaircissements, fort
applaudis, du sénateur Volpi. La conven*tion italo-albanaise, par laquelle l’Italie reprend ses rapports d’amitié avec l’Albanie,
a été approuvée dans la séance de vendredi
dernier, au cours de laquelle Thon. Giolitti, vivement attaqué par un député fasciste, expliqua les raisons militaires et
économiques de l’abandon de Valone. Suit
l’examen des traités commerciaux italo-allemands, qui ont été approuvé presque
sans discussion. La Chambre s’est ajournée
pour les vacances de Noël et sera convœ
quée à domicile.
Au Sénat, l’examen des nouvelles lois fascistes ne se fait pas aussi vite qu’à la
Chambre et donne lieu à des discussions
élevées bien que pleines de vivacité. Les
sénateurs Ruffini, Vitelli, Ciccotti, Earzilai,
etc., ont courageusement défendu les libertés publiques. Ainsi, à propos de la loi
sur la Presse, le sénateur Ruffini s’est déclaré contraire à cette loi qui frappe non
seulement la liberté de presse, mais aussi
le contrôle de l’opinion publique ; « Il n’y
a pas, a-t-il dit, d’opinion publique possible sans la liberté de presse ». Au cours de
la discussion du projet concernant l’exonération du service des fonctionnaires de
l’Etat, le sénateur Ruffini a affirmé que
cette loi, qui lie la liberté politique de la
burocratie, limite aussi la liberté et l’autonomie de la magistrature, et limite la
liberté d’enseignement pour les professeurs
qui ne partageraient pas les idées du
fascisme.
'Dans une séance à part, ,1e projet de loi
concernant la réforme du Code Pénal a été
approuvé. Le Sénat ainsi: que la Chambre,
après la séance de samedi, a pris ses vacances et on ne connaît pas encore la date
de sa réouverture.
Le supplément de la Gazette Officielle,
qui est sous presse, contient le résumé des
comptes dw Trésor et la situation du Bilan
au 30 novembre passé. De ce résumé on
peut relever une augmentation de 206 millions de la dette publique sur le chiffre du
mois d’octobre. La circulation monétaire
totale se montait, le 30 novembre, à 21
milliards, avec une diminution de 276 mil
lions sur le total d’octobre. La balance com
merciale est toujours en déficit (actuellement de 7 milliards de lires). Le chiffre
des exportations, durant une période de 10
mois, s’est accru de 3 miUiards 650 millions
en comparaison delà même période de Tannée dernière ; mais celui des importations,
pour la même période, a augmenté aussi
de près de 7 miBiards 650 millions, ce qui
explique la différence considérable entre
l’exportation (14 miUiards 780 milfions) et
tre 'Vangeli,' mentre ho visto non so quanti
volumetti di povere preghiere..! ».
Deux ans après, la Giulio-iBienso écrit,
dans le méràè journal : « *..Se vi fu un momento in cui il cattolicismo doveva purificarsi, rendersi più eguale ai suoi principi,
uniformarsi al Vangelo, farsi veramente
vita del popolo tutto, è adesso, mentre le
anime sentono l’assillo del dolore, ed hanno
bisogno d'un conforto e possono comprendere ed amare quelle sante verità verso cui
prima erano indifferenti. La devozione ai
Santi, il culto alla Vergine, sono beUe,
buone cose (? !), ma la nostra religione non.
è tutta qui, questa non è la sua base ».
ID, OLIVA,, littérateur et critique, en,,
parlant des poète de TElcole Romàiné qui,^,
était florissante dans lés vingt dernières
années de la Domination du Pape (18501870), dit qu’ils « furono cristiani benché
classici, benché viventi sotto una tirannide
teocratica ch'essi cordialmente odiavano e
disprezzavano : cristiani all’antica, che vagheggiavano una reUgione purificata, rifatta alle, sue oHgini, e dantescamente abborrivano dalla confusione dei due r^gimenti».*
l’importation (21 milliards 700 millions).
Le comte Vdpi, ministre des finances,
ira à Londres probablement dans le courant de la première semaine de janvier
1926, pour négocier avec le Gouvernement
anglais le règlement de notre dette de
guerre. Nous lui souhaitons de grand'cœur
un succès aussi brillant que celui de
Washington.
— France. Après une nouvelle votation
contraire à ses projets financiers, M.. Loucheur a dû présenter sa démission et a été
remplacé immédiatement par le sénateur
Doumer, malgré la vive opposition des
partis de gauche. Voilà donc le sixième
Ministre des finances, dans l’affaire de
deux ans!
Au Sénat a eu lieu, dans le courant de
la semaine dernière, la discussion sur la
politique' française et en particuher sur
la situation syrienne. MiM. Briand et Painlevé, par leurs vibrants discours, ont défendu le maintien de l’occupation française
en Syrie en prenant la défense du général
Sarrail, et ont gagné la confiance du Sénat.
' A la Chambre, après une discussion des
plus orageuses sur la question syrienne,
la politique de M. Briand a été approuvée
par 300 voix contre 19.
M. Doumer travaille, à son tour, à son
projet financier qui consisterait dans l’imposition d’une taxe sur le chiffre d’affaires
et dans les impôts indirects. lise pourrait
fort bien que ces projets soient aussi repoussés, d’où un nouveau changement, foiT
possible, du Ministre des finances.
— TchécQ-Slovaqtûe. Après maints efforts, la crise ministérielle a abouti à la
formation du Cabinet Svehla. Lœ catholiques ont mis cependant, comme condition
pour leur entrée au Gouvernement, que le
différend à propos de Huss serait laissé
de côté.
— Chine. La situation n’œt pas encore
normale et les guerres battent leur plein
dans plusieurs des provinces de la vaste
république. Les Japonais, pour protéger
leurs intérêts, ont occupé la ville de Mukden, en Mandchourie. t.
t
Et il cite parmi ces poètes, PIEi’RO
CCfôSA, qui adressait à Martin Luther
cette invitation :
Hôpitaux Vaudois.,
Fleurs en mémoire de Madame Fanny
Tron-Bouvier : Massel : La Famille'Tron,
L. 500.
OUVRAGES REÇUS.
Nouvelles éditions de « La Cause », toutes à recommander aux lecteurs désireux
de s’édifier en s’instruisant; toute pratiques, intéressantes, actuelles ; toutes à la
portée de n’importe quelle catégorie de
lecteurs. H serait bon de les placer dans
nos bibliothèques paroissiales et dans celles
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Im protection de Dieu, par] A. Second
(8 pages - fr. 0,15).
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« ..Esci, o campione
Di Dio, sforza i profani
Sacerdoti a battaglia, e adegua al suolo
Gl’idoli di lor tnani ;
Esci, tu basti solo :
Dal suo letargo immondo
Svegliar tu puoi con la tua voce il mondo ».
'Le professeur univefsitaire BALDASSARÉ LABANCA écrit que, au Moyen-age,
« parecchi papi si rivelarono pessimi e cristianamente depravati ». Et ü continue :
«Dopo il secolo XIII, la missione mondiale
del papato riusciva nociva, e riuscì, sempre
di più in più nociva alTEuropa in ispecie’
alla Chiesa e all’Italia.
« Dalla lunga agonia avuta dal potere
temporale dei papi dal secolo XIV'quasi a
tutto il secolo XIX, la religione cattolica
ha risentito immensamente. E’ stata salvata da pochi eroi del cristianesimo... Ancora la Riforma del secolo XVI ha Contribuito, senza volere, anzi contro suo volere,
alla salvazione della Chiesa cattolica».
L’économiste VILFREDO PARETO
(t 1923) affirme que le Catholicisme est
une «.paganità larvata», c’est-à-dire, une
Eglise qui s’est « accontentata di dare una
nuova* veste, spesso assai trasparente, alle
antiche superstizioni pagane ».
Le littérateur contemporain GIUSEPPE
PREZZOLINT, s’occupant de la nouvelk
tage et très bonnes à lire : Un deuü. Une
délivrance, Une religion pratique. Peu à
peu. Presque, La paye des ouvriers, Los
lys blancs. Un contraste. Histoire d'un indécis, Ce que nous sommes, etc.
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Id. (10) - Avondetto Paolo, Id.. (2,50) Emanuele Long, Id. (5) - Gardiol Giovanna, Id. (2) - Wood-Brown, Firenze (10)
- Prof. Long-Marey Willie, Roma, e 1925
'Aguet James, Id. (5) - Amold MaJan, pasteur, Nice (5) - Jourdan Adélaïde, Marseille (5) - C. Muston, Whonnock B. C. Grill-Plavan, New-York City - Balmas-Gardon Medina, Pancalieri - Tron J. J. R.,
I'orre Rellice (7) - Peyrot Filippo, Pomaletto (4) - Aw. Edoardo Giretti, Bricherasio - Jacumin Alexandrine, Ridaretto.,
1925 - Morel Jean, Rorà (2) - Peyrot Henri,
Frali (2) - Pons François, Maneille (2) Peyrot Philippe, Id. (2) - Ribet Léontine,
Id. (2} - Pons Adrien, Id. (2) - Ribet Caroline, Id. - Peyrot veuve Pons,, Id. (2) Pons Pierre Philippe, Id. (2) - Pascal Auguste, Id. (2) - Micol Anna, Id. (2) - Pascal François, Id. (2) - Martinat Henri, Id.
(2) - Clot Henri, Traverse (2) - Poët Humbert, Id. (2) - Genre Abraham, Salleng
(2) - Poët Josué, Fa,etto - Poët Philibert,
Id. (2) - Poët Albert, Id. (2) - Ferrier
Louise, Id. (2) - Micol Alexandre, Massello
(2) - Giovanni Micol, Perrero (2) - Micol
Luigi, Id. (2) - Peyran Jean^ Id. (2) - Pons
Pierre feu Philippe, Id. (2) - Marie Pons,
veuve. Id. (2) - Poët Jean Paul, Faetto
(2) - Peyrot Etienne, New-York - Pascal
Jean Abraham, Chabrans (2) - Tron Jean,
Id. (2) - Pons Philippe, Id. (2), - Pons Philippe, Id. (2) - Ribet Suzanne, Id. (2) Pascal Henri, syndic. Id. (2) - Micol Jean,
Id. (2). ^
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In Torre Pellice egnl Venerdì, ore antimeridiane
in Ferosa Argentina ogni Martedì, orepomerld.
Université catholiqtie de Milan, écrit dans
le Secolo (Décembre 1921) : «La dôttrina
cattohea non ha o^ vitalità scientifica.
Essa risorge per ragioni estranee ai biso, gni della scienza e persino a quelli della
vita. E’ una dottrina moribonda, se non
morta, anacronistica, e tutta di facciata,
che ha dietro di sè muri pericolanti e
l’ovine».
« Il cattolicismo 0 il militarismo — éeritil encore dans Animi (1923) — con la loro
formazione precìsa, con le loro gerarchie,
con l’assenza di pensieit), con il senso protettivo paterno che danno agli spiriti stanchi o impauriti, sono la naturale calamità
di tutti gli sbandati spirituali che ad rma
certa età si convincono che la vita sociafc
non può essere una baldoria di istinti e di
arbitri perscynali, ma abbisogna d'una re*gola e di un vincolo ».
Prezzolini écrit encore darts Gonscìmtia
(numéro 9 de 1923) : « D punto più grave
dell’insegnamento rebgioso cattolico è che
esso preclude e cpntrasta con quella religione moderna che si va formando, che è
già una realtà di più di un secolo a questa
parte. E’ inutile negare che oggi Tiunanità
non yjye più cattolieamente. Non si muore
più per il Cattolicismo. Si muore per altre
fém ».
' ^ Auguste Jahier.
4
iì('
il.
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESn
ANGROGNA - Pastore ; Davide Pons.
BOBBIO PELLICB - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore ; Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
PERRERO ■ - Pastore : Luigi Micol.
'PINEROLO - Pastore; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Sig. Roberto Jahier, studente teol.
PRAMOLLO - PasfSre : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLAREITO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
YILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. .Ccassoi;, efvangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville . Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa EvaugeUea - Sig. S. Pasqualoni, évang.. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pasìnre :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia,
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chièsa Evangelica;
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivL
fiume - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore;
A. Simeoni, Via Ourtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bona
. via, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Arrai.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 ^ Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCGA' - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GrilU, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa i: Via Bacchio, 4 Pastore :
Benvenuto Celii, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Cónca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore ;
Emilio Rivolr, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enric«
Corsani, evangelista (Diaspora). '
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Proehet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
ColuccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore-: F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa; Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Berna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Berna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
iMingardi.
RIO Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa EvangeUca.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore5
Giovanni Petrai. ivi. '
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18 - Pastore : S. Coluccì.
SUSA -'Chiesa; Via Umberto I, 14 - Sig. Gut
stavo Bert, evangelista, ivi. <
TARANTO - Chiesa: Via Di Pahna, 13 - Pa-
store ; Antonio Miscia, Via Dante ' Alighieri, 17. ■
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pi© Quinto, 15. — Sig. Chilo Lupo, candidato teol. ; (Diaspora).
TRIESTE - ciiiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. t)el Pesco, Via Scoreola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ìvj.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ofe 11 circa dèlia Domenica.
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Sono state stampate dal pittore Paolo A.:
Paschetto 25 copie numerate della prima
artistica serie di
RITRATTI VALDESI.
Questa prima serie comprende il ritratto di
PIETRO VALDO - ENRICO ARNAUD
GIOVANNI LÉCER
GIOSUÈ GIANA VELLO
CARLO BECKWlTH - W. S. GILLY.
Sono in xilografie, originali dirette, formato 22X27, stampate a mano su carta a
mano, mezza tinta, montale su fogli 32 x 42.
La prima serie completa di 6 ritratti L. SOO
- Ogni ritratto separato L. iOO.
Richiederla all’autore: Pittore Paolo
A. Pacchetto — Roma- Via Scipioni, 191
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